Bar rayé (Morone saxatilis) : Rapport de situation du COSEPAC Addenda 2012

Titre officiel: Addenda au Rapport de situation du COSEPAC de 2012 sur le Bar rayé Morone saxatilis Population du fleuve Saint-Laurent au Canada

Comité sur la situation des espèces en peril au Canada (COSEPAC)

Disparue 2019

Information sur le document

*Addenda au Rapport de situation du COSEPAC sur le bar rayé (Morone saxatilis).

Le présent rapport peut être cité de la manière suivante :

COSEPAC. 2019. Addenda au Rapport de situation du COSEPAC de 2012 sur le bar rayé (Morone saxatilis) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. xiv p. (Registre public des espèces en péril).

Note de production :

Le COSEPAC remercie M. Nicholas Mandrak (Ph. D.), coprésident du Sous-comité de spécialistes des poissons d’eau douce, d’avoir rédigé l’addenda sur le bar rayé (Morone saxatilis), population du fleuve Saint-Laurent, au Canada, aux termes d’un marché conclu avec Environnement et Changement climatique Canada.

Pour obtenir des exemplaires supplémentaires, s’adresser au :

Secrétariat du COSEPAC
a/s Service canadien de la faune
Environnement Canada
Ottawa (Ontario)
K1A 0H3

Tél. : 819-938-4125
Téléc. : 819-938-3984
Courriel : ec.cosepac-cosewic.ec@canada.ca
Site web : COSEPAC

Also available in English under the title “Addendum to the 2012 COSEWIC Status Report on the Striped Bass Morone saxatilis St. Lawrence River population in Canada”.

COSEPAC sommaire de l’évaluation

Sommaire de l’évaluation - novembre 2019

Nom commun : Bar rayé

Nom scientifique : Morone saxatilis

Statut : Disparue

Justification de la désignation : Ce poisson de grande taille était autrefois un poisson très prisé par les pêcheurs sportifs et commerciaux dans le fleuve Saint-Laurent. La population du fleuve Saint-Laurent était l’une des trois populations canadiennes. Contrairement aux deux autres populations qui existent encore, aucun individu de la population du fleuve Saint-Laurent n’a été capturé depuis 1968, et ce, malgré de vastes échantillonnages scientifiques et de pêche récréative et commerciale. En 2002, des individus d’une autre population (celle de la rivière Miramichi) ont été introduits dans le fleuve Saint-Laurent dans le cadre d’un programme d’ensemencement. Les menaces historiques principales pesant sur le fleuve Saint-Laurent s’étant atténuées, les poissons introduits sont parvenus à y établir une population reproductrice autosuffisante. Puisque ces poissons nouvellement établis proviennent d’une autre population, ils ne sont pas considérés comme faisant partie de la population historique du fleuve Saint-Laurent. La population historique du fleuve Saint-Laurent n’existe plus.

Répartition : Québec

Historique du statut : Espèce désignée « disparue du pays » en novembre 2004. Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « en voie de disparition » en novembre 2012. Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « disparue » en novembre 2019.

COSEPAC addenda

Morone saxatilis
Bar rayé - Population du fleuve Saint-Laurent
Striped bass - St. Lawrence River population
Répartition au Canada (province/territoire/océan) : Québec

Historique du statut

Espèce désignée « disparue du pays » en novembre 2004. Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « en voie de disparition » en novembre 2012. Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « disparue » en novembre 2019.

Preuves

La population du fleuve Saint-Laurent, désignée et évaluée comme étant « en voie de disparition » dans le rapport du COSEPAC de 2012, est la même que la population de l’estuaire du Saint-Laurent, désignée et évaluée comme étant « disparue du pays » dans le rapport de situation du COSEPAC de 2004. Dans le rapport de situation de 2004, on a déterminé que l’espèce était disparue du pays en se fondant sur le dernier spécimen connu signalé en 1968. Cette évaluation était erronée puisque la population de l’estuaire du Saint-Laurent se trouvait entièrement au Canada; par conséquent, il aurait fallu désigner l’espèce comme étant « disparue » si l’on avait conclu, comme en 2004, qu’il ne subsistait aucun individu de l’UD d’origine.

Grâce à un ensemencement avec des poissons provenant de la rivière Miramichi (population du sud du golfe du Saint-Laurent) au début des années 2000 (par transfert), des bars rayés étaient présents dans le fleuve Saint-Laurent avant l’évaluation de 2012. On ne savait toutefois pas si ces individus avaient réussi à établir une population reproductrice. Dans le rapport du COSEPAC de 2012, ces bars rayés étaient considérés comme faisant partie de la population de l’estuaire du Saint-Laurent d’origine (maintenant appelée « population du fleuve Saint-Laurent ») et, en raison du faible nombre d’individus et de l’aire de répartition restreinte, l’espèce avait alors été évaluée « en voie de disparition ». On sait maintenant que le bar rayé se reproduit dans le fleuve Saint-Laurent depuis 2008 (Morisette, 2011; Valiquette et al., 2018, 2019; Vanalderweireldt, 2019).

Selon les dernières Lignes directrices du COSEPAC concernant les espèces sauvages manipulées (annexe E7 du Manuel des opérations et des procédures; COSEWIC, 2019), les poissons ensemencés et leur progéniture ne devraient pas être considérés comme faisant partie de la population du fleuve Saint-Laurent d’origine. Comme c’est la population du fleuve Saint-Laurent qui constitue ici l’espèce sauvage, l’introduction n’était pas considérée comme intralimite (c’est-à-dire que les bars rayés introduits ne provenaient pas de l’aire de répartition naturelle de l’unité désignable) et ne pouvait donc pas être qualifiée de réintroduction (ligne directrice no 4). On pourrait parler d’une introduction extralimite d’individus de la population du sud du golfe du Saint-Laurent (ligne directrice no 4), individus qui seraient alors considérés comme faisant partie de cette dernière unité désignable. Des preuves découlant du marquage et de l’étude microchimique des otolithes laissent entendre que des poissons se déplacent maintenant entre le fleuve Saint-Laurent et le sud du golfe du Saint-Laurent (Valiquette et al., 2018, 2019) (indiquant peut-être que la population du sud du golfe du Saint-Laurent s’étend aujourd’hui jusque dans le fleuve Saint-Laurent; cette question devrait être traitée dans la prochaine mise à jour de rapport). En conclusion, les individus actuellement observés dans le Saint-Laurent constituent une population manipulée qui ne fait pas partie de la population du fleuve Saint-Laurent d’origine; par conséquent, les données concernant la population manipulée ne devraient pas servir à l’application de critères quantitatifs pour évaluer l’espèce sauvage qu’est la population du fleuve Saint-Laurent.

Les rapports de situation de 2004 et 2012 (COSEWIC, 2004, 2012) fournissent des preuves convaincantes de l’absence d’une population reproductrice de bars rayés dans le fleuve Saint-Laurent entre 1968 et le début des années 2000, période où l’ensemencement a commencé, et ce, malgré de vastes échantillonnages scientifiques et de pêche commerciale et récréative au moyen d’engins appropriés. Selon Valiquette et al. (2019), certains adultes ont été observés à l’occasion pendant les mois d’été dans le fleuve Saint-Laurent, surtout entre 1975 et 1982, notamment des individus marqués appartenant à la population du sud du golfe du Saint-Laurent (Beaulieu, 1984). En outre, aucun jeune de l’année n’a été signalé dans le fleuve Saint-Laurent entre 1965 et 2004 (Valiquette et al., 2019).

Espèce sauvage

Changement quant à l’admissibilité, à la taxinomie ou aux unités désignables :
Non

Explication

Aucune preuve ne permet de conclure que la population du fleuve Saint-Laurent d’origine n’est pas valide.

Aire de répartition

Changement de la zone d’occurrence :
Non
Changement de l’indice de zone d’occupation (IZO) :
Non
Changement du nombre de localités actuelles connues ou inféréesNote de bas de page 1 :
Non
Nouvelles données importantes issues de relevés :
Non

Explication

Comme le rapport de situation du COSEPAC (COSEWIC, 2012) incluait à tort des individus de la population du sud du golfe du Saint-Laurent et que la présence d’individus de la population du fleuve Saint-Laurent n’a pas pu être confirmée depuis les années 1960, la zone d’occurrence, l’indice de zone d’occupation et le nombre de localités dans le rapport de situation de 2012 auraient dû être zéro. Il n’y a pas de nouvelles données issues de relevés pour la population du fleuve Saint-Laurent datant d’avant l’ensemencement du début des années 2000.

Information sur la population

Changement du nombre d’individus matures :
Non
Changement de la tendance de la population totale :
Non
Changement de la gravité de la fragmentation de la population :
Non
Changement de la tendance de la superficie et/ou de la qualité de l’habitat :
Inconnu
Nouvelles données importantes issues de relevés :
Non

Explication

Comme le rapport de situation du COSEPAC (COSEWIC, 2012) incluait à tort des individus de la population du sud du golfe du Saint-Laurent et que la présence d’individus de la population du fleuve Saint-Laurent n’a pas pu être confirmée depuis les années 1960, la taille de la population dans le rapport de situation de 2012 aurait dû être zéro. Il n’y a pas de nouvelles données issues de relevés pour la population du fleuve Saint-Laurent datant d’avant l’ensemencement du début des années 2000. En l’absence de population, il n’y a eu aucun changement quant à la gravité de la fragmentation de la population. On ne sait pas s’il y a eu des changements dans la qualité de l’habitat; cependant, l’établissement fructueux de la population ensemencée indique que la qualité de l’habitat est suffisante dans le fleuve Saint-Laurent.

Même s’il n’existe pas de nouvelles données issues de relevés, les données existantes tirées des activités d’échantillonnage étayent grandement l’absence d’une population reproductrice de bars rayés dans le fleuve Saint-Laurent entre 1968 et 2002, année où l’ensemencement a commencé. Les activités d’échantillonnage sont considérables depuis 1968. De 1969 à 1974, aucun bar rayé n’a été signalé par plus de 200 pêcheurs d’anguille commerciaux dans les eaux saumâtres du fleuve Saint-Laurent et par 25 à 50 autres pêcheurs de la région du lac Saint-Pierre, ou par des pêcheurs récréatifs (Robitaille et Tremblay, 1994). De 1974 à 1994, au moins 165 adultes (mais aucun jeune de l’année) ont été signalés, dont certains individus marqués appartenant à la population du sud du golfe du Saint-Laurent (Beaulieu, 1985). Pendant cette période, il y avait 250 pêcheurs commerciaux (en eaux saumâtres) et pêcheurs récréatifs (Robitaille et Tremblay, 1994). De 1980 à 1982, des captures (plus de 165 poissons) ont été rapportées entre Saint-Nicolas et Sainte-Luce-sur-Mer (Lebel, 1983). Cette présence accrue du bar rayé pourrait avoir été le résultat d’une dispersion dépendante de la densité de la population du sud du golfe du Saint-Laurent, qui était élevée à cette même époque (Trépanier et Robitaille, 1996). Le rapport du COSEPAC de 2012 a établi que les captures commerciales de bars rayés dans le sud du golfe du Saint-Laurent ont atteint un sommet en 1981. De 1983 à 1994, peu d’individus ont été signalés. La population du sud du golfe du Saint-Laurent était également très faible à ce moment (Chaput et Randall, 1990). De 1995 à 2002, aucun bar rayé n’a été signalé par les 45 à 60 pêcheurs commerciaux et récréatifs. Même si l’effort de pêche commerciale a chuté, passant de 45 à 13 pêcheurs, plus de 40 000 jeunes de l’année et adultes ont été capturés depuis le début du programme d’ensemencement, en 2002. Des jeunes de l’année ont commencé à être capturés par des pêcheurs commerciaux en 2005; en moyenne, ces derniers ont pris annuellement entre 20 et 80 jeunes de l’année jusqu’en 2009, année où plus de 1 400 jeunes de l’année ont été capturés par seulement 13 pêcheurs commerciaux. Ces chiffres ont augmenté de façon considérable depuis 2009; en 2018, 30 000 jeunes de l’année ont été capturés (Valiquette et al., 2019).

Menaces

Changement de la nature ou de la gravité des menaces :
Oui

Explication

La menace que pose l’exploitation (c’est-à-dire la pêche dirigée) n’existe plus puisque celle-ci est interdite, et l’établissement fructueux de la population ensemencée indique que la gravité des autres menaces, dont la dégradation de l’habitat, les prises accessoires et le braconnage, a probablement diminué.

Protection

Changement quant à la protection effective :
Oui

Explication

Le bar rayé (population du fleuve Saint-Laurent) figurait à l’annexe 1 de la LEP comme espèce « disparue du pays » en 2012, la même année où il a été réévalué comme espèce « en voie de disparition » par le COSEPAC. En août 2019, l’unité désignable a été reclassifiée comme étant « en voie de disparition » à l’annexe 1 de la LEP.

Immigration de source externe

Changement de l’immigration externe constatée :
Non

Explication

L’espèce sauvage n’existe nulle part ailleurs dans le monde; par conséquent, aucune immigration de source externe n’est possible.

Analyse quantitative

Changement quant à la probabilité estimée de disparition du pays :
Non

Précisions

Déjà disparue

Remerciements et experts contactés

Eliane Valiquette, Direction de l’expertise sur la faune aquatique, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Julien April, Direction de l’expertise sur la faune aquatique, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Sources d’information

Beaulieu, H. 1985. Rapport sur la situation du bar rayé (Morone saxatilis). Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction générale de la faune. 53 p.

Chaput, G.J., et R.G. Randall. 1990. Striped bass (Morone saxatilis) from the Gulf of St. Lawrence. Canadian Atlantic Fisheries Scientific Advisory Committee Research Document 90/71. 29 p.

COSEWIC. 2004. COSEWIC assessment and status report on the Striped Bass Morone saxatilis in Canada. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada. Ottawa. vii + 43 p. (www.sararegistry.gc.ca/status/status_e.cfm). [Également disponible en français : COSEPAC. 2004. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le bar rayé (Morone saxatilis) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. viii + 51 p. (http://www.registrelep.gc.ca/status/status_f.cfm).]).

COSEWIC. 2012. COSEWIC assessment and status report on the Striped Bass Morone saxatilis in Canada. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada. Ottawa. iv + 82 p. (www.registrelep-sararegistry.gc.ca/default_e.cfm). [Également disponible en français : COSEPAC. 2012. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le bar rayé (Morone saxatilis) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. xx + 86 p. (http://www.registrelep.gc.ca/status/status_f.cfm).]

COSEWIC. 2019. Operations and procedures manual. March 2019. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada. Ottawa. ix + 63 p. + annexes.

Lebel, J.-P. 1983. Observations documentées sur le bar rayé (Morone saxatilis) dans le Bas Saint-Laurent - Gaspésie. Rapport technique sommaire. Québec, MLCP, SAEF, région Bas Saint-Laurent – Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine – Rimouski. Travail dactylographié 6 p. + annexes.

Morissette, O. 2011. Reproduction et vie larvaire de la nouvelle population de bar rayé (Morone saxatilis) du fleuve Saint-Laurent. Rapport final. Université du Québec à Chicoutimi. 24 p.

Pelletier A.-M., G. Bourget, M. Legault, et G. Verreault. 2011. Réintroduction du bar rayé (Morone saxatilis) dans le fleuve Saint-Laurent : bilan du rétablissement de l’espèce. Le naturaliste canadien, 135 no 1 hiver 2011. pp. 79-85.

Trépanier, S., et J.A. Robitaille. 1996. Rapport sur la situation de certaines populations indigènes de bar rayé (Morone saxatilis) au Québec et au Canada. Ministère de l’Environnement et de la Faune, Direction de la faune et des habitats, xii + 65 p.

Valiquette, E., M. Legault, J. Mainguy, V. Bujold, et A-M. Pelletier. 2018. Striped Bass distribution in Québec: updated status report. Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs Secteur Faune et Parcs. [Également disponible en français : Valiquette, E., M. Legault, J. Mainguy, V. Bujold et A.-M. Pelletier. 2018. Répartition du bar rayé au Québec – mise à jour des connaissances, Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Québec.]

Valiquette, E., D, Lapointe, G. Côté, et J. April. 2019. Notes on historical and contemporary situation of Striped Bass in Québec. Direction de l’expertise sur la faune aquatique, Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. 6 p.

Vanalderweireldt, L. 2019. Le retour du bar rayé dans l’estuaire du Saint-Laurent : écologie des jeunes stades de vie et caractérisation des habitats essentiels. Thèse de doctorat, Université du Québec à Chicoutimi. 169 p.

Rédacteur : Nicholas Mandrak

Résumé technique

Nom scientifique : Morone saxatilis

Nom français : Bar rayé - Population du fleuve Saint-Laurent

Nom anglais : Striped bass - St. Lawrence River population

Répartition au Canada : Québec

Tableau sommaire données démographiques
Sujet Information
Durée d’une génération (généralement, âge moyen des parents dans la population; indiquez si une méthode d’estimation de la durée d’une génération autre que celle qui est présentée dans les lignes directrices de l’UICN [2011] est utilisée) 4 ans
Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures? Non. Disparue.
Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d’individus matures sur [5 ans ou 2 générations, selon la période la plus longue, jusqu’à un maximum de 100 ans]. Sans objet. Disparue.
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [10 dernières années ou 3 dernières générations, selon la période la plus longue, jusqu’à un maximum de 100 ans]. Sans objet. Disparue.
Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [10 prochaines années ou 3 prochaines générations, selon la période la plus longue, jusqu’à un maximum de 100 ans]. Sans objet. Disparue.
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours de toute période de [10 ans ou 3 générations, selon la période la plus longue, jusqu’à un maximum de 100 ans] commençant dans le passé et se terminant dans le futur. Sans objet. Disparue.
Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé? a. Oui
b. Oui
c. Oui
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures? Sans objet. Disparue.

Information sur la répartition

Tableau sommaire information sur la répartition
Sujet Information
Superficie estimée de la zone d’occurrence 0 km2
Indice de zone d’occupation (IZO)
(Fournissez toujours une valeur établie à partir d’une grille à carrés de 2 km de côté).
0 km2
La population totale est-elle « gravement fragmentée », c.-à-d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouvent dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce? Non. Disparue.
a. Sans objet. Disparue.
b. Sans objet. Disparue.
Nombre de « localités » Note de bas de page 2 (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant) 0
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence? Non. Disparue.
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation? Non. Disparue.
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de [sous-]populations? Non. Disparue.
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de « localités »Note de bas de page 2? Non. Disparue.
Y a-t-il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat? Inconnu
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de [sous-]populations? Non. Disparue.
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de « localités »Note de bas de page 2? Non. Disparue.
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence? Non. Disparue.
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation? Non. Disparue.

Nombre d’individus matures (dans chaque sous-population)

Sous-population (utilisez une fourchette plausible): Sans objet

N Mature Individuals total: 0

Analyse quantitative

La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans] : Sans objet. Disparue.

Menaces (directes, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible, selon le calculateur des menaces de l’UICN)

Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce? Non.

  1. Pêche illégale et mortalité due aux prises accessoires de diverses pêches.
  2. Dégradation de l’habitat
  3. Dragage

Quels autres facteurs limitatifs sont pertinents? Aucun.

Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)

Tableau sommaire immigration de source externe
Sujet Information
Situation des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada Sans objet. L’espèce sauvage n’existe qu’au Canada.
Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible? Non.
Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada? Sans objet.
Y a-t-il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? Sans objet.
Les conditions se détériorent-elles au CanadaNote de bas de page 3? Non.
Les conditions de la population source (extérieure) se détériorent-ellesNote de bas de page 3? Sans objet.
La population canadienne est-elle considérée comme un puitsNote de bas de page 3? Sans objet.
La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe-t-elle? Non.

Nature délicate de l’information sur l’espèce

L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? : Non

Historique du statut

COSEPAC : Espèce désignée « disparue du pays » en novembre 2004. Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « en voie de disparition » en novembre 2012. Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « disparue » en novembre 2019.

Statut et justification de la désignation

Statut : Disparue

Alpha-numeric codes: Sans objet

Justification de la désignation : Ce poisson de grande taille était autrefois un poisson très prisé par les pêcheurs sportifs et commerciaux dans le fleuve Saint-Laurent. La population du fleuve Saint-Laurent était l’une des trois populations canadiennes. Contrairement aux deux autres populations qui existent encore, aucun individu de la population du fleuve Saint-Laurent n’a été capturé depuis 1968, et ce, malgré de vastes échantillonnages scientifiques et de pêche récréative et commerciale. En 2002, des individus d’une autre population (celle de la rivière Miramichi) ont été introduits dans le fleuve Saint-Laurent dans le cadre d’un programme d’ensemencement. Les menaces historiques principales pesant sur le fleuve Saint-Laurent s’étant atténuées, les poissons introduits sont parvenus à y établir une population reproductrice autosuffisante. Puisque ces poissons nouvellement établis proviennent d’une autre population, ils ne sont pas considérés comme faisant partie de la population historique du fleuve Saint-Laurent. La population historique du fleuve Saint-Laurent n’existe plus.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet. Il n’y a pas d’individus.

Critère B (aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Sans objet. Il n’y a pas d’individus.

Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet. Il n’y a pas d’individus.

Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Sans objet. Il n’y a pas d’individus.

Critère E (analyse quantitative) : Sans objet. N’a pas été réalisée.

Historique du COSEPAC

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d’une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le Comité a été créé pour satisfaire au besoin d’une classification nationale des espèces sauvages en péril qui soit unique et officielle et qui repose sur un fondement scientifique solide. En 1978, le COSEPAC (alors appelé Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril(LEP) promulguée le 5 juin 2003, le COSEPAC est un comité consultatif qui doit faire en sorte que les espèces continuent d’être évaluées selon un processus scientifique rigoureux et indépendant.

Mandat du COSEPAC

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) évalue la situation, au niveau national, des espèces, des sous-espèces, des variétés ou d’autres unités désignables qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées aux espèces indigènes comprises dans les groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens.

Composition du COSEPAC

Le COSEPAC est composé de membres de chacun des organismes responsables des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (le Service canadien de la faune, l’Agence Parcs Canada, le ministère des Pêches et des Océans et le Partenariat fédéral d’information sur la biodiversité, lequel est présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres scientifiques non gouvernementaux et des coprésidents des sous-comités de spécialistes des espèces et du sous-comité des connaissances traditionnelles autochtones. Le Comité se réunit au moins une fois par année pour étudier les rapports de situation des espèces candidates.

Définitions (2019)

Espèce sauvage
Espèce, sous-espèce, variété ou population géographiquement ou génétiquement distincte d’animal, de plante ou d’un autre organisme d’origine sauvage (sauf une bactérie ou un virus) qui est soit indigène du Canada ou qui s’est propagée au Canada sans intervention humaine et y est présente depuis au moins cinquante ans.
Disparue (D)
Espèce sauvage qui n’existe plus.
Disparue du pays (DP)
Espèce sauvage qui n’existe plus à l’état sauvage au Canada, mais qui est présente ailleurs.
En voie de disparition (VD)
(Remarque : Appelée « espèce disparue du Canada » jusqu’en 2003.)
Espèce sauvage exposée à une disparition de la planète ou à une disparition du pays imminente.
Menacée (M)
Espèce sauvage susceptible de devenir en voie de disparition si les facteurs limitants ne sont pas renversés.
Préoccupante (P)
(Remarque : Appelée « espèce en danger de disparition » jusqu’en 2000.)
Espèce sauvage qui peut devenir une espèce menacée ou en voie de disparition en raison de l'effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces reconnues qui pèsent sur elle.
Non en péril (NEP)
(Remarque : Appelée « espèce rare » jusqu’en 1990, puis « espèce vulnérable » de 1990 à 1999.)
Espèce sauvage qui a été évaluée et jugée comme ne risquant pas de disparaître étant donné les circonstances actuelles.
Données insuffisantes (DI)
(Remarque :Autrefois « aucune catégorie » ou « aucune désignation nécessaire ».)
Une catégorie qui s’applique lorsque l’information disponible est insuffisante (a) pour déterminer l’admissibilité d’une espèce à l’évaluation ou (b) pour permettre une évaluation du risque de disparition de l’espèce.

Le Service canadien de la faune d’Environnement et Changement climatique Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC.

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