Construction : Les comité plénier – 22 juillet 2020
Navigation pour document « Les comité plénier : 22 juillet 2020 »
Sur cette page
- Ponts de la région de la capitale nationale
- Réhabilitation de l’édifice de la Cour suprême du Canada et de l’Édifice commémoratif de l’Ouest
- Réfection de biens de la Commission de la capitale nationale, y compris le 24, promenade Sussex, et la résidence du lac Mousseau
- Travaux de construction fédéraux
- État de la Vision et du plan à long terme pour la Cité parlementaire
- Travaux de restauration du glissement de terrain de Big Bar
Ponts de la région de la capitale nationale
Contexte
Dans le budget de 2019, le gouvernement a prévu des fonds pour remplacer le pont Alexandra et soutenir la remise en état et l’entretien continu du pont MacDonald-Cartier et de la traverse des Chaudières, et a demandé la mise à jour des études sur un éventuel sixième lien interprovincial dans la région de la capitale nationale (RCN) ainsi que l’élaboration d’un plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux.
Réponse suggérée
- Le gouvernement continuera d’améliorer les liaisons de la RCN
- Les travaux continuent de progresser en ce qui concerne les engagements du budget de 2019 visant à remplacer le pont Alexandra, et nous répondons au besoin démontré d’une liaison supplémentaire dans la RCN grâce à un plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux dirigé par la Commission de la capitale nationale (CCN)
- Des fonds ont été alloués à la CCN pour l’aider à répondre aux besoins d’entretien et de remise en état de ses 2 ponts interprovinciaux, à savoir le pont Champlain et le pont du Portage
- De plus, nous investissons pour remettre en état et entretenir les autres liaisons, y compris la traverse des Chaudières et le pont Macdonald-Cartier
Si l’on insiste sur le sixième lien :
- l’engagement du budget de 2019 visant la mise à jour des études existantes sur un éventuel sixième lien a été réalisé. La diffusion publique d’un rapport sommaire a coïncidé avec la présentation des résultats de la mise à jour des études au conseil d’administration de la CCN le 25 juin 2020
- la mise à jour permettra de déterminer tout point à considérer pour le projet de sixième lien. La planification ultérieure comprendra une évaluation des impacts, qui inclut une consultation exhaustive du public et des partenaires municipaux, provinciaux et autochtones, et tirera parti des résultats du plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux, qui devrait être achevé à la fin de 2021
Si l’on insiste sur le remplacement du pont Alexandra :
- dans le cadre d’une analyse du coût du cycle de vie en 2017, les options d’investissement à long terme pour le pont Alexandra ont été examinées
- l’étude a déterminé qu’il serait plus rentable et moins dérangeant pour le public de remplacer le pont que d’essayer d’entretenir le pont actuel
- c’est pourquoi Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a amorcé des activités de planification, d’évaluation des impacts et de conception
- son remplacement est devenu plus critique après que des inspecteurs aient constaté un défaut de structure inattendu, qui a entraîné la fermeture du pont du 1er au 23 mai afin d’y réaliser des réparations d’urgence
- les travaux entourant la planification, la conception et la construction d’une nouvelle liaison pour remplacer le pont Alexandra devraient prendre jusqu’à 10 ans. Entretemps, les inspections et les travaux de réparation se poursuivent pour veiller à ce que le pont demeure sécuritaire et accessible jusqu’à son remplacement
Si l’on insiste sur le programme de travaux :
- SPAC travaille en étroite collaboration avec la CCN et les villes d’Ottawa et de Gatineau ainsi que d’autres partenaires pour s’assurer que les ponts fédéraux de la RCN sont sécuritaires et efficaces pour les Canadiens et que la fermeture requise des voies est bien coordonnée
Si l’on insiste sur le plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux :
- la CCN est responsable du plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux, en collaboration avec les villes d’Ottawa et de Gatineau, les provinces de l’Ontario et du Québec, les autorités responsables du transport en commun et les autres intervenants
- la CCN a attribué un contrat à IBI Group Inc. au printemps 2020 afin de proposer une stratégie de transport à long terme pour l’avenir des déplacements interprovinciaux durables dans la RCN
- le plan confirmera la vision, les politiques et les priorités en matière d’infrastructure pour les déplacements interprovinciaux durables à l’horizon de planification 2050. Il servira aussi de schéma directeur global pour appuyer la prise de décisions par tous les ordres de gouvernement en vue de parvenir à un transport interprovincial multimodal intégré et coordonné
- le plan fera l’objet d’une première série de consultations publiques à la fin de 2020. La version définitive du plan est attendue à la fin de 2021
Historique
La RCN compte 5 liens. SPAC gère et exploite le pont Alexandra (construit en 1900), la traverse des Chaudières (les tronçons construits en 1828 et le pont Union, construit en 1919) et le pont Macdonald-Cartier (construit en 1965). La CCN gère et exploite le pont Champlain (construit en 1928) et le pont du Portage (construit en 1973).
Aux heures de pointe, les 5 liens sont actuellement utilisés au maximum de leur capacité (circulation moyenne quotidienne sur tous les liens : 187 000 véhicules; 9 000 utilisateurs du transport actif). Les études sur les transports menées au cours des 10 dernières années ont démontré de façon constante que les liaisons sur la rivière des Outaouais et les voies de raccordement actuelles sont utilisées au maximum de leur capacité aux heures de pointe du matin et du soir.
État du pont Alexandra
Une évaluation du coût du cycle de vie effectuée par une tierce partie en 2017 a conclu que le remplacement du pont Alexandra, vieux de 120 ans, est la solution la plus rentable puisque l’ouvrage aura atteint la fin de sa durée de vie au cours des 10 prochaines années. Une récente évaluation structurale du pont (achevée en mars 2020) a révélé la nécessité d’imposer des restrictions de charge en raison de la détérioration de plusieurs éléments du pont. Son remplacement est devenu plus critique après que des inspecteurs aient constaté un défaut de structure inattendu, qui a entraîné la fermeture du pont du 1er au 23 mai afin d’y réaliser des réparations d’urgence. D’autres projets de réparation sont prévus et seront réalisés afin de veiller à ce que le pont demeure sécuritaire et accessible jusqu’à son remplacement.
Sixième lien
Dans le budget de 2019, le gouvernement a demandé à la CCN de répondre au besoin démontré d’une liaison supplémentaire dans la région de la capitale nationale en mettant à jour les études existantes et en élaborant un plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux, en collaboration avec les deux gouvernements provinciaux et les villes de Gatineau et d’Ottawa. La liaison supplémentaire permettrait de réduire la congestion, d’améliorer la fluidité et d’accroître les options de transport dans toute la région.
Plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux
Le budget de 2019 annonçait également que la CCN dirigerait l’élaboration d’un plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux. De ce plan découlera une stratégie à long terme assortie d’une vision et d’approches permettant à toutes les parties de miser sur les réussites passées et d’aller de l’avant pour relever les nouveaux défis. Le plan établira des objectifs à long terme et proposera des options pour concrétiser cette vision ainsi que les mesures suivantes :
- des choix durables pour la mobilité interprovinciale
- la transition régionale vers des réseaux et des systèmes de mobilité à faible émission de carbone et résistants au climat
- l’amélioration de la mobilité interprovinciale des personnes et de la « capacité humaine »
- des solutions de rechange pour le transport interprovincial des camions lourds dans le centre de la région
Échéancier
La mise à jour des études sur un éventuel 6e lien est terminée tandis que le plan intégré à long terme sur les liens interprovinciaux devrait être achevé à la fin de 2021.
Nous en sommes à la phase préliminaire du projet de remplacement du pont Alexandra, qui comprend des études et évaluations environnementales, comme l’exige la Loi sur l’évaluation d’impact.
Autres projets de ponts
En plus des études et des projets énumérés ci-dessus, le gouvernement a prévu dans le budget de 2019 le soutien de la remise en état et de l’entretien continu des liaisons existantes dans la RCN, y compris le pont Alexandra, la traverse des Chaudières et le pont Macdonald-Cartier sur une période de 10 ans.
À la suite de l’approbation du Budget supplémentaire des dépenses (A), la CCN a reçu des crédits supplémentaires du Parlement pour remédier à l’état de ses biens. Ce financement comprenait un investissement pour répondre aux besoins d’entretien et de remise en état des ponts Champlain et du Portage. Ces projets devraient débuter en 2020.
Réhabilitation de l’édifice de la Cour suprême du Canada et de l’Édifice commémoratif de l’Ouest
Contexte
Entre 2019 et 2023, l’Édifice commémoratif de l’Ouest (ECO) fera l’objet d’une réhabilitation afin que sa construction soit conforme aux normes du Code national du bâtiment du Canada.
Une fois que la réhabilitation sera terminée, l’ECO logera provisoirement les occupants de l’édifice de la Cour suprême du Canada (ECSC), qui fera lui-même objet d’une réhabilitation entre 2023 et 2028.
Réponse suggérée
- Le gouvernement prend très au sérieux l’intégrité de ses édifices patrimoniaux et la sécurité de ceux-ci
- Plus d’un milliard de dollars seront investis dans la réhabilitation de l’ECSC et de l’ECO
- L’investissement créera également des emplois pour la classe moyenne en offrant des possibilités d'emploi aux Canadiens qui travaillent dans les domaines de la construction, de la fabrication et des services professionnels
- La construction a débuté en avril 2020 et la pandémie de COVID-19 a eu peu de répercussions sur le calendrier du projet
Si l’on insiste sur l’état actuel de l’édifice, toutes les mesures visant à assurer la continuité des activités de l’ECSC sont en place, y compris la surveillance des principaux éléments de l’édifice et l’exécution des travaux urgents de réparation et d’entretien.
Historique
L’ECO est inoccupé depuis 2008 et nécessite de grands travaux de réhabilitation afin que sa construction soit conforme aux normes du Code national du bâtiment du Canada. Les travaux ont commencé pendant l’automne 2019 et comprendront des rénovations visant à faire respecter les normes de construction en vigueur en matière de durabilité, de santé et sécurité, et d’accessibilité, tout en maintenant le caractère patrimonial de l’édifice.
Le choix de réhabiliter l’ECO est sensé puisqu’il permettra à un édifice fédéral inoccupé, qui est situé dans le centre-ville d’Ottawa et qui est considéré comme un édifice du patrimoine classé, de réintégrer le portefeuille actif des biens immobiliers du gouvernement fédéral.
La réhabilitation de l’ECO se déroulera de 2019 à 2023. L’édifice fournira des locaux transitoires aux occupants de l’ECSC de 2023 à 2028. La réhabilitation de l’ECSC se déroulera de 2023 à 2028 une fois que les occupants auront déménagé dans l’ECO.
Dans le cadre de la réhabilitation de l’ECO, le contrat de services de gestion de la construction attribué à Ellis Don Corporation a été annoncé le 26 octobre 2018, et le contrat de services de conception et d’architecture attribué à Moriyama & Teshima Architects et Kasian Architecture Interior Design and Planning Ltd. a été annoncé le 23 février 2018.
Les travaux de démolition sur le site ont débuté en octobre. La Ville d’Ottawa a délivré le permis et la construction a commencé en avril 2020. La pandémie de COVID-19 a eu peu de répercussions sur le calendrier du projet.
Réfection de biens de la Commission de la capitale nationale, y compris le 24, promenade Sussex, et la résidence du lac Mousseau
Contexte
Le rapport, intitulé Résidences officielles du Canada : Rapport sur l’état des actifs du portefeuille, indique qu’il faudrait une injection ponctuelle de 83 millions de dollars sur 10 ans pour corriger le problème de déficit d’entretien différé pour les 6 résidences officielles et s’assurer que les résidences officielles répondent aux exigences en matière d’accessibilité universelle et de durabilité.
Note
Les chiffres contenus dans le rapport sur l’état des actifs représentent les investissements projetés et recommandés basés sur la valeur des actifs en 2017 et non pas les dépenses, engagements, plans d’investissement existants de la Commission de la capitale nationale (CCN).
Réponse suggérée
- La CCN est une société d’État indépendante qui est responsable de l’entretien et de l’exploitation annuels des 6 résidences officielles dans la région de la capitale du Canada (RCN)
- La CCN reconnaît l’importance des résidences officielles et est résolue à travailler avec ses partenaires pour régler les problèmes relatifs à la sécurité, à la conservation du patrimoine, à la durabilité et à l’accessibilité
- La CCN collabore avec ses partenaires fédéraux afin de dresser un plan pour l’avenir du 24, promenade Sussex, qui permettra au gouvernement de prendre une décision prudente et éclairée
- Notre objectif est de nous assurer que tous les aspects de la réfection sont pris en considération, y compris la sécurité, la fonctionnalité, l’accessibilité, l’excellence de la conception et la préservation du patrimoine
Si l’on insiste au sujet des coûts de réfection de la résidence du lac Mousseau :
- les travaux de la CCN à la résidence du lac Mousseau font partie d’un programme plus vaste visant à préserver, à entretenir et à restaurer toutes les résidences officielles sous la responsabilité de la CCN
- nous continuerons de soutenir la CCN dans ses travaux importants
Si l’on insiste au sujet du Rapport sur l’état des actifs du portefeuille de la CCN :
- le gouvernement du Canada et la CCN reconnaissent tous deux l’importance des résidences officielles du Canada, de même que leur valeur patrimoniale et culturelle
- c’est pourquoi la CCN a commandé le rapport de 2018 intitulé Résidences officielles du Canada : Rapport sur l’état des actifs du portefeuille, qui explique en détail l’investissement nécessaire à la restauration de plusieurs des résidences officielles du Canada
- la CCN a publié ce rapport en 2018 afin de rester transparente et ouverte à la fois avec le gouvernement du Canada et le public canadien
- la CCN est résolue à travailler avec ses partenaires pour régler les problèmes relatifs à la sécurité, à la conservation du patrimoine, à la durabilité et à l’accessibilité
- nous continuerons de soutenir la CCN dans ses travaux importants
Historique
Résidences officielles du Canada : Rapport sur l’état des actifs du portefeuille
En 2017, la CCN a commandé des rapports approfondis sur l’état des bâtiments les plus grands et les plus complexes du portefeuille. Ces rapports ont révélé que 58 % des actifs du portefeuille des résidences officielles étaient considérés comme étant dans un état variant de « mauvais » à « critique », y compris la moitié des principales résidences officielles (le 24, promenade Sussex, et le chalet principal du lac Mousseau sont dans un état critique, tandis que la ferme est en mauvais état). Le rapport complet, intitulé Résidences officielles du Canada : Rapport sur l’état des actifs du portefeuille, a été approuvé par le conseil d’administration de la CCN en avril 2018 et rendu public en octobre 2018.
Le rapport reflète une analyse approfondie du portefeuille d’actifs des résidences officielles et précise le financement qui est nécessaire pour restaurer et entretenir ces bâtiments patrimoniaux.
24, promenade Sussex
Le 16 octobre 2018, la CCN a publié le rapport intitulé Résidences officielles du Canada : Rapport sur l’état des actifs du portefeuille, qui constate que le 24, promenade Sussex, est dans un état « critique ». Il est aussi mentionné dans le rapport qu’il faudrait une injection ponctuelle de 83 millions de dollars sur 10 ans pour corriger le problème de déficit d’entretien différé, pour les 6 résidences officielles, en plus de crédits annuels de 24,6 millions de dollars pour procéder aux travaux courants d’entretien, de réparation et de rénovation. Dans le cadre de la mise en œuvre de ce plan de réfection sur 10 ans, il faudrait aussi tenir compte de l’investissement requis pour s’assurer que les résidences officielles répondent aux exigences en matière d’accessibilité universelle et de durabilité et qu’elles respectent l’alignement.
Au cours des 10 dernières années, la CCN a réalisé d’importants travaux au 24, promenade Sussex, y compris la réfection des cheminées et des foyers, la compartimentation coupe-feu, la stabilisation des talus à l’arrière et sur le côté ouest de la propriété, et l’enlèvement de matières dangereuses du bâtiment principal. Toutefois, la CCN n’a pas été en mesure de réaliser les travaux majeurs de réfection de la résidence et a dû se contenter d’exécuter des travaux de réparation urgents qui avaient une incidence sur la santé et la sécurité.
Comme la résidence située au 24, promenade Sussex, n’a pas fait l’objet d’investissements majeurs depuis plus de 60 ans, les travaux supplémentaires nécessaires comprennent la réfection de l’enveloppe extérieure du bâtiment ainsi que des systèmes mécaniques et électriques. Tous les bâtiments sur le site nécessitent de vastes travaux de réfection majeurs, et la CCN aurait besoin d’un accès prolongé à la résidence pour réaliser ces travaux.
Les travaux de construction effectués sur la résidence principale permettraient de retirer des matériaux dangereux, de conserver certains éléments patrimoniaux, d’améliorer l’enveloppe du bâtiment, de remplacer les systèmes mécaniques et électriques, de construire des entrées et des salles de bain accessibles pour tous et d’aménager des espaces pour les repas et d’autres espaces pour les fonctions d’État.
Résidence du lac Mousseau
La résidence principale du lac Mousseau est âgée de 95 ans, mais la plupart des bâtiments ont été construits entre 1850 et 1925. La résidence du lac Mousseau, la résidence de campagne officielle du premier ministre, est utilisée tant pour des activités officielles que privées, et est dotée de bâtiments qui peuvent accueillir des activités professionnelles, de même que des visites d’État.
Les derniers investissements majeurs en immobilisations à la résidence du lac Mousseau remontent aux années 1950 (soit il y a plus de 60 ans). La propriété n’a bénéficié d’aucun investissement depuis 2005, lorsque la CCN a fait faire des réparations critiques à la toiture, aux gouttières, à la plomberie, aux installations électrique et mécanique et à la structure de la propriété. La résidence du lac Mousseau a été jugée dans un état « critique » dans le rapport intitulé Résidences officielles du Canada : Rapport sur l’état des actifs du portefeuille, publié par la CCN en 2018 (voir les pages 38 à 43).
Travaux de construction fédéraux
Contexte
Le 11 mai, la construction commerciale a repris dans la province du Québec, tandis que le jeudi 14 mai, le gouvernement de l’Ontario a annoncé que tous les travaux de construction reprendraient le 19 mai.
Réponse suggérée
- La santé et la sécurité des Canadiens sont notre priorité absolue dans le cadre de notre intervention face à la pandémie de COVID-19
- La construction commerciale a repris dans les provinces du Québec et de l’Ontario le 11 mai et le 19 mai, respectivement, ce qui a permis de redémarrer tous les projets de construction fédéraux, en conformité avec les mesures prescrites par les autorités de santé publique
- Nous continuons à travailler avec nos partenaires de l’industrie ainsi que les provinces et les territoires pour veiller à ce que des protocoles stricts en matière de santé et de sécurité, notamment des protocoles appropriés de distanciation physique et de couverture du visage, soient mis en place pour prévenir la propagation de COVID-19 sur nos chantiers
Si l’on insiste sur la Cité parlementaire :
- les activités de construction se poursuivent à l’édifice du Centre et à l’édifice de l’Est, mais se limitent aux activités entreprises dans les locaux inoccupés. Les travaux de réparation et d’entretien nécessaires au fonctionnement sécuritaire des installations parlementaires se poursuivront également
- ces projets sont conformes à l’orientation du gouvernement de l’Ontario et nous avons mis en place des protocoles de pointe de l’industrie en matière de santé et de sécurité afin d’assurer une distanciation physique et un cloisonnement appropriés sur le chantier de construction
- alors que la province s’oriente vers l’ouverture de l’économie, Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) évaluera la reprise des projets de construction en étroite collaboration avec le Parlement
Si l’on insiste sur la demande de l’Association canadienne de la construction (ACC) visant à soutenir l’industrie :
- le gouvernement du Canada poursuivra sa collaboration avec l’ACC dans des domaines clés alors que nous composons avec la réalité créée par la pandémie de COVID-19
- des représentants de SPAC participent activement aux discussions avec l’industrie. Nous continuerons notre travail pour assurer la santé et la sécurité des travailleurs de la construction et poursuivre les projets qui peuvent respecter les protocoles établis par les autorités provinciales
Historique
SPAC continue de surveiller la situation pour s’assurer que toute décision au sujet des chantiers de construction respecte les recommandations des responsables de la santé publique et s’harmonise avec le document de l’ACC intitulé COVID-19 – Protocole normalisé pour tous les chantiers de construction canadiens, et l’orientation de la province ou du territoire en question.
L’ACC a exprimé son soutien de la décision de maintenir ouverts les chantiers de projets de construction fédéraux et de préserver les emplois des travailleurs à condition que les chantiers soient en mesure de respecter des normes rigoureuses de santé et de sécurité et que les travaux concernent la défense, la sécurité, les infrastructures et l’administration de la justice et du gouvernement. Les syndicats fédéraux (par exemple, les Syndicats des métiers de la construction) ont également écrit à la ministre pour lui exprimer directement leur gratitude pour le maintien des emplois en gardant le chantier de la Colline du Parlement ouvert, en précisant qu’il est l’un des plus sûrs au pays.
Dans le cas des projets qui ne cadrent pas avec les directives révisées de la province de l’Ontario, les travaux de construction ont été interrompus. Les 85 projets démobilisés dans la Cité parlementaire font partie de 3 catégories principales :
- aménagement intérieur (par exemple, aménagement des bureaux dans les locaux parlementaires loués accueillant des fonctions administratives au 50, rue O’Connor; aménagement des locaux opérationnels et pour commerce de détail dans l’édifice Wellington)
- rénovations intérieures (par exemple, réparation de cloisons sèches et ragréage dans l’édifice de l’Est; réparation de plafonds et de radiateurs dans l’édifice de la Confédération; réparation d’éléments en marbre dans l’édifice Sir-John-A.-Macdonald)
- réparations extérieures (par exemple, réparation des joints d’étanchéité des fenêtres à l’édifice de la Justice; remplacement ou réparation des fenêtres de l’édifice de la Confédération; travaux de maçonnerie au Bureau du premier ministre et du Conseil privé; enveloppe extérieure de l’Édifice national de la presse)
État de la Vision et du plan à long terme pour la Cité parlementaire
Contexte
Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) met en œuvre la Vision et le plan à long terme (VPLT), une stratégie qui s’étend sur plusieurs décennies pour restaurer et moderniser la Cité parlementaire.
Réponse suggérée
- En partenariat avec le Parlement, nous restaurons la Cité parlementaire pour les Canadiens de générations futures et pour établir un Parlement plus moderne, plus sécuritaire, plus écologique et plus accessible
- Nous concentrons maintenant nos efforts sur la restauration de l’édifice du Centre et sur la transformation de la cité en un complexe parlementaire intégré
- L’édifice du Centre est l’édifice patrimonial le plus emblématique du Canada et nous tenons à le préserver pour l’ensemble de la population canadienne et à le moderniser pour répondre aux exigences parlementaires du XXIe siècle
- Tout au long de la crise de COVID-19, les activités de construction des édifices du Centre et de l’Est se sont poursuivies, conformément aux directives du gouvernement de l’Ontario, avec la mise en place de protocoles de santé et de sécurité à la pointe de l’industrie pour assurer un éloignement social et un cloisonnement appropriés sur le chantier
- Comme la province a rouvert l’industrie de la construction, SPAC évalue toujours la réouverture des projets en collaboration avec le Parlement
Si l’on insiste sur la gouvernance et le coût des travaux à l’édifice du Centre :
- SPAC est déterminé à collaborer avec le Parlement tout au long de ce processus
- nous devons prendre un certain nombre de décisions importantes avant de pouvoir déterminer une portée de base, les coûts et le calendrier des travaux
Si l’on insiste sur le réaménagement de l’îlot 2 :
- nous avons recours à un concours de conception pour transformer les édifices vieillissants et sous-utilisés appartenant à l’État en un complexe durable et intégré qui répond aux besoins d’un Parlement du XXIe siècle, tout en construisant un complément respectueux à la capitale du Canada
- un concours de conception favorisera les idées innovantes et encouragera l’excellence en matière de conception, reflétant l’importance du site. En fait, les premiers édifices du Parlement sont eux-mêmes le fruit d’un concours de conception organisé en 1859
Historique
La VPLT a été approuvée en 2001 pour la réhabilitation et la modernisation de la Cité parlementaire du Canada. Tous les grands projets continuent de respecter le calendrier et le budget.
À ce jour, SPAC a investi environ 3,5 milliards de dollars dans la Cité parlementaire, ce qui a permis de créer plus de 25 000 emplois dans les économies locales et nationales, notamment dans les secteurs de l’ingénierie, de l’architecture, de la construction, de la fabrication et des métiers spécialisés.
L’édifice de l’Ouest et l’édifice du Sénat du Canada restaurés, ainsi que le nouveau Centre d’accueil des visiteurs (phase 1) ont été transférés au Parlement à l’automne 2018. Ces projets ont fait suite à l’achèvement des 21 projets clés depuis la Bibliothèque du Parlement en 2006, dont l’édifice du 180, rue Wellington (2016) et l’édifice Sir-John-A.-Macdonald (2015).
Désormais, les efforts se concentrent sur la restauration et la modernisation de l’édifice du Centre et sur la valorisation des 23 biens restants de la cité afin de créer un complexe parlementaire intégré qui répond aux besoins à long terme du Parlement, notamment en matière de manutention de matériel, de circulation des personnes et des biens, d’accessibilité, de durabilité et de sécurité.
La restauration de l’édifice du Centre est l’un des objectifs premiers de la VPLT. Il s’agira du plus vaste projet du genre jamais entrepris au Canada. Le programme est dans la bonne voie et plusieurs importants jalons clés ont été réalisés :
- une série de projets habilitants allant de la construction d’un quai de chargement temporaire à la relocalisation des Livres du Souvenir sont maintenant terminés
- le programme d’évaluation le plus exhaustif jamais entrepris dans la Cité à ce jour est terminé. Cela comprend 100 levés de terrain, 900 ouvertures, 2 000 inspections, 10 000 essais et échantillons et la consignation de 20 000 biens patrimoniaux
- la démolition et la réduction de la pollution ont commencé aux étages 4 à 6 de l’édifice du Centre. En outre, l’excavation des infrastructures souterraines dans l’empreinte de la phase 2 du Centre d’accueil des visiteurs est en cours
SPAC travaille avec les partenaires parlementaires (Sénat, Chambre des communes, Bibliothèque du Parlement, Bureau premier ministre et Bureau du Conseil privé) pour finaliser leurs exigences fonctionnelles et de conception (par exemple, le nombre, la taille et les types d’espaces fonctionnels tels que les bureaux et les salles de comité). Les résultats des évaluations et activités de sensibilisation appuieront directement les efforts de conception pour la réfection de l’édifice. L’achèvement de la conception schématique est prévu pour le printemps 2020. Ceci informera la portée de base, le calendrier et le budget de la réhabilitation de l’édifice du Centre.
La colline du Parlement attire des millions de visiteurs chaque année et est un moteur essentiel du tourisme, qui contribue de façon importante à l’économie d’Ottawa. SPAC s’engage à faire en sorte que l’expérience positive des visiteurs se poursuive tout au long du programme de réhabilitation.
SPAC a tiré parti de la VPLT afin de créer des occasions pour les Canadiens de partout au pays, y compris les jeunes et les Autochtones. Nous nous sommes engagés à ajouter des dispositions dans tous nos contrats pour les grands projets qui sous-traiteraient au moins 5 % du travail à des entreprises autochtones.
La VPLT vise à réduire l’empreinte carbone du gouvernement. SPAC a déjà réduit les niveaux de gaz à effet de serre dans la cité de 56 % par rapport aux niveaux de 2005 et est en voie d’atteindre 80 % d’ici 2030 tout en détournant plus de 90 % des matériaux de démolition des sites d’enfouissement.
La Cité est un modèle d’accessibilité. Elle atteindra et, dans certains cas, dépassera les normes en matière d’accessibilité. L’édifice de l’Ouest et l’édifice du Sénat du Canada comprennent un accès sans obstacle et des caractéristiques d’accessibilité améliorées dans les chambres, les galeries publiques, les bureaux, les lieux de rassemblement, les toilettes et les corridors.
Travaux de restauration du glissement de terrain de Big Bar
Contexte
La valeur du contrat pour le glissement de terrain de Big Bar en Colombie-Britannique a atteint plus de 53,5 millions de dollars depuis son attribution le 31 décembre 2019 à Peter Kiewit Sons ULC alors que sa valeur initiale était de 17,6 millions de dollars.
Réponse suggérée
- Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) s’engage à mener des processus d’approvisionnement équitables, ouverts et transparents, tout en obtenant le meilleur rapport qualité-prix pour l’État et la population canadienne
- SPAC fournit un soutien à l’approvisionnement et à la gestion de projet au ministère des Pêches et des Océans (MPO) pour les travaux urgents de restauration sur le site du glissement de terrain, qui empêche les stocks de saumons d’atteindre leurs frayères
- L’entrepreneur a atteint les objectifs, qui consistent à accéder au site, à dynamiter des rochers et à élargir le chenal de la rivière avant la montée des eaux de la crue nivale du printemps. L’entrepreneur a été chargé de travaux urgents supplémentaires qui devaient être terminés avant le début de la crue nivale du printemps et étaient essentiels pour permettre aux poissons de franchir l’éboulement cet été
Si l’on insiste au sujet des modifications au contrat :
- il n’est pas rare que des travaux imprévus surviennent au cours de la réalisation des contrats de construction. L’utilisation continue des services d’un entrepreneur qui se trouve déjà sur place pour effectuer les travaux urgents représente une solution qui optimise les ressources pour tout le monde
- ces travaux urgents ont été rendus possibles grâce à des modifications au contrat et consistaient entre autres à construire une passe à poissons d’aspect « naturel », à préparer un système de transport pneumatique du poisson et à améliorer l’accès à un programme de « transport du poisson par camion »
- le site se trouve également dans un canyon isolé et éloigné qui présente des conditions météorologiques difficiles et un danger constant de chute de rochers. Les coûts associés à l’exécution de ces travaux reflètent la nature dynamique de l’intervention requise à Big Bar pour améliorer le passage des poissons
Historique
SPAC travaille avec le MPO pour améliorer le passage des poissons dans le fleuve Fraser en réponse à un glissement de terrain près de Big Bar, au nord de Lillooet (Colombie-Britannique), qui a été découvert en juin 2019.
Le 27 novembre 2019, SPAC, au nom du MPO, a publié une demande de renseignements (DDR) sur www.achatsetventes.gc.ca afin de recueillir les commentaires de l’industrie sur les options possibles et la capacité de remédier au glissement de terrain de Big Bar .
Conformément aux dispositions de l’accord commercial et sur la base des renseignements recueillis par l’entremise de la DDR, 5 fournisseurs ont été invités à soumettre une proposition avant le 27 décembre 2019. Un processus d’appel d’offres limité a été achevé.
Le projet de restauration a lieu sur les territoires traditionnels de la nation Secwepemc, en particulier la Première Nation de High Bar et la Première Nation Stswecem’c Xget’tem. Le contrat comprend un plan d’avantages offerts aux Autochtones qui fournit à ces 2 Premières Nations des avantages socio-économiques qui comprennent des possibilités liées à la sous-traitance, à l’emploi, aux compétences, au perfectionnement et à la formation, aux protocoles, à la participation communautaire et à d’autres mesures.
Lorsque le glissement de terrain s’est produit, beaucoup de roc est tombé dans le fleuve (environ 75 000 mètres cubes). Par conséquent, l’enlèvement des débris rocheux et la restauration du fleuve prendront plusieurs saisons de construction et nécessiteront une réponse et un engagement à long terme.
Sans restauration environnementale immédiate, de nombreux stocks de saumons originaires du haut Fraser pourraient s’éteindre. Ces impacts peuvent entraîner des pertes économiques à l’échelle de la province et représentent des dangers pour la sécurité alimentaire et la culture de nombreuses collectivités des Premières Nations.
Le temps froid du printemps et l’arrivée tardive de la crue nivale printanière qui en a résulté nous ont laissé plus de temps pour terminer les travaux urgents supplémentaires qui ont été rendus possibles grâce à des modifications au contrat.
Au 29 mai 2020, 18 ordres de modification avaient été traités, ce qui représentait une valeur totale du contrat de 53,5 millions de dollars. Ces ordres de modification portent sur des travaux comme le dérochage supplémentaire, les systèmes de stabilisation et de protection des pentes, les travaux de génie civil pour permettre l’installation d’un système de transport pneumatique du poisson, l’installation d’équipement auxiliaire pour fournir de l’eau et de l’électricité au système de transport du poisson, l’augmentation des coûts de l’entretien des routes, les coûts associés à l’augmentation des quantités et des coûts liés aux changements supplémentaires résultant des arrêts météorologiques, ainsi que les coûts directs et indirects du site liés aux prolongations de contrat.
De plus, il importe de noter que le site de l’éboulement se trouve dans un canyon isolé et éloigné qui présente des conditions météorologiques difficiles et un danger constant de chute de roches. Les coûts associés à l’exécution de ces travaux reflètent la nature dynamique de l’intervention requise à Big Bar pour améliorer le passage des poissons.
Navigation pour document « Les comité plénier : 22 juillet 2020 »
Détails de la page
- Date de modification :