Approvisionnement maritime et de défense : Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires – juin 2 2021

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Approvisionnement maritime et de défense : Réalisations générales

Contexte

Voici les réponses suggérées et des renseignements contextuels sur les réalisations en matière d’approvisionnement maritime et de défense et sur l’état d’avancement des projets.

Remarque

Les questions concernant les retards dans les projets d’approvisionnement pour la défense et les questions concernant le ministère de la Défense nationale (MDN) devraient être transmises au ministre de la Défense nationale.

Réponse suggérée

Récemment :

Si l’on insiste sur les répercussions de COVID-19 sur les budgets et les échéanciers :

Si l’on insiste sur les demandes de « retard justifiable » :

Si l’on insiste sur l’état d’avancement des projets d’approvisionnement en matière de défense :

Historique

Voici les progrès les plus importants réalisés au cours des 2 dernières années en matière d’approvisionnement maritime et de défense :

Incidence de la COVID-19 sur les activités des chantiers navals

Irving Shipbuilding

Pour répondre à la pandémie de COVID-19, Irving Shipbuilding Inc. (ISI) a interrompu la plupart de ses opérations industrielles le 20 mars 2020, en prenant des mesures spéciales de télétravail ou d’adaptation de ses locaux dans la mesure du possible. La majorité des effectifs d’ISI a réintégré le chantier et respecte les mesures d’éloignement physique. Des mesures de sécurité liées à la COVID-19 ont été mises en œuvre, notamment la prise de température de toutes les personnes à leur arrivée sur le chantier.

ISI travaille à des niveaux d’efficacité réduits en raison de la COVID-19. La construction des navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique et l’entretien du NCSM Charlottetown ont progressivement repris depuis la mi-avril. Le 31 juillet 2020, le premier NPEA a été livré et accepté par la Marine royale canadienne. En raison des perturbations et d’autres retards liés à la COVID-19, ISI a indiqué qu’il y aurait un retard de 6 à 9 mois pour la livraison des NPEA, ces retards dépendant au moins en partie de la prolongation ou du renforcement des mesures liées à la COVID-19.

Vancouver Shipyards

Les opérations de Vancouver Shipyards (VSY) se poursuivent pendant la pandémie de COVID-19, mais elles sont surveillées de près. Les employés qui ne participent pas directement à la construction et qui travaillaient à domicile reviennent progressivement au bureau. Les règlements provinciaux autorisent un taux d’occupation à hauteur de 50 %. Environ 95 % des gens de métier travaillent par quarts sur le chantier naval. Voici certaines des mesures qui ont été prises pour garantir la sécurité des travailleurs : respect des directives sur l’auto-isolement, mesures accrues d’éloignement social, annulation de grands rassemblements et protocoles de nettoyage renforcés. VSY travaille en étroite collaboration avec WorkSafeBC pour mettre en œuvre ces pratiques, et a adapté et intensifié ses initiatives en réponse aux nouvelles réglementations et orientations.

Cette approche a permis à VSY de poursuivre la construction, à un rythme réduit, du premier navire de soutien interarmées (NSI) et du dernier navire hauturier de science halieutique (NHSH). Le dernier NHSH a été livré en octobre 2020.

VSY a été plus affectée par la deuxième vague de la pandémie de COVID-19, qui a entraîné entre autres des effets sur les taux de rappel des travailleurs et sur certains sous-traitants, ce qui a réduit son niveau d’efficacité. VSY éprouve toujours des difficultés liées à la chaîne d’approvisionnement, avec plusieurs avis de retard reçus à ce jour. La disponibilité de moteurs, de câblage et d’acier est particulièrement préoccupante et pourrait avoir un effet sur l’atteinte de jalons clés.

Chantier Davie

En réponse à la pandémie de COVID-19, le gouvernement du Québec a publié le 24 mars 2020 une liste des secteurs industriels essentiels, dont Chantier Davie faisait partie. Chantier Davie a dispensé une formation sur place sur les mesures de prévention de la COVID-19, a mis en œuvre un ensemble de directives strictes et a négocié avec son syndicat pour maintenir des équipes intactes au lieu de faire une rotation des employés entre différentes équipes. Malgré cela, les capacités et le nombre d’employés sur le chantier ont diminué en raison des restrictions liées aux mesures d’éloignement physique. Chantier Davie continue à fonctionner entre 80 et 85 % de sa capacité en raison de la COVID-19.

Stratégie nationale de construction navale

Contexte

La Stratégie nationale de construction navale représente la promesse de renouveler à long terme les flottes de navires de la Marine royale canadienne (MRC) et de la Garde côtière canadienne, de créer un secteur maritime durable et de produire des avantages économiques pour la population canadienne.

Réponse suggérée

Avancement des travaux en cours

Si l’on insiste sur l’augmentation du budget lié au NHSO (remarque : Les questions sur le budget, les exigences, les échéanciers, les comparaisons internationales et la gestion de projet doivent être adressées à la ministre des Pêches et des Océans et à la GCC) :

Si l’on insiste sur les délais liés au projet des NCSC (remarque : Les questions sur le budget, les exigences, les échéanciers estimatifs, les comparaisons internationales et la gestion de projet doivent être adressées au ministre de la Défense nationale) :

Si l’on insiste sur la contestation judiciaire de Navantia concernant la conception des NCSC :

Si l’on insiste sur les répercussions de la COVID-19 sur la construction des navires :

Si l’on insiste sur le rapport du Bureau du vérificateur général (BVG) du Canada :

Si l’on insiste sur le Rapport du directeur parlementaire du budget (DPB) au sujet des NCSC (remarque : Les questions sur le budget, les exigences, les échéanciers estimatifs, les comparaisons internationales et la gestion de projet doivent être adressées au ministre de la Défense nationale) :

Si l’on insiste sur le rapport du DPB sur le NSI (Remarque : Les questions relatives aux capacités des navires doivent être adressées au ministre de la Défense nationale) :

Si l’on insiste sur la cale sèche d’Esquimalt :

Troisième chantier

Possibilités pour d’autres chantiers navals et Chantier Davie

Si l’on insiste sur les brise-glaces polaires :

Si l’on insiste sur le Centre national des brise-glaces de Chantier Davie :

Si l’on insiste sur la capacité intérimaire des brise-glaces de la GCC :

Si l’on insiste sur les remorqueurs d’urgence :

Historique

Navire de combat de surface canadien : Contestation judiciaire de Navantia

La soumission de Navantia n’a pas été retenue dans le cadre de l’appel d’offres concurrentiel pour les navires de combat canadiens, remporté par Lockheed Martin Canada. Navantia a présenté une demande de contrôle judiciaire des résultats de l’évaluation des soumissions à la Cour fédérale.

Navantia a fait valoir que le navire de type 26 du concepteur BAE Systems, sélectionné pour la nouvelle flotte de la Marine royale canadienne, ne répondait pas aux exigences du Canada.

Dans le cadre du processus judiciaire, le procureur général du Canada a été informé, en vertu de l’article 38.01 de la Loi sur la preuve au Canada, que le dossier certifié du tribunal contenait des renseignements sensibles ou potentiellement préjudiciables. Le 20 janvier 2021, le procureur général du Canada a déposé une demande confidentielle en vertu de l’article 38 de la Loi sur la preuve au Canada devant la Cour fédérale. En déposant cette demande, le procureur général du Canada s’attendait à ce que la demande soit rendue publique.

L’application de l’article 38 à la demande de contrôle judiciaire de Navantia découle d’une obligation en vertu de la loi, et non d’une décision discrétionnaire des fonctionnaires du gouvernement.

L’article 38.01 oblige tout participant à une instance à informer par écrit le procureur général du Canada de la possibilité de divulgation de renseignements sensibles ou potentiellement préjudiciables.

Au-delà de cette explication de l’application de l’article 38, nous ne sommes pas en mesure de commenter puisque les tribunaux ont été saisis de l’affaire.

Navire de combat de surface canadien : Rapport du directeur parlementaire du budget 

Le projet de navire de combat de surface canadien (NCSC) représente le plus important approvisionnement dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale, et il fait partie du lot de travaux pour les navires de combat qui sera réalisé par Irving Shipbuilding Inc. Les 15 navires de combat de surface canadiens remplaceront la flotte existante de frégates de la Marine royale canadienne et de destroyers mis hors service, pour un coût estimatif de 56 à 60 milliards de dollars.

Le DPB a présenté un rapport sur les coûts projetés des NCSC en 2017 et 2019. En 2017, le DPB a estimé le coût de 15 NCSC à 61,82 milliards de dollars. En 2019, le DPB a révisé le coût à 69,8 milliards de dollars. Bien que la conception et la stratégie de construction définitives ne soient pas encore achevées, le DPB a fait remarquer que des retards dans le projet entraîneraient une augmentation des coûts.

Le 24 février 2021, le DPB a publié un rapport intitulé « Coût des navires de combat canadiens : Mise à jour de 2021 et analyse des options », dans lequel le coût du projet de NCSC est désormais estimé à 77,3 milliards de dollars. Le DPB présente également des coûts prévisionnels pour différents scénarios d’approvisionnement avec des retards de quatre ans sur l’ensemble du projet si un nouveau concept était retenu pour remplacer le navire de type 26.

Cale sèche d’Esquimalt

D’autres cales sèches appartenant au Canada ont été cédées dans les années 1990 dans le cadre des efforts déployés pour se défaire de plus de 30 ouvrages techniques et de plus de 100 biens maritimes à la suite du rapport Nielsen (examen du programme du gouvernement du Canada) en 1985.

En 2008, la cale sèche d’Esquimalt a été retirée de la directive de dessaisissement de 1985 lorsqu’elle a été reconnue comme un bien stratégique essentiel à la pérennité de la flotte fédérale et au soutien du secteur de la réparation de navires industriels de la côte ouest. Les entreprises de réparation de navires-locataires à la cale sèche réparent et entretiennent des frégates de la Marine royale du Canada, mais aussi des navires de croisière, des barges et des remorqueurs nationaux, des navires de BC Ferry et des caboteurs de fret, entre autres.

Les travaux d’agrandissement prévus de la cale sèche visent à assurer la pérennité de la flotte fédérale. Ils permettraient d’y accueillir les navires actuels et futurs de la flotte fédérale. Le réaménagement permettrait également d’attirer de nouveaux locataires, de créer des centaines d’emplois qualifiés et très bien rémunérés, tout en réduisant les coûts pangouvernementaux liés au maintien en puissance de la flotte fédérale.

Parallèlement à la planification et aux décisions à prendre concernant le réaménagement, SPAC examine à nouveau la structure des droits – à la fois les baux et les droits de quai en vertu du Règlement Cale sèche d'Esquimalt (EGD) – qu’il revoit périodiquement, afin de s’assurer que les taux sont équitables et contribuent à une installation financièrement viable. Une étude indépendante fournira des options pour le modèle de revenus à SPAC au début de 2022. Une fois qu’une option aura été choisie, SPAC lancera un processus de consultation complet, examinera les tarifs et se soumettra au processus réglementaire. La révision devrait s’échelonner sur 3 ans.

À l’hiver 2021, les médias ont fait état d’un investissement de 3 milliards de dollars pour les travaux d’agrandissement, mais ce montant est erroné. Le coût du réaménagement est en cours d’évaluation.

Contrats dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale

De 2012 à la fin de septembre 2020, le gouvernement a attribué de nouveaux marchés d’une valeur de 17,49 milliards de dollars dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale dans tout le pays. Depuis ses débuts, la Stratégie nationale de construction navale a permis d’attribuer, entre 2012 et 2022, des contrats dont les retombées économiques se chiffrent à 20 milliards de dollars (1,82 milliard de dollars par année) pour le produit intérieur brut (PIB) du Canada. De plus, ces contrats se traduisent par la création ou le maintien de plus de 16 930 emplois chaque année grâce aux dépenses de l’industrie maritime et de ses fournisseurs et consommateurs canadiens.

Tableau 1 : Contrats de la Stratégie nationale de construction navale attribués entre 2012 et la fin de 2020
Chantier naval Irving Vancouver Shipyards Chantier Davie Autres chantiers navals/ entreprises
5,11 G$ 4,41 G$ 2,19 G$ 5,78 G$
Tableau 2 : Contrats de la Stratégie nationale de construction navale attribués par province jusqu’à la fin de 2020
Province Valeur totale du contrat % de la valeur totale du contrat
Alberta 22 528 362 $ 0,129 %
Colombie-Britannique 5 708 632 291 $ 32,633 %
Manitoba 701 877 $ 0,004 %
Terre-Neuve-et-Labrador 216 917 382 $ 1,240 %
Territoires du Nord-Ouest 1 731 755 $ 0,010 %
Nouvelle-Écosse 5 418 361 632 $ 30,974 %
Ontario 3 618 548 097 $ 20,685 %
Québec 2 505 914 515 $ 14,325 %
Total global 17 493 335 911 $ 100 %
Tableau 3 : Budgets des projets et dates de livraison
Navire Date de livraison Budget
NHSH 1 27 juin 2019 NHSH 1 à 3 788,5 M$
NHSH 2 29 novembre 2019 NHSH 1 à 3 788,5 M$
NHSH 3 9 octobre 2020 NHSH 1 à 3 788,5 M$
NSI 1 2023 NSI 1 et 2 4,1 G$
NSI 2 2025 NSI 1 et 2 4,1 G$
Navire hauturier de sciences océanographiques 2024 966,5 M$note 2 du tableau 3
NPEA 1 31 juillet 2020 NPEA 1 à 6 4,3 G$
NPEA 2 Été 2021note 1 du tableau 3 NPEA 1 à 6 4,3 G$
NPEA 3 Printemps 2022note 1 du tableau 3 NPEA 1 à 6 4,3 G$
NPEA 4 Hiver 2023note 1 du tableau 3 NPEA 1 à 6 4,3 G$
NPEA 5 Hiver 2024note 1 du tableau 3 NPEA 1 à 6 4,3 G$
NPEA 6 Automne 2024note 1 du tableau 3 NPEA 1 à 6 4,3 G$
NPEA 7 Été 2025note 1 du tableau 3 NPEA 7 et 8 1,5 G$ (estimation)
NPEA 8 Printemps 2026note 1 du tableau 3 NPEA 7 et 8 1,5 G$ (estimation)
NCSC 15 NCSC à partir du début des années 2030 De 56 G$ à 60 G$ (estimation)
NP Jusqu’à 16 NP, à compter de la fin des années 2020 14,2 G$ (estimation)

Notes du tableau 3

Note 1 du tableau 3

Incorpore les retards actuels estimés dus à COVID-19. Pour les NPEA 2 à 6, il existe également une fenêtre de risque de trois mois en plus de ces objectifs en raison de l’incertitude persistante entourant la pandémie.

Retour au renvoi 1 de la note du tableau 3

Note 2 du tableau 3

Comprend 453,8 millions de dollars pour le contrat de construction de l’NHSO, annoncé le 18 février 2021.

Retour au renvoi 2 de la note du tableau 3

Brise-glace polaire

Contexte

Le gouvernement du Canada s’est engagé à renouveler la flotte de la Garde côtière canadienne et investit des sommes importantes dans de nouveaux navires qui permettront l’adoption d’une approche souple et moderne à l’égard de l’exécution des programmes. Cet investissement comprend la construction de 2 nouveaux brise-glaces polaires pour assurer la poursuite du Programme de la GCC dans l’Arctique.

Réponse suggérée

Si l’on insiste sur le budget et la livraison des brise-glaces polaires :

Si l’on insiste sur les avantages pour l’économie canadienne :

Si l’on insiste sur le Centre national des brise-glaces du Chantier Davie :

Si l’on insiste sur les pratiques d’approvisionnement :

Historique

Le lot de navires non destinés au combat de Vancouver Shipyards représente un programme de travaux très complexe. En outre, les difficultés ont été accentuées par l’ajout de la construction d’un grand brise-glace polaire. En 2019, le Canada a décidé de remplacer le brise-glace polaire par une longue série de 16 navires polyvalents. Grâce à cet ajout d’un long cycle de construction de tout au plus 16 NP, qui assure à Vancouver Shipyards un programme de travaux à plus long terme que la construction d’un seul brise-glace polaire, le chantier naval pourra mettre fin aux courts cycles de production et réaliser des gains d’efficience.

Le 28 février 2020, le gouvernement du Canada a diffusé à tous les chantiers navals canadiens une DR concernant leurs capacités à construire et à livrer un brise-glace polaire. La DR s’est terminée le 13 mars 2020, et SPAC a reçu 4 réponses à examiner.

Le 9 juin 2020, Vancouver Shipyards de Seaspan et le chantier naval Heddle (basé en Ontario) ont annoncé qu’ils travailleront ensemble s’ils obtiennent le contrat pour construire le brise-glace polaire.

Le 16 septembre 2020, Vancouver Shipyards de Seaspan et Genoa Design International de Terre-Neuve ont annoncé qu’ils travailleront ensemble pour les services de conception et de modélisation tridimensionnelle s’ils obtiennent le contrat pour la construction du brise-glace polaire.

En novembre 2020, le Chantier Davie annonça s’être associé à Vard Marine Inc. et à Serco Canada Marine pour la construction du brise-glace polaire amorcée plus tôt, en août 2020, en même temps que son Centre national des brise-glaces.

Le 2 février 2021, le Chantier Davie annonça avoir accueilli General Electric (GE) à titre de partenaire stratégique dans son Programme de brise-glaces polaires.

Le 6 mai 2021, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il irait de l’avant avec la construction de 2 nouveaux brise-glaces polaires dans le cadre du SNCN. Vancouver Shipyards de Seaspan assurera la conception et la construction d’un des navires, tandis que l’autre sera conçu et construit au Chantier Davie, conditionnellement à sa réussite du processus de sélection en cours en tant que troisième partenaire stratégique pour la construction de grands navires dans le cadre de la SNCN.

Le Chantier Davie s’est préqualifié dans le cadre du processus pour sélectionner un troisième chantier naval dans le cadre de la SNCN pour construire 6 brise-glaces de programme pour la GCC. Ce processus a été supervisé par un surveillant de l’équité indépendant. Le chantier passe maintenant aux étapes suivantes, qui comprennent une évaluation par un tiers de l’infrastructure du chantier naval, la présentation d’une proposition officielle et un processus de diligence raisonnable pour s’assurer que le chantier naval est financièrement capable d’effectuer les travaux et d’apporter les améliorations nécessaires à son infrastructure.

Projet d’avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol

Contexte

Dans le cadre de son engagement réaffirmé d’investir dans l’armée canadienne, comme annoncé dans la politique de défense : Protection, Sécurité, Engagement de 2017, le gouvernement du Canada a lancé un processus concurrentiel ouvert et transparent en décembre 2020 en vue de remplacer la flotte canadienne de CC150 Polaris, soit le « projet d’avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol ».

Remarques

  • Il incombe au ministre de la Défense nationale de répondre aux questions associées aux lacunes en matière de capacité, à la sécurité, aux exigences d’interopérabilité et aux coûts
  • Toutes les questions relatives à la Politique des retombées industrielles et technologiques et à l’évaluation de l’incidence des soumissionnaires sur les intérêts économiques du Canada devraient être adressées au ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique (ISDE)

Réponses suggérées

Historique

En juin 2017, le gouvernement du Canada a énoncé la vision stratégique de la nouvelle politique de défense du Canada : Protection, Sécurité, Engagement (PSE) de la nécessité pour le Canada d’avoir une armée agile, polyvalente et prête au combat. En réponse à l’initiative PSE numéro 47, le projet d’avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol est le moyen de revitaliser la capacité des avions de ravitaillement en vol stratégiques de prochaine génération et de remplacer la flotte des CC150 Polaris.

Conformément à l’exigence de la politique PSE visant à améliorer l’interopérabilité avec les alliés du Canada, le ministre de la Défense nationale a le mandat de renouveler l’engagement ferme du Canada à l’égard du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) et de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), de sorte que les forces armées puissent agir simultanément dans plusieurs théâtres d’opérations, tout en soutenant les opérations de secours en cas de catastrophe et les missions de recherche et de sauvetage, et en contribuant aux opérations de paix et au renforcement des capacités.

Aux fins de soutien de ces engagements renouvelés et de contribution à ceux-ci, ces avions stratégiques de transport et de ravitaillement en vol assureront le ravitaillement en vol des avions du Canada, des alliés et de la coalition, le transport stratégique des représentants du gouvernement du Canada, les évacuations aéromédicales ainsi que le transport de personnel et d’équipement.

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