Rapport financier trimestriel - Pour le trimestre terminé le 31 décembre 2018
Table des matières
- 1 Introduction
- 2 Faits saillants des résultats financiers trimestriels et cumulatifs
- 3 Risques et incertitude
- 4 Changements importants relatifs au fonctionnement, au personnel et aux programmes
- 5 État des autorisations (non vérifié)
- 6 Dépenses budgétaires ministérielles par article courant (non vérifiées)
- 7 Glossaire
Rapport financier trimestriel - Pour le trimestre terminé le 31 décembre 2018 (Version PDF, 234 ko)
1 Introduction
Ce rapport financier trimestriel devrait être lu de concert avec le Budget principal des dépenses de 2018-2019 et le Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2018-2019. Ce rapport a été préparé par la direction tel qu’exigé par l’article 65.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques, et selon les modalités prescrites par le Conseil du Trésor. Le présent document n’a pas fait l’objet d’une vérification ou d’un examen externe.
1.1 Autorité, mandat et programmes
Services partagés Canada (SPC) rend compte de ses activités au Parlement par l’entremise de la ministre des Services publics et Approvisionnement Canada et ministre responsable de SPC. Le Ministère fournit des services liés au courriel, aux centres de données, aux réseaux et à la technologie de l’information (TI) des utilisateurs finaux à des organismes désignés par le gouverneur en conseil. SPC fournit également la coordination opérationnelle à l’échelle pangouvernementale d’événements de cybersécurité, notamment les interventions et la reprise des activités à la suite d’incidents de TI, et appuie la prise de décisions à l’échelle du gouvernement en ce qui concerne l’atténuation d’incident. La ministre responsable de SPC a le pouvoir d’acquérir tout ce qui est nécessaire pour fournir des services d’infrastructure de TI partagés aux ministères. Le maintien de solides relations avec les clients et la gestion des services est essentiel à la réussite du mandat de SPC.
SPC s’efforce de gérer et d’améliorer l’efficacité, la fiabilité et la sécurité de l’infrastructure de TI du gouvernement. Une utilisation plus efficiente de la technologie permettra d’accroître la productivité au sein de l’ensemble des ministères et de concrétiser la vision de la fonction publique du XXIe siècle, comme il est indiqué dans Objectif 2020.
Dans l’exercice de son mandat, SPC appuie le Plan stratégique du gouvernement du Canada pour la gestion de l’information et la technologie de l’information de 2017 à 2021 et la Stratégie d’adoption de l’informatique en nuage du gouvernement du Canada, et travaille en collaboration avec les intervenants des secteurs public et privé, met en œuvre des approches pan-organisationnelles relativement à la gestion des services d’infrastructure de TI, et emploie des processus de gestion des activités efficaces et efficients.
La Loi sur Services partagés Canada et les décrets en conseil connexes précisent les pouvoirs, les obligations et les fonctions de la ministre responsable de SPC. Les modifications apportées à la Loi en juin 2017 confèrent à la ministre responsable le droit de déléguer le pouvoir d’acheter certains articles à d’autres ministres, ce qui facilite l’approvisionnement en biens et en services de TI les plus fréquemment achetés au sein des ministères. L’établissement de contrats de TI, d’appels d’offres et d’arrangements en matière d’approvisionnement demeurent la responsabilité de SPC et ce dernier continuera d’assurer l’utilisation exclusive d’équipement de TI et de logiciels fiables. La ministre responsable de SPC pourrait aussi, dans des circonstances exceptionnelles, autoriser un autre ministre à obtenir des services en faisant appel à des ressources de son propre ministère ou en sollicitant les services d’un fournisseur externe. Cette autorisation n’exempte toutefois pas l’ensemble du ministère de l’utilisation des services de SPC.
Le cadre ministériel des résultats (CMR) est entré en vigueur en 2018-2019 et a remplacé l’architecture d’alignement des programmes, conformément à la Politique sur les résultats du Conseil du Trésor. Le CMR est un document en langage clair qui décrit, de façon générale, les domaines dans lesquels SPC agit, les changements auxquels il cherche à contribuer, et comment il mesure et rend compte de ses progrès. Le CMR est structuré par les 5 responsabilités essentielles suivantes; Courriel et technologie en milieu de travail, Centres de données, Télécommunications, Cybersécurité et sécurité de la TI, et Gestion des relations avec la clientèle et des services. Chacun des programmes de SPC est aligné à l’une des responsabilités essentielles et figure dans le Répertoire des programmes.
Des renseignements supplémentaires sur l’autorité, le mandat, les responsabilités et les programmes de SPC se trouvent dans le Budget principal des dépenses de 2018-2019 et le Plan ministériel 2018-2019.
1.2 Méthode de présentation
Ce rapport financier trimestriel a été préparé par la direction en utilisant une comptabilité axée sur les dépenses. L’état des autorisations joint à ce rapport inclut les autorisations de dépenser du Ministère accordées par le Parlement et celles utilisées par le Ministère, conformément au Budget principal des dépenses de 2018-2019 et au Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2018-2019. Ce rapport trimestriel a été préparé en utilisant un référentiel à usage particulier, conçu pour répondre aux besoins d’information financière à l’égard de l’utilisation des autorisations de dépenser.
Le gouvernement ne peut dépenser sans l’autorisation préalable du Parlement. Les autorisations sont accordées par l’entremise de lois de crédits, sous forme de limites annuelles, ou par l’entremise de lois sous forme de pouvoirs législatifs de dépenser à des fins déterminées.
Lorsque le Parlement est dissous pour la tenue d’une élection générale, l’article 30 de la Loi sur la gestion des finances publiques autorise le gouverneur général, sous certaines conditions, à émettre un mandat spécial autorisant le gouvernement à retirer des fonds du Trésor. Un mandat spécial est considéré comme un crédit relatif à l’exercice au cours duquel il a été établi.
Le Ministère utilise la méthode de comptabilité d’exercice intégrale pour la préparation et la présentation de ses états financiers ministériels annuels, qui font partie du processus du rapport sur les résultats ministériels. Toutefois, les autorisations de dépenser votées par le Parlement demeurent en fonction d’une comptabilité axée sur les dépenses. La principale différence entre les rapports financiers trimestriels et les états financiers ministériels est le décalage entre le moment où les revenus et les dépenses sont constatés. Les rapports financiers trimestriels constatent les revenus seulement lorsque l’argent est reçu et les dépenses seulement lorsqu’elles sont payées. Les états financiers ministériels constatent les revenus lorsqu’ils sont gagnés et les dépenses lorsqu’elles sont encourues. Dans ce dernier cas, les revenus sont donc comptabilisés même si l’argent n’a pas été reçu et les dépenses sont comptabilisées même si elles n’ont pas été payées.
1.3 Structure financière de Services partagés Canada
SPC est doté d’une structure financière composée principalement d’autorisations budgétaires votées, notamment le Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement et le Crédit 5 - Dépenses en capital, y compris les recettes nettes en vertu d’un crédit. Les autorisations législatives quant à elles sont constituées des contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés (RASE). Les contributions aux RASE sont composées des contributions pour les employés de SPC, incluant les membres de la Gendarmerie royale du Canada.
À la fin du troisième trimestre de 2018-2019, 93 pourcent du budget du Ministère était consacré à l’atteinte de ses objectifs de consolidation et de normalisation des TI, tout en veillant à gérer dans un cadre d’excellence opérationnelle les services d’infrastructure de TI actuels et futurs offerts au gouvernement du Canada. Le 7 pourcent restant était consacré aux services internes qui supportent les services fournis par SPC.
L’autorisation des recettes nettes en vertu d’un crédit pour 2018-2019 s’élève à 659,8 millions de dollars, ce qui comprend les revenus disponibles à dépenser pour les services d’infrastructure de TI fournis par SPC aux organisations partenaires ainsi qu’à d’autres organisations selon le principe du recouvrement des coûts.
2 Faits saillants des résultats financiers trimestriels et cumulatifs
Le graphique suivant présente une comparaison des autorisations budgétaires nettes disponibles, des dépenses cumulatives à ce jour et des dépenses pour les trimestres terminés le 31 décembre 2018 et le 31 décembre 2017, pour une combinaison du Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement, du Crédit 5 – Dépenses en capital et des autorisations législatives.
2.1 Changements importants touchant les autorisations
Pour la période terminée le 31 décembre 2018, les autorisations accordées au Ministère comprennent le Budget principal des dépenses, le Budget supplémentaire des dépenses (A), le report du budget de 2017-2018 et le financement provenant du crédit central du Conseil du Trésor qui fournit un nouveau financement pour les initiatives du budget fédéral de 2018. Les autorisations disponibles pour emploi au cours de l’exercice 2018-2019 étaient de 2 004,3 millions de dollars à la fin du troisième trimestre, comparativement à 1 906,6 millions de dollars à la fin du troisième trimestre de l’exercice 2017-2018, représentant une augmentation de 97,7 millions de dollars ou 5,1 pourcent. Cette augmentation totale consiste en la combinaison d’une augmentation de 410,4 millions de dollars du Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement, d’une diminution de 105,2 millions de dollars du Crédit 5 - Dépenses en capital, d’une augmentation des autorisations législatives budgétaires de 10,2 millions de dollars et d’une augmentation de 217,7 millions de dollars des recettes nettes en vertu d’un crédit qui a diminué le total des autorisations disponibles nettes.
Autorisations disponibles nettes (en millions de dollars) | 2018-2019 | 2017-2018 | Écart |
---|---|---|---|
Crédit 1 - Dépenses brutes de fonctionnement | 2 193,8 | 1 783,4 | 410,4 |
Crédit 5 - Dépenses brutes en capital | 378,4 | 483,6 | (105,2) |
Recettes nettes en vertu d’un crédit | (659,8) | (442,1) | (217,7) |
Postes législatifs (RASE) | 91,9 | 81,7 | 10,2 |
Autorisations totales nettes | 2 004,3 | 1 906,6 | 97,7 |
Crédit 1 – Dépenses brutes de fonctionnement
Le Crédit 1 du Ministère a augmenté de 410,4 millions de dollars, comparativement au troisième trimestre de 2017-2018, principalement dû à :
- Une augmentation de 279,1 millions de dollars liée au financement reçu pour les projets et initiatives suivants :
- Adresser les questions d’intégrité du programme essentielles à la mission des projets (83,6 millions de dollars);
- L’amélioration de l’intégrité du service à SPC (78,1 millions de dollars);
- Le programme de mise à jour de la technologie de l’information (65,2 millions de dollars);
- Le Sommet du G7 de 2018 (17,0 millions de dollars);
- Le Plan des niveaux d’immigration pour 2018-2020 (9,9 millions de dollars);
- Le remboursement en matière de rémunération (5,2 millions de dollars);
- Les initiatives de la cybersécurité et de la sécurité de la technologie de l’information (3,4 millions de dollars);
- Le programme du recensement de la population de 2021 (2,1 millions de dollars);
- Autres projets et initiatives (14,6 millions de dollars);
- Une augmentation de 186,6 millions de dollars liée à des autorisations additionnelles de recettes nettes en vertu d’un crédit;
- Une augmentation de 50,0 millions de dollars liée à un réalignement du financement du crédit 5 au crédit 1;
- Une augmentation de 1,9 million de dollars des transferts provenant des partenaires liés au financement de divers projets;
- Une diminution de 68,4 millions de dollars liée aux projets et initiatives suivants :
- La mise à jour de la technologie d’infrastructure essentielle à la mission (47,9 millions de dollars);
- Le calcul de haute performance (7,8 millions de dollars);
- L’expansion des contrôles de données biométriques du système de l’immigration du Canada (4,6 millions de dollars);
- Les conventions collectives signées (3,5 millions de dollars);
- Autres projets et initiatives (4,6 millions de dollars);
- Une diminution de 25,3 millions de dollars liée au report du budget de fonctionnement de 2017-2018 reçu en 2018-2019 comparativement au report du budget de fonctionnement de 2016-2017 reçu en 2017-2018;
- Une diminution de 13,5 millions de dollars liée au report du financement pour le système informatique de calcul de haute performance (8,7 millions de dollars), l’appui de l’information et de l’infrastructure de TI du gouvernement du Canada (3,8 millions de dollars), la mise à jour de la technologie d’infrastructure essentielle à la mission (0,7 million de dollars) et le projet du renouvellement de l’espace de travail (0,3 million de dollars).
Crédit 5 – Dépenses brutes en capital
Le Crédit 5 du Ministère a diminué de 105,2 millions de dollars, comparativement au troisième trimestre de 2017-2018, principalement dû à :
- Une diminution de 157,3 millions de dollars liée aux projets et initiatives suivants :
- La mise à jour de la technologie d’infrastructure essentielle à la mission (103,4 millions de dollars);
- L’appui de l’information et de l’infrastructure de TI du gouvernement du Canada (25,0 millions de dollars);
- Le projet du campus Carling (19,3 millions de dollars);
- Autres projets et initiatives (9,6 millions de dollars);
- Une diminution de 50,0 millions de dollars liée à un réalignement du financement du crédit 5 au crédit 1;
- Une diminution de 7,4 millions de dollars liée au report du budget des dépenses en capital de 2017-2018 reçu en 2018-2019 comparativement au report du budget des dépenses en capital de 2016-2017 reçu en 2017-2018;
- Une augmentation de 77,3 millions de dollars liée au financement reçu pour les projets et initiatives suivants :
- Le programme de mise à jour de la technologie de l’information (57,9 millions de dollars);
- Adresser les questions d’intégrité du programme essentielles à la mission des projets (10,7 millions de dollars);
- Le plan des niveaux d’immigration pour 2018-2020 (4,7 millions de dollars);
- Autres projets et initiatives (4,0 millions de dollars);
- Une augmentation nette de 31,1 millions de dollars liée à des autorisations additionnelles de recettes nettes en vertu d’un crédit;
- Une augmentation nette de 1,1 million de dollars des transferts provenant des partenaires liés au financement de divers projets.
Poste législatif (RASE)
L’autorisation du Ministère pour les régimes d’avantages sociaux des employés (RASE) a augmenté de 10,2 millions de dollars comparativement au troisième trimestre de 2017-2018, principalement dû au financement reçu pour les projets et initiatives suivants :
- L’amélioration de l’intégrité du service à SPC (6,8 millions de dollars);
- Adresser les questions d’intégrité du programme essentielles à la mission des projets (3,2 millions de dollars);
- Autres projets et initiatives (0,2 million de dollars).
2.2 Explications des écarts importants par rapport aux dépenses de l’année précédente
Comparativement à l’exercice précédent, les dépenses cumulatives à ce jour, pour la période terminée le 31 décembre 2018, ont augmenté de 12,6 millions de dollars, passant de 1 145,6 millions de dollars à 1 158,2 millions de dollars, tel que le démontre le tableau ci-après. Cela représente une augmentation de 1,1 pourcent par rapport aux dépenses enregistrées pour la même période en 2017-2018.
Dépenses cumulatives nettes (en millions de dollars) | 2018-2019 | 2017-2018 | Écart |
---|---|---|---|
Crédit 1 - Dépenses brutes de fonctionnement | 1 291,0 | 1 177,1 | 113,9 |
Crédit 5 - Dépenses brutes en capital | 97,8 | 151,8 | (54,0) |
Recettes nettes en vertu d’un crédit | (290,1) | (245,4) | (44,7) |
Postes législatifs (RASE) | 59,5 | 62,1 | (2,6) |
Dépenses cumulatives nettes totales | 1 158,2 | 1 145,6 | 12,6 |
Crédit 1 – Augmentation de 113,9 millions de dollars
L’augmentation nette des dépenses de fonctionnement, comparativement au troisième trimestre de 2017-2018, est principalement attribuable à ce qui suit:
- Les dépenses de location ont augmenté de 47,1 millions de dollars. Cette augmentation est principalement attribuable à de nouveaux contrats pour des licences de logiciels et des services d’entretien. Cette augmentation est compensée par une diminution liée à la mise à jour de la technologie d’infrastructure essentielle à la mission pour laquelle il n’y a eu aucune dépense en 2018-2019;
- Les dépenses de personnel ont augmenté de 39,5 millions de dollars. Cette augmentation est principalement due à l’augmentation du nombre d’employés de SPC en 2018-2019;
- Les dépenses de services professionnels et spéciaux ont augmenté de 13,5 millions de dollars. Cette augmentation est principalement due à des dépenses de consultants en gestion et en ingénierie, ainsi qu’à des dépenses pour adresser les questions d’intégrité du programme essentielles à la mission des projets. Cette augmentation est compensée par une diminution liée à la mise à jour de la technologie d’infrastructure essentielle à la mission pour laquelle il n’y a eu aucune dépense en 2018-2019;
- Les acquisitions de machines et de matériel ont augmenté de 10,1 millions de dollars. Cette augmentation est principalement due à de nouveaux contrats pour l’acquisition de matériel informatique, de logiciel et d’équipement de réseau de communication, ainsi qu’aux dépenses liées au Sommet du G7 de 2018 et au programme de mise à jour de la technologie de l’information. Cette augmentation est compensée par une diminution liée à la mise à jour de la technologie d’infrastructure essentielle à la mission pour laquelle il n’y a eu aucune dépense en 2018-2019;
- Les dépenses de transport et communications ont augmenté de 9,2 millions de dollars. Cette augmentation est principalement attribuable aux dépenses liées au Sommet du G7 de 2018. Cette augmentation est compensée par une diminution liée à la mise à jour de la technologie d’infrastructure essentielle à la mission pour laquelle il n’y a eu aucune dépense en 2018-2019;
- Les dépenses de services de réparation et d’entretien ont diminué de 8,0 millions de dollars. Cette diminution est principalement attribuable à la mise à jour de la technologie d’infrastructure essentielle à la mission pour laquelle il n’y a eu aucune dépense en 2018-2019. Cette diminution est compensée par une augmentation des dépenses liées à la prestation de services numériques aux canadiens;
- Augmentation de 2,5 millions de dollars dans d’autres dépenses diverses.
Crédit 5 – Diminution de 54,0 millions de dollars
La diminution nette des dépenses en capital, comparativement au troisième trimestre de 2017-2018, est principalement attribuable à ce qui suit:
- Les acquisitions de machines et de matériel ont diminué de 24,6 millions de dollars. Cette diminution s’explique principalement par une diminution des dépenses liées à la mise à jour de la technologie d’infrastructure essentielle à la mission. Cette diminution est compensée par une augmentation des dépenses liées au programme de mise à jour de la technologie de l’information;
- Les dépenses de services professionnels et spéciaux ont diminué de 19,8 millions de dollars. Cette diminution s’explique principalement par des dépenses liées au projet d’expansion du centre de données d’entreprise de Borden, pour lequel il y a eu davantage de dépenses en 2017-2018, et par le projet du campus Carling, pour lequel il n’y a eu aucune dépense en 2018-2019;
- Les dépenses de location ont diminué de 14,2 millions de dollars. Cette diminution est principalement due à un décalage temporaire entre les exercices financiers dans la réaffectation des paiements liés aux obligations relatives à un contrat de location-acquisition et à l’appui de l’information et de l’infrastructure de TI du gouvernement du Canada, pour lequel il n’y a eu aucune dépense en 2018-2019;
- Les acquisitions de terrains, de bâtiments et travaux ont augmenté de 6,3 millions de dollars. Cette augmentation s’explique par des dépenses liées au projet d’expansion du centre de données d’entreprise de Borden;
- Diminution de 1,7 million de dollars dans d’autres dépenses diverses.
Recettes nettes en vertu d’un crédit – Augmentation de 44,7 millions de dollars
L’augmentation des recettes nettes perçues, comparativement au troisième trimestre de 2017-2018, est principalement attribuable au décalage temporaire entre les exercices financiers dans la facturation des services fournis par SPC aux ministères partenaires.
3 Risques et incertitude
Assurer la capacité adéquate des ressources pour fournir une infrastructure de TI, des courriels, des centres de données, des services de réseau dans l’ensemble du gouvernement constitue un risque clé à la fois pour SPC et le gouvernement du Canada dans les années à venir. Le maintien des services d’infrastructure de TI du gouvernement du Canada tout en entreprenant les initiatives de modernisation des TI exigera la mise sur pied d’un effectif mobilisé détenant des compétences spécialisées ainsi qu’un financement durable et fiable. La mesure dans laquelle ce risque est géré aura une incidence sur la capacité de SPC et de ses partenaires de respecter le mandat collectif de servir la population canadienne. Afin de mieux supporter ce mandat et gérer ce risque clé, SPC continue d’accroître ses fonctions habilitantes telles que la gestion financière, la gestion de projet et la gestion des ressources humaines, lesquelles sont essentielles au succès de la mise en œuvre des plans de dépenses et à la réalisation des objectifs stratégiques.
SPC fait la promotion de pratiques de gestion financière efficaces et de la viabilité financière pour s’assurer d’avoir les ressources financières, les systèmes et les mécanismes de financement nécessaires pour assurer l’entretien des applications essentielles à la mission et financer les initiatives de modernisation. Le Ministère met également en place des mesures, comme le développement de stratégies de recrutement et de rétention qui mettent l’accent sur l’apprentissage, la formation continue, la requalification, l’assouplissement et la flexibilité des conditions de travail et la classification proactive, ainsi que des stratégies de renouvellement de l’effectif, pour s’assurer d’un effectif ayant les compétences et les capacités appropriées pour maintenir les besoins opérationnels actuels, transitoires et futurs.
Les risques additionnels qui pourraient influer sur les plans de dépenses du Ministère, ainsi que les stratégies visant à atténuer ces risques, sont décrits dans le Plan ministériel 2018-2019.
4 Changements importants relatifs au fonctionnement, au personnel et aux programmes
Le 30 novembre 2018, Graham Barr, directeur général, Stratégie, a quitté SPC. Pendant la période intérimaire, le poste est assuré par Mary McKay.
Le 10 décembre 2018, Sharon Messerschmidt, dirigeante principale de la vérification et de l’évaluation, a quitté SPC. Pendant la période intérimaire, le poste est assuré par Begonia Lojk.
Le 17 décembre 2018, Ron Parker, le président, a quitté SPC. Depuis le 7 janvier 2019, Paul Glover est devenu le nouveau président de SPC.
En décembre 2018, SPC a procédé à la nomination d’un dirigeant principal de la technologie (DPT), ce qui constitue une étape importante dans la maturité du Ministère. Dans un paysage numérique en constante évolution, guidé par la vision renouvelée du numérique du gouvernement du Canada, le DPT aidera SPC à faire évoluer continuellement les services que nous offrons pour tirer profit des offres commerciales, et nous permettra de fournir des services à nos clients qui tiennent compte des besoins changeants des Canadiens en matière de prestation numérique de programmes et de services. Depuis le 3 janvier 2019, Luc Gagnon est le nouveau DPT.
Approbation des hauts fonctionnaires
Original signé par
Paul Glover, Président
Original signé par
Denis Bombardier, CPA, CGA
Sous-ministre adjoint principal,
Dirigeant principal des finances
Ottawa, Canada
Le 28 février 2019
5 État des autorisations (non vérifié)
Exercice 2018-2019 (en milliers de dollars) | Crédits totaux disponibles pour l’exercice se terminant le 31 mars 2019Note de bas de page * | Crédits utilisés pour le trimestre terminé le 31 décembre 2018 | Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre |
---|---|---|---|
Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement | |||
Dépenses brutes de fonctionnement | 2 193 736 | 413 829 | 1 291 054 |
Recettes nettes en vertu d’un crédit | (593 671) | (139 536) | (284 322) |
Dépenses nettes de fonctionnement | 1 600 065 | 274 293 | 1 006 732 |
Crédit 5 - Dépenses en capital | |||
Dépenses brutes en capital | 378 407 | 47 784 | 97 819 |
Recettes nettes en vertu d’un crédit | (66 112) | (4 139) | (5 818) |
Dépenses nettes en capital | 312 295 | 43 645 | 92 001 |
(L) Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés | 91 907 | 19 833 | 59 501 |
Autorisations budgétaires totales | 2 004 267 | 337 771 | 1 158 234 |
Exercice 2017-2018 (en milliers de dollars) | Crédits totaux disponibles pour l’exercice se terminant le 31 mars 2018Note de bas de page * | Crédits utilisés pour le trimestre terminé le 31 décembre 2017 | Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre |
---|---|---|---|
Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement | |||
Dépenses brutes de fonctionnement | 1 783 398 | 381 969 | 1 177 078 |
Recettes nettes en vertu d’un crédit | (407 094) | (85 088) | (245 415) |
Dépenses nettes de fonctionnement | 1 376 304 | 296 881 | 931 663 |
Crédit 5 - Dépenses en capital | |||
Dépenses brutes en capital | 483 645 | 83 833 | 151 864 |
Recettes nettes en vertu d’un crédit | (35 000) | - | - |
Dépenses nettes en capital | 448 645 | 83 833 | 151 864 |
(L) Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés | 81 688 | 21 229 | 62 073 |
Autorisations budgétaires totales | 1 906 637 | 401 943 | 1 145 600 |
6 Dépenses budgétaires ministérielles par article courant (non vérifiées)
Exercice 2018-2019 (en milliers de dollars) | Dépenses prévues pour l’exercice se terminant le 31 mars 2019Note de bas de page * | Dépenses au cours du trimestre terminé le 31 décembre 2018 | Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre |
---|---|---|---|
Dépenses : | |||
Personnel (incluant le RASE) | 707 459 | 173 998 | 493 582 |
Transport et communications | 652 629 | 116 636 | 327 980 |
Information | 1 303 | 323 | 813 |
Services professionnels et spéciaux | 287 739 | 57 220 | 152 121 |
Location | 387 777 | 60 532 | 234 519 |
Services de réparation et d’entretien | 139 078 | 28 151 | 87 996 |
Services publics, fournitures et approvisionnements | 9 720 | 1 836 | 3 971 |
Acquisitions de terrains, de bâtiments et travaux | 5 618 | 6 272 | 6 272 |
Acquisitions de machines et de matériel | 464 404 | 34 121 | 132 148 |
Paiements de transfert | - | - | - |
Service de la dette publique | 4 181 | 1 029 | 3 022 |
Autres subventions et paiements | 4 142 | 1 328 | 5 950 |
Dépenses budgétaires brutes totales | 2 664 050 | 481 446 | 1 448 374 |
Moins les revenus affectés aux dépenses : | |||
Recettes nettes en vertu d’un crédit | 659 783 | 143 675 | 290 140 |
Total des revenus affectés aux dépenses | 659 783 | 143 675 | 290 140 |
Dépenses budgétaires nettes totales | 2 004 267 | 337 771 | 1 158 234 |
Exercice 2017-2018 (en milliers de dollars) | Dépenses prévues pour l’exercice se terminant le 31 mars 2018Note de bas de page * | Dépenses au cours du trimestre terminé le 31 décembre 2017 | Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre |
---|---|---|---|
Dépenses : | |||
Personnel (incluant le RASE) | 621 065 | 156 056 | 456 807 |
Transport et communications | 529 839 | 122 654 | 319 035 |
Information | 767 | 345 | 621 |
Services professionnels et spéciaux | 246 002 | 73 879 | 158 409 |
Location | 329 849 | 38 489 | 201 681 |
Services de réparation et d’entretien | 109 834 | 28 818 | 97 108 |
Services publics, fournitures et approvisionnements | 7 900 | 1 459 | 3 994 |
Acquisitions de terrains, de bâtiments et travaux | 3 150 | - | - |
Acquisitions de machines et de matériel | 497 292 | 66 775 | 146 651 |
Paiements de transfert | - | - | - |
Service de la dette publique | - | - | - |
Autres subventions et paiements | 3 033 | (1 444) | 6 709 |
Dépenses budgétaires brutes totales | 2 348 731 | 487 031 | 1 391 015 |
Moins les revenus affectés aux dépenses : | |||
Recettes nettes en vertu d’un crédit | 442 094 | 85 088 | 245 415 |
Total des revenus affectés aux dépenses | 442 094 | 85 088 | 245 415 |
Dépenses budgétaires nettes totales | 1 906 637 | 401 943 | 1 145 600 |
7 Glossaire
- Affectations bloquées
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Les affectations bloquées servent à interdire l’utilisation de fonds déjà alloués par le Parlement. Il y a deux types d’affectations bloquées, à savoir :
- Permanentes : lorsque le Conseil du Trésor a ordonné une péremption des fonds à la fin de l’exercice financier
- Temporaires : lorsqu’une affectation est bloquée jusqu’à ce que les conditions aient été respectées
- Articles courants
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Un système de comptabilisation qui classifie et résume les dépenses par catégories, telles que le type de biens ou services acquis, aux fins de la surveillance et de l’établissement de rapports.
- Autorisation de recettes nettes en vertu d’un crédit
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Le pouvoir dont dispose Services partagés Canada pour recouvrer et dépenser les recettes gagnées et perçues, émanant de la prestation des services de la TI au sein du gouvernement.
- Budget principal des dépenses
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Chaque année, le gouvernement prépare le budget des dépenses pour justifier la demande adressée au Parlement visant à faire autoriser la dépense des fonds publics. Cette demande est officialisée par la présentation de projets de loi de crédits au Parlement. À l’appui de la Loi de crédits, le Budget principal des dépenses énonce les autorisations de dépenses (crédits) et les montants à inclure dans des projets de loi de crédits subséquents. Le Parlement doit approuver ces crédits avant que le gouvernement ne puisse donner suite à ses plans de dépenses.
- Budget supplémentaire des dépenses
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Le président du Conseil du Trésor dépose deux budgets supplémentaires des dépenses, généralement à la fin de l’automne et au début du printemps, en vue d’obtenir l’autorisation du Parlement de rajuster le Plan de dépenses du gouvernement fixé dans le budget des dépenses pour l’exercice concerné. Le Budget supplémentaire des dépenses sert à deux fins. D’une part, il sert à demander l’autorisation de réviser les niveaux de dépenses que le Parlement devra approuver dans une loi de crédits. D’autre part, il fournit au Parlement des renseignements sur les changements qui devront être apportés aux dépenses estimatives en vertu de lois précédemment adoptées par celui-ci. Chaque budget supplémentaire des dépenses est identifié par ordre alphabétique (A et B).
- Comptabilité axée sur les dépenses
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Une méthode comptable qui combine des éléments des deux méthodes comptables principales, la comptabilité de caisse et la comptabilité d’exercice. La méthode de la comptabilité axée sur les dépenses reconnaît les revenus lorsque l’argent est reçu et les dépenses lorsqu’un passif est engagé ou que l’argent est versé.
- Convention collective
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Une convention collective désigne une convention écrite, conclue en vertu de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique, entre l’employeur et l’agent négociateur, qui renferme des dispositions concernant les conditions d’emploi et d’autres questions connexes.
- Crédits / autorisations
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Les autorisations de dépenses consistent en des approbations du Parlement qui consentent à des organismes gouvernementaux individuels le droit de dépenser jusqu’à un montant précisément défini. Les autorisations de dépenses sont fournies de deux façons : d’une part, par les lois de crédits annuelles qui déterminent les montants et les motifs généraux pour lesquels on peut dépenser des fonds; d’autre part, par d’autres statuts particuliers qui autorisent les paiements et établissent les montants ainsi que les périodes pendant lesquelles doivent avoir lieu ces paiements. Les montants autorisés aux termes des lois de crédits sont nommés dépenses votées, et les autorisations de dépenses accordées par d’autres statuts sont nommées autorisations législatives.
Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement : Crédit qui couvre des dépenses quotidiennes, telles que les salaires, les services publics et les dépenses en capital secondaires.
Crédit 5 – Dépenses en capital : Les dépenses en capital sont celles qui sont engagées pour l’acquisition ou le développement d’éléments qui correspondent à des immobilisations corporelles, selon la définition établie dans les conventions comptables du gouvernement. Ce crédit est généralement utilisé pour des dépenses en capital de plus de 10 000 dollars.
- Méthode de comptabilité de caisse
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La méthode de comptabilité de caisse reconnaît les revenus lorsqu’ils sont reçus et les dépenses quand elles sont payées.
- Méthode de comptabilité d’exercice intégrale
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Une méthode de comptabilité qui mesure la performance et la position d’une organisation en reconnaissant les événements économiques indépendamment du moment où les transactions en espèces se produisent. Par conséquent, la méthode de la comptabilité d’exercice intégrale reconnaît les revenus lorsqu’ils sont gagnés (par exemple, lorsque les termes d’un contrat sont remplis) et les dépenses lorsqu’elles sont engagées.
- Plan comptable à l’échelle de l’administration fédérale
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Le Plan comptable fournit le cadre permettant d’identifier, de recueillir et de présenter les opérations financières de manière à satisfaire aux exigences de présentation de l’information ministérielle du gouvernement. Le Plan comptable renferme les comptes et codes pour tous les champs composant le bloc de codage à l’échelle de l’administration fédérale.
- Plan ministériel
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Le plan ministériel (auparavant connu sous le nom de Rapport sur les plans et les priorités) est le plan de dépenses de chaque ministère et organisme (à l’exception des sociétés d’État). Il décrit les priorités ministérielles, les résultats attendus et les besoins en ressources connexes sur une période de trois ans à compter de l’exercice indiqué dans le titre du rapport.
- Régime d’avantages sociaux des employés (RASE)
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Le poste législatif « Régime d’avantages sociaux des employés » comprend les contributions que l’employeur verse au titre du Régime de pension de la fonction publique, du Régime de pension du Canada, du Régime des rentes du Québec, des prestations de décès et de l’assurance-emploi. Le taux du RASE change chaque année selon les directives du Secrétariat du Conseil du Trésor et est exprimé en pourcentage du salaire.
- Report du budget de fonctionnement
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Un crédit central du Conseil du Trésor qui permet aux ministères de reporter à l’exercice suivant les fonds admissibles qui n’ont pas été utilisés pendant l’exercice actuel, jusqu’à concurrence de 5 pourcent du montant brut de leur affectation Budget de fonctionnement du Budget principal des dépenses.
- Report du budget en capital
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Un crédit central du Conseil du Trésor qui permet aux ministères de reporter à l’exercice suivant les fonds admissibles qui n’ont pas été utilisés pendant l’exercice actuel, jusqu’à concurrence de 20 pourcent de leurs affectations de fin d’exercice du crédit pour dépenses en capital tel qu’inscrit dans les Comptes publics.
- Résultat stratégique
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Un résultat stratégique est un avantage durable à long terme pour la population canadienne qui découle du mandat, de la vision et des fonctions principales d’un ministère.
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