Baleine grise (Eschrichtius robustus) : rapport de situation du COSEPAC Addenda 2009
Titre officiel : Addenda au Rapport de situation du COSEPAC de 2009 sur la Baleine grise Eschrichtius robustus Population de l’Atlantique au Canada
Comité sur la situation des espèces en peril au Canada (COSEPAC)
Disparue 2022
Information sur le document
*Addenda au Rapport de situation du COSEPAC de 2009 sur la baleine grise (Eschrichtius robustus), population de l’Atlantique.
Le présent document peut être cité de la manière suivante :
COSEPAC. 2022. Addenda au Rapport de situation du COSEPAC de 2009 sur la baleine grise (Eschrichtius robustus), population de l’Atlantique, au Canada, Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Ottawa, xiii p. (Registre public des espèces en péril).
Note de production :
Le COSEPAC remercie Brenna A. Frasier d’avoir rédigé l’addenda sur la baleine grise (Eschrichtius robustus), population de l’Atlantique, au Canada, aux termes d’un marché conclu avec Environnement et Changement climatique Canada. La supervision et la révision du rapport ont été assurées par Hal Whitehead, coprésident du Sous-comité de spécialistes des mammifères marins.
Pour obtenir des exemplaires supplémentaires, s’adresser au :
Secrétariat du COSEPAC
a/s Service canadien de la faune
Environnement et Changement climatique Canada
Ottawa (Ontario)
K1A 0H3
Tél. : 819-938-4125
Téléc. : 819-938-3984
Courriel : ec.cosepac-cosewic.ec@canada.ca
Site de Web : cosepac.ca
Also available in English under the title “Addendum to the 2009 COSEWIC Status Report on the Grey Whale Eschrichtius robustus, Atlantic population, in Canada.”
COSEPAC Sommaire de l’évaluation
Sommaire de l’évaluation – Mai 2022
Nom commun : Baleine grise – population de l’Atlantique
Nom scientifique : Eschrichtius robustus
Statut : Disparue
Justification de la désignation : Ce mysticète (baleine à fanons) se rencontrait autrefois dans l’Atlantique Nord, mais était disparu avant la fin du XVIIIe siècle, probablement à cause de la chasse. Il existe peu de données historiques sur l’abondance, la biologie, la répartition et l’utilisation de l’habitat de cette baleine dans les eaux de l’Atlantique Nord. Bien que le statut de l’espèce n’ait pas changé depuis les premières évaluations, le COSEPAC est d’avis qu’une unité désignable qui n’existe plus ni au Canada ni ailleurs sur la planète doit être considérée comme « disparue » et non « disparue du pays ».
Répartition : Océan Atlantique
Historique du statut : Espèce disparue du Canada avant la fin des années 1700. Espèce désignée « disparue du pays » en avril 1987. Réexamen et confirmation du statut en mai 2000 et en novembre 2009. Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « disparue » en mai 2022.
COSEPAC addenda
Eschrichtius robustus
Baleine grise (population de l’Atlantique)
Grey Whale (Atlantic Population)
Répartition au Canada : océan Atlantique
Historique du statut
Espèce disparue du Canada avant la fin des années 1700. Espèce désignée « disparue du pays » en avril 1987. Réexamen et confirmation du statut en mai 2000 et en novembre 2009. Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « disparue » en mai 2022.
Explication : Il n’y a eu aucune nouvelle information depuis la dernière évaluation qui conduirait à un changement de l’admissibilité ou du statut taxinomique de la baleine grise, population de l’Atlantique (Eschrichtius robustus), ci-après appelée « baleine grise de l’Atlantique ».
Alter et al. (2015) ont évalué génétiquement un sous-ensemble de spécimens subfossilisés et ont conclu les points suivants : 1) les lignées d’ADNmt des baleines grises du Pacifique et de l’Atlantique sont polyphylétiques et représentent une seule espèce; 2) certaines lignées de la baleine grise de l’Atlantique étaient très divergentes de celles de la baleine grise du Pacifique; 3) plusieurs épisodes migratoires ont eu lieu entre les océans Pacifique et Atlantique au Pléistocène et à l’Holocène tardif; 4) les spécimens de l’Atlantique présentaient un degré de diversité génétique plus faible et un déclin détectable de la diversité qui a précédé la chasse commerciale à la baleine, soit depuis le milieu de l’Holocène. Ces nouveaux spécimens seront utiles dans de futures études portant sur la démographie, la taxinomie et la structure passées de la baleine grise de l’Atlantique. Cette analyse confirme que les populations historiques de baleines grises de l’Atlantique et du Pacifique étaient distinctes. Comme les populations se trouvaient dans des océans différents et que les baleines grises du Pacifique Nord sont actuellement considérées comme formant trois unités désignables (UD) distinctes et importantes dans l’évolution d’après les différences culturelles et génétiques (COSEWIC, 2017), il est prudent de présumer que les populations de l’Atlantique et du Pacifique, qui utilisaient des habitats très différents, présentaient également des différences importantes sur le plan de l’évolution.
Preuves (préciser le cas échéant) : La baleine grise de l’Atlantique est considérée comme disparue de l’Atlantique Nord depuis la fin du XVIIIe siècle. Aucune information n’indique qu’il y aura un rétablissement, et il est donc recommandé de changer le statut pour « disparue » (selon les procédures actuelles du COSEPAC, le statut « disparue du pays » n’est pas approprié lorsque l’UD entière a disparu; un addenda est le mécanisme approprié pour effectuer un tel changement). Les données sont insuffisantes pour justifier une mise à jour complète du rapport de situation.
Espèce sauvage
SSE 6 Changement quant à l’admissibilité, à la taxinomie ou aux unités désignables : non
Répartition
SSE 7 Changement de la zone d’occurrence : non
SSE 8 Changement de l’indice de zone d’occupation (IZO) : non
SSE 9 Changement du nombre de localités actuelles connues ou inféréesNote de bas de page 1 : non
SSE 10 Nouvelles données importantes issues de relevés : non
Explication
Bien que la zone d’occurrence et l’IZO demeurent inchangés et ne s’appliquent pas à une population disparue, les connaissances sur les valeurs passées de ces mesures ont changé.
Notre compréhension de l’aire de répartition de la baleine grise de l’Atlantique, désignée disparue, a changé. Les connaissances sur l’aire de répartition sont principalement fondées sur des spécimens subfossilisés et les mentions antérieures des XVIe et XVIIe siècles. Selon les données antérieures, la baleine grise de l’Atlantique était présente au large de la côte est de l’Amérique du Nord, dans la mer Baltique et la mer du Nord, autour de l’Islande et dans la Manche. Des individus étaient probablement observés dans les eaux côtières canadiennes, dont le plateau néo-écossais, le golfe du Saint-Laurent, les bancs de Terre-Neuve et possiblement la baie d’Hudson.
Depuis le dernier rapport de situation du COSEPAC (COSEWIC, 2000) et le sommaire du statut de l’espèce (SSE; COSEWIC, 2009), des découvertes importantes de spécimens fossilisés et subfossilisés provenant des deux côtés de l’Atlantique Nord ont été réalisées, ce qui a permis de tripler le nombre de spécimens connus par le passé (d’environ 21 à 62; Alter et al., 2015; Garrison et al., 2019; Noakes et al., 2013; Rodrigues et al., 2018). Ces spécimens confirment que l’aire de répartition historique de l’espèce dans l’est de l’Atlantique Nord-Est s’étendait vers le sud au moins jusqu’à la mer Méditerranée (Macé, 2003; Alter et al., 2015; Rodrigues et al., 2018).
Information sur la population
SSE 11 Changement du nombre d’individus matures : non
SSE 12 Changement de la tendance de la population : non
SSE 13 Changement quant à la gravité de la fragmentation de la population : non
SSE 14 Changement de la tendance de la superficie ou de la qualité de l’habitat : non
SSE 15 Nouvelles données importantes issues de relevés : non
Explication
La baleine grise de l’Atlantique a disparu de l’Atlantique Nord avant la fin du XVIIIe siècle, vraisemblablement à cause des activités baleinières (Mead et Mitchell, 1984; Lindquist, 2000; remarque : bien que le SSE précédent ait cité une disparition avant la fin du XIXe siècle, la littérature laisse croire qu’elle s’est produite plus tôt). On n’en sait pas beaucoup au sujet de l’abondance, de la biologie, de l’aire de répartition et de l’utilisation de l’habitat passées de la baleine grise dans l’Atlantique Nord.
Menaces
SSE 16 Changement dans la nature ou la gravité des menaces : non
Explication
Il n’y a pas eu de changement relatif aux menaces qui pèsent sur la baleine grise de l’Atlantique, désignée disparue du pays, depuis la dernière évaluation.
Protection
SSE 17 Changement de la protection actuelle : non
Explication
Il n’y a pas eu de changement relatif à la protection de la baleine grise de l’Atlantique, désignée disparue du pays, depuis la dernière évaluation.
Immigration de source externe
SSE 18 Changement de l’immigration de source externe constaté : non
Analyse quantitative
SSE 19 Changement quant à la probabilité de disparition du pays : non
Explication
Des observations fortuites de deux individus différents ont eu lieu en 2010, au large des côtes méditerranéennes d’Israël et d’Espagne (Scheinin et al., 2011), et en 2013, au large de la Namibie (Elwen et Gridley, 2013). [Une autre observation faite dans la mer méditerranéenne en 2021 n’a pas encore été décrite dans la littérature scientifique.] Avant ces observations, les dernières mentions de baleines grises dans la région de l’Atlantique remontaient à avant la fin du XVIIIe siècle. Le scénario le plus plausible est que les individus observés récemment ne sont pas des baleines grises de l’Atlantique, mais des migrateurs de la région du Pacifique. En effet, des preuves génétiques confirment que la baleine observée en Namibie provenait du Pacifique (Hoelzel et al., 2021). La détermination d’une dispersion transocéanique à long terme, associée aux observations récentes dans l’Atlantique Nord en 2010, en 2013 et en 2021, fait ressortir le potentiel d’épisodes de dispersion accrus sous l’effet des changements climatiques (actuels et imminents).
Bien qu’il existe des preuves de l’augmentation de la fréquence des migrations de la ou des populations de baleines grises du Pacifique vers les eaux de l’Atlantique Nord, les individus observés en 2010 et en 2013 étaient isolés et en mauvaise condition. Cela laisse à croire qu’ils ne s’épanouissaient pas. De plus, il n’y a pas eu d’observations à long terme (> 1 mois) de ces migrateurs apparents dans les eaux de l’Atlantique. Enfin, étant donné que les baleines grises du Pacifique constituent des UD distinctes de celles de l’Atlantique et qu’une UD ne peut pas en sauver une autre, une immigration de source externe est impossible, et ce, bien que les baleines du Pacifique puissent réintégrer l’Atlantique Nord. Ces données donnent donc à penser que les observations récentes ne peuvent pas être considérées comme reflétant une « immigration de source externe ».
Précisions
Aucune analyse quantitative n’est disponible.
Sommaire et autres points à examiner
La baleine grise de l’Atlantique a disparu de l’Atlantique Nord. Il n’y a aucune information indiquant que son statut a changé depuis la dernière évaluation. Les données sont insuffisantes pour justifier une mise à jour complète du rapport de situation.
Remerciements
Experts contactés
Les personnes suivantes ont été contactées durant la préparation du présent sommaire : Aviad Scheinin (University of Haifa), Simon Elwen (Stellenbosch University), Randall Reeves (Okapi Wildlife Associates) et Rus Hoelzel (Durham University).
Sources d’information
Alter, S.E., M. Meyer, K. Post, P. Czechowski, P. Gravlund, C. Gaines, H.C. Rosenbaum, K. Kaschner, S.T. Turvey, J. Van Der Plicht, B. Shapiro et M. Hofreiter. 2015. Climate impacts on transocean dispersal and habitat in gray whales from the Pleistocene to 2100. Mol. Ecol. 24:1510–22.
COSEWIC 2000. COSEWIC assessment and status report on the grey whale Eschrichtius robustus in Canada. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada. Ottawa. v + 35 pp. [Également disponible en français : COSEPAC. 2000. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur la baleine grise (Eschrichtius robustus au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. v + 39 p.]
COSEWIC 2017. COSEWIC assessment and status report on Grey Whale Eschrichtius robustus in Canada: Northern Pacific Migratory Population, Pacific Coast Feeding Group Population, Western Pacific Population. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada. Ottawa. [Également disponible en français : COSEPAC. 2017. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur la baleine grise (Eschrichtius robustus), population migratrice du Pacifique Nord, population du groupe s’alimentant le long de la côte du Pacifique et population du Pacifique Ouest, au Canada, Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Ottawa. xxiii + 83 p.]
Elwen, S.H. et T. Gridley. 2013. Gray whale (Eschrichtius robustus) sighting in Namibia (SE Atlantic) – first record for Southern Hemisphere. SC/65a/BRG30:6. International Whaling Commission document. 5 p.
Garrison, E.G., G.S. Morgan, K. McGrath, C. Speller et A. Cherkinsky. 2019. Recent dating of extinct Atlantic gray whale fossils, (Eschrichtius robustus), Georgia Bight and Florida, western Atlantic Ocean. PeerJ 7:e6381.
Hoelzel, A.R., F. Sarigol, T. Gridley et S.H. Elwen. 2021. Natal origin of Namibian grey whale implies new distance record for in-water migration. Biology Letters 17(6):20210136.
Macé M. 2003. Did the gray whale, Eschrichtius robustus, calve in the Mediterranean? Lattara 16:153–164.
Mead, J.G. et E.D. Mitchell. 1984. Atlantic gray whales. p. 33–53, in M.L. Jones, S.L. Swartz et S. Leatherwood (ed.) The Gray Whale Eschrichtius robustus. Academic Press, Toronto.
Noakes, S.E., N.D. Pyenson et G. McFall. 2013. Late Pleistocene gray whales (Eschrichtius robustus) offshore Georgia, U.S.A., and the antiquity of gray whale migration in the North Atlantic Ocean. Palaeogeogr. Palaeoclimatol. Palaeoecol. 392: 502–9.
Rodrigues, A.S.L., A. Charpentier, D. Bernal-Casasola, A. Gardeisen, C. Nores, J.A. Pis Millán, K. McGrath et C.F. Speller. 2018. Forgotten Mediterranean calving grounds of grey and North Atlantic right whales: evidence from Roman archaeological records. Proc. R. Soc. B 285:20180961.
Scheinin, A.P., D. Kerem, C.D. MacLeod, M. Gazo, C.A. Chicote et M. Castellote. 2011. Gray whale (Eschrichtius robustus) in the Mediterranean Sea: anomalous event or early sign of climate-driven distribution change? Mar. Biodivers. Rec. 4(e28):1-5.
Rédactrice de l’addenda
Brenna A. Frasier
Résumé technique
Eschrichtius robustus
Baleine grise (population de l’Atlantique)
Grey Whale (Atlantic Population)
Répartition au Canada : océan Atlantique
- Durée d’une génération (généralement, âge moyen des parents dans la population; indiquez si une méthode d’estimation de la durée d’une génération autre que celle qui est présentée dans les lignes directrices de l’UICN [2011] est utilisée)
- Sans objet
- Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d’individus matures?
- Sans objet
- Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d’individus matures sur [cinq ans ou deux générations, selon la période la plus longue, jusqu’à un maximum de 100 ans].
- Sans objet
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations, selon la période la plus longue, jusqu’à un maximum de 100 ans].
- Sans objet
- Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations, selon la période la plus longue, jusqu’à un maximum de 100 ans].
- Sans objet
- Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d’augmentation] du nombre total d’individus matures sur une période de [dix ans ou trois générations, selon la période la plus longue, jusqu’à un maximum de 100 ans], commençant dans le passé et se terminant dans le futur.
- Sans objet
- Est-ce que les causes du déclin sont a) clairement réversibles et b) comprises et c) ont effectivement cessé?
- a) Sans objet
b) Sans objet
c) Sans objet - Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures?
- Sans objet
Information sur la répartition
- Superficie estimée de la zone d’occurrence
- Sans objet
- Indice de zone d’occupation (IZO)
- (Fournissez toujours une valeur établie à partir d’une grille à carrés de 2 km de côté.)
- Sans objet
- La population totale est‑elle gravement fragmentée, c.‑à‑d. que plus de 50 % de sa zone d’occupation totale se trouvent dans des parcelles d’habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d’une population viable et b) séparées d’autres parcelles d’habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l’espèce?
- Sans objet
Sans objet - Nombre de localités* (utilisez une fourchette plausible pour refléter l’incertitude, le cas échéant)
- Sans objet
- Y a‑t‑il un déclin [observé, inféré ou prévu] de la zone d’occurrence?
- Sans objet
- Y a‑t‑il un déclin [observé, inféré ou prévu] de l’indice de zone d’occupation?
- Sans objet
- Y a‑t‑il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous‑populations?
- Sans objet
- Y a‑t‑il un déclin [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités*?
- Sans objet
- Y a‑t‑il un déclin [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l’étendue ou la qualité] de l’habitat?
- Inconnu
- Y a‑t‑il des fluctuations extrêmes du nombre de sous‑populations?
- Sans objet
- Y a‑t‑il des fluctuations extrêmes du nombre de localités*?
- Sans objet
- Y a‑t‑il des fluctuations extrêmes de la zone d’occurrence?
- Sans objet
- Y a‑t‑il des fluctuations extrêmes de l’indice de zone d’occupation?
- Sans objet
* Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et IUCN pour obtenir des précisions sur ce terme.
Nombre d’individus matures dans chaque sous-population
Sous-population (utilisez une fourchette plausible) : Sans objet
Nombre d’individus matures : Sans objet
Total : Sans objet
Analyse quantitative
La probabilité de disparition de l’espèce à l’état sauvage est d’au moins [20 % sur 20 ans ou 5 générations, selon la plus longue période, jusqu’à un maximum de 100 ans, ou 10 % sur 100 ans]
Sans objet. Déjà disparue du pays.
Menaces (directes, de l’impact le plus élevé à l’impact le plus faible, selon le calculateur des menaces de l’UICN)
Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce? Non
Quels autres facteurs limitatifs sont pertinents? Sans objet
Immigration de source externe (immigration de l’extérieur du Canada)
- Situation des populations de l’extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada.
- Aucun membre de l’UD vivant ailleurs
- Une immigration a‑t‑elle été constatée ou est‑elle possible?
- Non
- Des individus immigrants seraient‑ils adaptés pour survivre au Canada?
- Sans objet
- Y a‑t‑il suffisamment d’habitat disponible au Canada pour les individus immigrants?
- Inconnu
- Les conditions se détériorent‑elles au Canada+?
- Inconnu
- Les conditions de la population source se détériorent‑elles+?
- Sans objet
- La population canadienne est‑elle considérée comme un puits+?
- Sans objet
- La possibilité d’une immigration depuis des populations externes existe‑t‑elle?
- Non
+ Voir le tableau 3 (Lignes directrices pour la modification de l’évaluation de la situation d’après une immigration de source externe).
Nature délicate de l’information sur l’espèce
L’information concernant l’espèce est-elle de nature délicate? Non
Historique du statut
COSEPAC : Espèce disparue du Canada avant la fin des années 1700. Espèce désignée « disparue du pays » en avril 1987. Réexamen et confirmation du statut en mai 2000 et en novembre 2009. Réexamen du statut : l’espèce a été désignée « disparue » en mai 2022.
Statut et justification de la désignation
Statut actuel : Disparue
Code alphanumérique : Sans objet
Justification de la désignation : Ce mysticète (baleine à fanons) se rencontrait autrefois dans l’Atlantique Nord, mais était disparu avant la fin du XVIIIe siècle, probablement à cause de la chasse. Il existe peu de données historiques sur l’abondance, la biologie, la répartition et l’utilisation de l’habitat de cette baleine dans les eaux de l’Atlantique Nord. Bien que le statut de l’espèce n’ait pas changé depuis les premières évaluations, le COSEPAC est d’avis qu’une unité désignable qui n’existe plus ni au Canada ni ailleurs sur la planète doit être considérée comme « disparue » et non « disparue du pays ».
Applicabilité des critères
Critère A (déclin du nombre total d’individus matures) : Sans objet.
Critère B (aire de répartition peu étendue et déclin ou fluctuation) : Sans objet.
Critère C (nombre d’individus matures peu élevé et en déclin) : Sans objet.
Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) : Sans objet.
Critère E (analyse quantitative) : Sans objet.
Historique du COSEPAC
Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d’une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le Comité a été créé pour satisfaire au besoin d’une classification nationale des espèces sauvages en péril qui soit unique et officielle et qui repose sur un fondement scientifique solide. En 1978, le COSEPAC (alors appelé Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) promulguée le 5 juin 2003, le COSEPAC est un comité consultatif qui doit faire en sorte que les espèces continuent d’être évaluées selon un processus scientifique rigoureux et indépendant.
Mandat du COSEPAC
Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) évalue la situation, au niveau national, des espèces, des sous-espèces, des variétés ou d’autres unités désignables qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées aux espèces indigènes comprises dans les groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens.
Composition du COSEPAC
Le COSEPAC est composé de membres de chacun des organismes responsables des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (le Service canadien de la faune, l’Agence Parcs Canada, le ministère des Pêches et des Océans et le Partenariat fédéral d’information sur la biodiversité, lequel est présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres scientifiques non gouvernementaux et des coprésidents des sous-comités de spécialistes des espèces et du sous-comité des connaissances traditionnelles autochtones. Le Comité se réunit au moins une fois par année pour étudier les rapports de situation des espèces candidates.
Définitions (2022)
- Espèce sauvage
- Espèce, sous-espèce, variété ou population géographiquement ou génétiquement distincte d’animal, de plante ou d’un autre organisme d’origine sauvage (sauf une bactérie ou un virus) qui est soit indigène du Canada ou qui s’est propagée au Canada sans intervention humaine et y est présente depuis au moins cinquante ans.
- Disparue (D)
- Espèce sauvage qui n’existe plus.
- Disparue du pays (DP)
- Espèce sauvage qui n’existe plus à l’état sauvage au Canada, mais qui est présente ailleurs.
- En voie de disparition (VD)*
- Espèce sauvage exposée à une disparition de la planète ou à une disparition du pays imminente.
- Menacée (M)
- Espèce sauvage susceptible de devenir en voie de disparition si les facteurs limitants ne sont pas renversés.
- Préoccupante (P)**
- Espèce sauvage qui peut devenir une espèce menacée ou en voie de disparition en raison de l'effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces reconnues qui pèsent sur elle.
- Non en péril (NEP)***
- Espèce sauvage qui a été évaluée et jugée comme ne risquant pas de disparaître étant donné les circonstances actuelles.
- Données insuffisantes (DI)****
- Une catégorie qui s’applique lorsque l’information disponible est insuffisante (a) pour déterminer l’admissibilité d’une espèce à l’évaluation ou (b) pour permettre une évaluation du risque de disparition de l’espèce.
* Appelée « espèce disparue du Canada » jusqu’en 2003.
** Appelée « espèce en danger de disparition » jusqu’en 2000.
*** Appelée « espèce rare » jusqu’en 1990, puis « espèce vulnérable » de 1990 à 1999.
**** Autrefois « aucune catégorie » ou « aucune désignation nécessaire ».
***** Catégorie « DSIDD » (données insuffisantes pour donner une désignation) jusqu’en 1994, puis « indéterminé » de 1994 à 1999. Définition de la catégorie (DI) révisée en 2006.
Le Service canadien de la faune d’Environnement et Changement climatique Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC.
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