Pic à tête rouge (Melanerpes erythrocephalus): programme de rétablissement 2021

Titre officiel: Programme de rétablissement du Pic à tête rouge (Melanerpes erythrocephalus) au Canada 2021

Loi sur les espèces en péril
Série de Programmes de rétablissement

Pic à tête rouge
Pic à tête rouge
Information sur le document

Référence recommandée : Environnement et Changement climatique Canada. 2021. Programme de rétablissement du Pic à tête rouge (Melanerpes erythrocephalus) au Canada, Série de Programmes de rétablissement de la Loi sur les espèces en péril, Environnement et Changement Climatique Canada, Ottawa, x + 128 p.

Version officielle : La version officielle des documents de rétablissement est celle qui est publiée en format PDF. Tous les hyperliens étaient valides à la date de publication.

Version non officielle : La version non officielle des documents de rétablissement est publiée en format HTML, et les hyperliens étaient valides à la date de la publication.

Pour télécharger le présent programme de rétablissement ou pour obtenir un complément d’information sur les espèces en péril, incluant les rapports de situation du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), les descriptions de la résidence, les plans d’action et d’autres documents connexes portant sur le rétablissement, veuillez consulter le Registre public des espèces en péril.

Illustration de la couverture : Yousif Attia

Also available in English under the title “Recovery Strategy for the Red-headed Woodpecker (Melanerpes erythrocephalus) in Canada

Le contenu du présent document (à l’exception des illustrations) peut être utilisé sans permission, mais en prenant soin d’indiquer la source.

Préface

En vertu de l’Accord pour la protection des espèces en péril (1996), les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux signataires ont convenu d’établir une législation et des programmes complémentaires qui assureront la protection efficace des espèces en péril partout au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (L.C. 2002, ch. 29) (LEP), les ministres fédéraux compétents sont responsables de l’élaboration des programmes de rétablissement pour les espèces inscrites comme étant disparues du pays, en voie de disparition ou menacées et sont tenus de rendre compte des progrès réalisés dans les cinq ans suivant la publication du document final dans le Registre public des espèces en péril.

Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de l’Agence Parcs Canada est le ministre compétent en vertu de la LEP à l’égard du Pic à tête rouge et a élaboré ce programme de rétablissement, conformément à l’article 37 de la LEP. Dans la mesure du possible, le programme de rétablissement a été préparé en collaboration avec le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, le ministère de la Défense nationale et les organisations autochtones intéressées, en vertu du paragraphe 39(1) de la LEP.

La réussite du rétablissement de l’espèce dépendra de l’engagement et de la collaboration d’un grand nombre de parties concernées qui participeront à la mise en œuvre des directives formulées dans le présent programme. Cette réussite ne pourra reposer seulement sur Environnement et Changement climatique Canada, l’Agence Parcs Canada ou toute autre autorité responsable. Tous les Canadiens et les Canadiennes sont invités à appuyer ce programme et à contribuer à sa mise en œuvre pour le bien du Pic à tête rouge et de l’ensemble de la société canadienne.

Le présent programme de rétablissement sera suivi d’un ou de plusieurs plans d’action qui présenteront de l’information sur les mesures de rétablissement qui doivent être prises par Environnement et Changement climatique Canada, l’Agence Parcs Canada et d’autres autorités responsables et/ou organisations participant à la conservation de l’espèce. Les plans d’action multiespèces de Parcs Canada indiquent les mesures de rétablissement propres aux parcs nationaux et aux lieux patrimoniaux nationaux où l’espèce est présente (une liste des plans d’action multiespèces actuels, y compris ceux qui portent sur le Pic à tête rouge, est présentée dans la section relative aux documents du Registre public des espèces en péril). La mise en œuvre du présent programme est assujettie aux crédits, aux priorités et aux contraintes budgétaires des autorités responsables et organisations participantes.

Le programme de rétablissement établit l’orientation stratégique visant à arrêter ou à renverser le déclin de l’espèce, incluant la désignation de l’habitat essentiel dans la mesure du possible. Il fournit à la population canadienne de l’information pour aider à la prise de mesures visant la conservation de l’espèce. Lorsque l’habitat essentiel est désigné, dans un programme de rétablissement ou dans un plan d’action, la LEP exige que l’habitat essentiel soit alors protégé.

Dans le cas de l’habitat essentiel désigné pour les espèces terrestres, y compris les oiseaux migrateurs, la LEP exige que l’habitat essentiel désigné dans une zone protégée par le gouvernement fédéralNote de bas de page 1 soit décrit dans la Gazette du Canada dans un délai de 90 jours après l’ajout dans le Registre public du programme de rétablissement ou du plan d’action qui a désigné l’habitat essentiel. L’interdiction de détruire l’habitat essentiel aux termes du paragraphe 58(1) s’appliquera 90 jours après la publication de la description de l’habitat essentiel dans la Gazette du Canada.

Pour l’habitat essentiel se trouvant sur d’autres terres domaniales, le ministre compétent doit, soit faire une déclaration sur la protection légale existante, soit prendre un arrêté de manière à ce que les interdictions relatives à la destruction de l’habitat essentiel soient appliquées.

Si l’habitat essentiel d’un oiseau migrateur ne se trouve pas dans une zone protégée par le gouvernement fédéral, sur le territoire domanial, à l’intérieur de la zone économique exclusive ou sur le plateau continental du Canada, l’interdiction de le détruire ne peut s’appliquer qu’aux parties de cet habitat essentiel — constituées de tout ou partie de l’habitat auquel la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs s’applique aux termes des paragraphes 58(5.1) et 58(5.2) de la LEP.

En ce qui concerne tout élément de l’habitat essentiel se trouvant sur le territoire non domanial, si le ministre compétent estime qu’une partie de l’habitat essentiel n’est pas protégée par des dispositions ou des mesures en vertu de la LEP ou d’autres lois fédérales, ou par les lois provinciales ou territoriales, il doit, comme le prévoit la LEP, recommander au gouverneur en conseil de prendre un décret visant l’interdiction de détruire l’habitat essentiel. La décision de protéger l’habitat essentiel se trouvant sur le territoire non domanial et n’étant pas autrement protégé demeure à la discrétion du gouverneur en conseil.

Remerciements

Le présent programme de rétablissement a été préparé par Karolyne Pickett (Environnement et Changement climatique Canada – Service canadien de la faune [ECCC-SCF] – Région de l’Ontario), avec l’aide de Bruno Drolet (ECCC-SCF – Région du Québec), Lea Craig-Moore (ECCC-SCF – Région des Prairies), Mike Cadman, John Brett, Elisabeth Shapiro et Marie-Claude Archambault (ECCC-SCF – Région de l’Ontario). Les versions antérieures ont été préparées par Bruno Drolet et Talena Kraus, avec l’aide de Victoria Snable et Judith Girard (ECCC-SCF – Région de l’Ontario). De précieux commentaires sur la présente version ont été offerts par Angela Darwin, Krista Holmes (ECCC-SFC – Région de l’Ontario), Candace Neufeld, Mark Wayland (ECCC-SFC – Région des Prairies), Mark Hulsman, Margaret Berube, Lucy Ellis, Leanne Jennings, Glenn Desy (ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario), Leah de Forest, Joanne Tuckwell, Shannon Landels et Stephen Cornelsen (Agence Parcs Canada).

Les cartes de répartition ont été modifiées à partir de versions antérieures de cartes de NatureServe par Martine Benoît (ECCC-SCF – Région du Québec). Marie-Claude Archambault, Victoria Snable (ECCC-SCF – Région de l’Ontario), Lynne Burns (ECCC-SCF – Région des Prairies) et Martine Benoît ont produit les tableaux et les figures illustrant l’habitat essentiel.

Dans le présent programme de rétablissement, l’habitat essentiel est désigné à partir des données d’Études d’Oiseaux Canada (dont le Programme de surveillance des oiseaux forestiers et le Programme de surveillance des marais), d’ECCC-SCF (Relevés des oiseaux nicheurs, Programme d’intendance de l’habitat), de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario (2001-2005), de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec (2010-2014), de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Manitoba, d’eBird, du Conservation Data Centre de la Saskatchewan, du Conservation Data Centre du Manitoba, de Sean Frey (Parcs Canada – parc national du Mont-Riding), du ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario – Centre d’information du patrimoine naturel de l’Ontario (Centre de données sur la conservation de l’Ontario), de Barbara Frei (Université d’Ottawa), de Parcs Canada-Ontario, de Pierre Fradette (Regroupement QuébecOiseaux), de Josée Tardif (ECCC-SCF – Région du Québec), de Project FeederWatch, du Programme de suivi des nids d’oiseaux (Project NestWatch), de la Renfrew County Biotabase et d’Al Smith.

Enfin, nous exprimons aussi notre reconnaissance aux milliers de citoyens qui ont contribué sur une base volontaire au volet scientifique en fournissant des données dans le cadre de l’un ou de plusieurs des programmes susmentionnés.

Sommaire

Le Pic à tête rouge (Melanerpes erythrocephalus) est un oiseau de taille moyenne (20 cm de longueur) qui vit au Canada et aux États-Unis. L’aire de reproduction de l’espèce au Canada, qui représente environ 6 % de l’aire de reproduction mondiale, s’étend jusque dans les portions sud de la Saskatchewan, du Manitoba, de l’Ontario et du Québec. L’espèce fréquente les forêts décidues ouvertes et d’autres milieux à végétation arborée éparse. Certains individus hivernent dans l’extrême sud de l’Ontario certaines années, mais la plupart migrent vers la moitié orientale des États-Unis.

En 2007, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a évalué le Pic à tête rouge et l’a désigné espèce menacée; l’espèce a été inscrite à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) en 2009. Le Pic à tête rouge figure également à titre d’espèce en péril dans les lois provinciales du Manitoba, de l’Ontario et du Québec.

Quelque 8 000 individus, qui représentent environ 1 % de la population mondiale, se reproduisent au Canada, principalement au Manitoba et en Ontario. On estime que la population mondiale de Pics à tête rouge a baissé d’environ 86 % de 1970 à 2014, et un déclin similaire, de 63,3 %, a été observé de 1970 à 2015 dans le cas de la population canadienne. Le taux de déclin annuel de la population canadienne de 2005 à 2015 est estimé à 2,3 %.

Malgré ce déclin considérable, le rétablissement du Pic à tête rouge au Canada est considéré comme réalisable du point de vue biologique et technique. Par conséquent, le programme de rétablissement a été préparé conformément au paragraphe 41(1) de la LEP.

Les principaux facteurs de stress qui touchent la population canadienne de Pics à tête rouge sont la perte de sites de nidification et la dégradation de l’habitat convenable (découlant d’une variété de menaces, dont le développement résidentiel et commercial, les cultures annuelles et pérennes autres que le bois, l’exploitation forestière et la récolte de bois) ainsi que la réduction des ressources alimentaires (baisse de l’abondance et de la diversité des insectes due à l’utilisation d’insecticides par le secteur agricole, et baisse de l’abondance des arbres produisant des glands et des faînes causée par des maladies non indigènes). Parmi les autres menaces figurent la mortalité directe due aux collisions avec des bâtiments, des véhicules, des pylônes et des lignes de transport d’énergie; la compétition avec l’Étourneau sansonnet, espèce introduite; la prédation par les chats domestiques ainsi que par l’Épervier de Cooper et l’Épervier brun, deux espèces indigènes.

L’objectif à court terme en matière de population pour le Pic à tête rouge au Canada est de mettre fin à la tendance démographique à la baisse d’ici 10 ans. L’objectif à long terme en matière de population pour le Pic à tête rouge au Canada est d’atteindre une augmentation de l’abondance de l’espèce au Canada ainsi qu’une population autosuffisante et de maintenir ou, dans la mesure où il est biologiquement et techniquement possible de le faire, d’accroître l’aire de répartition et la zone d’occupation de l’espèce.

Les stratégies générales à adopter pour contrer les menaces qui pèsent sur la survie et le rétablissement de l’espèce sont présentées à la section 6.2. Elles comprennent la conservation et la gestion de l’habitat, la recherche et la mise en œuvre de mesures pour réduire le plus possible la mortalité directe, et la sensibilisation des propriétaires fonciers et l’intendance.

L’habitat essentiel du Pic à tête rouge est partiellement désigné dans le présent programme de rétablissement. L’habitat essentiel du Pic à tête rouge est désigné comme étant l’étendue des caractéristiques biophysiques  (section 7.1.2) partout où elles sont présentes dans les zones qui renferment de l’habitat essentiel (section 7.1.1). L’habitat essentiel est présenté dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (carrés de 1 km × 1 km en Saskatchewan) des figures C-1 à C-4. Pour le Québec, l’habitat essentiel est également présenté à l’aide de polygones pour illustrer les zones renfermant l’habitat essentiel.

Un ou plusieurs plans d’action, outre les plans d’action multiespèces publiés de Parcs Canada qui traitent du Pic à tête rouge, seront publiés dans le Registre public des espèces en péril d’ici 2026.

Résumé du caractère réalisable du rétablissement

D’après les quatre critères suivants qu’Environnement et Changement climatique Canada utilise pour définir le caractère réalisable du rétablissement, le rétablissement du Pic à tête rouge est déterminé comme étant réalisable du point de vue technique et biologique.

1. Des individus de l’espèce sauvage capables de se reproduire sont disponibles maintenant ou le seront dans un avenir prévisible pour maintenir la population ou augmenter son abondance.

Oui. La population canadienne est estimée à 8 000 individus (Partners in Flight Science Committee, 2013). Dans une étude de l’Ontario, le taux de nidification était de 73 % (Frei et al., 2015b). Toutefois, le taux de fécondité répertorié de 0,43 jeune femelle à l’envol par femelle par année était inférieur au taux de fécondité théorique moyen nécessaire pour assurer une population locale autosuffisante (Frei et al., 2015c). Par conséquent, des individus capables de se reproduire sont disponibles maintenant, mais le taux de déclin est important (voir la section 3.2), et certaines populations locales au Canada sont peut-être actuellement dépendantes de l’immigration de source externe pour assurer leur autosuffisance.

2. De l’habitat convenable suffisant est disponible pour soutenir l’espèce, ou pourrait être rendu disponible par des activités de gestion ou de remise en état de l’habitat.

Oui. D’après la superficie du territoire, soit de 3,1 (Venables et Collopy, 1989) à 11,4 ha (Kilgo et Vukovich, 2012), un minimum de 12 400 à 45 600 ha d’habitat convenable est nécessaire pour soutenir l’espèce à son abondance actuelle au sein de l’aire de répartition canadienne, tandis qu’entre 13 640 à 50 160 ha seront requis pour atteindre l’objectif canadien à court terme en matière de population et de répartition (voir la section 5). Par comparaison, environ 3,8 millions d’hectares au sein de l’aire de répartition de l’espèce en Ontario sont considérés comme de la couverture terrestre naturelle (Ontario Biodiversity Council, 2015). Dans l’aire de répartition au Manitoba, les milieux arborés couvrent plus de 6 millions d’hectares. Bien que ce ne soit pas la totalité de ces milieux qui renferment un habitat convenable pour l’espèce, il est peu probable que l’habitat convenable soit insuffisant étant donné la petite superficie requise par rapport à la disponibilité de la couverture naturelle. Au besoin, de l’habitat convenable additionnel pourrait être rendu disponible par la gestion et la remise en état de l’habitat (voir ci-dessous).

3. Les principales menaces pesant sur l’espèce ou son habitat (y compris les menaces à l’extérieur du Canada) peuvent être évitées ou atténuées.

Oui. Si plusieurs menaces contribuent au déclin du Pic à tête rouge, il reste que l’impact le plus grand sur la population devrait découler de l’effet cumulatif d’une certaine combinaison de ces menaces. Les modifications de l’écosystème, en particulier celles qui influent sur la disponibilité de l’habitat de repos/nidification, pourraient constituer la menace la plus importante. La perte de sites de nidification/repos peut être atténuée grâce à l’élaboration et à la mise en œuvre de directives sur la rétention et l’apport d’arbres feuillus dépérissantsNote de bas de page 2 sur les terres publiques et privées à l’échelle municipale et provinciale. Là où cela est nécessaire, de l’habitat convenable peut être restauré ou remis en état grâce à des mesures d’intendance et de gestion de l’habitat, notamment des pratiques optimales d’aménagement forestier, des brûlages dirigés et l’utilisation d’espèces décidues dans le cadre de projets de restauration de milieux boisés et d’afforestationNote de bas de page 3.

4. Des techniques de rétablissement existent pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition ou leur élaboration peut être prévue dans un délai raisonnable.

Oui. D’après la meilleure information accessible et la nature des principales menaces, il n’est pas nécessaire de mettre au point de nouvelles techniques de rétablissement afin d’atteindre les objectifs canadiens en matière de population et de répartition pour le moment (voir les techniques de rétablissement existantes décrites ci-dessus). Si d’autres menaces s’avéraient être les principaux facteurs du déclin de l’espèce, de nouvelles techniques de rétablissement pourraient devoir être mises au point. Pour cette raison, la recherche sur les techniques d’atténuation de la mortalité directe due aux collisions avec des bâtiments, des véhicules, des pylônes et des lignes de transport d’énergie est incluse dans les mesures de rétablissement, tout comme la recherche sur l’impact des espèces indigènes problématiques et des espèces non indigènes à l’échelle de la population canadienne (voir la section 6.2).

1. Évaluation de l’espèce par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada

Date de l’évaluation : Avril 2007

Nom commun (population) : Pic à tête rouge

Nom scientifique : Melanerpes erythrocephalus

Statut selon le COSEPAC : Menacée

Justification de la désignation : Ce pic au plumage éclatant des forêts décidues claires du sud-est du Canada et des parties sud de l’Ouest canadien a connu un déclin démographique important sur une longue période, déclin lié à la perte d’habitat et à l’enlèvement d’arbres morts dans lesquels l’espèce niche. Il n’existe aucune information qui indique que cette tendance démographique sera renversée

Présence au Canada : Saskatchewan, Manitoba, Ontario et Québec

Historique du statut selon le COSEPAC : Espèce désignée « préoccupante » en avril 1996. Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « menacée » en avril 2007

2. Information sur la situation de l’espèce

Le Pic à tête rouge a été inscrit à titre d’espèce menacéeNote de bas de page 4 à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP; L.C. 2002, ch. 29) en 2009. L’espèce n’est pas inscrite sur la liste provinciale des espèces en péril de la Saskatchewan, mais elle figure à titre d’espèce menacéeNote de bas de page 5 dans la Loi sur les espèces et les écosystèmes en voie de disparition du Manitoba, d’espèce préoccupanteNote de bas de page 6 dans la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition (LEVD) de l’Ontario et d’espèce menacée dans la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables du Québec.

L’Union internationale pour la conservation de la nature considère l’espèce comme « quasi menacée » en raison de la diminution de son abondance (BirdLife International, 2016). L’espèce figure sur la liste de surveillance de Partenaires d’envol (espèce sujette à des déclins démographiques et à des menaces à impact modéré à élevé) (Rosenberg et al., 2016). NatureServe (2015) lui attribue la cote mondiale G5 – espèce non en péril (dernière évaluation en 2014; dernière modification de statut en 1996)a. Le tableau 1 et l’annexe A répertorient les autres cotes de NatureServe.

Tableau 1. Cotes de conservationa du Pic à tête rouge (NatureServe, 2015)

Tableau 1a. Cotes nationales (N)
Pays Cote N (date d'évaluation)
Canada N4B - apparemment non en péril, population reproductrice
(mars 2011)
États-Unis N5B, N5N - non en péril, population reproductrice et population non reproductrice
(janvier 1997)
Tableau 1b. Cotes infranationales (S)
Province/États Cote S
Alberta SU - non classable
Saskatchewan S1B, S1M - gravement en péril; population reproductrice, population migratrice
Manitoba S2B - en péril; population reproductrice
Ontario S4B - apparemment non en péril, population reproductrice
Québec S1B - gravement en péril; population reproductrice
États Voir annexe A

a La cote de conservation attribuée à chaque espèce est constituée d’un nombre de 1 à 5 (1 = gravement en péril; 2 = en péril; 3 = vulnérable; 4 = apparemment non en péril; 5 = non en péril), précédé d’une lettre indiquant l’échelle géographique de l’évaluation (G = échelle mondiale; N = échelle nationale; S = échelle infranationale; X = présumée disparue, NR = non classée. Voir l’annexe A pour d’autres définitions et cotes de conservation infranationales aux États-Unis.

3. Information sur l’espèce

3.1 Description de l’espèce

Le Pic à tête rouge est un pic de taille moyenne dont le poids varie de 56 à 91 g, et la longueur totale, de 19 à 24 cm (Frei et al., 2015a). Il est facile d’identifier l’espèce, dont le plumage est le même chez les mâles et les femelles, grâce au rouge qui colore sa tête, son cou, sa gorge et le haut de sa poitrine (Sibley, 2003; COSEWIC, 2007). Le corps est blanc sur la face ventrale et noir sur la face dorsale, et de grandes taches blanches se trouvent sur les ailes. Les plumes sus-caudales et les plumes du croupion sont également blanches, tandis que la queue est noire avec du blanc sur les marges (COSEWIC, 2007). Aucune sous-espèce n’est reconnue (Frei et al., 2015a). Le Pic à tête rouge, omnivore, se nourrit d’une grande variété de plantes et d’animaux au sol, dans les arbres et au vol (d’après Frei et al., 2015a).

3.2 Population et répartition de l’espèce

Le Pic à tête rouge se rencontre uniquement en Amérique du Nord. Son aire de répartition s’étend depuis le sud de la Saskatchewan jusque dans le sud-est du Québec, de même que dans toute la moitié est des États-Unis, jusqu’à la côte du golfe du Mexique (figure 1). Les zones aux densités les plus élevées de Pics à tête rouge pendant la période de reproduction se trouvent dans les États du Midwest et de la côte du golfe du Mexique (figure 2). Au Canada, l’aire de reproduction du Pic à tête rouge s’étend depuis le sud de la Saskatchewan (sud de la forêt boréale) jusque dans le sud-ouest du Québec (en particulier dans les régions de l’Outaouais, de la Montérégie et du Haut-Richelieu), en passant par le sud du Manitoba (de Dauphin dans le nord-ouest, à Sprague dans le sud-est, en passant par la région d’Entre-les-Lacs) et l’Ontario (sud de la baie Georgienne, ainsi que canton de Lake of the Woods et vallée de la rivière des Outaouais) (figure 1). L’espèce a été observée dans le sud de l’Alberta (près de Medicine Hat et de Red Deer, et peut-être dans la zone entre ces deux villes; D. Vujnovic, comm. pers., 2011), mais elle est considérée comme occasionnelle/erranteNote de bas de page 7 selon la liste de la situation générale des espèces sauvages de 2015 de l’Alberta (Alberta Wild Species General Status Listing; Government of Alberta, 2017). Le Manitoba fait l’objet de quelques rares mentions datant de 2010 à 2015 au nord de Dauphin, près de Birch River et de Garland (MBBA, 2016). La présence de l’espèce est considérée comme accidentelle en Colombie-Britannique et en Nouvelle-Écosse, et l’espèce est un visiteur annuel rare au Nouveau-Brunswick (COSEWIC, 2007). La majorité de l’aire d’hivernage du Pic à tête rouge se trouve aux États-Unis, mais l’espèce peut hiverner dans le sud-ouest de l’Ontario, principalement dans la région écologique connue sous le nom de « zone carolinienne » (région de l’Ontario colorée en jaune dans la figure 1).

Selon les données du Relevé des oiseaux nicheurs d’Amérique du Nord (BBS), la population mondiale de Pics à tête rouge s’élèverait à 1,2 million d’individus (Partners in Flight Science Committee, 2013). On estime la population canadienne à 8 000 individus (5 000 individus au Manitoba et 3 000 individus en Ontario; Partners in Flight Science Committee, 2013). Cette estimation est fondée sur les données du BBS qui concernent le Manitoba et l’Ontario seulement; les données de la Saskatchewan et du Québec sont exclues de l’analyse, car elles sont insuffisantes (l’abondance en Saskatchewan est extrêmement faible [fig. 2], malgré la grande superficie de la portion de la province qui peut abriter l’espèce [fig. 1]; au Québec, l’abondance entre 2010 et 2014 était extrêmement faible [fig. 4]). Le nombre de couples nicheurs au Manitoba et en Ontario représente moins de 1 % de la population reproductrice mondiale de l’espèce, et leur aire de répartition couvre environ 6 % de l’aire de répartition mondiale de l’espèce (1,9 % au Manitoba et 4,3 % en Ontario) (Partners in Flight Science Committee, 2013).

Les données historiques sont rares pour la plus grande partie de l’aire de répartition canadienne du Pic à tête rouge. On croit que, dans le passé, l’espèce était plus abondante dans les portions est de l’aire de répartition (Ontario et Québec), mais, au Manitoba, elle était considérée comme rare ou peu commune (COSEWIC, 2007). La Saskatchewan ne fait pas l’objet de données historiques suffisantes permettant de dégager une tendance à long terme pour l’espèce dans cette province (COSEWIC, 2007), mais l’espèce n’y a probablement jamais été considérée comme abondante.

L’abondance de l’espèce semble avoir subi un déclin à long terme depuis au moins les années 1970 (Sauer et al., 2014). De 1970 à 2014, Rosenberg et al. (2016) ont estimé que l’abondance du Pic à tête rouge en Amérique du Nord avait décliné d’environ 86 %. Les taux de fluctuation démographique du Pic à tête rouge au Canada qui suivent ont été estimés à partir des données du BBS couvrant la période de 1970 à 2015 (ECCC, 2017) et à partir de l’application d’un modèle semblable à celui utilisé pour générer les estimations publiées pour la période de 1970 à 2012 (Environment Canada, 2014a). Les taux sont fondés sur les données recueillies en Ontario et au Manitoba; les données de la Saskatchewan et du Québec sont exclues de l’analyse, car elles sont insuffisantes pour permettre d’estimer les tendances (A. C. Smith, comm. pers., 2017). Environ 60 % des Pics à tête rouge qui nichent au Canada se rencontrent dans la région couverte par les parcours du BBS servant au calcul des tendances en Ontario et au Manitoba. On estime que le taux annuel de fluctuation démographique de l’espèce au Canada a été de -2,2 % (IC à 95 %Note de bas de page 8 : -4,4; -0,3) à long terme (1970-2015) et de -2,3 % (IC à 95 % : -8,4; 4,6) à court terme (2005-2015). La tendance à long terme estimée a une fiabilité moyenne, tandis que la tendance à court terme estimée a une fiabilité faible à cause de son degré de précision relativement bas (largeur élevée de l’IC). Les estimations à l’échelle provinciale indiquent une tendance semblable de déclin démographique sur le long terme et le court terme (tableau 2), le taux de changement annuel le plus élevé étant sur le long terme (1970-2015) en Ontario, à -3,8 % (IC à 95 % : -5,5; -1,8), et sur le court terme (2005-2015) au Manitoba, à -2,2 % (IC à 95 % : -9,6; 5,8). Globalement, le changement de l’abondance du Pic à tête rouge le plus probable au Canada est un déclin de 63,3 % entre 1970 et 2015 et un déclin de 20,6 % entre 2005 et 2015.

Outre l’abondance en déclin, les données du BBS fournissent des preuves d’une contraction de la zone d’occupation des individus reproducteurs en Ontario et au Québec (figure 2). La deuxième édition de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario (Cadman et al., 2007) indique une baisse de la proportion de carrés recensés occupés par l’espèce, laquelle est passée d’environ 20 % en 1980-1985 à 6 % en 2001-2005 (tableau 2; figure 3). De même, l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec (AONQ, 2016) décrit une réduction du taux d’occupation des carrés recensés, soit de 1 % en 1984-1989 à moins de 0,1 % en 2010-2014 (tableau 2; figure 4). Ces résultats corroborent les données de l’atlas des oiseaux nicheurs de l’État de New York (New York State Breeding Bird Atlas) de 2000-2005, dans le cadre duquel le Pic à tête rouge a été observé dans 76 % moins de carrés recensés qu’en 1980-1985 (McGowan et Corwin, 2008).

Figure 1
Figure 1. Aire de répartition du Pic à tête rouge au Canada et aux États-Unis; les limites ouest et nord au Canada sont illustrées d'après la dernière mise à jour (adapté de BirdLife International et NatureServe, 2014)
Description longue

La figure montre l’aire de répartition du Pic à tête rouge en Amérique du Nord. L’aire de nidification de l’espèce va du centre des États-Unis à la frontière est entre l’Ontario et les États-Unis. Elle s’étend également depuis le lac Winnipeg jusque dans l’est du Nebraska et jusqu’au Nouveau-Mexique. L’aire servant à la fois à la nidification et à l’hivernage commence à la frontière est entre l’Ontario et les États‑Unis et se rend jusqu’en Floride, vers le sud, et jusqu’au Nouveau-Mexique, vers l’ouest

Figure 2
Figure 2. Nombre moyen de Pics à tête rouge dénombrés annuellement par parcours du Relevé des oiseaux nicheurs (BBS) pour la période de 1993 à 2012. Les zones blanches représentent les quadrats qui ont été recensés par le BBS, mais où l'espèce n'a pas été observée. Les quadrats gris correspondent aux zones ne faisant l'objet d'aucune donnée du BBS. Chaque quadrat mesure un degré de latitude par un degré de longitude. Carte produite par Peter Blancher, d'Environnement et Changement climatique, d'après les données du Relevé des oiseaux nicheurs d'Amérique du Nord
Description longue

La figure montre la densité de population du Pic à tête rouge d’après le Relevé des oiseaux nicheurs. Des oiseaux ont été observés dans la zone entre le lac Winnipeg et la Floride, de même que dans la zone couvrant le centre des États-Unis, les Grands Lacs et la côte Est. L’espèce était le plus commune dans le centre des États-Unis

Tableau 2. Données des atlas d'oiseaux nicheurs et tendances régionales du Relevé des oiseaux nicheurs (BBS)
Provinces Périodes des atlas Nombre de carrés occupés Nombre de carrés occupés avec mention confirmée de nidification Nombre de carrés des atlas bien échantillonnés Tendances annuelles du BBS 1970-2015/2005-2015
Saskatchewanb,c 1966-2014b 24 2 Non disponible Non disponibles
Manitobad 2010-2014 313 99 2 896 -1,5 % / -2,2 %
Ontarioe 1981-1985 732 313 3 727 -3,8 % / -2,7 %
Ontarioe 2001-2005 330 133 4 990 -3,8 % / -2,7 %
Québecf 1984-1989 26 8 2 462 Non disponibles
Québecf 2010-2014 4 3 5 568 Non disponibles

b L’atlas des oiseaux de la Saskatchewan (Saskatchewan Breeding Bird Atlas; SBBA) n’est pas fondé sur une méthode de relevé normalisée. Les données sont continuellement transmises au moyen d’une application Web. Les carrés des atlas correspondent aux carrés à l’échelle de 1:250 000 du Système national de référence cartographique plutôt qu’aux carrés de 10 km × 10 km du quadrillage UTM de référence utilisé dans d’autres projets d’atlas.

c SBBA (2015).

d MBBA (2016).

e Cadman et al. (1987) et Cadman et al. (2007).

f Gauthier et Aubry (1996), et AONQ (2016).

Figure 3
Figure 3. Mentions de nidification du Pic à tête rouge en Ontario entre 2001 et 2005 (Cadman et al., 2007). Les carrés mesurent 10 km × 10 km. Les données du premier atlas ont été recueillies de 1981 à 1985. Les catégories d'indices de nidification sont définies à l'annexe B
Description longue

La figure montre l’emplacement des indices de nidification du Pic à tête rouge dans le sud de l’Ontario. Les sites de nidification possibles et probables se trouvent principalement le long du lac Érié et du lac Ontario. Des sites épars se trouvent également le long du lac Huron, dans le nord de l’Ontario et sur l’île Manitoulin. Les sites observés lors du premier atlas, mais pas lors du second, sont dispersés plutôt uniformément dans le sud de l’Ontario, depuis Windsor jusqu’à Orillia. D’autres sites épars se trouvent également près d’Ottawa et de l’île Manitoulin

Figure 4
Figure 4. Mentions de nidification du Pic à tête rouge au Québec entre 2010 et 2014 (AONQ, 2016). Les carrés mesurent 10 km × 10 km. Les données du premier atlas ont été recueillies de 1981 à 1985. Les catégories d'indices de nidification sont définies à l'annexe B
Description longue

La figure montre les sites de nidification du Pic à tête rouge au Québec. Deux sites de nidification possibles se trouvent dans la zone de relevé 5 (le long de la rivière des Outaouais), et un troisième site se trouve dans la zone de relevé 12. Un site de nidification probable se trouve également dans la zone de relevé 5

3.3 Besoins du Pic à tête rouge

Habitat de nidification

Comme le montre l’abondance relative de l’espèce, qui est plus élevée à l’ouest du fleuve Mississippi que dans la portion nord-est densément boisée de son aire de répartition (figure 2), le Pic à tête rouge ne dépend pas principalement d’un couvert forestier étendu. En général, des densités élevées d’arbres dépérissants sont associées à une qualité supérieure de l’habitat (Rodewald et al., 2005; King et al., 2007; Waldstein, 2012; Frei et al., 2013; Hudson et Bollinger, 2013; Kilgo et Vukovich, 2014; Berl et al., 2015; Frei et al., 2015b; Anderson et LaMontagne, 2016).

En Ontario et au Québec, le Pic à tête rouge se rencontre dans l’écozone des Plaines à forêts mixtesNote de bas de page 9. Durant la période de reproduction, l’habitat est composé de boisés décidus matures, situés sur des basses terres ou en terrain élevé, qui sont généralement caractérisés par un couvert forestier bas, un sous-étage ouvert et de gros arbres hauts (surtout des hêtres ou des chênes) (d’après Sandilands, 2010, et Frei et al., 2015a). L’habitat idéal en Ontario consiste en des savanes de chênes (Sandilands, 2010); toutefois, l’espèce peut se rencontrer dans d’autres milieux à végétation arborée éparse tels que des vergers, des bocages d’arbres morts ou mourants (y compris ceux dans des boisés inondés), des parcs municipaux, des terrains de golf, des basses terres fluviales et des paysages agricoles. On observe occasionnellement le Pic à tête rouge dans des boisés mixtes, mais rarement en zones urbaines (d’après COSEWIC, 2007, Sandilands, 2010, et Frei et al., 2015a). En général, l’espèce fréquente plus souvent les boisés présentant un couvert peu dense et un grand nombre de débris ligneux grossiers et de branches mortes que les boisés non occupés (Frei et al., 2013).

En Saskatchewan et au Manitoba, le Pic à tête rouge vit dans l’écorégion de la Prairie mixte humide et l’écorégion de la forêt-parc à peupliers faux-trembles (toutes deux font partie de l’écozone des Prairies). Les milieux arborés dans l’écorégion de la Prairie mixte tendent à être des milieux riverains ou associés à des plantations d’arbres. Dans l’écorégion de la forêt-parc à peupliers faux-trembles, l’habitat de nidification est formé de boisés matures ouverts; de forêts dominées par le peuplier faux-tremble et abritant quelques ormes et chênes; de bocages (bosquets d’arbres) sur des pâturages et des terres cultivéesNote de bas de page 10 qui comportent un sous-étage ouvert ou brouté; de cours de fermes et de coupe-vent aux arbres matures et mourants (ormes, érables, frênes); de milieux riverains présentant des peupliers faux-trembles, d’autres espèces de peupliers et des chênes. Les milieux forestiers de l’écorégion de la forêt-parc à peupliers faux-trembles sont très fragmentés par des champs agricoles ouverts formés de cultures annuelles et parfois entrecoupés de pâturages pérennes et de champs de fourrage (foin ou ensilage coupé et entreposé).

La superficie du territoire du Pic à tête rouge pendant la période de reproduction va de 3,1 à 11,4 ha (Venables et Collopy, 1989; Kilgo et Vukovich, 2012). Quand la densité des chicotsNote de bas de page 11 est élevée, le Pic à tête rouge peut être présent en densités élevées, et son domaine vital peut être réduit ou chevaucher celui d’autres Pics à tête rouge qui nichent à proximité (Kilgo et Vukovich, 2014). En Ontario, l’espèce se nourrit régulièrement dans un rayon de 1 km du nid (B. Frei, obs. pers., dans Frei et al., 2013).

Sites de nidification

Le Pic à tête rouge creuse des cavités dans des arbres dépérissants pour y construire son nid (d’après Sandilands, 2010; Frei et al., 2015a). Ces arbres sont souvent gros (Berl et al., 2015; Anderson et LaMontagne, 2016) : la plupart des arbres de nidification ont un diamètre à hauteur de poitrine (dhp) de 50 cm ou plus (Sandilands, 2010) et un diamètre à hauteur de cavité de 27 cm en moyenne (King et al., 2007). Toutefois, l’utilisation de chicots à dhp aussi petit que 18,4 cm a déjà été rapportée en Caroline du Sud (Kilgo et Vukovich, 2014). Au Canada, l’espèce niche exclusivement dans des feuillus, et les abres utilisés sont habituellement dépourvus d’écorce autour de la cavité (Jackson, 1976). La dissimulation de la cavité semble être une caractéristique importante des sites de nidification, le pourcentage de structure végétative entourant l’entrée de la cavité étant positivement corrélé avec le taux de succès de la nidification (Berl et al., 2014). En plus des milieux décrits ci-dessus, les sites de nidification peuvent également se trouver à la lisière des forêts ou en bordure des routes (d’après COSEWIC, 2007, et Frei et al., 2015a).

D’après des rapports contradictoires sur la fidélité au nid du Pic à tête rouge, il se pourrait que la fréquence de réutilisation des cavités varie à l’échelle des populations locales. Plusieurs études menées aux États-Unis ont mentionné que des cavités étaient réutilisées. Par contre, aucun nid n’a été réutilisé dans une étude réalisée dans le Wisconsin (King et al., 2007). Une étude en Ontario a rapporté que 58 de 60 nids surveillés étaient nouvellement creusés (d’après Frei et al., 2015a). De même, Sandilands (2010) affirme que les couples nicheurs creusent presque toujours une nouvelle cavité (le même arbre peut toutefois être utilisé plusieurs fois).

L’espèce utilise à l’occasion des nichoirs et d’anciennes cavités creusées par d’autres espèces d’oiseaux; creuse des cavités dans des poteaux, notamment des poteaux téléphoniques (p. ex. Jackson, 1976); s’approprie (vole) des cavités actives utilisées par d’autres espèces, dont le Pic mineur (Picoides pubescens) et le Pic à ventre roux (Melanerpes carolinus) (d’après Sandilands, 2010; Frei et al., 2015a). D’autres détails sur les sites de nidification peuvent être consultés dans Sandilands (2010).

Habitat de migration et d’hivernage

Bien que des individus puissent être observés l’hiver dans le sud-ouest de l’Ontario (c.-à-d. dans la zone carolinienne) certaines années, la plupart des Pics à tête rouge nichant au Canada sont des migrateurs de courte distance qui passent l’hiver dans la partie est des États-Unis (qui sert aussi d’aire de nidification et de quartiers d’hiver à une portion de la population états-unienne de l’espèce; figure 1). Pendant l’hiver, l’abondance de l’espèce est plus élevée dans le Midwest, où l’on retrouve des productions abondantes de glands et de faînes et où les cultures de maïs sont présentes (Bock et Lepthien, 1975). Au cours de l’hiver et de la migration, l’espèce utilise des milieux semblables à ceux qu’elle utilise pendant la période de reproduction, mais elle fréquente davantage les vergers et les champs de maïs durant la migration automnale (Sandilands, 2010). Toujours en hiver, le Pic à tête rouge peut faire un plus grand usage des portions internes des forêts que des lisières (DeGraaf et al., 1980). La superficie du territoire dans les quartiers d’hiver aux États-Unis varie généralement de 0,2 à 1,0 ha (d’après Frei et al., 2015a).

Alimentation

Le Pic à tête rouge est omnivore, et la prépondérance de la végétation dans son alimentation varie grandement selon les saisons. En Ontario, les insectes (surtout les insectes volants et ceux qui vivent dans l’écorce) représentent les deux tiers des aliments pendant la migration printanière (Sandilands, 2010). Cette proportion change au cours de l’été, à mesure que la matière végétale (principalement les glands et les faînes, les fruits [cultivés et sauvages], le maïs et les graines) devient abondante. Les insectes consommés pendant l’été sont pour la plupart des coléoptères, mais ils comprennent aussi les sauterelles, les chenilles, les guêpes, l’abeille domestique et certaines fourmis. Les grains de maïs, les pommes, les glands et les faînes sont importants pendant la migration automnale, et l’espèce dépend presque exclusivement de ces deux dernières sources pendant l’hiver (et des grains de maïs les années où les glands et les faînes sont peu abondants), tandis que les invertébrés (principalement les coléoptères adultes) forment seulement 4 %, tout au plus, de l’alimentation pendant cette saison (d’après Sandilands, 2010; Frei et al., 2015a). On présume que le régime alimentaire de l’espèce dans les Prairies canadiennes diffère de celui en Ontario et au Québec, compte tenu de l’absence de chênes et de hêtres, de même que des différences dans la production agricole. Toutefois, l’importance relative de ces éléments dans le régime alimentaire des individus de la Saskatchewan et du Manitoba est inconnue.

L’espèce se nourrit évidemment d’insectes perceurs du bois, mais elle est aussi l’un des rares pics à se nourrir régulièrement au sol (d’après Frei et al., 2015a). Pendant la période de reproduction, l’espèce passe beaucoup de temps à attraper des insectes en vol à partir de son perchoir ou à descendre vers ses proies au sol à partir de son perchoir (d’après Frei et al., 2015a). Le Pic à tête rouge peut attraper des insectes en bondissant d’un perchoir situé jusqu’à 50 m de distance (Skinner, 1928).

Facteurs limitatifs

Les facteurs limitatifs influent sur la survie et la reproduction des espèces et, par conséquent, déterminent la capacité de ces dernières d’atteindre certains niveaux de population.

Arbres dépérissants

Comme il a été mentionné ci-dessus, le Pic à tête rouge a besoin d’arbres dépérissants pour y creuser des cavités destinées à la nidification et au repos. De tels arbres sont de par leur nature une ressource de courte durée; or, leur présence continue est nécessaire pour permettre à l’habitat de maintenir son caractère convenable pour l’espèce. L’hypothèse voulant que la disponibilité des sites de nidification soit un facteur limitatif chez le Pic à tête rouge est soutenue par l’augmentation rapide de l’abondance du Pic à tête rouge suivant une forte hausse expérimentaleNote de bas de page 12 de l’abondance de chicots (Kilgo et Vukovich, 2014), de même que par la corrélation entre l’enlèvement des arbres dépérissants des zones urbaines et le déclin de l’abondance de l’espèce (d’après Rodewald et al., 2005).

Durée de la période de reproduction

Au Canada, le Pic à tête rouge commence à pondre des œufs la deuxième semaine de mai, ce qui est relativement tard au printemps, comparativement à d’autres pics (Rousseu et Drolet, 2017). À la limite septentrionale de l’aire de répartition, l’espèce a généralement une seule couvée (Berl et al., 2013). Dans une étude en Ontario, le Pic à tête rouge a montré un faible taux d’envol (39 % des œufs ont produit un jeune ayant quitté le nid) et un taux de fécondité annuel peu susceptible de dépasser le taux de mortalité (0,43 jeune femelle à l’envol par année) (Frei et al., 2015c). Il se pourrait que, en raison du taux de fécondité annuel dans la portion nord de l’aire de répartition, la persistance des populations locales de Pics à tête rouge dépende de l’immigration à partir des populations plus au sud (Frei et al., 2015c).

Intensité des conditions climatiques et disponibilité des glands et des faînes pendant l’hiver

Lors des années de froid extrême et de fortes précipitations de neige, l’espèce est peu susceptible d’hiverner dans le sud de l’Ontario. Des hivers rigoureux peuvent ainsi entraîner des déclins dans les populations locales (d’après Sandilands, 2010). La présence de l’espèce durant les mois hivernaux en Ontario et dans le nord des États-Unis est également corrélée avec l’abondance de glands et de faînes; en effet, les Pics à tête à rouge poursuivent leur migration jusqu’à ce qu’ils atteignent une zone où les glands et les faînes sont suffisamment abondants pour assurer leur survie pendant l’hiver (COSEWIC, 2007). Une faible disponibilité de glands et de faînes fait augmenter la superficie du territoire en hiver, influe sur la répartition en hiver et réduit l’abondance (d’après Sandilands, 2010).

4. Menaces

4.1 Évaluation des menaces

L’évaluation des menaces pesant sur le Pic à tête rouge se fonde sur le système unifié de classification des menaces de l’IUCN-CMP (Union internationale pour la conservation de la nature – Partenariat pour les mesures de conservation) (Salafsky et al., 2008). Les menaces sont définies comme étant les activités ou les processus immédiats qui ont entraîné, entraînent ou pourraient entraîner la destruction, la dégradation et/ou la détérioration de l’entité évaluée (population locale, espèce, communauté ou écosystème) dans la zone d’intérêt (mondiale, nationale ou infranationale). Ce processus d’évaluation ne tient pas compte des facteurs limitatifs. Les menaces historiques, les effets indirects ou cumulatifs des menaces ou toute autre information pertinente qui aiderait à comprendre la nature de la menace sont présentés dans la section Description des menaces.

Tableau 3. Évaluation du calculateur de menaces pour le Pic à tête rouge au Canada
Type de menace Menace Description de la menace Étendue Impacta Portéeb Gravitéc Immédiatetéd
1 Développement résidentiel et commercial 1.1 Zones résidentielles et urbaines SK-MB-ON-QCe Faible Petite Extrême Élevée
1 Développement résidentiel et commercial 1.2 Zones commerciales et industrielles SK-MB-ON-QC Négligeable Négligeable Extrême Élevée
1 Développement résidentiel et commercial 1.3 Zones touristiques et récréatives SK-MB-ON-QC Négligeable Négligeable Élevée Élevée
2 Agriculture et aquaculture 2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois SK-MB Faible Restreinte Modérée Élevée
2 Agriculture et aquaculture 2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte SK-MB-ON-QC Négligeable Négligeable Élevée-modérée Élevée
3 Production d'énergie et exploitation minière 3.1 Forage pétrolier et gazier SK-MB-ON-QC Négligeable Négligeable Modérée Modérée
3 Production d'énergie et exploitation minière 3.2 Exploitation de mines et de carrières SK-MB-ON-QC Négligeable Négligeable Extrême Élevée
3 Production d'énergie et exploitation minière 3.3 Énergie renouvelable SK-MB-ON-QC Négligeable Négligeable Négligeable Élevée
4 Corridors de transport et de service 4.1 Routes et voies ferrées SK-MB-ON-QC Faible Généralisée Légère Élevée
4 Corridors de transport et de service 4.2 Lignes de services publics SK-MB-ON-QC Inconnu Généralisée Inconnue Élevée
5 Utilisation des ressources biologiques 5.3 Exploitation forestière et récolte du bois SK-MB-ON-QC Faible Restreinte-petite Modérée Élevée
6 Intrusions et perturbations humaines 6.1 Activités récréatives SK-MB-ON-QC Inconnu Petite Inconnue Élevée
7 Modifications des systèmes naturels 7.1 Incendies et suppression des incendies ON-QC Faible Petite Élevée Élevée
7 Modifications des systèmes naturels 7.3 Autres modifications de l'écosystème SK-MB-ON-QC Élevé-moyen Grande-restreinte Élevée Élevée
8 Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques 8.1 Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes SK-MB-ON-QC Moyen Généralisée Modérée Élevée
8 Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques 8.2 Espèces indigènes problématiques SK-MB-ON-QC Inconnu Inconnue Inconnue Élevée
9 Pollution 9.3 Effluents agricoles et sylvicoles SK-MB-ON-QC Inconnu Généralisée Inconnue Élevée
11 Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents 11.1 Déplacement et altération de l'habitat SK-MB-ON-QC Inconnu Inconnue Inconnue Modérée

g Impact – Mesure dans laquelle on observe, infère ou soupçonne que l’espèce est directement ou indirectement menacée dans la zone d’intérêt. Le calcul de l’impact de chaque menace est fondé sur sa gravité et sa portée et prend uniquement en compte les menaces présentes et futures. L’impact d’une menace est établi en fonction de la réduction de la population de l’espèce, ou de la diminution/dégradation de la superficie d’un écosystème. Le taux médian de réduction de la population ou de la superficie pour chaque combinaison de portée et de gravité correspond aux catégories d’impact suivantes : très élevé (déclin de 75 %), élevé (40 %), moyen (15 %) et faible (3 %). Inconnu : catégorie utilisée quand l’impact ne peut être déterminé (p. ex. lorsque les valeurs de la portée ou de la gravité sont inconnues); non calculé : l’impact n’est pas calculé lorsque la menace se situe en dehors de la période d’évaluation (p. ex. l’immédiateté est non significative/négligeable ou faible puisque la menace n’existait que dans le passé); négligeable : lorsque la valeur de la portée ou de la gravité est négligeable; n’est pas une menace : lorsque la valeur de la gravité est neutre ou qu’il y a un avantage possible.

h Portée – Proportion de l’espèce qui, selon toute vraisemblance, devrait être touchée par la menace d’ici 10 ans. Correspond habituellement à la proportion de la population de l’espèce dans la zone d’intérêt (généralisée = 71-100 %; grande = 31-70 %; restreinte = 11-30 %; petite = 1-10 %; négligeable < 1 %).

i Gravité – Au sein de la portée, niveau de dommage (habituellement mesuré comme l’ampleur de la réduction de la population) que causera vraisemblablement la menace sur l’espèce d’ici une période de 10 ans ou de 3 générations (extrême = 71-100 %; élevée = 31-70 %; modérée = 11-30 %; légère = 1-10 %; négligeable < 1 %; neutre ou avantage possible ≥ 0 %).

j Immédiateté – Élevée = menace toujours présente; modérée = menace pouvant se manifester uniquement dans le futur (à court terme [< 10 ans ou 3 générations]) ou pour l’instant absente (mais susceptible de se manifester de nouveau à court terme); faible = menace pouvant se manifester uniquement dans le futur (à long terme) ou pour l’instant absente (mais susceptible de se manifester de nouveau à long terme); non significative/négligeable = menace qui s’est manifestée dans le passé et qui est peu susceptible de se manifester de nouveau, ou menace qui n’aurait aucun effet direct, mais qui pourrait être limitative.

k SK = Saskatchewan, MB = Manitoba, ON = Ontario, QC = Québec

4.2 Description des menaces

Un certain nombre de menaces contribuent au déclin du Pic à tête rouge et, bien que chaque menace puisse avoir un impact élevé, moyen, faible ou négligeable/inconnu (voir le tableau 3), on s’attend à ce que les effets cumulatifs de certaines combinaisons de ces menaces aient un impact élevé sur la population. Les modifications de l’écosystème qui peuvent toucher la qualité de l’habitat du Pic à tête rouge et les changements dans la disponibilité des insectes proies pourraient constituer les plus importantes de ces menaces.

Les principales menaces qui semblent entraîner le déclin du Pic à tête rouge sont examinées dans la présente section. Les menaces dont l’impact est négligeable ou inconnu dans l’ensemble de l’aire de répartition canadienne de l’espèce sont décrites à l’annexe D.

Menace 7 de l’UICN – Modifications des systèmes naturels

Menace 7.3 – Autres modifications de l’écosystème

Cette catégorie englobe un certain nombre de menaces diverses dont l’impact sur le Pic à tête rouge au Canada est élevé à moyen.

Maladies des arbres

L’effet net sur le Pic à tête rouge des déclins marqués de l’abondance de plusieurs espèces d’arbres en raison de l’infestation par des insectes non indigènes et/ou des champignons n’a pas été attesté en soi et pourrait provenir de sources mixtes. Ainsi, la maladie hollandaise de l’orme, causée par un champignon non indigène qui touche toutes les espèces d’ormes (Ulmus sp.) dans l’aire de répartition canadienne du Pic à tête rouge, a commencé à décimer les populations d’ormes matures en Ontario dans les années 1950 (Waldron, 2003). La hausse généralisée d’arbres matures morts pourrait avoir entraîné une première augmentation de l’abondance du Pic à tête rouge, une hypothèse qui est conforme à la réponse favorable de l’espèce à la prolifération de chicots (Kilgo et Vukovich, 2014). À long terme toutefois, la maladie s’est sans doute traduite par la réduction de la disponibilité des sites de nidification (Adams et Wenger, 2011) étant donné que peu d’arbres peuvent maintenant survivre assez longtemps pour atteindre une grande taille (Waldron, 2003). Plus récemment, l’agrile du frêne, un coléoptère indigène de l’Asie orientale, a tué des millions de frênes (Fraxinus sp.) dans le sud-ouest de l’Ontario, au Québec, au Michigan et dans les États voisins depuis sa découverte en Amérique du Nord en 2002 (Natural Resources Canada, 2016). Cet insecte introduit pourrait avoir des effets importants sur la composition des forêts touchées et, selon l’envergure de l’abattage préventif, a réduit la disponibilité des sites de nidification sans pour autant favoriser une prolifération initiale de chicots.

Outre les sites de nidification, les maladies des arbres ont aussi eu des effets sur la disponibilité de certaines sources d’alimentation du Pic à tête rouge. La brûlure du châtaignier est causée par un champignon indigène de l’Asie (Tree Canada, 2017) qui a décimé le châtaignier d’Amérique (Castanea dentata) dans l’ensemble de son aire de répartition (sud de l’Ontario et est des États-Unis) lors de son apparition en Amérique du Nord en 1904 (Waldron, 2003). Ce champignon aurait entraîné une diminution considérable de la disponibilité des châtaignes comme source d’alimentation pour l’espèce : dans le sud de l’Ontario uniquement, on estime qu’il y avait entre 300 000 et 2 000 000 châtaigniers d’Amérique avant l’arrivée de la brûlure du châtaignier; en 1986, on n’a pu trouver que 82 individus de plus de 10 cm de diamètre (Waldron, 2003). De même, la réduction continuelle du nombre de hêtres à grandes feuilles (Fagus grandifolia) en Ontario, attribuable à la maladie corticale du hêtre, entraînera la diminution de la quantité de faînes à la disposition du Pic à tête rouge si, comme l’a prédit Waldron (2003), 50 % des arbres finissent par succomber à la maladie. Arrivé dans la province en 1999 (Waldron, 2003), ce complexe insecte-champignon non indigène n’est pas présent en Ontario depuis assez longtemps pour permettre d’en évaluer les effets écologiques (McLaughlin et Greifenhagen, 2012). Dans l’aire de répartition du Pic à tête rouge au Québec, la maladie corticale du hêtre continue de s’étendre dans la région de l’Outaouais, où le pourcentage de tiges mortes va de 3 % à plus de 31 % dans les zones les plus fortement infestées (Roy et Nolet, 2015). En outre, les individus de grande taille affichent des taux de mortalité élevés (25 % chez les arbres d’un dhp de 30 cm [d’après MFFP, 2017]).

Enlèvement des arbres dépérissants

Les branches maîtresses et arbres morts et mourants sont souvent enlevés dans les secteurs urbanisés pour des raisons d’esthétisme et/ou de sécurité. Dans une étude portant sur l’ensemble d’un comté en Illinois, aucun arbre convenant à la nidification de l’espèce n’a été trouvé dans les districts majoritairement résidentiels ou commerciaux (Anderson et LaMontagne, 2016). De même, le pâturage du bétail est bénéfique pour le Pic à tête rouge, mais l’enlèvement des arbres dépérissants et d’autres arbres dans les pâturages peut réduire la qualité de l’habitat et la disponibilité des sites de nidification et de repos pour l’espèce.

Changements dans les populations d’insectes

Des études récentes (p. ex., Mineau et Whiteside, 2013, Hallmann et al., 2014) ont traité de l’impact précis des pesticides sur les populations d’oiseaux champêtres attribuable à l’effet généralisé de l’intensification de l’agriculture. On s’attend à ce que les applications d’insecticides sur les terres agricoles entraînent le déclin de l’abondance d’insectes dans les secteurs ciblés, mais on ignore si elles ont également des effets négatifs sur les invertébrés qui fréquentent l’habitat non ciblé où ces oiseaux sont présents (c.-à-d. les boisés et les parcelles d’habitat peu boisées adjacents aux terres cultivées). Le déclin marqué des oiseaux du groupe des insectivores aériens qui a été observé en Amérique du Nord et en Europe est souvent attribué à un déclin à grande échelle des insectes volants (Nebel et al., 2010), causé par l’intensification de l’agriculture. En outre, la composante animale de l’alimentation du Pic à tête rouge ne se limite pas aux insectes volants; elle comprend aussi les insectes qui vivent dans et sur le bois. Les coléoptères sont les insectes prédominants dans l’alimentation estivale de l’espèce et on ignore si leur abondance ou leur composition connaît un déclin dans l’habitat de reproduction de l’espèce. Des expériences ont révélé que les pesticides néonicotinoïdes sont toxiques pour les invertébrés non ciblés, dont les carabidés à l’état larvaire et à l’âge adulte (Pisa et al., 2015), et ont un effet répulsif sur les mouches et les coléoptères (Easton et Goulson, 2013). On ne connaît pas encore la mesure dans laquelle les coléoptères sont exposés aux néonicotinoïdes dans les haies et boisés non traités où l’espèce cherche ses proies.

Il est difficile de déterminer la mesure dans laquelle des changements dans les populations d’insectes représenteraient une menace pour le Pic à tête rouge, car l’espèce ne dépend que partiellement des insectes. On ne sait pas si l’espèce a déjà modifié ou modifierait son alimentation de manière à inclure une plus grande proportion de matière végétale dans l’éventualité d’un déclin des espèces d’insectes qu’elle consomme. Il faut plus d’information sur l’alimentation du Pic à tête rouge dans l’ensemble de son aire de répartition au Canada.

Menace 7.1 – Incendies et suppression des incendies

La préférence du Pic à tête rouge pour un habitat exempt de haute végétation ligneuse en sous-étage (Berl et al., 2015) laisse croire que la suppression des incendies, qui aurait par le passé maintenu l’ouverture en sous-étage dans les savanes de chênes et les boisés, pourrait réduire la qualité de l’habitat de l’espèce. On pense qu’un sous-étage ouvert offre de meilleures possibilités d’attraper des insectes volants (Frei et al., 2015a). De plus, le feu produit des arbres dépérissants (quoiqu’il puisse aussi les détruire). De manière générale cependant, le rétablissement des savanes par le feu semble avantager le Pic à tête rouge (voir le bref examen dans Frei et al., 2015a), ce qui indique que la succession de ces milieux vers des boisés à couvert fermé en l’absence de perturbations par des incendies peut représenter une menace pour l’espèce. Les feux de friches sont aujourd’hui complètement supprimés dans le sud de l’Ontario, sauf pour ce qui est des petits îlots de savanes protégées qui sont maintenus par le recours à des brûlages dirigés.

Les incendies dans l’écorégion de la forêt-parc à peupliers faux-trembles des Prairies, avant la colonisation par les Européens, ont favorisé la régénération des peuplements de peupliers faux-trembles (Guedo et Lamb, 2013). La suppression des incendies a probablement accru la qualité de l’habitat au Manitoba et en Saskatchewan, en permettant à un plus grand nombre de peupliers faux-trembles matures et morts de demeurer dans le paysage, et en favorisant l’empiètement des peuplements de peupliers faux-trembles dans les prairies (ECCC, 2016a; Kovatch, 2015).

Menace 5 de l’UICN – Utilisation des ressources biologiques

Menace 5.3 – Exploitation forestière et récolte du bois

La récolte du bois peut entraîner différentes répercussions sur l’habitat du Pic à tête rouge, selon le régime de gestion. Le régime des coupes à blanc, qui enlève tous les arbres dans le cadre d’une seule activité de coupe, n’est pas examiné à titre de pratiques forestières dans la présente section parce qu’il est aujourd’hui surtout utilisé aux fins de l’aménagement résidentiel ou agricole et de l’agriculture dans l’aire de répartition du Pic à tête rouge.

Même si les coupes partielles enlèvent moins d’arbres sur une parcelle que les coupes à blanc, l’enlèvement de grands arbres dépérissants détruit tout de même les nids ainsi que les arbres utilisés pour la nidification et le repos durant l’hiver. Aux États-Unis, des déclins à l’échelle locale du Pic à tête rouge sont probablement liés à la perte d’habitat de nidification découlant du déboisement, en partie à cause des coupes de bois de chauffage (NatureServe, 2015). Comme on considère souvent que les arbres dépérissants représentent une nuisance ou un danger probable, ils sont habituellement enlevés des terres boisées durant les activités de gestion des matières ligneuses (OMNR, 2010). De plus, l’exploitation à courte révolution mène à de faibles densités de chicots dans les secteurs exploités (McComb et al., 1986, Ohmann et al., 1994). Ces pratiques forestières peuvent considérablement réduire le nombre de sites de nidification existants et possibles du Pic à tête rouge, ce qui représente vraisemblablement un facteur limitatif pour l’espèce. En effet, plusieurs études ont montré que la densité accrue des chicots pouvait avoir un effet positif sur les oiseaux cavicoles (Kilgo et Vukovich, 2014). Dans les forêts de pins aménagées de la Caroline du Sud, par exemple, l’abondance des Pics à tête rouge augmente considérablement dans les secteurs où la densité des chicots est élevée par rapport aux secteurs où cette densité est faible (Kilgo et Vukovich, 2014).

Cette menace est plus importante en Ontario et au Québec que dans les provinces des Prairies, puisque la majeure partie de l’aire de répartition de l’espèce en Saskatchewan et au Manitoba ne chevauche pas les secteurs touchés par les activités d’exploitation de l’industrie forestière. On ne trouve habituellement pas le Pic à tête rouge dans les forêts provinciales densément arborées où les coupes ont lieu, mais plutôt dans la forêt fragmentée adjacente sur des terres privées (figure C-2).

Menace 8 de l’UICN – Espèces et gènes envahissants ou autrement problématiques

Menace 8.1 – Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes
Étourneaux sansonnets

L’Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris; ci-après appelé simplement « étourneau »), une espèce non indigène, harcèle les oiseaux cavicoles indigènes pour s’approprier les cavités, et des interactions agressives entre des étourneaux et des Pics à tête rouge ont été observées dans des sites de nidification du Pic à tête rouge (Ingold, 1994; Frei et al., 2015b). Dans une étude menée en Ohio, Ingold (1994) a constaté que 15 % des sites de nidification du Pic à tête rouge avaient été usurpés par des étourneaux. Dans le sud de l’Ontario, Frei et al. (2015b) ont découvert que les nids de Pics à tête rouge étaient quatre fois plus susceptibles d’échouer si des étourneaux étaient présents, et la fréquence d’observation d’étourneaux permettait de mieux prédire la survie d’un nid que ne le permettaient les caractéristiques de l’habitat ayant servi aux modèles de l’étude. Le Pic à tête rouge a tendance à occuper un habitat dont le couvert forestier est bas (Frei et al., 2013), et il n’est pas étonnant que la fréquence d’observation d’étourneaux était supérieure près de nids de Pics à tête rouge situés dans des milieux ouverts (y compris les parcs urbains, les terrains de golf et les pâturages arborés) par rapport aux boisés (Frei et al., 2015b).

Malgré l’usurpation constatée de nids du Pic à tête rouge par l’étourneau, la compétition par interférence entre les deux espèces peut ne pas nécessairement poser de menace pour le Pic à tête rouge à l’échelle de la population nationale. Dans sa comparaison de la densité moyenne de 27 oiseaux cavicoles indigènes dans des sites avant et après l’arrivée des étourneaux, Koenig (2003) a conclu à l’absence d’effet apparent des étourneaux sur les Pics à tête rouge. Dans une analyse ultérieure, Koenig et al. (2017) ont aussi constaté une faible corrélation entre l’abondance d’étourneaux et le déclin des Pics à tête rouge observé aux États-Unis entre 1960 et 2014. Il convient de noter que ces études ne semblaient pas tenir compte des effets des changements du couvert forestier qui profiteraient aux deux espèces.

Selon les données à long terme (1970-2012) et à court terme (2002-2012) du BBS, la tendance annuelle de l’abondance de l’étourneau est négative dans les quatre provinces canadiennes où le Pic à tête rouge est présent (Environment Canada, 2014b). Plus particulièrement, les tendances négatives à court terme et à long terme affichées par l’étourneau sont valables dans tous les secteurs des régions de conservation des oiseaux (RCO) qui chevauchent l’aire de répartition canadienne du Pic à tête rouge (Cuvettes des Prairies [RCO11] en Saskatchewan et au Manitoba; Plaines du Saint-Laurent et des Grands Lacs inférieurs [RCO13] et Forêt mixte boréale [RCO12] en Ontario et au Québec), à l’exception de la tendance à court terme enregistrée dans la portion de la RCO des Fondrières des Prairies de la Saskatchewan, qui s’élève à 0,736. Ces données portent à croire que l’impact global de l’étourneau, s’il en est, est en déclin à l’échelle de l’aire de répartition du Pic à tête rouge au Canada.

Chats

La prédation par le chat domestique (Felis catus) est sans doute la source la plus importante de mortalité anthropique chez les oiseaux au Canada (Blancher, 2013; Calvert et al., 2013) et aux États-Unis (Loss et al., 2013). On estime qu’entre 2 et 7 % de tous les oiseaux du sud du Canada (de 105 à 348 millions d’oiseaux) sont tués par des chats chaque année (Blancher, 2013); l’estimation est de 1,3 à 4 milliards d’oiseaux par an aux États-Unis (Loss et al., 2013). Au Canada, le taux de mortalité par les chats féraux est supérieur à celui des chats domestiques urbains ou ruraux; les chats féraux étaient responsables de 59 % des oiseaux morts, même s’ils ne correspondent qu’à 25 % des tous les chats au Canada (Blancher, 2013).

L’impact de la prédation par les chats sur les oiseaux à l’échelle de la population diffère probablement d’une espèce à l’autre, en raison des différences dans les habitudes de nidification et d’autres caractéristiques du cycle biologique. Blancher (2013) n’a pas inclus le Pic à tête rouge dans sa liste de 115 espèces d’oiseaux susceptibles d’être les plus vulnérables à la prédation par les chats au Canada, bien que l’espèce semble posséder au moins une des caractéristiques justifiant son ajout à la liste (elle cherche sa nourriture au sol durant la période de reproduction). L’impact de la prédation par les chats sur les populations locales de Pics à tête rouge n’a pas été déterminé. Le nombre de chats au Canada, dont les chats féraux, devrait s’accroître dans l’avenir (Blancher, 2013).

Menace 2 de l’UICN – Agriculture et aquaculture

Menace 2.1 – Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois
Déboisement

Le facteur de déboisement le plus important au Canada est l’agriculture (Natural Resource Canada, 2008), et ce secteur est responsable d’environ les deux tiers du déboisement brut à l’échelle nationale (Masek et al., 2011). La conversion des terres boisées en terres agricoles fait en sorte d’éliminer les arbres utilisés par le Pic à tête rouge pour nicher et se reposer, de la même manière que la conversion des terres aux fins du développement (menace 1 de l’UICN). Aux États-Unis, les déclins locaux de Pics à tête rouge sont probablement liés à la perte d’habitat de nidification causée en partie par le déboisement aux fins d’agriculture (NatureServe, 2015).

Manitoba, Saskatchewan

Par le passé, la conversion des terres boisées et des prairies indigènes en terres agricoles dans l’écorégion de la forêt-parc à peupliers faux-trembles de la Saskatchewan et du Manitoba était encouragée dans le cadre de politiques de développement économique (voir par exemple Interlake Development Corporation, 1973). Toutefois, la superficie des terres utilisées pour la production annuelle de cultures dans l’écorégion s’est stabilisée depuis le milieu des années 1980 (Prairie Habitat Joint Venture, 2014; Government of Saskatchewan, 2015), et la perte de terres boisées depuis 2001 ne semble pas être d’une grande ampleur (Hansen et al., 2013). La conversion à grande échelle continue des terres boisées en terres agricoles en Saskatchewan a lieu au nord de l’aire de répartition de l’espèce, dans l’écorégion des Plaines boréales (Hobson et al., 2002).

Ontario

Malgré la baisse de la superficie globale des terres agricoles dans le sud de l’Ontario (de 61 % à son sommet en 1931 à 36 % en 2011) (Smith, 2015), environ la moitié des terres déboisées (3 558 ha) dans cette région de la province entre 1990 et 2013 a été convertie aux fins d’agriculture (Ontario Biodiversity Council, 2015). En fait, la superficie des terres cultivées est demeurée relativement stable, fluctuant entre 3 et 3,2 millions d’hectares entre 1921 et 2001 (Smith, 2015). La baisse globale de la superficie des terres agricoles est principalement attribuable à des baisses du nombre de pâturages, de boisés et de milieux humides appartenant à des intérêts agricoles. Même si le Pic à tête rouge utilise les arbres présents dans les paysages agricoles (voir la vue d’ensemble présentée par Sandilands [2010]), le nombre d’arbres dépérissants qui demeurent disponibles dans les milieux ruraux diminue avec l’augmentation des pratiques agricoles (voir Intensification de l’agriculture ci-dessous).

Intensification de l’agriculture

Cette intensification comprend l’enlèvement des haies pour créer des champs plus grands, une utilisation accrue des engrais et des pesticides, l’augmentation du drainage du sol, la conversion des pâturages et des prés de fauche en rangs de cultures, etc. (Rioux Paquette et al., 2014). L’annexe D, Effluents agricoles et sylvicoles (9.3), présente une discussion sur les effets possibles des pesticides relatifs au déclin des oiseaux champêtres.

Au cours de la période de 1941 à 2011, la taille moyenne des exploitations agricoles au Canada s’est accrue, passant de 237 à 779 acres (Statistics Canada). Au Manitoba et en Saskatchewan, le nombre d’exploitations agricoles d’une superficie supérieure à 3 520 acres est passé de 1 357 en 1976 à 5 568 en 2016, tandis que celles dont la superficie est inférieure à 3 520 acres ont accusé une baisse de 57 % (Statistics Canada, 2017). Cette intensification mène à une perte d’habitat convenable, notamment des haies matures, des brise-vent, des bosquets de peupliers faux-trembles et des cours de fermes où les arbres sont dispersés. Dans l’écorégion de la forêt-parc à peupliers faux-trembles des Prairies, le nombre de champs cultivés augmente aux dépens du nombre de champs en jachère d’été (la pratique consistant à labourer le sol pour permettre le repos du champ). En Ontario, la superficie des pâturages et des prés de fauche a diminué de 80 % et de 45%, respectivement, entre 1921 et 2011 (Smith, 2015). Au Québec, les écorégions des basses terres du Saint-Laurent et des Appalaches ont affiché une tendance semblable sur le plan de l’intensification de l’agriculture; les cultures annuelles augmentent au détriment d’autres formes d’agriculture (Jobin et al., 2010).

Menace 1 de l’UICN – Développement résidentiel et commercial

Menace 1.1 – Zones résidentielles et urbaines
Conversion des terres

La conversion des terres boisées aux fins du développement mène à la perte ou à la dégradation permanente de l’habitat du Pic à tête rouge, par l’enlèvement des arbres que l’espèce utilise pour nidifier et se reposer ainsi que les caractéristiques qu’elle utilise pour accomplir d’autres processus vitaux (zones ouvertes pour la recherche de nourriture, etc.). Même lorsque le développement n’entraîne pas l’enlèvement complet des arbres, l’habitat demeure dégradé parce que le nombre de sites convenables pour la nidification (arbres dépérissants) dans les zones urbaines est réduit (LaMontagne et al., 2015). Aux États-Unis, le défrichage aux fins d’aménagement résidentiel pourrait non seulement être lié à des déclins à l’échelle locale (NatureServe, 2015), mais il pourrait aussi limiter le nombre de Pics à tête rouge qui reviennent nicher au Canada chaque année.

Même si le taux de déboisement au Canada a diminué depuis les années 1990, il demeure plus élevé que les taux combinés de reboisement et de boisement, à 35 000 ha/an (Masek et al., 2011). Le sud du Canada, où l’on rencontre le Pic à tête rouge, est la région la plus populeuse du pays et a subi des changements considérables au cours du siècle dernier. Il s’agit aujourd’hui d’une région très développée, dominée par des paysages urbains et agricoles. L’aménagement urbain et industriel est responsable de 17 % du déboisement brut à l’échelle nationale (Masek et al., 2011), mais ce pourcentage varie d’une province à l’autre.

Manitoba, Saskatchewan

On s’attend à ce qu’il y ait peu de développement résidentiel et commercial dans l’aire de répartition de l’espèce au Manitoba et en Saskatchewan, compte tenu de la faible population humaine (en baisse) dans les secteurs ruraux, où se trouve la majorité des Pics à tête rouge (Markey et al., 2015).

Sud de l’Ontario

En 1920, 94 % des forêts d’origine en terrain élevé dans la partie ontarienne de l’écozone des plaines à forêt mixte avaient été détruites par des coupes à blanc (Larson et al., 1999); les zones coupées correspondent fortement à l’aire de répartition du Pic à tête rouge en Ontario. D’un autre côté, l’espèce pourrait avoir tiré avantage de l’ouverture du couvert forestier continu par les colons européens (et par les Premières Nations avant leur arrivée). Environ la moitié des terres défrichées dans le sud de l’Ontario entre 2000 et 2011 (2 348 ha) ont été utilisées aux fins d’aménagement urbain (Ontario Biodiversity Council, 2015). La menace du défrichage aux fins d’aménagement résidentiel et commercial devrait se poursuivre étant donné la croissance de la population humaine prévue entre 2015 et 2041 au sein de l’aire de répartition de l’espèce en Ontario (Ministry of Finance, 2016).

Québec

Dans les écorégions des basses terres du Saint-Laurent et des Appalaches du sud du Québec, les modifications du paysage survenues entre 1993 et 2001 montrent une augmentation de l’étalement suburbain de 2 % et de 1 %, respectivement, ainsi qu’une réduction globale de la couverture forestière de 3 % et de moins de 1 %, respectivement (Jobin et al., 2010). Par exemple, dans la région métropolitaine de Montréal, la superficie des zones bâties est passée de 130 km2 en 1951 à 1 137 km2 en 2011 (Nazarnia et al., 2016).

Collisions avec des fenêtres

On estime que 25 millions d’oiseaux sont tués chaque année au Canada par des collisions avec des fenêtres (Machtans et al., 2013); ce nombre se situerait entre 365 et 988 millions chaque année aux États-Unis (Loss et al., 2014a). Loss et al. (2014a) ont estimé que, en tant que groupe, les pics présentaient un risque 1,4 fois plus élevé de se heurter à des bâtiments qu’une espèce pour laquelle le risque est moyen; ils ne considèrent pas toutefois que le Pic à tête rouge soit une espèce à risque élevé. On a déterminé que des Pics à tête rouge avaient été victimes de collisions avec des fenêtres dans la région du Grand Toronto et dans la région d’Ottawa (FLAP, 2016).

Malgré le taux de mortalité par bâtiment beaucoup moins élevé des maisons par rapport aux gratte-ciel (Machtans et al., 2013; Loss et al., 2014a), on estime que les maisons sont responsables de la majorité écrasante (90 %) des cas de mortalité d’oiseaux causés par des collisions avec des bâtiments au Canada en raison du nombre considérable de bâtiments résidentiels dans le paysage (Machtans et al., 2013). Les taux de collision avec des bâtiments et de mortalité des oiseaux sont plus élevés pour les maisons en milieu rural qu’en milieu urbain, ainsi que pour les maisons dotées de mangeoires par rapport aux maisons qui n’en comptent pas (Bayne et al., 2012; Machtans et al. 2013), quoique la variance élevée entre les maisons indique que les effets des mangeoires dépendent des particularités des maisons et des fenêtres (Kummer et Bayne, 2015). Étant donné que les Pics à tête rouge sont plus communs dans les paysages ruraux que dans les paysages urbains, et qu’ils peuvent dépendre dans une certaine mesure de mangeoires à suif en hiver (Sandilands, 2010), il convient de souligner que les maisons rurales dotées de mangeoires présentent les taux de collision et de mortalité les plus élevés parmi les bâtiments résidentiels (Bayne et al., 2012; Machtans et al., 2013). Cependant, l’impact des collisions d’oiseaux avec des bâtiments à l’échelle de l’espèce ou des populations locales est inconnu.

Menace 4 de l’UICN – Corridors de transport et de service

Menace 4.1 – Routes et voies ferrées
Collisions avec des véhicules

On sait que les collisions avec des véhicules représentent une menace pour les oiseaux : au Canada, 14 millions d’oiseaux sont tués chaque année sur les routes à l’extérieur des grands centres urbains durant la période de reproduction (Bishop et Brogan, 2013); aux États-Unis, on estime que de 89 à 340 millions d’oiseaux sont tués chaque année par des collisions avec des véhicules (Loss et al., 2014b). Les collisions ne touchent pas toutes les espèces de manière uniforme; les Piciformes, soit l’ordre taxonomique qui comprend les pics, ne représentent que 0,16 % des cas de mortalité routière d’oiseaux au Canada et 5,9 % des cas aux États-Unis (Bishop et Brogan, 2013), quoique ces proportions puissent être sous-estimées puisque plusieurs des études ciblent des ordres ou des espèces de manière précise.

On pense que l’espèce est vulnérable aux collisions avec des véhicules en raison de sa tendance à s’alimenter le long des routes (Curry, 2006) et à demeurer sur la route malgré l’approche de véhicules ainsi que de son incapacité à prendre rapidement son envol lorsque des véhicules s’approchent (Dill, 1926; Sandilands, 2010).

Quelques études réalisées au milieu du 20e siècle se sont penchées sur les taux de mortalité routière du Pic à tête rouge, qui représentait entre 14 et 88 % de l’ensemble des carcasses signalées (Dill, 1926; Scott, 1938). Ces études indiquent que la mortalité causée par des collisions avec des véhicules pourrait être élevée pour l’espèce dans certaines localités et à certaines périodes de l’année. Aux États-Unis, six études sur neuf qui, d’après leur emplacement et les autres espèces observées, pourraient avoir détecté le Pic à tête rouge, n’ont pas mené à des observations de l’espèce. Toutefois, il est possible que la rareté actuelle de l’espèce agisse sur la fréquence à laquelle les cas de mortalité routière qui la concernent sont signalés. Une étude réalisée en 1999 dans le Wisconsin a révélé que l’espèce représentait 0,26 % des oiseaux tués sur les routes par rapport à 7,9 % entre 1932 et 1949 (Mueller, 2001).

Manitoba, Saskatchewan

De vastes réseaux routiers sont présents au Manitoba et en Saskatchewan au sud de la forêt boréale. Les routes pavées représentent 45 % des surfaces routières au Manitoba (Manitoba Infrastructure and Transportation, 2016) et 16 % du total des routes en Saskatchewan (Government of Saskatchewan, 2017). L’expansion du réseau routier ne constitue pas une priorité pour les ministères responsables du Manitoba ou de la Saskatchewan.

Ontario

D’après la carte routière de l’Ontario du ministère des Transports, il s’est produit une augmentation de 69 % de la longueur totale des routes dans le sud de l’Ontario entre 1935 et 2005 (Ontario Biodiversity Council, 2015). Bien que le taux d’augmentation de la longueur totale des routes dans le sud de l’Ontario ait ralenti depuis 1985 (Ontario Biodiversity Council, 2015), des activités continues d’aménagement de routes ont lieu dans l’aire de répartition de l’espèce, dans le sud de la province. L’augmentation de la circulation sur les routes existantes a probablement aussi des répercussions.

5. Objectifs en matière de population et de répartition

Malgré les changements de grande envergure de l’habitat du Pic à tête rouge dans l’ensemble de ses aires de nidification, de migration et d’hivernage, qui sont irréversibles dans certaines régions, il existe actuellement assez d’individus reproducteurs pour maintenir des populations reproductrices locales, de telle sorte qu’il n’est pas déraisonnable de viser à stabiliser et, par la suite, à accroître la population canadienne de l’espèce au cours d’une période donnée.

Ces objectifs en matière de population et de répartition ont été établis en fonction des raisons pour lesquelles l’espèce est désignée comme étant menacée, qui sont les suivantes : a) un faible nombre d’individus matures, estimé à moins de 10 000; b) un déclin continu estimé du nombre total d’individus matures d’au moins 10 % sur 3 générations (COSEWIC, 2007).

Un certain nombre d’approches de rétablissement urgentes et de priorité élevée sont présentées dans le programme de rétablissement en vue de freiner le déclin de la population durant la période d’intervention. Étant donné que la durée moyenne d’une génération pour cette espèce est de trois à cinq ans, une période de dix ans a été jugée appropriée pour l’atteinte de l’objectif à court terme, car elle est semblable à la période de trois générations utilisée par le COSEPAC pour l’évaluation du statut de conservation des espèces.

Une fois le déclin freiné, une augmentation à long terme de la population canadienne est visée par la mise en œuvre continue de ces approches et d’autres incluses dans le présent document.

Il existe de l’incertitude quant à ce qui constitue le meilleur scénario qu’il est possible de réaliser pour le Pic à tête rouge au Canada; c’est pourquoi aucun objectif quantitatif à long terme en matière de population n’est défini à l’heure actuelle. Le tableau 4 (section 6.2) présente une mesure qui vise à approfondir la compréhension de l’abondance et de la répartition actuelles et historiques de la population ainsi que de l’ampleur des changements irréversibles dans l’ensemble de l’aire de répartition canadienne de l’espèce en vue d’orienter l’élaboration d’un objectif quantitatif à long terme en matière de population. Le présent programme de rétablissement comporte des stratégies et des approches générales visant l’atteinte de ces objectifs.

6. Stratégies et approches générales pour l’atteinte des objectifs

6.1 Mesures déjà achevées ou en cours

De nombreuses activités ont été lancées depuis la dernière évaluation effectuée par le COSEPAC en 2007; le Pic à tête rouge a été inclus dans le cadre de travail de ces activités ou particulièrement ciblé par celles-ci. Voici des exemples qui illustrent les principaux domaines de travaux visés, pour mettre en contexte les grandes stratégies de rétablissement présentées au tableau 4 de la section 6.2. Les mesures suivantes sont achevées ou en cours :

Canada

Saskatchewan

Manitoba

Ontario

Québec

6.2 Orientation stratégique pour le rétablissement

Tableau 4. Tableau de planification du rétablissement
Menace ou élément limitatifl Stratégie générale pour le rétablissement Prioritém Description générale des approches de recherche et de gestion
1. Développement résidentiel et commercial
2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois
5.3 Exploitation forestière et récolte du bois
7.3 Autres modifications de l'écosystème
Conservation et gestion de l'habitat Urgente
  • Élaborer et mettre en œuvre des lignes directrices pour la rétention et l'apport continu d'arbres feuillus dépérissants (arbres morts ou à branches mortes, y compris les arbres malades) sur les terres publiques, privées et des Premières Nations qui sont compatibles avec les besoins en matière de sécurité humaine.
1. Développement résidentiel et commercial
2.1 Cultures annuelles et pérennes de produits autres que le bois
3.2 Exploitation de mines et de carrières
5.3 Exploitation forestière et récolte du bois
7.3 Autres modifications de l'écosystème
Conservation et gestion de l'habitat Élevée
  • Collaborer avec les gestionnaires des terres en vue de conserver l'habitat du Pic à tête rouge par l'entremise de mécanismes tels que des accords d'intendance, des certifications environnementales, des servitudes de conservation, l'achat de terres et des incitatifs fiscaux.
5.3 Exploitation forestière et récolte du bois
7.1 Incendies et suppression des incendies
7.3 Autres modifications de l'écosystème
8.2 Espèces indigènes problématiques
Conservation et gestion de l'habitat Élevée
  • Gérer, remettre en état ou restaurer les boisés, au besoin, au moyen d'une variété d'activités de gestion telles que des brûlages dirigés et l'éclaircissement du couvert ou du sous-étage, combinée à des activités qui augmentent l'abondance des arbres feuillus matures et dépérissants (p. ex. annelage des arbres ou des branches) afin de maintenir un apport en arbres feuillus dépérissants à l'avenir.
  • Maintenir et rétablir les savanes restantes dans le sud de l'Ontario en effectuant périodiquement des brûlages dirigés.
  • Planter des arbres produisant des glands et des faînes dans des secteurs où des déclins ont été observés.
7.3 Autres modifications de l'écosystème
9.3 Effluents agricoles et sylvicoles
Conservation et gestion de l'habitat Élevée
  • Promouvoir l'adoption des principes de la lutte antiparasitaire intégrée, plus particulièrement l'utilisation d'insecticides ayant la plus faible toxicité pour les oiseaux et les insectes non ciblés, ainsi que l'évitement des bords des champs au moment de l'application d'insecticides.
7.3 Autres modifications de l'écosystème
8.1 Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes
Conservation et gestion de l'habitat Moyenne
  • Accorder la priorité aux secteurs comptant peu ou pas de populations d'Étourneaux sansonnets pour les activités de conservation de l'habitat.
  • Limiter la propagation de la maladie corticale du hêtre (p. ex. restrictions concernant le transport de bois de chauffage de hêtre récemment coupé et de bois de chauffage présentant des chancres).
Lacunes dans les connaissances Suivi et recherche Élevée
  • Effectuer de la recherche sur la superficie du domaine vital et du territoire du Pic à tête rouge à l'échelle de l'aire de répartition de l'espèce au Canada.
Lacunes dans les connaissances Suivi et recherche Élevée
  • Effectuer de la recherche pour accroître la précision avec laquelle l'habitat convenable peut être décrit dans l'ensemble de l'aire de répartition de l'espèce au Canada, y compris de la recherche sur le lien à faire entre l'utilisation saisonnière de l'habitat et l'alimentation dans chacune des parties de l'aire de répartition.
Lacunes dans les connaissances Suivi et recherche Moyenne
  • Approfondir la compréhension de l'abondance et de la répartition historiques et actuelles de la population ainsi que de l'ampleur des changements irréversibles dans l'ensemble de l'aire de répartition canadienne de l'espèce en vue d'orienter l'élaboration a) d'un objectif quantitatif à long terme en matière de population, et b) de données quantitatives de base à partir desquelles mesurer les changements survenant dans l'aire de répartition de l'espèce.
Lacunes dans les connaissances Suivi et recherche Moyenne
  • Préciser les estimations de la population canadienne par l'analyse exhaustive et la collecte continue de données aux fins du BBS, des atlas et de la base de données eBird.
Lacunes dans les connaissances Suivi et recherche Moyenne
  • Mesurer la productivité des nids, le succès de nidification, la survie des oisillons et la survie pendant l'année afin d'aider à déterminer si le déclin est causé par des facteurs caractérisant les aires de reproduction canadiennes.
7.3 Autres modifications de l'écosystème
9.3 Effluents agricoles et sylvicoles
Suivi et recherche Élevée
  • Évaluer, dans l'ensemble de l'aire de répartition, la gravité des effets directs (p. ex., ingestion de semences et de cultures traitées aux néonicotinoïdes) et indirects (p. ex., abondance des insectes proies, contamination de la matière végétale consommée) de l'utilisation des néonicotinoïdes et autres insecticides en agriculture, selon le moment de l'année et l'habitat.
4.1 Routes et voies ferrées
4.2 Lignes de services publics
Suivi et recherche Moyenne
  • Évaluer la gravité de la mortalité directe causée par des collisions avec : des fenêtres de bâtiments, des éoliennes, des véhicules en mouvement, des lignes de transmission et des tours de communication; élaborer et évaluer l'efficacité des mesures d'atténuation, au besoin.
7.3 Autres modifications de l'écosystème
8.1 Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes
8.2 Espèces indigènes problématiques
Suivi et recherche Faible
  • Évaluer les effets de la maladie corticale du hêtre et de l'agrile du frêne sur le Pic à tête rouge (disponibilité de faînes produites par les hêtres et des sites de nidification, respectivement); pression de la prédation exercée par les rapaces indigènes du genre Accipiter; compétition avec l'Étourneau sansonnet.
6.1 Activités récréatives Suivi et recherche Faible
  • Évaluer la gravité des perturbations liées à l'observation d'oiseaux ou à la photographie, et élaborer des mesures d'atténuation au besoin.
5.3 Exploitation forestière et récolte du bois Lois et politiques Élevée
  • Continuer d'élaborer des politiques et des lignes directrices, dans la mesure du nécessaire et du possible, quant à l'évitement des prises accessoires d'oiseaux migrateurs, de nids et d'œufs aux termes de la LCOM, comme la protection des cavités de nidification du Pic à tête rouge à longueur d'année.
7.3 Autres modifications de l'écosystème
9.3 Effluents agricoles et sylvicoles
Lois et politiques Moyenne
  • Élaborer et mettre en œuvre des règlements, des politiques et des programmes supplémentaires, dans la mesure du nécessaire et du possible, pour réduire davantage les répercussions possibles des insecticides sur l'espèce.
1.1 Zones résidentielles et urbaines
1.2 Zones commerciales et industrielles
3.3 Énergie renouvelable
4.1 Routes et voies ferrées
4.2 Lignes de services publics
Lois et politiques Moyenne
  • Élaborer et mettre en œuvre, dans la mesure du nécessaire et du possible, des lignes directrices ou des normes industrielles visant à réduire la fréquence des collisions d'oiseaux avec des fenêtres de bâtiments, des éoliennes, des véhicules en mouvement, des lignes de transmission et des tours de communication (p. ex. installation de dispositifs pour repousser les oiseaux et d'autres éléments dissuasifs, panneaux routiers).
5.3 Exploitation forestière et récolte du bois
7.3 Autres modifications de l'écosystème
Éducation et sensibilisation, intendance et partenariats Élevée
  • Mobiliser les propriétaires fonciers, les forestiers, les gestionnaires des terres, les propriétaires d'exploitation d'élevage et les Premières Nations au moyen de documents de sensibilisation visant à promouvoir la rétention des arbres feuillus à cavités, des chicots, des branches mortes et des arbres produisant des glands et des faînes afin d'offrir des sites de nidification et des sources d'alimentation aux Pics à tête rouge.
  • Promouvoir des pratiques exemplaires de gestion pour les forêtsn qui favoriseront le rétablissement du Pic à tête rouge, comme la récolte de bois hors de la période de reproduction de l'espèce.
Lacunes dans les connaissances Éducation et sensibilisation, intendance et partenariats Moyenne
  • Promouvoir la participation de bénévoles à des relevés scientifiques) (p. ex. participation du public aux atlas des oiseaux, au BBS, au Programme de suivi des nids d'oiseaux [Project NestWatch], à la base de données eBird).
8.1 Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes Éducation et sensibilisation, intendance et partenariats Moyenne
  • Accroître la sensibilisation des propriétaires fonciers ruraux quant aux répercussions de la prédation par les chats sauvages et aux mesures à prendre pour réduire cette menace.
Toutes les menaces Éducation et sensibilisation, intendance et partenariats Moyenne
  • Encourager les relations de coopération entre tous les ordres de gouvernement et avec les Premières Nations, les propriétaires fonciers, les forestiers, les exploitants agricoles et les chercheurs pour combler les lacunes dans les connaissances, entreprendre de la recherche pour déterminer la cause du déclin de l'espèce, de ses proies et de son habitat (p. ex. réduire la perte accidentelle d'arbres feuillus à cavités).
  • Collaborer avec les organismes non gouvernementaux, les chercheurs et les organismes gouvernementaux aux États-Unis sur le plan du suivi de la population et de la recherche en matière d'évaluation des menaces et d'atténuation de ces menaces hors de la période de reproduction (p. ex. effets de la maladie corticale du hêtre sur la disponibilité des glands et des faînes en hiver).

l Pour en savoir plus sur les menaces, voir la section 4.

m « Priorité » reflète l’ampleur dans laquelle la stratégie générale contribue directement au rétablissement de l’espèce ou est un précurseur essentiel à une approche qui contribue au rétablissement de l’espèce.

n P. ex. The Forest Management Guide for Conserving Biodiversity at the Stand and Site Scale (OMNR, 2010) ou A Land Manager’s Guide to Conserving Habitat for Forest Birds in Southern Ontario (OMNR, 2011).

7. Habitat essentiel

En vertu de l’alinéa 41(1)c) de la LEP, les programmes de rétablissement doivent inclure une désignation de l’habitat essentiel de l’espèce, dans la mesure du possible, et des exemples d’activités susceptibles d’entraîner la destruction de cet habitat. Aux termes du paragraphe 2(1) de la LEP, l’habitat essentiel est « l’habitat nécessaire à la survie ou au rétablissement d’une espèce sauvage inscrite, qui est désigné comme tel dans un programme de rétablissement ou un plan d’action élaboré à l’égard de l’espèce ».

7.1 Désignation de l’habitat essentiel de l’espèce

Le présent programme de rétablissement désigne l’habitat essentiel de l’espèce dans l’ensemble de son aire de répartition, d’après la meilleure information disponible sur le Pic à tête rouge en date de janvier 2016 pour l’Ontario, en date d’avril 2017 pour le Québec et en date d’août 2017 pour la Saskatchewan et le Manitoba.

L’habitat essentiel du Pic à tête rouge n’est que partiellement désigné, et n’est pas suffisant pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition. Un calendrier des études a été élaboré en vue d’obtenir l’information nécessaire à l’achèvement de la désignation de l’habitat essentiel. Dans les zones renfermant de l’habitat essentiel (d’après les observations de l’espèce; section 7.1.1), celui-ci se trouve là où les critères en matière de caractéristiques biophysiques sont satisfaits (section 7.1.2; figure 5).

7.1.1 Zones renfermant l’habitat essentiel

Au Canada, une zone renfermant de l’habitat essentiel a été déterminée à partir d’observations du Pic à tête rouge qui révèlent la présence de l’espèce (durant les périodes de reproduction et/ou d’hivernage) et du type d’observations (d’après des mentions de nids et d’observations d’individus faites au cours de relevés normalisés ou anecdotiques), depuis 2001. Le fait d’établir l’année limite à 2001 permet l’inclusion de toutes les données recueillies aux fins des plus récentes éditions des atlas pertinents des oiseaux nicheurs (atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, 2001-2005 [Cadman et al., 2007], atlas des oiseaux nicheurs du Québec, 2010-2014 [AONQ, 2016] et atlas des oiseaux nicheurs du Manitoba [MBBA, 2016]). Parmi les autres sources de données disponibles, on compte des relevés ciblant l’espèce, des relevés des oiseaux nicheurs, les dépôts de données des centres de données sur la conservation et des initiatives de bénévolats scientifiques comme les bases de données Project FeederWatch et eBird.

Présence de l’espèce
Durant la période de reproduction

Les zones renfermant l’habitat essentiel se fondent sur des observations du Pic à tête rouge (nids actifs ou individus sans nid confirmé), durant la période de reproduction, faites entre le 11 mai dans la partie sud de l’Ontario (Région de conservation des oiseaux 13Note de bas de page 18) ou le 20 mai ailleurs au Canada, et le 18 aoûtNote de bas de page 19.

Une observation est considérée comme une preuve de la présence de l’espèce durant la période de reproduction :

  1. lorsqu’il s’agit d’une observation de l’espèce qui respecte la définition de « confirmée » ou d’un « indice de nidification probableNote de bas de page 20 »;
    OU
  2. lorsqu’il s’agit d’une observation de l’espèce qui respecte la définition de « nidification possible », que la mention se trouve à moins de 600 mNote de bas de page 21,Note de bas de page 22 d’une autre observation de toute catégorie (nidification confirmée/probable/possible) et que les deux observations sont soit séparées par au moins une semaine (7 jours)Note de bas de page 23, soit faites dans deux périodes de reproduction différentesNote de bas de page 24.
Durant la période d’hivernage

Les zones renfermant l’habitat essentiel se fondent sur les observations du Pic à tête rouge en Ontario, durant la période d’hivernage, faites entre le 1er novembre et le 19 avrilNote de bas de page 25.

Une observation est considérée comme une preuve de la présence de l’espèce durant la période d’hivernage :

  1. lorsqu’il s’agit d’une observation de l’espèce à une distance de moins de 600 m, séparée par au moins 5 semainesNote de bas de page 26 d’une autre observation faite durant la même saison hivernale, ou à tout moment dans une autre saison hivernale.

Délimitation de l’habitat essentiel en fonction des observations

Les zones qui referment l’habitat essentiel du Pic à tête rouge sont délimitées à partir d’observations (comme il a été décrit ci-dessus) comme suit :

  1. lorsque l’observation consiste en l’emplacement d’une cavité de nidification (durant la période de reproduction uniquement), une zone d’un rayon de 200 m centrée sur l’emplacement de l’observation : un rayon de 190 m pour inclure le territoire du couple nicheurNote de bas de page 27, plus 10 m pour tenir compte de la précision de l’emplacement;
    OU
  2. lorsque l’observation d’un individu ou de plusieurs individus (observations autres qu’un nid durant la période de reproduction et/ou la période d’hivernageNote de bas de page 28), une zone d’un rayon de 600 m centrée sur l’emplacement de l’observation (observateur humain) : 200 m pour tenir compte de la distance maximale probable entre l’observateur et l’oiseau, plus 10 m pour tenir compte de la précision de l’emplacement de l’observateur, plus 380 m pour inclure le diamètre du territoire, plus 10 m pour inclure une zone d’égouttement possible d’arbres susceptibles de servir à la nidification ou au repos.

7.1.2 Caractéristiques biophysiques de l’habitat essentiel

Les caractéristiques biophysiques des habitats dans lesquels les individus peuvent se reproduire (p. ex. parade nuptiale, défense du territoire, nidification et période post-envol), se reposer et s’alimenter au Canada comprennent les suivantes :

1) structures de nidification/repos possibles : arbres feuillus dépérissants d’au moins 18 cm de DHP ou dotés de branches mortes ou mourantes d’au moins 13 mNote de bas de page 29 de diamètre;

2) habitat situé dans un rayon allant jusqu’à 190 m de la zone d’égouttementNote de bas de page 30 des arbres dépérissants décrits en 1, y compris :

  1. Zones arboréesNote de bas de page 31 pour la reproduction, le repos et l’alimentation, notamment les suivantes :
    • en Ontario et au Québec : les zones arborées comme les savanes et les forêts décidues des milieux secs, des plaines d’inondation et des zones riveraines dominées par des érables, des chênes, des caryers et/ou des hêtres (y compris celles qui sont soumises à des brûlages et/ou à l’exploitation forestière), les forêts de feuillus et forêts mixtesNote de bas de page 32 à couvert bas ou les forêts situées à proximité de l’habitat de trouées ou de bordure, et les haies; terrains de golf; parcs; cimetières; vergers; OU
    • en Saskatchewan et au Manitoba : milieux arborés à végétation éparse, comme ceux qui sont dominés par les trembles avec quelques ormes et chênes; bosquets (regroupement d’arbres) dont le sous-étage est ouvert ou brouté, situés dans les pâturages, les terres cultivées, les cours de ferme et les secteurs urbanisés; haies et brise-vent comptant des ormes, des érables et/ou des frênes matures et dépérissants; milieux arborés et riverains à végétation éparse (peupliers, chênes);
    • dans les zones arborées, une végétation du sous-étage;
    • des arbres et des arbustes producteurs de fruits, de glands et de faînes comme sources d’alimentation;
    • des débris ligneux grossiers dans les zones arborées;
  2. d’autres zones non aménagées qui contiennent de la végétation soutenant des sources d’alimentation ET situées à une distance maximale de 50 mNote de bas de page 33 de la zone d’égouttement d’un arbre dépérissant décrit au point 1) et/ou de la bordure de l’habitat décrit au point 2a). Voici des exemples de types d’habitat :
    • pâturages
    • prairies
    • anciens champs
    • milieux humides
    • arbustaies
Figure 5
Figure 5. Exemple de zones renfermant de l'habitat essentiel et de l'étendue des caractéristiques biophysiques du Pic à tête rouge
Description longue

La figure 5 montre l’habitat essentiel du Pic à tête rouge, y compris des sites d’observation, de même que des sites d’observation de nids. Elle montre la répartition des arbres dépérissants ainsi que des caractéristiques biophysiques, notamment les zones arborées, les zones aménagées et les zones non aménagées. L’habitat essentiel contient sept arbres dépérissants, deux sites d’observation de Pics à tête rouge et un site d’observation de nids. Trois autres arbres dépérissants se trouvent dans le secteur avoisinant de l’habitat essentiel

7.1.3 Application des critères de désignation de l’habitat essentiel

L’habitat essentiel du Pic à tête rouge est désigné comme étant l’étendue des caractéristiques biophysiques (section 7.1.2), partout où elles sont présentes dans les zones qui renferment l’habitat essentiel (section 7.1.1).

L’application des critères d’habitat essentiel mentionnés ci-dessus à la meilleure information disponible a permis de désigner les zones renfermant l’habitat essentiel du Pic à tête rouge au Canada aux figures C-1 à C-4 (voir aussi les tableaux C-1 à C-4). La désignation de l’habitat essentiel est considérée comme partielle et insuffisante pour l’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition du Pic à tête rouge au Canada. On a établi un calendrier des études (section 7.2) pour obtenir l’information nécessaire pour achever la désignation de l’habitat essentiel en vue de l’atteinte de ces objectifs.

Les zones renfermant l’habitat essentiel désigné pour le Pic à tête rouge sont présentées au moyen du quadrillage UTM de 10 km × 10 kmNote de bas de page 34 (figures C-1 à C-4). Les carrés du quadrillage UTM présentés aux figures C-1 à C-4 font partie du système de quadrillage de référence qui indique l’emplacement géographique général renfermant de l’habitat essentiel, éventuellement à des fins d’aménagement du territoire et/ou d’évaluation environnementale. En plus d’offrir ces avantages, le quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km est conforme aux carrés utilisés dans le cadre de projets d’atlas d’oiseaux nicheurs. En ce qui concerne le Québec, des polygones sont aussi présentés pour illustrer les zones renfermant de l’habitat essentiel, comme l’indique la section 7.1.1. Toute autre zone qui ne contient pas les caractéristiques biophysiques décrites n’est pas désignée comme habitat essentiel. Si de nouveaux renseignements ou des renseignements supplémentaires deviennent disponibles, le présent programme de rétablissement pourrait être modifié ultérieurement de sorte à préciser l’habitat essentiel ou à désigner de nouvelles zones d’habitat essentiel. Il est possible d’obtenir des renseignements supplémentaires sur l’habitat essentiel pour soutenir la protection de l’espèce et de son habitat, sur justification, auprès d’Environnement et Changement climatique Canada, Service canadien de la faune, à ec.planificationduretablissement-recoveryplanning.ec@canada.ca.

7.2 Calendrier des études visant à désigner l’habitat essentiel

Tableau 5. Calendrier des études pour la désignation de l'habitat essentiel
Description de l'activité Justification Échéancier
En collaboration avec les propriétaires fonciers dans l'ensemble de l'aire de répartition de l'espèce au Canada, effectuer des relevés, dans la mesure du possible, dans les régions où l'espèce a été observée, mais où l'exactitude et la précision des données sur l'utilisation récente de l'habitat par le Pic à tête rouge, ou la confiance à l'égard de ces données, ne permettaient pas leur désignation comme zones renfermant de l'habitat essentiel. Il faut obtenir des renseignements sur les localités afin de désigner suffisamment d'habitat essentiel pour pouvoir atteindre les objectifs en matière de population et de répartition. 2021-2026
Estimer la quantité d'habitat essentiel disponible dans les aires qui renferment de l'habitat essentiel, et déterminer si d'autres aires renfermant de l'habitat essentiel sont nécessaires à l'atteinte des objectifs à long terme en matière de population et de répartition. Il faut déterminer les lacunes éventuelles sur le plan de l'habitat essentiel pour que suffisamment d'habitat essentiel puisse être désigné en vue d'atteindre les objectifs à long terme en matière de population et de répartition. 2026-2041

7.3 Activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel

La compréhension de ce qui constitue la destruction de l’habitat essentiel est nécessaire à la protection et à la gestion de cet habitat. La destruction est déterminée au cas par cas. On peut parler de destruction lorsqu’il y a dégradation d’un élément ou de l’ensemble de l’habitat essentiel, soit de façon permanente ou temporaire, à un point tel que l’habitat essentiel n’est plus en mesure d’assurer ses fonctions lorsqu’exigé par l’espèce. La destruction peut découler d’une activité unique à un moment donné ou des effets cumulés d’une ou de plusieurs activités au fil du temps. Il convient de noter que les activités qui se déroulent à l’intérieur ou à proximité de l’habitat essentiel ne sont pas toutes susceptibles d’en entraîner la destruction. Le tableau 6 donne des exemples d’activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel de l’espèce; il peut toutefois exister d’autres activités destructrices.

Tableau 6. Exemples d'activités susceptibles d'entraîner la destruction de l'habitat essentiel
Description de l'activité Description des effets relatifs à la perte de fonction de l'habitat essentiel Précisions sur les effets
Enlèvement complet d'une zone arborée; Enlèvement partiel d'une zone arborée soumise à l'un des régimes d'exploitation suivants : la coupe à blanco, la coupe à diamètre limite et l'écrémage. L'enlèvement d'une zone arborée élimine, en tout ou en partie, l'écosystème dont dépend l'espèce pour sa survie, notamment les éléments de l'habitat qui sont utilisés pour la nidification, l'alimentation, le repos et l'hivernage. Si cette activité a lieu dans l'habitat essentiel, peu importe le moment de l'année, elle aura des effets directs et entraînera assurément la destruction de l'habitat essentiel. L'enlèvement de certains arbres au moyen de pratiques d'aménagement forestier exemplairesp et dans le cadre des régimes d'exploitation suivants ne devrait pas entraîner la destruction de l'habitat essentiel : la coupe progressive, la coupe de jardinage par groupes ou la coupe de jardinage par pied d'arbre.
Enlèvement d'arbres feuillus dépérissants (arbres à cavités, arbres morts/mourants et arbres avec branches mortes ou mourantes d'au moins 13 cm de diamètre) et autres arbres sur pied d'au moins 18 cm de dhp. Cette activité entraîne la perte directe de sites de nidification/repos occupés ou  possibles ainsi qu'une réduction des ressources alimentaires (insectes perceurs du bois). L'enlèvement d'arbres sur pied non dépérissants peut entraîner la réduction de l'apport futur de caractéristiques propices à la nidification/au repos. Si cette activité a lieu dans l'habitat essentiel, peu importe le moment de l'année, elle aura des effets directs et entraînera, dans la plupart des cas, la destruction de l'habitat essentiel. La coupe de jardinage par pied d'arbres prévoyant la conservation/l'apport d'au moins cinq arbres feuillus dépérissants par hectareq tout en conservant la disposition et l'étendue de l'habitat essentiel, entreprise au moyen de pratiques d'aménagement forestier exemplaires, ne devrait pas entraîner la destruction de l'habitat essentiel.
Construction de structures bâties (maisons/bâtiments, routes et éoliennes); établissement de gravières, de carrières et de mines. L'aménagement résidentiel et commercial, la construction de routes et l'extraction des ressources minérales entraînent l'enlèvement du sol et de la végétation qui produisent les insectes dont se nourrit le Pic à tête rouge. La perte de sol et de végétation peut aussi directement réduire les ressources alimentaires de l'espèce en enlevant la matière végétale qui forme aussi une partie importante de son alimentation. Si cette activité a lieu dans l'habitat essentiel, peu importe le moment de l'année, elle aura des effets directs et entraînera, dans la plupart des cas, la destruction permanente de l'habitat essentiel. La construction d'un bâtiment donné pourrait ne pas entraîner la destruction de l'habitat essentiel si les caractéristiques biophysiques ne sont pas perdues.
Déboisement ou destruction de la végétation du sous-étage (c.-à-d. les strates de graminées ou d'arbustes) ou d'autres zones non aménagées. Le déboisement ou la destruction de la végétation du sous-étage ou d'autres zones non aménagées peuvent mener indirectement à la perte de ressources alimentaires et à une diminution des possibilités d'alimentation parce que la végétation du sous-étage est nécessaire à la production des insectes qui sont consommés par le Pic à tête rouge, et que des zones non aménagées sont nécessaires à proximité des arbres dépérissants et des zones boisées afin d'offrir des possibilités d'alimentation. Si cette activité se déroule dans l'habitat essentiel, peu importe le moment de l'année, elle peut entraîner la destruction de l'habitat essentiel.

Cependant, un déboisement partiel pourrait être utilisé pour maintenir/créer un habitat convenable pour le Pic à tête rouge. Par exemple, les activités de gestion de l’habitat qui ouvrent le sous‑étage (par exemple, pour maintenir un habitat boisé ouvert tel que la savane) peuvent ne pas entraîner la destruction d’habitat essentiel. Les activités d’enlèvement de la végétation visant à maintenir un habitat boisé ouvert convenable devraient être abordées à l’échelle du paysage, tout en tenant compte de la disponibilité d’un habitat adjacent/à proximité pour s’assurer qu’il y aura suffisamment d’habitat convenable et de ressources au cours d’une année donnée. L’effet net prévu des activités de gestion de l’habitat doit être évalué au cas par cas. Les activités de gestion de l’habitat devraient être élaborées au moyen d’une approche holistique basée sur l’écosystème afin de veiller à ce que les besoins d’autres espèces en péril soient pris en compte.

L'enlèvement temporaire de végétation qui soutient les sources de nourriture (p. ex. les récoltes saisonnières de cultures) peut ne pas entraîner la destruction de l'habitat essentiel s'il se produit en dehors de la période de reproduction (avant le 11 mai dans le sud de l'Ontario [c.-à-d. la région de conservation des oiseaux no 13] ou le 20 mai ailleurs au Canada, et après le 18 août).
Enlèvement ou destruction d'arbres/d'arbustes fruitiers indigènes. L'enlèvement d'arbres et d'arbustes fruitiers indigènes peut entraîner la perte de ressources alimentaires (fruits et petits fruits), ce qui limite les possibilités de quête de nourriture.

L’enlèvement d’arbres et d’arbustes exotiques envahissants n’entraînerait pas la destruction de l’habitat essentiel.
Si cette activité a lieu dans l'habitat essentiel, peu importe le moment de l'année, il est probable qu'elle entraîne la destruction de l'habitat essentiel.
Enlèvement de débris ligneux grossiers. L'enlèvement de débris ligneux grossiers peut entraîner la perte de ressources alimentaires (insectes), ce qui réduit les possibilités d'alimentation. Si cette activité a lieu dans l'habitat essentiel, peu importe le moment de l'année, il est probable qu'elle entraîne la destruction de l'habitat essentiel.

.o On trouve des définitions des méthodes sylvicoles et des systèmes de récolte.

p P. ex. The Forest Management Guide for Conserving Biodiversity at the Stand and Site Scale (OMNR, 2010) ou A Land Manager’s Guide to Conserving Habitat for Forest Birds in Southern Ontario (OMNR, 2011).

q Le seuil de rétention d’arbres dépérissants est basé sur les besoins du Pic à tête rouge (OMNR, 2011).

8. Mesure des progrès

Les indicateurs de rendement présentés ci-dessous proposent un moyen de définir et de mesurer les progrès vers l’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition pour le Pic à tête rouge au Canada. Les progrès précis réalisés en vue de la mise en œuvre du programme de rétablissement seront mesurés par rapport aux indicateurs définis dans les plans d’action ultérieurs.

Tous les cinq ans, le succès de la mise en œuvre du programme de rétablissement sera évalué au moyen des indicateurs de rendement suivants :

9. Énoncé sur les plans d’action

Au moins un plan d’action visant le Pic à tête rouge sera publié dans le Registre public des espèces en péril d’ici le 31 décembre 2026. Les plans d’action multiespèces de Parcs Canada indiquent les mesures de rétablissement propres aux parcs nationaux et aux lieux patrimoniaux nationaux où l’espèce est présente (une liste des plans d’action multiespèces actuels, y compris ceux qui portent sur le Pic à tête rouge, est présentée dans la section relative aux documents du Registre public des espèces en péril).

10. Références

Adams, R.J. et T. Wenger. 2011. Red-headed Woodpecker (Melanerpes erythrocephalus), in A.T. Chartier, J.J. Baldy et J.M. Brenneman (eds.). The Second Michigan Breeding Bird Atlas. Kalamazoo Nature Center, Kalamazoo, Michigan. [consulté en septembre 2015].

Anderson, E.C. et J.M. LaMontagne. 2016. Nest selection by red-headed woodpeckers across three spatial scales in an urban environment. Urban Ecosystems 19(1):297-314.

AONQ (Atlas des oiseaux nicheurs du Québec). 2016. Résultats de l’atlas (cartes) pour le Pic à tête rouge, Atlas des oiseaux nicheurs du Québec, Regroupement QuébecOiseaux, Environnement et Changement climatique Canada et Études d’Oiseaux Canada, Québec (Québec). [consulté en janvier 2016]. (Également disponible en anglais : Québec Breeding Bird Atlas. 2016. Atlas results (maps) for red-headed woodpecker. Québec Breeding Bird Atlas, Regroupement QuébecOiseaux, Environment and Climate Change Canada and Bird Studies Canada, Québec City, Quebec.)

Artuso, C., comm. pers. 2016. Correspondance par courriel adressée à V. Snable. Février 2016. Bird Studies Canada, Winnipeg, Manitoba.

Bayne, E.M., C.A. Scobie et M. Rawson-Clark. 2012. Wildlife Research 39(7):583 – 592.

Berl, J. L., J. W. Edwards et J. S. Bolsinger. 2013. Attempted conspecific cavity usurpation by red-headed woodpeckers (Melanerpes erythrocephalus). Canadian Field-Naturalist 127:343–345.

Berl, J.L., J.W. Edwards, J.S. Bolsinger et T.E. Katzner. 2014. Survival of red-headed woodpecker (Melanerpes erythrocephalus) nests in northern New York. The Wilson Journal of Ornithology 126:700-707.

Berl, J.L., J.W. Edwards et J.S. Bolsinger. 2015. Scale-dependent and multi-metric nest habitat thresholds for red-headed woodpecker at the northern periphery of their range. The Condor 117: 203-216.

BirdLife International et NatureServe. 2014. Bird species distribution maps of the world. BirdLife International, Cambridge, UK and NatureServe, Arlington, U.S.

BirdLife International. 2016. Melanerpes erythrocephalus. The IUCN Red List of Threatened Species 2016: e.T22680810A92879799. [consulté en avril 2017] (en anglais seulement).

Bishop, C.A. et J.M. Brogan. 2013. Estimates of avian mortality attributed to vehicle collisions in Canada. Avian Conservation and Ecology 8(2):2.

Blancher, P. 2013. Estimated number of birds killed by House Cats (Felis catus) in Canada. Avian Conservation and Ecology 8(2):3.

Bock, C.E. et L.W. Lepthien. 1975. A Christmas counts analysis of woodpecker abundance in the United-States. The Wilson Bulletin 87:355-366.

Both, C. et M.E. Visser. 2001. Adjustment to climate change is constrained by arrival date in a long-distance migrant bird. Nature 411: 296-298.

Cadman, M.D., P.F.J. 1861 Eagles et F.M. Helleiner (eds.). Atlas of the Breeding Birds of Ontario, 1981-1985. 1862 Federation of Ontario Naturalists, Long Point Bird Observatory. Waterloo, 1863 Ontario, Canada. xxii + 611 p.

Cadman, M.D., D.A. Sutherland, G.G. Beck, D. Lepage et A.R. Couturier (eds.). 2007. Atlas of the Breeding Birds of Ontario, 2001–2005. Bird Studies Canada, Environment Canada, Ontario Field Ornithologists, Ontario Ministry of Natural Resources, Ontario Nature. xxii + 706 pages. (Également disponible en français : 2010. Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, 2001–2005, Environnement Canada, Études d’Oiseaux Canada, le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario, Ontario Field Ornithologists et Ontario Nature, xxii + 706 p.)

Calvert, A.M., C.A. Bishop, R.D. Elliot, E.A. Krebs, T.M. Kudd, C.S. Machtans et G.J. Robertson. 2013. A synthesis of human-related avian mortality in Canada. Avian Conservation and Ecology 8(2):11.

CAPP. 2015b. The Canadian oil and natural gas industry across Canada: Ontario. Canadian Association of Petroleum Producers. [consulté en août 2015] (en anglais seulement).

COSEWIC. 2007. COSEWIC assessment and update status report on the red-headed woodpecker Melanerpes erythrocephalus in Canada. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada, Ottawa, Ontario. vi + 27 pp. (Également disponible en français : COSEPAC. 2007. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le Pic à tête rouge (Melanerpes erythrocephalus) au Canada – Mise à jour, Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Ottawa (Ontario), vii + 33 p.)

COSEWIC. 2015. COSEWIC assessment process, categories and guidelines. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada, Ottawa, Ontario. 19 pp. (Également disponible en français : COSEPAC. 2015. Processus d’évaluation, catégories et lignes directrices du COSEPAC, Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Ottawa (Ontario), 21 p.)

Curry, Bob. 2006. Birds of Hamilton and surrounding areas. Hamilton Naturalists’ Club. Hamilton, Ontario. 676 pp.

DeGraaf, R.M.G., M. Witman, J.W. Lanier, B.J. Hill et J.M. Keniston. 1980. Forest habitat for birds of the Northeast. USDA Forest Service, Radnor, Pennsylvania.

Dill, H.R. 1926. Is the automobile exterminating the woodpecker? Science, New Series 63:69–70.

Easton, A.H. et D. Goulson. 2013. The neonicotinoid insecticide imidacloprid repels pollinating flies and beetles at field-realistic concentrations. PLoS ONE 8(1): e54819. doi:10.1371/journal.pone.0054819.

eBird. 2015. eBird: an online database of bird distribution and abundance [application Web]. eBird, Cornell Lab of Ornithology, Ithaca, New York. [consulté en octobre 2015] (en anglais seulement).

ECCC (Environment and Climate Change Canada). 2016a. Tway National Wildlife Area Management Plan. Environment and Climate Change Canada, Edmonton, Alberta. 47 pp. (Également disponible en français : ECCC (Environnement et Changement climatique Canada). 2016a. Plan de gestion de la réserve nationale de faune de Tway, Environnement et Changement climatique Canada, Edmonton (Alberta), 51 p.)

ECCC (Environment and Climate Change Canada). 2016b. Incidental take of migratory birds. Environment and Climate Change Canada, Gatineau, Québec. [consulté en mars 2016]. (Également disponible en français : ECCC (Environnement et Changement climatique Canada). 2016b. Prise accessoire d’oiseaux migrateurs, Environnement et Changement climatique Canada, Gatineau (Québec).

ECCC (Environment and Climate Change Canada). 2017. North American Breeding Bird Survey - Canadian Trends Website, Data-version 2015. Environment and Climate Change Canada, Gatineau, Quebec, K1A 0H3. (Également disponible en français : ECCC (Environnement et Changement climatique Canada). 2017. Relevé des oiseaux nicheurs de l’Amérique du Nord – Tendances démographiques au Canada, version des données de 2015, Environnement et Changement climatique Canada, Gatineau (Québec), K1A 0H3)

Environment Canada. 2014a. Trend results for red-headed woodpecker, North American breeding bird survey - Canadian trends website, data-version 2012. Environment Canada, Gatineau, Quebec. [consulté en février 2017]. (Également disponible en français : Environnement Canada. 2014a. Tendances annuelles : Pic à tête rouge. Site Web du Relevé des oiseaux nicheurs de l’Amérique du Nord – Tendances démographiques au Canada, version des données de 2012. Environnement Canada, Gatineau (Québec).

Environment Canada. 2014b. Trend results for European starling, North American breeding bird survey - Canadian trends website, data-version 2012. Environment Canada, Gatineau, Quebec. [consulté en février 2017]. (Également disponible en français : Environnement Canada. 2014b. Tendances annuelles : Étourneau sansonnet, Site Web du Relevé des oiseaux nicheurs de l’Amérique du Nord – Tendances démographiques au Canada, version des données de 2012. Environnement Canada, Gatineau (Québec).

Environment Canada. 2014c. Bird conservation regions and conservation strategies. Environment Canada, Gatineau, Québec. [consulté en mai 2017]. (Également disponible en français : Environnement Canada. 2014c. Régions de conservation des oiseaux et stratégies de conservation, Environnement Canada, Gatineau (Québec).

FLAP. 2016. Canada Bird Species List. Fatal Light Awareness Program Canada. [consulté en janvier 2016] (en anglais seulement).

Frei, B., K. G. Smith, J. H. Withgott et P. G. Rodewald. 2015a. Red-headed woodpecker (Melanerpes erythrocephalus), in P. G. Rodewald (ed.). The Birds of North America. [consulté en novembre 2016] (en anglais seulement).

Frei, B., J.J. Nocera et J.W. Fyles. 2015b. Interspecific competition and nest survival of the threatened red-headed woodpecker. Journal of Ornithology 156:743-753.

Frei, B., J.W. Fyles, J.L. Berl, J.W. Edwards et J.J. Nocera. 2015c. Low fecundity of red-headed woodpeckers (Melanerpes erythrocephalus) at the northern edge of the range. The Wilson Journal of Ornithology 127(4): 639-654.

Frei, B., J.W. Fyles et J.J. Nocera. 2013. Maladaptive habitat use of a North American woodpecker in population decline. Ethology 119:1-12.

Gaudet, C., comm. pers. 2015. Correspondance par courriel adressée à S. Lee. Juillet 2015. Zoologiste, Saskatchewan Conservation Data Centre, Regina, Saskatchewan.

Gauthier, J. et Y. Aubry (eds). 1996. The Breeding Birds of Southern Québec: Atlas of the Breeding Birds of Southern Québec. L’Association québécoise des groupes d’ornithologues, Province of Québec Society for the Protection of Birds, Canadian Wildlife Service, Environment Canada Québec Region. Montréal, Québec. 1302 p. (Également disponible en français : Gauthier, J. et Y. Aubry (dir.). 1995. Les oiseaux nicheurs du Québec : atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional, L’Association québécoise des groupes d’ornithologues, Société québécoise de protection des oiseaux, Service canadien de la faune, Environnement Canada, Région du Québec, Montréal (Québec), 1295 p.)

Gibbons, D., C. Morrissey et P. Mineau. 2015. A review of the direct and indirect effects of neonicotinoids and fipronil on vertebrate wildlife. Environ Sci Pollut Res 22:103-118.

Goulson, D. 2013. Review: An overview of the environmental risks posed by neonicotinoid insecticides. Journal of Applied Ecology 50:977-987.

Government of Alberta. 2011. Definitions of General Status Categories (PDF, 31 kb). Government of Alberta. [consulté en mars 2017] (en anglais seulement).

Government of Alberta. 2017. Alberta wild species general status listing-2015 (PDF, 826 kb). Government of Alberta (en anglais seulement).

Government of Manitoba. 2017. Manitoba Land Initiative (application web). Government of Manitoba, Winnipeg, Manitoba. [consulté en avril 2017] (en anglais seulement).

Government of Saskatchewan. 2015. 2015 State of the Environment Report. Ministry of Environment, Government of Saskatchewan, Regina, Saskatchewan. 89 pp.

Government of Saskatchewan. 2017. About Highways and Infrastructure. Government of Saskatchewan, Regina, Saskatchewan. [consulté en avril 2017] (en anglais seulement).

Graber, J.W. et R.R. Graber. 1977. Illinois birds: Picidae. Biological Notes Number 102. Illinois Natural History Survey, Urbana, Illinois. 73 p.

Guedo, D. D. et E.G. Lamb. 2013. Prescribed burning has limited long-term effectiveness in controlling trembling aspen (Populus tremuloides) encroachment into fescue grassland in Prince Alberta National Park. Canadian Field-Naturalist 127(1):50-56.

Hallmann, C.A., R.P.B. Foppen, C.A.M. van Turnhout, H. de Kroon et E. Jongejans. 2014. Declines in insectivorous birds are associated with high neonicotinoid concentrations. Nature 511:341-343.

Hansen, M.C., P. V. Potapov, R. Moore, M. Hancher, S.A. Turubanova, A. Tyukavina, D. Thau, S.V. Stehman, S.J. Goetz, T.R. Loveland, A. Kommareddy, A. Egorov, L. Chini, C.O. Justice et J.R.G. Townshend. 2013. High-resolution global maps of 21st-century forest cover change. Science 342:850–3.

Hobson, K.A. et E. Bayne. 2000. The effects of stand age on avian communities in aspen-dominated forests of central Saskatchewan, Canada. Forest Ecology and Management 136:121-134.

Hobson, K.A., E. M. Bayne et S. L Van Wilgenburg. 2002. Large-scale conversion of forest to agriculture in the boreal plains of Saskatchewan. Conservation Biology 16:1530-1542.

Huber, D.G. et J. Gulledge. 2011. Extreme weather and climate change: understanding the link, managing the risk. Center for Climate and Energy Solutions, Arlington, VA.

Hudson, N.C. et E.K. Bollinger. 2013. Nest success and nest site selection of red-headed woodpeckers (Melanerpes erythrocephalus) in east-central Illinois. American Midland Naturalist 170:86-94.

Hydro One Network. 2016. Supply to Essex County. [consulté en mars 2017] (en anglais seulement).

Ingold, D.J. 1994. Influence of nest-site competition between European starlings and woodpeckers.The Wilson Bulletin, 106(2): 227-241.

Interlake Development Corporation. 1973. The Land in the Middle (Manitoba’s Interlake). Gordon Publishers, Selkirk, Manitoba. 74 pp.

Jackson, J.A. 1976. A comparison of some aspects of the breeding ecology of red-headed and red-bellied woodpeckers in Kansas. Condor 78:67-76.

Jobin, B., C. Latendresse, M. Grenier, C. Maisonneuve et A. Sebbane. 2010. Recent landscape change at the ecoregion scale in southern Quebec (Canada), 1993–2001. Environmental Monitoring and Assessment 164:631-647.

Kilgo, J.C. et M.A. Vukovich. 2012. Factors affecting breeding season survival of red-headed woodpeckers in South Carolina. Journal of Wildlife Management 76:328-335.

Kilgo, J.C. et M.A. Vukovich. 2014. Can snag creation benefit a primary cavity nester: response to an experimental pulse in snag abundance. Biological Conservation 171:21-28.

King, R.S., K.E. Brashear et M. Reiman. 2007. Red-headed woodpecker nest-habitat thresholds in restored savannas. Journal of Wildlife Management 71:30-35.

Koenig, W.D. 2003. European starlings and their effect on native cavity-nesting birds. Conservation Biology 17:1134–1140.

Koenig, W.D., E.L. Walters et P.G. Rodewald. 2017 Testing alternative hypotheses for the cause of population declines: the case of the red-headed Woodpecker. The Condor 119(1):143-154.

Kovatch, L.C. 2015. The response of the avian community to 40 years of land cover change within the aspen parkland and moist-mixed grassland ecoregions of the Canadian Prairies. Mémoire de maîtrise, University of Regina, Regina, Saskatchewan. 74 pp.

Kummer, J.A. et E.M. Bayne. 2015. Bird feeders and their effects on bird-window collisions at residential houses. Avian Conservation and Ecology 10(2):6.

LaMontagne, J.M., R.J. Kilgour, E.C. Anderson et S. Magle. 2015. Tree cavity availability across forest, park, and residential habitats in a highly urban area. Urban Ecosystem 18:151-167.

Lang, Y. 2015. Portrait des sites de nidification du pic à tête rouge au Québec – Analyse complète des mentions SOS-POP, de 1960 à 2014. Regroupement Québec Oiseaux, Montréal, Québec. 22 p.

Larson, B. M. , Riley, J. , Snell, E. et H. Godschalk. 1999. The woodland heritage of southern Ontario: a study of ecological change, distribution and significance. Federation of Ontario Naturalists. Don Mills, ON. 262 p.

Longcore, T., C. Rich, P. Mineau, B. MacDonald, D. G. Bert, L. M. Sullivan, E. Mutrie, S. a. Gauthreaux, M. L. Avery, R. L. Crawford, A. M. Manville, E. R. Travis et D. Drake. 2013. Avian mortality at communication towers in the U.S. and Canada: Which species, how many, and where? Biological Conservation 158:410–419.

Loss, S.R., T. Will et P.P. Marra. 2013. The impact of free-ranging domestic cats on wildlife of the United States. Nature Communications 4:1396 DOI: 10.1038/ncomms2380.

Loss, S.R., T. Will, S.S. Loss et P.P. Marra. 2014a. Bird-building collisions in the United States: estimates of annual mortality and species vulnerability. Condor 116:8-23.

Loss, S.R., T. Will et P.P. Marra. 2014b. Estimation of bird-vehicle collision mortality on U.S. roads. The Journal of Wildlife Management 78:763-771.

Louisiana-Pacific Canada Ltd. 1995. Forest Management License #3 Ten-Year Forest Management Plan 1996-2005. Volume 1.

Louisiana-Pacific Canada Ltd. 2006. Forest Management License #3 Ten-Year Forest Management Plan 1996-2005. Volume 1.

Machtans, C.S., C.H.R. Wedeles et E.M. Bayne. 2013. A first estimate for Canada of the number of birds killed by colliding with building windows. Avian Conservation and Ecology 8(2): 6 (en anglais seulement).

Main, A.R., J.V. Headley, K.M. Peru, N.L. Michel, A.J. Cessna et C.A. Morrissey. 2014. Widespread use and frequent detection of neonicotinoid insecticides in wetlands of Canada’s prairie pothole region. PLoS ONE 9(3): e92821. doi:10.1371/journal.pone.0092821

Manitoba Infrastructure and Transportation. 2016. Annual report of the Department of Infrastructure and Transportation 2015-2016. Government of Manitoba, Winnipeg, Manitoba. [consulté en avril 2017] (en anglais seulement).

Manitoba Hydro. 2017. Transmission expansion. Manitoba Hydro, Winnipeg, Manitoba. (Également disponible en français : L’agrandissement des réseaux, Manitoba Hydro, Winnipeg (Manitoba).

Markey, S., S.-P. Breen, A. Lauzon, R. Gibson, L. Ryser et R. Mealy (eds.). 2015. State of Rural Canada Report. Canadian Rural Revitalization Foundation. iii + 109 p.

Martin, T.E. et G. R. Geupel. 1993. Nest-monitoring plots: methods for locating nests and monitoring success. Journal of Field Ornithology 64: 507-519.

Masek, J.G, W.B. Cohen, D. Leckie, M.A. Wulder, R. Vargas, B. de Jong, S. Healey, B. Law, R. Birdsey et R. Houghton. 2011. Recent rates of forest harvest and conversion in North America. Journal of Geophysical Research 116, G00K03, doi:10.1029/2010JG001471.

Master, L. L., D. Faber-Langendoen, R. Bittman, G. A. Hammerson, B. Heidel, L. Ramsay, K. Snow, A. Teucher et A. Tomaino. 2012. NatureServe Conservation Status Assessments: Factors for Evaluating Species and Ecosystem Risk (PDF, 2.2 MB). NatureServe, Arlington, Virginia. [consulté en octobre 2015] (en anglais seulement).

MBBA (Manitoba Breeding Bird Atlas). 2016. Manitoba Breeding Bird Atlas. Bird Studies Canada, Winnipeg, Manitoba. [consulté en janvier 2016]. (Également disponible en français : AONB (Atlas des oiseaux nicheurs du Manitoba). 2016. Atlas des oiseaux nicheurs du Manitoba, Études d’Oiseaux Canada, Winnipeg (Manitoba).

McComb, W.C., Bonney, S.A., Sheffield, R.M., Cost, N.D., 1986. Snag resources in Florida - are they sufficient for average populations of primary cavity-nesters? Wildlife Society Bulletin 14:40-48.

McLaughlin, J. et S. Greifenhagen. 2012. Beech Bark Disease in Ontario: A Primer and Management Recommendations. Ontario Forest Research Institute, Ontario Ministry of Natural Resources, Sault Ste Marie, Ontario. 8 pp.

McGowan, K.J. et K. Corwin. 2008. The second atlas of the breeding birds of New York State. Cornell University Press.

MFFP (Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs). 2017. Gros plan sur les forêts : la maladie corticale du hêtre. Gouvernement du Québec, Québec (Québec). [consulté en avril 2017].

Mineau, P. et M. Whiteside. 2013. Pesticide acute toxicity is a better correlate of U.S. grassland bird declines than agricultural intensification. PLoS ONE 8(2): e57457. doi:10.1371/journal.pone.0057457

Ministry of Finance. 2016. Ontario Population Projections Update, 2015-2041. Government of Ontario. [consulté en avril 2017]. (Également disponible en français : Ministère des Finances. 2016. Mise à jour des projections démographiques pour l’Ontario, 2015-2041, Gouvernement de l’Ontario.

MOECC (Ministry of the Environment and Climate Change). 2017. Neonicotinoid regulations. Government of Ontario. [consulté en mars 2017]. (Également disponible en français : MEACC (Ministère de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique). 2017. Réglementation des néonicotinoïdes, Gouvernement de l’Ontario.

Mueller, W. 2001. Vehicle-caused mortality and the red-headed woodpecker in Wisconsin. The Passenger Pigeon 63(4):261-263.

Muskoka Heritage Foundation. 2015. Red-headed woodpecker (Melanerpes erythrocephalus) (PDF, 626 KB). Species at risk steward’s guide series. [consulté en novembre 2015] (en anglais seulement).

Natural Resource Canada. 2016. Top forest insects and diseases in Canada: the emerald ash borer. Natural Resource Canada. [consulté en mai 2016]. (Également disponible en français : Ressources naturelles Canada. 2016. Principaux insectes et maladies des forêts au Canada – Agrile du frêne, Ressources naturelles Canada.

NatureServe. 2015. NatureServe Explorer: an online encyclopedia of life [application web]. Version 7.1. NatureServe, Arlington, Virginia. [consulté en août 2015] (en anglais seulement).

Nazarnia, N., C. Schwick, J. A.G. Jaeger. 2016. Accelerated urban sprawl in Montreal, Quebec City, and Zurich: Investigating the differences using time series 1951–2011. Ecological Indicators 60 (2016) 1229–1251.

Nebel, S., A. Mills, J.D. McCracken et P.D. Tayor. 2010. Declines of aerial insectivores in North America follow a geographic gradient. Avian Conservation Ecology 5(2):1.

Ohmann, J.L., McComb, W.C., Zumrawi, A.A., 1994. Snag abundance for primary cavity-nesting birds on nonfederal forest lands in Oregon and Washington. Wildlife Society Bulletin 22:607–620.

OMNR. 2010. Forest Management Guide for Conserving Biodiversity at the Stand and Site Scales. Ontario Ministry of Natural Resources, Government of Ontario, Toronto, Ontario. 211 pp.

OMNR. 2011. A land manager’s guide to conserving habitat for forest birds in southern Ontario. Ontario Ministry of Natural Resources. 136pp. [consulté en novembre 2016] (en anglais seulement).

OMNR. 2012. Land Information Ontario [web application]. Ontario Ministry of Natural Resources. (Également disponible en français : MRNO. 2012. Information sur les terres de l’Ontario [application web], Ministère des Richesses naturelles de l’Ontario.

Ontario Biodiversity Council. 2015. State of Ontario’s biodiversity 2015 indicators. Ontario Biodiversity Council, Peterborough, Ontario. [consulté en avril 2017] (en anglais seulement).

Partners in Flight Science Committee. 2013. Population estimates database, version 2013. [consulté en octobre 2016] (en anglais seulement).

Pisa, L.W., V. Amaral-Rogers, L.P. Belzunces, J.M. Bonmatin, C.A. Downs, D. Goulson, D.P. Kreutzweiser, C. Krupke, M. Liess, M. McField, C.A. Morrissey, D.A. Noome, J. Settele,  N. Simon-Delso, J.D. Stark, J.P. Van der Sluijs, H. Van Dyck et M. Wiemers. 2015. Effects of neonicotinoids and fipronil on non-target invertebrates. Environmental Science and Pollution Research 22(1):68-102.

Prairie Habitat Joint Venture. 2014. Prairie Habitat Joint Venture implementation plan 2013-2020: the prairie parklands. Environment Canada, Edmonton, Alberta. 30 pp.

Regroupement QuébecOiseaux. 2017. Suivi des espèces en péril (SOS-POP). Regroupement QuébecOiseaux, Montréal, Québec. [consulté en mai 2017].

Rioux, S., J.-P. Savard et A.A. Gerick. 2013. Avian mortalities due to transmission line collisions: a review of current estimates and field methods with an emphasis on applications to the Canadian electric network. Avian Conservation and Ecology 8(2): 7.

Rioux Paquette, S., F. Pelletier, D. Garant et M. Bélisle. 2014. Severe recent decrease of adult body mass in a declining insectivorous bird population. Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences 281(1786):1-9.

Rodewald, P.G., M.J. Santiago et A.D. Rodewald. 2005. Habitat use of breeding red-headed woodpeckers on golf courses in Ohio. Wildlife Society Bulletin 33:448-453.

Rosenberg, K.V., J A. Kennedy, R. Dettmers, R.P. Ford, D. Reynolds, J.D. Alexander, C.J. Beardmore, P.J. Blancher, R.E. Bogart, G.S. Butcher, A.F. Camfield, A. Couturier, D.W. Demarest, W.E. Easton, J.J. Giocomo, R.H. Keller, A.E. Mini, A.O. Panjabi, D.N. Pashley, T.D. Rich, J.M. Ruth, H. Stabins, J. Stanton et T. Will. 2016. Partners in Flight landbird conservation plan: 2016 revision for Canada and continental United States. Partners in Flight Science Committee. [consulté en septembre 2016] (en anglais seulement).

Rousseu, F. et B. Drolet. 2017. The nesting phenology of birds in Canada. Canadian Wildlife Service, Technical Report Series No. 533, Environment and Climate Change Canada, Québec Region, Québec, Canada, xxii + 316 p. (Également disponible en français : Rousseu, F. et B. Drolet. 2017. La phénologie de nidification des oiseaux au Canada, Service canadien de la faune, Série de rapports techniques nº 533, Environnement et Changement climatique Canada, Région du Québec, Québec, Canada, xxiii + 330 p.)

Roy, M.-E. et P. Nolet. 2015.Typologie et caractérisation spatiale de l’envahissement et de la maladie corticale du hêtre en Outaouais. Institut des Sciences de la Forêt tempérée. Université du Québec en Outaouais. Ripon, Qc. Rapport technique. 62 p. + Annexes.

Rumsey, R. L. 1970. Woodpecker nest failures in creosoted utility poles. The Auk 87:367-369.

Salafsky, N., D. Salzer, A.J. Stattersfield, C. Hilton-Taylor, R. Neugarten, S.H.M. Butchart, B. Collen, N. Cox, L.L. Master, S. O’Connor et D. Wilkie. 2008. A standard lexicon for biodiversity conservation: unified classifications of threats and actions. Conservation Biology 22:897–911.

Sandilands, A. 2010. Birds of Ontario: habitat requirements, limiting factors, and status: Volume 2–Non passerines: shorebirds through woodpeckers. UBC Press. 392 pp.

Santiago, M.J. 2004. Conservation of red-headed woodpeckers (Melanerpes erythrocephalus) on midwestern golf courses: a case study in Ohio. Mémoire de maîtrise, Ohio State University, Columbus, Ohio.

SaskPower. 2017. Construction Projects. SaskPower, Regina, Saskatchewan. [consulté en avril 2017].

Sauchyn, D. et S. Kulshreshtha. 2008. Prairies. Pp 275-328. in D.S. Lemmen, F.J. Warren, J. Lacroix et E. Bush (eds). From impacts to adaptation: Canada in a changing climate 2007. Government of Canada, Ottawa, Ontario. (Également disponible en français : « Prairies », pages 275 à 328 dans D.S. Lemmen, F.J. Warren, J. Lacroix et E. Bush (éditeurs), Vivre avec les changements climatiques au Canada : édition 2007, Gouvernement du Canada, Ottawa (Ontario).)

Sauer, J.R., J.E. Hines, J.E. Fallon, K.L. Pardieck, D.J. Ziolkowski, Jr. et W.A. Link. 2014. The North American Breeding Bird Survey, Results and Analysis 1966 - 2013. Version 01.30.2015. USGS Patuxent Wildlife Research Center, Laurel, Maryland (en anglais seulement).

SBBA (Saskatchewan Breeding Bird Atlas). 2015. Red-headed woodpecker data. Bird Studies Canada, Saskatoon, Saskatchewan. [consulté en septembre 2015]. (Également disponible en français : AONS (Atlas des oiseaux nicheurs de la Saskatchewan). 2015. Données sur le Pic à tête rouge, Études d’Oiseaux Canada, Saskatoon (Saskatchewan).

Scott, T.G. 1938. Wildlife mortality on Iowa highways. American Midland Naturalist 20:527–539.

Sibley D.A. 2003. The Sibley field guide to birds of eastern North America. Chanticleer Press, New York, New York. 433 pp. (Également disponible en français : Le guide Sibley des oiseaux de l’Est de l’Amérique du Nord, traduit de l’américain par Normand David avec le concours de Serge Gagné, Éditions Michel Quintin, Waterloo (Québec), 433 p.)

Skinner, M. P. 1928. A guide to the winter birds of the North Carolina Sandhills. Albany, NY: Sci. Press Printing Co.

Smith, A.C., comm. pers. 2017. Correspondance par courriel adressée à K. Pickett. Mars 2017. Biostatisticien principal, Environnement et Changement climatique Canada, Gouvernement du Canada, Ottawa (Ontario).

Smith, Paul G.R. 2015. Long-term temporal trends in agri-environment and agricultural land use in Ontario, Canada: transformation, transition and significance. Journal of Geography and Geology 7(2) 32-55.

Stanton, R.L., C.A. Morrissey et R.G. Clark. 2016. Tree swallow (Tachycineta bicolor) foraging responses to agricultural land use and abundance of insect prey. Can. J. Zool. 94:637–642.

Statistics Canada. 2017. Table 004-0005 - Census of Agriculture, farms classified by size of farm, Canada and provinces, every 5 years (1976 - 2016), CANSIM (database). [Consulté le 17 janvier 2018]. (Également disponible en français : Statistique Canada. 2017. Tableau 004-0005 – Recensement de l’agriculture, fermes classées selon la taille de la ferme, Canada et provinces aux 5 ans (1976 – 2016), CANSIM (base de données)).

Tree Canada. 2017. Chestnut Blight. Tree Canada, Ottawa, Ontario. [consulté en mai 2017]. (Également disponible en français : Arbres Canada. 2017. Chancre du châtaignier, Arbres Canada, Ottawa (Ontario).

Vandall, J.P., N. Henderson et J. Thorpe. 2006. Suitability and adaptability of current protected area policies under different climate change scenarios: the case for the prairie ecozone, Saskatchewan. Saskatchewan Research Council, Regina, Saskatchewan.117 pp.

Van Sleeuwen, M. 2006. Natural fire regimes in Ontario. Ontario Ministry of Natural Resources, Queen’s Printer for Ontario, Toronto. 143 pp.

Venables, A. et M. W. Collopy. 1989. Seasonal foraging and habitat requirements of red-headed Woodpeckers in north-central Florida. Florida Game and Fresh Water Fish Commission, Tallahassee, Florida.

Vujnovic, D., comm. pers. 2011. Correspondance par courriel adressée à T. Kraus. Février 2011. Parks Zoologist, Alberta Tourism Parks and Recreation, Edmonton, Alberta.

Waldron, G. 2003. Trees of the Carolinian forest. Boston Mills Press, Erin, Ontario. 275 pp.

Waldstein, A.L. 2012. Nest-site selection and nesting ecology of red-headed woodpeckers. Mémoire de maîtrise, University of Minnesota. [consulté en octobre 2016] (en anglais seulement).

Westworth, D.A. et E.S. Telfer. 1993. Summer and winter bird populations associated with five age-classes of aspen forest in Alberta. Canadian Journal of Forest Research 23(9):1830-1836.

Zimmerling, J. R., A. C. Pomeroy, M. V. d’Entremont et C. M. Francis. 2013. Canadian estimate of bird mortality due to collisions and direct habitat loss associated with wind turbine developments. Avian Conservation and Ecology 8(2): 10 (en anglais seulement).

Zimmerling, J.R., comm. pers. 2016. Correspondance par courriel adressée à K. Pickett. Décembre 2016. Service canadien de la faune, Environnement et Changement climatique Canada, Gouvernement du Canada, Gatineau (Québec).

Zomer, R.J., A. Trabucco, L.V. Verchot et B. Muys. 2008. Land area eligible for afforestation and reforestation within the clean development mechanism: a global analysis of the impact of forest definition. Mitigation and Adaptation Strategies for Global Change 13:219–239.

Annexe A : Cotes de conservation infranationales attribuées au Pic à tête rouge (Melanerpes erythrocephalus) aux États-Unis

Tableau A-1. Cotes de conservation infranationales attribuées au Pic à tête rouge (Melanerpes erythrocephalus) aux États-Unis
Pays
(cote N)
État ou province
(cote S)
États-Unis (N5B, N5N) Alabama (S5), Arkansas (S4B, S4S5N), Caroline du Nord (S4B, S4N), Caroline du Sud (SNR), Colorado (S3B), Connecticut (S1), Dakota du Nord (SNRB), Dakota du Sud (S5B), Delaware (S1), District de Columbia (S1N, SHB), Floride (SNR), Géorgie (S4), Illinois (S5), Indiana (S4), Iowa (S5B), Kansas (S5B), Kentucky (S4B, S4N), Louisiane (S4), Maryland (S4), Massachusetts (S1B, S2N), Michigan (S5), Minnesota (SNRB, SNRN), Mississippi (S4S5), Missouri (SNRB, SNRN), Montana (S3B), Nebraska (S5), New Hampshire (SNA), New Jersey (S2B, S2N), Nouveau-Mexique (S3B, S3N), New York (S2?B), Ohio (S5), Oklahoma (S4S5), Pennsylvanie (S4B, S4N), Rhode Island (S1B, S1N), Tennessee (S4), Texas (S3B), Vermont (S1B), Virginie (S4B), Virginie-Occidentale (S2B, S3N), Wisconsin (S3B), Wyoming (S3B)

Source : NatureServe, 2015

Tableau A-2. Définitions des cotes de conservation nationales (N) et infranationales (S) (Master et al., 2012)
Cote Définition
N1
S1
Gravement en péril – Espèce extrêmement susceptible de disparaître du territoire en raison d'une aire de répartition très limitée, d'un nombre très restreint de populations ou d'occurrences, de déclins très marqués, de menaces graves ou d'autres facteurs.
N2
S2
En péril – Espèce très susceptible de disparaître du territoire en raison d'une aire de répartition limitée, d'un nombre restreint de populations ou d'occurrences, de déclins marqués, de menaces graves ou d'autres facteurs.
N3
S3
Vulnérable – Espèce modérément susceptible de disparaître du territoire en raison d'une aire de répartition plutôt limitée, d'un nombre relativement faible de populations ou d'occurrences, de déclins récents et généralisés, de menaces ou d'autres facteurs.
N4
S4
Apparemment non en péril – Espèce assez peu susceptible de disparaître du territoire en raison de la grande étendue de son aire de répartition et/ou du grand nombre de populations ou d'occurrences, mais pour laquelle il existe des sources de préoccupations en raison de déclins localisés récents, de menaces ou d'autres facteurs.
N5
S5
Non en péril – Espèce très peu susceptible de disparaître du territoire en raison de la très vaste étendue de son aire de répartition ou de l'abondance de populations ou d'occurrences et ne suscitant aucune préoccupation associée à des déclins ou des menaces ou n'en suscitant que très peu.
N#N#
S#S#
Cote d'intervalle numérique – Une cote combinant deux valeurs numériques (p. ex. S2S3 ou S1S3) est utilisée pour indiquer l'intervalle d'incertitude quant à la situation d'une espèce ou d'un écosystème. Les intervalles ne peuvent sauter plus d'un rang (p. ex. on utilise la cote SU plutôt que la cote S1S4).
SH Possiblement disparue – Il n'existe pour l'espèce ou l'écosystème que des mentions historiques, mais on a encore espoir de l'y redécouvrir. Certains éléments indiquent que l'espèce ou l'écosystème a peut-être disparu du territoire concerné, mais on ne peut l'affirmer avec certitude. Voici des exemples : (1) la présence de l'espèce n'a pas été signalée au cours des 20 à 40 dernières années malgré les recherches effectuées, et/ou on a trouvé des preuves de perte ou de dégradation importantes de son habitat; (2) des recherches infructueuses ont été menées pour trouver l'espèce ou l'écosystème, mais pas de façon suffisamment rigoureuse pour que l'on puisse présumer qu'ils ne sont plus présents dans le territoire.
SNA Non applicable – Aucune cote de conservation ne s'applique, car l'espèce ou l'écosystème n'est pas une cible appropriée en matière de conservation.
SNR Espèce non classée – Espèce dont le statut de conservation n'a pas encore été évalué.
SU Espèce non classable – Espèce actuellement impossible à classer en raison d'un manque de données ou de données passablement contradictoires sur sa situation ou les tendances la concernant.
B Population reproductrice
N Population non reproductrice
M Population migratrice

Annexe B : Indices de reproduction

Catégorie : Reproduction possibleNote de bas de page 36

Code  Description du comportement

H
Espèce observée pendant sa période de reproduction dans un habitat de nidification convenable.
S
Mâle chantant présent, ou appels nuptiaux entendus, pendant la période de reproduction de l’espèce dans un habitat de nidification convenable.

Catégorie : Reproduction probable

Code  Description du comportement

P
Couple observé pendant la période de reproduction dans un habitat de nidification convenable.
T
Territoire permanent présumé par l’audition de chants territoriaux à deux reprises au même endroit, à au moins une semaine d’intervalle.
D
Parade, incluant les interactions entre un mâle et une femelle ou encore entre deux mâles. Inclus le transfert de nourriture durant la parade et les copulations.
V
Visite d’un site de nidification probable.
A
Comportement agité ou cris d’alarme provenant d’un adulte.
B
Plaque incubatrice sur une femelle adulte ou protubérance cloacale sur un mâle adulte.
N
Construction d’un nid ou creusage d’une cavité de nidification.

Catégorie : Reproduction confirmée

Code Description du comportement

DD
Comportement de distraction ou feinte de blessure.
NU
Ancien nid (occupé durant la période de l’étude) ou présence de coquilles d’œufs.
FY
Jeunes ayant récemment quitté le nid ou jeunes en duvet, y compris les jeunes incapables d’un vol soutenu.
AE
Adulte quittant un site de nidification ou arrivant à celui-ci dans des circonstances indiquant l’existence d’un nid actif.
FS
Adulte transportant un sac fécal.
CF
Adulte transportant de la nourriture pour des jeunes.
NE
Nid contenant un ou plusieurs œufs.
NY
Nid contenant un ou plusieurs jeunes (vus ou entendus).

Annexe C : Habitat essentiel du Pic à tête rouge au Canada

Tableau C-1. Carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km renfermant de l'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Saskatchewan. L'habitat essentiel se trouve là où les critères énoncés à la section 7.1 sont respectés
Code d'identification du carré du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 kmr Coordonnées du carré du quadrillage UTMs
UTM Est
Coordonnées du carré du quadrillage UTMs
UTM Nord
Régime fonciert
13UER9402 590000 5542000 Territoire non domanial
13UER9403 590000 5543000 Territoire non domanial
13UER9412 591000 5542000 Territoire non domanial
13UER9413 591000 5543000 Territoire non domanial
13UFR7812 671000 5582000 Territoire non domanial
13UFR7813 671000 5583000 Territoire non domanial
13UFR7814 671000 5584000 Territoire non domanial
13UFR7822 672000 5582000 Territoire non domanial
13UFR7823 672000 5583000 Territoire non domanial
13UCQ0507 300000 5457000 Territoire non domanial
13UCQ0508 300000 5458000 Territoire non domanial
13UCQ0509 300000 5459000 Territoire non domanial
13UCQ0517 301000 5457000 Territoire non domanial
13UCQ0518 301000 5458000 Territoire non domanial
13UCQ0519 301000 5459000 Territoire non domanial
13UEU4176 547000 5816000 Territoire non domanial
13UEU4175 547000 5816000 Territoire non domanial

r Code d’identification dans le système militaire de quadrillage UTM de référence; les deux premiers chiffres et la lettre qui suit correspondent à la zone UTM, les deux lettres suivantes désignent le carré du quadrillage UTM de référence de 100 km × 100 km, les deux chiffres suivants désignent le carré de 10 km × 10 km, et les deux derniers chiffres, le carré de 1 km x 1 km qui contient au moins une partie de la zone dans laquelle se trouve l’habitat essentiel. L’utilisation du code alphanumérique univoque du système militaire de quadrillage UTM de référence s’inspire de la méthodologie utilisée pour les Atlas des oiseaux nicheurs du Canada.

s Les coordonnées indiquées sont celles du coin sud-ouest du carré du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km renfermant au moins une partie de la zone dans laquelle se trouve l’habitat essentiel. Elles sont données à titre indicatif seulement; le point correspondant ne fait pas nécessairement partie de l’habitat essentiel.

t Cette information est fournie à titre indicatif seulement, pour donner une idée générale des détenteurs des droits de propriété des terres situées dans les zones où se trouve l’habitat essentiel. Pour déterminer avec exactitude qui détient les droits de propriété d’une terre, il faudra comparer les limites de l’habitat essentiel aux informations figurant au cadastre.

Tableau C-2. Carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km renfermant de l'habitat essentiel du Pic à tête rouge au Manitoba. L'habitat essentiel se trouve là où les critères énoncés à la section 7.1 sont respectés
Code d'identification du carré du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 kmu Coordonnées du carré du quadrillage UTMv
UTM Est
Coordonnées du carré du quadrillage UTMv
UTM Nord
Régime foncierw
14ULA65 360000 5550000 Territoire non domanial
14ULB43 340000 5630000 Territoire non domanial
14ULB62 360000 5620000 Territoire non domanial
14ULB81 380000 5610000 Territoire non domanial
14ULB98 390000 5680000 Territoire non domanial
14ULA80 380000 5500000 Territoire non domanial
14ULC59 350000 5790000 Territoire non domanial
14ULC90 390000 5700000 Territoire non domanial
14ULC67 360000 5770000 Territoire non domanial
14ULC91 390000 5710000 Territoire non domanial
14ULD50 350000 5800000 Territoire non domanial
14ULV77 370000 5470000 Territoire non domanial
14ULV78 370000 5480000 Territoire non domanial
14ULV87 380000 5470000 Territoire non domanial
14ULV88 380000 5480000 Territoire non domanial
14ULV89 380000 5490000 Territoire non domanial
14UMA00 400000 5500000 Territoire non domanial
14UMA30 430000 5500000 Territoire non domanial
14UMA57 450000 5570000 Territoire non domanial
14UMA58 450000 5580000 Territoire non domanial
14UMA66 460000 5560000 Territoire non domanial
14UMA47 440000 5570000 Territoire non domanial
14UMA78 470000 5580000 Territoire non domanial
14UMA84 480000 5540000 Territoire non domanial
14UMA89 480000 5590000 Territoire non domanial
14UMA94 490000 5540000 Territoire non domanial
14UMB20 420000 5600000 Territoire non domanial
14UMB21 420000 5610000 Territoire non domanial
14UMB80 480000 5600000 Territoire non domanial
14UMB81 480000 5610000 Territoire non domanial
14UMB25 420000 5650000 Territoire non domanial
14UMB26 420000 5660000 Territoire non domanial
14UMB91 490000 5610000 Territoire non domanial
14UMB92 490000 5620000 Territoire non domanial
14UMB93 490000 5630000 Territoire non domanial
14UMB96 490000 5660000 Territoire non domanial
14UMB30 430000 5600000 Territoire non domanial
14UMB31 430000 5610000 Aire protégée fédérale (parc national du Mont-Riding) et territoire non domanial
14UMC50 450000 5700000 Territoire non domanial
14UMC52 450000 5720000 Territoire non domanial
14UMC62 460000 5720000 Territoire non domanial
14UMB35 430000 5650000 Territoire non domanial
14UMB44 440000 5640000 Territoire non domanial
14UMB45 440000 5650000 Territoire non domanial
14UMB51 450000 5610000 Aire protégée fédérale (parc national du Mont-Riding)
14UMB53 450000 5630000 Territoire non domanial
14UMB54 450000 5640000 Territoire non domanial
14UMB60 460000 5600000 Territoire non domanial
14UMB61 460000 5610000 Aire protégée fédérale (parc national du Mont-Riding) et territoire non domanial
14UMB63 460000 5630000 Territoire non domanial
14UMB69 460000 5690000 Territoire non domanial
14UMV03 400000 5430000 Territoire non domanial
14UMV09 400000 5490000 Territoire non domanial
14UMV13 410000 5430000 Territoire non domanial
14UMV79 470000 5490000 Territoire non domanial
14UMV85 480000 5450000 Territoire non domanial
14UMV77 470000 5470000 Territoire non domanial
14UNA15 510000 5550000 Territoire non domanial
14UNA40 540000 5500000 Territoire non domanial
14UNB42 540000 5620000 Territoire non domanial
14UNB43 540000 5630000 Territoire non domanial
14UNB03 500000 5630000 Territoire non domanial
14UNB12 510000 5620000 Territoire non domanial
14UNB20 520000 5600000 Territoire non domanial
14UNB21 520000 5610000 Territoire non domanial
14UNB23 520000 5630000 Territoire non domanial
14UNB24 520000 5640000 Territoire non domanial
14UNB25 520000 5650000 Territoire non domanial
14UNB29 520000 5690000 Territoire non domanial
14UNB33 530000 5630000 Territoire non domanial
14UNB35 530000 5650000 Territoire non domanial
14UNB36 530000 5660000 Territoire non domanial
14UNC20 520000 5700000 Territoire non domanial
14UMV38 430000 5480000 Territoire non domanial
14UMV99 490000 5490000 Territoire non domanial
14UNA03 500000 5530000 Territoire non domanial
14UNA04 500000 5540000 Territoire non domanial
14UNV39 530000 5490000 Territoire non domanial
14UNV48 540000 5480000 Territoire non domanial
14UNV49 540000 5490000 Territoire non domanial
14UNA51 550000 5510000 Territoire non domanial
14UNA60 560000 5500000 Territoire non domanial
14UNA61 560000 5510000 Territoire non domanial
14UNA76 570000 5560000 Territoire non domanial
14UNA79 570000 5590000 Territoire non domanial
14UNA86 580000 5560000 Territoire non domanial
14UNA88 580000 5580000 Territoire non domanial
14UNA95 590000 5550000 Territoire non domanial
14UNA96 590000 5560000 Territoire non domanial
14UNA97 590000 5570000 Territoire non domanial
14UNA98 590000 5580000 Territoire non domanial
14UNA99 590000 5590000 Territoire non domanial
14UNB80 580000 5600000 Territoire non domanial
14UNB83 580000 5630000 Territoire non domanial
14UNB84 580000 5640000 Territoire non domanial
14UNB86 580000 5660000 Territoire non domanial
14UNB87 580000 5670000 Territoire non domanial
14UNA66 560000 5560000 Territoire non domanial
14UNA67 560000 5570000 Territoire non domanial
14UNB61 560000 5610000 Territoire non domanial
14UNB70 570000 5600000 Territoire non domanial
14UNB90 590000 5600000 Territoire non domanial
14UNB94 590000 5640000 Territoire non domanial
14UNB95 590000 5650000 Territoire non domanial
14UNB96 590000 5660000 Territoire non domanial
14UNB97 590000 5670000 Territoire non domanial
14UNV58 550000 5480000 Territoire non domanial
14UNV59 550000 5490000 Territoire non domanial
14UNV69 560000 5490000 Territoire non domanial
14UNV93 590000 5430000 Territoire non domanial
14UPA07 600000 5570000 Territoire non domanial
14UPA09 600000 5590000 Territoire non domanial
14UPA17 610000 5570000 Territoire non domanial
14UPA27 620000 5570000 Territoire non domanial
14UPA28 620000 5580000 Territoire non domanial
14UPA32 630000 5520000 Territoire non domanial
14UPA82 680000 5520000 Territoire non domanial
14UPA39 630000 5590000 Territoire non domanial
14UPA48 640000 5580000 Territoire non domanial
14UPA49 640000 5590000 Territoire non domanial
14UPA02 600000 5520000 Territoire non domanial
14UPB44 640000 5640000 Territoire non domanial
14UPB45 640000 5650000 Territoire non domanial
14UPB00 600000 5600000 Territoire non domanial
14UPB02 600000 5620000 Territoire non domanial
14UPB06 600000 5660000 Territoire non domanial
14UPB07 600000 5670000 Territoire non domanial
14UPB11 610000 5610000 Territoire non domanial
14UPB13 610000 5630000 Territoire non domanial
14UPB20 620000 5600000 Territoire non domanial
14UPB23 620000 5630000 Territoire non domanial
14UPB25 620000 5650000 Territoire non domanial
14UPB30 630000 5600000 Territoire non domanial
14UPB31 630000 5610000 Territoire non domanial
14UPB32 630000 5620000 Territoire non domanial
14UPB36 630000 5660000 Territoire non domanial
14UPA84 680000 5540000 Territoire non domanial
14UPA85 680000 5550000 Territoire non domanial
14UPB40 640000 5600000 Territoire non domanial
14UPB41 640000 5610000 Territoire non domanial
14UPB42 640000 5620000 Territoire non domanial
14UPB55 650000 5650000 Territoire non domanial
14UPA56 650000 5560000 Territoire non domanial
14UPC00 600000 5700000 Territoire non domanial
14UPA58 650000 5580000 Territoire non domanial
14UPA64 660000 5540000 Territoire non domanial
14UPA65 660000 5550000 Territoire non domanial
14UPA66 660000 5560000 Territoire non domanial
14UPA67 660000 5570000 Territoire non domanial
14UPA70 670000 5500000 Territoire non domanial
14UPA71 670000 5510000 Territoire non domanial
14UPA72 670000 5520000 Territoire non domanial
14UPA73 670000 5530000 Territoire non domanial
14UPA74 670000 5540000 Territoire non domanial
14UPA75 670000 5550000 Territoire non domanial
14UPV15 610000 5450000 Territoire non domanial
14UPV53 650000 5430000 Territoire non domanial
14UPV54 650000 5440000 Territoire non domanial
14UPV56 650000 5460000 Territoire non domanial
14UPV57 650000 5470000 Territoire non domanial
14UPV58 650000 5480000 Territoire non domanial
14UPV76 670000 5460000 Territoire non domanial
14UPV78 670000 5480000 Territoire non domanial
14UPV79 670000 5490000 Territoire non domanial
14UPV63 660000 5430000 Territoire non domanial
14UPV64 660000 5440000 Territoire non domanial
14UPV65 660000 5450000 Territoire non domanial
14UPV66 660000 5460000 Territoire non domanial
14UPV68 660000 5480000 Territoire non domanial
14UPV84 680000 5440000 Territoire non domanial
14UPV85 680000 5450000 Territoire non domanial
14UPV25 620000 5450000 Territoire non domanial
14UPV44 640000 5440000 Territoire non domanial
14UPV45 640000 5450000 Territoire non domanial
15UTR93 290000 5530000 Territoire non domanial
14UPA94 690000 5540000 Territoire non domanial

u Code d’identification dans le système militaire de quadrillage UTM de référence; les deux premiers chiffres et la lettre qui suit correspondent à la zone UTM, les deux lettres suivantes désignent le carré du quadrillage UTM de référence de 100 km × 100 km, et les deux derniers chiffres, le carré de 10 km x 10 km qui contient au moins une partie de la zone dans laquelle se trouve l’habitat essentiel. L’utilisation du code alphanumérique univoque du système militaire de quadrillage UTM de référence s’inspire de la méthodologie utilisée pour les Atlas des oiseaux nicheurs du Canada.

v Les coordonnées indiquées sont celles du coin sud-ouest du carré du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km renfermant au moins une partie de la zone dans laquelle se trouve l’habitat essentiel. Elles sont données à titre indicatif seulement; le point correspondant ne fait pas nécessairement partie de l’habitat essentiel.

w Cette information est fournie à titre indicatif seulement, pour donner une idée générale des détenteurs des droits de propriété des terres situées dans les zones où se trouve l’habitat essentiel. Pour déterminer avec exactitude qui détient les droits de propriété d’une terre, il faudra comparer les limites de l’habitat essentiel aux informations figurant au cadastre.

Tableau C-3. Carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km renfermant de l'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario. L'habitat essentiel se trouve là où les critères énoncés à la section 7.1 sont respectés
Code d'identification du carré du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 kmx Coordonnées du carré du quadrillage UTMy
UTM Est
Coordonnées du carré du quadrillage UTMy
UTM Nord
Régime foncierz
15UUP89 380000 5390000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
15UUP99 390000 5390000 Territoire non domanial
15UUQ71 370000 5410000 Territoire non domanial
15UUQ80 380000 5400000 Territoire non domanial
15UUQ82 380000 5420000 Territoire non domanial
15UVP19 410000 5390000 Territoire non domanial
15UVP38 430000 5380000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
15UVP48 440000 5380000 Territoire non domanial
15UVP58 450000 5380000 Territoire non domanial
15UVP59 450000 5390000 Territoire non domanial
15UVQ11 410000 5410000 Territoire non domanial
17TLG26 320000 4660000 Territoire non domanial
17TLG27 320000 4670000 Territoire non domanial
17TLG28 320000 4680000 Territoire non domanial
17TLG34 330000 4640000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TLG35 330000 4650000 Territoire non domanial
17TLG36 330000 4660000 Territoire non domanial
17TLG37 330000 4670000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TLG44 340000 4640000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TLG45 340000 4650000 Territoire non domanial
17TLG46 340000 4660000 Territoire non domanial
17TLG62 360000 4620000 Territoire non domanial
17TLG65 360000 4650000 Territoire non domanial
17TLG74 370000 4640000 Aire protégée fédérale (parc national de la Pointe-Pelée)
17TLG75 370000 4650000 Territoire non domanial
17TLG76 370000 4660000 Territoire non domanial
17TLG85 380000 4650000 Territoire non domanial
17TLG86 380000 4660000 Territoire non domanial
17TLH82 380000 4720000 Territoire non domanial
17TLH83 380000 4730000 Territoire non domanial
17TLH86 380000 4760000 Territoire non domanial
17TLH91 390000 4710000 Territoire non domanial
17TLH96 390000 4760000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TMG08 400000 4680000 Territoire non domanial
17TMG18 410000 4680000 Territoire non domanial
17TMG27 420000 4670000 Territoire non domanial
17TMG28 420000 4680000 Territoire non domanial
17TMG37 430000 4670000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TMG38 430000 4680000 Territoire non domanial
17TMG39 430000 4690000 Territoire non domanial
17TMH00 400000 4700000 Territoire non domanial
17TMH02 400000 4720000 Territoire non domanial
17TMH15 410000 4750000 Territoire non domanial
17TMH18 410000 4780000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TMH28 420000 4780000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TMH30 430000 4700000 Territoire non domanial
17TMH33 430000 4730000 Territoire non domanial
17TMH38 430000 4780000 Territoire non domanial
17TMH39 430000 4790000 Territoire non domanial
17TMH43 440000 4730000 Territoire non domanial
17TMH44 440000 4740000 Territoire non domanial
17TMH46 440000 4760000 Territoire non domanial
17TMH51 450000 4710000 Territoire non domanial
17TMH56 450000 4760000 Territoire non domanial
17TMH57 450000 4770000 Territoire non domanial
17TMH58 450000 4780000 Territoire non domanial
17TMH61 460000 4710000 Territoire non domanial
17TMH62 460000 4720000 Territoire non domanial
17TMH63 460000 4730000 Territoire non domanial
17TMH65 460000 4750000 Territoire non domanial
17TMH67 460000 4770000 Territoire non domanial
17TMH69 460000 4790000 Territoire non domanial
17TMH72 470000 4720000 Territoire non domanial
17TMH73 470000 4730000 Territoire non domanial
17TMH77 470000 4770000 Territoire non domanial
17TMH82 480000 4720000 Territoire non domanial
17TMH83 480000 4730000 Territoire non domanial
17TMH84 480000 4740000 Territoire non domanial
17TMH86 480000 4760000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TMH87 480000 4770000 Territoire non domanial
17TMH92 490000 4720000 Territoire non domanial
17TMH94 490000 4740000 Territoire non domanial
17TMJ40 440000 4800000 Territoire non domanial
17TMJ42 440000 4820000 Territoire non domanial
17TMJ44 440000 4840000 Territoire non domanial
17TMJ46 440000 4860000 Territoire non domanial
17TMJ49 440000 4890000 Territoire non domanial
17TMJ59 450000 4890000 Territoire non domanial
17TMJ60 460000 4800000 Territoire non domanial
17TMJ61 460000 4810000 Territoire non domanial
17TMJ70 470000 4800000 Territoire non domanial
17TMJ75 470000 4850000 Territoire non domanial
17TMK61 460000 4910000 Territoire non domanial
17TMK69 460000 4990000 Territoire non domanial
17TMK70 470000 4900000 Territoire non domanial
17TMK71 470000 4910000 Territoire non domanial
17TMK74 470000 4940000 Territoire non domanial
17TMK84 480000 4940000 Territoire non domanial
17TMK87 480000 4970000 Territoire non domanial
17TMK90 490000 4900000 Territoire non domanial
17TML09 400000 5090000 Territoire non domanial
17TML50 450000 5000000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TNH02 500000 4720000 Territoire non domanial
17TNH04 500000 4740000 Territoire non domanial
17TNH05 500000 4750000 Territoire non domanial
17TNH12 510000 4720000 Territoire non domanial
17TNH13 510000 4730000 Territoire non domanial
17TNH16 510000 4760000 Territoire non domanial
17TNH21 520000 4710000 Territoire non domanial
17TNH22 520000 4720000 Territoire non domanial
17TNH29 520000 4790000 Territoire non domanial
17TNH33 530000 4730000 Territoire non domanial
17TNH39 530000 4790000 Territoire non domanial
17TNH41 540000 4710000 Territoire non domanial
17TNH42 540000 4720000 Territoire non domanial
17TNH49 540000 4790000 Territoire non domanial
17TNH51 550000 4710000 Aire protégée fédérale (réserve nationale de faune de Long Point) et territoire non domanial
17TNH52 550000 4720000 Territoire non domanial
17TNH53 550000 4730000 Territoire non domanial
17TNH55 550000 4750000 Territoire non domanial
17TNH57 550000 4770000 Territoire non domanial
17TNH59 550000 4790000 Territoire non domanial
17TNH63 560000 4730000 Territoire non domanial
17TNH64 560000 4740000 Territoire non domanial
17TNH65 560000 4750000 Territoire non domanial
17TNH66 560000 4760000 Territoire non domanial
17TNH69 560000 4790000 Territoire non domanial
17TNH71 570000 4710000 Aire protégée fédérale (réserve nationale de faune de Long Point) et territoire non domanial
17TNH74 570000 4740000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TNH77 570000 4770000 Territoire non domanial
17TNH86 580000 4760000 Territoire non domanial
17TNH87 580000 4770000 Territoire non domanial
17TNH88 580000 4780000 Territoire non domanial
17TNH89 580000 4790000 Territoire non domanial
17TNH95 590000 4750000 Territoire non domanial
17TNH96 590000 4760000 Territoire non domanial
17TNH97 590000 4770000 Territoire non domanial
17TNH98 590000 4780000 Territoire non domanial
17TNH99 590000 4790000 Territoire non domanial
17TNJ10 510000 4800000 Territoire non domanial
17TNJ20 520000 4800000 Territoire non domanial
17TNJ30 530000 4800000 Territoire non domanial
17TNJ31 530000 4810000 Territoire non domanial
17TNJ40 540000 4800000 Territoire non domanial
17TNJ43 540000 4830000 Territoire non domanial
17TNJ60 560000 4800000 Territoire non domanial
17TNJ61 560000 4810000 Territoire non domanial
17TNJ73 570000 4830000 Territoire non domanial
17TNJ82 580000 4820000 Territoire non domanial
17TNJ92 590000 4820000 Territoire non domanial
17TNJ93 590000 4830000 Territoire non domanial
17TNJ97 590000 4870000 Territoire non domanial
17TNK03 500000 4930000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TNK05 500000 4950000 Territoire non domanial
17TNK62 560000 4920000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TNK66 560000 4960000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TNK72 570000 4920000 Territoire non domanial
17TNK76 570000 4960000 Territoire non domanial
17TNK80 580000 4900000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TNK83 580000 4930000 Territoire non domanial
17TNK84 580000 4940000 Territoire non domanial
17TNK85 580000 4950000 Territoire non domanial
17TNK95 590000 4950000 Territoire non domanial
17TNK97 590000 4970000 Territoire non domanial
17TNL62 560000 5020000 Territoire non domanial
17TPH04 600000 4740000 Territoire non domanial
17TPH05 600000 4750000 Territoire non domanial
17TPH08 600000 4780000 Territoire non domanial
17TPH09 600000 4790000 Territoire non domanial
17TPH14 610000 4740000 Territoire non domanial
17TPH15 610000 4750000 Territoire non domanial
17TPH18 610000 4780000 Territoire non domanial
17TPH25 620000 4750000 Territoire non domanial
17TPH26 620000 4760000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TPH27 620000 4770000 Territoire non domanial
17TPH28 620000 4780000 Territoire non domanial
17TPH34 630000 4740000 Territoire non domanial
17TPH35 630000 4750000 Territoire non domanial
17TPH44 640000 4740000 Territoire non domanial
17TPH47 640000 4770000 Territoire non domanial
17TPH48 640000 4780000 Territoire non domanial
17TPH54 650000 4740000 Territoire non domanial
17TPH64 660000 4740000 Territoire non domanial
17TPH65 660000 4750000 Territoire non domanial
17TPH66 660000 4760000 Territoire non domanial
17TPJ00 600000 4800000 Territoire non domanial
17TPJ11 610000 4810000 Territoire non domanial
17TPJ15 610000 4850000 Territoire non domanial
17TPJ16 610000 4860000 Territoire non domanial
17TPJ18 610000 4880000 Territoire non domanial
17TPJ19 610000 4890000 Territoire non domanial
17TPJ23 620000 4830000 Territoire non domanial
17TPJ25 620000 4850000 Territoire non domanial
17TPJ26 620000 4860000 Territoire non domanial
17TPJ33 630000 4830000 Territoire non domanial
17TPJ56 650000 4860000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TPJ65 660000 4850000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TPJ69 660000 4890000 Territoire non domanial
17TPJ78 670000 4880000 Territoire non domanial
17TPJ79 670000 4890000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TPJ87 680000 4870000 Territoire non domanial
17TPJ88 680000 4880000 Territoire non domanial
17TPK00 600000 4900000 Territoire non domanial
17TPK01 600000 4910000 Territoire non domanial
17TPK05 600000 4950000 Territoire non domanial
17TPK06 600000 4960000 Territoire non domanial
17TPK10 610000 4900000 Territoire non domanial
17TPK11 610000 4910000 Territoire non domanial
17TPK15 610000 4950000 Territoire non domanial
17TPK24 620000 4940000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TPK27 620000 4970000 Territoire non domanial
17TPK30 630000 4900000 Territoire non domanial
17TPK31 630000 4910000 Territoire non domanial
17TPK34 630000 4940000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TPK52 650000 4920000 Territoire non domanial
17TPK54 650000 4940000 Territoire non domanial
17TPK62 660000 4920000 Territoire non domanial
17TPK63 660000 4930000 Territoire non domanial
17TPK64 660000 4940000 Territoire non domanial
17TPK73 670000 4930000 Territoire non domanial
17TPK93 690000 4930000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TPL17 610000 5070000 Territoire non domanial
17TQJ07 700000 4870000 Territoire non domanial
17TQJ16 710000 4860000 Territoire non domanial
17TQJ17 710000 4870000 Territoire non domanial
17TQJ27 720000 4870000 Territoire non domanial
17TQJ28 720000 4880000 Territoire non domanial
17TQJ37 730000 4870000 Territoire non domanial
17TQJ38 730000 4880000 Territoire non domanial
17TQJ39 730000 4890000 Territoire non domanial
17TQK30 730000 4900000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
17TQK32 730000 4920000 Territoire non domanial
18TTP67 260000 4870000 Territoire non domanial
18TTP68 260000 4880000 Territoire non domanial
18TTP78 270000 4880000 Territoire non domanial
18TTP87 280000 4870000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
18TTP89 280000 4890000 Territoire non domanial
18TTQ70 270000 4900000 Territoire non domanial
18TTQ71 270000 4910000 Territoire non domanial
18TTQ80 280000 4900000 Territoire non domanial
18TTQ81 280000 4910000 Territoire non domanial
18TUP16 310000 4860000 Territoire non domanial
18TUP17 310000 4870000 Territoire non domanial
18TUP27 320000 4870000 Territoire non domanial
18TUP37 330000 4870000 Territoire non domanial
18TUP48 340000 4880000 Territoire non domanial
18TUP56 350000 4860000 Aire protégée fédérale (réserve nationale de faune de Prince Edward Point) et autre territoire domanial
18TUP79 370000 4890000 Autre territoire domanial et territoire non domanial
18TUQ65 360000 4950000 Territoire non domanial
18TUQ73 370000 4930000 Territoire non domanial
18TUQ83 380000 4930000 Territoire non domanial
18TUR64 360000 5040000 Territoire non domanial
18TUR92 390000 5020000 Territoire non domanial
18TVQ29 420000 4990000 Territoire non domanial
18TVR02 400000 5020000 Territoire non domanial
18TVR13 410000 5030000 Territoire non domanial
18TVR14 410000 5040000 Territoire non domanial
18TVR20 420000 5000000 Territoire non domanial

x Code d’identification dans le système militaire de quadrillage UTM de référence; les deux premiers chiffres et la lettre qui suit correspondent à la zone UTM, les deux lettres suivantes désignent le carré du quadrillage UTM de référence de 100 km × 100 km, et les deux derniers chiffres, le carré de 10 km x 10 km qui contient au moins une partie de la zone dans laquelle se trouve l’habitat essentiel. L’utilisation du code alphanumérique univoque du système militaire de quadrillage UTM de référence s’inspire de la méthodologie utilisée pour les Atlas des oiseaux nicheurs du Canada.

y Les coordonnées indiquées sont celles du coin sud-ouest du carré du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km renfermant au moins une partie de la zone dans laquelle se trouve l’habitat essentiel. Elles sont données à titre indicatif seulement; le point correspondant ne fait pas nécessairement partie de l’habitat essentiel.

z Cette information est fournie à titre indicatif seulement, pour donner une idée générale des détenteurs des droits de propriété des terres situées dans les zones où se trouve l’habitat essentiel. Pour déterminer avec exactitude qui détient les droits de propriété d’une terre, il faudra comparer les limites de l’habitat essentiel aux informations figurant au cadastre.

Tableau C-4. Zones renfermant de l'habitat essentiel (zones incluses dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km) du Pic à tête rouge au Québec. L'habitat essentiel se trouve là où les critères énoncés à la section 7.1 sont respectés
Code d'identification du carré du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 kmaa Coordonnées UTM du centre de la zone renfermant l'habitat essentielab
UTM Est
Coordonnées UTM du centre de la zone renfermant l'habitat essentielab
UTM Nord
Aire de la zone renfermant l'habitat essentiel (km2) Régime foncierac
18TVR23 423530 5038521 1,13 Territoire non domanial
18TVR32 438212 5027484 1,13 Autre territoire domanial et territoire non domanial
18TVR75 477341 5055454 1,13 Territoire non domanial
18TWQ49 547231 4996321 1,13 Territoire non domanial
18TWQ69 569818 4993497 0,58 Territoire non domanial
18TWQ79 Sans objet Sans objet 0,18 Territoire non domanial
18TWR80 584097 5001281 1,13 Autre territoire domanial et territoire non domanial
18TWR83 585131 5036922 1,13 Territoire non domanial
18TXR31 637896 5018792 1,13 Territoire non domanial

aa Code d’identification dans le système militaire de quadrillage UTM de référence; les deux premiers chiffres et la lettre qui suit correspondent à la zone UTM, les deux lettres suivantes désignent le carré du quadrillage UTM de référence de 100 km × 100 km, et les deux derniers chiffres, le carré de 10 km x 10 km qui contient au moins une partie de la zone renfermant l’habitat essentiel. L’utilisation du code alphanumérique univoque du système militaire de quadrillage UTM de référence s’inspire de la méthodologie utilisée pour les Atlas des oiseaux nicheurs du Canada.

ab Les coordonnées indiquées représentent le centroïde de la zone renfermant l’habitat essentiel. Elles sont données à titre indicatif seulement; le point correspondant ne fait pas nécessairement partie de l’habitat essentiel.

ac Cette information est fournie à titre indicatif seulement, pour donner une idée générale des détenteurs des droits de propriété des terres situées dans les zones où se trouve l’habitat essentiel. Pour déterminer avec exactitude qui détient les droits de propriété d’une terre, il faudra comparer les limites de l’habitat essentiel aux informations figurant au cadastre.

Figure C-1A
Figure C-1A. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Saskatchewan se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-1A montre l’habitat essentiel du Pic à tête rouge à Naicam, en Saskatchewan. La zone renfermant l’habitat essentiel est représentée par deux carrés de quadrillage de 1 km x 1 km qui couvrent le secteur situé entre le lac Knutson et le lac Hubbell

Figure C-1B
Figure C-1B. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Saskatchewan se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-1B montre l’habitat essentiel du Pic à tête rouge à Val Marie, en Saskatchewan. La zone renfermant l’habitat essentiel est représentée par six carrés de quadrillage de 1 km × 1 km qui sont situés au nord‑ouest du parc national des Prairies et qui couvrent Val Marie

Figure C-1C
Figure C-1C. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Saskatchewan se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-1C montre l’habitat essentiel du Pic à tête rouge à Broadview, en Saskatchewan. La zone renfermant l’habitat essentiel est représentée par cinq carrés de quadrillage de 1 km × 1 km qui couvrent Broadview, à l’extrémité nord du lac Ekapo

Figure C-1D
Figure C-1D. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Saskatchewan se trouve à l'intérieur du carré du quadrillage UTM de référence de 1 km × 1 km (bordé et ombragé en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-1D montre l’habitat essentiel du Pic à tête rouge à Tyvan, en Saskatchewan. La zone renfermant l’habitat essentiel est représentée par quatre carrés de quadrillage de 1 km × 1 km qui couvrent Tyvan

Figure C-2
Figure C-2. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge au Manitoba se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-2 montre un aperçu de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge au Manitoba, indiqué dans les sections C-2A à C-2J. Cette figure couvre la moitié sud du Manitoba

Figure C-2A
Figure C-2A. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge au Manitoba se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-2A montre l’habitat essentiel du Pic à tête rouge à Duck Mountain, au Manitoba. Dans cette zone, on compte quatre localités représentées par six carrés de quadrillage de 10 km × 10 km situés au nord et au sud‑est du parc national Duck Mountain. La première localité se trouve à Birch River et à Bowsman, la deuxième, à Minitonas, la troisième, au nord de Mink Creek, et la quatrième, à Venlaw

Figure C-2B
Figure C-2B. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge au Manitoba se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-2B montre l’habitat essentiel du Pic à tête rouge à Rorketon et à Faulkner, au Manitoba. Dans cette zone, on compte quatre localités représentées par six carrés de quadrillage de 10 km × 10 km. La première localité se trouve à l’est de Winnipegosis, la deuxième, à l’ouest de Toutes Aides, la troisième, à Rorketon, et la quatrième, à Hilbre et à Faulkner

Figure C-2C
Figure C-2C. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge au Manitoba se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-2C montre l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans le centre de la région d’Entre‑les‑Lacs, au Manitoba. Dans cette zone, les localités renfermant l’habitat essentiel sont représentées par des carrés de quadrillage de 10 km × 10 km. Les localités sont situées au nord de Dallas et en périphérie de Hodgson, de Fisher-Branch, de Broad Valley, d’Arborg, d’Arnes, de Hnausa, de Riverton et de Shorncliffe

Figure C-2D
Figure C-2D. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge au Manitoba se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-2D montre l’habitat essentiel du Pic à tête rouge en périphérie du parc national du Mont-Riding, au Manitoba. Dans cette zone, les localités renfermant l’habitat essentiel sont représentées par des carrés de quadrillage de 10 km × 10 km. Les localités sont situées en bordure de la moitié est du parc national du Mont‑Riding et au sud de ce parc, à Cracknell, à Birdtail, à Vista, à Bethany, à Neepawa et à Arrow River

Figure C-2E
Figure C-2E. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge au Manitoba se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-2E montre l’habitat essentiel du Pic à tête rouge en périphérie de The Narrows, au Manitoba. Dans cette zone, les localités renfermant l’habitat essentiel sont représentées par des carrés de quadrillage de 10 km × 10 km. Les localités sont situées le long du lac Manitoba, à The Narrows, à Eddystone et dans d’autres secteurs des régions environnantes

Figure C-2F
Figure C-2F. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge au Manitoba se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-2F montre l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans le sud de la région d’Entre‑les‑Lacs, au Manitoba. Dans cette zone, les localités renfermant l’habitat essentiel sont représentées par des carrés de quadrillage de 10 km × 10 km. Les localités sont situées le long du littoral occidental du lac Winnipeg et dans divers secteurs à l’ouest du lac en direction du lac Manitoba

Figure C-2G
Figure C-2G. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge au Manitoba se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-2G montre l’habitat essentiel du Pic à tête rouge à Beausejour, au Manitoba. Dans cette zone, les localités renfermant l’habitat essentiel sont représentées par des carrés de quadrillage de 10 km × 10 km. Les carrés de quadrillage sont situés dans une zone de grande superficie entourant Beausejour et s’étendant jusqu’au lac Winnipeg vers le nord et jusqu’à Ostenfeld vers le sud. Une petite zone au nord d’Elma contient elle aussi de l’habitat essentiel

Figure C-2H
Figure C-2H. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge au Manitoba se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-2H montre l’habitat essentiel du Pic à tête rouge à Lauder et dans le parc provincial Turtle Mountain, au Manitoba. Dans cette zone, les localités renfermant l’habitat essentiel sont représentées par des carrés de quadrillage de 10 km × 10 km. Les carrés de quadrillage sont situés dans divers secteurs en périphérie de Lauder et de Souris, dans le parc provincial Turtle Mountain et dans deux secteurs distincts, l’un au nord et l’autre au sud de Nesbitt

Figure C-2I
Figure C-2I. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge au Manitoba se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-2I montre l’habitat essentiel du Pic à tête rouge en périphérie de Portage La Prairie, au Manitoba. Dans cette zone, les localités renfermant l’habitat essentiel sont représentées par des carrés de quadrillage de 10 km × 10 km. Les carrés de quadrillage sont situés dans divers secteurs, soit à Edrans, à Austin, à Woodside, à Glenboro, à Cypress River, à Rathwell, à St. Claude, à Roseisle, à Belmont et à Glenora

 

Figure C-2J
Figure C-2J. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge au Manitoba se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-2J montre l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans la vallée de la rivière Rouge, au Manitoba. Dans cette zone, les localités renfermant l’habitat essentiel sont représentées par des carrés de quadrillage de 10 km × 10 km. Les carrés de quadrillage sont situés dans divers secteurs, soit en périphérie de Winnipeg, à St. François Xavier, à St. Jean Baptiste, à Rosengart et dans une zone de grande superficie qui s’étend d’Anola vers le sud jusqu’à Gardenton

Figure C-3
Figure C-3. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3 présente l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans le sud de l’Ontario. L’habitat essentiel s’étend depuis l’île Manitoulin jusqu’à Windsor, le long de la côte du lac Huron, puis le long du littoral des Grands Lacs jusqu’à Ottawa. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3A
Figure C-3A. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur du carré du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordé et ombragé en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3A présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge en périphérie de l’île Manitoulin, en Ontario. L’habitat essentiel couvre l’île Clapperton et s’étend vers le sud‑ouest jusqu’au littoral de l’île Manitoulin. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3B
Figure C-3B. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3B présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge en périphérie du bras Parry, en Ontario. L’un des carrés qui renferme de l’habitat essentiel couvre le parc provincial Killbear et certaines parties du littoral du bras Parry; l’autre carré se trouve le long du ruisseau Commanda. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3C
Figure C-3C. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3C présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge en périphérie d’Ottawa, en Ontario. L’habitat essentiel se trouve près de Renfrew, Amprior, Stittsville et Carleton Place. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3D
Figure C-3D. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3D présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans la péninsule Bruce, en Ontario. L’habitat essentiel couvre Owen Sound, Sauble Beach, Hepworth, Claverting, Kemble, Big Bay, la réserve naturelle provinciale Hope Bay Forest et certaines parties du parc national de la Péninsule‑Bruce. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3E
Figure C-3E. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3E présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge en périphérie de Simcoe, en Ontario. L’habitat essentiel s’étend le long du littoral de la baie Nottawasaga, depuis Collingwood jusqu’à la réserve naturelle et au parc provincial Gibson River. Gravenhurst, Barrie, Orillia et Alcona renferment aussi de l’habitat essentiel. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3f
Figure C-3F. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3F présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge en périphérie des lacs Kawartha, en Ontario. L’habitat essentiel s’étend depuis Lake Darlymple jusqu’à Fenelon Falls, à l’est, et à Beaverton, au sud. Bobcaygeon contient également de l’habitat essentiel. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3G
Figure C-3G. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3G présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge en périphérie de Frontenac, en Ontario. Deux carrés de quadrillage renfermant l’habitat essentiel couvrent des parties du parc provincial Frontenac; un autre carré, plus au nord, s’étend du parc provincial Sharbot Lake jusqu’à Long Lake. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3H
Figure C-3H. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3H présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge en périphérie du lac Simcoe, en Ontario. L’habitat essentiel s’étend de la baie Kempenfelt jusqu’à Holland Landing. Il comprend aussi l’île Georgina, Royal Beach, Borden et Elmvale. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3I
Figure C-3I. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3I présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge en périphérie de Durham, en Ontario. L’habitat essentiel s’étend de Sonya à Hampton, en passant par Greenbank. Il comprend aussi Pickering Beach et Greenwood. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3J
Figure C-3J. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3J présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge en périphérie de Northumberland, en Ontario. L’habitat essentiel s’étend le long du lac Ontario, depuis le parc provincial Presqu’île, à l’ouest, jusqu’à Port Hope, et jusqu’au parc provincial Ferris au nord. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3K
Figure C-3K. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3K présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans le comté de Prince Edward, en Ontario. L’habitat essentiel s’étend depuis le parc provincial Sandbanks jusqu’à la baie Hay au nord‑est. Il comprend aussi Kingston et deux petites îles situées à l’est de la baie du Prince‑Édouard. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3L
Figure C-3L. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3L présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans le comté de Bruce, en Ontario. L’habitat essentiel couvre Chesley, Paisley, Wingham, Belgrave, le parc provincial MacGregor Point, Huron Ridge et une zone au nord de Port Albert. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3M
Figure C-3M. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3M présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans la région du Grand Toronto, en Ontario. L’habitat essentiel couvre Colgan, Totterham, Oak Ridges, King City, Richmond Hill, Vaughan, Kleinburg, Toronto, York, Brampton, Huttonville, Hornby, Ashgrove, Ballinafad et Acton. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3N
Figure C-3N. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3N présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans le comté de Huron, en Ontario. L’habitat essentiel s’étend de Huron Park à Brucefield au nord. Il comprend aussi Goderich, Blue Water Beach, Benmiller, Bayfield, St. Joseph, Zurich et Grand Bend. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3O
Figure C-3O. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3O présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge en périphérie de Waterloo, en Ontario. L’habitat essentiel s’étend depuis Shakespeare jusqu’à Guelph au nord‑est. Il comprend aussi Elora, Inverhaugh, Fergus, Ballinafad et Acton. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3P
Figure C-3P. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3P présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans le comté de Lambton, en Ontario. L’habitat essentiel s’étend depuis Ipperwash Beach jusqu’à Grand Bend au nord‑est, et de Point Edward à Brights Grove. Il comprend aussi un secteur situé près de Warwick. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3Q
Figure C-3Q. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3Q présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans les comtés d’Elgin et de Middlesex, en Ontario. L’habitat essentiel s’étend depuis West Lorne jusqu’au parc provincial Port Burwell au nord‑est, et jusqu’à Ingersoll au nord. Il comprend aussi Glencoe et des secteurs au nord de Strathroy et de London. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3R
Figure C-3R. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3R présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans le comté de Norfolk, en Ontario. L’habitat essentiel borde la baie Long Point et s’étend depuis Brantford au nord jusqu’à Eden à l’ouest. Il s’étend aussi à l’est d’Onandaga jusqu’à Canfield. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3S
Figure C-3S. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3S présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans le comté de Haldimand et en périphérie de Niagara et de Hamilton, en Ontario. L’habitat essentiel s’étend depuis le parc provincial Bronte Creek jusqu’à la baie Moulton au sud, et exclut la zone située entre Allen’s Corners et Canborough. L’habitat essentiel s’étend également jusqu’à St. Catharines. Il se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3T
Figure C-3T. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3T présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge en périphérie de Niagara, en Ontario. L’habitat essentiel s’étend de la frontière des États‑Unis jusqu’à Becketts Bridge à l’ouest et jusqu’à l’île Grand au nord. La zone s’étend également jusqu’à St. Catharines. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3U
Figure C-3U. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3U présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge en périphérie de Chatham-Kent, en Ontario. L’habitat essentiel couvre un territoire allant de Highgate jusqu’à Charing Cross. Il comprend aussi une zone délimitée par Williamsport et Louisville, ainsi que Glencoe. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3V
Figure C-3V. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3V présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans le comté d’Essex, en Ontario. L’habitat essentiel couvre un secteur s’étendant depuis la frontière des États‑Unis près de Détroit jusqu’au lac Érié au sud‑est, l’île Pelée ainsi qu’une zone allant du parc national du Canada de la Pointe‑Pelée jusqu’au parc provincial Wheatley au nord. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-3W
Figure C-3W. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge en Ontario se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés et ombragés en rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-3W présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge en périphérie de Rainy River, en Ontario. L’habitat essentiel s’étend depuis le parc provincial du Lac-des-Bois jusqu’à Rainy River et à la frontière des États‑Unis au sud. Il comprend aussi un secteur allant d’Emo à Fort Frances, et deux carrés de quadrillage à proximité de la réserve naturelle provinciale Cranberry Lake. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-4
Figure C-4. L'habitat essentiel du Pic à tête rouge au Québec se trouve à l'intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés de rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l'emplacement géographique général où se trouve de l'habitat essentiel; la carte détaillée de l'habitat essentiel n'est pas fournie
Description longue

La figure C-4 présente l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans le sud du Québec. L’habitat essentiel s’étend depuis le parc de l’Outaouais jusqu’à Buckingham, à l’est, et jusqu’à des zones situées au sud de Montréal. L’habitat essentiel se trouve dans les carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km

Figure C-4A
Figure C-4A. L’habitat essentiel du Pic à tête rouge au Québec se trouve à l’intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés de rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l’emplacement géographique général où se trouve de l’habitat essentiel. L’habitat essentiel est également présenté à l’aide de polygones pour illustrer les zones renfermant de l’habitat essentiel tel que défini à la section 7.1.1.
Description longue

La figure C-4A présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans le sud du Québec, à la frontière de l’Ontario. L’habitat essentiel couvre une zone allant d’Aylmer à Dunrobin. L’habitat essentiel se trouve dans deux carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km x 10 km

Figure C-4B
Figure C-4B. L’habitat essentiel du Pic à tête rouge au Québec se trouve à l’intérieur du carré du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordé de rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l’emplacement géographique général où se trouve de l’habitat essentiel. L’habitat essentiel est également présenté à l’aide de polygones pour illustrer les zones renfermant de l’habitat essentiel tel que défini à la section 7.1.1.
Description longue

La figure C-4B présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans le sud du Québec. L’habitat essentiel couvre le secteur de Silver Creek. L’habitat essentiel se trouve dans un carré du quadrillage UTM de référence de 10 km x 10 km

Figure C-4C
Figure C-4C. L’habitat essentiel du Pic à tête rouge au Québec se trouve à l’intérieur du carré du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordé de rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l’emplacement géographique général où se trouve de l’habitat essentiel. L’habitat essentiel est également présenté à l’aide de polygones pour illustrer les zones renfermant de l’habitat essentiel tel que défini à la section 7.1.1.
Description longue

La figure C-4C présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans le sud du Québec. L’habitat essentiel couvre une zone située à l’ouest de Dorval. L’habitat essentiel se trouve dans un carré du quadrillage UTM de référence de 10 km x 10 km

Figure C-4D
Figure C-4D. L’habitat essentiel du Pic à tête rouge au Québec se trouve à l’intérieur des carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordés de rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l’emplacement géographique général où se trouve de l’habitat essentiel. L’habitat essentiel est également présenté à l’aide de polygones pour illustrer les zones renfermant de l’habitat essentiel tel que défini à la section 7.1.1.
Description longue

La figure C-4D présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans le sud du Québec, près de la frontière des États-Unis. L’habitat essentiel s’étend depuis Saint-Étienne-de-Beauharnois, au sud-est, jusqu’à Glenelm et Pointe Leblanc. L’habitat essentiel se trouve dans quatre carrés du quadrillage UTM de référence de 10 km x 10 km

Figure C-4E
Figure C-4E. L’habitat essentiel du Pic à tête rouge au Québec se trouve à l’intérieur du carré du quadrillage UTM de référence de 10 km × 10 km (bordé de rouge), là où les critères et la méthodologie énoncés à la section 7.1 sont respectés. Ce système national de quadrillage de référence montre l’emplacement géographique général où se trouve de l’habitat essentiel. L’habitat essentiel est également présenté à l’aide de polygones pour illustrer les zones renfermant de l’habitat essentiel tel que défini à la section 7.1.1.
Description longue

La figure C-4E présente un gros plan de l’habitat essentiel du Pic à tête rouge dans le sud du Québec. L’habitat essentiel comprend le secteur de Saint-Jean-sur-Richelieu. L’habitat essentiel se trouve dans un carré du quadrillage UTM de référence de 10 km x 10 km

Annexe D : Menaces dont l’impact sur le Pic à tête rouge est inconnu ou négligeable au Canada

Menace 1.2 – Zones commerciales et industrielles

Les effets liés au développement commercial et industriel sont semblables à ceux liés au développement résidentiel (voir la discussion sur la menace 1.1 de l’UICN, Zones résidentielles et urbaines, à la section 4), mais la portée en est probablement plus petite, et l’impact calculé pour le Pic à tête rouge au Canada est donc négligeable.

Menace 1.3 – Zones touristiques et récréatives

Le déboisement aux fins d’aménagement de zones récréatives (p. ex. parcs municipaux, terrains de golf) est responsable de moins de 2 % des activités de déboisement qui ont lieu au Canada. Il est difficile d’évaluer si ce secteur de développement a des effets négatifs sur l’espèce. La nidification du Pic à tête rouge a été constatée dans les grands parcs municipaux où des arbres dépérissants étaient présents, quoique la densité des arbres morts y soit beaucoup plus faible que dans les réserves forestières (Anderson et LaMontagne, 2015). On sait aussi que l’espèce niche dans les terrains de golf (Peck et James, 1983; Santiago, 2004; Hudson et Bollinger, 2013), et Rodewald et al. (2005) et Hudson et Bollinger (2013) ont constaté des taux de succès de nidification semblables à l’intérieur et à l’extérieur de ces terrains.

Menace 2.2 – Plantations pour la production de bois et de pâte

L’aménagement de plantations de conifères peut entraîner la disparition de l’habitat dégagé qu’utilise le Pic à tête rouge au Canada, et il ne crée aucun site convenable pour la nidification.

Menace 3.1 – Forage pétrolier et gazier

Dans l’Ouest du Canada, la majeure partie de l’extraction du pétrole brut a lieu hors de l’aire de répartition du Pic à tête rouge (CAPP, 2015b). On estime que le forage pétrolier et gazier touche moins de 10 % de l’aire de reproduction du Pic à tête rouge dans les Prairies et que ce forage est peu susceptible de s’intensifier dans le futur.

Le secteur pétrolier et gazier de l’Ontario réalise des activités dans l’aire de répartition du Pic à tête rouge, dans les roches sédimentaires du sud de la province. L’exploitation des pompes existantes n’a pas d’incidence sur l’espèce, mais le déboisement des terres pour la construction de nouvelles pompes pourrait entraîner l’élimination d’arbres dépérissants.

Menace 3.2 – Exploitation de mines et de carrières

La gravité de l’exploitation de mines et de carrières est extrême car, lorsque ces activités sont entreprises, elles éliminent complètement l’habitat dans l’empreinte visée par le permis. Cependant, on s’attend à ce que la portée de cette menace soit négligeable.

Des gravières et des carrières dans le sud de l’Ontario produisent du sable, du gravier et de la pierre; l’extraction d’agrégats a lieu dans 1,1 % de l’aire de répartition de l’espèce en Ontario (écorégions 5S, 6E et 7E) (OMNR, 2012). En Saskatchewan, on ne trouve aucune occurrence de l’espèce à proximité des quatre mines de potasse actives dans le sud ni dans les secteurs où des mines pourraient être exploitées au cours des dix prochaines années. Dans le sud du Manitoba, les zones visées par des permis actifs ou approuvés d’extraction de sable, de gravier et de pierre dans des carrières d’agrégats couvrent tout juste plus de 2 000 ha (ou 0,01 %) de l’aire de répartition de l’espèce (Government of Manitoba, 2017).

Menace 3.3 – Énergie renouvelable

Parc d’éoliennes

D’après l’analyse d’un rapport de suivi rédigé après la construction de 43 parc d’éoliennes dans tout le Canada, les collisions avec les éoliennes risquent peu d’avoir un effet sur la plupart des espèces d’oiseaux à l’échelle nationale (Zimmerling et al., 2013). Dans les relevés de mortalité post-construction, on a dénombré 1 297 individus appartenant à 140 espèces, mais aucun n’était un Pic à tête rouge (Zimmerling, comm. pers., 2016). En Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario et au Québec, 13 % des éoliennes étaient situées dans des zones qui pouvaient être considérées comme un habitat du Pic à tête rouge (c.-à-d. habitat de boisés mixtes ou décidus). Toutefois, toutes les éoliennes n’étaient pas nécessairement situées dans l’aire de répartition de l’espèce (Zimmerling et al., 2013). Selon cette analyse, l’impact de cette menace semble être actuellement négligeable. Cependant, comme le nombre d’éoliennes au Canada devrait décupler dans les 10 à 15 prochaines années, il est probable que la mortalité des oiseaux s’accroîtra en conséquence (Zimmerling et al., 2013).

La destruction des nids durant la construction des éoliennes est une autre menace potentielle, mais elle est probablement négligeable pour l’espèce. La plupart des parcs d’éoliennes n’ont pas été construits dans des boisés, et la construction a généralement lieu en dehors de la période de la reproduction (Zimmerling et al., 2013).

La construction d’éoliennes entraîne une perte permanente d’habitat, mais cette menace est négligeable pour l’espèce. En 2011, une proportion de 0,096 % de la forêt décidue de l’Ontario et une proportion de 0,082 % de la forêt mixte au Québec ont été détruites à cause de la construction d’éoliennes (Zimmerling et al., 2013). Cependant, on ne dispose pas de suffisamment de données pour évaluer l’évitement par l’espèce des zones avec éoliennes qui auraient pu servir à la nidification, l’alimentation ou le repos (Zimmerling et al., 2013).

Menace 4.2 – Lignes de services publics

Lignes de transport d’électricité

L’impact des collisions de l’espèce avec les lignes de transport d’électricité n’est pas connu. Au Canada, on estime que de 2,5 à 25,6 millions d’oiseaux sont tués tous les ans en raison d’une collision avec une ligne de transport d’électricité (Rioux et al., 2013). Toutefois, comme on a examiné les oiseaux de taille moyenne et grande dans cette étude, les résultats pourraient ne pas s’appliquer aux oiseaux de petite taille comme le Pic à tête rouge. Par ailleurs, dans l’étude, on a présumé que les oiseaux de petite taille étaient moins vulnérables aux collisions compte tenu de leur meilleure capacité de manœuvre, une hypothèse qui ne concorde pas avec les constatations concernant les collisions avec les tours de communication (voir ci-après). Aucun prolongement important des lignes de transport d’électricité n’est prévu en Saskatchewan et au Manitoba dans les années à venir (SaskPower, 2017; mise à jour de Manitoba Hydro, 2017). Dans l’aire de répartition de l’espèce en Ontario, la construction d’une nouvelle ligne de transport de 230 kV dans un nouveau corridor de 13 km a été approuvée dans la région de Leamington (Hydro One Networks, 2016).

Tours de communication

Un examen des données recueillies dans l’est des États-Unis et dans le sud du Canada a révélé que la proportion de la population d’oiseaux tués par collision avec une tour de communication variait considérablement selon l’espèce (Longcore et al., 2013). Dans la zone à l’étude, laquelle couvrait presque exactement l’aire de répartition du Pic à tête rouge en Amérique du Nord, la mortalité annuelle de l’espèce a été estimée à moins de 1 % de sa population totale en Amérique du Nord (Longcore et al., 2013). Les collisions surviennent le plus fréquemment durant la migration nocturne, ce qui pourrait notamment expliquer pourquoi les tours de communication représentent une menace relativement faible pour le Pic à tête rouge, que l’on croit être une espèce migratrice diurne à l’automne et nocturne au printemps (Graber et Graber , 1977), période pour laquelle la mortalité causée par ces collisions est la plus élevée (Longcore et al., 2013).

Poteaux de téléphone

L’exposition aux substances chimiques des œufs pondus dans des nids creusés dans les poteaux de téléphone constitue probablement une menace minime pour l’espèce. Une proportion de mortalité de 100 % a été signalée parmi les petits de Pic à tête rouge nouvellement éclos dans les cavités creusées dans les poteaux de téléphone de 3 à 4 ans traités au créosote (Rumsey, 1970). Bien que la proportion d’échecs de la nidification chez le Pic à tête rouge en raison d’une exposition au créosote soit inconnue, d’après Sandilands (2010), l’espèce n’utilise les poteaux de téléphone que de façon occasionnelle pour nicher.

Menace 6.1 – Activités récréatives

Jackson (1976) a observé que le Pic à tête rouge se laisse facilement perturber par l’activité humaine, et que les oiseaux peuvent abandonner leur nid si des humains les perturbent avant la ponte des œufs (Martin et Geupel, 1993). Cette perturbation peut survenir lorsque des ornithologues ou des photographes recherchent des nids, diffusent à répétition des enregistrements de cris ou se tiennent à quelques mètres d’un arbre où l’oiseau niche. L’ampleur de l’échec de la nidification attribuable à la perturbation par des humains est actuellement inconnue pour le Pic à tête rouge.

Menace 8.2 – Espèces indigènes problématiques

Kilgo et Vukovich (2012) ont conclu, après avoir mené une étude en Caroline du Sud, que la mortalité du Pic à tête rouge adulte était due majoritairement à la prédation par les éperviers. À l’aide des données sur l’abondance des oiseaux d’Amérique du Nord, Koenig et al. (2017) ont noté une corrélation importante entre la hausse de l’abondance des Éperviers de Cooper (A. cooperii) et des Éperviers bruns (A. striatus) entre 1960 et 2014 et la baisse de l’abondance du Pic à tête rouge. Cette constatation laisse croire que la prédation des éperviers pourrait contribuer directement au déclin du Pic à tête rouge. Par contre, Koenig et al. (2017) ont aussi relevé une corrélation positive entre l’abondance de l’Épervier de Cooper et les températures hivernales plus élevées ainsi que l’augmentation du couvert forestier, ce qui semble indiquer que les changements climatiques et l’utilisation des terres pourraient être les principaux facteurs sous-tendant cette menace.

Menace 9.3 – Effluents agricoles et sylvicoles

Insecticides agricoles

Il est possible que les pesticides aient un impact direct sur le Pic à tête rouge, mais la gravité de cette menace est inconnue. Les néonicotinoïdes, par exemple, constituent peut-être une menace pour les espèces d’oiseaux granivores qui consomment des semences traitées (Gibbons et al., 2015). S’il arrive en effet que le Pic à tête rouge, au Canada, se nourrisse de graines d’espèces végétales à certains moments de l’année, rien n’indique qu’il consomme des semences dans les champs cultivés au printemps, lorsque celles-ci sont disponibles.

Menace 11.1 – Déplacement et altération de l’habitat

Actuellement, rien n’indique que l’espèce soit directement menacée par les changements climatiques ou les phénomènes météorologiques violents. Cependant, comme les phénomènes météorologiques violents devraient être plus fréquents en raison des changements climatiques (Huber et Gulledge, 2011), ils pourraient modifier la disponibilité des insectes servant d’aliments (Both et Visser, 2001). Les espèces migratrices se déplaçant sur de courtes distances, comme le Pic à tête rouge, peuvent être plus aptes à réagir aux changements climatiques que les espèces qui migrent sur de longues distances car, pour une année donnée, les conditions climatiques de leurs aires d’hivernage sont un meilleur facteur prédictif des températures printanières dans les aires de reproduction (Both et Visser, 2001). Ce phénomène pourrait permettre au Pic à tête rouge de modifier le moment de son arrivée dans les aires de reproduction au Canada afin de tirer profit de l’abondance maximale des insectes, car la plupart des espèces qui nichent au Canada migrent à partir d’aires d’hivernage relativement proches situées aux États-Unis, dans des régions tempérées.

On prévoit que le réchauffement global des prairies causera un recul vers le nord des forêts-parcs à trembles (Vandall et al., 2006), et l’amplification des extrêmes climatiques pourrait entraîner une augmentation de la fréquence des inondations (Sauchyn et al., 2008). Ces deux phénomènes auront une incidence sur la quantité et la qualité de l’habitat boisé dans les forêts-parcs à trembles.

Enfin, les températures hivernales plus élevées en Amérique du Nord pourraient être bénéfiques à l’Épervier de Cooper (Accipiter cooperii) et à l’Épervier brun (A. striatus) (Koenig et al., 2017), ce qui augmenterait indirectement la pression exercée par les prédateurs sur la population de Pics à tête rouge (voir menace 8.2).

Annexe E : Effets sur l’environnement et sur les espèces non ciblées

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l’environnement, et d’évaluer si les résultats d’un document de planification du rétablissement peuvent affecter un élément de l’environnement ou tout objectif ou cible de la Stratégie fédérale de développement durable (SFDD).

La possibilité que le présent programme de rétablissement entraîne des effets négatifs imprévus sur l’environnement et sur d’autres espèces a été examinée. Les mesures recommandées comprennent les activités bien établies d’intendance de l’habitat, l’évaluation de la gravité des menaces et les initiatives de sensibilisation du public. Nous concluons que ce programme de rétablissement est peu susceptible de produire d’importants effets négatifs.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des programmes peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification fondé sur des lignes directrices nationales tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur des espèces ou des habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont directement inclus dans le programme lui-même, mais également résumés dans le présent énoncé, ci-dessous.

Toutes les espèces qui dépendent des insectes volants comme source de nourriture et/ou qui ont des besoins similaires en matière d’habitat, comme les chauves-souris, les hirondelles et plus particulièrement les espèces d’oiseau en péril dont le Martinet ramoneur (Chaetura pelagica), l’Engoulevent d’Amérique (Cordeiles minor), la Paruline à ailes dorées (Vermivora chrysoptera), le Moucherolle à côtés olive (Contopus cooperi) et la Paruline orangée (Protonotaria citrea), pourraient bénéficier des effets des approches recommandées pour le Pic à tête rouge, notamment de l’augmentation de la disponibilité des insectes dans les habitats boisés ouverts.

Le Pic à tête rouge partage son habitat avec de nombreuses autres espèces, y compris d’autres espèces en péril. Les activités de rétablissement qui protègent les forêts décidues ouvertes (en particulier celles où les chênes et les hêtres dominent) et d’autres habitats à végétation arborée éparse, ainsi que les activités qui favorisent la rétention et l’apport d’arbres dépérissants et de cavités de nidification, auront un effet positif sur un certain nombre d’autres espèces nécessitant un habitat similaire. Le Pic à tête rouge est un cavicole primaire, et ses cavités abandonnées sont utilisées par d’autres espèces pour la nidification (COSEWIC, 2007). Son habitude, en hiver, de dissimuler de grandes quantités de glands et de faînes dans les forêts de feuillus est aussi un important mécanisme de dispersion pour certaines espèces d’arbres (COSEWIC, 2007). Ainsi, la protection de l’habitat du Pic à tête rouge pourra profiter à de nombreuses espèces cavicoles secondaires ainsi qu’à des espèces d’arbres.

Tableau E-1. Espèces qui devraient bénéficier des techniques de rétablissement visant le Pic à tête rouge
Nom commun Nom scientifique Statut selon la LEP
Hêtre à grandes feuilles Fagus grandifolia Sans objet
Chouette rayée Strix varia Sans objet
Martinet ramoneur Chaetura pelagica Menacée
Engoulevent d'Amérique Cordeiles minor Menacée
Pic mineur Picoides pubescens Sans objet
Paruline à ailes dorées Vermivora chrysoptera Menacée
Tyran huppé Myiarchus crinitus Sans objet
Pic chevelu Picoides villosus Sans objet
Troglodyte familier Troglodytes aedon Sans objet
Petite Nyctale Aegolius acadicus Sans objet
Moucherolle à côtés olive Contopus cooperi Menacée
Paruline orangée Protonotaria citrea En voie de disparition
Pic à ventre roux Melanerpes carolinus Sans objet
Petit polatouche Glaucomys volans Sans objet
Hirondelle bicolore Tachycineta bicolor Sans objet
Mésange bicolore Baeolophus bicolor Sans objet
Sittelle à poitrine blanche Sitta carolinensis Sans objet

Certaines des activités de rétablissement proposées auront des retombées positives pour l’environnement en général et devraient être avantageuses pour d’autres espèces indigènes sympatriques, mais il se pourrait que ces activités aient des conséquences sur les espèces dont les besoins diffèrent de ceux du Pic à tête rouge. Par conséquent, il est important d’envisager les activités de gestion de l’habitat du Pic à tête rouge dans une perspective écosystèmique en élaborant, avec la contribution des autorités responsables, des plans visant plusieurs espèces, des programmes de rétablissement axés sur l’écosystème ou des plans de gestion régionaux, qui prennent en considération les besoins de multiples espèces, y compris d’autres espèces en péril. Un grand nombre d’activités d’intendance et d’amélioration de l’habitat effectuées dans l’intérêt du Pic à tête rouge seront mises en œuvre par le biais de programmes de conservation axés sur l’écosystème qui tiennent déjà compte des besoins d’autres espèces en péril.

Détails de la page

Date de modification :