Saumon rouge (Oncorhynchus nerka) : évaluation et rapport de situation du COSEPAC 2017

Titre officiel : Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur Saumon rouge (Oncorhynchus nerka) 24 unités désignables dans le bassin versant du fleuve Fraser au Canada 2017

Comité sur la situation des espèces en peril au Canada (COSEPAC)
UD1 : population Anderson-Seton-DE – Non en péril
UD2 : population Bowron-DE – En voie de disparition
UD3 et UD4 : population Chilko-DE/population Chilko-E – Non en péril
UD5 : population Chilliwack-DE – Non en péril
UD6 : population Cultus-T – En voie de disparition
UD7 : population Francois-Fraser-E – Préoccupante
UD8 : population Nadina-Francois-DE – Non en péril
UD9 : population Harrison (aval)-T – Préoccupante
UD10 : population Harrison (amont)-T – En voie de disparition
UD11 : population Kamloops-DE – Préoccupante
UD12 : population Lillooet-Harrison-T – Préoccupante
UD13 : population Nahatlatch-DE – Préoccupante
UD14 : population North Barriere-DE – Menacée
UD15 : population Pitt-DE – Non en péril
UD16 : population Quesnel-E – En voie de disparition
UD17 : population Seton-T population – En voie de disparition
UD18 : Complexe Shuswap-T – Non en péril
UD19 : population Shuswap-DE – Non en péril
UD20 : population Takla-Trembleur-à montaison hâtive dans la Stuart – En voie de disparition
UD21 : population Takla-Trembleur-Stuart-E – En voie de disparition
UD22 : Taseko-DE – En voie de disparition
UD23 : population Harrison – Rivière – Non en péril
UD24 : population Widgeon – Rivière – Menacée

Matériel appartenant à des tierces parties

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Illustartion de une Saumon rouge
Saumon rouge
Information sur le document

Les rapports de situation du COSEPAC sont des documents de travail servant à déterminer le statut des espèces sauvages que l’on croit en péril. Le présent rapport peut être cité de la manière suivante :

COSEPAC. 2017. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le saumon rouge (Oncorhynchus nerka), 24 unités désignables dans le bassin versant du fleuve Fraser, au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. li + 201 p. (Registre public des espèces en péril).

Rapports précédents :

COSEPAC. 2016. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le saumon sockeye (Oncorhynchus nerka), population Sakinaw,au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. xii + 43 p. (Registre public des espèces en péril).

COSEPAC. 2003. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le saumon sockeye (saumon rouge) (Oncorhynchus nerka)(population Sakinaw) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. xi + 41 p.

COSEPAC. 2003. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le saumon sockeye (saumon rouge) Oncorhynchus nerka (population Cultus)au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. ix + 61 p.

Note de production : Le COSEPAC remercie Brendan Connors (ESSA Technologies Ltd.) d’avoir rédigé le rapport de situation sur le saumon rouge (Oncorhynchus nerka), 24 unités désignables dans le fleuve Fraser, aux termes d’un marché conclu avec Environnement et Changement climatique Canada. La supervision du rapport a été assurée, dans un premier temps, par John Reynolds, puis par Alan Sinclair, tous deux coprésidents du Sous-comité de spécialistes des poissons marins du COSEPAC.

Pour obtenir des exemplaires supplémentaires, s’adresser au :

Secrétariat du COSEPAC
a/s Service canadien de la faune
Environnement et Changement climatique Canada
Ottawa (Ontario)
K1A 0H3

Tél. : 819-938-4125
Téléc. : 819-938-3984
Courriel : ec.cosepac-cosewic.ec@canada.ca
Site web : COSEPAC

Also available in English under the title COSEWIC Assessment and Status Report Sockeye Salmon (Oncorhynchus nerka) in Canada.

Illustration/photo de la couverture : Saumon rouge – mâle adulte durant la phase dulcicole (domaine public; image apparue pour la première fois dans une publication du gouvernement des États-Unis, The Fishes of Alaska, 1907).

COSEPAC sommaire de l’évaluation

Unité désignable 1 : population Anderson-Seton-DE

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Anderson-Seton-DE

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce non en péril

Justification de la désignation : Le nombre d’individus matures dans la population a augmenté depuis les premières mentions au milieu des années 1950, et les chiffres les plus récents sont les plus élevés jamais consignés.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « non en péril » en novembre 2017.

Unité désignable 2 : population Bowron-DE

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Bowron-DE

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce en voie de disparition

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Le nombre d’individus matures dans la population diminue depuis le milieu des années 1950, et l’on observe un déclin marqué depuis les trois dernières générations. Les chiffres les plus récents sont parmi les plus bas de la série chronologique. Les taux d’exploitation annuels dépassent 30 % depuis de nombreuses années, alors que la population est en déclin.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2017.

Unité désignable 3/4 : population Chilko-DE/population Chilko-E

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Chilko-DE/population Chilko-E

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce non en péril

Justification de la désignation : Le nombre d’individus matures dans la population a augmenté depuis les premières mentions au milieu des années 1950, et les chiffres les plus récents sont parmi les plus élevés jamais consignés.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « non en péril » en novembre 2017.

Unité désignable 5 : population Chilliwack-DE

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Chilliwack-DE

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce non en péril

Justification de la désignation : Le nombre d’individus matures ne fait l’objet d’un suivi que depuis 2001, ce qui entraîne une incertitude considérable quant à la façon dont l’abondance récente se compare aux valeurs historiques. Néanmoins, le nombre d’individus matures a augmenté au cours des 3 dernières générations.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « non en péril » en novembre 2017.

Unité désignable 6 : population Cultus-T

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Cultus-T

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce en voie de disparition

Justification de la désignation : Le lac Cultus, un des lacs les plus fortement exploités en Colombie-Britannique, est aménagé à des fins récréatives, résidentielles et agricoles. La qualité de l’eau du lac se détériore en raison des fuites provenant d’installations septiques, du ruissellement agricole, de l’utilisation domestique d’engrais et d’une espèce introduite, le myriophylle en épis (Myriophyllum sp.). La population reproductrice a diminué régulièrement depuis 1950, et la taille actuelle de la population demeure très petite. Cette petite population continue de faire face à des taux d’exploitation élevés en tant que prises accessoires dans des pêches visant d’autres populations de saumons.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « en voie de disparition » suite à une évaluation d’urgence en octobre 2002. Réexamen et confirmation du statut en mai 2003 et en novembre 2017.

Unité désignable 7 : population Francois-Fraser-E

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Francois-Fraser-E

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce préoccupante

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Toutefois, le nombre d’individus matures a considérablement augmenté au cours de la période de 1970 à 2000, et les chiffres les plus récents sont parmi les plus élevés jamais consignés. Néanmoins, on observe un déclin depuis les trois dernières générations, et cette espèce pourrait devenir « menacée » si les facteurs contribuant à son déclin ne sont pas gérés efficacement.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « préoccupante » en novembre 2017.

Unité désignable 8 : population Nadina-Francois-DE

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Nadina-Francois-DE

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce non en péril

Justification de la désignation : Le nombre d’individus matures a augmenté de manière constante depuis 1950, et les chiffres les plus récents sont les plus élevés jamais consignés.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « non en péril » en novembre 2017.

Unité désignable 9 : population Harrison (aval)-T

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Harrison (aval)-T

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce préoccupante

Justification de la désignation : Malgré le nombre d’individus matures très peu élevé de 1950 à 1995, la population a persisté. Elle pourrait toutefois devenir « menacée » si les menaces actuelles ne sont pas gérées et si elle commence à diminuer. Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « préoccupante » en novembre 2017.

Unité désignable 10 : population Harrison (amont)-T

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Harrison (amont)-T

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce en voie de disparition

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Le nombre d’individus matures est passé d’un faible niveau en 1960 à un sommet en 1980. Depuis, les effectifs ont fluctué à la baisse pour atteindre un minimum historique dans la période la plus récente.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2017.

Unité désignable 11 : population Kamloops-DE

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Kamloops-DE

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce préoccupante

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Toutefois, le nombre d’individus matures dans la population est actuellement supérieur à ceux observés de 1960 à 1995. Bien qu’il y ait eu une diminution du nombre d’individus matures au cours des trois dernières générations, cette diminution s’est produite à partir du maximum qui a été observé pendant la période de 65 ans. Néanmoins, on constate un déclin depuis les trois dernières générations, et cette espèce pourrait devenir « menacée » si les facteurs menant à son déclin ne sont pas gérés efficacement.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « préoccupante » en novembre 2017.

Unité désignable 12 : population Lillooet-Harrison-T

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Lillooet-Harrison-T

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce préoccupante

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. L’abondance de la population a considérablement augmenté entre 1960 et 1990, avant de connaître un déclin. Bien que l’abondance actuelle soit supérieure ou semblable à celles observées dans les années 1950 jusqu’en 1970, la population pourrait devenir « menacée » si les menaces actuelles ne sont pas gérées et si la population continue à diminuer.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « préoccupante » en novembre 2017.

Unité désignable 13 : population Nahatlatch-DE

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Nahatlatch-DE

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce préoccupante

Justification de la désignation : Le nombre d’individus matures est faible et, si les menaces menaient à un déclin de ce nombre, l’espèce pourrait devenir « menacée ». Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « préoccupante » en novembre 2017.

Unité désignable 14 : population North Barrière-DE

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population North Barrière-DE

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce menacée

Justification de la désignation : Après la disparition d’une population à la suite de la construction d’un barrage dans les années 1920, l’établissement d’une nouvelle population a été réalisé grâce à la transplantation d’individus. Bien que la croissance initiale de la population ait été rapide, les poissons sont maintenant confrontés, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Depuis 1980, le déclin est continu, et la taille de la population est aujourd’hui petite.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « menacée » en novembre 2017.

Unité désignable 15 : population Pitt-DE

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Pitt-DE

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce non en péril

Justification de la désignation : Le nombre d’individus matures dans la population est actuellement beaucoup plus élevé qu’il ne l’était au cours de la période de 1950 jusqu’à la fin des années 1990.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « non en péril » en novembre 2017.

Unité désignable 16 : population Quesnel-E

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Quesnel-E

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce en voie de disparition

Justification de la désignation : Cette population est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Une nouvelle menace potentielle pour la population découle de la rupture d’un bassin de résidus miniers, dont le contenu s’est écoulé dans le lac Quesnel en 2014. La population connaît un déclin constant depuis 2000.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2017.

Unité désignable 17 : population Seton-T

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Seton-T

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce en voie de disparition

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Le nombre d’individus matures dans cette population était relativement élevé et stable depuis le milieu des années 1970 jusqu’à la fin des années 1990. Depuis, les effectifs ont considérablement diminué pour atteindre une très faible abondance et sont près d’un minimum historique.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2017.

Unité désignable 18 : population Complexe Shuswap-T

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Complexe Shuswap-T

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce non en péril

Justification de la désignation : Cette population affiche une dominance cyclique extrême, où la lignée dominante est en moyenne 600 fois plus grande que la plus petite lignée. Bien que le nombre d’individus matures de la plus grande lignée varie grandement, il n’a jamais été inférieur à 500 000; il a dépassé les 2,5 millions à 2 reprises (2002 et 2010), et son abondance ne présente aucune tendance.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « non en péril » en novembre 2017.

Unité désignable 19 : population Shuswap-DE

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Shuswap-DE

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce non en péril

Justification de la désignation : Le nombre d’individus matures dans la population a augmenté depuis les premières mentions au milieu des années 1950. La population ne satisfait à aucun des critères de risque.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « non en péril » en novembre 2017.

Unité désignable 20 : population Takla-Trembleur-à montaison hâtive dans la Stuart

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Takla-Trembleur-à montaison hâtive dans la Stuart

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce en voie de disparition

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Le nombre d’individus matures diminue régulièrement depuis plus de 20 ans, et ce, malgré la réduction de la mortalité par pêche. La productivité est actuellement très faible.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2017.

Unité désignable 21 : population Takla-Trembleur-Stuart-E

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Takla-Trembleur-Stuart-E

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce en voie de disparition

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Le nombre d’individus matures diminue régulièrement depuis 3 générations, mais les prélèvements par pêche demeurent élevés.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2017.

Unité désignable 22 : population Taseko-DE

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Taseko-DE

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce en voie de disparition

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. La piètre qualité des données a causé une lacune dans les estimations démographiques au milieu de la série chronologique (années 1960 à années 1990). Le nombre d’individus matures était relativement élevé à la fin des années 1990. Depuis, les effectifs ont considérablement diminué et sont près d’un minimum historique.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2017.

Unité désignable 23 : population Harrison – Rivière

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Harrison – Rivière

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce non en péril

Justification de la désignation : Le nombre d’individus matures dans la population a considérablement augmenté au cours des trois dernières générations et s’élève maintenant à un sommet historique.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « non en péril » en novembre 2017.

Unité désignable 24 : population Widgeon – Rivière

Sommaire de l’évaluation – novembre 2017

Nom commun : Saumon rouge – population Widgeon – Rivière

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Statut : Espèce menacée

Justification de la désignation : Cette population naturellement petite est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Le nombre d’individus matures était relativement stable de 1950 à 1990, puis a considérablement diminué pour atteindre un creux en 2000. Au cours des trois dernières générations, le nombre de poissons a atteint les abondances d’avant 1990. Toutefois, en raison de sa petite taille, la population est vulnérable aux événements stochastiques et aux menaces croissantes.

Répartition au Canada: Colombie-Britannique, océan Pacifique

Historique du statut : Espèce désignée « menacée » en novembre 2017.

COSEPAC résumé

Saumon rouge
Oncorhynchus nerka

Description et importance de l’espèce sauvage

Le saumon rouge est l’une des sept espèces indigènes du genre Oncorhynchus en Amérique du Nord. Les adultes possèdent un corps mince et allongé, argenté avec des mouchetures vert-bleu pâle sur le dos, et pèsent en moyenne 3 kg (mais certains individus pèsent plus de 6 kg). La coloration externe et la forme du corps connaissent une transformation dramatique durant la migration des poissons de l’océan à l’écosystème d’eau douce où ils sont nés, et où ils ont crû jusqu’au stade juvénile (il s’agit habituellement d’un lac). La tête devient vert pâle, le corps peut passer à un écarlate brillant, et les mâles développent de grandes dents et une mâchoire très crochue. Les adultes meurent peu après la fraye. Les embryons en développement demeurent habituellement en eau douce pendant 1 à 2 ans, jusqu’au stade juvénile. Le saumon rouge forme des populations isolées et développe des adaptations locales à son environnement d’eau douce.

Répartition

En tant qu’espèce, le saumon rouge est réparti dans l’ensemble de l’océan Pacifique Nord et dans ses affluents d’Asie et d’Amérique du Nord. Toutefois, l’espèce est particulièrement abondante en Alaska et en Colombie-Britannique. Le bassin versant du fleuve Fraser est le plus important complexe abritant des saumons rouges de Colombie-Britannique. Aux fins du présent rapport de situation, les saumons rouges du bassin du fleuve Fraser ont été subdivisés en 24 unités désignables (UD) à l’aide de méthodes fondées sur les lignes directrices du COSEPAC et les travaux de Pêches et Océans Canada visant à désigner les unités de conservation aux termes de la Politique concernant le saumon sauvage. Les UD établies pour cette évaluation correspondent à des sous-populations distinctes de saumons rouges du fleuve Fraser définies en fonction de la répartition géographique, de la variation du cycle vital, du moment de la montaison au stade adulte et de données génétiques.

Habitat

Le saumon rouge du fleuve Fraser se reproduit habituellement dans les affluents ou les émissaires de lacs, ou le long de zones littorales lacustres. La plupart des juvéniles croissent pendant un an dans un lac d’alevinage avant de migrer rapidement hors de leur lac de croissance, vers l’aval dans le fleuve Fraser, et vers le nord par le détroit de Georgia. Ces saumons rouges quittent le détroit de Georgia à la fin juin et en juillet pour entrer dans les eaux libres océaniques par le détroit de Johnstone, au nord. Ils migrent ensuite vers le nord-ouest le long des côtes de la Colombie-Britannique et du centre de l’Alaska, jusqu’à ce qu’ils atteignent leurs aires d’hivernage dans le golfe de l’Alaska, à la fin de l’automne.

Certains saumons rouges du fleuve Fraser migrent vers l’aval jusqu’au détroit de Georgia peu après leur émergence du gravier. La plupart de ces saumons rouges migrent dans le détroit de Georgia après la mi-juillet, puis demeurent dans le détroit de Georgia pendant plusieurs mois, après que tous les autres stocks de saumons rouges du Fraser aient migré à l’extérieur de ce réseau. Ils migrent pour la plupart dans le Pacifique Nord-Est par le détroit Juan de Fuca (au sud).

Les saumons rouges du fleuve Fraser croissent pendant un nombre variable d’années dans le golfe de l’Alaska, avant de retourner vers les côtes de la Colombie-Britannique et de remonter le fleuve Fraser vers les cours d’eau ou les lacs où ils ont été produits.

Biologie

La plupart des saumons rouges du fleuve Fraser atteignent la maturité à leur quatrième année de vie, la fraye ayant le plus souvent lieu en août et en septembre. Les saumons rouges retournent dans le bassin du Fraser pour frayer dans l’un des quatre groupes de remonte généraux (remonte hâtive dans la Stuart, remonte du début de l’été, remonte estivale et remonte tardive). Les adultes se reproduisent habituellement dans des affluents ou des émissaires de lacs, ou le long de zones littorales lacustres. Les œufs sont déposés dans des nids construits par la femelle (appelés frayères), fécondés par les mâles, puis recouverts de gravier par les femelles. Les œufs de saumons rouges sont, en moyenne, les plus petits de tous les œufs de saumons en Amérique du Nord, et sont incubés dans le gravier durant l’hiver, avant d’émerger sous forme d’alevins au printemps.

La plupart des saumons rouges du Fraser sont des poissons de type lacustre utilisant une aire de croissance lacustre pendant un à deux ans, après quoi les juvéniles émigrent vers la mer, au printemps. Les jeunes saumons rouges demeurent en mer de un à quatre ans, mais le plus souvent de deux à trois ans, avant le début de la maturation et le retour à la frayère natale. Il existe également quelques populations de saumons rouges de type fluvial dans le fleuve Fraser. Ces populations résident pendant une période variable, souvent courte, dans des faux-chenaux et des marécages, avant de migrer vers la mer. Tous les saumons rouges meurent après avoir frayé.

Taille et tendances de la population

L’information sur la taille et les tendances des populations est présentée séparément pour chaque UD, et comprend les données sur la superficie de la zone d’occurrence et de la zone d’occupation, les tendances en matière d’habitat, les activités et méthodes d’échantillonnage, les fluctuations et tendances, la dominance cyclique, et les facteurs limitatifs.

Menaces et facteurs limitatifs

La surpêche, la mortalité accrue associée à la montaison hâtive et la réduction du taux de survie en mer ont toutes contribué aux déclins de l’abondance du saumon rouge du fleuve Fraser. Les menaces continues pesant sur certaines UD comprennent les suivantes : le rejet d’effluents industriels dans les eaux douces, dans l’estuaire du fleuve Fraser et dans le détroit de Georgia; la possibilité de déversements de contaminants dus aux déraillements de trains passant à côté de lacs d’alevinage; les phénomènes géologiques tels que les glissements de terrain; les pêches de stocks mixtes. De plus, comme le Fraser devrait continuer à se réchauffer durant tout le 21e siècle, les températures extrêmes des eaux douces représentent également une menace pour les saumons rouges du fleuve Fraser. Il y a aussi un projet d’expansion de pipeline qui traversera de nombreux cours d’eau dans le bassin versant du Fraser.

Il existe plusieurs autres menaces potentielles pour le saumon rouge du fleuve Fraser, notamment le rejet d’effluents agricoles, la prédation par les mammifères marins, la compétition avec d’autres saumons en milieu marin et les agents pathogènes provenant des aquacultures. Toutefois, la gravité de ces menaces est actuellement inconnue.

Protection, statuts et classements

En plus des évaluations actuelles, l’une des populations de saumons rouges du fleuve Fraser au Canada (la population du lac Cultus) est désignée depuis 2002 « espèce voie de disparition » par le COSEPAC. Le COSEPAC désigne également depuis 2006 la population de saumons rouges du lac Sakinaw (qui ne fait pas partie du groupe du fleuve Fraser) « espèce en voie de disparition ». Aucune de ces deux populations n’est visée par la Loi sur les espèces en péril.

Convention d’appellation des UD

Les lettres suivant les noms des UD font référence aux quatre principaux groupes de remontes dans le fleuve Fraser : montaison hâtive dans la Stuart (aucun acronyme en français), début de l’été (DE), remonte estivale (E), remonte tardive (T).

Résumé technique

Les résumés techniques sont présentés en deux parties. La partie I contient les sections présentant de l’information propre à chaque UD. La partie II comprend les sections pour lesquelles l’information est identique pour toutes les UD. (Voir le dernier paragraphe du résumé pour la convention d’appellation.)

Résumés techniques, partie I

Nom scientifique : Oncorhynchus nerka

Nom français : Saumon rouge

Nom anglais : Sockeye Salmon

Répartition au Canada (toutes les UD du présent rapport seulement) : Colombie-Britannique, océan Pacifique

Unité désignable 1 : population Anderson-Seton-DE

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Non
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
+287%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+116%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
16 km2
22. Nombre d’individus matures :
24 527

Menaces

Un calculateur des menaces a été rempli. Les principales menaces pesant sur l’espèce sont les changements climatiques et les phénomènes météorologiques violents, la pollution et les phénomènes géologiques. L’impact global des menaces est moyen.

Historique du statut

Espèce désignée « non en péril » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce non en péril

Codes alphanumériques : Sans objet

Justification de la désignation : Le nombre d’individus matures dans la population a augmenté depuis les premières mentions au milieu des années 1950, et les chiffres les plus récents sont les plus élevés jamais consignés.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne correspond pas à ce critère, car le nombre d’individus matures est à la hausse.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère, car le nombre d’individus matures est supérieur à 10 000.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 2: population Bowron-DE

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Oui
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
-60%,
p > 30% déclin 90%
p > 50% déclin 71%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
-24%
p > 30% déclin 2%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
16 km2
22. Nombre d’individus matures :
4 651

Menaces

Aucun calculateur des menaces n’a été rempli.

Historique du statut

Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce en voie de disparition

Codes alphanumériques : A2b

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Le nombre d’individus matures dans la population diminue depuis le milieu des années 1950, et l’on observe un déclin marqué depuis les trois dernières générations. Les chiffres les plus récents sont parmi les plus bas de la série chronologique. Les taux d’exploitation annuels dépassent 30 % depuis de nombreuses années, alors que la population est en déclin.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Correspond au critère de la catégorie « en voie de disparition », A2b, puisqu’on a mesuré un déclin de 60 % du nombre d’individus matures au cours des 3 dernières générations.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère pour la catégorie « espèce en voie de disparition ». Correspond à la catégorie « espèce menacée », C2a(ii), car le nombre d’individus matures est inférieur à 10 000, un déclin continu est estimé, et plus de 95 % des individus matures se trouvent dans une même sous-population.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 3/4: population Chilko-DE/population Chilko-E

Les unités désignables Chilko-DE et Chilko-E ne peuvent pas être évaluées de façon indépendante, car les données concernant les échappées pour ces UD sont regroupées (Grant et al., 2011). Elles sont donc présentées ici comme formant une seule UD.

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Non
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
+94%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+41%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
160 km2
22. Nombre d’individus matures :
767 329 pour les deux populations combinées

Menaces

Aucun calculateur des menaces n’a été rempli.

Historique du statut

Espèce désignée « non en péril » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce non en péril

Codes alphanumériques : Sans objet

Justification de la désignation : Le nombre d’individus matures dans la population a augmenté depuis les premières mentions au milieu des années 1950, et les chiffres les plus récents sont parmi les plus élevés jamais consignés.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne correspond pas à ce critère, car le nombre d’individus matures est à la hausse.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère, car le nombre d’individus matures est supérieur à 10 000.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 5: population Chilliwack-DE

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Non
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
+64%
p > 30% déclin 3%
p > 50% déclin 1%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
Not calculated
p > 30% déclin
p > 50% déclin
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
8 km2
22. Nombre d’individus matures :
36 167

Menaces

Aucun calculateur des menaces n’a été rempli.

Historique du statut

Espèce désignée « non en péril » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce non en péril

Codes alphanumériques : Sans objet

Justification de la désignation : Le nombre d’individus matures ne fait l’objet d’un suivi que depuis 2001, ce qui entraîne une incertitude considérable quant à la façon dont l’abondance récente se compare aux valeurs historiques. Néanmoins, le nombre d’individus matures a augmenté au cours des 3 dernières générations.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne correspond pas à ce critère, car le nombre d’individus matures est à la hausse.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère, car le nombre d’individus matures est supérieur à 10 000.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 6: population Cultus-T

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Oui
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
-39%
p > 30% déclin 64%
p > 50% déclin 32%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
-56%
p > 30% déclin 100%
p > 50% déclin 100%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
4 km2
22. Nombre d’individus matures :
1 536

Menaces

Aucun calculateur des menaces n’a été rempli.

Historique du statut

Espèce désignée « en voie de disparition » à la suite d’une évaluation d’urgence en octobre 2002. Réexamen et confirmation du statut en mai 2003 et en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce en voie de disparition

Codes alphanumériques : C2a(ii)

Justification de la désignation : Le lac Cultus, un des lacs les plus fortement exploités en Colombie-Britannique, est aménagé à des fins récréatives, résidentielles et agricoles. La qualité de l’eau du lac se détériore en raison des fuites provenant d’installations septiques, du ruissellement agricole, de l’utilisation domestique d’engrais et d’une espèce introduite, le myriophylle en épis (Myriophyllum sp.). La population reproductrice a diminué régulièrement depuis 1950, et la taille actuelle de la population demeure très petite. Cette petite population continue de faire face à des taux d’exploitation élevés en tant que prises accessoires dans des pêches visant d’autres populations de saumons.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne correspond pas au critère de la catégorie « espèce en voie de disparition ». Correspond au critère de la catégorie « espèce menacée », A2b, puisqu’on a mesuré un déclin de plus de 30 % du nombre d’individus matures au cours des 3 dernières générations.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », C2a(ii), car le nombre d’individus matures est inférieur à 2 500, un déclin continu du nombre d’individus matures est estimé, et plus de 95 % des individus matures se trouvent dans une même sous-population.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 7: population Francois-Fraser-E

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Non
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
-34%
p > 30% déclin 59%
p > 50% déclin 16%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+ 22%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
36 km2
22. Nombre d’individus matures :
194 510

Menaces

Aucun calculateur des menaces n’a été rempli.

Historique du statut

Espèce désignée « préoccupante » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce préoccupante

Codes alphanumériques : Sans objet

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Toutefois, le nombre d’individus matures a considérablement augmenté au cours de la période de 1970 à 2000, et les chiffres les plus récents sont parmi les plus élevés jamais consignés. Néanmoins, on observe un déclin depuis les trois dernières générations, et cette espèce pourrait devenir « menacée » si les facteurs contribuant à son déclin ne sont pas gérés efficacement.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne correspond pas à ce critère. Le déclin estimé du nombre d’individus matures au cours des 3 dernières générations est de 34 %. Toutefois, il s’agissait d’un déclin par rapport à la deuxième plus grande abondance observée, et il y a eu une hausse au cours de la dernière génération. La tendance à long terme décrit une hausse de 22 %

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère. Le nombre d’individus matures est bien supérieur au seuil de la catégorie « espèce menacée ».

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 8: population Nadina-Francois-DE

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
No
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
+74%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+37%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
124 km2
22. Nombre d’individus matures :
32 555

Menaces

Aucun calculateur des menaces n’a été rempli.

Historique du statut

Espèce désignée « non en péril » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce non en péril

Codes alphanumériques : Sans objet

Justification de la désignation : Le nombre d’individus matures a augmenté de manière constante depuis 1950, et les chiffres les plus récents sont les plus élevés jamais consignés.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne correspond pas à ce critère. Le nombre d’individus matures a augmenté au cours des 3 dernières générations.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 9: population Harrison (aval)-T

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Non
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
-73%
p > 30% déclin 100%
p > 50% déclin 99%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+133%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
16 km2
22. Nombre d’individus matures :
5 523

Menaces

Aucun calculateur des menaces n’a été rempli.

Historique du statut

Espèce désignée « préoccupante » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce préoccupante

Codes alphanumériques : Sans objet

Justification de la désignation : Malgré le nombre d’individus matures très peu élevé de 1950 à 1995, la population a persisté. Elle pourrait toutefois devenir « menacée » si les menaces actuelles ne sont pas gérées et si elle commence à diminuer. Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne correspond pas à ce critère. Bien qu’il y ait eu un déclin estimé du nombre d’individus matures de 73 % au cours des 3 dernières générations, la période de 3 générations commence à partir de la valeur la plus élevée observée pendant la série chronologique de 65 ans. L’abondance actuelle est bien supérieure à toutes celles observées de 1952 à 1995.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère, bien que le nombre d’individus matures soit inférieur à 10 000, que plus de 95 % des individus matures se trouvent dans une même sous-population et que le nombre d’individus matures soit demeuré stable au cours des 1 à 2 dernières générations.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 10: population Harrison (amont)-T

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Oui
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
-76%
p > 30% déclin 100%
p > 50% déclin 98%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+8%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
4 km2
22. Nombre d’individus matures :
14 558

Menaces

Aucun calculateur des menaces n’a été rempli.

Historique du statut

Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce en voie de disparition

Codes alphanumériques : A2b

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Le nombre d’individus matures est passé d’un faible niveau en 1960 à un sommet en 1980. Depuis, les effectifs ont fluctué à la baisse pour atteindre un minimum historique dans la période la plus récente.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Correspond aux critères de la catégorie « espèce en voie de disparition », A2b. Le déclin estimé au cours des 3 dernières générations est de 76 %.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère, car le nombre d’individus matures est supérieur à 10 000.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 11: population Kamloops-DE

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Non
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
-52%
p > 30% déclin 93%
p > 50% déclin 55%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+14%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
208 km2
22. Nombre d’individus matures :
30 902

Menaces

Un calculateur des menaces a été rempli. Les principales menaces pesant sur l’espèce sont les changements climatiques et les phénomènes météorologiques violents, la pollution et l’utilisation des ressources biologiques. L’impact global des menaces est modéré.

Historique du statut

Espèce désignée « préoccupante » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce préoccupante

Codes alphanumériques : Sans objet

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Toutefois, le nombre d’individus matures dans la population est actuellement supérieur à ceux observés de 1960 à 1995. Bien qu’il y ait eu une diminution du nombre d’individus matures au cours des trois dernières générations, cette diminution s’est produite à partir du maximum qui a été observé pendant la période de 65 ans. Néanmoins, on constate un déclin depuis les trois dernières générations, et cette espèce pourrait devenir « menacée » si les facteurs menant à son déclin ne sont pas gérés efficacement.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne correspond pas à ce critère. Bien que le déclin estimé du nombre d’individus matures ait été de 52 % au cours des 3 dernières générations, la période de 3 générations commence à partir de la valeur la plus élevée observée pendant la série chronologique de 65 ans. De plus, les effectifs ont augmenté au cours de la dernière génération, et sont actuellement considérablement plus élevés que ceux observés de 1960 à 1995.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère, car le nombre d’individus matures est supérieur au seuil de la catégorie « espèce menacée ».

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 12: population Lillooet-Harrison-T

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Oui
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
-73%
p > 30% déclin 100%
p > 50% déclin 99%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+26%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
84 km2
22. Nombre d’individus matures :
49 048

Menaces

Aucun calculateur des menaces n’a été rempli.

Historique du statut

Espèce désignée « préoccupante » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce préoccupante

Codes alphanumériques : Sans objet

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. L’abondance de la population a considérablement augmenté entre 1960 et 1990, avant de connaître un déclin. Bien que l’abondance actuelle soit supérieure ou semblable à celles observées dans les années 1950 jusqu’en 1970, la population pourrait devenir « menacée » si les menaces actuelles ne sont pas gérées et si la population continue à diminuer.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne correspond pas à ce critère. Bien qu’il y ait eu une diminution du nombre d’individus matures au cours des 3 dernières générations, cette période comprend la tendance à la baisse d’une fluctuation. D’après la ligne directrice 4.5 de l’UICN concernant le calcul d’une réduction, une période plus longue a été utilisée pour calculer la tendance.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère, car on estime que le nombre d’individus matures est supérieur à 10 000.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 13: population Nahatlatch-DE

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Non
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
-16%
p > 30% déclin 31%
p > 50% déclin 8%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+9%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
12 km2
22. Nombre d’individus matures :
2 946

Menaces

Aucun calculateur des menaces n’a été rempli.

Historique du statut

Espèce désignée « préoccupante » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce préoccupante

Codes alphanumériques : Sans objet

Justification de la désignation : Le nombre d’individus matures est faible et, si les menaces menaient à un déclin de ce nombre, l’espèce pourrait devenir « menacée ». Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère, bien que le nombre d’individus matures soit inférieur à 10 000, que plus de 95 % des individus matures se trouvent dans une même sous-population et que le nombre d’individus matures ne continue pas à décliner.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 14 : population North Barriere-DE

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Oui
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
-57%
p > 30% déclin 95%
p > 50% déclin 70%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+113%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
20 km2
22. Nombre d’individus matures :
4 416

Menaces

Aucun calculateur des menaces n’a été rempli.

Historique du statut

Espèce désignée « menacée » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce menacée

Codes alphanumériques : C2a(ii)

Justification de la désignation : Après la disparition d’une population à la suite de la construction d’un barrage dans les années 1920, l’établissement d’une nouvelle population a été réalisé grâce à la transplantation d’individus. Bien que la croissance initiale de la population ait été rapide, les poissons sont maintenant confrontés, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Depuis 1980, le déclin est continu, et la taille de la population est aujourd’hui petite.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne correspond pas à ce critère, car le déclin pourrait refléter une fluctuation naturelle.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Correspond à la catégorie « espèce menacée », C2a(ii), car le nombre d’individus matures est inférieur à 10 000, un déclin continu du nombre d’individus matures est estimé, et plus de 95 % des individus matures se trouvent dans une même sous‑population.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 15: population Pitt-DE

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
5 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Oui
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
-48%
p > 30% déclin 79%
p > 50% déclin 45%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+26%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
60 km2
22. Nombre d’individus matures :
51 145

Menaces

Un calculateur des menaces a été rempli. Les principales menaces pesant sur l’espèce sont les changements climatiques et les phénomènes météorologiques violents, l’utilisation des ressources biologiques et les phénomènes géologiques. L’impact global des menaces est modéré.

Historique du statut

Espèce désignée « non en péril » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce non en péril

Codes alphanumériques : Sans objet

Justification de la désignation : Le nombre d’individus matures dans la population est actuellement beaucoup plus élevé qu’il ne l’était au cours de la période de 1950 jusqu’à la fin des années 1990.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne correspond pas à ce critère. Bien que la population ait connu un déclin au cours des trois dernières générations, ce déclin semble faire partie d’une fluctuation. La taille de la population est actuellement bien supérieure à ce qu’elle était durant les 40 premières années de la série chronologique de 65 ans.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 16: population Quesnel-E

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Oui
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
-97%
p > 30% déclin 100%
p > 50% déclin 100%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+272%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
352 km2
22. Nombre d’individus matures :
260 974

Menaces

Un calculateur des menaces a été rempli. Les principales menaces pesant sur l’espèce sont les changements climatiques et les phénomènes météorologiques violents, l’utilisation des ressources biologiques et les modifications des systèmes naturels. L’impact global des menaces est élevé-modéré.

Historique du statut

Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce en voie de disparition

Codes alphanumériques : A2b+4b

Justification de la désignation : Cette population est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Une nouvelle menace potentielle pour la population découle de la rupture d’un bassin de résidus miniers, dont le contenu s’est écoulé dans le lac Quesnel en 2014. La population connaît un déclin constant depuis 2000.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Le nombre d’individus matures a décliné de plus de 50 % au cours des 3 dernières générations, et ce déclin devrait se poursuivre.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère, car le nombre d’individus matures est supérieur à 10 000.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 17: population Seton-T

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Oui
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
-88%
p > 30% déclin 100%
p > 50% déclin 100%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+9%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
20 km2
22. Nombre d’individus matures :
7 505

Menaces

Un calculateur des menaces a été rempli. Les principales menaces pesant sur l’espèce sont la pollution, l’utilisation des ressources biologiques, les modifications des systèmes naturels et les phénomènes géologiques. L’impact global des menaces est élevé-modéré.

Historique du statut

Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce en voie de disparition

Codes alphanumériques : A2b

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Le nombre d’individus matures dans cette population était relativement élevé et stable depuis le milieu des années 1970 jusqu’à la fin des années 1990. Depuis, les effectifs ont considérablement diminué pour atteindre une très faible abondance et sont près d’un minimum historique.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Correspond au critère de la catégorie « espèce en voie de disparition », A2b, car le nombre d’individus matures a décliné de plus de 50 % au cours des 3 dernières générations.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas au critère de la catégorie « espèce en voie de disparition », mais correspond au critère de la catégorie « espèce menacée, C2a(ii), car le nombre d’individus matures est inférieur à 10 000, un déclin continu du nombre d’individus matures est estimé, et plus de 95 % des individus matures se trouvent dans une même sous‑population.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas au critère de la catégorie « espèce en voie de disparition ». Correspond au critère de la catégorie « espèce menacée », D1, car le nombre d’individus matures est inférieur à 1 000.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 18: population Complexe Shuswap-T

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Oui
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
Aucune tendance n’est observée en ce qui concerne le nombre d’individus matures (voir le texte pour les explications).
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
S.O.
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
652 km2
22. Nombre d’individus matures :
579 727

Menaces

Un calculateur des menaces a été rempli. Les principales menaces pesant sur l’espèce sont les changements climatiques et les phénomènes météorologiques violents, l’utilisation des ressources biologiques, les modifications des systèmes naturels et la pollution. L’impact global de la menace est modéré.

Historique du statut

Espèce désignée « non en péril » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce non en péril

Codes alphanumériques : Sans objet

Justification de la désignation : Cette population affiche une dominance cyclique extrême, où la lignée dominante est en moyenne 600 fois plus grande que la plus petite lignée. Bien que le nombre d’individus matures de la plus grande lignée varie grandement, il n’a jamais été inférieur à 500 000; il a dépassé les 2,5 millions à 2 reprises (2002 et 2010), et son abondance ne présente aucune tendance.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne correspond pas à ce critère. Aucune tendance n’est observée concernant le nombre d’individus matures.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère, car le nombre d’individus matures est supérieur à 10 000.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 19: population Shuswap-DE

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Non
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
+30%
p > 30% déclin 3%
p > 50% déclin 1%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+24%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
352 km2
22. Nombre d’individus matures :
141 986

Menaces

Aucun calculateur des menaces n’a été rempli.

Historique du statut

Espèce désignée « non en péril » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce non en péril

Codes alphanumériques : Sans objet

Justification de la désignation : Le nombre d’individus matures dans la population a augmenté depuis les premières mentions au milieu des années 1950. La population ne satisfait à aucun des critères de risque.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne correspond pas à ce critère, car le nombre d’individus matures est à la hausse.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère, car le nombre d’individus matures est supérieur à 10 000.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 20: population Takla-Trembleur-à montaison hâtive dans la Stuart

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Oui
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
-54%
p > 30% déclin 92%
p > 50% déclin 61%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+6%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
428 km2
22. Nombre d’individus matures :
42 563

Menaces

Un calculateur des menaces a été rempli. Les principales menaces pesant sur l’espèce sont les changements climatiques et les phénomènes météorologiques violents, l’utilisation des ressources biologiques, les modifications des systèmes naturels et la pollution. L’impact global de la menace est élevé-modéré.

Historique du statut

Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce en voie de disparition

Codes alphanumériques : A2b+4b

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Le nombre d’individus matures diminue régulièrement depuis plus de 20 ans, et ce, malgré la réduction de la mortalité par pêche. La productivité est actuellement très faible.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Correspond au critère de la catégorie « espèce en voie de disparition », A2b+4b. Le nombre d’individus matures a décliné de 54 % au cours des 3 dernières générations. Cette tendance devrait se poursuivre.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère, car le nombre d’individus matures est supérieur à 10 000.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 21: population Takla-Trembleur-Stuart-E

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Oui
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
-68%
p > 30% déclin 100%
p > 50% déclin 97%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+60%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
164 km2
22. Nombre d’individus matures :
66 073

Menaces

Aucun calculateur des menaces n’a été rempli.

Historique du statut

Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce en voie de disparition

Codes alphanumériques : A2b+4bd

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Le nombre d’individus matures diminue régulièrement depuis 3 générations, mais les prélèvements par pêche demeurent élevés.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Correspond au critère de la catégorie « espèce en voie de disparition », A2b+4bd. Le déclin au cours des 3 dernières générations a été estimé à 68 %. Ce déclin devrait se poursuivre, car les prélèvements demeurent élevés.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas au critère, car le nombre d’individus matures est supérieur à 10 000.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 22: population Taseko-DE

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Oui
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
-84%
p > 30% déclin 100%
p > 50% déclin 99%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
-39%
p > 30% déclin 99%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
24 km2
22. Nombre d’individus matures :
334

Menaces

Aucun calculateur des menaces n’a été rempli.

Historique du statut

Espèce désignée « en voie de disparition » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Status: Endangered

Codes alphanumériques : A2b; C2a(ii)

Justification de la désignation : Cette espèce anadrome est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. La piètre qualité des données a causé une lacune dans les estimations démographiques au milieu de la série chronologique (années 1960 à années 1990). Le nombre d’individus matures était relativement élevé à la fin des années 1990. Depuis, les effectifs ont considérablement diminué et sont près d’un minimum historique.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Correspond au critère de la catégorie « espèce en voie de disparition », A2b, car la population a connu un déclin de plus de 50 % au cours des 3 dernières générations.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », C2a(ii), car le nombre d’individus matures est inférieur à 2 500, un déclin continu est estimé, et plus de 95 % des individus matures se trouvent dans une même sous-population.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas au critère de la catégorie « espèce en voie de disparition ». Correspond au critère de la catégorie « espèce menacée », D1, car le nombre d’individus matures est inférieur à 1 000.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 23: population Harrison – rivière

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Non
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
+2196%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
+38%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
20 km2
22. Nombre d’individus matures :
205 975

Menaces

Aucun calculateur des menaces n’a été rempli.

Historique du statut

Espèce désignée « non en péril » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce non en péril

Codes alphanumériques : Sans objet

Justification de la désignation : Le nombre d’individus matures dans la population a considérablement augmenté au cours des trois dernières générations et s’élève maintenant à un sommet historique.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne correspond pas à ce critère, car on estime que le nombre d’individus matures est à la hausse.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère, car le nombre d’individus matures est supérieur à 10 000.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Ne correspond pas à ce critère.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Unité désignable 24: population Widgeon - rivière

Données démographiques

1. Durée d’une génération :
4 ans
2. Y a-t-il un déclin continu du nombre total d’individus matures? :
Non
4a. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures au cours des trois dernières générations. :
1145%
p > 30% déclin 0%
p > 50% déclin 0%
4b. Pourcentage de changement du nombre total d’individus matures d’après l’ensemble des observations. :
-25%
p > 30% déclin 20%
p > 50% déclin 0%
8. Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
Non
10. Indice de zone d’occupation (IZO) :
4 km2
22. Nombre d’individus matures :
656

Menaces

Aucun calculateur des menaces n’a été rempli.

Historique du statut

Espèce désignée « menacée » en novembre 2017.

Statut et justification de la désignation :

Statut : Espèce menacée

Codes alphanumériques : D1

Justification de la désignation : Cette population naturellement petite est confrontée, dans les zones d’eau douce et marine, à un certain nombre de menaces, lesquelles entraînent une baisse de la qualité de l’habitat. Le nombre d’individus matures était relativement stable de 1950 à 1990, puis a considérablement diminué pour atteindre un creux en 2000. Au cours des trois dernières générations, le nombre de poissons a atteint les abondances d’avant 1990. Toutefois, en raison de sa petite taille, la population est vulnérable aux événements stochastiques et aux menaces croissantes.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Ne correspond pas à ce critère, car le nombre d’individus matures est à la hausse.

Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) : Ne correspond pas à ce critère. La superficie de l’IZO correspond à la catégorie « espèce en voie de disparition », et la qualité des habitats en eau douce et en eau salée est en déclin, mais la population n’est pas gravement fragmentée, le nombre de localités ne s’applique pas, et il n’y a pas de fluctuations extrêmes.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Ne correspond pas à ce critère. Bien que le nombre d’individus matures soit petit, aucun déclin continu n’est observé.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Correspond au critère de la catégorie « espèce menacée », D1, car le nombre d’individus matures est inférieur à 1 000.

Critère E (analyse quantitative) : Analyse non réalisée.

Résumés techniques, partie II

Le résumé suivant comprend les sections de résumé technique pour lesquelles l’information est identique pour toutes les UD. Ces sections ont été retirées des résumés techniques propres aux UD afin de limiter la taille du document.

Données démographiques

Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d’individus matures sur [cinq ans ou deux générations].
Non calculé
Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations].
Non calculé
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur.
Non calculé
Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?
a) Non
b) Non
c) Non

Information sur la répartition

Superficie estimée de la zone d’occurrence:
> 20 000 km2
La population totale est-elle « gravement fragmentée », c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouve dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?:
a) Non
b) Non
Nombre de « localités »* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant) :
Sans objet, les menaces connues ne suffisent pas pour causer un déclin rapide.
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?:
Non
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?:
Non
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous-populations?:
Non
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?:
Non
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?:
Oui
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations?:
Non
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?:
Non
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?:
Non
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation?:
Non

*(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et International Union for Conservation of Nature (IUCN) (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.)

Analyse quantitative

La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans]? : Non calculé

Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)

Situation des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada. :
Sans objet, l’UD est endémique au Canada
Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible? :
Sans objet
Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada? :
Sans objet
Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? :
Sans objet
Les conditions se détériorent-elles au Canada+? :
Sans objet
Les conditions de la population source se détériorent-elles+? :
Sans objet
La population canadienne est-elle considérée comme un puits+? :
Sans objet
La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe-t-elle? :
Sans objet

+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe)

Nature délicate de l’information sur l’espèce

L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? : Non

Préface

Il s’agit d’une nouvelle évaluation de toutes les UD existantes du saumon rouge du bassin versant du fleuve Fraser, à l’exception de la population Cultus-T. La population Cultus-T a été désignée « en voie de disparition » dans le cadre d’une évaluation d’urgence réalisée en 2002, et ce statut a été confirmé en 2003. Les populations de saumons rouges du fleuve Fraser sont très bien suivies depuis de nombreuses années. Le présent rapport rassemble une quantité impressionnante de connaissances et d’expériences concernant le statut de conservation de cette importante espèce.

Historique du COSEPAC

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d’une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le Comité a été créé pour satisfaire au besoin d’une classification nationale des espèces sauvages en péril qui soit unique et officielle et qui repose sur un fondement scientifique solide. En 1978, le COSEPAC (alors appelé Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) promulguée le 5 juin 2003, le COSEPAC est un comité consultatif qui doit faire en sorte que les espèces continuent d’être évaluées selon un processus scientifique rigoureux et indépendant.

Mandat du COSEPAC

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) évalue la situation, au niveau national, des espèces, des sous-espèces, des variétés ou d’autres unités désignables qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées aux espèces indigènes comprises dans les groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens.

Composition du COSEPAC

Le COSEPAC est composé de membres de chacun des organismes responsables des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (le Service canadien de la faune, l’Agence Parcs Canada, le ministère des Pêches et des Océans et le Partenariat fédéral d’information sur la biodiversité, lequel est présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres scientifiques non gouvernementaux et des coprésidents des sous-comités de spécialistes des espèces et du sous-comité des connaissances traditionnelles autochtones. Le Comité se réunit au moins une fois par année pour étudier les rapports de situation des espèces candidates.

Définitions (2017)

Espèce sauvage
Espèce, sous-espèce, variété ou population géographiquement ou génétiquement distincte d’animal, de plante ou d’un autre organisme d’origine sauvage (sauf une bactérie ou un virus) qui est soit indigène du Canada ou qui s’est propagée au Canada sans intervention humaine et y est présente depuis au moins cinquante ans.
Disparue (D)
Espèce sauvage qui n’existe plus.
Disparue du pays (DP)
Espèce sauvage qui n’existe plus à l’état sauvage au Canada, mais qui est présente ailleurs.
En voie de disparition (VD)
(Remarque : Appelée « espèce disparue du Canada » jusqu’en 2003.)
Espèce sauvage exposée à une disparition de la planète ou à une disparition du pays imminente.
Menacée (M)
Espèce sauvage susceptible de devenir en voie de disparition si les facteurs limitants ne sont pas renversés.
Préoccupante (P)
(Remarque : Appelée « espèce en danger de disparition » jusqu’en 2000.)
Espèce sauvage qui peut devenir une espèce menacée ou en voie de disparition en raison de l'effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces reconnues qui pèsent sur elle.
Non en péril (NEP)
(Remarque : Appelée « espèce rare » jusqu’en 1990, puis « espèce vulnérable » de 1990 à 1999.)
Espèce sauvage qui a été évaluée et jugée comme ne risquant pas de disparaître étant donné les circonstances actuelles.
Données insuffisantes (DI)
(Remarque :Autrefois « aucune catégorie » ou « aucune désignation nécessaire ».)
Une catégorie qui s’applique lorsque l’information disponible est insuffisante (a) pour déterminer l’admissibilité d’une espèce à l’évaluation ou (b) pour permettre une évaluation du risque de disparition de l’espèce.

Remarque : Catégorie « DSIDD » (données insuffisantes pour donner une désignation) jusqu’en 1994, puis « indéterminé » de 1994 à 1999. Définition de la catégorie (DI) révisée en 2006.

Le Service canadien de la faune d’Environnement et Changement climatique Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC.

Description et importance de l’espèce sauvage

Nom et classification

Classe :   Actinoptérygiens

Ordre : Salmoniformes

Famille : Salmonidés

Latin binomial : Oncorhynchus nerka (Walbaum)

Unités désignables : Voir la section Unités désignables.

Noms communs : Français – saumon rouge (COSEWIC, 2003), saumon sockeye

Anglais – Sockeye Salmon (Hart, 1973); red salmon (Alaska), blueback salmon (Columbia River) (Burgner, 1991); Kokanee, little redfish, silver trout (forme non anadrome seulement)

Premières Nations – stheqi (Halq’emeylem), Talok (Wet’suwet’en), talo (Yekooche), ts’eman (Tsilhqot’in, talook (Lhatko Dene), Talukw (Carrier Sekani) et Samman ou Saumo (Michif/Chinook) (COSEWIC, 2012)

Autres – nerka et krasnaya ryba (Russie), benizake et benimasu (Japon) (Burgner, 1991); himemasu (Japon) pour la forme non anadrome (Burgner, 1991)

Description morphologique

Voici les caractéristiques morphologiques qui aident à identifier le saumon rouge : nageoire dorsale de 11 à 16 rayons; mince petite nageoire adipeuse charnue; nageoire anale de 13 à 18 rayons; nageoires pelviennes en position abdominale, de 9 à 11 rayons, avec un appendice charnu au-dessus de leur point d’insertion; nageoires pectorales de 11 à 21 rayons; écailles cycloïdes; de 29 à 43 branchicténies longues, minces, rugueuses et rapprochées sur le premier arc branchial; corps allongé et modérément comprimé latéralement. Les marques de tacon sont ovales, plus courtes que le diamètre de l’œil, et se trouvent habituellement au-dessus de la ligne latérale (Pauley et al., 1989).

Comme les autres saumons du Pacifique, le saumon rouge se transforme pour afficher des caractères sexuels secondaires lorsqu’il remonte vers sa frayère en eau douce. Durant la maturation, le mâle développe de grandes dents, une mâchoire très crochue et une petite bosse sur le dos (moins prononcée que chez le saumon rose mâle [Oncorhynchus gorbuscha]), alors que le corps de la femelle garde dans une large mesure la forme qu’il a en mer (Groot et Margulis, 1991) (figure 1). Chez le mâle et la femelle, la coloration externe change considérablement : la tête et la queue deviennent vert olive, alors que le corps prend une couleur d’abord rouge brunâtre, puis écarlate brillant, ce qui vaut à l’espèce son nom commun « saumon rouge ». Avant d’afficher ses couleurs de fraye, le saumon rouge a une couleur bleu argenté et de fines mouchetures noires sur le dos, mais pas de grandes taches foncées. Le saumon rouge atteint un poids de 2,2 à 3,1 kg (3 kg en moyenne, mais certains individus pèsent plus de 6 kg) (COSEWIC, 2003; Grant et al., 2011) et une longueur totale de 50 à 60 cm (Rand et al., 2012). On peut trouver des descriptions morphologiques détaillées dans Foerster (1968), Hart (1973), Scott et Crossman (1973) et Burgner (1991).

 

Illustartion des Saumon rouge
Figure 1. Saumon rouge au stade marin (en haut), mâle adulte au stade d’eau douce (au milieu) et femelle adulte au stade d’eau douce (en bas) (DFO, 2017).
Description longue
Trois illustrations de saumon rouge : mâle adulte au stade marin (en haut), mâle adulte au stade d’eau douce (au milieu) et femelle adulte au stade d’eau douce (en bas). Au stade marin, le corps mince du saumon rouge est bleu argenté avec de fines mouchetures noires sur le dos. Au stade d’eau douce, le mâle adulte développe une mâchoire très crochue et une petite bosse sur le dos, alors que la femelle adulte garde dans une large mesure la forme qu’elle a en mer. Chez le mâle et la femelle au stade d’eau douce, la tête et la queue prennent une couleur vert olive, et le corps devient écarlate brillant.

Structure spatiale et variabilité des populations

La structure spatiale et la variabilité des populations sont abordées dans la section suivante sur les unités désignables.

Unités désignables

Contexte

Le saumon rouge forme des milliers de populations isolées sur le plan reproductif qui peuvent être séparées en trois écotypes simples selon leur cycle vital en eau douce. Le « type lacustre » est l’écotype le plus commun. Après son éclosion en eau douce, le saumon rouge de ce type séjourne durant une année ou plus dans un lac avant de migrer vers la mer (Burgner, 1991). Le « type fluvial » est également migrateur (anadrome), mais plutôt que de séjourner dans un lac, il passe une période variable, souvent plus courte que chez le type lacustre, dans des chenaux secondaires et bras morts d’un cours d’eau avant de migrer vers la mer (Gilbert, 1913). Enfin, l’écotype kokani ne migre pas vers la mer (il est non anadrome) et n’est présent que dans des lacs (Nelson, 1968). Comme ces écotypes exploitent des niches très différentes, ils ont chacun leurs propres adaptations liées par exemple à leur taille lorsqu’ils sont prêts à migrer vers la mer (stade de « smolt »), à leur morphologie, à leur fécondité, à la taille de leurs œufs et à leur taille à maturité. La présente évaluation du COSEPAC ne porte pas sur l’écotype kokani.

On croit que les populations contemporaines de type lacustre sont issues du saumon rouge de type fluvial après le retrait des glaciers, soit depuis 15 000 ans, et que les populations de type kokani ont évolué par la suite à partir des populations contemporaines de type lacustre (Wood, 1995; Wood et al., 2008). Quatre constats appuient cette affirmation : 1) le flux génique est plus important entre les populations de type fluvial qu’entre les populations de type lacustre (Gustafson et Winans, 1999), ce qui porte à croire que la fidélité à la frayère est moins grande chez les premières que chez les secondes; 2) les populations de type fluvial présentent une diversité génétique au moins aussi grande que les deux autres écotypes, ce qui concorde avec l’idée que l’écotype fluvial serait le type ancestral; 3) les populations de type fluvial et les populations de type lacustre semblent être issues de plus d’une forme ancestrale du type fluvial à de multiples reprises (c.-à-d. qu’elles sont polyphylétiques) et ne semblent généralement pas constituer des descendances distinctes d’une même forme ancestrale (c.-à-d. un clade) au sein des régions (Wood, 1995; Gustafson et Winans, 1999; Beacham et al., 2004; Wood et al., 2008); 4) les populations du kokani semblent avoir évolué, de façon indépendante les unes des autres, à partir de populations de type lacustre à de nombreuses reprises (synthèse de Wood et Foote, 1996).

Comparison entre les unités désignables et les unités de conservation

L’approche utilisée pour reconnaître les unités désignables (UD) présumées du saumon rouge du Fraser repose sur les lignes directrices du COSEPAC (Annexe F5 : Lignes directrices du COSEPAC pour reconnaître les unités désignables), la désignation d’origine des unités de conservation (UC) faite par Pêches et Océans Canada (MPO) dans le cadre de la Politique du Canada pour la conservation du saumon sauvage du Pacifique (PSS) (Holtby et Ciruna, 2007) ainsi que sur les mises à jour apportées à la désignation des UC du saumon rouge du Fraser, telles que décrites par Grant et al. (2011).

Les UD du COSEPAC sont définies comme étant « distinctes et importantes dans l’évolution taxinomique d’une espèce ». Par « important », on entend une unité qui est significative pour l’héritage évolutif d’une espèce et dont la perte ne pourrait probablement pas être compensée par une dispersion naturelle (COSEWIC, 2012). Le COSEPAC reconnaît trois critères pour le « caractère distinct » et quatre critères pour le « caractère important (dans l’évolution de l’espèce) » d’une population ou d’un groupe de populations. Pour reconnaître une UD, au moins un critère doit être respecté pour chaque caractère. Voici les critères :

Caractère distinct

  1. Preuves de la distinction génétique, comme des traits hérités (p. ex. cycle vital, comportement) et/ou des marqueurs génétiques neutres (p. ex. microsatellites d’ADN).
  2. Disjonction naturelle dans l’aire de répartition géographique (de sorte que l’adaptation locale est probable).
  3. Occupation de différentes régions écogéographiques qui sont pertinentes pour l’espèce et qui reflètent une différence historique ou génétique.

Caractère important (importance évolutionnaire)

  1. Preuves que la population distincte diffère de façon marquée des autres en raison de caractéristiques génétiques témoignant d’une divergence phylogénétique relativement grande, par exemple d’après des marqueurs évoluant relativement lentement.
  2. Persistance de la population distincte dans un contexte écologique particulier ayant donné lieu à des adaptations locales.
  3. Preuves que la population distincte représente la seule occurrence naturelle survivante d’une espèce qui se trouve ailleurs sous la forme d’une espèce introduite.
  4. Preuves que la perte d’une population distincte entraînerait une vaste disjonction dans l’aire de répartition de l’espèce au Canada.

La PSS définit une UC comme un groupe de saumons sauvages suffisamment isolé des autres groupes de sorte qu’une recolonisation naturelle des lieux par l’espèce est très peu probable dans un délai raisonnable (p. ex. sur la durée d’une vie humaine ou sur un nombre donné de générations de saumon) s’il venait à disparaître (Fisheries and Oceans Canada, 2005). Waples et al. (2001), qui se sont penchés sur les taux de colonisation et d’adaptation, ont conclu que les populations locales de saumons du Pacifique ne sont pas remplaçables à une échelle de temps écologique et que des données empiriques montrent qu’une population locale qui viendrait à disparaître ne serait sans doute pas remplacée (même avec une intervention humaine) dans le délai d’une vie humaine. Se penchant sur l’échelle temporelle de l’adaptation locale pour établir les UC de saumons, Holtby et Ciruna (2007) font remarquer que, si l’adaptation locale ne représente qu’un clin d’œil à l’échelle du temps géologique, elle s’est produite sur une période qui correspond au tiers de l’histoire de l’espèce humaine documentée. Selon la PSS, la diversité englobe les lignées irremplaçables de saumons qui ont évolué au fil du temps, la répartition géographique de ces populations, les différences génétiques et les variations du cycle vital entre elles ainsi que les habitats à l’origine de ces différences, et la diversité des saumons du Pacifique représente leurs acquis jusqu’à maintenant et leur potentiel d’adaptation aux changements futurs du climat, de la pêche et de l’habitat.

Les UD du COSEPAC et les UC du MPO sont donc très semblables. Comme la désignation des UD et des UC vise à maintenir la variabilité génétique de l’espèce, leur isolement et leur caractère distinct sont des caractéristiques essentielles. En outre, les notions d’UC et d’UD mettent l’accent sur la probabilité de recolonisation ou de remplacement naturels comme étant essentielle à la définition d’une population; la définition d’UD ne précise pas de délai, alors que la définition d’UC indique que la recolonisation devrait se produire dans un délai « raisonnable ». Bien que le MPO n’utilise pas la terminologie du COSEPAC liée aux UD, sa désignation des UC, qui est expliquée en détail plus bas, est fondée sur leur caractère distinct (particulièrement les sous-critères 1 et 3) et leur importance évolutionnaire (sous-critères 1 et 2).

Un important aspect de la différence entre les UC et les UD est la façon dont elles traitent les populations mises en valeur (p. ex. par une écloserie ou un chenal de ponte). En effet, les UC ne sont que des populations de saumons qui se reproduisent naturellement, tandis que les UD peuvent comprendre des populations mises en valeur si l’on juge que celles-ci ont un effet neutre ou positif sur la valeur adaptative des congénères sauvages.

Méthodes et résultats

Beaucoup de travail a été effectué pour élaborer et appliquer la méthodologie des UC aux saumons du Pacifique au Canada (Holtby et Ciruna, 2007; DFO, 2009) et la perfectionner afin de l’appliquer au saumon rouge du Fraser (Grant et al., 2011). Nous avons examiné ce travail et évalué les désignations des UC du saumon rouge du Fraser faites par le MPO dans cadre de la PSS en fonction des critères du COSEPAC quant au caractère distinct et à l’importance évolutionnaire. Nous avons ainsi pu déterminer si l’application des critères du COSEPAC donnerait des UD différentes des UC déjà désignés selon les critères du PSS (Grant et al. 2011). Nous avons conclu que les UD proposées pour le saumon rouge du Fraser correspondaient exactement aux UC établies par le MPO. S’appuyant sur le travail considérable effectué par le MPO et présenté par Holtby et Ciruna (2007), DFO (2009) et Grant et al. (2011), le reste de la présente section décrit le processus par lequel des scientifiques du MPO ont désigné les UC du saumon rouge du Fraser et explique comment ces désignations respectent les critères du COSEPAC quant au caractère distinct et à l’importance évolutionnaire.

Dans le bassin du Fraser, les méthodes utilisées pour dénombrer les saumons retournant à leurs frayères et ceux qui réussissent à frayer ont varié au fil du temps et d’un site de dénombrement à l’autre. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les méthodes de dénombrement utilisées aux sites de dénombrement des populations reproductrices, voir Grant et al. (2011).

Le saumon rouge pourrait avoir colonisé le bassin du Fraser à partir de deux directions après la dernière glaciation (Withler et al., 2000) : à partir des bassins du fleuve Columbia et/ou de la rivière Skeena (Wood, 1995) et à partir du sud. Toutefois, comme il est indiqué plus loin, il y a plus de variation génétique au sein de chacune de ces lignées d’origine présumées qu’entre elles, de sorte que cette distinction préglaciaire n’est pas utile pour déterminer les UD.

Étape 1 : Distinction entre écotype fluvial et écotype lacustre

Il est clairement établi que l’écotype fluvial et l’écotype lacustre sont distincts, c’est-à-dire qu’ils vivent dans différents milieux durant leur phase d’alevinage en eau douce, de sorte que l’adaptation locale est probable (sous-critère 2 du caractère distinct) et importante dans l’évolution de l’espèce, c’est-à-dire qu’ils sont nettement différents sur le plan génétique (sous-critère 1 de l’importance évolutionnaire; Gustafson et Winans, 1999). Par conséquent, pour déterminer les UD, on peut d’abord classer les populations de saumons rouges du Fraser dans l’un ou l’autre de ces écotypes.

Étape 2 : Distinction entre lacs d’alevinage

Les saumons rouges de type lacustre dont les alevins croissent dans un même lac constituent une unité de population géographiquement distincte (sous-critère 1 du caractère distinct) qui présente sans doute une adaptation locale aux particularités écologiques du lac d’alevinage (sous-critères 2 et 3 de l’importance évolutionnaire). La différenciation des populations de saumons rouges de type lacustre a beaucoup été étudiée, la plupart des études portant sur l’ensemble de leur aire de répartition. Les saumons rouges dont les alevins croissent dans différents lacs d’alevinage sont génétiquement distincts (synthèse de Wood, 1995). En ce qui concerne les lacs d’alevinage du bassin du Fraser où des saumons rouges ont été échantillonnés (plus de 13 000 individus de 47  populations), de très nombreuses données sur des microsatellites et des locus du complexe majeur d’histocompatibilité montrent une différenciation génétique entre la plupart des lacs (Wood et al., 1994; Withler et al., 2000; Beacham et al., 2006). La variation génétique entre les lacs de la partie supérieure et celle entre les lacs de la partie inférieure du bassin du Fraser sont plus du double de la variation entre ces deux régions, et ce malgré les données suggérant des phénomènes de colonisation distincts à partir du nord et du sud (Withler et al., 2000). Selon le MPO (DFO, 2009), l’échec de presque toutes les tentatives de transplantation de saumons rouges d’un lac à un autre, tentatives répétées durant des décennies dans certains cas, constitue une autre indication d’adaptation locale au lac d’alevinage d’origine. Cette conclusion reposait en partie sur la synthèse de Withler (1982), qui a résumé des dizaines de tentatives de transplantation de l’espèce sur une période de 80 ans en Colombie-Britannique. Il y a eu deux exceptions où des individus transplantés ont réussi à former une population autosuffisante après que la population locale eût disparu. Ces cas sont décrits à l’étape 5 plus bas.

Selon la description de Grant et al. (2011), voici les exceptions au groupement des populations par lac d’alevinage :

  1. Les saumons rouges qui frayent dans la rivière Stellako et dont les alevins croissent surtout dans le lac Fraser, mais aussi un peu dans le lac Francois.
  2. Les saumons rouges qui frayent dans la rivière Nadina et les affluents du lac Nadina et dont les alevins croissent dans ce lac et le lac Francois.
  3. Les populations dont les alevins croissent dans les lacs Quesnel, Mckinkley et Horsefly.
  4. Les saumons rouges dont les alevins croissent dans les lacs du complexe Shuswap, soit les lacs Shuswap, Little Shuswap, Mara, Mabel, Adams et Momich.
  5. Les saumons rouges dont les alevins croissent dans les lacs Takla et Trembleur.

Dans ces cinq cas, les lacs d’alevinage sont petits (<~100 ha), près les uns des autres ou étroitement reliés par des cours d’eau, et les populations de saumons rouges ne présente pas de différenciation génétique (Beacham et al., 2004; Holtby et Ciruna, 2007; Grant et al., 2011). Ces populations ne présentent donc pas d’importance évolutionnaire, sauf dans les cas où les périodes de montaison étaient significativement différentes parmi les populations de chacun des groupes de lacs (voir ci-dessous).

Étape 3 : Distinction selon la période de montaison

Certains chercheurs, par exemple Ramstad et al. (2003), ont observé une différenciation génétique au sein de populations de type lacustre, parfois en lien avec des différences dans la période de fraye et le cycle vital. Même dans les cas où l’on n’a pas quantifié la différenciation génétique, on peut considérer que des différences importantes dans la période de montaison entre des saumons aux cycles vitaux différents constituent une preuve d’importance évolutionnaire parce que ces différences indiquent des adaptations locales (sous-critère 2 d’importance évolutionnaire), par exemple l’adaptation aux températures fluviales durant la montaison, mise en évidence chez le saumon rouge du Fraser par Eliason et al. (2011).

Dans le bassin du Fraser, on distingue habituellement quatre groupes de remonte, en fonction de la période de migration vers les frayères : la remonte à montaison hâtive de la Stuart, la remonte du début de l’été, la remonte estivale et la remonte à montaison tardive, dont 50 % des individus ont franchi le canyon Hells Gate au 14 juillet, au 6 août, au 17 août et au 21 septembre, respectivement, d’après les données historiques. Ces quatre groupes sont établis à des fins de gestion. Les périodes de montaison de ces groupes se chevauchent considérablement et ne présentent généralement pas de relation étroite avec les répartitions géographiques et phylogéniques des saumons rouges. Ces périodes de montaison ne peuvent donc pas servir de critère de base pour distinguer les populations, mais elles peuvent servir à faire des distinctions au sein des populations.

Comme l’indiquent Grant et al. (2011), les données indiquent des différences importantes dans la période de montaison au sein des unités de population de type lacustre suivantes :

  1. Les saumons rouges dont les alevins croissent dans le lac Chilko et dont les adultes reviennent aux frayères dans deux groupes de remonte distincts (remonte du début de l’été et remonte estivale) et qui frayent à l’extrémité sud et à l’extrémité nord du lac, respectivement.
  2. Les saumons rouges dont les alevins croissent dans le lac Francois et dont les adultes reviennent aux frayères dans les groupes de remonte du début de l’été et de remonte estivale.
  3. Les saumons rouges dont les alevins croissent dans les lacs du complexe Shuswap et dont les adultes reviennent aux frayères dans les groupes de remonte hâtive de la Stuart et de remonte tardive.
  4. Les saumons rouges dont les alevins croissent dans les lacs Stuart, Takla et Trembleur et dont les adultes reviennent aux frayères dans les groupes de remonte hâtive de la Stuart et de remonte estivale.

Dans chacun de ces quatre cas, l’unité de population de type lacustre peut être divisée en groupes de remonte parce qu’on considère ces adaptations locales comme une preuve de différences d’importance évolutionnaire entre populations.

Étape 4 : Distinction selon le comportement de migration des alevins

Dans certains lacs du bassin du Fraser, on observe d’importantes différences dans le comportement migratoire des alevins issus de différentes frayères géographiquement rapprochées. Par exemple, le lac Harrison abrite deux types de saumons rouges juvéniles très distincts selon qu’ils proviennent des affluents en amont ou en aval du lac. Ainsi, les alevins du ruisseau Weaver migrent d’abord vers l’aval jusqu’à la rivière Harrison, puis vers l’amont jusqu’au lac, tandis que les alevins des affluents en amont du lac migrent en aval vers le lac. Ces différences dans le comportement des alevins peuvent être considérées comme d’importants éléments de la diversité adaptative (Burgner, 1991; Holtby et Ciruna 2007) et constituent donc des preuves d’une différence d’importance évolutionnaire entre les populations frayant dans des affluents en amont ou en aval d’un lac.

Étape 5 : Disparition d’UD et nouvelles UD issues d’individus transplantés

On croit que sept populations de saumons rouges du Fraser de type lacustre sont disparues (Grant et al. 2011) :

  1. Les saumons rouges de la remonte du début de l’été qui frayaient dans la haute rivière Adams et dont les alevins croissaient dans le lac Adams. Cette population aurait disparu en raison des effets combinés du glissement de terrain du canyon Hells Gate du Fraser de 1913 et de la drave (barrage temporaire) pratiquée sur la haute rivière Adams de 1908 à 1940. La haute Adams abrite actuellement une petite population issue du lâcher d’alevins provenant d’une écloserie de la rivière Seymour, mais on ignore si cette population sera autosuffisante, c’est-à-dire si elle pourra se maintenir sans autres ajouts d’alevins d’écloserie.
  2. Les saumons rouges de la remonte du début de l’été qui frayaient dans les ruisseaux Momich et Cayenne et dont les alevins croissaient dans le lac Momic. Cette population aurait disparu en raison des effets combinés du glissement de terrain du canyon Hells Gate du Fraser de 1913 et de la drave pratiquée (barrage temporaire) sur la haute rivière Adams de 1908 à 1940. Comme la haute Adams, les ruisseaux Momich et Cayenne abritent actuellement une petite population issue du lâcher d’alevins provenant d’une écloserie de la rivière Seymour qui sont génétiquement distincts (en raison d’effets fondateurs; Withler et al., 2010). On ignore si cette population sera autosuffisante.
  3. Les saumons rouges de la remonte du début de l’été dont les alevins croissaient dans le lac Alouette avant la construction d’un barrage hydroélectrique (1925) qui a bloqué le passage des poissons et entraîné la disparition de la population. Des kokanis résidents du lac qui sont issus de saumons rouges d’avant la construction du barrage ont gardé la capacité de redevenir anadromes. En effet, des kokanis juvéniles qui ont émigré du lac lors d’un déversement expérimental d’eau au barrage sont revenus comme adultes (Mathews et Bocking, 2007; Godbout et al., 2011).
  4. Les saumons rouges de la remonte du début de l’été dont les alevins croissaient dans le lac Coquitlam avant la construction d’un barrage hydroélectrique (1925) qui a bloqué le passage des poissons et entraîné la disparition de la population. Comme les kokanis du lac Alouette, les kokanis du lac Coquitlam ont gardé la capacité de redevenir anadromes, des juvéniles qui avaient émigré du lac lors d’un déversement expérimental d’eau au barrage étant revenus comme adultes (Godbout et al. 2011).
  5. Les saumons rouges de la remonte du début de l’été des rivières Endako et Ormonde dont les alevins croissaient dans le lac Fraser, mais qui, pour des raisons inconnues, n’ont pas été observés depuis les années 1970, malgré une surveillance constante.
  6. Les saumons rouges de la remonte du début de l’été qui frayaient dans la rivière Barriere et dont les alevins croissaient dans le lac North Barriere ont disparu après la construction d’un barrage sur la rivière. Le barrage a été démantelé en 1952, et une population qui a été établie à partir d’alevins d’une écloserie sur la rivière Raft est autosuffisante depuis au moins 50 ans (~10 générations).
  7. Les saumons rouges de la remonte estivale qui frayaient dans le ruisseau Portage et dont les alevins croissaient dans le lac Seton. Cette population a disparu à la suite d’activités d’écloseries, du glissement de terrain du canyon Hells Gate du Fraser de 1913 et de la dérivation d’eau du lac Seton. Elle est maintenant remplacée par une population issue d’alevins d’une écloserie sur la basse rivière Adams. Cette population à montaison tardive est autosuffisante depuis au moins 30 ans (~6 générations).

Dans les deux cas (North Barriere et Seton) où une population disparue a été remplacée par des saumons provenant d’autres populations, la nouvelle population est considérée comme une UD distincte. Bien qu’elles soient génétiquement semblables à leur population source (à des locus neutres), ces populations sont considérées comme des UD distinctes parce qu’elles sont autosuffisantes depuis les années 1960 et géographiquement distinctes de leur population source, ce qui indiquerait que leur adaptation locale aux particularités de leur lac d’alevinage et de leurs voies de migration s’est produite.

Étape 6 : Distinction entre populations de type fluvial selon les zones d’adaptation jumelées

Comme l’ont décrit Holtby et Ciruna (2007), les populations de saumons rouges de type fluvial peuvent être d’abord divisées en fonction des zones d’adaptation jumelées (Joint Adaptive Zones), qui respectent les critères de caractère distinct des populations du COSEPAC fondés sur l’aire de répartition géographique et les régions écogéographiques. Les zones d’adaptation jumelées représentent des aires géographiques distinctes qui sont décrites par l’intersection entre une zone d’adaptation en eau douce et une zone d’adaptation en mer et où l’adaptation locale et donc l’importance évolutionnaire sont probables (Holtby et Ciruna, 2007). Dans cinq de six cas, il n’y a qu’une seule population potentielle dans chaque zone d’adaptation jumelée, de sorte que chacune de ces populations peut être considérée comme une possible UD de type fluvial. Dans la seule zone d’adaptation jumelée du bassin du Fraser qui abrite plus d’une unité de population possible, les populations (bas Fraser et canyon du Fraser) ont été distinguées d’après des preuves génétiques d’adaptation locale (Holtby et Ciruna, 2007). Toutefois, pour cinq des sept UD possibles (« bas Fraser », « moyen Fraser », « haut Fraser », « rivière Thompson » et « canyon du Fraser »), les géniteurs observés sont des individus qui ont abandonné ou qui sont réputés avoir abandonné d’autres UD de type lacustre dans des années de forte abondance de géniteurs (Grant et al., 2011). Ces individus ne sont donc pas considérés comme formant des UC ou des UD distinctes.

Il n’existe pas de données permettant de diviser les UD en sous-populations distinctes. Ces UD existent à une échelle spatiale relativement fine qui ne permet pas l’isolement de composantes reproductrices et la structuration en sous-populations. Aux fins du présent rapport, on présume que chaque UD ne forme qu’une seule sous-population.

Liste finale des UD

D’après la hiérarchie des distinctions décrites plus haut pour les saumons rouges des types lacustre et fluvial du bassin du Fraser et utilisées par le MPO dans ses désignations des UC dans le cadre du PSS (Grant et al. 2011), il y a au total 31 UD, soit 22 UD de type lacustre, 2 UD de type fluvial (« Rivière »), 5 UD disparues et 2 UD possiblement disparues (voir le prochain paragraphe) (tableau 1 et figure 2). Dans le présent rapport, les noms des UD sont les mêmes que ceux désignés par le MPO (Grant et al., 2011). En outre, six UD potentielles identifiées par le MPO doivent être validées (p. ex. recherche pour déterminer la persistance des géniteurs, les types de cycle vital) (Grant et al., 2011). Comme la situation de ces UD est actuellement inconnue, la présente évaluation ne porte pas sur ces populations.

Dans deux des UD présumées disparues (Alouette-DE et Coquitlam-DE), des saumons rouges adultes (kokanis qui sont redevenus anadromes) sont revenus frayer ces dernières années. Toutefois, en raison du bref historique des retours (huit ans pour l’UD Alouette-DE, et aucun retour en 2014) et le manque de donnée sur la structure de population, la présente évaluation ne porte pas sur ces populations.

Carte de bassin du fleuve Fraser
Figure 2. Carte du bassin du fleuve Fraser montrant les bassins versants (en tons de gris) et les lacs d’alevinage (en noir) de toutes les unités désignables du saumon rouge existantes (voir les noms et numéros des UD dans la légende). Les différents tons de gris représentent les bassins versants des différentes UD. Dans certains cas, les bassins versants de plusieurs UD se chevauchent, et leurs limites ne sont présentées qu’une fois. Voir au tableau 1 d’autres détails sur chaque UD ainsi que les unités de conservation correspondantes de la Politique pour la conservation du saumon sauvage du Pacifique.
Tableau 1. Unités désignables (UD) du saumon rouge du Fraser proposées à l’origine. Ces UD portent les mêmes noms que les UC établies dans le cadre de la Politique pour la conservation du saumon sauvage du Pacifique du gouvernement du Canada et décrites dans Grant et al. (2011). La ou les lettres qui suivent chaque nom d’UD indiquent un des quatre principaux groupes de remonte dans le Fraser, en fonction de leur période de montaison : « DE » pour remonte du début de l’été, « E » pour remonte estivale et « T » pour remonte tardive. L’autre important groupe de remonte est celui à montaison hâtive dans la Stuart
Numéro d’UD proposé Nom d’UD proposé Nom du stock Justification
1 Anderson-Seton-DE Gates Deux lacs d’alevinage proches l’un de l’autre.
2 Bowron-DE Bowron Un seul lac d’alevinage.
3 Chilko-DE Chilko Un seul lac d’alevinage; cette UD se distingue de l’UD Chilko-E par la période de montaison et l’emplacement des frayères. 
4 Chilko-E Chilko Un seul lac d’alevinage; cette UD se distingue de l’UD Chilko-DE par la période de montaison et l’emplacement des frayères. 
5 Chilliwack-DE Divers noms – remontes de début d’été Un seul lac d’alevinage.
6 Cultus-T Cultus Un seul lac d’alevinage.
7 Francois-Fraser-E Stellako Deux lacs d’alevinage proches l’un de l’autre. Le saumon rouge du lac Francois est divisé en « remonte estivale » (la présente UD) et en « remonte de début d’été » (Nadina-Francois-DE).
8 Nadina-Francois-DE Nadina Deux lacs d’alevinage proches l’un de l’autre (Francois et Nadina). Le saumon rouge du lac Francois est divisé en « remonte estivale » (Nadina-Francois-E) et en « remonte de début d’été » (la présente UD). Selon Grant et al. (2011), on doit valider cette UD pour déterminer si elle doit être considérée comme deux UC distinctes.
9 Harrison (aval)-T Divers noms – remontes tardives Un seul lac d’alevinage. Cette UD se distingue de l’UD du lac Harrison (amont) par la séparation spatiale des géniteurs et la migration des alevins (vers le lac en aval).
10 Harrison (amont)-T Weaver Un seul lac d’alevinage. Cette UD se distingue de l’UD du lac Harrison (aval) par la séparation spatiale des géniteurs et la migration des alevins (à partir du ruisseau Weaver vers le lac en amont).
11 Kamloops-DE Raft et divers autres noms – remontes de début d’été Un seul lac d’alevinage.
12 Lillooet-Harrison-T Birkenhead Deux lacs d’alevinage proches l’un de l’autre.
13 Nahatlatch-DE Divers noms – remontes de début d’été Un seul lac d’alevinage.
14 North Barriere-DE (de novo). Remarque : « de novo » n’est pas inclus dans le nom définitif de l’UD.  Upper Barriere et divers autres noms – remontes de début d’été Un seul lac d’alevinage. Population autosuffisante issue d’individus transplantés à partir d’une écloserie de la rivière Raft.
15 Pitt-DE Pitt Un seul lac d’alevinage.
16 Quesnel-E Quesnel Deux lacs d’alevinage proches l’un de l’autre (lacs Quesnel et McKinley); la grande majorité des alevins croissent dans le lac Quesnel.
17 Seton-T (de novo). Remarque : « de novo » n’est pas inclus dans le nom définitif de l’UD.  Portage Population autosuffisante issue d’individus transplantés à partir d’une écloserie de la basse rivière Adams.
18 Complexe Shuswap-T Shuswap – remonte tardive Plusieurs lacs étroitement reliés entre eux. Cette UD se distingue de l’UD Shuswap-DE par la période de montaison.
19 Shuswap-DE Scotch, Seymour et divers autres noms – remontes de début d’été Plusieurs lacs étroitement reliés entre eux. Cette UD se distingue de l’UD Shuswap-T par la période de montaison.
20 Takla-Trembleur-montaison hâtive dans la Stuart Remonte hâtive de la Stuart Deux lacs étroitement reliés entre eux. Cette UD se distingue de l’UD Takla-Trembleur-Stuart-E par la période de montaison.
21 Takla-Trembleur-Stuart-E Remonte tardive de la Stuart Plusieurs lacs étroitement reliés entre eux. Cette UD se distingue de l’UD Takla-Trembleur – montaison hâtive dans la Stuart par la période de montaison.
22 Taseko-DE Divers noms – remontes de début d’été Un seul lac d’alevinage.
23 Harrison – Rivière Harrison Cette UD est génétiquement et géographiquement distincte des autres saumons rouges de type fluvial.
24 Widgeon – Rivière Divers noms – remontes estivales Cette UD est génétiquement et géographiquement distincte des autres saumons rouges de type fluvial.
25 Adams-DE s.o. Un seul lac d’alevinage. Cette UD a disparu en raison du glissement de terrain du canyon Hells Gate et de la drave (barrage temporaire).
26 Alouette-DE s.o. Un seul lac d’alevinage. Cette UD a disparu en raison de la construction d’un barrage, mais les kokanis dans le lac ont gardé la capacité de devenir anadromes.
27 Coquitlam-DE s.o. Un seul lac d’alevinage. Cette UD a disparu en raison de la construction d’un barrage, mais les kokanis dans le lac ont gardé la capacité de devenir anadromes.
28 Fraser-DE s.o. Un seul lac d’alevinage. Cette UD a disparu.
29 Momich-DE s.o. Un seul lac d’alevinage. Cette UD a disparu en raison du glissement de terrain du canyon Hells Gate et de la drave (barrage temporaire).
30 North Barriere-DE (Remarque : l’UD actuellement présente dans ce lac porte le même nom.)  s.o. Un seul lac d’alevinage. Cette UD a disparu en raison de la construction d’un barrage.
31 Seton-E s.o. Un seul lac d’alevinage. Cette UD a disparu en raison de la construction d’un barrage.

Répartition

Aire de répartition mondiale

Le saumon rouge fréquente les eaux tempérées et subarctiques de l’océan Pacifique Nord, de la mer de Béring Sea et de la mer d’Okhotsk (figure 3) (Burgner, 1991). En Asie, son aire de reproduction s’étend à la péninsule du Kamtchatka et à certaines régions au nord de la mer d’Okhotsk. En Amérique du Nord, elle s’étend depuis le fleuve Columbia, au sud, jusqu’à la baie Kotzebue, en Alaska, et jusqu’à l’extrémité occidentale des îles Aléoutiennes (Augerot et al., 2005).

L’Amérique du Nord abrite environ 90 % de la biomasse totale de l’espèce à l’état sauvage, dont environ 50 % dans la région de la baie Bristol, en Alaska. L’espèce présente souvent une forme non anadrome (restreinte aux eaux douces) appelée kokani, mais il existe peu de données démographiques sur le kokani (Rand et al., 2012).

Carte de Amerique du nord, Russie, et Asie
Figure 3. Carte de l’océan Pacifique Nord et de la mer de Béring montrant la répartition actuelle (vert), la répartition restreinte (orange) et la répartition historique (rouge) des populations reproductrices du saumon rouge. Carte tirée d’Augerot et al. (2005).

Aire de répartition canadienne

Le saumon rouge est présent dans l’ensemble de la Colombie-Britannique (Holtby et Ciruna, 2007), et on a signalé sa présence dans l’Extrême-Arctique, où l’on a prélevé des spécimens en 1993 dans l’estuaire de la rivière Sachs, à Sachs Harbour, situé sur l’île Banks, dans les Territoires du Nord-Ouest (Babaluk et al., 2000). L’espèce ne fréquente cependant pas la partie canadienne du fleuve Yukon (Burgner, 1991).

Les plus grandes populations reproductrices de l’espèce se trouvent dans des régions comptant de nombreux grands lacs qui lui sont accessibles à partir de l’océan Pacifique. En Colombie-Britannique, il s’agit du bassin du Fraser dans le sud-ouest et ceux des rivières Skeena et Nass sur la côte nord de la province. Le saumon rouge remonte pour frayer en nombres non négligeables dans des cours d’eau de la côte centrale de la Colombie-Britannique, mais il y est moins abondant que dans les cours d’eau côtiers autour du détroit de Georgia et dans une bonne partie de Haida Gwaii (Holtby et Ciruna, 2007).

Le plus grand fleuve dans l’Ouest canadien, le Fraser abrite plus de 150 populations reproductrices du saumon rouge (Northcote et Larkin, 1989) qu’on a, à des fins de gestion, divisées en quatre groupes selon leur période de migration dans le bas Fraser : remonte hâtive (fin juin à fin juillet); remonte du début de l’été (mi-juillet à mi-août); remonte estivale (mi-juillet à début septembre); remonte tardive (début septembre à mi-octobre).

Zone d’occurrence et zone d’occupation

La section du présent rapport renseigne sur la zone d’occurrence et la zone d’occupation de chaque unité désignable du saumon rouge du Fraser.

De Mestral Bezanson et al. (2012) ont défini et appliqué les mesures quantitatives de répartition des populations de saumons rouges du Fraser.

Habitat

Besoins en matière d’habitat

Le saumon rouge est une espèce principalement anadrome, c’est-à-dire que la fraye et les stades d’éclosion des œufs, d’alevinage et de smoltification se déroulent en eau douce et qu’elle migre en milieu marin pour sa croissance et sa maturation (Burgner, 1991). Les adultes frayent habituellement dans des affluents et des émissaires de lacs sur des sédiments grossiers où des eaux souterraines remontent ou dans des zones littorales lacustres où les vagues assurent l’aération entre les roches.

L’éclosion des œufs dépend des caractéristiques physiques de la frayère, dont les plus importantes sont la température de l’eau, l’oxygénation et la sédimentation. La température optimale varie entre 10,6 et 12,2 °C pour la fraye et entre 4,4 et 13,3 °C pour l’incubation et l’éclosion (Reiser et Bjornn, 1979), qui nécessitent aussi une concentration d’oxygène dissous d’au moins 5,0 mg/L (Reiser et Bjornn, 1979). Des quantités excessives de sable ou de limon dans le gravier peuvent nuire à l’émergence des alevins même s’ils sont issus d’embryons qui se sont développés et ont éclos normalement (COSEWIC, 2003). Un débit trop élevé ou trop faible, une température près du point de congélation, l’envasement, la prédation et la maladie peuvent réduire la survie des œufs.

Après leur émergence, la plupart des alevins migrent vers des zones d’alimentation et d’alevinage en eau douce où ils restent de un à trois ans. Les jeunes alevins occupent la zone littorale du début de juin au milieu de juillet avant de migrer au large dans le lac où ils restent jusqu’à ce que, devenus smolts, ils migrent vers la mer.

La plupart des saumons rouges du Fraser migrent vers la mer en passant par le détroit de Georgia, les îles Discovery et le détroit de Johnstone (Tucker et al., 2009; Welch et al., 2009), puis en longeant la plateforme continentale jusqu’à l’automne ou

l’hiver lorsqu’ils se dirigent dans le golfe de l’Alaska. Par contre, les UD Harrison – Rivière et Widgeon – Rivière se distinguent par des voies et périodes de migration particulières.

Le saumon rouge du Fraser atteint la maturité après un à trois ans passés dans l’océan. Durant la phase marine de son cycle vital, il est présent à l’est de l’île Kodiak et au sud jusqu’à une latitude d’environ 46º N (Burgner, 1991; McKinnell et al., 2011); on le trouve au nord dans des aires d’alimentation hivernales où la température de l’eau est inférieure à 7 °C et vers le sud dans des aires d’alimentation estivales où la température de l’eau est d’environ 12 °C (McKinnell et al., 2011).

Tendances en matière d’habitat

Les tendances en matière d’habitat sont abordées dans la section Menaces.

Biologie

La biologie générale du saumon rouge en Amérique du Nord a été bien documentée. Les sections suivantes s’appuient largement sur Burgner (1991), Grant et al. (2011), COSEWIC (2003) et des références qui y sont citées.

Cycle vital et reproduction

La plupart des saumons rouges du Fraser sont de type lacustre (Burgner, 1991; Grant et al., 2011) et sont présents dans des lacs à haute altitude (plusieurs centaines de mètres au-dessus du niveau de la mer) dans la vaste région du haut Fraser (Burgner, 1991). Les terrains étendus et variés dans cette région offrent aux géniteurs des milieux diversifiés, ce qui expliquerait en partie la grande diversité des périodes de montaison des stocks de saumons rouges du Fraser. La population de la rivière Harrison et celle du ruisseau Widgeon sont les seules populations de type fluvial confirmées dans le bassin du Fraser (Grant et al., 2011). On croit que le saumon rouge de la rivière Harrison passe quelques mois dans des bras morts avant sa dévalaison vers le détroit de Georgia, où il croît durant une période allant jusqu’à six mois avant de migrer vers la haute mer en passant par le détroit Juan de Fuca (Taylor et al., 1996; Tucker et al., 2009). Le saumon rouge du ruisseau Widgeon est adapté aux conditions tidales du Widgeon Slough, vers lequel il se déplace à marée haute pour frayer; à marée basse, il se déplace vers le lac Pitt. Contrairement au saumon rouge de la Harrison, le saumon rouge du ruisseau Widgeon migre vers l’océan peu après avoir émergé du gravier de ses frayères (Grant et al., 2011).

La période de fraye du saumon rouge s’étend de juillet à janvier, mais il fraye le plus souvent en août et en septembre. Les adultes qui reviennent vers leur frayère se divisent en quatre groupes de remonte généraux (remonte hâtive dans la Stuart, remonte du début de l’été, remonte estivale et remonte tardive). L’espèce fraye habituellement dans des affluents, émissaires ou zones littorales de lacs. La femelle prépare un nid dans lequel elle pond ses œufs qui sont alors fécondés par un mâle qu’elle a choisi (ou par un autre mâle opportuniste), puis elle les recouvre de gravier. Les œufs du saumon rouge, qui sont en moyenne les plus petits de tous les saumons de l’Amérique du Nord (Burger, 1991), se développent dans le gravier tout au long de l’hiver avant l’émergence des alevins au printemps.

La plupart des saumons rouges juvéniles du Fraser croissent dans des lacs durant une période de zéro à deux ans avant de se smoltifier et d’émigrer vers la mer au printemps (habituellement de mars à juin). Ils restent en mer de un à quatre ans, mais habituellement deux ou trois ans, avant d’atteindre la maturité et d’entreprendre la montaison vers leur frayère natale. La plupart des saumons rouges du Fraser reviennent frayer à l’âge de quatre ans (Grant et al., 2011) et, comme les autres espèces de saumons du Pacifique, ils meurent après avoir frayé.

Dispersion et migration

Les alevins du saumon rouge émergent habituellement du gravier après la tombée de la nuit, souvent en forte densité, puis migrent vers leur lac d’alevinage (Quinn, 2005). Les jeunes alevins occupent la zone littorale du lac du début de juin à la mi-juillet avant de migrer au large dans le lac où ils restent jusqu’à ce qu’ils migrent vers la mer au stade de smolt. La migration vers la mer dure habituellement de un à deux mois (Burgner, 1991; DFO, 2016). Les facteurs suivants peuvent influer sur le moment où cette migration a lieu : moment de la débâcle du lac et la température de l’eau par la suite; l’intensité et la direction du vent qui souffle sur le lac; la taille, l’âge et l’état de préparation physiologique des smolts. Les saumons rouges de type lacustre du Fraser migrent rapidement hors de leur lac d’alevinage, ensuite vers l’aval dans le Fraser, puis vers le nord dans le détroit de Georgia. La plupart d’entre eux quittent le détroit de Georgia à la fin de juin et en juillet et se dirigent vers la mer libre en passant par le détroit de Johnstone, vers le nord. Ils migrent alors vers le nord-ouest dans une bande de 35 km le long des côtes de la Colombie-Britannique et du centre de l’Alaska jusqu’à ce qu’ils atteignent leurs aires d’hivernage dans le golfe de l’Alaska à la fin de l’automne et au début de décembre (Tucker et al., 2009; Welch et al., 2009).

Contrairement aux saumons rouges de type lacustre, les saumons rouges de type fluvial du Fraser migrent vers l’aval jusqu’au détroit de Georgia peu après avoir émergé du gravier. La plupart de ces saumons atteignent le détroit de Georgia après la mi-juillet et y restent plusieurs mois après que tous les autres stocks de saumons rouges du Fraser aient migré hors du détroit (Beamish et al., 2016). Ils migrent pour la plupart vers le Pacifique Nord-Est en passant par le détroit Juan de Fuca, au sud, mais une petite partie d’entre eux passe par le détroit de Johnstone, au nord (Beamish et al. 2016).

Relations interspécifiques

Durant leur période d’alevinage en eau douce, les jeunes saumons rouges peuvent entrer en concurrence alimentaire avec des kokanis et d’autres poissons comme le méné rose (Richardsonius balteatus) et l’épinoche à trois épines (Gasterosteus aculeatus) pour des crustacés planctoniques et des insectes aquatiques (COSEWIC, 2003).

Une fois en mer, le saumon rouge entre en concurrence pour des ressources limitées avec d’autres espèces de saumons et d’autres poissons. Les vastes aires de répartition du saumon rouge du Fraser, du saumon rose et du saumon kéta (O. keta) se chevauchent dans le Pacifique Nord (Myers et al., 1996; Beacham et al., 2014). Le saumon rouge est vulnérable à la concurrence avec le saumon rose puisque les deux espèces se nourrissent des mêmes proies en mer (Pearcy et al., 1988; Kaeriyama et al., 2000; Bugaev et al., 2001; Davis et al., 2005) et que les saumons roses adultes qui reviennent du Pacifique Nord sont très abondants, soit en moyenne environ 4,7 fois plus que les saumons rouges adultes durant la période 1952 à 2005 (Ruggerone et al., 2010). L’abondance des saumons roses peut influer sur le régime alimentaire, la croissance, la répartition, l’âge à maturité et la survie des autres saumons du Pacifique (Ruggerone et Nielsen, 2004), et des données indiquent que la concurrence avec le saumon rose a entraîné une croissance réduite, une maturation retardée et une survie réduite chez le saumon rouge du Fraser (McKinnell et Reichardt, 2012; Ruggerone et Connors, 2015.)

Le saumon rouge constitue une proie pour de nombreux animaux aquatiques et terrestres. En eau douce, des poissons piscivores (p. ex. truites, ombles, cyprinidés, cottidés) et des oiseaux (mouettes, goélands, sternes, plongeons, harles, cincles) peuvent se nourrir d’œufs du saumon rouge durant la période de fraye et de ses alevins par la suite, malgré la stratégie de migration nocturne de ces derniers (Burgner, 1991; Quinn, 2005; Christensen et Trites, 2011). Dans le détroit de Georgia et le bassin de la Reine-Charlotte, les prédateurs du saumon rouge comprennent l’aiguillat commun (Squalus acanthias), le saumon coho (O. kisutch), le saumon quinnat (O. tshawytscha) et la morue charbonnière (Anoplopoma fimbria) juvénile (Christensen et Trites, 2011). En haute mer, divers prédateurs se nourrissent du saumon rouge, notamment des requins, le lussion Anotopterus nikparini, l’encornet géant (Dosidicus gigas) et des mammifères marins comme les otaries, les phoques, l’épaulard (Orcinus orca), le rorqual à bosse (Megaptera novaeangliae), les marsouins et le dauphin à flancs blancs du Pacifique (Lagenorhynchus obliquidens) (Christensen et Trites, 2011). Durant la période de fraye, le saumon rouge adulte peut être attaqué par divers prédateurs, notamment le Pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus), le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus), le grizzly (Ursus arctos horribilis) et l’ours noir (Ursus americanus) (Burgner, 1991; Christensen et Trites, 2011).

Taille et tendances de la population

Les données sur la taille et les tendances des populations sont présentées séparément pour chaque UD dans une série de chapitres propres à chaque UD. Chaque chapitre renseigne sur la zone d’occurrence et la zone d’occupation, les tendances en matière d’habitat, les activités et méthodes d’échantillonnage, les fluctuations et tendances, ainsi que les menaces et facteurs limitatifs.

Une introduction à la série de chapitres propres à chaque UD décrit le type de données présentées dans chaque chapitre, explique comment les données sont recueillies ou calculées et présente les constatations générales s’appliquant à toutes les UD.

Mise en valeur

Les programmes de mise en valeur des salmonidés utilisent différentes techniques pour 1) atténuer les déclins des populations de saumons sauvages causés par des facteurs environnementaux ou humains et rétablir les populations à leur abondance historique ou 2) accroître leur productivité au-delà des niveaux naturels. La mise en valeur du saumon rouge comprend l’enrichissement de lacs, l’aménagement de chenaux de ponte et l’exploitation d’écloseries (Stephen et al., 2011).

On a jadis mené, de façon limitée, des activités d’enrichissement dans les lacs Chilko et Adams, mais cette pratique ne fait plus partie du programme de mise en valeur du saumon rouge (Cohen Commission, 2012b). À l’heure actuelle, quasiment tous les saumons rouges du Fraser issus d’activités de mise en valeur proviennent de chenaux de ponte (97 %), et le reste d’écloseries (3 %) (Stephen et al., 2011).

Les chenaux de ponte sont des ouvrages alimentés par des cours d’eau naturels qui ont été créés pour accroître la superficie d’habitat de fraye disponible et le taux de survie du stade d’œuf au stade d’alevin. Quatre chenaux de ponte ont été construits pour le saumon rouge dans le bassin du Fraser, soit aux rivières Nadina et Horsefly et aux ruisseaux Weaver et Gates. La majorité (67 %) des saumons rouges du Fraser produits par la mise en valeur proviennent du chenal de ponte du ruisseau Weaver (Stephen et al., 2011).

Des activités d’écloserie ont eu lieu dans la haute rivière Adams de 1988 à 2001, et deux programmes d’écloserie sont toujours actifs pour les stocks de la haute rivière Pitt et du lac Cultus (Cohen Commission, 2012b). On estime que, de 2006 à 2009, les activités de mise en valeur du saumon rouge dans le bassin du Fraser ont produit en moyenne 40 millions de saumons rouges par année (Cohen Commission, 2012b).

Selon les Lignes directrices du COSEPAC concernant les populations manipulées, lorsqu’on applique des critères quantitatifs aux estimations d’effectifs pour déterminer la situation des populations, on ne devrait pas compter les poissons produits en écloserie qui auraient une capacité d’adaptation réduite ou des caractéristiques génétiques pouvant corrompre les adaptations locales (ligne directrice 7). Comme les saumons rouges produits en écloserie peuvent nuire aux populations locales dans lesquels ils sont introduits, ils ont été retranchés des estimations des effectifs des UD Cultus-T et Pitt-DE. Il existe toutefois une certaine incertitude quant aux contributions des individus issus d’écloseries à ces UD. Les chapitres propres à chaque UD donnent des précisions sur la façon dont ces contributions ont été retranchées. Les individus issus des chenaux de ponte artificiels et de l’enrichissement de lacs ont été inclus dans les estimations des effectifs des UD parce qu’ils sont peu susceptibles d’avoir une capacité d’adaptation réduite ou des caractéristiques génétiques pouvant nuire aux adaptations locales.

Menaces et facteurs limitatifs

Les menaces qui pèsent sur le saumon rouge du Fraser comprennent les pêches, les conditions environnementales dans les milieux dulcicoles et marins, la mortalité de montaison, la mortalité prégénésique, l’altération de l’habitat et les maladies. Ces menaces et leurs preuves à l’appui sont résumées dans Grant et al. (2011) et ont été officiellement évaluées pour sept UD au moyen du calculateur des menaces de l’UICN durant un atelier tenu en février 2017.

Habitat en eau douce

Les activités liées à la foresterie, notamment la construction de routes et la coupe d’arbres sur les pentes, peuvent réduire l’habitat et la survie du saumon rouge en altérant l’écoulement naturel de l’eau dans un bassin versant et en augmentant l’apport de sédiments dans les cours d’eau. La sédimentation peut recouvrir les nids de fraye, étouffer les œufs en incubation et ainsi réduire la survie du stade d’œuf au stade d’alevin (Levasseur et al., 2006; Greig et al., 2007). En outre, les ouvrages de franchissement des cours d’eau peuvent bloquer le passage des poissons et nuire à leur accès aux habitats. De 2000 à 2005, la densité du réseau routier dans les régions intérieure méridionale et intérieure centrale de la Colombie-Britannique a augmenté de 18 et de 10 %, respectivement, et la densité des ouvrages de franchissement des cours d’eau a augmenté de 21 et de 10 %, respectivement (BC MOE, 2008). Durant la même période, l’exploitation forestière a touché moins de 10 % de la superficie des bassins versants occupés par le saumon rouge du Fraser, mais ce pourcentage varie beaucoup selon les UD et les types d’habitats (Nelitz et al., 2011). Les bassins versants situés en amont des frayères et des lacs d’alevinage sont généralement plus perturbés que les zones riveraines adjacentes aux frayères situées en aval des lacs ou aux couloirs de migration. Ces dernières années, l’exploitation forestière a beaucoup augmenté dans les bassins versants natals des UD Takla-Trembleur-à montaison hâtive dans la Stuart, Takla-Trembleur-Stuart-E et Quesnel-E probablement en raison des coupes de récupération d’arbres touchés par les infestations du dendroctone du pin ponderosa (Dendroctonus ponderosae).

L’agriculture, l’urbanisation et la consommation d’eau connexe peuvent nuire à l’habitat et à la survie du saumon rouge du Fraser en réduisant la qualité de l’eau (p. ex. Schendel et al., 2004; Schindler et al., 2006; Jokinen et al., 2010), la végétation riveraine (p. ex. Radomski et al. 2010) et les débits des cours d’eau. Cette réduction des débits à des périodes critiques de l’année peut restreindre l’accès aux frayères et même assécher les nids de fraye (Nelitz et al., 2011). Si la superficie des terres vouées à la production agricole et le nombre d’exploitations agricoles sont relativement stables depuis quelques décennies, l’intensité de l’utilisation de ces terres (p. ex. le nombre de têtes de bétail) a augmenté. L’urbanisation et les prélèvements d’eau ont également augmenté depuis quelques décennies dans certaines parties du bassin du Fraser. Bien que ces hausses de l’intensité de l’activité agricole, de l’urbanisation et des prélèvements d’eau puissent toutes modifier la quantité et la qualité de l’habitat du saumon rouge, leurs incidences sur les tendances des populations de saumons rouges du Fraser sont actuellement inconnues, mais elles sont sans doute négatives.

L’exposition à court terme et cumulative des adultes à des températures de l’eau élevées durant la migration vers leurs frayères peut nuire à leur survie. Les températures de l’eau élevées modifient les vitesses de processus physiologiques des poissons (Fry, 1971; Marcogliese, 2001; Crockett et Londraville, 2006) et peuvent réduire le « registre aérobie » du saumon rouge, ce qui diminue sa capacité à allouer de l’énergie à ses tissus essentiels à la migration (Eliason et al., 2011). Les températures élevées des cours d’eau du bassin du Fraser créent des conditions stressantes, parfois létales, pour les saumons du Pacifique qui migrent vers leurs frayères (Eliason et al., 2011). Les températures de l’eau supérieures à la normale sont corrélées avec des taux de mortalité élevés (Morrison et al., 2002). Les récentes années de températures fluviales élevées l’été ont été associées à des taux de mortalité en montaison extrêmement élevés chez certains stocks de saumons rouges du Fraser (MacDonald et al., 2000; Williams, 2005; Farrell et al., 2008). On s’attend à ce que la tendance actuelle au réchauffement des eaux du fleuve Fraser (hausse de 1,9 °C depuis 60 ans) se poursuive (Ferrari et al., 2007), et le moment et l’ampleur des hausses de température auront une importance critique pour la survie des saumons rouges durant la migration annuelle vers leurs frayères (Morrison et al., 2002). Par exemple, Martins et al., (2011) prédisent une baisse du taux de survie de 9 à 16 % d’ici la fin du 21e siècle pour les UD Quesnel-E, Francois-Fraser-E et Complexe Shuswap-T si le fleuve Fraser continue de se réchauffer comme prévu. Si la tendance au réchauffement se maintient comme prévu, on s’attend à ce que la plupart des populations de saumons rouges du Fraser subissent une mortalité accrue des adultes durant la montaison (Martins et al., 2011) et peut-être aussi une baisse de la survie des œufs et des alevins (McDaniels et al., 2010).

Habitat en eau salée

Un certain nombre d’études ont montré que la variabilité du climat océanique aux échelles annuelle et décennale influe sur la survie du saumon rouge (p. ex. Mantua et al., 1997; Beamish et al., 1997, 1999, 2004b; Mueter et al., 2002b; Malick et al., 2016). On croit généralement que ces effets du climat océanique sont les plus importants sur les individus au début de leur vie en mer. On a montré que la productivité du saumon rouge du Fraser (recrues par géniteur) était inversement liée à la température de surface de la mer au début de sa vie en mer (p. ex. Mueter et al., 2002b; Connors et al. 2012) ainsi qu’à l’intensité et à l’emplacement de la bifurcation du courant du Pacifique Nord (Malick et al., 2016). Les mécanismes en cause dans ces relations restent toutefois méconnus. La température moyenne de l’océan a augmenté de 0,5 °C depuis 2 décennies, ce qui a probablement contribué à la baisse de la survie des smolts et des postsmolts du saumon rouge du Fraser (Hinch et Martins, 2011). On prévoit que la température de l’eau du golfe de l’Alaska, où le saumon rouge du Fraser passe la majeure partie de sa phase marine, augmentera de 1-2 °C d’ici les années 2040 (Abdul-Aziz et al., 2011).

La concurrence avec d’autres salmonidés en mer peut également influer sur la productivité du saumon rouge du Fraser. Durant les deux années que celui-ci passe à se nourrir en mer au large de l’Alaska, son aire de répartition chevauche celles des stocks nord-américains et asiatiques de saumons roses qui lui font concurrence pour les mêmes proies. Selon une étude récente (Ruggerone et Connors, 2015), les années où la croissance et la survie du saumon rouge durant sa deuxième année en mer sont faibles coïncident avec les pics des cycles de population du saumon rose, et cette tendance s’est intensifiée à mesure que les stocks de saumons roses ont augmenté (Ruggerone et Connors, 2015). On ignore si les hausses considérables de l’abondance totale des saumons observées dans le Pacifique Nord ces dernières décennies se poursuivront.

Migration prématurée et mortalité prégénésique

Depuis 1995, le saumon rouge de la remonte tardive entre dans le fleuve Fraser de trois à six semaines plus tôt que la date moyenne historique (Lapointe et al., 2003; Cooke et al., 2004; Hinch et Martins, 2011; mais ces dernières années la date d’entrée dans le Fraser s’est rapprochée de sa moyenne à long terme). Par conséquent, ces saumons en montaison sont exposés à des températures plus élevées (jusqu’à 5 °C de plus) durant une plus longue période que s’ils restaient dans le détroit de Georgia durant ces quatre à six semaines (Grant et al., 2011; Hinch et Martins, 2011). L’exposition à une température de l’eau élevée, même durant une brève période, accélère le métabolisme des saumons et la croissance des bactéries et des champignons, réduit la synthèse des hormones de reproduction, la performance natatoire et l’énergie disponible pour la migration et la reproduction, et retarde la maturation des gonades. Tous ces effets peuvent contribuer à une hausse de la mortalité prégénésique et à une baisse du succès reproductif, mais les causes de l’entrée prématurée dans le fleuve sont inconnues et sans doute complexes (Hinch, 2009; Hinch et al., 2012). On estime qu’il est probable que la mortalité prégénésique et le succès reproductif réduit persisteront à l’avenir et qu’ils continueront de varier d’une année à l’autre et d’une UD à l’autre.

La mortalité prégénésique est un phénomène selon lequel des femelles adultes meurent dans les frayères sans avoir pondu la plupart de leurs œufs. Le taux de mortalité prégénésique historique des populations de saumons rouges du Fraser se situe en moyenne entre 10 et 15 %, mais atteint parfois des valeurs extrêmes (> 40 %) (Grant et al., 2011). On croit que plusieurs facteurs contribuent à cette mortalité, notamment les agents pathogènes, un stress élevé, un manque d’énergie, le moment de la migration, la durée du séjour dans les frayères et la température de l’eau dans les frayères (Gilhousen, 1990; Macdonald et al., 2000, 2007; Crossin et al., 2008; Bradford et al., 2010a,b). Des données indiquent que la mortalité prégénésique des stocks de la remonte tardive a été plus élevée et plus variable ces dernières années (Hinch, 2009; Hinch et al., 2012).

Pêches

L’abondance du saumon rouge du Fraser est dominée par quelques grands stocks productifs qui peuvent migrer avec des stocks « faibles » et moins productifs. Des individus des stocks faibles sont souvent pêchés lorsqu’ils migrent avec les grands stocks visés par les pêches, de sorte que les stocks faibles peuvent devenir en voie de disparition (p. ex. le stock du lac Cultus; voir COSEWIC, 2003). C’est pourquoi les décisions concernant la gestion du saumon rouge du Fraser comportent souvent des compromis entre les objectifs de pêche et les objectifs d’échappée, c’est-à-dire qu’on renonce à une certaine part des prises pour protéger les stocks faibles qui migrent en même temps (Grant et al.,  2011).

D’après les estimations de l’abondance et du taux d’exploitation, English et al. (2011) ont conclu qu’il y a probablement eu surpêche (taux d’exploitation supérieure à ce que la population peut soutenir) des saumons rouges de la remonte hâtive de la Stuart de 1984 à 2000 et des saumons rouges de la remonte du début de l’été de 1960 à 1989. Aucune indication de surpêche des deux autres groupes de remonte dans l’ensemble n’a été décelée, mais il ne fait aucun doute qu’au moins une composante du groupe de la remonte tardive (saumon rouge du lac Cultus) a été surpêchée à la fin des années 1980 et au début des années 1990.

Le régime actuel de gestion des pêches au saumon rouge du Fraser s’appuie sur des données recueillies en cours de saison sur la taille des remontes et la période de montaison afin de déterminer où et quand les pêches doivent être pratiquées. Ce régime permet aux gestionnaires des pêches de réagir en temps quasi réel pour déterminer quand et où le saumon rouge peut être pêché. Par exemple, en 2016, comme les données en saison indiquaient que les remontes étaient bien inférieures aux prévisions faites avant la saison, on a considérablement restreint la pêche, et le taux d’exploitation total du saumon rouge du Fraser a été limité à un niveau relativement faible, soit 19 % (17 % étant attribués aux pêches autochtones au Canada). Toutefois, comme les pêches au saumon rouge du Fraser ne font pas de distinction entre les UD, une certaine mortalité par pêche se produira même les années de faible abondance, ce qui présenterait une menace modérée à élevée pour les UD en déclin.

Agents pathogènes et maladies

Le saumon rouge est l’hôte d’une multitude d’agents pathogènes, notamment des virus, des bactéries et des parasites (Kent, 2011, Miller et al., 2014). Les agents pathogènes sont des composantes naturelles de tous les écosystèmes, et les infections ne causent pas toutes des maladies.

Un certain nombre d’agents pathogènes présentent un risque élevé de grave maladie chez le saumon rouge du Fraser (Kent, 2011). Le virus de la nécrose hématopoïétique infectieuse est endémique chez le saumon rouge sauvage du Fraser dont il infecte tous les stades vitaux, bien que la maladie se manifeste principalement en eau douce et touche donc surtout les alevins (Miller et al., 2014). Le parasite Ichthyophthirius multifiliis cause l’ichtyophthiriose, ou « maladie des points blancs » (Grant et al., 2011), qui est plus susceptible de survenir dans des conditions qui favorisent la multiplication de l’agent pathogène (p. ex. température élevée de l’eau, débit réduit et forte densité d’adultes). Le parasite Parvicapsula minibicornis infecte les saumons rouges adultes et juvéniles lorsqu’ils passent dans l’estuaire du Fraser. Les adultes qui se tiennent dans le fleuve lorsque la température de l’eau est élevée courent un plus grand risque de grave infection (p. ex. les stocks à montaison tardive qui migrent prématurément comme celui du lac Cultus [COSEWIC, 2003]). Le P. minibicornis, qui infecte les reins et les branchies, a été lié à une mortalité prégénésique accrue (Grant et al., 2011).

La transmission des agents pathogènes se produit fréquemment lorsqu’une population d’hôtes est concentrée (Nese et Enger, 1993; Daszak et al., 2000). La salmoniculture en mer offre un exemple de la façon dont les populations réservoirs concentrées peuvent modifier la dynamique de transmission naturelle des systèmes hôte salmonidé-parasite (Costello, 2009; Fraser, 2009; Marty et al., 2010). Un important corridor de migration du saumon rouge juvénile du Fraser (le corridor des îles Discovery) traverse la région qui abrite la plus forte densité de fermes salmonicoles en Colombie-Britannique. Des études récentes ont montré que les saumons rouges juvéniles du Fraser qui empruntent ce corridor portaient jusqu’à un ordre de grandeur plus de poux du poisson que ceux qui migraient dans une région non salmonicole (Price et al., 2010, 2011). Bien qu’il soit peu probable qu’une faible infestation (2 ou 3 poux par individu) cause de la mortalité directe, Godwin et al. (2015) ont montré, dans des essais d’alimentation, que ces charges en poux réduisaient la compétitivité des saumons rouges juvéniles d’un taux allant jusqu’à 20 % par rapport à des individus peu infectés. En outre, l’impact du pou du poisson sur la survie et l’écologie des saumons rouges juvéniles peut être exacerbé en présence d’autres facteurs de stress (Finstad et al., 2007; Miller et al., 2014).

La gravité de la menace que présentent les agents pathogènes provenant de fermes salmonicoles ou d’autres sources pour le saumon rouge du Fraser est actuellement inconnue. Pêches et Océans Canada a récemment lancé l’Initiative des sciences de l’aquaculture pour l’évaluation des risques environnementaux, dans le cadre du Programme d’aquaculture durable, afin d’évaluer les risques que l’aquaculture pose pour les poissons sauvages et l’environnement. La première série d’évaluations des risques menées dans le cadre de l’initiative porte sur les risques pour le saumon rouge du Fraser qui sont liés à la transmission d’agents pathogènes à partir des fermes d’élevage du saumon atlantique (Salmo salar) en mer situées aux îles Discovery, en Colombie-Britannique.

Des proliférations d’algues nuisibles se produisent chaque année dans les eaux britanno-colombiennes, particulièrement dans le détroit de Georgia. Ces proliférations causent parfois de la mortalité chez les saumons en réduisant leur fonction respiratoire. Elles coïncident souvent avec la migration des smolts dans le détroit et pourraient menacer le saumon rouge du Fraser (Cohen Commission, 2012b).

Commentaires généraux sur les évaluations du calculateur des menaces

La présente section renseigne sur la façon dont le calculateur des menaces a été appliqué aux sept UD suivantes durant un atelier qui s’est tenu les 22 et 23 février 2017 :

UD 1 – population Anderson-Seton-DE
UD 11 – population Kamloops-DE
UD 15 – population Pitt-DE
UD 16 – population Quesnel-E
UD 17 – population Seton-T
UD 18 – population Complexe Shuswap-T
UD 20 – population Takla-Trembleur-à montaison hâtive dans la Stuart

Peu d’UD ont été cotées dans les grandes catégories de menaces suivantes : 1 – Développement résidentiel et commercial; 2 – Agriculture et aquaculture; 3 – Production d’énergie et exploitation minière; 6 – Intrusions et perturbations humaines. Une exception parmi quelques autres concerne la population Complexe Shuswap-T où le développement le long du lac justifie des cotes dans les catégories 1 et 2.

Quant aux menaces dans la catégorie 4 – Transport et corridors de service, les menaces liées à l’entretien des infrastructures ont été cotées. Dans les cas où une nouvelle infrastructure serait construite, par exemple le pipeline Trans-Mountain, une cote a été attribuée à la menace 4.2.

La menace 5.4 – Pêche et récolte de ressources aquatiques a été cotée pour toutes les UD, avec une portée généralisée et une immédiateté élevée parce que toute la population est exposée à la pêche. Pour les UD aux effectifs à la baisse, la gravité de la menace était cotée > négligeable et le degré d’effet dépendait de l’ampleur de la baisse. La cellule Commentaires du calculateur présente la justification particulière pour chaque UD.

Les cotes attribuées aux menaces de la catégorie 7 – Modifications des systèmes naturels varient selon les connaissances locales sur l’écosystème qui abrite l’UD. La survie en mer a été cotée à la menace 7.3 – Autres modifications de l’écosystème. La gravité n’a été cotée « légère » ou « modérée-légère » que pour les UD dont l’effectif est à la baisse. La cellule Commentaires présente la justification de la cote.

Toutes les UD ont reçu la même cote de gravité « inconnue » à la menace 8.2 – Espèces/maladies indigènes problématiques, à savoir la prédation et l’exposition aux élevages en enclos marins. La menace 8.1 – Espèces exotiques (non indigènes) envahissantes a été cotée pour quelques UD en raison d’observations de la perchaude (Perca flavescens) et de l’achigan à petite bouche (Micropterus dolomieu). La gravité a toujours été cotée « inconnue » ou « négligeable ».

Les menaces liées à la pollution ont été cotées sous 9.1 – Eaux usées domestiques et urbaines, 9.2 – Effluents industriels et militaires et 9.3 – Effluents agricoles et sylvicoles. La cote de gravité était « inconnue » pour la plupart des UD, sauf celles dont le lac d’alevinage est longé par une voie ferrée et pour lesquelles on a coté la gravité « légère » ou « modérée-légère », étant donné les récents déraillements de trains où des wagons sont tombés dans des lacs ou des cours d’eau.

Seule la menace 10.3 – Avalanches et glissements de terrain a été cotée dans la catégorie 10 – Phénomènes géologiques, et ce, seulement pour les UD dans les secteurs escarpés où ces phénomènes se sont produits par le passé.

Trois menaces ont été cotées dans la catégorie 11 – Changements climatiques et phénomènes météorologiques violents. Les menaces liées aux modifications hydrologiques attribuables aux changements climatiques ont été cotées à la menace 11.1 – Déplacement et altération de l’habitat. L’effet a été jugé plus grave pour les UD qui migrent tôt dans l’année, durant la crue nivale. La hausse des températures des eaux douces durant la migration, laquelle cause de la mortalité, a été cotée à la menace 11.3 – Températures extrêmes. Cette menace a été considérée comme plus grave pour les UD qui migrent plus tard ou qui ont de plus longs parcours migratoires. La hausse des températures de la mer pourrait également être incluse dans cette menace. La même cote a été attribuée à la menace 11.4 – Tempêtes et inondations pour toutes les UD.

La présence d’experts régionaux à l’atelier a été essentielle aux progrès accomplis. Une fois qu’on eut déterminé où chaque menace proximale serait cotée, il a été relativement facile de lui attribuer des cotes de portée et d’immédiateté. Par contre, la gravité a été difficile à coter. On dispose de très bonnes données quantitatives sur les tendances de nombreux indicateurs démographiques, par exemple le nombre d’individus matures, le taux d’exploitation et la survie en mer. Il a toutefois été très difficile de bien prédire comment les diverses menaces influeraient sur la situation future de chaque population (c.-à-d. la gravité des menaces). Dans un certain nombre de cas, les cotes de gravité attribuées ont été révisées pour les populations dont la tendance récente est à la hausse. Durant l’examen du présent rapport, après l’atelier sur les menaces, un membre du Sous-comité de spécialistes a signalé plusieurs incohérences dans la notation des menaces. Il a remarqué l’absence de modèle explicite de l’effet de chaque menace sur la trajectoire future d’une UD.

L’atelier sur les menaces qui pèsent sur le saumon rouge a mené à deux grandes conclusions :

  1. De plus en plus de données montrent que les changements climatiques dégraderont probablement les habitats en d’eau douce et en eau salée de l’espèce. Les hivers plus doux réduiront l’accumulation de neige et le ruissellement nival et entraîneront des crues printanières plus hâtives. Cette situation aura le plus grand effet sur les UD à montaison hâtive. Les températures estivales plus chaudes nuiront aux UD à montaison tardive. Le réchauffement des eaux marines nuira aux juvéniles et aux adultes (Hinch et Martins, 2011).
  2. Les connaissances actuelles sur les diverses menaces étaient insuffisantes pour invoquer la notion de « localité », et ce, pour toutes les UD. Il y a deux principales raisons à cela. Les saumons du Pacifique sont largement répartis tout au long de leur vie. En eau douce, les frayères sont séparées des sites d’alevinage. Les migrations en eau douce peuvent être relativement courtes ou très longues. En mer, les juvéniles et les adultes qui reviennent frayer sont répartis sur des milliers de kilomètres carrés. À tout moment, seulement un quart de l’effectif d’une UD se trouve en un endroit. Des mesures de gestion sont en place pour atténuer les menaces localisées liées à la pêche, à l’exploitation forestière, à l’agriculture et à l’exploitation minière. Compte tenu de ces considérations, il a été conclu que la notion de « localité » ne s’applique à aucune des UD.

Chapitres propres à chaque unité désignable

Voici l’information présentée dans les chapitres propres à chaque UD existante :

  1. Zone d’occurrence et zone d’occupation
  2. Tendances en matière d’habitat
  3. Abondance
  4. Fluctuations et tendances
  5. Menaces et facteurs limitatifs

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Dans le cadre de ses évaluations des stocks, le MPO a commencé à recueillir des données sur la répartition spatiale des frayères du saumon rouge du Fraser en 2001 et, depuis 2008, ces données sont recueillies chaque année pour toutes les UD du bassin du Fraser. Décrites en détail par de Mestral Benzanson et al. (2012), ces données servent à quantifier les mesures de répartition spatiale du saumon rouge du Fraser et à déterminer si les relations entre ces mesures sont semblables à celles observées pour d’autres taxons évalués par le COSEPAC (de Mestral Benzanson et Bradford, 2014). Pour de nombreuses UD, la clarté de l’eau et la profondeur des frayères nuisent probablement aux observations de l’utilisation de l’habitat par le saumon rouge, de sorte que les estimations de l’étendue spatiale des frayères tirées de ces observations devraient être considérées comme des estimations minimales.

La zone d’occurrence de toutes les UD du saumon rouge du Fraser couvre une superficie de plus de 20 000 km2 puisque des programmes de surveillance en haute mer ont montré que la migration océanique de l’espèce s’étend vers le nord au moins jusqu’au 60e parallèle et vers l’ouest au moins jusqu’au 180e méridien (Myers et al., 1996). En l’absence de données sur la migration océanique de chaque UD, cette estimation minimale s’applique à toutes les UD.

L’indice de zone d’occupation (IZO) de chaque UD a été calculé en superposant une grille à carrés de 2 km de côté sur l’aire de répartition des frayères représentée sur une carte, l’origine du quadrillage étant fixée à un point d’observation de la fraye à la limite de l’aire de répartition des frayères. L’IZO a ensuite été calculé comme le nombre de carrés de 2 km de côté dans lequel on a observé le saumon rouge frayer entre 2008 et 2011 (de Mestral Benzanson et al., 2012)

De Mestral Benzanson et al. (2012) ont estimé le nombre de frayères sur trois périodes (1992 à 1995, 2000 à 2003, 2008 à 2011), en excluant les sites irrégulièrement surveillés, afin de montrer dans quelle mesure la répartition des frayères avait changé au fil du temps. Ces chercheurs définissent les frayères comme des cours d’eau ou des rives lacustres où fraye régulièrement le saumon (de Mestral Benzanson et al., 2012).

Tendances en matière d’habitat

Pour chaque UD, nous présentons l’information disponible sur les changements à l’échelle du paysage qui ont touché l’habitat de fraye et d’alevinage et les facteurs de stress anthropiques ces dernières années. Il s’agit notamment d’indicateurs quantitatifs de la densité de population humaine, de l’exploitation forestière, de la perturbation par le dendroctone du pin ponderosa, de l’exploitation minière, de la densité du réseau routier et des prélèvements d’eau qui sont adaptés de Nelitz et al. (2011). Des cotes qualitatives de l’intensité relative et de la tendance de ces perturbations possibles sont également présentées (le cas échéant) d’après Nelitz et al. (2011).

Activités et méthodes d’échantillonnage

Depuis plus d’un siècle, diverses estimations du nombre de saumons rouges adultes qui reviennent frayer après avoir échappé aux pêches, soit ce qu’on appelle l’échappée, ont été faites dans le fleuve Fraser. Les premières tentatives d’estimation de l’échappée, qui étaient dirigées par l’Agence des pêches du gouvernement du Canada, reposaient sur des observations visuelles opportunistes. En 1938, la Commission internationale des pêches du Pacifique a assumé la responsabilité de la gestion du saumon rouge du Fraser et a mis en œuvre de meilleures techniques de dénombrement, notamment une méthode à deux volets où les petites populations sont dénombrées par des relevés visuels de faible précision, et les grandes (p. ex. de plus de 25 000 individus) sont dénombrées par des méthodes plus précises (comme des barrières de dénombrement et des études de marquage-recapture). À la signature du Traité sur le saumon du Pacifique en 1985, le MPO a pris en charge le dénombrement des saumons rouges géniteurs. Les méthodes de dénombrement actuellement utilisées comprennent les barrières de dénombrement, le marquage-recapture, les systèmes de sonar et les relevés visuels effectués à pied ou à partir d’une embarcation ou des airs. Les méthodes utilisées pour dénombrer le saumon rouge du Fraser sont décrites en détail dans de nombreux rapports techniques (Houtman et Cone, 1995; Schubert et Tadey, 1997; Schubert et Fanos, 1997a,b; Schubert, 1998; Cone, 1999; Houtman et al., 2000; Schubert, 2000, 2007; Schubert et Houtman, 2007) et résumées dans Grant et al. (2011).

Pour la plupart des UD, les dénombrements des géniteurs faits avant 1950 consistaient en des relevés visuels, généralement opportunistes, qui n’étaient pas conçus pour estimer l’effectif d’une UD. Par conséquent, la présente évaluation suit la méthodologie du MPO, et les séries chronologiques qu’elle présente ne portent que sur les estimations des échappées faites depuis 1950, lorsqu’elles sont disponibles. L’abondance des mâles et celle des femelles chaque année sont également présentées, tout comme l’estimation du succès reproductif des génitrices d’après la proportion des œufs pondus (0, 50 ou 100 %) déterminée par le relevé des carcasses.

La qualité générale des estimations des effectifs de géniteurs peut varier d’un site de dénombrement à l’autre et d’une année à l’autre. Grant et al. (2011) ont classé les estimations pour chaque UD dans une des cinq classes suivantes de qualité des données :

  1. Mauvaise : estimation peu fiable en raison de mauvaises conditions de dénombrement, de relevés peu nombreux (un ou deux par année), d’une série chronologique incomplète, etc.
  2. Passable : estimation d’après au moins deux inspections visuelles faites durant le pic de fraye dans des conditions acceptables de visibilité des saumons; méthode et qualité (bonne à mauvaise) des données qui varient au cours de la série chronologique.
  3. Bonne : estimation d’après au moins quatre inspections visuelles dans des conditions de bonne visibilité.
  4. Très bonne : estimation très fiable par marquage recapture, par sonar DIDSON ou par dénombrement presque complet effectué à une barrière avec une exactitude et une précision relativement élevées; relevés visuels qui ont été étalonnés en fonction de dénombrements effectués à une barrière.
  5. Excellente : estimation extrêmement fiable par dénombrement presque complet effectué à une barrière hermétique.

Chaque chapitre propre à une UD présente la qualité des estimations de l’effectif des géniteurs selon cette classification dans cinq catégories.

Les frayères n’ont pas toutes fait l’objet de relevés systématiques depuis les années 1950. Pour créer une série chronologique de l’effectif des géniteurs d’une UD, le MPO n’a tenu compte que des frayères où l’effectif a été évalué de façon relativement uniforme au fil du temps et a interpolé les données manquantes pour un nombre limité d’années où l’effectif n’a pas été estimé. La méthode d’interpolation pour combler les lacunes dans les données a fait l’objet d’un examen externe; la méthode précise utilisée pour chaque UD est présentée dans Grant et al. (2011). Il a rarement été nécessaire d’interpoler des données manquantes, et la plupart des cas d’interpolation concernaient des sites de dénombrement où l’effectif ne constituait qu’une petite fraction (p. ex. moins de 5 %) du nombre total de géniteurs chaque année. Toutefois, pour trois UD où il n’y avait qu’un seul site de dénombrement, les données ont été interpolées pour au moins une année faible, c.-à-d. non dominante (Lillooet-Harrison-T : une année; Taseko-DE : cinq années; Widgeon – Rivière : trois années). Dans ces cas, les années pour lesquelles l’effectif a été interpolé ont été exclues des analyses du taux de variation de l’effectif au fil du temps (voir la section suivante).

Fluctuations et tendances

La situation des unités de conservation du saumon rouge du Fraser (UC selon la terminologie du MPO, lesquelles sont équivalentes aux UD reconnues par le COSEPAC) et leur habitat ont fait l’objet de plusieurs évaluations ces dernières années (Grant et al., 2011; Grant et Pestel, 2012; de Mestral Bezanson et al., 2012). Ces évaluations comprenaient des analyses fondées sur les critères du COSEPAC, des analyses fondées sur les critères biologiques de la PSS (p. ex. points de référence liés aux relations stock-recrutement) et l’avis de spécialistes quant à la situation intégrée de chaque UC.

Les figures, tableaux et analyses concernant chaque UD sont décrits plus bas. Ces éléments ont été choisis principalement pour évaluer chaque UD en fonction de certains critères de classification du COSEPAC (p. ex. tendances de l’effectif, de la zone d’occupation et du nombre individus matures), mais aussi pour fournir des données supplémentaires pour aider à interpréter les tendances de l’effectif de chaque UD.

Le nombre d’individus matures dans chaque UD a été mesuré en estimant le nombre total de génitrices effectives (produit du nombre de génitrices et du succès reproductif – proportion d’œufs pondus [0, 50 ou 100 %], d’après les relevés de carcasses dans les frayères) et le nombre de géniteurs mâles. Étant donné la dynamique cyclique d’un certain nombre d’UD du saumon rouge du Fraser (Ricker, 1950), le nombre d’individus matures a été calculé comme la moyenne arithmétique des données pour les quatre dernières années. On n’a pas utilisé la moyenne géométrique parce qu’elle est biaisée à la baisse et que le biais augmente avec la variance des données.

Le nombre de génitrices effectives a servi à estimer les tendances du nombre d’individus matures. Les données annuelles ont été lissées par le calcul de moyennes géométriques mobiles sur quatre ans parce que d’Eon-Eggertson et al. (2015) ont montré que les données ainsi lissées sont statistiquement plus fiables que les données non lissées pour déceler une baisse de population. Cette méthode a également été utilisée par le MPO dans son évaluation des tendances des effectifs du saumon rouge du Fraser (Grant et al., 2011).

L’effectif de géniteurs de certaines UD à forte dominance cyclique peut varier de près de un ordre de grandeur ou plus d’une année à l’autre, ce que le COSEPAC définit comme des fluctuations extrêmes. Toutefois, ces fluctuations présentent une régularité sur un cycle qui correspond à une génération; dans ces cas, l’UICN recommande de tenir compte de l’effectif de l’ensemble de la population, pas seulement des individus matures, pour une année donnée (Guideline 4.7; IUCN, 2016). Aucune des UD sans dominance cyclique n’a présenté de fluctuations extrêmes.

Pour chaque UD, six graphiques sont présentés lorsque les données sont disponibles :

Graphique (a) : Échappée (nombre de mâles et de femelles qui arrivent aux frayères), prises (en mer et dans le fleuve Fraser) et pertes de montaison (estimation du nombre d’individus qui sont morts dans le fleuve durant le retour à leurs frayères de causes autres que la pêche, p. ex. prédation, maladie ou température de l’eau élevée). Le graphique montre également le pourcentage d’individus pêchés par rapport à la remonte totale (taux d’exploitation estimé d’après la composition des prises dans les pêches visant le saumon rouge ou d’autres espèces) sur un second axe des y.

Graphique (b) : Nombre total de génitrices effectives, nombre de géniteurs mâles et mortalité prégénésique des femelles au cours d’une année donnée. La mortalité prégénésique des femelles est le nombre de femelles adultes qui sont revenues à leurs frayères, mais qui n’ont pas pondu d’œufs. 

Graphique (c) : Nombre total de recrues (géniteurs âgés de 2, 3, 4, 5 ou 6 ans et prises) par génitrice effective (sur une échelle loge) comme mesure de la productivité à vie.

Graphique (d) : Moyenne mobile sur quatre ans du loge du nombre de génitrices effectives et deux estimations du taux de variation de ce nombre dans le temps (équation 1) : 1) taux de variation au cours des 3 dernières générations (13 ans pour une UD dont la durée de génération est de 4 ansNote de bas de page 1 ) et 2) taux de variation sur toute la série chronologique. Ce dernier taux est présenté parce qu’il a été démontré que les indicateurs des variations des effectifs de saumons rouges estimés d’après ce taux sont plus fiables que ceux estimés d’après les trois dernières générations seulement (Porszt et al., 2012; d’Eon-Eggerston et al., 2015). D’Eon-Eggertson et al. (2015) ont montré que, en présence d’une variabilité aléatoire du recrutement (c.-à-d. erreurs de traitement) semblable à celle observée chez le saumon rouge, les indicateurs à long terme sont plus fiables que les indicateurs à court terme, même en l’absence de fluctuations extrêmes (d’environ un ordre de grandeur, selon la définition du COSEPAC).

Graphique (e) : Distribution statistique a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour les trois dernières générations.

Graphique (f) : Comme pour le graphique (e), mais d’après l’estimation du taux de variation pour toute la série chronologique.

Pour estimer les taux de variation, le modèle log-linéaire suivant a été appliqué aux données :

(équation 1)

où  y représente la moyenne mobile sur quatre ans du loge de l’abondance des génitrices effectives; x , l’année; , β le taux de variation par pas de temps du loge de l’abondance; , a l’ordonnée à l’origine; ξ , l’erreur résiduelle, qui est présumée correspondre à N (0,σ2) .

Le modèle de l’équation 1 a été appliqué à toute la série chronologique ou aux 13 dernières années, et le pourcentage de variation de l’abondance au cours des 3 dernières générations a été estimé comme suit :

(équation 2)

λ représente le pourcentage de variation de l’abondance lissée des génitrices effectives; β, le taux de variation estimé du loge de l’abondance obtenu au moyen de l’équation 1.

Le modèle de l’équation 1 a été appliqué dans un cadre d’estimation bayésien plutôt que dans une analyse de régression linéaire des moindres carrés. Nous avons ainsi pu calculer les probabilités associées aux variations estimées : des distributions de probabilités a priori normales non informatives (0, 1000) ont été produites pour a et β. Nous avons obtenu les distributions de probabilités a posteriori des variables de l’équation 1 par la procédure de Monte Carlo par chaîne de Markov, à l’aide de la fonction JAGS du logiciel R (Plummer, 2003). Nous avons exécuté 3 chaînes pour 100 000 itérations, en ne gardant chaque fois que la cinquième de 5 itérations et en supprimant (burn-in) les 5 000 premières itérations. Nous avons évalué la convergence en examinant le facteur de réduction d’échelle potentiel (R) : un R inférieur à 1,1 indique qu’il y a convergence (Gelman et Rubin, 1992). Il faut remarquer que la distribution des probabilités des taux de variation de l’abondance estimés au moyen de données lissées est plus retreinte que celle des taux estimés au moyen de données non lissées. La pente estimée avec les données lissée n’était pas biaisée (Whitehead, comm. pers., 2017).

Pour les cas où des données sont disponibles, une figure à deux graphiques montre (a) un indice de survie en eau douce exprimé comme le nombre d’alevins ou de smolts par génitrice effective et (b) un indice de survie en mer exprimé en nombre de recrues par alevin ou par smolt, selon le stade juvénile (alevin ou smolt) faisant l’objet d’estimations de l’abondance pour une UD donnée. Il faut remarquer que si ce dernier indice est généralement qualifié d’indice de survie « en mer », il comprend également une part de survie en eau douce lorsqu’il est calculé du stade d’alevin jusqu’à celui de recrue.

Chaque chapitre sur une UD comprend un tableau qui présente le taux de variation de l’abondance estimé pour les 3 dernières générations, d’après les 3 dernières générations seulement ou d’après toute la série chronologique, ainsi que la probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 ou de 70 % de l’abondance sur 3 dernières générations.

Le MPO (Grant, comm. pers., 2016) et la Commission du saumon du Pacifique (Lapointe, comm. pers., 2016) ont fourni les données sur les nombres totaux d’individus matures et de génitrices effectives jusqu’à l’année de montaison 2015. Les données fournies par ces deux organisations sur l’échappée, les pertes de montaison, l’exploitation et le nombre total de recrues par génitrice effective allaient jusqu’à l’année de remonte 2013.

Menaces et facteurs limitatifs

Le calculateur des menaces de l’UICN a été utilisé pour attribuer une cote de menace générale à chaque UD. Les menaces ont été caractérisées en fonction de leur portée, de leur gravité et de leur immédiateté. La portée est définie comme le pourcentage de la population de l’espèce qui, selon toute vraisemblance, devrait être touchée par la menace d’ici 10 ans si les circonstances et les tendances actuelles se poursuivent. La gravité correspond au niveau de dommage (pourcentage de baisse de la population) que la menace devrait vraisemblablement causer si les circonstances et les tendances actuelles se poursuivent au cours des 10 prochaines années ou des 3 prochaines générations, selon la plus longue de ces périodes. L’immédiateté est définie comme la durée prévue estimée de la menace.

Un calculateur des menaces rempli est présenté pour sept des UD sous forme électronique (annexe 1). Le calculateur des menaces a été rempli par Dwayne Lepitzki, Alan Sinclair, John Reynolds, Sue Grant, Sean MacConnachie, Mike Staley, Mike Hawkshaw, Jason Mahoney et Scott Decker les 21 et 22 février 2017.

Unité désignable 1 : population Anderson-Seton DE

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges de l’UD Anderson-Seton-DE frayent principalement dans le ruisseau Gates et le chenal de ponte qu’on y a construit (figure 4). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 16 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 2; 2000 à 2003 : 2; 2008 à 2011 : 2; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte UD Anderson-Seton DE
Figure 4. Emplacement des frayères connues de l’UD Anderson-Seton-DE.

Tendances en matière d’habitat

L’intensité de la perturbation par le dendroctone du pin ponderosa est généralement faible dans le bassin versant natal de l’UD, mais elle a augmenté ces dernières années (Nelitz et al., 2011). L’exploitation forestière, l’agriculture, la densité routière et le prélèvement d’eau y sont tous relativement peu intenses (Nelitz et al., 2011).

Le barrage Seton et les ouvrages connexes constituent une préoccupation depuis qu’ils ont été construits au début des années 1950 parce qu’ils ont modifié la limnologie du lac Seton et causent des problèmes d’attraction des adultes à la rivière, de franchissement du barrage et de mortalité de smolts par turbinage. Des travaux ont été effectués récemment pour atténuer certains de ces effets.

La mortalité prégénésique des femelles de cette UD est la plupart des années plus élevée que celle des autres UD du Fraser : de 1954 à 2015, elle était en moyenne de 27 %, contre environ 11 % pour l’ensemble des autres UD.

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Anderson-Seton-DE est estimée au moyen de dénombrements effectués à deux sites, le ruisseau Gates et son chenal de ponte, par la combinaison des méthodes du pic du nombre de géniteurs vivants/nombre cumulatif de géniteurs morts et du marquage-recapture dans le chenal (Grant et al.,2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 24 527 individus matures.

Fluctuations et tendances

Il s’agit d’une UD qui présente historiquement une forte dominance cyclique. Des années 1950 aux années 1970, le nombre d’individus qui échappaient aux pêches pour frayer est resté relativement stable, puis a augmenté constamment des années 1970 aux années 1990, à la suite de la construction du chenal de ponte en 1967 à 1968.

Graphs de UD Anderson-Seton DE
Figure 5. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 1 – Anderson-Seton-DE : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé au cours des trois dernières générations, d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique.
Les données sur les 3 dernières générations montrent une hausse estimée de 287 % (IC à 95 % = 31 à 997 %,) de la taille de l’UD Anderson-Seton-DE (tableau 2). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une hausse estimée de l’UD de 116 % (IC à 95 % = 93 à 143 %), et la probabilité d’une baisse de plus de 30 % est également de 0,00. 
Tableau 2. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 1 – Anderson-Seton DE de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Anderson-Seton-DE 4 ans 2002 à 2015 +287 % +31 % à +997 % 0 0 0 13
Anderson-Seton-DE 4 ans 1954 à 2015 +116 % +93 % à  +143 % 0 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

D’après le calculateur des menaces de l’UICN, l’impact global des menaces attribué à cette UD est moyen (C). Les menaces qui pèsent sur les saumons rouges de l’UD comprennent la pollution parce qu’ils sont exposés à des effluents industriels en eau douce, dans l’estuaire du Fraser et dans le détroit de Georgia. Il existe également un risque de déversement de contaminants en cas de déraillement d’un train sur la voie ferrée qui longe les lacs d’alevinage. Ainsi, la gravité de la menace de pollution est cotée légère-modérée. Des phénomènes géologiques comme les glissements de terrain sont aussi considérés comme une menace; il y a d’ailleurs eu deux glissements de terrain au ruisseau Portage au cours des deux dernières années. Les débris des glissements ont été dégagés, mais d’autres glissements de terrain sont possibles, et la gravité de cette menace est considérée comme légère à modérée. Enfin, les températures extrêmes des eaux douces présentent une menace puisqu’on prévoit que l’eau du fleuve Fraser continuera de se réchauffer tout au long du 21e siècle. Ce réchauffement pourrait causer une grave mortalité d’adultes en montaison. 

Il y a plusieurs autres menaces possibles pour l’UD (p. ex. effluents agricoles, prédation par des mammifères marins, concurrence avec le saumon rose abondant en mer et agents pathogènes), mais on n’a pas pu leur attribuer une cote de gravité.

Unité désignable 2 : population Bowron-DE

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges de l’UD Bowron-DE frayent dans cinq sites (figure 6), soit la rivière Bowron et les ruisseaux Antler, Pomeroy, Huckey et Sus (Grant et al., 2011). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 16 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 1; 2000 à 2003 : 1; 2008 à 2011 : 1; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Bowron
Figure 6. Emplacement des frayères connues de l’UD Bowron-DE

Tendances en matière d’habitat

L’intensité de la perturbation par le dendroctone du pin ponderosa est modérée dans le bassin versant natal de l’UD et a augmenté ces dernières années. L’exploitation forestière y est peu intense et est demeurée stable ces dernières années (Nelitz et al., 2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Bowron-DE est estimée au moyen de dénombrements par hélicoptère et de dénombrements à une barrière, à cinq sites, soit la rivière Bowron et les ruisseaux Antler, Pomeroy, Huckey et Sus (Grant et al.,2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 4 651 individus matures.

Fluctuations et tendances

Des années 1950 aux années 1960, l’UD Bowron-DE présentait des échappées élevées par rapport au reste de la série chronologique. Les échappées ont été relativement stables du milieu des années 1960 à la fin des années 1990, avant de diminuer de nouveau (figure 7). Le taux d’exploitation estimé de la population a baissé depuis le début des années 1980, passant d’un maximum de 97 % au milieu des années 1980 à des valeurs généralement inférieures à 50 % à la fin des années 1990 et à des valeurs de l’ordre de 30 % ces dernières années. Le nombre de recrues par génitrice n’a pas varié systématiquement dans le temps. Il n’existe pas de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD.

Graphs de UD Bowron
Figure 7. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 2 – Bowron-DE : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux de variation linéaire du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique.
Les données sur les 3 dernières générations montrent une baisse estimée de 60 % (IC à 95 % = -84 à -2 % (tableau 3) de la taille de l’UD Bowron-DE. La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 0,90, de 0,71 et de 0,25. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une baisse estimée de l’UD de 24 % (IC à 95 % = -30 à -18 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est alors respectivement de 0,02, de 0,00 et de 0,00.
Tableau 3. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/- 95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 2 – Bowron DE de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Bowron-ES 4 ans 2003 à 2015 -60 % -84 % à -2 % 0,9 0,71 0,25 13
Bowron-ES 4 ans 1954 à 2015 -24 % -30 % à -18 % 0,02 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

Le calculateur des menaces n’a pas été appliqué à cette UD.

Unités désignables 3 et 4 : population Chilko-DE/population Chilko-E

Les UD Chilko-DS et Chilko-E ne peuvent être évaluées indépendamment l’une de l’autre puisque les données sur les échappées qui les concernent sont regroupées (Grant et al., 2011). Elles sont donc présentées ici comme une même UD.

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges des UD Chilko DE/E frayent en de nombreux sites (figure 8), notamment dans la rivière Chilko, le chenal de ponte Chilko, le lac Chilko Nord et le lac Chilko Sud (Grant et al., 2011). Comme la zone d’occurrence de ces UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 60 km2 pour l’UD Chilko-E et de 100 km2 pour l’UD Chilko-DE. Le nombre de cours d’eau ou de lacs systématiquement évalués où l’espèce a frayé au début de l’été est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 1, 2000 à 2003 : 1, 2008 à 2011 : 1; de Mestral Bezanson et al., 2012). Le nombre de cours d’eau ou de lacs systématiquement évalués où l’espèce a frayé durant l’été a varié légèrement depuis 19 ans (1992 à 1995 : 3; 2000 à 2003 : 3; 2008 à 2011 : 2; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Chilko
Figure 8. Emplacement des frayères connues de l’UD Chilko.

Tendances en matière d’habitat

L’habitat de cette UD ne subit aucun facteur de stress anthropiques connu (Nelitz et al.,2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs des UD Chilko-DE/E est estimée soit par sonar soit par la méthode du marquage-recapture, ainsi que par des relevés visuels dans la rivière, le chenal de ponte et le lac (Grant et al., 2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « très bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 767 329 individus matures.

Fluctuations et tendances

Des années 1950 aux années 1990, le nombre d’individus qui échappaient aux pêches pour frayer dans ces UD était resté relativement stable, avant d’augmenter pendant une bonne partie des années 1990. Ces dernières années, et en particulier en 2010, les échappées ont été élevées (figure 9). Le taux d’exploitation estimé pour les UD Chilko-DE/E ont dépassé 80 % par le passé, avant de diminuer tout au long des années 1990 pour atteindre environ 30 % plus récemment. Le nombre de recrues par génitrice a diminué au début des années 1990 et s’est avéré très variable récemment. La survie en eau douce (smolts par génitrice effective), bien que variable, a diminué du milieu des années 1960 jusqu’au milieu des années 1990, avant d’augmenter en flèche dans les dernières années (figure 10). Le taux de survie en mer, par contraste, connaît un déclin constant depuis le début des années 1990.

Graphs de UD 3/4 Chilko
Figure 9. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour les UD3/4 – Chilko-DE/E : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé au cours des trois dernières générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique.
Graphs de UD 3/4 Chilko
Figure 10. Tendances historiques du taux de survie (a) en eau douce (smolts par génitrice effective) et (b) en mer (recrues par smolt).
Les données sur les 3 dernières générations montrent une hausse estimée de 94 % (IC à 95 % = 1 à 267 %,) de la taille des UD Chilko-DE/E (tableau 4). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une hausse estimée des UD de 41 % (IC à 95 % = 32 à 51 %), et la probabilité d’une baisse de plus de 30 % est également de 0,00.
Tableau 4. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille des UD 3/4 – Chilko DE/E de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Chilko-DE/E 4 ans 2003 à 2015 +94 % +1 % à +267 % 0 0 0 13
Chilko-DE/E 4 ans 1954 à 2015 +41 % +32 % à +51 % 0 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

Le calculateur des menaces n’a pas été appliqué à ces UD.

Unité désignable 5 : population Chilliwack-DE

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges de l’UD Chilliwack-DE frayent principalement dans le lac Chilliwack et le ruisseau Dolly Varden (figure 11) (Grant et al., 2011). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 8 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 2; 2000 à 2003 : 2; 2008 à 2011 : 2; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Chilliwack
Figure 11. Emplacement des frayères connues de l’UD Chilliwack-DE.

Tendances en matière d’habitat

Dans le bassin versant natal de cette UD, l’intensité de la perturbation causée par la densité routière est relativement modérée, et celle causée par le dendroctone du pin ponderosa, relativement faible, mais elle a augmenté ces dernières années (Nelitz et al., 2011). L’exploitation forestière, l’agriculture et le prélèvement d’eau y sont tous relativement peu intenses (Nelitz et al., 2011). La hausse des températures à l’échelle mondiale et la baisse connexe de la masse glaciaire ont entraîné une hausse de la température de l’eau dans le lac Chilliwack (Grant et al., 2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Chilliwack-DE est estimée au moyen de dénombrements effectués à deux sites, soit le lac Chilliwack et le ruisseau Dolly Varden, par des relevés visuels (pic du nombre de géniteurs vivants/nombre cumulatif de géniteurs morts), ou par sonar (dans le ruisseau) ou relevé de carcasses (dans le lac) (Grant et al., 2011). L’évaluation dans le lac est uniquement considérée comme un indice d’abondance d’après le relevé des carcasses; l’estimation des échappées est donc de faible qualité et doit être considérée comme un minimum. En 2016, un système de sonar a été utilisé à la décharge du lac pour donner une estimation plus exacte du nombre total de géniteurs dans le bassin hydrographique. Avant 2001, aucune estimation n’était faite de l’ensemble de la fraye; les tendances de l’abondance ne sont donc estimées que depuis 2001. La qualité générale de ces estimations est jugée « bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 36 167 individus matures.

Fluctuations et tendances

Des années 1970 aux années 2000, le nombre d’individus de l’UD Chilliwack-DE était relativement faible, mais il a augmenté ces dernières années (figure 12; il est à noter que les échappées vers le ruisseau Dolly Varden sont incluses à partir de 2000). Le nombre de génitrices a été relativement élevé en 2001, 2004, 2008 et 2013 par rapport aux autres années pour lesquelles nous disposons de données. Les échappées sont restées relativement stables sur la courte période pour laquelle nous disposons de données fiables (depuis 2001). Le taux d’exploitation et le nombre de recrues par génitrice n’ont pu être estimés pour l’UD Chilliwack-DE puisqu’aucune donnée correspondante n’est disponible. Il n’existe pas non plus de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD.

Graphs de UD Chilliwack
Figure 12. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD5 – Chilliwack-DE : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations. (Note : Les graphiques a et c ne sont pas inclus à cause d’un manque de données correspondantes.)  
Les données sur les 3 dernières générations montrent une hausse estimée de 64 % (IC à 95 % = -32 à 287 %) de la taille de l’UD Chilliwack-DE (tableau 5). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 0,03, de 0,01 et de 0,00.
Tableau 5. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 5 – Chilliwack DE de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Chilliwack-DE 4 ans 2003 à 2015 +64 % -32 % à +287 % 0,03 0,01 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

Le calculateur des menaces n’a pas été appliqué à cette UD.

Unité désignable 6 : population Cultus-T

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges de l’UD Cultus-T frayent dans le lac Cultus (figure 13). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 4 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 1; 2000 à 2003 : 1; 2008 à 2011 : 1; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Cultus
Figure 13. Emplacement des frayères connues de l’UD Cultus-T.

Tendances en matière d’habitat

Le bassin versant natal de l’UD cultus-T reçoit chaque année plus de 1,5 million de visiteurs, ce qui en fait l’un des lacs les plus fréquentés de la Colombie-Britannique. Il est largement aménagé à des fins récréatives, résidentielles et agricoles, ce qui a entraîné la dégradation des affluents et des émissaires ainsi que de l’habitat de la zone littorale du lac (COSEWIC, 2003). La qualité de l’eau du lac Cultus pourrait avoir diminué en raison d’eaux d’infiltration provenant d’installations septiques, du ruissellement agricole et de l’utilisation d’engrais domestiques (COSEWIC, 2003). Le myriophylle en épi (Myriophyllum spicatum) a des impacts graves sur le lac, où il s’est répandu largement et rapidement malgré les mesures prises pour tenter de le contrôler depuis son introduction à la fin des années 1970 (Cultus Sockeye Recovery Team, 2009).

Abondance

L’abondance de géniteurs de l’UD Cultus-T est estimée au moyen de dénombrements effectués au lac Cultus par la combinaison de dénombrements à la barrière et de récupération des carcasses dans le lac (Grant et al., 2011). Il est impossible d’établir le sexe des poissons à la barrière, et les données de la figure 15 ont donc trait au nombre total de géniteurs, à l’exception des poissons d’écloserie (nageoire adipeuse coupée). La qualité générale de ces estimations est jugée « excellente », bien que l’établissement du nombre de génitrices effectives pose problème. Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 1 536.

Fluctuations et tendances

Des années 1950 aux années 1970, le nombre d’individus qui sont revenus frayer dans le bassin versant natal de l’UD Cultus-T a été relativement élevé et stable, mais il a ensuite décliné graduellement des années 1970 aux années 1990. Au début des années 2000, l’abondance du saumon rouge de l’UD avait beaucoup diminué (moins de 2 000 géniteurs effectifs la plupart des années) (figure 14). Le taux d’exploitation a été très élevé (plus de 80 %) la plupart des années entre les années 1950 et la fin des années 1990. Il a ensuite décliné au milieu des années 1990 et est demeuré relativement faible jusqu’en 2010. Cependant, le taux d’exploitation ces 2 dernières années a dépassé 40 %. Il n’existe pas de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD.

Graphs de UD Cultus
Figure 14. Tendances historiques de l’abondance, des prises et des taux de variation pour l’UD 6 – Cultus-T : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) total des géniteurs (mâles et femelles); (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre total de géniteurs effectifs et ses tendances estimées pour les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance totale de géniteurs effectifs pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique. (Note : Le graphique c n’est pas inclus à cause d’un manque de données correspondantes.)
Les données sur les 3 dernières générations montrent une baisse estimée de 39 % (IC à 95 % = -76 à 48 %) de la taille de l’UD Cultus-T (tableau 6). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 0,64, de 0,32 et de 0,05. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une baisse estimée de l’UD de 56 % (IC à 95 % = -59 à -53 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est alors respectivement de 1,00, de 1,00 et de 0,00.
Tableau 6. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/- 95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 6 – Cultus-T de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Cultus-T 4 ans 2003 à 2015 -39 % -76 % à + 48 % 0,64 0,32 0,05 13
Cultus-T 4 ans 1950 à 2015 -56 % -59 % à -53 % 1 1 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

Le calculateur des menaces n’a pas été appliqué à cette UD.

Unité désignable 7 : population Francois-Fraser-E

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges de l’UD Francois-Fraser-E frayent dans trois sites (figure 15) : la rivière Stellako, le ruisseau Uncha et le ruisseau Ormonde (Grant et al., 2011). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 36 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 1; 2000 à 2003 : 1; 2008 à 2011 : 1; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Francois-Fraser
Figure 15. Emplacement des frayères connues de l’UD Francois-Fraser-E.

Tendances en matière d’habitat

L’habitat de cette UD ne subit aucun facteur de stress anthropique connu (Nelitz et al., 2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Francois-Fraser-E est estimée au moyen de dénombrements effectués à la rivière Stellako par la combinaison de dénombrements à la barrière et du marquage-recapture dans la rivière (Grant et al., 2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « très bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 194 510 individus matures.

Fluctuations et tendances

Des années 1950 au milieu des années 1970, les échappées vers les frayères de l’UD Francois-Fraser-E sont demeurées relativement stables, avant d’augmenter jusqu’à la fin des années 1990, puis de diminuer jusqu’à ce jour (figure 16). Le taux d’exploitation estimé de la population est demeuré très élevé jusqu’au début des années 1990 (jusqu’à 95 %) avant de diminuer pour atteindre environ 30 % ces dernières années. Le nombre de recrues par génitrice a diminué systématiquement depuis les années 1990 et a été particulièrement faible pour l’année de ponte 2005. Il existe très peu de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD; elles ne sont donc pas présentées ici.

Graphs UD Francois-Fraser
Figure 16. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 7 – Francois-Fraser-E : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique.
Les données sur les 3 dernières générations montrent une baisse estimée de 34 % (IC à 95 % = -64 à 19 % de la taille de l’UD Francois-Fraser-E (tableau 7). Il est à noter qu’il s’agit d’un déclin par rapport à la deuxième valeur la plus haute dans la série chronologique, et qu’une hausse a été observée au cours de la dernière génération. L’estimation la plus récente est parmi les plus hautes de toute la série chronologique. La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 0,59, de 0,16 et de 0,01. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une hausse estimée de l’UD de 22 % (IC à 95 % = 16 à 28 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00.
Tableau 7. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 7 – Francois-Fraser-E de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Francois-Fraser-S 4 ans 2003 à 2015 -34 % -64 % à +19 % 0,59 0,16 0,01 13
Francois-Fraser-S 4 ans 1954 à 2015 22 % +16 % à +28 % 0 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

Le calculateur des menaces n’a pas été appliqué à cette UD.

Unité désignable 8 : population Nadina-Francois-DE

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges de l’UD Nadina-Francois-DE frayent en de nombreux sites, y compris le ruisseau Glacier, la rivière Nadina, le chenal de ponte Nadina et le ruisseau Tageochlain (figure 17). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 124 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 2; 2000 à 2003 : 2; 2008 à 2011 : 2; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Nadina-Francois
Figure 17. Emplacement des frayères connues de l’UD Nadina-Francois-DE.

Tendances en matière d’habitat

L’habitat de cette UD ne subit aucun facteur de stress anthropique connu (Nelitz et al., 2011). Le chenal de ponte Nadina a été aménagé en 1973 à côté de la rivière Nadina, à la décharge du lac Nadina, pour augmenter l’abondance de cette population de saumons rouges et rehausser l’utilisation faite de l’aire de croissance du lac Francois par les juvéniles (Grant et al., 2011). Les saumons du chenal de ponte Nadina ont connu plusieurs années de mortalité prégénésique élevée en raison de l’Ichthyophthirius multifiliis, en particulier les années 1978, 1987 et 1995 (Grant et al., 2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Nadina-Francois-DE est estimée au moyen de dénombrements annuels effectués dans la rivière et le chenal de ponte Nadina (Grant et al., 2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 32 555 individus matures.

Fluctuations et tendances

Au début des années 1970, les échappées ont augmenté en raison de l’aménagement du chenal de ponte; elles sont demeurées relativement stables depuis lors, et en moyenne plus élevées les années impaires que les années paires (figure 18). Le taux d’exploitation estimé de la population a baissé rapidement au début des années 1990, passant d’un maximum de 90 % à des valeurs généralement inférieures à 50 % depuis les années 2000. Le nombre de recrues par génitrice a connu un déclin général depuis le début des années 1970 (à noter que la série chronologique est tronquée afin d’exclure les années antérieures à l’aménagement du chenal de ponte). Le taux de survie des alevins (alevins d’automne par génitrice effective) a diminué entre le début des années 1970 et le début des années 1990, et il augmente sans cesse depuis (figure 19). Pour sa part, le taux de survie des tacons, qui inclut une période en eau douce et une période en mer, est demeuré relativement stable, à l’exception d’une période de presque dix ans durant laquelle les taux de survie ont été particulièrement élevés, dans les années 1990.

Graphs de UD Nadina-Francois
Figure 18. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 8 – Nadina-Francois-DE : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique. Il est à noter que les données antérieures à l’aménagement du chenal de ponte (c. à d. avant 1973) ne sont pas comparables aux données subséquentes.
Graphs de UD Nadina-Francois
Figure 19. Tendances historiques du taux de survie pour (a) les alevins (alevins par génitrice effective) et (b) les tacons (recrues par alevin).
Les données sur les 3 dernières générations montrent une hausse estimée de 74 % (IC à 95 % = -8 à 225 %) de la taille de l’UD Nadina-Francois-DE (tableau 8). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une hausse estimée de l’UD de 37 % (IC à 95 % = 29 à 45 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00.
Tableau 8. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 8 – Nadina-Francois-DE de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Nadina-Francois-DE 4 ans 2003 à 2015 +74 % -8 % à +225 % 0 0 0 13
Nadina-Francois-DE 4 ans 1954 à 2015 +37 % +29 % à +45 % 0 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

Le calculateur des menaces n’a pas été appliqué à cette UD.

Unité désignable 9 : population Harrison (aval)-T

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges de l’UD Harrison (aval)-T frayent en de nombreux sites, notamment les ruisseaux Bear, Big Silver, Cogburn, Crazy, Douglas, Hatchery, Sloquet et Tipella et le marécage Tipella (figure 20). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 36 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 1; 2000 à 2003 : 1; 2008 à 2011 : 1; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Harrison
Figure 20. Emplacement des frayères connues de l’UD Harrison (aval)-T.

Tendances en matière d’habitat

L’intensité de l’exploitation forestière est relativement élevée dans le bassin versant natal de l’UD Harrison (aval)-T, bien qu’elle ait diminué ces dernières années. On y trouve aussi une perturbation par le dendroctone du pin ponderosa relativement peu intense, mais en hausse (Nelitz et al., 2011). Le bassin versant natal de l’UD fait aussi l’objet d’activités d’exploitation de placers d’intensité relativement modérée, et l’intensité des perturbations causées par la densité routière ainsi que par les barrages hydroélectriques à petite échelle est relativement faible (Nelitz et al., 2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Harrison (aval)-T est estimée au moyen de dénombrements effectués à neuf sites : ruisseaux Bear, Big Silver, Cogburn, Crazy, Douglas, Hatchery, Sloquet et Tipella, et marécage Tipella (Grand et al., 2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 5 523 individus matures.

Fluctuations et tendances

Des années 1950 au début des années 1990, les échappées étaient relativement faibles. Elles ont augmenté rapidement au début des années 2000 avant de diminuer, tout en demeurant au-dessus de la moyenne à long terme (figure 21). Le taux d’exploitation et le nombre de recrues par génitrice ne pouvaient être estimés. Il n’existe pas de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD.

Graphs de UD Harrison
Figure 21. Tendances historiques de l’abondance, des prises et des taux de variation pour l’UD 9 – Harrison (aval)-T : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique. (Note : Les graphiques a et c ne sont pas inclus à cause d’un manque de données correspondantes.)
Les données sur les 3 dernières générations montrent une baisse estimée de 73 % (IC à 95 % = -83 à -56 %) de la taille de l’UD Harrison (aval)-T (tableau 9). Il est à noter que ce déclin est calculé d’après la valeur la plus élevée de la série chronologique et que l’abondance actuelle est bien supérieure à celle observée de 1952 à 1995. La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 1,00, de 0,99 et de 0,68. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une hausse estimée de l’UD de 133 % (IC à 95 % = 101 à 169 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00.
Tableau 9. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 9 – Harrison (aval)-T de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Harrison (aval)-T 4 ans 2003 à 2015 -73 % -83 % à ‑56 % 1 0,99 0,68 13
Harrison (aval)-T 4 ans 1954 à 2015 +133 % +101 % à +169 % 0 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

Le calculateur des menaces n’a pas été appliqué à cette UD.

Unité désignable 10 : population Harrison (amont)-T

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges de l’UD Harrison (amont)-T frayent dans des sites situés un peu partout dans le ruisseau East, le chenal de ponte du ruisseau Weaver et le ruisseau Weaver. Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 4 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 2; 2000 à 2003 : 2; 2008 à 2011 : 2; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Harrison
Figure 22. Emplacement des frayères connues de l’UD Harrison (amont)-T.

Tendances en matière d’habitat

On trouve actuellement une densité routière relativement forte dans le bassin versant natal de l’UD Harrison (amont)-T. L’exploitation forestière dans le secteur est d’intensité modérée et a augmenté ces dernières années (Nelitz et al., 2011). L’utilisation de l’eau y est d’intensité relativement modérée, et on y trouve aussi plusieurs petits barrages hydroélectriques (Nelitz et al., 2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Harrison (amont)-T est estimée au moyen de dénombrements effectués à trois sites, soit le ruisseau Weaver, le chenal de ponte du ruisseau Weaver et le ruisseau East, par la combinaison des méthodes du pic du nombre de géniteurs vivants/nombre cumulatif de géniteurs morts et du marquage-recapture ainsi que par des relevés de carcasses et une barrière de dénombrement dans le chenal de ponte, aménagé au début des années 1960 (Grant et al., 2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 14 558 individus matures.

Fluctuations et tendances

Avant l’aménagement du chenal de ponte du ruisseau Weaver, les échappées étaient relativement faibles; elles ont cependant augmenté en flèche au début des années 1970. La taille de la population s’est ensuite mise à diminuer, du début des années1980 jusqu’à aujourd’hui (figure 23). Le taux d’exploitation pour cette UD a été variable, mais élevé (plus de 70 %) pendant une bonne partie des années 1960 aux années 1980, puis a grandement diminué au milieu des années 1990 jusqu’à moins de 30 % la plupart des années subséquentes. Le nombre de recrues par génitrice dans l’UD Harrison (amont)-T a été variable, mais relativement stable durant la période pour laquelle des données sont disponibles. Le taux de survie des alevins (alevins d’automne par génitrice effective), bien que variable, a augmenté depuis les années 1970, tandis que celui des tacons, qui inclut une période en eau douce et une période en mer, a connu un déclin généralisé sur la même période.

Graphs de UD Harrison
Figure 23. Tendances historiques de l’abondance, des prises, des recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 10 – Harrison (amont)-T : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique.
Graphs de UD Harrison
Figure 24. Tendances historiques du taux de survie pour (a) les alevins (alevins par génitrice effective) et (b) les tacons (recrues par alevin).
Les données sur les 3 dernières générations montrent une baisse estimée de 76 % (IC à 95 % = -88 à -52 %) de la taille de l’UD Harrison (amont)-T (tableau 10). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 1,00, de 0,98 et de 0,76. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une hausse estimée de l’UD de 8 % (IC à 95 % = -4 à 21 %).  
Tableau 10. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 10 – Harrison (amont)-T de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Harrison (amont)-T 4 ans 2003 à 2015 -76 % -88 % à -52 % 1 0,98 0,76 13
Harrison (amont)-T 4 ans 1954 à 2015 8 % -4 % à +21 % 0 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

Dans les dernières années, la mortalité prégénésique du saumon rouge du ruisseau Weaver a été relativement élevée en raison du parasite Parvicapsula (Grant et al., 2011).

Le calculateur des menaces n’a pas été appliqué à cette UD.

Unité désignable 11 : population Kamloops-DE

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges de l’UD Kamloops-DE frayent dans plus de 10 sites (figure 25), notamment la rivière Clearwater, la rivière Thompson Nord et la rivière Barriere. Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 208 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 3; 2000 à 2003 : 3; 2008 à 2011 : 3; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Kamloops
Figure 25. Emplacement des frayères connues de l’UD Kamloops-DE.

Tendances en matière d’habitat

On trouve dans le bassin versant natal de l’UD des activités d’exploitation forestière relativement intenses et des perturbations par le dendroctone du pin ponderosa d’intensité modérée (Nelitz et al., 2011). La densité routière et l’exploitation de placers y sont d’intensité relativement modérée, tandis que les zones urbaines, les zones agricoles, le prélèvement d’eau et les restrictions relatives à l’eau y sont d’intensité faible (Nelits et al., 2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Kamloops-DE est estimée au moyen de dénombrements effectués à la rivière Raft par la combinaison de relevés visuels et de la méthode du marquage-recapture dans la rivière (Grant et al., 2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 30 902 individus matures.

Fluctuations et tendances

L’abondance des saumons rouges de l’UD Kamloops-DE a été relativement faible des années 1950 au début des années 1990, puis elle a augmenté jusqu’au milieu des années 2000. Elle s’est ensuite remise à baisser, quoi qu’elle demeure au-dessus de la moyenne à long terme (figure 26). Le taux d’exploitation pour l’UD a été en moyenne de 60 à 70 % pour une bonne partie des années 1950 et jusqu’au début des années 1990, avant d’être réduit à 30 % en moyenne depuis. Le nombre de recrues par génitrice a généralement baissé depuis le milieu des années 1990, et il a été particulièrement faible lors des années de ponte 2003 à 2005. Il n’existe pas de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD.

Graphs de UD Kamloops
Figure 26. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 11 – Kamloops-DE : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique.
Les données sur les 3 dernières générations montrent une baisse estimée de 52 % (IC à 95 % = -19 à -71 % de la taille de l’UD Kamloops-DE (tableau 11). Il est à noter que ce déclin est mesuré d’après la valeur la plus élevée de la série chronologique; une hausse a été observée au cours de la dernière génération, et la valeur actuelle est considérablement supérieure à celles des années 1960 à 1995. La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 0,93, de 0,55 et de 0,03. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une hausse estimée de l’UD de 14 % (IC à 95 % = 2 à 27 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00.
Tableau 11. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 11 – Kamloops-DE de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Kamloops-DE 4 ans 2003 à 2015 -52 % -71 % à -19 % 0,93 0,55 0,03 13
Kamloops-DE 4 ans 1954 à 2015 +14 % +2 % à +27 % 0 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

D’après le calculateur des menaces de l’UICN, l’impact global des menaces attribué à cette UD est moyen (C). Les menaces qui pèsent sur les saumons rouges de l’UD comprennent la pollution parce qu’ils sont exposés à des effluents industriels en eau douce, dans l’estuaire du Fraser et dans le détroit de Georgia. Il existe également un risque de déversement de contaminants en cas de déraillement d’un train sur la voie ferrée qui longe le lac Kamloops. La gravité de cette menace est donc considérée comme modérée-légère. Enfin, les températures extrêmes des eaux douces présentent une menace puisqu’on prévoit que l’eau du Fraser continuera de se réchauffer tout au long du 21e siècle. Ce réchauffement pourrait causer une grave mortalité d’adultes en montaison.

Il y a plusieurs autres menaces possibles pour l’UD (p. ex. routes et voies ferrées nouvelles et existantes, prédation par des mammifères marins, concurrence avec le saumon rose abondant en mer et agents pathogènes), mais on n’a pas pu leur attribuer une cote de gravité.

Unité désignable 12 : population Lillooet-Harrison-T

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges de l’UD Lillooet-Harrison-T frayent dans 10 sites : rivière Birkenhead, rivière Green, marécage Lillooet, ruisseau Miller, ruisseau Poole, ruisseau Railroad, ruisseau Ryan, ruisseau Sampson, John Sandy et ruisseau 25 Mile (figure 27). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 84 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 3; 2000 à 2003 : 3; 2008 à 2011 : 3; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Lillooet-Harrison
Figure 27. Emplacement des frayères connues de l’UD Lillooet-Harrison-T.

Tendances en matière d’habitat

L’intensité de l’exploitation forestière est relativement élevée dans le bassin versant natal de l’UD Lillooet-Harrison-T, bien qu’elle ait diminué ces dernières années. On y trouve aussi une perturbation par le dendroctone du pin ponderosa de faible intensité, mais en hausse (Nelitz et al., 2011). Les zones agricoles, la densité routière, les zones urbaines et le prélèvement d’eau y ont tous une intensité relativement faible (Nelitz et al., 2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Lillooet-Harrison-T est estimée au moyen de dénombrements à la rivière Birkenhead, par la combinaison des méthodes du relevé visuel et du marquage-recapture, de même qu’à une barrière et une tour de dénombrement sur la rivière (Grant et al., 2011). Dans les dernières années, on a également eu recours à un sonar. La qualité globale de ces estimations est jugée « très bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 49 048 individus matures.

Fluctuations et tendances

Les échappées ont augmenté des années 1950 jusqu’au début des années 1990. Elles ont depuis été variables, avec une tendance à la baisse (figure 28). Le taux d’exploitation pour cette UD a été variable, mais élevé (plus de 70 %) pendant une bonne partie des années 1960 aux années 1980, puis a grandement diminué au milieu des années 1990 jusqu’à moins de 30 % la plupart des années subséquentes. Le nombre de recrues par génitrice dans l’UD Lillooet-Harrison-T a diminué à la fin des années 1980 et est resté bas depuis; il a été particulièrement faible lors de l’année de ponte 2005. Il n’existe pas de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD.

Graphs de UD Lillooet-Harrison
Figure 28. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 12 – Lillooet-Harrison-T : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique.
Les données sur les 3 dernières générations montrent une baisse estimée de 73 % (IC à 95 % = -83 à -56 %) de la taille de l’UD Lillooet-Harrison-T (tableau 12). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 1,00, de 0,99 et de 0,67. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une hausse estimée de l’UD de 26 % (IC à 95 % = 17 à 36 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00.
Tableau 12. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 12 – Lillooet-Harrison-T de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Lillooet-Harrison-T 4 ans 2003 à 2015 -73 % -83 % à -56 % 1 0,99 0,67 13
Lillooet-Harrison-T 4 ans 1954 à 2015 +26 % +17 % à +36 % 0 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

À la fin des années 1940, le cours de la rivière Birkenhead a été modifié à des fins de contrôle des inondations. Plus récemment, des tronçons de la rivière Birkenhead et du cours supérieur de la rivière Lillooet ont été endigués, et une bonne partie de la plaine inondable a fait l’objet de travaux d’excavation et de remplissage, ce qui a dégradé l’habitat du saumon (Grant et al., 2011).

Le calculateur des menaces n’a pas été appliqué à cette UD.

Unité désignable 13 : population Nahatlatch-DE

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges de l’UD Nahatlatch-DE frayent dans le lac et la rivière Nahatlatch (figure 29). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 12 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 2; 2000 à 2003 : 2; 2008 à 2011 : 2; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Nahatlatch
Figure 29. Emplacement des frayères connues de l’UD Nahatlatch-DE.

Tendances en matière d’habitat

L’exploitation forestière, dans le bassin versant natal de l’UD Nahatlatch-DE, se fait à une intensité relativement élevée, mais en baisse ces dernières années. On y trouve aussi une perturbation par le dendroctone du pin ponderosa d’intensité faible, mais en hausse (Nelitz et al., 2011). La densité routière y est relativement faible (Nelitz et al., 2011). De vastes feux de forêt sont survenus dans le secteur dans les 20 dernières années, et ils pourraient avoir modifié la température des cours d’eau et la stabilité des chenaux.

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Nahatlatch-DE est estimée au moyen des méthodes du relevé visuel (pic du nombre de géniteurs vivants/nombre cumulatif de géniteurs morts) dans la rivière et du relevé des carcasses dans le lac; il s’agit donc d’un indice d’abondance, considéré comme une estimation minimale (Grant et al., 2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 2 946 individus matures.

Fluctuations et tendances

Les échappées ont été relativement faibles dans les années 1970 et 1980, ont augmenté dans les années 1990 et au début des années 2000, et sont en baisse depuis (figure 30). Le taux d’exploitation et le nombre de recrues par génitrice n’ont pas pu être estimés. Il n’existe pas non plus de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD.

Graphs de UD Nahatlatch
Figure 30. Tendances historiques de l’abondance, des prises, des recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 13 – Nahatlatch-DE : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique. (Note : Les graphiques a et c ne sont pas inclus à cause d’un manque de données correspondantes.)
Les données sur les 3 dernières générations montrent une baisse estimée de 16 % (IC à 95 % = -61 à 87 % de la taille de l’UD Nahatlatch-DE (tableau 13). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 0,31, de 0,08 et de 0,00. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une hausse estimée de l’UD de 9 % (IC à 95 % = -12 à 37 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00.
Tableau 13. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 13 – Nahatlatch-DE de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Nahatlatch-DE 4 ans 2003 à 2015 -16 % -61 % à +87 % 0,31 0,08 0,01 13
Nahatlatch-DE 4 ans 1954 à 2015 +9 % -12 % à +37 % 0 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

Le calculateur des menaces n’a pas été appliqué à cette UD.

Unité désignable 14 : population North Barriere-DE

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges de l’UD North Barriere frayent dans le cours supérieur de la rivière Barriere et dans le ruisseau Harper (figure 31). L’espèce a disparu de ce système après la construction d’un barrage. Une fois le barrage démoli en 1952, diverses tentatives ont été faites pour la ramener (Grant et al., 2011). Des individus ont été pris dans la rivière Raft et introduits dans le ruisseau Fennel (Withler et al., 2000; Beacham et al., 2004). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 20 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 2; 2000 à 2003 : 2; 2008 à 2011 : 2; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Map de UD North Barriere
Figure 31. Emplacement des frayères connues de l’UD North Barriere-DE.

Tendances en matière d’habitat

L’exploitation forestière dans le bassin de l’UD North Barriere se fait à une intensité relativement élevée et a augmenté ces dernières années. On y trouve par ailleurs une perturbation par le dendroctone du pin ponderosa d’intensité modérée, elle aussi en hausse (Nelitz et al., 2011). La densité routière et l’exploitation de placers y sont d’intensité relativement modérée, tandis que les zones agricoles, les zones urbaines, le prélèvement d’eau et les restrictions relatives à l’eau y sont d’intensité relativement faible (Nelitz et al., 2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD North Barriere est estimée au moyen de dénombrements visuels dans le cours supérieur de la rivière Barriere par la méthode du pic du nombre de géniteurs vivants/nombre cumulatif de géniteurs morts (Grant et al., 2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 4 416 individus matures.

Fluctuations et tendances

De la fin des années 1960 jusqu’à la fin des années 1990, les échappées ont augmenté constamment, mais elles diminuent depuis (figure 32). Le taux d’exploitation a diminué graduellement, passant d’un maximum de plus de 90 % à la fin des années 1960 à environ 30 % ces dernières années. Le nombre de recrues par génitrice a diminué systématiquement dans l’UD tout au long de la série chronologique selon les données disponibles. Il n’existe pas de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD. Il est difficile d’interpréter les données sur l’abondance puisqu’il s’agit principalement d’une population nouvellement établie dont la taille pourrait subir des fluctuations naturelles liées à la capacité de charge. Pour cette raison, on a décidé de ne pas appliquer le critère A (voir les Lignes directrices de l’UICN, 4.5, IUCN, 2016).

Graphs de UD North Barriere
Figure 32. Tendances historiques de l’abondance, des prises, des recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 14 – North Barriere-DE : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique.
Les données sur les 3 dernières générations montrent une baisse estimée de 57 % (IC à 95 % = -76 à -22 % de la taille de l’UD North Barriere (tableau 14). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 0,95, de 0,70 et de 0,10. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une hausse estimée de l’UD de 113 % (IC à 95 % = 63 à 181 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00.
Tableau 14. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 14 – North Barriere de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
North Barriere-DE 4 ans 2003 à 2015 -57 % -76 % à ‑22 % 0,95 0,7 0,1 13
North Barriere-DE 4 ans 1954 à 2015 +113 % +63 % à +181 % 0 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

Le calculateur des menaces n’a pas été appliqué à cette UD.

Unité désignable 15 : population Pitt-DE

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges de l’UD Pitt-DE frayent dans le cours supérieur de la rivière Pitt et dans ses affluents (figure 33). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 60 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 2; 2000 à 2003 : 2; 2008 à 2011 : 2; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Pitt
Figure 33. Emplacement des frayères connues de l’UD Pitt-DE.

Tendances en matière d’habitat

L’intensité de l’exploitation forestière est relativement élevée dans le bassin versant natal de l’UD Pitt-DE, bien qu’elle ait diminué ces dernières années (Nelitz et al., 2011). La densité routière, les zones urbaines et le prélèvement d’eau y sont tous d’intensité relativement faible (Nelitz et al., 2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Pitt-DE est estimée au moyen de dénombrements par la méthode du marquage-recapture dans la rivière (Grant et al., 2011). Des méthodes de relevé visuel (pic du nombre de géniteurs vivants/nombre cumulatif de géniteurs morts) ont été employées ces dernières années pour estimer l’abondance. L’UD Pitt a fait l’objet de travaux de mise en valeur, et on a retiré de la série chronologique utilisée des femelles qui ont été capturées avant la fraye naturelle pour être utilisées dans le cadre d’un programme d’écloserie. Des travaux sont en cours sur les otolithes afin d’établir quelle proportion des échappées totales est constituée de poissons d’ensemencement; les estimations et les tendances de l’abondance totale doivent donc être interprétées prudemment, car elles pourraient être influencées par la production des écloseries. La qualité générale de ces estimations est jugée « très bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 51 145 individus matures.

Fluctuations et tendances

Des années 1950 au milieu des années 1990, les échappées ont été relativement stables, avant d’augmenter constamment au milieu des années 1990, puis de diminuer légèrement ces dernières années (figure 34). Le taux d’exploitation était élevé dans les années 1950 à 1970, puis il s’est mis à diminuer régulièrement pour descendre à moins de 20 % dans les dernières années. Le nombre de recrues par génitrice était élevé dans les années 1960 et plus faible dans les années 1980; il décline systématiquement depuis le début des années 1990. Il n’existe pas de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD.

Graphs de UD Pitt
Figure 34. Tendances historiques de l’abondance, des prises, des recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 15 – Pitt-DE : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique.
Les données sur les 3 dernières générations montrent une baisse estimée de 48 % (IC à 95 % = -76 à 16 % de la taille de l’UD Pitt-DE (tableau 15). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 0,79, de 0,45 et de 0,08. Il est à noter que ce déclin est observé par rapport à la valeur maximale dans la série chronologique, et qu’une hausse a été enregistrée pour la dernière génération. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une hausse estimée de l’UD de 26 % (IC à 95 % = 16 à 38 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00.
Tableau 15. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 15 – Pitt-DE de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Pitt 4 ansa 2003 à 2015 -48 % -76 % à +16 % 0,79 0,45 0,08 13
Pitt 4 ansa 1954 à 2015 +26 % +16 % à +38 % 0 0 0 13

a Le saumon rouge de l’UD Pitt-DE comporte une proportion plus élevée de poissons de 5 ans que toute autre UD de saumon rouge du Fraser. En moyenne, quelque 65 % de ces individus atteignent la maturité à 5 ans. Toutefois, afin de maintenir l’uniformité dans le nombre d’années de données utilisées pour calculer les tendances dans l’abondance pour toutes les UD, le taux de variation estimé a été calculé sur les 12 dernières années.

Menaces et facteurs limitatifs

D’après le calculateur des menaces de l’UICN, l’impact global des menaces attribué à cette UD est moyen (C). Les pêches constituent une menace pour les saumons rouges de cette UD puisque l’abondance de l’espèce y a décliné et que la récolte se poursuivra, même si sa gravité est légère (1 à 10 % sur les 3 prochaines générations). La réduction du taux de survie en mer pose également un risque faible-moyen pour l’UD. Enfin, des glissements de terrain fréquents liés à la raideur de la pente et l’affouillement de l’habitat de fraye par le débit élevé constituent des menaces de faible impact pour l’UD.

Il y a plusieurs autres menaces possibles pour l’UD (p. ex. envasement causé par l’exploitation forestière en amont du lac Pitt, prédation par les mammifères marins, concurrence avec le saumon rose abondant en mer et agents pathogènes), mais on n’a pas pu leur attribuer une cote de gravité.

Unité désignable 16 : population Quesnel-E

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges de l’UD Quesnel-E frayent dans plus de 100 sites, notamment la rivière Horsefly, et grossissent dans les lacs Quesnel et McKinley (figure 35). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 352 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé a varié légèrement depuis 19 ans (1992 à 1995 : 20; 2000 à 2003 : 23; 2008 à 2011 : 18; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Quesnel
Figure 35. Emplacement des frayères connues de l’UD Quesnel-E.

Tendances en matière d’habitat

L’intensité des activités d’exploitation forestière et de la perturbation par le dendroctone du pin ponderosa est actuellement relativement modérée dans le bassin versant natal de l’UD Quesnel-E, mais elle a augmenté ces dernières années (Nelitz et al., 2011). L’exploitation de placers, l’agriculture ainsi que le prélèvement d’eau et les restrictions relatives à l’eau y sont tous d’intensité relativement faible, tandis que la densité routière y est relativement élevée (Nelitz et al., 2011). En août 2014, une digue de retenue des résidus a cédé à la mine Mount Polley; des sédiments contenant des métaux potentiellement toxiques ont été déversés dans le lac Quesnel. Les effets possibles de ce déversement sur la population font l’objet d’une surveillance, mais il est trop tôt pour les établir.

Abondance

L’abondance des géniteurs de cette UD est estimée au moyen de dénombrements à 11 sites, notamment aux rivières Horsefly et Mitchell ainsi qu’aux ruisseaux McKinley et Penfold, par la combinaison des méthodes du pic du nombre de géniteurs vivants/nombre cumulatif de géniteurs morts et du marquage-recapture ainsi que par des barrières de dénombrement sur le ruisseau McKinley (Grant et al., 2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « très bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 260 974 individus matures.

Fluctuations et tendances

L’UD Quesnel est probablement l’UD de la Colombie-Britannique ayant eu les plus grosses remontes estivales à la fin des années 1800 : on estimait les échappées à plusieurs millions les années dominantes du cycle. La construction d’un barrage à la décharge du lac Quesnel à la fin du 19e siècle, l’exploitation de placers et le glissement de terrain du canyon Hell’s Gate en 1913 ont tous contribué à l’énorme déclin de l’effectif des remontes au début du 20e siècle (comme indiqué dans Grant et al., 2011). Le barrage a été retiré en 1903, et une passe à poissons a été aménagée. Cependant, l’exploitation de placers s’est poursuivie jusqu’en 1945, et les résidus étaient déversés dans les frayères, ce qui rendait celles-ci inutilisables. Une fois l’exploitation minière terminée, les échappées ont augmenté des années 1950 aux années 1980. Elles ont ensuite connu une hausse marquée dans les années 1980 et 1990, avant de diminuer par la suite jusqu’à aujourd’hui (figure 36). Le taux d’exploitation estimé pour l’UD Quesnel-E a baissé depuis la fin des années 1990, passant d’un maximum de plus de 80 % à des valeurs habituellement sous 50 % depuis le début des années 2000. L’UD Quesnel-E semble avoir connu des déclins systématiques du nombre de recrues par génitrice entre les années de ponte de la fin des années 1980 et celles du milieu des années 2000. Toutefois, il existe des preuves statistiques solides d’une densité-dépendance retardée dans l’UD Quesnel, et si l’on tient compte de cette réalité, aucune tendance n’est relevée pour le nombre de recrues par génitrice (Peterman et Dorner, 2012). Le taux de survie des alevins (alevins d’automne par génitrice effective), bien que variable, a diminué depuis les années de ponte du milieu des années 1970, puis a remonté légèrement, tandis que le taux de survie des tacons, qui inclut une période en eau douce et une période en mer, a augmenté dans les années 1990, puis décliné par la suite (figure 37).

Graphs de UD Quesnel
Figure 36. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 16 – Quesnel-E : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique.
Graphs de UD Quesnel
Figure 37. Tendances historiques du taux de survie pour (a) les alevins (alevins par génitrice effective) et (b) les tacons (recrues par alevin).
Les données sur les 3 dernières générations montrent une baisse estimée de 97 % (IC à 95 % = -98 à -92 % de la taille de l’UD Quesnel-E (tableau 16). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est de 1,00 dans tous les cas. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une hausse estimée de l’UD de 272 % (IC à 95 % = 202 à 356 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00.
Tableau 16. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 16 – Quesnel-E de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Quesnel-E 4 ans 2003 à 2015 -97 % -98 % à ‑92 % 1 1 1 13
Quesnel-E 4 ans 1954 à 2015 +272 % +202 % à +356 % 0 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

D’après le calculateur des menaces de l’UICN, l’impact global des menaces attribué à cette UD est élevé-moyen (BC). Les menaces qui pèsent sur les saumons rouges de l’UD comprennent les pêches, puisque la population de cette UD décline en abondance tandis que la récolte, même si sa gravité n’est que légère à modérée (de 1 à 30 % sur les 3 prochaines générations), continuera. La baisse du taux de survie en mer et la modification de l’écologie des eaux douces du lac Quesnel en raison des mesures de gestion des pêches prises pour modifier la dominance cyclique pourraient également présenter une menace pour cette UD. Leur gravité est cotée modérée-légère. Les températures extrêmes des eaux douces présentent une menace puisqu’on prévoit que l’eau du fleuve Fraser continuera de se réchauffer tout au long du 21e siècle. Ce réchauffement pourrait causer une grave mortalité d’adultes en montaison vers les frayères. 

Il y a plusieurs autres menaces possibles pour l’UD (p. ex. effets persistants possibles du déversement, dans le lac Quesnel, de contaminants provenant de la mine Mt. Polley, prédation par des mammifères marins, concurrence avec le saumon rose abondant en mer et agents pathogènes), mais on n’a pas pu leur attribuer une cote de gravité.

Unité désignable 17 : population Seton-T

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons de la remonte tardive de l’UD Seton-T frayent dans le ruisseau Portage (figure 38). La population originale de saumons rouges de la remonte estivale du ruisseau Portage a disparu en raison d’une combinaison de plusieurs facteurs : mauvaises méthodes d’élevage dans une écloserie voisine au début du 20e siècle, glissement de terrain du canyon Hell’s Gate en 1913 et dérivation de la rivière Bridge dans le lac Seton en 1934 (voir Grant et al. pour connaître l’histoire détaillée de cette UD). De nombreuses tentatives ont été faites pour remplacer cette population au moyen de saumons rouges d’autres régions dans la première moitié du 20e siècle. Sur le plan génétique, la population Seton-T actuelle est semblable à celle du cours inférieur de la rivière Adams; on peut donc conclure que les poissons venant de cette région sont ceux qui ont le mieux prospéré dans le nouveau bassin hydrographique. La nouvelle population s’est établie depuis plusieurs décennies, et elle contribue grandement au nombre total de saumons rouges de la remonte tardive dans le fleuve Fraser.

Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 20 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 1; 2000 à 2003 : 1; 2008 à 2011 : 1; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Selton
Figure 38. Emplacement des frayères connues de l’UD Selton-T.

Tendances en matière d’habitat

La densité des activités de prélèvement d’eau et de restriction de l’eau est relativement élevée dans le bassin versant natal de l’UD Seton-T. On y trouve aussi une perturbation par le dendroctone du pin ponderosa d’intensité faible, mais en hausse ces dernières années (Nelitz et al., 2011). Les activités d’exploitation forestière, d’agriculture et de prélèvement d’eau, de même que la densité routière, y sont toutes d’intensité relativement faible (Nelitz et al., 2011). Ces tendances générales laissent croire que l’habitat nécessaire pour l’UD n’a pas subi de grands bouleversements.

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Seton-T est estimée au moyen de dénombrements visuels effectués au ruisseau Portage (Grant et al.,2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 7 505 individus matures.

Fluctuations et tendances

Les échappées ont été variables, mais relativement stables, pour une bonne partie de la série chronologique. Cependant, à l’exception d’une échappée record en 2010, elles ont décliné ces dernières années (figure 39). Le taux d’exploitation pour l’UD Seton-T est demeuré à un niveau élevé (plus de 70 %) pour une bonne partie des années 1970 à 1990, avant de retomber à environ 30 % dans les deux dernières décennies. Le nombre de recrues par génitrice a diminué depuis les années 1970. Il n’existe pas de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD.

Graphs de UD Selton
Figure 39. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 17 – Seton-T : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique.
Les données sur les 3 dernières générations montrent une baisse estimée de 88 % (IC à 95 % = -94 à -76 %) de la taille de l’UD Seton-T (tableau 17). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 1,00, de 1,00 et de 0,99. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une hausse estimée de l’UD de 9 % (IC à 95 % = -11 à 33 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00.
Tableau 17. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 17 – Seton-T de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Seton-T 4 ans 2003 à 2015 -88 % -94 % à ‑76 % 1 1 0,99 13
Seton-T 4 ans 1954 à 2015 +9 % -11 % à +33 % 0 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

D’après le calculateur des menaces de l’UICN, l’impact global des menaces qui pèsent sur cette UD est élevé-moyen (BC). Les menaces qui pèsent sur les saumons rouges de l’UD comprennent les pêches, puisque des individus sont récoltés dans le cadre d’une pêche de stocks divers comprenant les stocks de l’immense UD Complexe Shuswap-T; ils pourraient donc faire l’objet d’un taux d’exploitation élevé lors des années dominantes du cycle de l’espèce dans cette UD. Les poissons sont également menacés par la pollution parce qu’ils sont exposés à des effluents industriels en eau douce, dans l’estuaire du Fraser et dans le détroit de Georgia. Il existe également un risque de déversement de contaminants en cas de déraillement d’un train sur la voie ferrée qui longe les lacs. Pour ces raisons, la gravité a été évaluée à modérée-légère. Enfin, deux glissements de terrain se sont produits dans les deux dernières années au ruisseau Portage. Les débris ont été enlevés, mais le phénomène pourrait se reproduire, et sa gravité est estimée à légère-modérée.

Il y a plusieurs autres menaces possibles pour l’UD (p. ex. exposition aux effluents agricoles, prédation par des mammifères marins, concurrence avec le saumon rose abondant en mer et agents pathogènes), mais on n’a pas pu leur attribuer une cote de gravité.

Unité désignable 18 : population Complexe Shuswap-T

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges de l’UD Complexe Shuswap-T frayent dans plus de 50 sites concentrés autour de 5 lacs : Adams, Shuswap, Little Shuswap, Mara et Mabel (figure 40). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 652 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé a augmenté depuis 19 ans (1992 à 1995 : 24; 2000 à 2003 : 27; 2008 à 2011 : 29; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Complexe Shuswap
Figure 40. Emplacement des frayères connues de l’UD Complexe Shuswap-T.

Tendances en matière d’habitat

La perturbation par le dendroctone du pin ponderosa est actuellement d’intensité relativement faible dans le bassin versant natal de l’UD Complexe Shuswap-T, mais elle a augmenté ces dernières années. On y trouve aussi des activités d’exploitation forestière d’intensité relativement faible et en baisse (Nelitz et al., 2011). Les zones urbaines, le prélèvement d’eau et l’exploitation de placers y sont d’intensité relativement élevée, tandis que la densité routière, les zones agricoles et les restrictions relatives à l’eau sont d’intensité relativement modérée (Nelitz et al., 2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Complexe Shuswap-T est estimée au moyen de dénombrements effectués à 28 sites. Les cours d’eau ayant fait l’objet de dénombrements sont les suivants : rivière Adams, rivière Anstey, rivière Eagle, rivière Little, cours inférieur de la rivière Shuswap, cours intermédiaire de la rivière Shuswap, rivière Momich, ruisseau Pass, ruisseau Scotch et rivière Thompson Sud. D’autres dénombrements ont été effectués dans des plans d’eau : lac Shuswap, bord de la rivière Adams, bras Anstey, bord de la rivière Anstey, rive ouest de la pointe Cruikshank, bord du ruisseau Hlina, bord du ruisseau Lee, bras principal du lac Shuswap, bras principal nord du lac Shuswap, bras principal sud du lac Shuswap, bord du ruisseau Onyx, bord du ruisseau Ross, bras Salmon du lac Shuswap, bras Salmon Est du lac Shuswap, bras Salmon Nord du lac Shuswap, bras Salmon Sud du lac Shuswap, bord du ruisseau Scotch, bras Seymour. Les dénombrements sont effectués par la combinaison des méthodes du pic du nombre de géniteurs vivants/nombre cumulatif de géniteurs morts et du marquage-recapture ainsi que par une barrière de dénombrement sur la rivière Eagle. En 2014, on a également utilisé un sonar. La qualité générale de ces estimations est jugée « très bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 579 727 individus matures.

Fluctuations et tendances

Des années 1950 à 1990, la moyenne géométrique des échappées a été relativement stable (figure 41). Un déclin a été enregistré à la fin des années 1990; un creux a été atteint en 2000, suivi d’une hausse jusqu’en 2005, après quoi la population a subi un autre déclin jusqu’aux valeurs les plus récentes. Le taux d’exploitation estimé pour l’UD a baissé depuis la fin des années 1990, passant d’un maximum de 90 % à des valeurs habituellement sous 50 % depuis le début des années 2000. Le nombre de recrues par génitrice dans l’UD Complexe Shuswap-T n’a pas suivi de tendance persistante au fil des ans. Le taux de survie des alevins (alevins d’automne par génitrice effective) est demeuré relativement stable tout au long de la série chronologique, à l’exception d’un taux particulièrement élevé en 1990 (figure 42), tandis que celui des tacons, qui inclut une période en eau douce et une période en mer, a été variable, mais relativement stable.

Graphs de UD Complexe Shuswap
Figure 41. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 18 – Complexe Shuswap-T : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution a posteriori (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique.
Graphs de UD Complexe Shuswap
Figure 42. Tendances historiques du taux de survie pour (a) les alevins (alevins par génitrice effective) et (b) les tacons (recrues par alevin).Tendances historiques du taux de survie pour (a) les alevins (alevins par génitrice effective) et (b) les tacons (recrues par alevin).
Les données sur les 3 dernières générations montrent une baisse estimée de 78 % (IC à 95 % = -91 à -46 %,) de la taille de l’UD Complexe Shuswap-T, d’après la régression par moyenne géométrique (tableau 18). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 0,99, de 0,97 et de 0,76. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une baisse estimée de l’UD de 2 % (IC à 95 % = -9 à 6 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00. 
Tableau 18. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 18 – Complexe Shuswap-T de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Complexe Shuswap-T 4 ans 2003 à 2015 -78 % -91 % à -46 % 0,99 0,97 0,76 13
Complexe Shuswap-T 4 ans 1954 à 2015 -2 % -9 % à +6 % 0 0 0 13
Il s’agit d’une UD qui présente une très forte dominance cyclique, et la moyenne géométrique de la série chronologique est très faussée. Le cycle de la remonte revenue frayer en 1950, en 1954 et tous les 4 ans par la suite a toujours dominé la population (figure 43). Le nombre de génitrices effectives du plus grand cycle varie grandement, mais il n’a jamais été inférieur à 500 000, il a dépassé les 2,5 millions à 2 reprises récentes (2002 et 2010), et son abondance présente une tendance à long terme à la hausse. Les estimations de l’abondance des lignées hors cycle de cette UD sont très incertaines (très peu d’efforts sont accordés au dénombrement de ces lignées), et les faibles estimations récentes sont responsables de la tendance à la baisse de la moyenne géométrique. L’estimation pour 2012 était de 12 poissons, mais le nombre réel pourrait atteindre 1 000 (Brenner, comm. pers., 2017), auquel cas la tendance à court terme serait sans doute une baisse inférieure à 30 %. Aux fins de la présente évaluation, la tendance du nombre des individus matures est basée sur la tendance dans le cycle dominant. Aucune tendance ne se dégage du nombre d’individus matures sur les 3 dernières générations.
Graph de UD Complexe Shuswap-T
Figure 43. Génitrices effectives pour chaque lignée du cycle dans l’UD 18 – Complexe Shuswap-T. La droite d’ajustement indique la régression log-linéaire pour le cycle dominant.

Menaces et facteurs limitatifs

D’après le calculateur des menaces de l’UICN, l’impact global des menaces attribué à cette UD est moyen (C). Les menaces qui pèsent sur les saumons rouges de l’UD comprennent les pêches, car si elles sont bien gérées lors du cycle dominant, elles peuvent constituer une faible menace pour les remontes hors cycle. La réduction du taux de survie en mer pose également un risque faible. Enfin, les saumons rouges de cette UD sont exposés à des effluents industriels durant leur migration en eau douce, dans l’estuaire du Fraser et dans le détroit de Georgia. Il existe également un risque de déversement de contaminants en cas de déraillement d’un train sur la voie ferrée qui longe le lac Shuswap. Pour ces raisons, la gravité est considérée comme légère.

Il y a plusieurs autres menaces possibles pour l’UD (p. ex. effluents agricoles, prédation par des mammifères marins, concurrence avec le saumon rose abondant en mer et agents pathogènes), mais on n’a pas pu leur attribuer une cote de gravité.

Unité désignable 19 : population Shuswap DE

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons de l’UD Shuswap-DE frayent dans 23 sites, dont les rivières Adams, Eagle et Seymour et le ruisseau Scotch (figure 44). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO de l’UD Shuswap-DE est de 352 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé a légèrement varié au cours des 19 dernières années (1992 à 1995 : 16; 2000 à 2003 : 15; 2008 à 2011 : 17; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Shuswap
Figure 44. Emplacement des frayères connues de l’UD Shuswap DE.

Tendances en matière d’habitat

L’intensité de la perturbation par l’exploitation forestière et le dendroctone du pin ponderosa est relativement faible dans le bassin versant natal de l’UD, mais les deux ont augmenté ces dernières années (Nelitz et al., 2011). L’intensité des zones urbaines y est relativement élevée, tandis que la densité des routes, les zones agricoles, les restrictions relatives à l’eau et l’exploitation de placers ont une intensité relativement modérée (Nelitz et al., 2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Shuswap-DE est estimée au moyen de dénombrements effectués à trois sites, soit la rivière Seymour et les ruisseaux Scotch et McNomee, par la combinaison des méthodes du pic du nombre de géniteurs vivants/nombre de géniteurs morts et du marquage-recapture ainsi que par l’utilisation d’une barrière de dénombrement dans le ruisseau Scotch (Grant et al., 2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « très bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 141 986 individus matures.

Fluctuations et tendances

Des années 1950 aux années 1990, les échappées étaient relativement faibles, puis ont augmenté graduellement jusqu’à présent (figure 45). Le nombre de recrues par génitrice dans cette UD a quelque peu diminué par rapport aux pics des années 1980. Il n’existe pas de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD.

Graphs de UD 19-Shuswap
Figure 45. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 19 – Shuswap DE : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution postérieure (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux linéaire de variation du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique.
Les données sur les 3 dernières générations montrent une hausse estimée de 30 % (IC à 95 % = -34 à 161 %) de la taille de l’UD Shuswap-DE (tableau 19). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 0,03, de 0,01 et de 0,00. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une hausse estimée de 24 % (IC à 95 % = 16 à 33 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00.
Tableau 19. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 19 – Shuswap DE de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Shuswap -DE 4 ans 2003 à 2015 +30 % -34 % à +161 % 0,03 0,01 0 13
Shuswap -DE 4 ans 1954 à 2015 +24 % +16 % à +33 % 0 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

Le calculateur des menaces n’a pas été appliqué à cette UD.

Unité désignable 20 : population Takla Trembleur à montaison hâtive dans la Stuart

Zone d’occurrence et zone d’occupation

L’UD Takla-Trembleur-à montaison hâtive dans la Stuart est composée de saumons rouges qui frayent à plus de 50 sites, dont le lac Takla, la rivière Middle, la rivière Driftwood, la rivière Sakeniche ainsi que les ruisseaux Rossette (Van Decar), Paula et Sydney (Felix) (figure 46). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 428 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé a légèrement varié au cours des 19 dernières années (1992 à 1995 : 39; 2000 à 2003 : 38; 2008 à 2011 : 35; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Takla-Trembleur
Figure 46. Emplacement des frayères connues de l’UD Takla-Trembleur-à montaison hâtive dans la Stuart.

Tendances en matière d’habitat

L’intensité de la perturbation par le dendroctone du pin ponderosa est modérée dans le bassin versant natal de l’UD Takla-Trembleur-à montaison hâtive, mais elle a augmenté ces dernières années. L’intensité de l’exploitation forestière y est relativement faible, et a diminué au cours des dernières années (Nelitz et al., 2011). La densité routière et le prélèvement d’eau y sont relativement peu intenses, tandis que l’exploitation de placers y est relativement modérée (Nelitz et al., 2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Takla-Trembleur-à montaison hâtive dans la Stuart est estimée au moyen de dénombrements effectués à quatre sites qui ont été dénombrés de façon constante sur toute la série chronologique, soit les ruisseaux Forfar, Gluske, Kynoch (O’Ne-ell) et Rossette (Van Decar), par la combinaison des méthodes du pic du nombre de géniteurs vivants/nombre cumulatif de géniteurs morts et du marquage-recapture ainsi que par un programme d’installation de barrières de dénombrement dans les ruisseaux Forfar, Gluske et Kynoch (O’Ne-ell) (Grant et al., 2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « très bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 42 563 individus matures.

Fluctuations et tendances

Des années 1970 aux années 1990, les échappées étaient en déclin (figure 47). Le taux d’exploitation estimé de l’UD a diminué constamment depuis la fin des années 1970, et a été inférieur à 20 % ces dernières années. Cette UD a connu un déclin graduel et systématique du nombre de recrues par génitrice depuis les pics observés à la fin des années 1960. Il n’existe pas de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD.

Graphs de UD Takla-Trembleur
Figure 47. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 20 – Takla Trembleur à montaison hâtive dans la Stuart Bowron DE : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution postérieure (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux de variation linéaire du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique
Les données sur les 3 dernières générations montrent une baisse estimée de 54 % (IC à 95 % = -74 à -16 %) de la taille de l’UD Takla-Trembleur-à montaison hâtive dans la Stuart (tableau 20). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 0,92, de 0,61 et de 0,06. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une hausse estimée de l’UD de 6 % (IC à 95 % = -7 à 20 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00.
Tableau 20. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/-95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 20 – Takla Trembleur à montaison hâtive dans la Stuart de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Takla- Trembleur- à montaison hâtive dans la Stuart 4 ans 2003 à 2015 -54 % -74 % à -16 % 0,92 0,61 0.06 13
Takla- Trembleur- à montaison hâtive dans la Stuart 4 ans 1954 à 2015 +6 % -7 % à +20 % 0 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

D’après le calculateur des menaces de l’UICN, l’impact des menaces attribué à cette UD est élevé-moyen (BC). Les menaces qui pèsent sur les saumons rouges de cette UD comprennent les pêches puisque la population est en déclin et que les pêches y contribuent probablement. Un fléchissement des taux de survie en mer est également une menace moyenne à faible pour cette UD. Les températures extrêmes de l’eau douce présentent une menace puisqu’on prévoit que l’eau du Fraser continuera de se réchauffer tout au long du 21e siècle. Ce réchauffement pourrait causer une grave mortalité d’adultes en montaison. Enfin, les hivers plus chauds et la fonte hâtive des neiges prévus à cause des changements climatiques et les changements de la crue nivale printanière constituent une menace moyenne pour cette UD à montaison hâtive.

Il y a plusieurs autres menaces possibles pou l’UD (p. ex. effluents industriels, prédation par des mammifères marins, concurrence avec le saumon rose abondant en mer et agents pathogènes), mais on n’a pas pu leur attribuer une cote de gravité.

Unité désignable 21 : population Takla-Trembleur-Stuart-E

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons rouges de l’UD Takla-Trembleur-Stuart-E frayent dans la région entourant les rivières Middle, Sakeniche, Stuart et Tachie (figure 48). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 164 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 7; 2000 à 2003 : 7; 2008 à 2011 : 7; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de  UD Takla-Trembleur-Stuart
Figure 48. Emplacement des frayères connues de l’UD Takla-Trembleur-Stuart-E.

Tendances en matière d’habitat

L’intensité de la perturbation par le dendroctone du pin ponderosa est relativement élevée dans le bassin versant natal de l’UD, et a augmenté ces dernières années. L’exploitation forestière est relativement peu intense, et a diminué au cours des dernières années (Nelitz et al., 2011). L’intensité de l’exploitation de placers et de la densité routière est relativement modérée (Nelitz et al., 2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Takla-Trembleur-Stuart-E est estimée au moyen de dénombrements effectués à quatre sites, soit les rivières Middle et Tachie et les ruisseaux Kazchek et Kuzkwa, par la combinaison des méthodes du pic du nombre de géniteurs vivants/nombre cumulatif de géniteurs morts et du marquage-recapture ainsi que par des barrières de dénombrement (Grant et al., 2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « très bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 66 073 individus matures.

Fluctuations et tendances

Il s’agit d’une UD qui présente une forte dominance cyclique. Des années 1950 aux années 1990, les échappées étaient relativement stables, puis ont augmenté durant les années 1990 et au début des années 2000; elles ont ensuite diminué jusqu’à présent (figure 49). Le taux d’exploitation est demeuré élevé (> 70 %) jusqu’au début des années 1990. Un déclin a été observé par la suite, mais le taux d’exploitation a dépassé les 50 % au cours de plusieurs années ultérieures. Le nombre de recrues par génitrice diminue depuis la fin des années 1980. Il n’existe pas de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD.

Graphs de  UD Takla-Trembleur-Stuart
Figure 49. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 21 – Takla-Trembleur-Stuart-E : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution postérieure (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux de variation linéaire du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique.
Les données sur les 3 dernières générations montrent une baisse estimée de 68 % (IC à 95 % = -81 à -48 %) de la taille de l’UD Takla-Trembleur-Stuart-E (tableau 21). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 1,00, de 0,97 et de 0,41. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologie, on obtient une hausse estimée de 60 % (IC à 95 % = 40 à 83 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00.
Tableau 21. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/- 95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 21 – Takla-Trembleur-Stuart-E de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Takla-Trembleur-Stuart-E 4 ans 2003 à 2015 -68 % -81 % à -48 % 1 0,97 0,41 13
Takla-Trembleur-Stuart-E 4 ans 1954 à 2015 +60 % +40 % à +83 % 0 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

Le calculateur des menaces n’a pas été appliqué à cette UD.

Unité désignable 22 : population Taseko-DE

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons de l’UD Taseko-DE frayent dans le lac Taseko (figure 50). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 24 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 1; 2000 à 2003 : 1; 2008 à 2011 : 1; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Taseko
Figure 50. Emplacement des frayères connues de l’UD Taseko.

Tendances en matière d’habitat

L’habitat de cette UD ne subit aucun facteur de stress anthropique connu (Nelitz et al., 2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Taseko-DE est estimée au moyen de relevés de carcasses dans le lac Taseko; il s’agit donc d’un indice d’abondance (Grant et al., 2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « passage ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 334 individus matures.

Fluctuations et tendances

Le nombre de recrues par génitrice et le taux de survie n’ont pas pu être estimés pour cette UD puisqu’il n’y a aucune donnée à ce sujet. Des années 1950 au milieu des années 1960, les échappées étaient relativement élevées, mais ont depuis diminué (figure 51). Le taux d’exploitation et le nombre de recrues par génitrice n’ont pas pu être estimés. Il n’existe pas de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD.

Graphs de UD Taseko
Figure 51. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 22 – Taseko DE : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution postérieure (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux de variation linéaire du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique. (Note : Les graphiques a et c ne sont pas inclus à cause d’un manque de données correspondantes.)
Les données sur les 3 dernières générations montrent une baisse estimée de 84 % (IC à 95 % = -94 à -59 %) de la taille de l’UD Taseko-DE (tableau 22). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 1,00, de 0,99 et de 0,92. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une baisse estimée de l’UD de 39 % (IC à 95 % = -46 à -31 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 0,99, de 0,00 et de 0,00.
Tableau 22. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/- 95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 22 – Taseko DE de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Taseko-DE 4 ans 2003 à 2015 -84 % -94 % à -59 % 1 0,99 0,92 13
Taseko-DE 4 ans 1954 à 2015 -39 % -31 % à -46 % 0,99 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

Le calculateur des menaces n’a pas été appliqué à cette UD.

Unité désignable 23 : population Harrison – Rivière

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons de l’UD Harrison – Rivière frayent dans la rivière Harrison (figure 52). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 20 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 1; 2000 à 2003 : 1; 2008 à 2011 : 1; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Harrison-Rivere
Figure 52. Emplacement des frayères connues de l’UD Harrison – Rivière.

Tendances en matière d’habitat

L’intensité de la perturbation par le dendroctone du pin ponderosa est relativement faible dans le bassin versant natal de l’UD, mais a augmenté ces dernières années (Nelitz et al., 2011). L’exploitation forestière, l’agriculture, la densité routière et le prélèvement d’eau y sont tous relativement peu intenses, tandis que les zones urbaines, les petits barrages hydroélectriques et l’exploitation de placers demeurent stables (Nelitz et al., 2011).

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Harrison – Rivière est estimée au moyen d’une combinaison des méthodes du pic du nombre de géniteurs vivants/nombre cumulatif de géniteurs morts et du marquage-recapture (Grant et al., 2011). La qualité générale de ces estimations est jugée « bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 205 975 individus matures.

Fluctuations et tendances

Des années 1950 au milieu des années 2000, les échappées étaient relativement faibles, mais ont augmenté de façon abrupte au cours de la dernière décennie (figure 53). Le taux d’exploitation était élevé jusqu’au début des années 1990, période où il a diminué abruptement; il se maintient à moins de 40 % depuis. Le nombre de recrues par génitrice a connu des variations, mais la tendance est à la hausse dans le temps. Il n’existe pas de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD.

Graphs de UD Harrison-Rivere
Figure 53. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 23 – Harrison – Rivière : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution postérieure (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux de variation linéaire du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique.
Les données sur les 3 dernières générations montrent une hausse estimée de 2 196 % (IC à 95 % = 862 à 5 496 %) de la taille de l’UD Harrison – Rivière (tableau 23). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une hausse estimée de 38 % (IC à 95 % = 16 à 66 %) (tableau 23). La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00.
Tableau 23. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/- 95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 23 – Harrison – Rivière de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Harrison – Rivière 4 ans 2003 à 2015 +2 196 % +862 % à +5 496 % 0 0 0 13
Harrison – Rivière 4 ans 1954 à 2015 +38 % +16 % à +66 % 0 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

Le calculateur des menaces n’a pas été appliqué à cette UD.

Unité désignable 24 : population Widgeon – Rivière

Zone d’occurrence et zone d’occupation

Les saumons de l’UD Widgeon – Rivière frayent dans le ruisseau Widgeon (figure 54). Comme la zone d’occurrence de cette UD comprend l’océan Pacifique Nord, sa superficie est estimée à plus de 20 000 km2. La plus récente estimation de l’IZO est de 4 km2. Le nombre de sites systématiquement évalués où l’espèce a frayé est resté le même depuis 19 ans (1992 à 1995 : 1; 2000 à 2003 : 1; 2008 à 2011 : 1; de Mestral Bezanson et al., 2012).

Carte de UD Widgeon-Rivere
Figure 54. Emplacement des frayères connues de l’UD Widgeon – Rivière.

Tendances en matière d’habitat

L’habitat de cette UD ne subit aucun facteur de stress anthropique connu (Nelitz et al., 2011); toutefois, l’UD est très vulnérable à tout développement qui altérerait le débit des eaux souterraines des zones en terrain élevé se jetant dans le marécage Widgeon.

Abondance

L’abondance des géniteurs de l’UD Widgeon – Rivière est estimée au moyen de dénombrements dans le marécage Widgeon par la méthode du pic du nombre de géniteurs vivants/nombre cumulatif de géniteurs morts. La qualité générale de ces estimations est jugée « bonne ». Selon la plus récente estimation, l’abondance des géniteurs se chiffrait à 656 individus matures.

Fluctuations et tendances

Les échappées dans l’UD Widgeon – Rivière sont demeurées relativement stables des années 1950 à la fin des années 1980, puis ont diminué pendant 20 ans avant d’augmenter de nouveau dans les années 2010 (figure 55). Le nombre de recrues par génitrice n’est pas disponible pour cette UD. Il n’existe pas de données sur la survie des alevins ou des tacons chez cette UD.

Graphs de UD Widgeon-Riviere
Figure 55. Tendances historiques de l’abondance, des prises, du nombre de recrues par génitrice et des taux de variation pour l’UD 24 – Widgeon – Rivière : (a) échappée totale, prises, pertes de montaison et taux d’exploitation (ligne rouge) par année de retour; (b) échappée selon le sexe et la mortalité prégénésique des femelles; (c) nombre de recrues par génitrice effective (échelle loge); (d) moyenne mobile sur quatre ans du nombre de génitrices effectives et taux de variation estimés d’après les trois dernières générations et toute la série chronologique; distribution postérieure (et estimation médiane représentée par la ligne verticale) du pourcentage de variation estimé sur trois générations d’après le taux de variation linéaire du loge lissé de l’abondance des génitrices effectives pour (e) les trois dernières générations ou (f) toute la série chronologique.
Les données sur les 3 dernières générations montrent une hausse estimée de 1 145 % (IC à 95 % = +145 à 5 809 %) de la taille de l’UD Widgeon – Rivière (tableau 24. La probabilité d’une baisse de plus de 30 % est de 0,00. Lorsqu’on calcule la variation de l’abondance sur toute la série chronologique, on obtient une baisse estimée de 25 % (IC à 95 % = -13 à -36 %). La probabilité d’une baisse de plus de 30, de 50 et de 70 % est respectivement de 0,20, de 0,00 et de 0,00.
Tableau 24. Taux de variation estimés (et intervalle de confiance à +/- 95 %) du nombre de génitrices effectives et probabilité d’une baisse de la taille de l’UD 24 – Widgeon – Rivière de plus de 30, de 50 ou de 70 % durant les 3 dernières générations. Les taux de variation sont calculés au moyen des données sur les 3 dernières générations seulement ou des données de toute la série chronologique (voir la période correspondante)
UD Durée de génération Période % de variation médian IC à 95 % Prob. baisse >30 % Prob. baisse >50 % Prob. baisse >70 % Nombre d’obser-vations
Widgeon – Rivière 4 ans 2003 à 2015 +1 145 % +145 à +5 809 % 0 0 0 13
Widgeon – Rivière 4 ans 1954 à 2015 -25 % -36 à 13 % 0.2 0 0 13

Menaces et facteurs limitatifs

Le calculateur des menaces n’a pas été appliqué à cette UD.

Protection, statuts et classements

Statuts et protection juridiques

Au Canada, le COSEPAC a évalué d’urgence la population de saumons rouges du fleuve Fraser (population du lac Cultus) en octobre 2002, et l’a classée comme « en voie de disparition ». Le COSEPAC a confirmé le statut en 2003 (COSEWIC, 2003a) et en 2017. Le document National Conservation Strategy for Cultus Lake Sockeye Salmon a été publié en 2009 (Cultus Sockeye Recovery Team, 2009). Le COSEPAC a également évalué les saumons rouges de la population Sakinaw (qui ne fait pas partie du groupe du fleuve Fraser) comme « en voie de disparition » lors d’une évaluation d’urgence en octobre 2002. Le statut a été confirmé par le COSEPAC en 2003, en 2006 et en 2016 (COSEWIC, 2003b, 2006, 2016). Les populations du lac Cultus et de Sakinaw ne figurent pas à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) (SARA, 2015). Le Canada a décidé de ne pas les ajouter à la liste compte tenu des commentaires du public (plus de 50 réponses), dont des présentations du Sierra Club, de la British Columbia Aboriginal Fisheries Commission, de la Première Nation de Soowahlie et de nombreux individus et associations de l’industrie de la pêche (Cohen Commission, 2012b). Le Canada a déterminé que l’ajout de ces deux populations de saumons rouges à la liste des espèces en péril entraînerait des coûts sociaux et économiques inacceptablement élevés pour les secteurs de la pêche commerciale et de la pêche récréative ainsi que pour certaines collectivités autochtones et côtières.

À l’échelle mondiale, l’O. nerka est considéré comme une espèce manifestement répandue, abondante et non en péril (BC Conservation Data Centre, 2015). En Colombie-Britannique, l’espèce est « apparemment non en péril et non à risque de disparition du territoire » (BC Conservation Data Centre, 2015). Ce statut correspond au statut de conservation provincial « 4 » (revu en 2000), ce qui classe l’O. nerka dans la catégorie « jaune » de la liste de la Colombie-Britannique. Le niveau de priorité de conservation attribué au saumon rouge dans cette province est néanmoins élevé (BC Conservation Data Centre, 2015).

Aux États-Unis, une population de saumons rouges (UES de la rivière Snake) figure sur la liste des espèces en voie de disparition (« endangered »), et une autre (UES du lac Ozette), sur la liste des espèces menacées (« threatened ») en vertu de l’Endangered Species Act (voir le tableau 25) (NOAA, 2015).

Tableau 25. Résumé des statuts actuels du saumon rouge en vertu de l’Endangered Species Act (d’après NOAA, 2015)
Nom commun Description de l’entité figurant sur la liste Statut
Rouge, saumon
(UES de la rivière Snake)
Saumons rouges anadromes issus de la fraye naturelle et les saumons rouges résiduels provenant du bassin de la rivière Snake. Aussi, saumons rouges issus d’un programme de propagation artificielle : Redfish Lake Captive Broodstock Program. En voie de disparition
Rouge, saumon
(UES du lac Ozette)
Saumons rouges issus de la fraye naturelle provenant de la rivière Ozette et du lac Ozette et de ses affluents. Aussi, saumons rouges issus de deux programmes de propagation artificielle : Umbrella Creek Hatchery Program et Big River Hatchery Program. Menacée

Il existe un ensemble exhaustif d’engagements internationaux et de lois et politiques nationales destinés à protéger les populations de saumons du Pacifique, dont les suivants : Convention des Nations Unies sur la diversité biologique; Loi sur les pêches; accords fédéraux-provinciaux; nouvelles orientations du MPO de 1998; Politique concernant le saumon sauvage; lois provinciales, comme le Water Sustainability Act de la Colombie-Britannique. De plus, aux termes de la Loi sur les océans du Canada (1996), les ressources marines doivent être gérées dans le but de conserver la diversité biologique. En vertu de cette loi, le Canada s’engage à appliquer le principe de précaution à l’égard des espèces sauvages, dont les poissons.

En mars 1985, le Canada et les États-Unis ont accepté de coopérer aux fins de gestion, de recherche et de mise en valeur des stocks de saumons du Pacifique d’intérêt commun en ratifiant le Traité sur le saumon du Pacifique. Depuis, le Conseil du fleuve Fraser de la Commission du saumon du Pacifique réglemente la gestion des pêches au saumon rouge dans les eaux de la zone couverte par le Conseil au large de l’île de Vancouver (Grant et al., 2011 : figure 8). L’objectif du Conseil du fleuve Fraser, formé de représentants du Canada et des États-Unis, est de veiller à l’atteinte des cibles d’échappée potentielle (Fisheries and Oceans Canada, 1998). Conformément au Traité sur le saumon du Pacifique, les récoltes des États-Unis au sein de la population du Fraser ont graduellement diminué; le niveau actuel est de 16,5 % du total autorisé des captures à l’échelle internationale (GC et GUSA, 2014). Le MPO gère les prises canadiennes hors des eaux de la zone couverte par le Conseil et veille à l’atteinte des objectifs en matière d’échappée et de répartition (Grant et al., 2011).

Statuts et classements non juridiques

La liste rouge des espèces menacées de l’UICN fait mention de 22 populations distinctes de saumons rouges du Fraser. L’UICN classe les populations du fleuve Fraser, du lac Cultus, de Chilko (été), de ruisseau Gates et de Channel (début d’été), de Nahatlatch (début d’été), de Stuart (début d’été), de Stuart (été), et de Bowron (début d’été) comme « en voie de disparition ». Quatre populations du fleuve Fraser sont classées dans la catégorie « données insuffisantes », et les 11 autres populations, dans la catégorie « préoccupation mineure » (IUCN, 2014). Lors d’une évaluation en 2008, l’UICN a établi un total de 75 « sous-populations » existantes et de 5 « sous-populations » disparues dans l’aire de répartition naturelle de l’O. nerka. Lors d’une modification en 2011, plusieurs de ces sous-populations ont été subdivisées selon des commentaires additionnels de spécialistes du saumon (Commission du saumon du Pacifique et MPO), ce qui donne 98 sous-populatons en tout, dont 93 sont existantes.

À l’échelle de toute l’aire de répartition, le saumon rouge figure sur la liste rouge à titre d’espèce de préoccupation mineure. Les taux de changement médian et moyen des populations évaluées ont connu une augmentation de 9,0 et de 72,4 %, respectivement, au cours des 3 dernières générations, ce qui porte à croire qu’il n’y a aucun risque pour l’espèce selon le critère A2 de la liste rouge. La superficie du bassin d’eau douce de l’espèce est de 1,9 million de km2; il n’y a aucun signe de menace pour la zone d’occupation actuelle. L’UICN a donc conclu que l’espèce n’est pas menacée à l’échelle mondiale (IUCN, 2014).

Protection et propriété de l’habitat

Un grand nombre de lois et de règlements protègent l’habitat des saumons du Pacifique, tant en eau douce qu’en eau salée, au Canada et aux États-Unis. Un excellent résumé de ces textes de loi, de même des politiques et programmes connexes, se trouve dans le volume 1 du rapport final de la Commission Cohen (Cohen Commission, 2012b : chapitre 6). L’information suivante provient en grande partie de ce rapport et ses annexes.

La réglementation et la gestion de l’habitat du saumon rouge se font principalement en vertu de la Loi sur les pêches du gouvernement fédéral. Par le passé, l’article 35 de la Loi sur les pêches était interprété dans la Politique de gestion de l’habitat du poisson (1986), dont le principe directeur est d’atteindre une « perte nette nulle » de l’habitat du poisson, c’est-à-dire un équilibre entre, d’une part, les pertes d’habitat inévitables au profit du développement et, d’autre part, l’aménagement d’un habitat de remplacement, au cas par cas. Cependant, la Loi sur les pêches a été modifiée en juin 2012, de sorte que la prise de décisions liées à l’interdiction d’activités est désormais orientée par l’article 6.1 : « assurer la durabilité et la productivité continue des pêches commerciale, récréative et autochtone ». Le gouvernement fédéral élabore actuellement des politiques afin de tenir compte de ces changements, en se concentrant sur les menaces importantes pesant sur les pêches et l’habitat qui les soutient, tout en établissant des normes et des directives précises pour les projets courants.

À l’échelle provinciale, le Fish Riparian Areas Protection Act et le Water Sustainability Act prévoient la désignation de cours d’eau comme « vulnérables » lorsque cette désignation aidera à protéger la population de poissons en péril à cause d’un débit d’eau insuffisant ou de la dégradation de l’habitat. Les cours d’eau désignés vulnérables dans le bassin versant du fleuve Fraser comprennent le ruisseau Kanaka, le ruisseau Nathan, la rivière Salmon (près de Prince George), le ruisseau Silverdale, le ruisseau West et le ruisseau Whonnock. En date de juillet 2011, aucun autre cours d’eau n’avait été désigné. Le Fish Protection Act empêche également la construction de nouveaux barrages d’une rive à l’autre sur le fleuve Fraser. Le Riparian Areas Regulation, pris en application du Fish Protection Act, ordonne aux administrations locales d’améliorer la protection des poissons et de leur habitat dans les zones riveraines de la Colombie-Britannique.

Le Water Act de la Colombie-Britannique est la principale loi régissant les ouvrages à l’intérieur et à proximité de plans d’eau et la dérivation de cours d’eau. La loi confère à la Province le droit d’utiliser et de régulariser le débit de tous les cours d’eau, sauf lorsque des droits privés sont établis.

Le Water Regulation établit les travaux autorisés qui peuvent être permis conformément au processus de notification du Water Act, dont la remise en état et l’entretien de l’habitat du poisson. Un nouveau Water Act a été adopté en 2014.

Il existe peu d’information sur les mesures de protection de l’habitat du saumon adoptées par les Premières Nations au Canada. Dans le territoire des St’át’imcy, on a établi une zone de protection culturelle du poisson sur un kilomètre de chaque côté de tous les cours d’eau abritant des poissons. Cela comprend les zones de protection de l’eau des St’át’imc, qui protègent 50 m de chaque côté des cours d’eau abritant des poissons et constituent des zones de protection complètes. Les fonctions essentielles des zones riveraines, comme l’intégrité des berges, la chute de litière (apport de nutriments), l’ajout de gros débris ligneux, la réduction de l’apport de sédiments et la température des cours d’eau, peuvent être maintenues en conservant les forêts dans ces zones de protection complètes (COSEWIC, 2012).

Remerciements et experts contactés

Les rédacteurs ont communiqué avec du personnel de Pêches et Océans Canada et de la Commission du saumon du Pacifique durant la préparation du présent rapport. Les rédacteurs remercient tout spécialement Sue Grant (MPO) et Mike Lapointe (Commission du saumon du Pacifique) d’avoir fourni des données et répondu à des questions relatives à ces données ainsi que les nombreux biologistes et techniciens qui ont recueilli et traité les données sur le saumon utilisées dans la présente évaluation.

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Sommaire biographique du rédacteur du rapport

Brendan Connors a obtenu son baccalauréat ès sciences (avec distinction) de l’Université de Victoria en 2004 et son doctorat en écologie de l’Université Simon Fraser en 2011. De 2011 à 2013, il a été boursier de recherches postdoctorales de la School of Resource AMD Environmental Management de l’Université Simon Fraser. À l’heure actuelle, M. Connors est écologiste principal des systèmes et responsable de l’équipe des pêches et des sciences aquatiques à ESSA Technologies Ltd., à Vancouver. Il est également professeur adjoint du Département de sciences biologiques de l’Université Simon Fraser. La plus grande partie des travaux et des recherches de M. Connors mettent l’accent sur les saumons du Pacifique, notamment sur l’évaluation de la gestion des pêches, de la remise en état, des changements climatiques, de l’hydroélectricité et des effets des écloseries sur le saumon quinnat, le saumon rouge, le saumon coho, le saumon kéta et le saumon arc-en-ciel dans l’ouest de l’Amérique du Nord, depuis l’Oregon jusqu’au Yukon et en Alaska. M. Connors a servi de témoin-expert pour la Commission d’enquête sur le déclin du saumon sockeye dans le fleuve Fraser du gouvernement du Canada et le Comité permanent des pêches et des océans de la Chambre des communes. Les recherches de M. Connors ont été présentées dans les médias populaires et scientifiques, et M. Connors donne régulièrement des séminaires, des conférences et des présentations publiques sur l’écologie, la gestion de la conservation des saumons du Pacifique.

Annexe 1. calculateur des menaces de l’UICN pour les unités désignables représentatives

1) Population Anderson Seton DE (UD 1)

Nom scientifique de l’espèce ou de l’écosystème
Saumon rouge – population Anderson-Seton-DE (UD 1)
Identification de l’élément
sans objet
Code de l’élément
sans objet
Date
22/02/2017
Évaluateur(s) :
Dwayne Lepitzki (modérateur), Alan Sinclair (coprésident), John Reynolds, Sue Grant, Sean MacConnachie, Mike Staley, Mike Hawkshaw, Jason Mahoney, Scott Decker
Références :
Atelier – ébauche du calculateur des menaces et ébauche du rapport
Calcul de l’impact global des menaces
Impact des menaces (descriptions) Comptes des menaces de niveau 1
selon l’intensité de leur impact :
Maximum de la plage d’intensité
Comptes des menaces de niveau 1
selon l’intensité de leur impact :
Minimum de la plage d’intensité
A (Très élevé) 0 0
B (Élevé) 0 0
C (Moyen) 2 1
D (Faible) 1 2
Impact global des menaces calculé : Moyen Moyen
Impact global des menaces attribué :
C = Moyen
Ajustement de la valeur de l’impact – justification :
sans objet
Impact global des menaces – commentaires
sans objet
Tableau d’évaluation des menaces
Numéro Menace Impact
(calculé)
Portée
(10 prochaines
années)
Gravité
(10 années
ou
3 générations)
Immédiateté Commentaires
1 Développement résidentiel et commercial (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.1 Habitations et zones urbaines sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.2 Zones commerciales et industrielles sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.3 Tourisme et espaces récréatifs sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2 Agriculture et aquaculture (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.1 Cultures annuelles et pluriannuelles de produits autres que le bois sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.3 Élevage et élevage à grande échelle sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.4 Aquaculture en mer et en eau douce sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3 Production d’énergie et exploitation minière (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.1 Forage pétrolier et gazier sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.2 Exploitation de mines et de carrières sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.3 Énergie renouvelable sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4 Corridors de transport et de service (en anglais seulement) Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans ou 3 générations) sans objet
4.1 Routes et voies ferrées Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans ou 3 générations) Routes et voies ferrées le long des deux lacs. On ne sait pas s’il y a des plans d’expansion. Entretien des routes et réparation du pont en cours à cause d’inondations.
4.2 Lignes de services publics sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4.3 Transport par eau sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4.4 Trajectoires de vol sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5 Utilisation des ressources biologiques (en anglais seulement) Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) sans objet
5.1 Chasse et prélèvement d’animaux terrestres sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.2 Cueillette de plantes terrestres sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.3 Exploitation forestière et récolte du bois sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) La pêche est continue, mais la population augmente. Ainsi, la menace posée par la pêche est négligeable.
6 Intrusions et perturbations humaines (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.1 Activités récréatives sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.3 Travaux et autres activités sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
7 Modification du système naturel (en anglais seulement) Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) sans objet
7.1 Incendies et suppression des incendies Non calculé (hors de l’échéancier de l’évaluation) Restreinte (11‑30 %) Légère (1‑10 %) Faible (possiblement à long terme, > 10 ans ou 3 générations) Il y a un seul cours d’eau de fraye. Un incendie toucherait donc la partie de la population qui se trouverait dans ce cours d’eau à ce moment. L’immédiateté est faible à cause de la fréquence des incendies.
7.2 Barrages, gestion et utilisation de l’eau Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) Il y a un barrage hydroélectrique à l’entrée du lac Seton. Les poissons en montaison empruntent une passe migratoire, et les smolts descendent en passant par les turbines. Il existe un programme d’atténuation. Il y a des mortalités, mais les effets sont négligeables sur l’abondance de la population au cours des trois prochaines générations.
7.3 Autres modifications de l’écosystème Négligeable Petite (1‑10 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) Gravité négligeable des changements du taux de survie en mer parce que la population augmente. À cause de l’enrochement, la portée est petite.
8 Espèces et gènes envahissants ou problématiques (en anglais seulement) Inconnu Grande (31‑70 %) Inconnue Élevée (continue) sans objet
8.1 Espèces exotiques/non indigènes envahissantes sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.2 Espèces indigènes problématiques Inconnu Grande (31‑70 %) Inconnue Élevée (continue) Prédation par des phoques et des otaries, compétition avec le hareng dans le détroit de Georgia et le saumon rose dans le golfe d’Alaska. Exposition au pou du poisson et à des maladies quand les saumons passent dans des parcs en filet.
8.3 Introduction de matériel génétique sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.4 Espèce/maladies problématiques d’origine inconnue sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.5 Maladies d’origine virale ou maladies à prions sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.6 Maladies de cause inconnue sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9 Pollution (en anglais seulement) Moyen-faible Généralisée (71‑100 %) Modérée-légère (1‑30 %) Élevée (continue) sans objet
9.1 Eaux usées domestiques et urbaines Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Les saumons sont exposés aux eaux usées domestiques et urbaines dans les eaux douces, l’estuaire du Fraser et le détroit de Georgia. Les contaminants, dont les microplastiques, sont nombreux. La gravité de cette menace est inconnue.
9.2 Effluents industriels et militaires Moyen-faible Généralisée (71‑100 %) Modérée-légère (1‑30 %) Élevée (continue) Les poissons sont exposés à des effluents industriels dans les eaux douces, l’estuaire du Fraser et le détroit de Georgia. Il y a également risque de déversement de contaminants dans les lacs dû aux déraillements de trains. Ainsi, la gravité est modérée-légère.
9.3 Effluents agricoles et forestiers Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Les poissons sont exposés à des effluents agricoles dans le bas Fraser et l’estuaire du Fraser. La gravité est inconnue.
9.4 Détritus et déchets solides sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9.5 Polluants atmosphériques sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9.6 Énergie excessive sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10 Phénomènes géologiques (en anglais seulement) Faible Restreinte (11‑30 %) Modérée (11‑30 %) sans objet sans objet
10.1 Volcans sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10.2 Tremblements de terre et tsunamis sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10.3 Avalanches et glissements de terrain Moyen-faible Restreinte (11‑30 %) Modérée-légère (1‑30 %) Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans ou 3 générations) Il y a eu deux glissements de terrain au cours des deux dernières années dans le ruisseau Portage. Ces glissements ont été dégagés, mais d’autres sont possibles. Si cela se produit, la gravité est estimée à modérée-légère.
11 Changement climatique et phénomènes météorologiques violents (en anglais seulement) Moyen Généralisée (71‑100 %) Modérée (11‑30 %) Élevée (continue) sans objet
11.1 Déplacement et altération de l’habitat Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) Des hivers plus chauds et une fonte des neiges plus hâtive sont prévus à cause des changements climatiques, ce qui entraînera des conditions de crue nivale hâtives et chevauchera la période de montaison.
11.2 Sécheresses sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
11.3 Températures extrêmes Moyen Généralisée (71‑100 %) Modérée (11‑30 %) Élevée (continue) Le Fraser devrait continuer de se réchauffer au cours du 21e siècle, ce qui devrait mener à de nombreuses mortalités durant la migration des adultes.
11.4 Tempêtes et inondations Négligeable Négligeable (< 1 %) Inconnue Élevée (continue) Affouillement causé par de fortes précipitations. Gravité inconnue.
11.5 Autres impacts sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Classification des menaces d’après l’IUCN-CMP, Salafsky et al. (2008).

2) Population Kamloops-DE (UD 11)

Nom scientifique de l’espèce ou de l’écosystème
Saumon rouge – population Kamloops-DE (UD 11)
Identification de l’élément
sans objet
Code de l’élément
sans objet
Date
22/02/2017
Évaluateur(s) :
Dwayne Lepitzki (modérateur), Alan Sinclair (coprésident), John Reynolds, Sue Grant, Sean MacConnachie, Mike Staley, Mike Hawkshaw, Jason Mahoney, Scott Decker
Références :
Atelier – ébauche du calculateur des menaces et ébauche du rapport
Calcul de l’impact global des menaces
Impact des menaces (descriptions) Comptes des menaces de niveau 1
selon l’intensité de leur impact :
Maximum de la plage d’intensité
Comptes des menaces de niveau 1
selon l’intensité de leur impact :
Minimum de la plage d’intensité
A (Très élevé) 0 0
B (Élevé) 0 0
C (Moyen) 2 1
D (Faible) 1 2
Impact global des menaces calculé : Moyen Moyen
Impact global des menaces attribué :
C = Moyen
Ajustement de la valeur de l’impact – justification :
sans objet
Impact global des menaces – commentaires
sans objet
Tableau d’évaluation des menaces
Numéro Menace Impact
(calculé)
Portée
(10 prochaines
années)
Gravité
(10 années
ou
3 générations)
Immédiateté Commentaires
1 Développement résidentiel et commercial (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.1 Habitations et zones urbaines sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.2 Zones commerciales et industrielles sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.3 Tourisme et espaces récréatifs sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2 Agriculture et aquaculture (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.1 Cultures annuelles et pluriannuelles de produits autres que le bois sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.3 Élevage et élevage à grande échelle sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.4 Aquaculture en mer et en eau douce sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3 Production d’énergie et exploitation minière (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.1 Forage pétrolier et gazier sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.2 Exploitation de mines et de carrières sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.3 Énergie renouvelable sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4 Corridors de transport et de service (en anglais seulement) Négligeable Restreinte (11‑30 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) sans objet
4.1 Routes et voies ferrées Inconnu Inconnue Inconnue Élevée (continue) Aucune information disponible sur la construction de nouvelles routes et voies ferrées ou l’entretien de routes existantes dans cette région.
4.2 Lignes de services publics Négligeable Restreinte (11‑30 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) Le pipeline Trans Mountain passe dans cette région, et un prolongement du pipeline pourrait avoir lieu au cours des 10 prochaines années. La gravité de la construction et de l’entretien est négligeable pourvu que les mesures d’atténuation soient efficaces.
4.3 Transport par eau sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4.4 Trajectoires de vol sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5 Utilisation des ressources biologiques (en anglais seulement) Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) sans objet
5.1 Chasse et prélèvement d’animaux terrestres sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.2 Cueillette de plantes terrestres sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.3 Exploitation forestière et récolte du bois sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) La pêche est continue, et il y a eu un déclin du nombre d’individus matures au cours des trois dernières générations par rapport aux pics observés. La gravité est légère.
6 Intrusions et perturbations humaines (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.1 Activités récréatives sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.3 Travaux et autres activités sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
7 Modification du système naturel (en anglais seulement) Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) sans objet
7.1 Incendies et suppression des incendies Non calculé (hors de l’échéancier de l’évaluation) Petite (1‑10 %) Légère (1‑10 %) Faible (possiblement à long terme, > 10 ans ou 3 générations) Les incendies sont relativement non fréquents dans cette forêt humide. Seule une petite partie de la population serait exposée aux incendies à un moment donné, et la gravité a donc été considérée comme légère.
7.2 Barrages, gestion et utilisation de l’eau sans objet sans objet sans objet sans objet Le stade de grossissement dans le lac Kamloops n’est pas vulnérable à l’utilisation de l’eau. Aucune menace liée.
7.3 Autres modifications de l’écosystème Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) Gravité négligeable des changements du taux de survie en mer à cause de l’abondance relative de la population.
8 Espèces et gènes envahissants ou problématiques (en anglais seulement) Inconnu Grande (31‑70 %) Inconnue Élevée (continue) sans objet
8.1 Espèces exotiques/non indigènes envahissantes Négligeable Négligeable (< 1 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) La perchaude est présente dans le système, mais peu abondante.
8.2 Espèces indigènes problématiques Inconnu Grande (31‑70 %) Inconnue Élevée (continue) Prédation par des phoques et des otaries, compétition avec le hareng dans le détroit de Georgia et le saumon rose dans le golfe d’Alaska. Exposition au pou du poisson et à des maladies quand les saumons passent dans des parcs en filet.
8.3 Introduction de matériel génétique sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.4 Espèce/maladies problématiques d’origine inconnue sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.5 Maladies d’origine virale ou maladies à prions sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.6 Maladies de cause inconnue sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9 Pollution (en anglais seulement) Moyen-faible Généralisée (71‑100 %) Modérée-légère (1‑30 %) Élevée (continue) sans objet
9.1 Eaux usées domestiques et urbaines Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Les saumons sont exposés aux eaux usées domestiques et urbaines dans les eaux douces, l’estuaire du Fraser et le détroit de Georgia. Les contaminants, dont les microplastiques, sont nombreux. La gravité de cette menace est inconnue.
9.2 Effluents industriels et militaires Moyen-faible Généralisée (71‑100 %) Modérée-légère (1‑30 %) Élevée (continue) Les poissons sont exposés à des effluents industriels dans les eaux douces, l’estuaire du Fraser et le détroit de Georgia. Il y a également risque de déversement de contaminants dans le lac Kamloops dû aux déraillements de trains. Ainsi, la gravité est modérée-légère.
9.3 Effluents agricoles et forestiers Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Les poissons sont exposés à des effluents agricoles dans le lac Kamloops, le bas Fraser et l’estuaire du Fraser. La gravité est inconnue.
9.4 Détritus et déchets solides sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9.5 Polluants atmosphériques sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9.6 Énergie excessive sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10 Phénomènes géologiques (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10.1 Volcans sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10.2 Tremblements de terre et tsunamis sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10.3 Avalanches et glissements de terrain sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
11 Changement climatique et phénomènes météorologiques violents (en anglais seulement) Moyen Généralisée (71‑100 %) Modérée (11‑30 %) Élevée (continue) sans objet
11.1 Déplacement et altération de l’habitat Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) Des hivers plus chauds et une fonte des neiges plus hâtive sont prévus à cause des changements climatiques, ce qui entraînera des conditions de crue nivale hâtives et chevauchera la période de montaison.
11.2 Sécheresses sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
11.3 Températures extrêmes Moyen Généralisée (71‑100 %) Modérée (11‑30 %) Élevée (continue) Le Fraser devrait continuer de se réchauffer au cours du 21e siècle, ce qui devrait mener à des mortalités durant la migration des adultes.
11.4 Tempêtes et inondations Inconnu Petite (1‑10 %) Inconnue Élevée (continue) Affouillement causé par de fortes précipitations.
11.5 Autres impacts sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

3) Population Pitt-DE (UD 15)

Nom scientifique de l’espèce ou de l’écosystème
Saumon rouge – population Pitt-DE-(UD 15)
Identification de l’élément
sans objet
Code de l’élément
sans objet
Date
22/02/2017
Évaluateur(s) :
Dwayne Lepitzki (modérateur), Alan Sinclair (coprésident), John Reynolds, Sue Grant, Sean MacConnachie, Mike Staley, Mike Hawkshaw, Jason Mahoney, Scott Decker
Références :
Atelier – ébauche du calculateur des menaces et ébauche du rapport
Calcul de l’impact global des menaces
Impact des menaces (descriptions) Comptes des menaces de niveau 1
selon l’intensité de leur impact :
Maximum de la plage d’intensité
Comptes des menaces de niveau 1
selon l’intensité de leur impact :
Minimum de la plage d’intensité
A (Très élevé) 0 0
B (Élevé) 0 0
C (Moyen) 0 0
D (Faible) 4 4
Impact global des menaces calculé : Moyen Moyen
Impact global des menaces attribué :
C = Moyen
Ajustement de la valeur de l’impact – justification :
sans objet
Impact global des menaces – commentaires
sans objet
Tableau d’évaluation des menaces
Numéro Menace Impact
(calculé)
Portée
(10 prochaines
années)
Gravité
(10 années
ou
3 générations)
Immédiateté Commentaires
1 Développement résidentiel et commercial (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.1 Habitations et zones urbaines sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.2 Zones commerciales et industrielles sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.3 Tourisme et espaces récréatifs sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2 Agriculture et aquaculture (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.1 Cultures annuelles et pluriannuelles de produits autres que le bois sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.3 Élevage et élevage à grande échelle sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.4 Aquaculture en mer et en eau douce sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3 Production d’énergie et exploitation minière (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.1 Forage pétrolier et gazier sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.2 Exploitation de mines et de carrières sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.3 Énergie renouvelable sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4 Corridors de transport et de service (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4.1 Routes et voies ferrées sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4.2 Lignes de services publics sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4.3 Transport par eau sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4.4 Trajectoires de vol sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5 Utilisation des ressources biologiques (en anglais seulement) Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) sans objet
5.1 Chasse et prélèvement d’animaux terrestres sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.2 Cueillette de plantes terrestres sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.3 Exploitation forestière et récolte du bois sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) Les échappées ont diminué au cours des trois dernières générations, et la pêche en est probablement la cause. La gravité est légère.
6 Intrusions et perturbations humaines (en anglais seulement) Négligeable Négligeable (< 1 %) Inconnue Élevée (continue) sans objet
6.1 Activités récréatives Négligeable Négligeable (< 1 %) Inconnue Élevée (continue) Il y a certaines activités récréatives dans le cours d’eau (bateaux à propulsion hydraulique), mais la portée est négligeable, et la gravité, inconnue.
6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.3 Travaux et autres activités sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
7 Modification du système naturel (en anglais seulement) Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) sans objet
7.1 Incendies et suppression des incendies Non calculé (hors de l’échéancier de l’évaluation) Petite (1‑10 %) Légère (1‑10 %) Faible (possiblement à long terme, > 10 ans ou 3 générations) Eau chauffée par les incendies, produits de suppression des incendies pénétrant dans les cours d’eau, érosion de la zone riveraine. Les incendies peuvent également avoir des effets positifs.
7.2 Barrages, gestion et utilisation de l’eau sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
7.3 Autres modifications de l’écosystème Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) Les échappées ont diminué au cours des trois dernières générations, et le faible taux de survie en mer est probablement l’une des causes. La gravité est légère.
8 Espèces et gènes envahissants ou problématiques (en anglais seulement) Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) sans objet
8.1 Espèces exotiques/non indigènes envahissantes Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Il pourrait y avoir des espèces d’eau chaude non indigènes dans le système, mais la gravité est inconnue.
8.2 Espèces indigènes problématiques Inconnu Grande (31‑70 %) Inconnue Élevée (continue) Prédation par des phoques et des otaries, compétition avec le hareng dans le détroit de Georgia et le saumon rose dans le golfe d’Alaska. Exposition au pou du poisson et à des maladies quand les saumons passent dans des parcs en filet.
8.3 Introduction de matériel génétique sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.4 Espèce/maladies problématiques d’origine inconnue sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.5 Maladies d’origine virale ou maladies à prions sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.6 Maladies de cause inconnue sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9 Pollution (en anglais seulement) Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) sans objet
9.1 Eaux usées domestiques et urbaines Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Les saumons sont exposés aux eaux usées domestiques et urbaines dans les eaux douces, l’estuaire du Fraser et le détroit de Georgia. Les contaminants, dont les microplastiques, sont nombreux. La gravité de cette menace est inconnue.
9.2 Effluents industriels et militaires Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Les poissons sont exposés à des effluents industriels dans les eaux douces, l’estuaire du Fraser et le détroit de Georgia. La gravité est inconnue.
9.3 Effluents agricoles et forestiers Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Il y a de l’envasement attribuable aux activités forestières en amont du lac, et des estacades flottantes sont installées à l’extrémité sud du lac. La gravité est inconnue.
9.4 Détritus et déchets solides sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9.5 Polluants atmosphériques sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9.6 Énergie excessive sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10 Phénomènes géologiques (en anglais seulement) Faible Petite (1‑10 %) Légère (1‑10 %) Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans ou 3 générations) sans objet
10.1 Volcans sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10.2 Tremblements de terre et tsunamis sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10.3 Avalanches et glissements de terrain Faible Petite (1‑10 %) Légère (1‑10 %) Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans ou 3 générations) Terrain abrupt avec de fréquents glissements de terrain. Un programme d’écloseries est maintenu pour compenser les pertes causées par les glissements de terrain.
11 Changement climatique et phénomènes météorologiques violents (en anglais seulement) Faible Grande (31‑70 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) sans objet
11.1 Déplacement et altération de l’habitat Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) L’aire de fraye est située à proximité de l’embouchure du fleuve Fraser, et des changements des caractéristiques hydrologiques ne toucheraient pas cette UD.
11.2 Sécheresses sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
11.3 Températures extrêmes Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) L’exposition aux températures élevées et croissantes des eaux douces durant la migration est considérée comme une menace négligeable.
11.4 Tempêtes et inondations Faible Grande (31‑70 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) L’affouillement est courant dans cette région, et un programme d’écloseries est maintenu pour compenser les pertes. Cependant, de légères pertes d’individus matures sont tout de même prévues.
11.5 Autres impacts sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Classification des menaces d’après l’IUCN-CMP, Salafsky et al. (2008).

4) Population Quesnel-E (UD 16)

Nom scientifique de l’espèce ou de l’écosystème
Saumon rouge – population Quesnel-E (UD 16)
Identification de l’élément
sans objet
Code de l’élément
sans objet
Date
22/02/2017
Évaluateur(s) :
Dwayne Lepitzki (modérateur), Alan Sinclair (coprésident), John Reynolds, Sue Grant, Sean MacConnachie, Mike Staley, Mike Hawkshaw, Jason Mahoney, Scott Decker
Références :
Atelier – ébauche du calculateur des menaces et ébauche du rapport
Calcul de l’impact global des menaces
Impact des menaces (descriptions) Comptes des menaces de niveau 1
selon l’intensité de leur impact :
Maximum de la plage d’intensité
Comptes des menaces de niveau 1
selon l’intensité de leur impact :
Minimum de la plage d’intensité
A (Très élevé) 0 0
B (Élevé) 0 0
C (Moyen) 3 1
D (Faible) 0 2
Impact global des menaces calculé : Élevé Moyen
Impact global des menaces attribué :
BC = Élevé-moyen
Ajustement de la valeur de l’impact – justification :
sans objet
Impact global des menaces – commentaires
sans objet
Tableau d’évaluation des menaces
Numéro Menace Impact
(calculé)
Portée
(10 prochaines
années)
Gravité
(10 années
ou
3 générations)
Immédiateté Commentaires
1 Développement résidentiel et commercial (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.1 Habitations et zones urbaines sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.2 Zones commerciales et industrielles sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.3 Tourisme et espaces récréatifs sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2 Agriculture et aquaculture (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.1 Cultures annuelles et pluriannuelles de produits autres que le bois sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.3 Élevage et élevage à grande échelle sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.4 Aquaculture en mer et en eau douce sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3 Production d’énergie et exploitation minière (en anglais seulement) Négligeable Négligeable (< 1 %) Négligeable (< 1 %) Non significative ou négligeable (passée ou aucun effet direct) sans objet
3.1 Forage pétrolier et gazier sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.2 Exploitation de mines et de carrières Négligeable Négligeable (< 1 %) Négligeable (< 1 %) Non significative ou négligeable (passée ou aucun effet direct) L’étang de résidus miniers de la mine Mount Polley a connu une défaillance en août 2014, ce qui a entraîné la formation d’un petit prisme sédimentaire à l’endroit où le ruisseau Hazeltine pénètre dans le lac Quesnel. Cela ne devrait pas se reproduire, et les effets persistants sur la structure de l’habitat constituent une menace négligeable.
3.3 Énergie renouvelable sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4 Corridors de transport et de service (en anglais seulement) Négligeable Négligeable (< 1 %) Inconnue Élevée (continue) sans objet
4.1 Routes et voies ferrées Négligeable Négligeable (< 1 %) Inconnue Élevée (continue) Quelques constructions routières sont prévues dans la région, mais les effets sont inconnus.
4.2 Lignes de services publics sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4.3 Transport par eau sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4.4 Trajectoires de vol sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5 Utilisation des ressources biologiques (en anglais seulement) Moyen-faible Généralisée (71‑100 %) Modérée-légère (1‑30 %) Élevée (continue) sans objet
5.1 Chasse et prélèvement d’animaux terrestres sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.2 Cueillette de plantes terrestres sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.3 Exploitation forestière et récolte du bois sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques Moyen-faible Généralisée (71‑100 %) Modérée-légère (1‑30 %) Élevée (continue) La population est en déclin, et la pêche est continue. La gravité est légère-modérée.
6 Intrusions et perturbations humaines (en anglais seulement) Négligeable Négligeable (< 1 %) Inconnue Élevée (continue) sans objet
6.1 Activités récréatives Négligeable Négligeable (< 1 %) Inconnue Élevée (continue) Il y a des bateaux à propulsion hydraulique dans la rivière Mitchell, mais la gravité est inconnue.
6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.3 Travaux et autres activités sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
7 Modification du système naturel (en anglais seulement) Moyen-faible Généralisée (71‑100 %) Modérée-légère (1‑30 %) Élevée (continue) sans objet
7.1 Incendies et suppression des incendies Non calculé (hors de l’échéancier de l’évaluation) Petite (1‑10 %) Légère (1‑10 %) Faible (possiblement à long terme, > 10 ans ou 3 générations) Eau chauffée par les incendies, produits de suppression des incendies pénétrant dans les cours d’eau, érosion de la zone riveraine. Les incendies peuvent également avoir des effets positifs.
7.2 Barrages, gestion et utilisation de l’eau sans objet sans objet sans objet sans objet Aucune menace de cette catégorie.
7.3 Autres modifications de l’écosystème Moyen-faible Généralisée (71‑100 %) Modérée-légère (1‑30 %) Élevée (continue) Une réduction du taux de survie en mer et des modifications à l’écologie des eaux douces liés aux mesures de gestion des pêches visant à changer la dominance cyclique pourrait avoir contribué à la réduction de la taille de la population. La gravité est considérée comme modérée-légère.
8 Espèces et gènes envahissants ou problématiques (en anglais seulement) Inconnu Grande (31‑70 %) Inconnue Élevée (continue) sans objet
8.1 Espèces exotiques/non indigènes envahissantes sans objet sans objet sans objet sans objet Des achigans à petite bouche ont été observés dans le bassin versant, mais non dans les cours d’eau abritant le saumon rouge. Menace non évaluée.
8.2 Espèces indigènes problématiques Inconnu Grande (31‑70 %) Inconnue Élevée (continue) Prédation par des phoques et des otaries, compétition avec le hareng dans le détroit de Georgia et le saumon rose dans le golfe d’Alaska. Exposition au pou du poisson et à des maladies quand le saumon passe dans des parcs en filet.
8.3 Introduction de matériel génétique sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.4 Espèce/maladies problématiques d’origine inconnue sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.5 Maladies d’origine virale ou maladies à prions sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.6 Maladies de cause inconnue sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9 Pollution (en anglais seulement) Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) sans objet
9.1 Eaux usées domestiques et urbaines Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Les saumons sont exposés aux eaux usées domestiques et urbaines dans les eaux douces, l’estuaire du Fraser et le détroit de Georgia. Les contaminants, dont les microplastiques, sont nombreux. La gravité de cette menace est inconnue.
9.2 Effluents industriels et militaires Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Les poissons sont exposés à des effluents industriels dans les eaux douces, l’estuaire du Fraser et le détroit de Georgia. Il pourrait y avoir des effets persistants de déversements de contaminants dans le lac Quesnel provenant de la mine de Mount Polley. La gravité de ces effets est inconnue.
9.3 Effluents agricoles et forestiers Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) L’exposition principale touche le stade juvénile au printemps et à l’automne. L’exploitation forestière est élevée dans cette région, mais des mesures sont prises pour réduire l’impact dans les zones riveraines. La gravité de cette menace est inconnue.
9.4 Détritus et déchets solides sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9.5 Polluants atmosphériques sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9.6 Énergie excessive sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10 Phénomènes géologiques (en anglais seulement) Négligeable Négligeable (< 1 %) Légère (1‑10 %) Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans ou 3 générations) sans objet
10.1 Volcans sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10.2 Tremblements de terre et tsunamis sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10.3 Avalanches et glissements de terrain Négligeable Négligeable (< 1 %) Légère (1‑10 %) Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans ou 3 générations) Des glissements de terrain et des avalanches se sont produits par le passé, et pourraient survenir de nouveau.
11 Changement climatique et phénomènes météorologiques violents (en anglais seulement) Moyen Généralisée (71‑100 %) Modérée (11‑30 %) Élevée (continue) sans objet
11.1 Déplacement et altération de l’habitat Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) Étant donné la période de montaison, cette UD est moins vulnérable aux changements de la crue nivale causés par les changements climatiques.
11.2 Sécheresses sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
11.3 Températures extrêmes Moyen Généralisée (71‑100 %) Modérée (11‑30 %) Élevée (continue) Le Fraser devrait continuer de se réchauffer au cours du 21e siècle, ce qui devrait mener à des mortalités durant la migration des adultes.
11.4 Tempêtes et inondations Négligeable Négligeable (< 1 %) Inconnue Élevée (continue) Affouillement peut‑être causé par de fortes précipitations. Gravité inconnue.
11.5 Autres impacts sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Classification des menaces d’après l’IUCN-CMP, Salafsky et al. (2008).

5) Population Seton-T (UD 17)

Nom scientifique de l’espèce ou de l’écosystème
Saumon rouge – population Seton-T (UD 17)
Identification de l’élément
sans objet
Code de l’élément
sans objet
Date
22/02/2017
Évaluateur(s) :
Dwayne Lepitzki (modérateur), Alan Sinclair (coprésident), John Reynolds, Sue Grant, Sean MacConnachie, Mike Staley, Mike Hawkshaw, Jason Mahoney, Scott Decker
Références :
Atelier – ébauche du calculateur des menaces et ébauche du rapport
Calcul de l’impact global des menaces
Impact des menaces (descriptions) Comptes des menaces de niveau 1
selon l’intensité de leur impact :
Maximum de la plage d’intensité
Comptes des menaces de niveau 1
selon l’intensité de leur impact :
Minimum de la plage d’intensité
A (Très élevé) 0 0
B (Élevé) 0 0
C (Moyen) 2 0
D (Faible) 2 4
Impact global des menaces calculé : Élevé Moyen
Impact global des menaces attribué :
BC = Élevé-moyen
Ajustement de la valeur de l’impact – justification :
sans objet
Impact global des menaces – commentaires
sans objet
Tableau d’évaluation des menaces
Numéro Menace Impact
(calculé)
Portée
(10 prochaines
années)
Gravité
(10 années
ou
3 générations)
Immédiateté Commentaires
1 Développement résidentiel et commercial (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.1 Habitations et zones urbaines sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.2 Zones commerciales et industrielles sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.3 Tourisme et espaces récréatifs sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2 Agriculture et aquaculture (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.1 Cultures annuelles et pluriannuelles de produits autres que le bois sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.3 Élevage et élevage à grande échelle sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.4 Aquaculture en mer et en eau douce sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3 Production d’énergie et exploitation minière (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.1 Forage pétrolier et gazier sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.2 Exploitation de mines et de carrières sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.3 Énergie renouvelable sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4 Corridors de transport et de service (en anglais seulement) Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans ou 3 générations) sans objet
4.1 Routes et voies ferrées Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans ou 3 générations) Routes et voies ferrées le long des deux lacs. On ne sait pas s’il y a des plans d’expansion. Entretien des routes et réparation du pont en cours à cause d’inondations.
4.2 Lignes de services publics sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4.3 Transport par eau sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4.4 Trajectoires de vol sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5 Utilisation des ressources biologiques (en anglais seulement) Moyen-faible Généralisée (71‑100 %) Modérée-légère (1‑30 %) Élevée (continue) sans objet
5.1 Chasse et prélèvement d’animaux terrestres sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.2 Cueillette de plantes terrestres sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.3 Exploitation forestière et récolte du bois sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques Moyen-faible Généralisée (71‑100 %) Modérée-légère (1‑30 %) Élevée (continue) La pêche est continue. Cette UD est visée par des pêches de stocks mélangés, tout comme la très grosse UD Complexe Shuswap‑T, et pourrait connaître une exploitation élevée durant les années de lignée dominante de l’UD Shuswap.
6 Intrusions et perturbations humaines (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.1 Activités récréatives sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.3 Travaux et autres activités sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
7 Modification du système naturel (en anglais seulement) Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) sans objet
7.1 Incendies et suppression des incendies Non calculé (hors de l’échéancier de l’évaluation) Restreinte (11‑30 %) Légère (1‑10 %) Faible (possiblement à long terme, > 10 ans ou 3 générations) Il y a un seul cours d’eau de fraye. Ainsi, un incendie aurait des conséquences sur la partie de la population qui s’y trouverait à ce moment-là. L’immédiateté est faible en raison de la fréquence des incendies.
7.2 Barrages, gestion et utilisation de l’eau Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) Il y a un barrage hydroélectrique à l’entrée du lac Seton. Les poissons en montaison empruntent une passe migratoire, et les smolts descendent en passant par les turbines. Il existe un programme d’atténuation. Il y a des mortalités, mais les effets sur l’abondance de la population sont négligeables au cours des trois prochaines générations.
7.3 Autres modifications de l’écosystème Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) La population est en déclin, et le faible taux de survie en mer pourrait être un facteur contributif.
8 Espèces et gènes envahissants ou problématiques (en anglais seulement) Inconnu Grande (31‑70 %) Inconnue Élevée (continue) sans objet
8.1 Espèces exotiques/non indigènes envahissantes sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.2 Espèces indigènes problématiques Inconnu Grande (31‑70 %) Inconnue Élevée (continue) Prédation par des phoques et des otaries, compétition avec le hareng dans le détroit de Georgia et le saumon rose dans le golfe d’Alaska. Exposition au pou du poisson et à des maladies quand le saumon passe dans des parcs en filet.
8.3 Introduction de matériel génétique sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.4 Espèce/maladies problématiques d’origine inconnue sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.5 Maladies d’origine virale ou maladies à prions sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.6 Maladies de cause inconnue sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9 Pollution (en anglais seulement) Moyen-faible Généralisée (71‑100 %) Modérée-légère (1‑30 %) Élevée (continue) sans objet
9.1 Eaux usées domestiques et urbaines Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Les saumons sont exposés aux eaux usées domestiques et urbaines dans les eaux douces, l’estuaire du Fraser et le détroit de Georgia. Les contaminants, dont les microplastiques, sont nombreux. La gravité de cette menace est inconnue.
9.2 Effluents industriels et militaires Moyen-faible Généralisée (71‑100 %) Modérée-légère (1‑30 %) Élevée (continue) Les poissons sont exposés à des effluents industriels dans les eaux douces, l’estuaire du Fraser et le détroit de Georgia. Il y a également risque de déversement de contaminants dans les lacs dû aux déraillements de trains. Ainsi, la gravité est modérée-légère.
9.3 Effluents agricoles et forestiers Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Les poissons sont exposés à des effluents agricoles dans le bas Fraser et l’estuaire du Fraser. La gravité est inconnue.
9.4 Détritus et déchets solides sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9.5 Polluants atmosphériques sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9.6 Énergie excessive sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10 Phénomènes géologiques (en anglais seulement) Faible Restreinte (11‑30 %) Modérée (11‑30 %) sans objet Correction de l’erreur de classement (modérée-légère).
10.1 Volcans sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10.2 Tremblements de terre et tsunamis sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10.3 Avalanches et glissements de terrain Moyen-faible Restreinte (11‑30 %) Modérée-légère (1‑30 %) Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans ou 3 générations) Il y a eu deux glissements de terrain au cours des deux dernières années dans le ruisseau Portage. Ces glissements ont été dégagés, mais d’autres glissements sont possibles. Si cela se produit, la gravité est estimée à modérée-légère.
11 Changement climatique et phénomènes météorologiques violents (en anglais seulement) Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) sans objet
11.1 Déplacement et altération de l’habitat Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) La migration n’est pas touchée par les changements prévus des caractéristiques hydrologiques causés par les changements climatiques.
11.2 Sécheresses sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
11.3 Températures extrêmes Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) La migration n’est pas touchée par les eaux plus chaudes.
11.4 Tempêtes et inondations Négligeable Négligeable (< 1 %) Inconnue Élevée (continue) Affouillement causé par de fortes précipitations. Gravité inconnue.
11.5 Autres impacts sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Classification des menaces d’après l’IUCN-CMP, Salafsky et al. (2008).

6) Population Complexe Shuswap-T (UD 18)

Nom scientifique de l’espèce ou de l’écosystème
Saumon rouge – population Complexe Shuswap-T (UD 18)
Identification de l’élément
sans objet
Code de l’élément
sans objet
Date
22/02/2017
Évaluateur(s) :
Dwayne Lepitzki (modérateur), Alan Sinclair (coprésident), John Reynolds, Sue Grant, Sean MacConnachie, Mike Staley, Mike Hawkshaw, Jason Mahoney, Scott Decker
Références :
Atelier – ébauche du calculateur des menaces et ébauche du rapport
Calcul de l’impact global des menaces
Impact des menaces (descriptions) Comptes des menaces de niveau 1
selon l’intensité de leur impact :
Maximum de la plage d’intensité
Comptes des menaces de niveau 1
selon l’intensité de leur impact :
Minimum de la plage d’intensité
A (Très élevé) 0 0
B (Élevé) 0 0
C (Moyen) 0 0
D (Faible) 4 4
Impact global des menaces calculé : Moyen Moyen
Impact global des menaces attribué :
C = Moyen
Ajustement de la valeur de l’impact – justification :
sans objet
Impact global des menaces – commentaires
sans objet
Tableau d’évaluation des menaces
Numéro Menace Impact
(calculé)
Portée
(10 prochaines
années)
Gravité
(10 années
ou
3 générations)
Immédiateté Commentaires
1 Développement résidentiel et commercial (en anglais seulement) Inconnu Petite (1‑10 %) Inconnue Élevée (continue) sans objet
1.1 Habitations et zones urbaines Inconnu Petite (1‑10 %) Inconnue Élevée (continue) Niveau élevé de développement de la zone littorale du lac Shuswap depuis plusieurs décennies, lequel continuera vraisemblablement. La portée est petite, et la gravité, inconnue.
1.2 Zones commerciales et industrielles sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.3 Tourisme et espaces récréatifs Négligeable Négligeable (< 1 %) Inconnue Élevée (continue) Développement d’une marina en cours. La portée est négligeable, et la gravité, inconnue.
2 Agriculture et aquaculture (en anglais seulement) Négligeable Négligeable (< 1 %) Négligeable (< 1 %) sans objet sans objet
2.1 Cultures annuelles et pluriannuelles de produits autres que le bois sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.3 Élevage et élevage à grande échelle Négligeable Négligeable (< 1 %) Négligeable (< 1 %) Modérée-faible Du bétail piétine des frayères, et cela continuera probablement.
2.4 Aquaculture en mer et en eau douce sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3 Production d’énergie et exploitation minière (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.1 Forage pétrolier et gazier sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.2 Exploitation de mines et de carrières sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.3 Énergie renouvelable sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4 Corridors de transport et de service (en anglais seulement) Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) sans objet
4.1 Routes et voies ferrées Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) Le développement des routes continuera probablement à mesure que croît la population humaine. L’élargissement de la route 1 est probable le long du lac Shuswap. Des mesures d’atténuation devraient rendre les impacts négligeables.
4.2 Lignes de services publics sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4.3 Transport par eau sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4.4 Trajectoires de vol sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5 Utilisation des ressources biologiques (en anglais seulement) Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) sans objet
5.1 Chasse et prélèvement d’animaux terrestres sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.2 Cueillette de plantes terrestres sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.3 Exploitation forestière et récolte du bois sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) Les pêches lors de lignées dominantes sont assez bien gérées pour assurer un nombre d’échappés suffisant. La gestion est moins efficace lors des pêches hors cycle. La gravité de ces pêches est légère.
6 Intrusions et perturbations humaines (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.1 Activités récréatives sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.3 Travaux et autres activités sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
7 Modification du système naturel (en anglais seulement) Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) sans objet
7.1 Incendies et suppression des incendies Négligeable Restreinte (11‑30 %) Négligeable (< 1 %) Faible (possiblement à long terme, > 10 ans ou 3 générations) Des incendies se sont produits dans cette région, mais on a lutté agressivement contre ceux‑ci en raison de la grande population humaine. La portée est restreinte, et la gravité, négligeable.
7.2 Barrages, gestion et utilisation de l’eau Négligeable Petite (1‑10 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) Il y a peu de barrages dans le système. Gravité négligeable.
7.3 Autres modifications de l’écosystème Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) Le faible taux de survie en mer a une gravité légère.
8 Espèces et gènes envahissants ou problématiques (en anglais seulement) Négligeable Grande (31‑70 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) sans objet
8.1 Espèces exotiques/non indigènes envahissantes Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) L’abondance de la perchaude est faible dans le lac Shuswap.
8.2 Espèces indigènes problématiques Inconnu Grande (31‑70 %) Inconnue Élevée (continue) Prédation par des phoques et des otaries, compétition avec le hareng dans le détroit de Georgia et le saumon rose dans le golfe d’Alaska. Exposition au pou du poisson et à des maladies quand les saumons passent dans des parcs en filet.
8.3 Introduction de matériel génétique sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.4 Espèce/maladies problématiques d’origine inconnue sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.5 Maladies d’origine virale ou maladies à prions sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.6 Maladies de cause inconnue sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9 Pollution (en anglais seulement) Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) sans objet
9.1 Eaux usées domestiques et urbaines Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Les saumons sont exposés aux eaux usées domestiques et urbaines dans les eaux douces, l’estuaire du Fraser et le détroit de Georgia. Les contaminants, dont les microplastiques, sont nombreux. La gravité de cette menace est inconnue.
9.2 Effluents industriels et militaires Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) Les poissons sont exposés à des effluents industriels dans les eaux douces, l’estuaire du Fraser et le détroit de Georgia. Il y a également risque de déversement de contaminants dans le lac Shuswap dû aux déraillements de trains. Ainsi, la gravité est légère (moins qu’à Kamloops).
9.3 Effluents agricoles et forestiers Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Les poissons sont exposés à des effluents agricoles dans le lac Shuswap, le bas Fraser et l’estuaire du Fraser. La gravité est inconnue.
9.4 Détritus et déchets solides sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9.5 Polluants atmosphériques sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9.6 Énergie excessive sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10 Phénomènes géologiques (en anglais seulement) Négligeable Négligeable (< 1 %) Négligeable (< 1 %) Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans ou 3 générations)  
10.1 Volcans sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10.2 Tremblements de terre et tsunamis sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10.3 Avalanches et glissements de terrain Négligeable Négligeable (< 1 %) Négligeable (< 1 %) Modérée (possiblement à court terme, < 10 ans ou 3 générations) Il y a eu des glissements de terrain récents.
11 Changement climatique et phénomènes météorologiques violents (en anglais seulement) Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) sans objet
11.1 Déplacement et altération de l’habitat Négligeable Généralisée (71‑100 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) Les changements prévus des caractéristiques hydrologiques du fleuve Fraser dus aux changements climatiques auront des effets négligeables sur cette UD, compte tenu de la période de montaison tardive.
11.2 Sécheresses sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
11.3 Températures extrêmes Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) Le Fraser devrait continuer de se réchauffer au cours du 21e siècle, ce qui devrait mener à des mortalités durant la migration des adultes. La gravité est légère.
11.4 Tempêtes et inondations Inconnu Petite (1‑10 %) Inconnue Élevée (continue) Affouillement causé par de fortes précipitations.
11.5 Autres impacts sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet

Classification des menaces d’après l’IUCN-CMP, Salafsky et al. (2008).

7) Population Takla-Trembleur-à montaison hâtive dans la Stuart (UD 20)

Nom scientifique de l’espèce ou de l’écosystème
Saumon rouge – population Takla-Trembleur-à montaison hâtive dans la Stuart (UD 20)
Identification de l’élément
sans objet
Code de l’élément
sans objet
Date
22/02/2017
Évaluateur(s) :
Dwayne Lepitzki (modérateur), Alan Sinclair (coprésident), John Reynolds, Sue Grant, Sean MacConnachie, Mike Staley, Mike Hawkshaw, Jason Mahoney, Scott Decker
Références :
Atelier – ébauche du calculateur des menaces et ébauche du rapport
Calcul de l’impact global des menaces
Impact des menaces (descriptions) Comptes des menaces de niveau 1
selon l’intensité de leur impact :
Maximum de la plage d’intensité
Comptes des menaces de niveau 1
selon l’intensité de leur impact :
Minimum de la plage d’intensité
A (Très élevé) 0 0
B (Élevé) 0 0
C (Moyen) 3 1
D (Faible) 0 2
Impact global des menaces calculé : Élevé Moyen
Impact global des menaces attribué :
BC = Élevé-moyen
Ajustement de la valeur de l’impact – justification :
sans objet
Impact global des menaces – commentaires
sans objet
Tableau d’évaluation des menaces
Numéro Menace Impact
(calculé)
Portée
(10 prochaines
années)
Gravité
(10 années
ou
3 générations)
Immédiateté Commentaires
1 Développement résidentiel et commercial (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.1 Habitations et zones urbaines sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.2 Zones commerciales et industrielles sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
1.3 Tourisme et espaces récréatifs sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2 Agriculture et aquaculture (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.1 Cultures annuelles et pluriannuelles de produits autres que le bois sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.3 Élevage et élevage à grande échelle sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
2.4 Aquaculture en mer et en eau douce sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3 Production d’énergie et exploitation minière (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.1 Forage pétrolier et gazier sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.2 Exploitation de mines et de carrières sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
3.3 Énergie renouvelable sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4 Corridors de transport et de service (en anglais seulement) Négligeable Négligeable (< 1 %) Inconnue Élevée (continue) sans objet
4.1 Routes et voies ferrées Négligeable Négligeable (< 1 %) Inconnue Élevée (continue) La construction de routes et de voies ferrées est négligeable dans cette région. Gravité inconnue.
4.2 Lignes de services publics sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4.3 Transport par eau sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
4.4 Trajectoires de vol sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5 Utilisation des ressources biologiques (en anglais seulement) Moyen-faible Généralisée (71‑100 %) Modérée-légère (1‑30 %) Élevée (continue) sans objet
5.1 Chasse et prélèvement d’animaux terrestres sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.2 Cueillette de plantes terrestres sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.3 Exploitation forestière et récolte du bois sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques Moyen-faible Généralisée (71‑100 %) Modérée-légère (1‑30 %) Élevée (continue) Le nombre d’individus matures est à la baisse. La pêche est continue et pourrait être un facteur du déclin.
6 Intrusions et perturbations humaines (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.1 Activités récréatives sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
6.3 Travaux et autres activités sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
7 Modification du système naturel (en anglais seulement) Moyen-faible Généralisée (71‑100 %) Modérée-légère (1‑30 %) Élevée (continue) sans objet
7.1 Incendies et suppression des incendies Non calculé (hors de l’échéancier de l’évaluation) Petite (1‑10 %) Légère (1‑10 %) Faible (possiblement à long terme, > 10 ans ou 3 générations) La fraye étant dispersée dans une vaste aire, la portée est petite. L’impact sur la portion exposée de la population est considéré comme faible. L’immédiateté est faible, d’après les incendies passés dans cette région.
7.2 Barrages, gestion et utilisation de l’eau Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) La portion du fleuve Fraser en aval du barrage de Nechako pourrait être touchée par le rejet d’eau. Gravité inconnue.
7.3 Autres modifications de l’écosystème Moyen-faible Généralisée (71‑100 %) Modérée-légère (1‑30 %) Élevée (continue) La population est à la baisse, et le taux de survie en mer pourrait être un facteur contributif.
8 Espèces et gènes envahissants ou problématiques (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.1 Espèces exotiques/non indigènes envahissantes sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.2 Espèces indigènes problématiques Inconnu Grande (31‑70 %) Inconnue Élevée (continue) Prédation par des phoques et des otaries, compétition avec le hareng dans le détroit de Georgia et le saumon rose dans le golfe d’Alaska. Exposition au pou du poisson et à des maladies quand les saumons passent dans des parcs en filet.
8.3 Introduction de matériel génétique sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.4 Espèce/maladies problématiques d’origine inconnue sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.5 Maladies d’origine virale ou maladies à prions sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
8.6 Maladies de cause inconnue sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9 Pollution (en anglais seulement) Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) sans objet
9.1 Eaux usées domestiques et urbaines Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Les saumons sont exposés aux eaux usées domestiques et urbaines dans les eaux douces, l’estuaire du Fraser et le détroit de Georgia. Les contaminants, dont les microplastiques, sont nombreux. La gravité de cette menace est inconnue.
9.2 Effluents industriels et militaires Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Les poissons sont exposés à des effluents industriels dans les eaux douces, l’estuaire du Fraser et le détroit de Georgia. La gravité est inconnue.
9.3 Effluents agricoles et forestiers Inconnu Généralisée (71‑100 %) Inconnue Élevée (continue) Au cours des dernières années, l’exploitation forestière a été faible et à la baisse. Il n’y a pas d’agriculture dans cette région. La gravité est inconnue.
9.4 Détritus et déchets solides sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9.5 Polluants atmosphériques sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
9.6 Énergie excessive sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10 Phénomènes géologiques (en anglais seulement) sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10.1 Volcans sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10.2 Tremblements de terre et tsunamis sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
10.3 Avalanches et glissements de terrain sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
11 Changement climatique et phénomènes météorologiques violents (en anglais seulement) Moyen Généralisée (71‑100 %) Modérée (11‑30 %) Élevée (continue) sans objet
11.1 Déplacement et altération de l’habitat Moyen Généralisée (71‑100 %) Modérée (11‑30 %) Élevée (continue) Des hivers plus chauds et une fonte des neiges plus hâtive sont prévus à cause des changements climatiques, ce qui entraînera des conditions de crue nivale hâtives et chevauchera la période de montaison. Il s’agit d’une UD à montaison hâtive, et la gravité a été jugée modérée.
11.2 Sécheresses sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
11.3 Températures extrêmes Faible Généralisée (71‑100 %) Légère (1‑10 %) Élevée (continue) Le fleuve Fraser devrait continuer de se réchauffer au cours du 21e siècle, ce qui devrait mener à des mortalités durant la migration des adultes.
11.4 Tempêtes et inondations Négligeable Négligeable (< 1 %) Inconnue Élevée (continue) Affouillement causé par de fortes précipitations. Gravité inconnue.
11.5 Autres impacts sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet
Classification des menaces d’après l’IUCN-CMP, Salafsky et al. (2008).

Annexe 2. Sites de recensement des unités désignables du saumon rouge du Fraser

Tableau 26. Sites de recensement des UD proposées du saumon rouge du Fraser. La liste de sites de recensement est tirée de Grant et al. (2011)
Numéro de l’UD Nom de l’UD Sites de recensement
1 Anderson-Seton-DE chenal Gates; ruisseau Gates
2 Bowron-DE ruisseau Antler; rivière Bowron; ruisseau Pomeroy; ruisseau Huckey; ruisseau Sus
3 Chilko-DE rivière Chilko; chenal Chilko; lac Chilko Nord; lac Chilko Sud
4 Chilko-E rivière Chilko; chenal Chilko; lac Chilko Nord; lac Chilko Sud
5 Chilliwack-DE lac Chilliwack; ruisseau Dolly Varden
6 Cultus-T lac Cultus
7 Francois-Fraser-E rivière Stellako; ruisseau Uncha; ruisseau Ormonde
8 Nadina-Francois-DE ruisseau Glacier; tronçon inférieur de la rivière Nadina; tronçon supérieur de la rivière Nadina; chenal Nadina; ruisseau Tagetochlain
9 Harrison (aval)-T ruisseau Bear; ruisseau Big Silver; ruisseau Cogburn; ruisseau Crazy; ruisseau Douglas; ruisseau Hatchery; ruisseau Sloquet; ruisseau Tipella; marécage Tipella
10 Harrison (amont)-T ruisseau East; chenal Weaver; ruisseau Weaver
11 Kamloops-DE rivière Barriere; rivière Clearwater; ruisseau Dunn; ruisseau Finn; ruisseau Grouse; ruisseau Hemp; ruisseau Lemieux; ruisseau Lion; ruisseau Mann; ruisseau Moul; rivière Thompson Nord; rivière Raft
12 Lillooet-Harrison-T rivière Birkenhead; rivière Green; marécage Lillooet; ruisseau Miller; ruisseau Poole; ruisseau Railroad; ruisseau Ryan; ruisseau Sampson; John Sandy; ruisseau 25 Mile
13 Nahatlatch-DE lac Nahatlach; rivière Nahatlach
14 North Barriere-DE (de novo) ruisseau Fennell; ruisseau Harper
15 Pitt-DE tronçon supérieur de la rivière Pitt
16 Quesnel-E ruisseau Abbott; ruisseau Amos; ruisseau Archie; plage Baxter; plage Bear – rivage; Betty Frank’s – rivage; Big Slide – rivage; Big Slide – rivage, 1 km à l’ouest; ruisseau Bill Miner; ruisseau Bill Miner – rivage; ruisseau Bill Miner – rivage, 3 km à l’ouest; ruisseau Blue Lead; ruisseau Blue Lead – rivage; ruisseau Bouldery; ruisseau Bouldery – rivage; ruisseau Bouldery – rivage, 2 km à l’est; pointe Bowling; ruisseau Buckingham; ruisseau Cameron; ruisseau Clearbrook; pointe Deception; ruisseau Devoe; ruisseau Devoe – rivage; Double T – rivage; bras East – rivage (pointe Rock Slide – Penninsula); bras East – ruisseau sans nom 1; bras East – ruisseau sans nom 2 – rivage; bras East – pointe sans nom; Elysia – rivage; Elysia – rivage, 1 km à l’ouest; ruisseau Franks; ruisseau Franks – rivage; ruisseau Goose; pointe Goose – rivage; pointe Goose – rivage, 8 km au sud; ruisseau Grain; ruisseau Grain – rivage; ruisseau Hazeltine; chenal Horsefly; lac Horsefly; rivière Horsefly; rivière Horsefly – en amont des chutes; rivières Horsefly – aval; rivière Horsefly – amont; pointe Hurricane; ruisseau Isaiah; ruisseau Junction; ruisseau Junction – rivage; ruisseau Killdog; ruisseau Killdog – rivage; Lester Shore; ruisseau Limestone; pointe Limestone – rivage; pointe Limestone – rivage, 5 km au sud; rivière Little Horsefly; Logger Landing; ruisseau Long; ruisseau Long – rivage; ruisseau Lynx; ruisseau Lynx – rivage; ruisseau Marten; ruisseau Marten – rivage; ruisseau McKinley; ruisseau McKinley – aval; ruisseau McKinley – amont; rivière Mitchell; ruisseau Moffat; ruisseau Niagara; bras North – rivage (pointe Bowling-Goose); bras North – rivage (pointe Roaring-Deception); bras North – anse sans nom; plage Opa; rivage du camp Penfold; ruisseau Penfold; pointe Quartz; lac Quesnel; ruisseau Raft; pointe Roaring; rivière Roaring; rivière Roaring – rivage; Rock Slide; ruisseau Service; baie Slate; baie Slate Bay – 1 km à l’est; ruisseau Spusks; ruisseau Sue; ruisseau Summit; ruisseau Taku; ruisseau Tasse; ruisseau Tasse – rivage; ruisseau Tisdall; ruisseau Trickle; ruisseau Wasko; ruisseau Wasko – rivage; ruisseau Watt; ruisseau Watt – rivage; ruisseau Whiffle; ruisseau Winkley
17 Seton-T (de novo) ruisseau Portage
18 Shuswap Complexe-T ruisseau 5 Mile; chenal Adams; lac Adams; lac Adams – est; lac Adams – nord; lac Adams – sud; rivière Adams; rivière Adams – rivage; rivière Anstey; rivière Anstey – rivage; ruisseau Hiuhill (Bear); ruisseau Bessette; ruisseau Bush; ruisseau Bush – rivage; ruisseau Canoe; ruisseau Celista; ruisseau Cook; ruisseau Crazy; pointe Cruikshank ouest – rivage; rivière Eagle; ruisseau Four Mile – rivage; ruisseau Nikwikwaia (Gold); ruisseau Hlina – rivage; ruisseau Hunakwa; ruisseau Kingfisher; ruisseau Knight – rivage; ruisseau Lee – rivage; rivière Little; ruisseau Loftus; tronçon inférieur de la rivière Shuswap; lac Mara – rivage; ruisseau McNomee; tronçon moyen de la rivière Shuswap; rivière Momich; rivière Momich – rivage; ruisseau Noisy; ruisseau Onyx; ruisseau Onyx – rivage; ruisseau Pass; ruisseau Pass – rivage; rivière Perry; ruisseau Queest – rivage; ruisseau Reinecker; ruisseau Reinecker – rivage; ruisseau Ross; ruisseau Ross – rivage; bras Salmon – rivage; rivière Salmon; ruisseau Scotch; ruisseau Scotch – rivage; rivière Seymour; lac Shuswap; lac Shuswap – bras Anstey; lac Shuswap – bras Main; lac Shuswap – bras Main nord; lac Shuswap – bras Main sud; lac Shuswap – bras Salmon; lac Shuswap – bras Salmon est; lac Shuswap – bras Salmon nord; lac Shuswap – bras Salmon sud; lac Shuswap – bras Seymour; rivière Thompson Sud; ruisseau Tappen; ruisseau Trinity; ruisseau Tsikwustum; ruisseau Tsuius; tronçon supérieur de la rivière Adams; ruisseau Vanishing – rivage; ruisseau Wap; ruisseau Yard
19 Shuswap-DE chenal Adams; rivière Adams; rivière Anstey; ruisseau Burton; ruisseau Bush; ruisseau Celista; ruisseau Craigellachie; ruisseau Crazy; rivière Eagle; ruisseau Huihill (Bear); ruisseau Hunakwa; ruisseau Loftus; ruisseau McNomee; tronçon moyen de la rivière Shunswap; ruisseau Nikwikwaia (Gold); ruisseau Onyx; ruisseau Pass; rivière Perry; ruisseau Ross; rivière Salmon; ruisseau Scotch; rivière Seymour; ruisseau Yard
20 Takla-Trembleur-à montaison hâtive dans la Stuart ruisseau 5 Mile; ruisseau 10 Mile; ruisseau 15 Mile; ruisseau 25 Mile; ruisseau Ankwill; ruisseau Baptiste; ruisseau Bates; ruisseau Bivouac; ruisseau Blackwater; ruisseau Blanchette; ruisseau Casamir; ruisseau Consolidated; ruisseau Crow; rivière Driftwood; ruisseau Dust; ruisseau Felix; ruisseau Fleming; ruisseau Forfar; ruisseau Forsythe; ruisseau French; ruisseau Frypan; ruisseau Gluske; ruisseau Hooker; ruisseau Hudson Bay; ruisseau Kastberg; ruisseau Kazchek; ruisseau Kotesine; ruisseau Kynock; ruisseau Leo; ruisseau Lion; ruisseau McDougall; rivière Middle (Rosette); ruisseau Nancut; ruisseau Narrows; ruisseau Paula; ruisseau Point; ruisseau Porter; ruisseau Rosette; rivière Sakeniche; rivière Sandpoint; ruisseau Shale; ruisseau Sinta; lac Takla – rivage; lac Takla – sans nom; ruisseau Tanezell; ruisseau Tildesley; ruisseau Tliti; ruisseau sans nom
21 Takla-Trembleur-Stuart-E ruisseau Kazchek; ruisseau Kuzkwa; rivière Middle; ruisseau Pinchi; rivière Sakeniche; ruisseau Sowchea; lac Stuart; rivière Stuart; rivière Tachie
22 Taseko-DE lac Taseko
23 Harrison – Rivière  rivière Harrison
24 Widgeon – Rivière ruisseau Widgeon

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