Sources des émissions de gaz à effet de serre du Canada : inventaire national des gaz à effet de serre de 2024

Document d'information

Depuis 2016, avec l’instauration du tout premier plan climatique national du Canada et de la ratification de l’Accord de Paris par la communauté internationale, la prise de mesures collectives urgentes pour lutter contre les changements climatiques et limiter le réchauffement mondial s’est accélérée. La réduction des émissions est un élément clé du plan du Canada pour assurer la santé de l’environnement et de l’économie et bâtir un avenir durable. Pour continuer à réduire les émissions, les scientifiques et les décideurs politiques doivent comprendre d’où vient la pollution par les gaz à effet de serre.

Le Rapport d’inventaire national (RIN), un rapport annuel exigé par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et l’Accord de Paris, assure un suivi des émissions de tous les secteurs de l’économie canadienne. Au fil des années, ces rapports ont permis aux gouvernements, à la société civile et au public d’évaluer le profil d’émissions du Canada et d’élaborer des politiques, des technologies et des méthodes pour réduire davantage ses émissions.

Le 2 mai 2024, Environnement et Changement climatique Canada a publié le Rapport d’inventaire national du Canada de 2024. Ce rapport présente en détail les émissions de sept gaz à effet de serre (GES) produites par l’ensemble de l’économie canadienne du 1er janvier 1990 au 31 décembre 2022. Le Canada publie un inventaire national annuel depuis 1996.

Figure 1. Émissions de gaz à effet de serre au Canada par secteur économique (2022)

Description longue

Secteur

Mt d’éq. CO2

Pourcentage des émissions totales

Électricité

47

6,7 %

Pétrole et gaz

217

31

Transport

156

22

Bâtiments

89

13

Industries lourdes

78

11

Agriculture

70

10

Déchets et autres

51

7,1

Total

708

-

Figure 2. Tendances des émissions de GES du Canada (à l’exclusion du secteur de l’affectation des terres, du changement d’affectation des terres et de la foresterie) (1990-2022)

Description longue

La figure 2 est un graphique de type linéaire qui affiche la tendance des émissions de GES de 1990 à 2022 (en Mt d’éq. CO2). La figure montre que les émissions de GES ont augmenté lentement au fil du temps jusqu’en 2008, ont diminué en 2009, se sont ensuite stabilisées jusqu’en 2019 et ont diminué sous le niveau de 2009 en 2020. Depuis 2020, les émissions ont légèrement augmenté de nouveau. Le tableau suivant comprend les émissions de GES pour la période de 1990 à 2022.

Année

Émissions de GES (Mt d’éq. CO2)

1990

608

1991

603

1992

622

1993

627

1994

649

1995

668

1996

689

1997

706

1998

712

1999

723

2000

748

2001

739

2002

745

2003

763

2004

767

2005

761

2006

757

2007

777

2008

760

2009

716

2010

729

2011

738

2012

744

2013

751

2014

750

2015

746

2016

731

2017

742

2018

753

2019

752

2020

686

2021

698

2022

708

Bien que les émissions totales aient légèrement augmenté en 2022, le rapport de cette année montre également que le Canada a continué de maintenir les émissions sous les niveaux de 2019, la dernière année d’activité économique avant les ralentissements liés à la pandémie. Cela est remarquable étant donné que la croissance économique et démographique a été forte en 2021 et 2022.

Des progrès sont en cours dans la lutte contre les changements climatiques, et le Canada s’est montré déterminé dans ses actions pour le climat. Une série de trois plans climatiques, dont le Plan de réduction des émissions pour 2030, ont permis de corriger la trajectoire ascendante des émissions du Canada. Le Canada est en voie d’atteindre l’objectif visant à réduire ses émissions de 40 à 45 p. 100 sous les niveaux de 2005 d’ici 2030.

En décembre 2023, avec la publication du Rapport d’étape sur le Plan de réduction des émissions pour 2030, le gouvernement du Canada a confirmé que les émissions du Canada diminuaient grandement. Le 2 mai 2024, le Canada a publié des données sur les GES pour 2022 dans le RIN de 2024. Les projections modélisées utilisant les données du RIN de 2024 seront disponibles en décembre 2024.

Figure 3. Projections des émissions et progrès vers l’objectif de 2030

Description longue

Ce graphique est un graphique linéaire qui présente les émissions historiques et la trajectoire des émissions prévues du Canada, de 2005 à 2035. Les trois lignes de données représentent les projections de 2015 du Deuxième rapport biennal, les projections de 2023 et les projections de 2023 avec les solutions climatiques fondées sur la nature (SCFN) et les mesures agricoles. Le graphique indique également l’objectif provisoire du Canada pour 2026 (20 p. 100 sous les niveaux de 2005), ainsi que la cible d’émissions précédente (30 p. 100 sous les niveaux de 2005) et la cible actuelle (de 40 à 45 p. 100 sous les niveaux de 2005) pour 2030.

Trajectoire des émissions prévues du Canada

Année

Projections de 2015 (Deuxième rapport biennal) (Mt d’éq. CO2)

Projections de 2023
(Mt d’éq. CO2)

Projections de 2023 avec SCFN et les mesures agricoles (Mt d’éq. CO2)

2005

749

732

-

2006

740

722

-

2007

761

751

-

2008

741

733

-

2009

699

675

-

2010

707

712

-

2011

709

727

-

2012

715

719

-

2013

726

718

-

2014

727

692

-

2015

736

725

-

2016

748

695

-

2017

755

693

-

2018

761

707

-

2019

764

697

-

2020

768

629

-

2021

770

637

-

2022

774

679

-

2023

783

626

-

2024

789

610

-

2025

793

597

-

2026

798

573

-

2027

801

551

-

2028

807

526

-

2029

812

505

-

2030

815

480

467

2031

-

470

457

2032

-

461

448

2033

-

455

442

2034

-

448

435

2035

-

436

423

Faits saillants relatifs aux émissions

Les données sur les émissions pour 2022 confirment que la croissance économique du Canada continue de se dissocier de ses émissions de GES. Les émissions et l’intensité de celles-ci n’ont cessé de diverger depuis 1990. Alors que l’économie canadienne continue de croître, les émissions du Canada continuent de diminuer. L’intensité des émissions (GES par dollar de PIB) pour l’ensemble de l’économie canadienne a diminué de 42 p. 100 depuis 1990.

Ces données montrent également que de nombreux secteurs de l’économie continuent à devenir plus efficaces et plus écologiques. L’adoption de technologies propres, le passage à des combustibles plus propres et à une électricité non émettrice (l’hydroélectricité, l’éolien, le solaire et le nucléaire) et les changements structurels de l’économie font progresser le Canada vers l’atteinte de la carboneutralité d’ici 2050.

Intensité des émissions : Il s’agit du ratio des émissions de gaz à effet de serre par unité de produit intérieur brut (PIB). L’intensité des gaz à effet de serre indique dans quelle mesure les émissions sont liées à la croissance économique. La dissociation entre les émissions et la croissance économique est une étape essentielle pour réduire les émissions tout en maintenant la prospérité économique.

Figure 4. Émissions de GES et intensité indexée des émissions de GES du Canada (à l’exception du secteur de l’affectation des terres, du changement d’affectation des terres et de la foresterie)

Description longue

La figure 4 est un graphique de type linéaire qui affiche la tendance actuelle des émissions de GES de 1990 à 2022 (Mt d’éq. CO2) sur une ligne et la tendance indexée des émissions de GES par PIB (intensité des émissions) sur une autre (index 1990=100). La figure montre que les émissions de GES ont augmenté lentement au fil du temps jusqu’en 2008, ont diminué en 2009, se sont ensuite stabilisées jusqu’en 2019 et ont diminué sous le niveau de 2009 en 2020. Depuis 2020, les émissions ont légèrement augmenté de nouveau. En revanche, l’intensité des émissions a diminué de manière constante tout au long de la période, passant de 100 en 1990 à 58 en 2022. La figure comporte également un tableau montrant l’intensité des émissions de GES pour les années 1990, 2005 et 2017 à 2022, ainsi que les changements en pourcentage depuis 1990 et 2005. Le tableau suivant comprend les émissions de GES actuelles et les émissions de GES indexées par PIB pour la période de 1990 à 2022. Le deuxième tableau est celui qui apparaît sur le graphique.

Émissions de GES et tendance indexée de l’intensité des émissions de GES du Canada (à l’exclusion de l’affectation des terres, du changement d’affectation des terres et de la foresterie)

Année

Émissions de GES (Mt)

Émissions de GES par PIB indexées (intensité des émissions)

1990

608

100

1991

603

101

1992

622

103

1993

627

102

1994

649

101

1995

668

101

1996

689

102

1997

706

100

1998

712

97

1999

723

94

2000

748

92

2001

739

89

2002

745

88

2003

763

88

2004

767

86

2005

761

83

2006

757

80

2007

777

81

Intensité des émissions de GES du Canada et variations depuis 1990 et 2005 (à l’exclusion de l’affectation des terres, du changement d’affectation des terres et de la foresterie)

Année

1990

2005

2017

2018

2019

2020

2021

2022

Intensité des émissions de GES (Mt/milliard de $ de PIB)

0,56

0,46

0,37

0,36

0,35

0,34

0,33

0,32

Variation depuis 2005

S.O.

S.O.

-20 %

-22 %

-23 %

-26 %

-29 %

-30 %

Variation depuis 1990

S.O.

-17 %

-34 %

-35 %

-36 %

-39 %

-41 %

-42 %

Bien que 2022 ait été une année record de croissance démographique pour le Canada, avec plus d’un million de nouveaux habitants, les émissions par habitant (ligne mauve de la figure 5) ont diminué, passant de 24 tonnes en 2005 à 18 tonnes, ce qui est comparable aux États-Unis. La population du Canada continue de croître, ce qui nécessite une action continue pour maintenir la courbe de nos émissions vers le bas. Le dernier Rapport d’inventaire national montre que les émissions de GES ont chuté de 761 mégatonnes (Mt) à 708 Mt entre 2005 et 2022 (points roses) et que la population du Canada (barres vertes) a augmenté régulièrement, passant de 32,4 millions en 2005 à 39,3 millions en 2022Footnote 1.

Figure 5. Émissions de gaz à effet de serre par habitant, population et émissions de gaz à effet de serre au Canada

Description longue

Année

Population
(en millions de personnes)

Émissions totales au Canada

Émissions par habitant au Canada

2005

32,2

761

23,6

2006

32,6

-

23,3

2007

32,9

-

23,6

2008

33,2

-

22,8

2009

33,6

-

21,2

2010

34,0

-

21,4

2011

34,3

-

21,5

2012

34,7

-

21,4

2013

35,1

-

21,4

2014

35,4

-

21,1

2015

35,7

-

20,9

2016

36,1

-

20,3

2017

36,5

-

20,3

2018

37,1

-

20,3

2019

37,6

-

19,9

2020

38,0

-

18,0

2021

38,2

-

18,2

2022

38,9

708

18,2

Depuis 2005, les émissions de GES ont augmenté dans les secteurs du pétrole et du gaz (21 Mt), de l’agriculture (4,6 Mt) et des bâtiments (3,9 Mt). Ces augmentations sont compensées par des diminutions dans d’autres secteurs, notamment l’électricité (-69 Mt), l’industrie lourde (-10 Mt) et les déchets et autres (-4,3 Mt). Depuis 2005, les émissions du secteur des transports ont généralement augmenté, hormis une baisse importante en 2020. En 2022, les émissions de ce secteur ont été légèrement supérieures à celles de 2005.

Figure 6. Variation des émissions de GES par secteur économique du Canada depuis 2005

Description longue

Variation des émissions de gaz à effet de serre du secteur économique du Canada depuis 2005

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

2017

2018

2019

2020

2021

2022

Pétrole et gaz

0

7

11

8

3

8

15

24

28

34

34

19

25

33

31

14

20

21

Électricité

0

-5

2

-8

-23

-22

-31

-34

-37

-42

-42

-42

-44

-54

-55

-63

-65

-69

Transport

0

1

6

6

5

9

8

8

10

8

6

6

9

13

14

-13

-6

0

Industrie lourde

0

0

-2

-3

-17

-13

-7

-7

-8

-6

-9

-11

-11

-8

-9

-14

-10

-10

Bâtiments

0

-5

1

1

-1

-3

1

0

1

1

0

1

3

7

9

4

0

4

Agriculture

0

-1

-1

-2

-5

-5

-4

-2

0

-1

0

1

2

3

4

5

4

5

Déchets et autres

0

-1

-2

-3

-8

-6

-5

-5

-4

-6

-5

-4

-4

-3

-3

-7

-6

-4

En 2022, la source principale des émissions du secteur du pétrole et du gaz a été le sous-secteur des sables bitumineux (87 Mt, ou 40 p. 100), suivi de la production et du traitement du gaz naturel (60 Mt), de la production classique de pétrole (39 Mt) et du raffinage du pétrole (17 Mt). La croissance de la production est le principal facteur d’émissions dans le secteur du pétrole et du gaz. De 1990 à 2022, la production totale de pétrole brut a augmenté de 193 p. 100. Cette augmentation est presque entièrement attribuable aux activités liées aux sables bitumineux du Canada. L’exploitation des sables bitumineux du Canada a augmenté de plus de 800 p. 100 depuis 1990, représentant 80 p. 100 de la croissance totale de la production de pétrole brut.

Figure 7. Variation des émissions de GES du secteur pétrolier et gazier du Canada depuis 2005

Description longue

Variation des émissions de gaz à effet de serre du secteur pétrolier et gazier du Canada depuis 2005

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

2017

2018

2019

2020

2021

2022

Production et traitement du gaz naturel

0

2

3

2

-3

-3

0

-2

-3

-4

-5

-11

-12

-11

-13

-15

-14

-15

Production de pétrole classique

0

0

1

0

-5

-3

0

4

6

8

6

0

2

3

1

-9

-9

-9

Sables bitumineux (exploitation minière, in situ, valorisation)

0

6

9

10

15

20

21

28

31

35

37

34

42

47

48

46

50

51

Transport du pétrole, du gaz naturel et du CO2

0

-1

-2

-3

-4

-5

-5

-5

-3

-2

-2

-2

-3

-2

-2

-2

-1

0

Raffinage du pétrole

0

0

1

-1

-1

0

-1

-1

-1

-2

-2

-2

-4

-4

-3

-5

-5

5

Poursuivre la réduction des émissions

Les progrès du gouvernement du Canada dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques et de la réduction des émissions continuent de s’accélérer. Un certain nombre de règlements, de politiques et d’investissements nationaux relatifs aux gaz à effet de serre n’atteindront pas leur maximum de rigueur avant la fin de la présente décennie. Cette approche soutient la compétitivité du Canada en donnant à l’industrie et aux autres entreprises suffisamment de temps pour faire des investissements et profiter des programmes de soutien qui les aideront à rester concurrentiels et à continuer de fournir des emplois bien rémunérés à leurs travailleurs pendant qu’elles rendent leurs activités moins polluantes.

Ce travail est en cours : durant les 12 mois qui se sont écoulés depuis le dernier Rapport d’inventaire national, le gouvernement du Canada a publié le projet de règlement sur l’électricité propre, le projet de règlement renforcé sur le méthane dans le secteur du pétrole et du gaz et un cadre réglementaire présentant son approche pour plafonner les émissions du secteur du pétrole et du gaz. Le Canada a franchi une étape importante en publiant la norme sur la disponibilité des véhicules électriques, la première mesure réglementaire prévue dans le Plan de réduction des émissions pour 2030 à être réalisée.

Le travail s’est poursuivi dans le budget de 2024, publié le 16 avril. Le budget prévoit 903 millions de dollars pour la Stratégie canadienne pour les bâtiments verts, afin d’aider à réduire les émissions et à rendre l’énergie plus abordable dans le troisième principal secteur émetteur du Canada. En lançant le nouveau Programme canadien pour des maisons abordables plus vertes, doté d’un financement de 800 millions de dollars, le gouvernement vise à réduire les émissions et les factures d’énergie des locataires et des propriétaires en augmentant l’aide à la rénovation écoénergétique des habitations. Le budget de 2024 prévoit également des investissements de plus de 700 millions de dollars dans des projets de combustibles propres.

À l’heure actuelle, le gouvernement du Canada se penche sur l’établissement de la cible de réduction des émissions du Canada pour 2035. La cible sera déterminée en fonction des consultations menées auprès des provinces, des territoires, des peuples autochtones, du Groupe consultatif pour la carboneutralité et de la population canadienne. De plus amples détails seront annoncés d’ici la fin de l’année.

Améliorations notables dans le calcul des émissions du Canada

Le Rapport d’inventaire national de 2024 comprend des améliorations importantes dans le calcul des émissions provenant des secteurs du pétrole et du gaz en amont et des terres forestières aménagées, ainsi que des valeurs actualisées du potentiel de réchauffement de la planète, ce qui permet de déterminer avec plus de précision la contribution du Canada au réchauffement global.

  • Émissions du secteur du pétrole et du gaz : Des chercheurs de l’université Carleton d’Ottawa ont contribué à l’élaboration d’une méthode améliorée de quantification des mesures atmosphériques pour l’industrie pétrolière et gazière en amont. Les mesures atmosphériques de cinq sources clés de méthane ont été intégrées dans les estimations, ce qui a entraîné des révisions à la hausse allant de 12 à 20 Mt chaque année entre 1990 et 2022. Le Canada a ainsi été le premier à inclure des mesures atmosphériques dans son inventaire national.
  • Secteur des terres forestières aménagées : Des données nouvelles et actualisées sur les zones de récolte historiques dans les forêts canadiennes entre 1890 et 1989 ont été incluses dans le Rapport d’inventaire national de 2024. En conséquence, des révisions importantes ont été apportées aux puits de carbone forestier d’origine anthropique et aux absorptions de carbone déclarées dans les forêts aménagées. Ces révisions ont eu une incidence à la fois sur le niveau et la tendance des émissions et des absorptions du secteur des terres, puisque le bilan net du secteur forestier est désormais une source nette d’émissions pour toutes les années de la période de l’inventaire. En 2022, le secteur de l’affectation des terres, du changement d’affectation des terres et de la foresterie a été une source nette de 51 Mt d’émissions.
  • Valeurs actualisées de potentiel de réchauffement planétaire : L’inventaire de 2024 comprend la mise en œuvre des valeurs actualisées du potentiel de réchauffement planétaire pour six des sept gaz à effet de serre que les 194 pays signataires de l’Accord de Paris sont tenus d’utiliser pour faire le suivi et la déclaration (à l’exception du dioxyde de carbone, qui est l’unité de référence).
  • Conclusion : Toutes les améliorations apportées à l’inventaire de 2024, y compris les valeurs actualisées du potentiel de réchauffement de la planète, ont entraîné des révisions à la hausse de +29 Mt en 2005 et de +28 Mt en 2021. La variation entre 2021 et 2022 est de +9,3 Mt, ce qui reflète l’amélioration de la comptabilisation des émissions de GES et une augmentation attendue pendant la reprise économique du Canada à la suite de la pandémie mondiale. Ce chiffre est inférieur à la variation de +13 Mt prévue par les experts dans le Rapport sur les projections des émissions 2023.

Notes de bas de page

Notes de bas de page 1

Statistique Canada, tableau 17-10-0009-01 (anciennement CANSIM 051-0005) Estimations de la population, trimestrielles, consulté le 21 février 2024 Estimations de la population, trimestrielle (statcan.gc.ca).

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