Construction : Les comité plénier –  22 juillet 2020

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Ponts de la région de la capitale nationale

Contexte

Dans le budget de 2019, le gouvernement a prévu des fonds pour remplacer le pont Alexandra et soutenir la remise en état et l’entretien continu du pont MacDonald-Cartier et de la traverse des Chaudières, et a demandé la mise à jour des études sur un éventuel sixième lien interprovincial dans la région de la capitale nationale (RCN) ainsi que l’élaboration d’un plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux.

Réponse suggérée

Si l’on insiste sur le sixième lien :

Si l’on insiste sur le remplacement du pont Alexandra :

Si l’on insiste sur le programme de travaux :

Si l’on insiste sur le plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux :

Historique

La RCN compte 5 liens. SPAC gère et exploite le pont Alexandra (construit en 1900), la traverse des Chaudières (les tronçons construits en 1828 et le pont Union, construit en 1919) et le pont Macdonald-Cartier (construit en 1965). La CCN gère et exploite le pont Champlain (construit en 1928) et le pont du Portage (construit en 1973).

Aux heures de pointe, les 5 liens sont actuellement utilisés au maximum de leur capacité (circulation moyenne quotidienne sur tous les liens : 187 000 véhicules; 9 000 utilisateurs du transport actif). Les études sur les transports menées au cours des 10 dernières années ont démontré de façon constante que les liaisons sur la rivière des Outaouais et les voies de raccordement actuelles sont utilisées au maximum de leur capacité aux heures de pointe du matin et du soir.

État du pont Alexandra

Une évaluation du coût du cycle de vie effectuée par une tierce partie en 2017 a conclu que le remplacement du pont Alexandra, vieux de 120 ans, est la solution la plus rentable puisque l’ouvrage aura atteint la fin de sa durée de vie au cours des 10 prochaines années. Une récente évaluation structurale du pont (achevée en mars 2020) a révélé la nécessité d’imposer des restrictions de charge en raison de la détérioration de plusieurs éléments du pont. Son remplacement est devenu plus critique après que des inspecteurs aient constaté un défaut de structure inattendu, qui a entraîné la fermeture du pont du 1er au 23 mai afin d’y réaliser des réparations d’urgence. D’autres projets de réparation sont prévus et seront réalisés afin de veiller à ce que le pont demeure sécuritaire et accessible jusqu’à son remplacement.

Sixième lien

Dans le budget de 2019, le gouvernement a demandé à la CCN de répondre au besoin démontré d’une liaison supplémentaire dans la région de la capitale nationale en mettant à jour les études existantes et en élaborant un plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux, en collaboration avec les deux gouvernements provinciaux et les villes de Gatineau et d’Ottawa. La liaison supplémentaire permettrait de réduire la congestion, d’améliorer la fluidité et d’accroître les options de transport dans toute la région.

Plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux

Le budget de 2019 annonçait également que la CCN dirigerait l’élaboration d’un plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux. De ce plan découlera une stratégie à long terme assortie d’une vision et d’approches permettant à toutes les parties de miser sur les réussites passées et d’aller de l’avant pour relever les nouveaux défis. Le plan établira des objectifs à long terme et proposera des options pour concrétiser cette vision ainsi que les mesures suivantes :

Échéancier

La mise à jour des études sur un éventuel 6e lien est terminée tandis que le plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux devrait être achevé à la fin de 2021.

Nous en sommes à la phase préliminaire du projet de remplacement du pont Alexandra, qui comprend des études et évaluations environnementales, comme l’exige la Loi sur l’évaluation d’impact.

Autres projets de ponts

En plus des études et des projets énumérés ci-dessus, le gouvernement a prévu dans le budget de 2019 le soutien de la remise en état et de l’entretien continu des liaisons existantes dans la RCN, y compris le pont Alexandra, la traverse des Chaudières et le pont Macdonald-Cartier sur une période de 10 ans.

À la suite de l’approbation du Budget supplémentaire des dépenses (A), la CCN a reçu des crédits supplémentaires du Parlement pour remédier à l’état de ses biens. Ce financement comprenait un investissement pour répondre aux besoins d’entretien et de remise en état des ponts Champlain et du Portage. Ces projets devraient débuter en 2020.

Réhabilitation de l’édifice de la Cour suprême du Canada et de l’Édifice commémoratif de l’Ouest

Contexte

Entre 2019 et 2023, l’Édifice commémoratif de l’Ouest (ECO) fera l’objet d’une réhabilitation afin que sa construction soit conforme aux normes du Code national du bâtiment du Canada.

Une fois que la réhabilitation sera terminée, l’ECO logera provisoirement les occupants de l’édifice de la Cour suprême du Canada (ECSC), qui fera lui-même objet d’une réhabilitation entre 2023 et 2028.

Réponse suggérée

Si l’on insiste sur l’état actuel de l’édifice, toutes les mesures visant à assurer la continuité des activités de l’ECSC sont en place, y compris la surveillance des principaux éléments de l’édifice et l’exécution des travaux urgents de réparation et d’entretien.

Historique

L’ECO est inoccupé depuis 2008 et nécessite de grands travaux de réhabilitation afin que sa construction soit conforme aux normes du Code national du bâtiment du Canada. Les travaux ont commencé pendant l’automne 2019 et comprendront des rénovations visant à faire respecter les normes de construction en vigueur en matière de durabilité, de santé et sécurité, et d’accessibilité, tout en maintenant le caractère patrimonial de l’édifice.

Le choix de réhabiliter l’ECO est sensé puisqu’il permettra à un édifice fédéral inoccupé, qui est situé dans le centre-ville d’Ottawa et qui est considéré comme un édifice du patrimoine classé, de réintégrer le portefeuille actif des biens immobiliers du gouvernement fédéral.

La réhabilitation de l’ECO se déroulera de 2019 à 2023. L’édifice fournira des locaux transitoires aux occupants de l’ECSC de 2023 à 2028. La réhabilitation de l’ECSC se déroulera de 2023 à 2028 une fois que les occupants auront déménagé dans l’ECO.

Dans le cadre de la réhabilitation de l’ECO, le contrat de services de gestion de la construction attribué à Ellis Don Corporation a été annoncé le 26 octobre 2018, et le contrat de services de conception et d’architecture attribué à Moriyama & Teshima Architects et Kasian Architecture Interior Design and Planning Ltd. a été annoncé le 23 février 2018.

Les travaux de démolition sur le site ont débuté en octobre. La Ville d’Ottawa a délivré le permis et la construction a commencé en avril 2020. La pandémie de COVID-19 a eu peu de répercussions sur le calendrier du projet.

Réfection de biens de la Commission de la capitale nationale, y compris le 24, promenade Sussex, et la résidence du lac Mousseau

Contexte

Le rapport, intitulé Résidences officielles du Canada : Rapport sur l’état des actifs du portefeuille, indique qu’il faudrait une injection ponctuelle de 83 millions de dollars sur 10 ans pour corriger le problème de déficit d’entretien différé pour les 6 résidences officielles et s’assurer que les résidences officielles répondent aux exigences en matière d’accessibilité universelle et de durabilité.

Note

Les chiffres contenus dans le rapport sur l’état des actifs représentent les investissements projetés et recommandés basés sur la valeur des actifs en 2017 et non pas les dépenses, engagements, plans d’investissement existants de la Commission de la capitale nationale (CCN).

Réponse suggérée

Si l’on insiste au sujet des coûts de réfection de la résidence du lac Mousseau :

Si l’on insiste au sujet du Rapport sur l’état des actifs du portefeuille de la CCN :

Historique

Résidences officielles du Canada : Rapport sur l’état des actifs du portefeuille

En 2017, la CCN a commandé des rapports approfondis sur l’état des bâtiments les plus grands et les plus complexes du portefeuille. Ces rapports ont révélé que 58 % des actifs du portefeuille des résidences officielles étaient considérés comme étant dans un état variant de « mauvais » à « critique », y compris la moitié des principales résidences officielles (le 24, promenade Sussex, et le chalet principal du lac Mousseau sont dans un état critique, tandis que la ferme est en mauvais état). Le rapport complet, intitulé Résidences officielles du Canada : Rapport sur l’état des actifs du portefeuille, a été approuvé par le conseil d’administration de la CCN en avril 2018 et rendu public en octobre 2018.

Le rapport reflète une analyse approfondie du portefeuille d’actifs des résidences officielles et précise le financement qui est nécessaire pour restaurer et entretenir ces bâtiments patrimoniaux.

24, promenade Sussex

Le 16 octobre 2018, la CCN a publié le rapport intitulé Résidences officielles du Canada : Rapport sur l’état des actifs du portefeuille, qui constate que le 24, promenade Sussex, est dans un état « critique ». Il est aussi mentionné dans le rapport qu’il faudrait une injection ponctuelle de 83 millions de dollars sur 10 ans pour corriger le problème de déficit d’entretien différé, pour les 6 résidences officielles, en plus de crédits annuels de 24,6 millions de dollars pour procéder aux travaux courants d’entretien, de réparation et de rénovation. Dans le cadre de la mise en œuvre de ce plan de réfection sur 10 ans, il faudrait aussi tenir compte de l’investissement requis pour s’assurer que les résidences officielles répondent aux exigences en matière d’accessibilité universelle et de durabilité et qu’elles respectent l’alignement.

Au cours des 10 dernières années, la CCN a réalisé d’importants travaux au 24, promenade Sussex, y compris la réfection des cheminées et des foyers, la compartimentation coupe-feu, la stabilisation des talus à l’arrière et sur le côté ouest de la propriété, et l’enlèvement de matières dangereuses du bâtiment principal. Toutefois, la CCN n’a pas été en mesure de réaliser les travaux majeurs de réfection de la résidence et a dû se contenter d’exécuter des travaux de réparation urgents qui avaient une incidence sur la santé et la sécurité.

Comme la résidence située au 24, promenade Sussex, n’a pas fait l’objet d’investissements majeurs depuis plus de 60 ans, les travaux supplémentaires nécessaires comprennent la réfection de l’enveloppe extérieure du bâtiment ainsi que des systèmes mécaniques et électriques. Tous les bâtiments sur le site nécessitent de vastes travaux de réfection majeurs, et la CCN aurait besoin d’un accès prolongé à la résidence pour réaliser ces travaux.

Les travaux de construction effectués sur la résidence principale permettraient de retirer des matériaux dangereux, de conserver certains éléments patrimoniaux, d’améliorer l’enveloppe du bâtiment, de remplacer les systèmes mécaniques et électriques, de construire des entrées et des salles de bain accessibles pour tous et d’aménager des espaces pour les repas et d’autres espaces pour les fonctions d’État.

Résidence du lac Mousseau

La résidence principale du lac Mousseau est âgée de 95 ans, mais la plupart des bâtiments ont été construits entre 1850 et 1925. La résidence du lac Mousseau, la résidence de campagne officielle du premier ministre, est utilisée tant pour des activités officielles que privées, et est dotée de bâtiments qui peuvent accueillir des activités professionnelles, de même que des visites d’État.

Les derniers investissements majeurs en immobilisations à la résidence du lac Mousseau remontent aux années 1950 (soit il y a plus de 60 ans). La propriété n’a bénéficié d’aucun investissement depuis 2005, lorsque la CCN a fait faire des réparations critiques à la toiture, aux gouttières, à la plomberie, aux installations électrique et mécanique et à la structure de la propriété. La résidence du lac Mousseau a été jugée dans un état « critique » dans le rapport intitulé Résidences officielles du Canada : Rapport sur l’état des actifs du portefeuille, publié par la CCN en 2018 (voir les pages 38 à 43).

Travaux de construction fédéraux

Contexte

Le 11 mai, la construction commerciale a repris dans la province du Québec, tandis que le jeudi 14 mai, le gouvernement de l’Ontario a annoncé que tous les travaux de construction reprendraient le 19 mai.

Réponse suggérée

Si l’on insiste sur la Cité parlementaire :

Si l’on insiste sur la demande de l’Association canadienne de la construction (ACC) visant à soutenir l’industrie :

Historique

SPAC continue de surveiller la situation pour s’assurer que toute décision au sujet des chantiers de construction respecte les recommandations des responsables de la santé publique et s’harmonise avec le document de l’ACC intitulé COVID-19 – Protocole normalisé pour tous les chantiers de construction canadiens, et l’orientation de la province ou du territoire en question.

L’ACC a exprimé son soutien de la décision de maintenir ouverts les chantiers de projets de construction fédéraux et de préserver les emplois des travailleurs à condition que les chantiers soient en mesure de respecter des normes rigoureuses de santé et de sécurité et que les travaux concernent la défense, la sécurité, les infrastructures et l’administration de la justice et du gouvernement. Les syndicats fédéraux (par exemple, les Syndicats des métiers de la construction) ont également écrit à la ministre pour lui exprimer directement leur gratitude pour le maintien des emplois en gardant le chantier de la Colline du Parlement ouvert, en précisant qu’il est l’un des plus sûrs au pays.

Dans le cas des projets qui ne cadrent pas avec les directives révisées de la province de l’Ontario, les travaux de construction ont été interrompus. Les 85 projets démobilisés dans la Cité parlementaire font partie de 3 catégories principales :

État de la Vision et du plan à long terme pour la Cité parlementaire

Contexte

Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) met en œuvre la Vision et le plan à long terme (VPLT), une stratégie qui s’étend sur plusieurs décennies pour restaurer et moderniser la Cité parlementaire.

Réponse suggérée

Si l’on insiste sur la gouvernance et le coût des travaux à l’édifice du Centre :

Si l’on insiste sur le réaménagement de l’îlot 2 :

Historique

La VPLT a été approuvée en 2001 pour la réhabilitation et la modernisation de la Cité parlementaire du Canada. Tous les grands projets continuent de respecter le calendrier et le budget.

À ce jour, SPAC a investi environ 3,5 milliards de dollars dans la Cité parlementaire, ce qui a permis de créer plus de 25 000 emplois dans les économies locales et nationales, notamment dans les secteurs de l’ingénierie, de l’architecture, de la construction, de la fabrication et des métiers spécialisés.

L’édifice de l’Ouest et l’édifice du Sénat du Canada restaurés, ainsi que le nouveau Centre d’accueil des visiteurs (phase 1) ont été transférés au Parlement à l’automne 2018. Ces projets ont fait suite à l’achèvement des 21 projets clés depuis la Bibliothèque du Parlement en 2006, dont l’édifice du 180, rue Wellington (2016) et l’édifice Sir-John-A.-Macdonald (2015).

Désormais, les efforts se concentrent sur la restauration et la modernisation de l’édifice du Centre et sur la valorisation des 23 biens restants de la cité afin de créer un complexe parlementaire intégré qui répond aux besoins à long terme du Parlement, notamment en matière de manutention de matériel, de circulation des personnes et des biens, d’accessibilité, de durabilité et de sécurité.

La restauration de l’édifice du Centre est l’un des objectifs premiers de la VPLT. Il s’agira du plus vaste projet du genre jamais entrepris au Canada. Le programme est dans la bonne voie et plusieurs importants jalons clés ont été réalisés :

SPAC travaille avec les partenaires parlementaires (Sénat, Chambre des communes, Bibliothèque du Parlement, Bureau premier ministre et Bureau du Conseil privé) pour finaliser leurs exigences fonctionnelles et de conception (par exemple, le nombre, la taille et les types d’espaces fonctionnels tels que les bureaux et les salles de comité). Les résultats des évaluations et activités de sensibilisation appuieront directement les efforts de conception pour la réfection de l’édifice. L’achèvement de la conception schématique est prévu pour le printemps 2020. Ceci informera la portée de base, le calendrier et le budget de la réhabilitation de l’édifice du Centre.

La colline du Parlement attire des millions de visiteurs chaque année et est un moteur essentiel du tourisme, qui contribue de façon importante à l’économie d’Ottawa. SPAC s’engage à faire en sorte que l’expérience positive des visiteurs se poursuive tout au long du programme de réhabilitation.

SPAC a tiré parti de la VPLT afin de créer des occasions pour les Canadiens de partout au pays, y compris les jeunes et les Autochtones. Nous nous sommes engagés à ajouter des dispositions dans tous nos contrats pour les grands projets qui sous-traiteraient au moins 5 % du travail à des entreprises autochtones.

La VPLT vise à réduire l’empreinte carbone du gouvernement. SPAC a déjà réduit les niveaux de gaz à effet de serre dans la cité de 56 % par rapport aux niveaux de 2005 et est en voie d’atteindre 80 % d’ici 2030 tout en détournant plus de 90 % des matériaux de démolition des sites d’enfouissement.

La Cité est un modèle d’accessibilité. Elle atteindra et, dans certains cas, dépassera les normes en matière d’accessibilité. L’édifice de l’Ouest et l’édifice du Sénat du Canada comprennent un accès sans obstacle et des caractéristiques d’accessibilité améliorées dans les chambres, les galeries publiques, les bureaux, les lieux de rassemblement, les toilettes et les corridors.

Travaux de restauration du glissement de terrain de Big Bar

Contexte

La valeur du contrat pour le glissement de terrain de Big Bar en Colombie-Britannique a atteint plus de 53,5 millions de dollars depuis son attribution le  31 décembre 2019 à Peter Kiewit Sons ULC alors que sa valeur initiale était de 17,6 millions de dollars.

Réponse suggérée

Si l’on insiste au sujet des modifications au contrat :

Historique

SPAC travaille avec le MPO pour améliorer le passage des poissons dans le fleuve Fraser en réponse à un glissement de terrain près de Big Bar, au nord de Lillooet (Colombie-Britannique), qui a été découvert en juin 2019.

Le  27 novembre 2019, SPAC, au nom du MPO, a publié une demande de renseignements (DDR) sur www.achatsetventes.gc.ca afin de recueillir les commentaires de l’industrie sur les options possibles et la capacité de remédier au glissement de terrain de Big Bar .

Conformément aux dispositions de l’accord commercial et sur la base des renseignements recueillis par l’entremise de la DDR, 5 fournisseurs ont été invités à soumettre une proposition avant le  27 décembre 2019. Un processus d’appel d’offres limité a été achevé.

Le projet de restauration a lieu sur les territoires traditionnels de la nation Secwepemc, en particulier la Première Nation de High Bar et la Première Nation Stswecem’c Xget’tem. Le contrat comprend un plan d’avantages offerts aux Autochtones qui fournit à ces 2 Premières Nations des avantages socio-économiques qui comprennent des possibilités liées à la sous-traitance, à l’emploi, aux compétences, au perfectionnement et à la formation, aux protocoles, à la participation communautaire et à d’autres mesures.

Lorsque le glissement de terrain s’est produit, beaucoup de roc est tombé dans le fleuve (environ 75 000 mètres cubes). Par conséquent, l’enlèvement des débris rocheux et la restauration du fleuve prendront plusieurs saisons de construction et nécessiteront une réponse et un engagement à long terme.

Sans restauration environnementale immédiate, de nombreux stocks de saumons originaires du haut Fraser pourraient s’éteindre. Ces impacts peuvent entraîner des pertes économiques à l’échelle de la province et représentent des dangers pour la sécurité alimentaire et la culture de nombreuses collectivités des Premières Nations.

Le temps froid du printemps et l’arrivée tardive de la crue nivale printanière qui en a résulté nous ont laissé plus de temps pour terminer les travaux urgents supplémentaires qui ont été rendus possibles grâce à des modifications au contrat.

Au  29 mai 2020, 18 ordres de modification avaient été traités, ce qui représentait une valeur totale du contrat de 53,5 millions de dollars. Ces ordres de modification portent sur des travaux comme le dérochage supplémentaire, les systèmes de stabilisation et de protection des pentes, les travaux de génie civil pour permettre l’installation d’un système de transport pneumatique du poisson, l’installation d’équipement auxiliaire pour fournir de l’eau et de l’électricité au système de transport du poisson, l’augmentation des coûts de l’entretien des routes, les coûts associés à l’augmentation des quantités et des coûts liés aux changements supplémentaires résultant des arrêts météorologiques, ainsi que les coûts directs et indirects du site liés aux prolongations de contrat.

De plus, il importe de noter que le site de l’éboulement se trouve dans un canyon isolé et éloigné qui présente des conditions météorologiques difficiles et un danger constant de chute de roches. Les coûts associés à l’exécution de ces travaux reflètent la nature dynamique de l’intervention requise à Big Bar pour améliorer le passage des poissons.

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