Sommaire du statut de l'espèce du COSEPAC sur la Baleine noire du Pacifique Nord (Eubalaena japonica) au Canada - 2015
Table des matières
- Table des matières
- Sommaire de l'évaluation
- Remerciements et experts contactés
- Résumé technique
- Données démographiques
- Information sur la répartition
- Nombre d'individus matures
- Analyse quantitative
- Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou leur habitat)
- Immigration de source externe (immigration de l'extérieur du Canada)
- Historique du statut
- Statut et justification de la désignation
- Applicabilité des critères
- Historique du COSEPAC
- Mandat du COSEPAC
- Composition du COSEPAC
- Définitions (2015)
COSEWIC
Committee on the Status
of Endangered Wildlife
in Canada

COSEPAC
Comité sur la situation
des espèces en péril
au Canada
Les rapports de situation du COSEPAC sont des documents de travail servant à déterminer le statut des espèces sauvages que l'on croit en péril. On peut citer le présent rapport de la façon suivante :
COSEPAC. 2015. Sommaire du statut de l'espèce du COSEPAC sur la baleine noire du Pacifique Nord (Eubalaena japonica) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. xiv p. (Registre public des espèces en péril).
Le COSEPAC remercie John K. B. Ford d'avoir rédigé le Sommaire du statut de l'espèce sur la baleine noire du Pacifique Nord (Eubalaena japonica) au Canada, aux termes d'un marché conclu avec Environnement Canada. La supervision et la révision ont été assurées par David Lee, président du Sous-comité de spécialistes des mammifères marins du COSEPAC.
Pour obtenir des exemplaires supplémentaires, s'adresser au :
Secrétariat du COSEPAC
a/s Service canadien de la faune
Environnement Canada
Ottawa (Ontario)
K1A 0H3
Tél. : 819-938-4125
Téléc. : 819-938-3984
Courriel : COSEPAC
Site web : COSEPAC
Also available in English under the title COSEWIC Status Appraisal Summary on the North Pacific Right Whale Eubalaena japonica in Canada.
COSEPAC : La baleine noire a été considérée comme une espèce distincte et a été désignée « en voie de disparition » en 1980. Réexamen et confirmation du statut en avril 1985 et en avril 1990. Division en deux espèces en mai 2003. La baleine noire du Pacifique Nord n'a pas été réévaluée en mai 2003, mais a conservé le statut initial « en voie de disparition » de la baleine noire. Réexamen et confirmation du statut « en voie de disparition » en novembre 2004 et en mai 2015.
Espèce sauvage : Eubalaena japonica
- Changement quant à l'admissibilité, à la taxinomie ou aux unités désignables :
- Non
Explication :
Aucun changement.
- Changement de la zone d'occurrence :
- Inconnu
- Changement de l'indice de zone d'occupation (IZO) :
- Inconnu
- Changement du nombre de localités actuelles connues ou inférées :
- Inconnu
- Nouvelles données importantes issues de relevés :
- Oui
Explication :
L'observation de deux individus distincts au large des côtes nord et sud de la Colombie-Britannique, en 2013 (voir la section Information sur la population, ci-dessous), a permis de confirmer que l'aire de répartition actuelle de l'espèce comprend les eaux canadiennes de l'océan Pacifique. Avant ces observations, la dernière baleine noire du Pacifique Nord dont l'observation avait été confirmée dans ces eaux a été tuée par des baleiniers en 1951. Jusqu'à très récemment, on ignorait si l'espèce était encore présente au Canada. L'aire de répartition de l'espèce dans les eaux canadiennes demeure incertaine.
- Changement du nombre d'individus matures :
- Inconnu
- Changement de la tendance de la population :
- Inconnu
- Changement quant à la gravité de la fragmentation de la population :
- Inconnu
- Changement de la tendance de la superficie et/ou de la qualité de l'habitat :
- Inconnu
- Nouvelles données importantes issues de relevés :
- Oui
Explication :
La baleine noire du Pacifique Nord était presque disparue du pays à cause de la chasse commerciale intensive à la baleine durant les 19e et 20e siècles, et elle demeure extrêmement rare de nos jours, en particulier dans l'est du Pacifique Nord. Bien que des activités de rétablissement aient été entreprises au milieu du 20e siècle, la chasse illégale à la baleine par l'ancienne Union soviétique, dans les années 1960, a probablement appauvri encore plus la population qui subsistait. Des preuves récentes indiquent que cette pêche illégale à la baleine était plus étendue qu'on ne le croyait. Des registres indiquent qu'au moins 529 baleines noires du Pacifique Nord ont été tuées de 1962 à 1968 dans l'est du Pacifique Nord; le nombre précédemment rapporté était de 372 baleines pour la même période (Ivashchenko et Clapham, 2012).
On a déjà cru que la répartition de l'espèce était continue dans le Pacifique Nord, mais des analyses récentes d'observations historiques de baleines (Josephson et al., 2008), une modélisation de l'habitat (Gregr, 2011) et des analyses génétiques (LeDuc et al., 2012) appuient l'existence de deux populations distinctes de l'espèce, l'une dans l'ouest du Pacifique Nord, qui inclut la mer d'Okhotsk, et l'autre dans l'est du Pacifique Nord, qui inclut la mer de Béring. Bien qu'il n'existe pas actuellement d'estimation de l'effectif de la population de l'ouest, l'évaluation de l'UICN (Reilly et al., 2008) d'environ 400 individus pour la mer d'Okhotsk, et d'environ 100 individus pour le reste du Pacifique Nord est considérée comme étant raisonnable (voir par exemple NMFS, 2013).
Une quantité importante de nouveaux renseignements est disponible sur la population de l'est de baleines noires du Pacifique Nord. Depuis la découverte, à la fin des années 1990, d'une aire d'estivage prévisible dans le sud-est de la mer de Béring, des relevés ciblés ont été entrepris pour estimer les effectifs. Aucune estimation quantitative n'était disponible aux fins d'inclusion dans le dernier rapport de situation (COSEWIC, 2004). Des estimations de l'effectif dans l'est du Pacifique Nord (y compris dans le sud-est de la mer de Béring) effectuées à l'aide de trois techniques différentes (photo-identification, génotypage de l'ADN et surveillance acoustique) ont depuis été publiées, et sont présentées ici.
Des photographies de marques naturelles visant à identifier les individus ont permis d'effectuer des dénombrements minimaux d'individus et des estimations quantitatives à l'aide de méthodes de marquage-recapture. Le plus grand nombre d'individus identifiés dans la mer de Béring au cours d'une même année était de 17, en 2004 (Wade et al.,2006). À partir des photographies de 18 individus marqués individuellement prises de 1999 à 2008 dans le sud-est de la mer de Béring et le long des îles Aléoutiennes, Wade et al. (2011a) ont estimé l'effectif à 31 individus (IC à 95 % : 23-54) à l'aide d'un modèle de marquage-recapture. Ce modèle a également été utilisé pour obtenir une estimation de 28 individus (IC à 95 % : 24-42) à partir de 21 individus identifiés par génotypage. Parmi ces individus, on a estimé que 8 étaient des femelles (IC à 95 % : 7-18), et que 20 étaient des mâles (IC à 95 % : 17-37). Enfin, des vocalisations de baleines noires enregistrées à l'aide de trois appareils d'enregistrement autonomes mis à l'eau dans le sud-est de la mer de Béring de 2001 à 2002 et de 2005à 2006 ont été utilisées dans un modèle acoustique d'échantillonnage à distance s'appuyant sur le nombre de signaux sonores perçus pour obtenir une estimation de 25 individus (IC à 95 % : 13-47) (Marques et al. 2011). Les résultats de ces trois différentes méthodes pour estimer le nombre d'individus sont uniformes et appuient les hypothèses précédentes selon lesquelles le nombre d'individus qui fréquentent la mer de Béring est extrêmement faible.
Les observations de baleines noires dans le golfe d'Alaska sont beaucoup moins nombreuses que dans la mer de Béring, mais relativement peu de relevés ont été effectués dans le golfe, en particulier dans les eaux extracôtières, où l'espèce était autrefois largement répartie (Brownell et al., 2001; Ivashchenko et Clapham, 2012; Allen et Angliss, 2013; National Marine Fisheries Service [NMFS], 2013). Waite et al., (2003) n'ont observé qu'une seule baleine noire au-dessus du banc Albatross, au sud de l'île Kodiak, en Alaska, en juillet 1998. La surveillance acoustique subséquente effectuée à l'aide d'un enregistreur submergé dans cette zone, en 2000, a permis de détecter de probables vocalisations de baleines noires (Waite et al. 2003; Mellinger et al., 2004). Wade et al. (2011b) ont rapporté la présence de quatre baleines noires du Pacifique Nord de 2004 à 2006 au-dessus du banc Albatross; la photo-identification et le génotypage de deux baleines n'ont pas permis de révéler une correspondance avec les baleines noires de la mer de Béring. Les baleines ont été observées dans la région de la cuvette Barnabus du banc Albatross, et ont été associées à de fortes densités de proies potentielles (euphausiacés et copépodes). Cet emplacement, de même que la zone d'occurrence régulière des baleines noires, dans le sud-est de la mer de Béring, ont été désignés en 2006 comme habitat essentiel de l'espèce aux termes de l'Endangered Species Act des États-Unis (NMFS, 2013).
En plus de leur très faible effectif, les baleines noires du Pacifique Nord échantillonnées en Alaska présentaient une très faible diversité génétique (LeDuc et al., 2012). Ces facteurs, en plus de la rareté des observations de femelles et de baleineaux, de la taille effective extrêmement petite de la population, et de l'isolement possible des baleines noires de l'ouest du Pacifique Nord, ont amené LeDuc et al. (2012) à conclure que la population de l'est court un risque immédiat de disparition du pays.
Les observations de baleines noires du Pacifique Nord dans le sud-est du Pacifique, au sud du golfe d'Alaska, sont extrêmement rares. Seulement neuf observations confirmées ont été rapportées de 1980 à 1998, et aucune observation n'a été rapportée de 1999 à 2012 malgré une quantité substantielle de relevés (Brownell et al., 2001; Clapham et al., 2004; Sheldon et al., 2005; Allen et Angliss, 2013; NMFS, 2013). Aucun individu n'a été aperçu lors de relevés effectués en bateau suivant des transects linéaires menés au large des côtes de la Californie, de l'Oregon et de l'État de Washington (jusqu'à 300 milles marins; environ 131° de longitude ouest), en 2005 et 2008 (Forney, 2007; Barlow, 2010). Aucune baleine noire n'a été vue lors de relevés visant les cétacés menés par le MPO à bord de bateaux, au large de la côte Pacifique canadienne, de 2002 à 2012, effectués le long de plus de 35 000 km de transects (Ford et al., 2010; Cetacean Research Program, Pacific Biological Station, DFO Pacific, données inédites).
En 2013, deux baleines noires du Pacifique Nord distinctes ont été observées au large de la côte de la Colombie-Britannique lors de relevés visant les cétacés menés par le MPO (Cetacean Research Program, Pacific Biological Station, DFO Pacific, données inédites). Un individu adulte a été observé 3 jours entre le 9 et le 12 juin 2013 au large de la côte nord-ouest de Haida Gwaii (53° 37,5'N., 133° 17,2'W). Il a été aperçu en train de se nourrir de copépodes, à la surface. Un échantillon cutané prélevé à des fins d'analyses génétiques a révélé que l'animal était une femelle, et a permis de confirmer qu'il s'agissait d'une baleine noire du Pacifique Nord (et non d'une occurrence extralimite d'une baleine noire de l'Atlantique Nord ou d'une baleine franche australe). La photo-identification a révélé que cet individu ne figurait pas dans le catalogue des individus connus tenu par le National Marine Mammal Laboratory (NMML; NOAA, Seattle, WA). La seconde observation portait sur un animal différent qui avait été vu au-dessus du banc Swiftsure, au large du sud-ouest de l'île de Vancouver, le 25 octobre 2013 (48° 31,04' N, 124° 52,3' W). Il s'agissait d'un adulte de grande taille portant des cicatrices distinctes sur son rostre, lesquelles étaient probablement le résultat de blessures à la suite d'enchevêtrement dans des engins de pêche. Comme dans le cas de l'observation faite en juin, cet individu ne correspondait à aucun animal du catalogue de photo-identification du NMML. Aucun échantillon cutané n'a été prélevé. Par conséquent le sexe de l'individu et la population à laquelle il appartenait n'ont pas pu être déterminés génétiquement. Des photographies de cet animal ont été comparées à celles du catalogue de photo-identification de l'Atlantique Nord, mais aucune correspondance n'a été trouvée (Brown, comm. pers., 2014).
- Changement de la nature et/ou de la gravité des menaces :
- Inconnu
Explication :
Les menaces anthropiques dont il est question dans le rapport de situation de 2004 comprennent celles auxquelles font face la plupart des baleines à fanons : collisions avec des navires, interactions avec les pêches, perturbation acoustique, dégradation de l'habitat et pollution. Il est peu probable que la quantité de menaces et la gravité de celles-ci aient diminué dans le Pacifique canadien; dans certains cas, la quantité et la gravité des menaces pourraient augmenter. La circulation maritime depuis les ports situés le long de la côte Ouest de l'Amérique du Nord est en croissance (Government of British Columbia, 2005) et le bruit sous-marin qui y est associé a augmenté de façon importante au cours des dernières décennies (Hildebrand, 2009). Le volume de circulation maritime de navires de grande taille devrait augmenter si les ports proposés destinés au transport de gaz naturel liquide et de bitume sont construits sur la côte de la Colombie-Britannique. Comme la baleine noire de l'Atlantique Nord, la baleine noire du Pacifique Nord pourrait être vulnérable aux collisions avec des navires et à l'enchevêtrement dans des engins de pêche. Aucun cas de source potentielle de blessure ou de mortalité n'a été rapporté pour cette espèce au Canada et en Alaska, mais l'individu observé au large de la côte du sud de la Colombie-Britannique, en octobre 2013, présentait des cicatrices sur le rostre correspondant à un enchevêtrement.
- Changement quant à protection effective :
- Non
Explication :
La baleine noire du Pacifique Nord a été inscrite comme espèce en voie de disparition à l'annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril en 2004, mais cette inscription n'a entraîné aucun changement concret sur le plan de sa protection. L'habitat essentiel de l'espèce, qui devrait être protégé aux termes de la Loi sur les espèces en péril, n'a pas encore été défini (Fisheries and Oceans Canada, 2011).
- Changement de l'immigration de source externe constaté :
- Non
Explication :
Seulement deux observations confirmées de l'espèce ont été faites dans les eaux canadiennes depuis 1951, et les deux individus observés ne correspondaient à aucun des individus figurant dans le très petit catalogue de photo-identification des baleines noires du Pacifique Nord. La présence de ces deux individus ne peut pas être interprétée de façon crédible comme indiquant une immigration de source externe.
- Changement quant à la probabilité de disparition du pays :
- Inconnu
Précisions :
Aucune analyse quantitative n'a été effectuée.
Un programme de rétablissement visant la baleine noire du Pacifique Nord a été achevé et publié en août 2011 (Fisheries and Oceans Canada, 2011). Le but du rétablissement est d'augmenter les chances de survie et d'atteindre une viabilité à long terme pour la baleine noire du Pacifique Nord dans les eaux canadiennes. Le premier objectif à court terme est de confirmer la présence de baleines noires du Pacifique Nord dans les eaux canadiennes du Pacifique. Une fois la présence de l'espèce confirmée (comme cela a été fait en 2013), cinq autres objectifs à long terme sont proposés : accroître la compréhension de la structure de la population, de l'effectif de la population et de la répartition saisonnière, promouvoir le rétablissement en définissant l'habitat essentiel, et atténuer les menaces anthropiques. Un plan d'action visant à mettre en œuvre le programme de rétablissement est sur le point d'être achevé par le MPO.
Un plan de rétablissement définitif visant la baleine noire du Pacifique Nord a été publié en 2013 par le National Marine Fisheries Service des États-Unis (NMFS, 2013). Les secteurs d'observations régulières de baleines noires du Pacifique dans le sud-est de la mer de Béring et au sud de l'île Kodiak, en Alaska, ont été désignés en 2006 comme habitat essentiel aux termes de la Endangered Species Act ides États-Unis.
Moira Brown, Senior Scientist, John H. Prescott Marine Laboratory, New England Aquarium, Central Wharf, Boston, MA 02110
Phil Clapham, Program Leader, Cetacean Assessment and Ecology Program, National Marine Mammal Laboratory Alaska Fisheries Science Center/NOAA 7600 Sand Point Way N.E. Seattle, WA
Randall Reeves, Okapi Wildlife Associates, 27, rue Chandler, Hudson, Québec, J0P 1H0, Canada
Allen, B.M. et R.P. Angliss. 2013. Alaska marine mammal stock assessments, 2012. U.S. Dept. Commerce, NOAA Technical Memorandum NMFS- AFSC-245, 282 pp.
Barlow, J. 2010. Cetacean abundance in the California Current from a 2008 ship-based line-transect survey. NOAA Technical Memorandum, NMFS, NOAA-TM-NMFS-SWFSC-456. 19 pp.
Brown, M., comm. pers. 2014. Correspondance par courriel adressée à J. Ford. 23 juin 2014. Senior Scientist, John H. Prescott Marine Laboratory, New England Aquarium.
British Columbia Government (Ministry of Small Business and Economic Development and the Ministry of Transportation). (2005). British Columbia Port Strategy. http://www.llbc.leg.bc.ca/public/pubdocs/bcdocs/375137/ sbed_mar_18_05.pdf
Brownell R.L., P.J. Clapham, T. Miyashita et T. Kasuya. 2001. Conservation status of North Pacific right whales. Journal of Cetacean Research and Management (special issue) 2:269-286.
Clapham, P.J., C. Good, S.E. Quinn, R.R. Reeves, J.E. Scarff et R.L. Brownell, Jr. 2004. Distribution of North Pacific right whales (Eubalaena japonica) as shown by 19th and 20th century whaling catch and sighting records. Journal of Cetacean Research and Management 6:1-6.
Fisheries and Oceans Canada. 2011. Recovery Strategy for the North Pacific Right Whale (Eubalaena japonica) in Pacific Canadian Waters [Final]. Species at Risk Act Recovery Strategy Series. Fisheries and Oceans Canada, Ottawa. vii + 51 pp. (Également disponible en français : Pêches et Océans Canada. 2011. Programme de rétablissement de la baleine noire du Pacifique Nord (Eubalaena japonica) dans les eaux canadiennes du Pacifique [Finale]. Série de programmes de rétablissement de la Loi sur les espèces en péril. Pêches et Océans Canada, Ottawa. vii + 60 p.).
Forney, K.A. 2007. Preliminary estimates of cetacean abundance along the U.S. west coast and within four National Marine Sanctuaries during 2005. U.S. Department of Commerce NOAA Technical Memorandum, NOAA-TM-NMFS-SWFSC-406. 27 pp.
Gregr, E.J. 2011. Insights into North Pacific right whale Eubalaena japonica habitat from historic whaling records. Endangered Species Research 15:223-239.
Hildebrand, J.A. 2009. Anthropogenic and natural sources of ambient noise in the ocean. Marine Ecology Progress Series 395:5-20.
Ivashchenko, Y.V. et P.J. Clapham. 2012. Soviet catches of Bowhead (Balaena mysticetus) and Right Whales (Eubalaena japonica) in the North Pacific and Okhotsk Sea. Endangered Species Research 18:201-217.
Josephson, E., T.D. Smith et R.R. Reeves. 2008. Historical distribution of right whales in the North Pacific. Fish and Fisheries 9:155-168.
LeDuc, R.G., B.L. Taylor, K.K. Martien, K.M. Robertson, R.L. Pitman, J.C. Salinas, A.M. Burdin, A.S. Kennedy, P.R. Wade, P.J. Clapham et R.L. Brownell Jr. 2012. Genetic analysis of right whales in the eastern North Pacific confirms severe extirpation risk. Endangered Species Research 18:163–167.
Mellinger, D.K., K.M. Stafford, S.E. Moore, L. Munger et C.G. Fox. 2004. Detection of North Pacific right whale (Eubalaena japonica) calls in the Gulf of Alaska. Marine Mammal Science 20:872-879.
NMFS (National Marine Fisheries Service). 2013. Final Recovery Plan for the North Pacific Right Whale (Eubalaena japonica). National Marine Fisheries Service, Office of Protected Resources, Silver Spring, MD.
Reilly, S.B., J.L. Bannister, P.B. Best, M. Brown, R.L. Brownell Jr., D.S. Butterworth, P.J. Clapham, J. Cooke, G.P. Donovan, J. Urbán et A.N. Zerbini. 2008. Eubalaena japonica. The IUCN Red List of Threatened Species. Version 2014.3. Site Web : http://www.iucnredlist.org [consulté le 21 février 2015]
Shelden, K.E. W., S.E. Moore, J.M. Waite, P.R. Wade et D.J. Rugh. 2005. Historic and current habitat use by North Pacific right whales Eubalaena japonica in the Bering Sea and Gulf of Alaska. Mammal Review 35:129-155.
Taylor, B.L., S.J. Chivers, J. Larese et W.F. Perrin. 2007. Generation length and percent mature estimates for IUCN assessments of cetaceans. Southwest Fisheries Science Center, National Marine Fisheries Service, La Jolla Laboratory, Administrative Report LJ-07-01. 24 pp.
Wade, P.R., M.P. Heide-Jorgensen, K. Shelden, J. Barlow, J. Carretta, J. Durban, R. LeDuc, L. Munger, S. Rankin, A. Sauter et C. Stinchcomb. 2006. Acoustic detection and satellite-tracking leads to discovery of rare concentration of endangered North Pacific right whales. Biology Letters. 2(3):417-419.
Wade, P A. Kennedy, R. LeDuc, J. Barlow, J. Carretta, K. Shelden, W. Perryman, R. Pitman, K. Robertson, B. Rone, J. Carlos Salinas, A. Zerbini, R.L. Brownell, Jr. et P. Clapham. 2011a. The world's smallest whale population. Biology Letters 7:83-85.
Wade, P.R., A. De Robertis, K. Hough, R. Booth, A. Kennedy, R. LeDuc, L. Munger, J. Napp, K.E.W. Shelden, S. Rankin, O. Vasquez et C. Wilson. 2011b. Rare detections of North Pacific right whales in the Gulf of Alaska, with observations of their potential prey. Endangered Species Research 13:99-109.
Waite, J.M., K. Wynne et D.K. Mellinger. 2003. Documented sighting of a North Pacific right whale in the Gulf of Alaska and post-sighting acoustic monitoring. Northwestern Naturalist 84:38-43.
Rédacteur du Sommaire du statut de l'espèce : John K.B. Ford
Question | Information |
---|---|
Durée d'une génération [calculée à l'aide de la formule gen(r=0) = âge moyen de mères avant la perturbation, estimé d'après une matrice Leslie simplifiée; Taylor et al. (2007)] | 29,8 ans |
Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d'individus matures? | Inconnu |
Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d'individus matures sur [cinq ans ou deux générations] (52-60 ans). | Inconnu |
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d'augmentation] du nombre total d'individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations] (78-90 ans). | > 50 % |
Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d'augmentation] du nombre total d'individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations] (78-90 ans). | Inconnu |
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d'augmentation] du nombre total d'individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur. | > 50 % |
Est-ce que les causes du déclin sont clairement réversibles et comprises et ont effectivement cessé? | Non |
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d'individus matures? | Peu probable |
Question | Information |
---|---|
Superficie estimée de la zone d'occurrence Tirée de COSEPAC (2004) | Inconnue |
Indice de zone d'occupation (IZO; valeurs d'une grille à carrés de 2 km de côté) | Inconnu |
La population totale est-elle gravement fragmentée? | Inconnu |
Nombre de localités | Inconnu |
Y a-t-il un déclin continu observé de la zone d'occurrence? | Inconnu |
Y a-t-il un déclin continu observé de l'indice de zone d'occupation?(La zone d'occupation actuelle représente 65 % de la zone d'occupation historique; voir la figure 4.) | Inconnu |
Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre de populations? | Peu probable |
Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités? | Inconnu |
Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l'étendue ou la qualité] de l'habitat? | Inconnu |
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de populations? | Non |
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités? | Inconnu |
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d'occurrence? | Inconnu |
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l'indice de zone d'occupation? | Inconnu |
Population de l'estuaire du Saint-Laurent totale : | Nombre d'individus matures |
---|---|
Est du Pacifique Nord | Probablement < 50 |
Total | Probablement < 50 |
Question | Information |
---|---|
La probabilité de disparition de l'espèce à l'état sauvage est d'au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, ou 10 % sur 100 ans]. | Aucune analyse quantitative effectuée |
Question | Information |
---|---|
Existantes : | – blessures graves ou mortalité attribuables aux collisions avec des navires – blessures graves ou mortalité attribuables à l'enchevêtrement dans des engins de pêche fixes |
Imminentes : | – blessures graves ou mortalité attribuables aux collisions avec des navires – blessures graves ou mortalité attribuables à l'enchevêtrement dans des engins de pêche fixes |
Question | Information |
---|---|
Situation des populations de l'extérieur? | É.-U. : espèce en voie de disparition; UICN : espèce gravement menacée d'extinction |
Une immigration a-t-elle été constatée ou est-elle possible? | Possible, depuis l'ouest du Pacifique |
Des individus immigrants seraient-ils adaptés pour survivre au Canada? | Probablement |
Y a-t-il suffisamment d'habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? | Probablement |
La possibilité d'une immigration depuis des populations externes existe-t-elle?
|
Non |
COSEPAC : La baleine noire a été considérée comme une espèce distincte et a été désignée « en voie de disparition » en 1980. Réexamen et confirmation du statut en avril 1985 et en avril 1990. Division en deux espèces en mai 2003. La baleine noire du Pacifique Nord n'a pas été réévaluée en mai 2003, mais a conservé le statut initial « en voie de disparition » de la baleine noire. Réexamen et confirmation du statut « en voie de disparition » en novembre 2004 et en mai 2015.
Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d'une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le Comité a été créé pour satisfaire au besoin d'une classification nationale des espèces sauvages en péril qui soit unique et officielle et qui repose sur un fondement scientifique solide. En 1978, le COSEPAC (alors appelé Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) promulguée le 5 juin 2003, le COSEPAC est un comité consultatif qui doit faire en sorte que les espèces continuent d'être évaluées selon un processus scientifique rigoureux et indépendant.
Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) évalue la situation, au niveau national, des espèces, des sous-espèces, des variétés ou d'autres unités désignables qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées aux espèces indigènes comprises dans les groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens.
Le COSEPAC est composé de membres de chacun des organismes responsables des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (le Service canadien de la faune, l'Agence Parcs Canada, le ministère des Pêches et des Océans et le Partenariat fédéral d'information sur la biodiversité, lequel est présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres scientifiques non gouvernementaux et des coprésidents des sous-comités de spécialistes des espèces et du sous-comité des connaissances traditionnelles autochtones. Le Comité se réunit au moins une fois par année pour étudier les rapports de situation des espèces candidates.
Remarque : Catégorie « DSIDD » (données insuffisantes pour donner une désignation) jusqu'en 1994, puis « indéterminé » de 1994 à 1999. Définition de la catégorie (DI) révisée en 2006.
Le Service canadien de la faune d'Environnement Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC.
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