Participer au processus d’évaluation des risques pour la mouche EntoEngine produisant le FGF-2 de l’humain
De: Environnement et Changement climatique Canada
État actuel : Fermé
Le Programme des substances nouvelles souhaite obtenir des renseignements scientifiques et des données d’essai qui pourraient être utiles pour orienter le processus d’évaluation des risques pour la mouche EntoEngine produisant le FGF-2 de l’humain. Du 1 septembre au 1 octobre 2023, nous invitons les canadiens à soumettre des renseignements scientifiques et des données d’essai dans le cadre de l'Initiative volontaire de participation du public.
Contexte
Le Programme des substances nouvelles, administré conjointement par Environnement et Changement climatique Canada et Santé Canada, évalue présentement la mouche EntoEngine produisant le FGF-2 de l’humain, déclarée par Future Fields le 5 juillet 2023.
L’insecte Drosophila melanogaster (couramment appelé « mouche des fruits ») génétiquement modifié agit comme un bioréacteur vivant pouvant exprimer des protéines recombinantes sur demande. L’objet de la présente notification exprime une protéine d’un facteur de croissance (FGF‑2 de l’humain). Les facteurs de croissance sont les molécules uniques de signalisation cellulaire qui jouent des rôles importants dans la prolifération et le développement des cellules. Ce facteur de croissance (FGF-2 de l’humain) est destiné à être utilisé en tant que composant hautement purifié d’un milieu de culture cellulaire à des fins de recherche seulement.
Les Drosophila melanogaster sont utilisées à travers le monde dans le contexte de la recherche depuis 1909, et ce, sans qu’aucune répercussion négative sur l’environnement n’ait été constatée à ce jour. La drosophile n’est l’hôte intermédiaire d’aucun parasite et n’est infectée naturellement par aucun agent pathogène préoccupant pour l’homme ou l’agriculture.
La lignée de mouches EntoEngine a été génétiquement modifiée pour exprimer la protéine du facteur de croissance – FGF‑2 de l’humain. Rien n’indique que la séquence des gènes en question est toxique pour les humains ou les animaux.
L’expression du gène codant du facteur de croissance est sous le contrôle d’un promoteur activé par un stimuli spécifique. Cela signifie que la protéine du facteur de croissance n’est pas exprimée de façon constitutive dans l’organisme hôte et qu’elle ne produit pas la protéine recombinante dans des conditions d’élevage ou environnementales typiques.
Future Fields applique des mesures de contrôle préventives, incluant le confinement de tous les organismes génétiquement modifiés. Ils sont conservés dans des récipients résistant aux chocs dans une zone de production désignée (salle intérieure) dotée de barrières physiques et dont l’entrée et la sortie du personnel est soumise à des contrôles.
Des mesures sont prises pour assurer l’élimination sécuritaire et réglementée de tous les organismes excédentaires et des déchets associés par l’intermédiaire d’une entreprise de gestion des déchets dangereux. Les organismes vivants ne quittent pas les installations de Future Fields et sont entièrement traités sur place. Le produit final commercial est une protéine FGF‑2 de l’humain recombinée hautement purifiée. Les processus en aval assurent l’élimination des composants de l’hôte, incluant sans s’y limiter l’ADN, l’ARN, les protéines et les lipides.
Correction : Le résumé a initialement déclaré que les mouches génétiquement modifiées de Future Fields présentent un phénotype d’ailes frisées qui les empêche de voler, ce qui réduit au minimum les risques de fuite ou de dispersion. Cependant, la probabilité de transmission du trait inséré pour cette souche de Drosophila melanogaster est de 66.67%, voulant dire qu’environ ⅓ de la population de mouches adultes auraient la possibilité de développer des ailes droites. Toute mouche adulte avec des ailes droites sera rejetée avant la reproduction.
Joignez-vous à nous : comment participer
Nous invitons toutes les personnes intéressées à soumettre des renseignements scientifiques et des données d’essai concernant les risques possibles pour l’environnement ou la santé humaine liés à la mouche EntoEngine produisant le FGF-2 de l’humain.
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Questions clés aux fins de discussion
Nous invitons les Canadiens à nous transmettre des renseignements scientifiques et des données d’essai qui pourraient être utiles pour orienter le processus d’évaluation des risques.
Renseignements connexes
- Substances nouvelles: organismes vivants
- Règlement sur les renseignements concernant les substances nouvelles (organismes)
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