Évaluation de la gestion des cas des délinquants : évaluation initiale des délinquants et surveillance en établissement

Introduction

À propos de l’évaluation

Gestion des cas des délinquants

La gestion des cas des délinquants est un processus qui débute dès la condamnation du délinquant et qui se poursuit pendant toute la durée de sa peine, en établissement comme dans la collectivité. Le processus fait intervenir l’agent de libération conditionnelle et d’autres membres de l’équipe de gestion des cas. Il comprend une évaluation continue du risque et des besoins, une orientation et un aiguillage vers des services spécialisés, des interventions ciblées et des Évaluations en vue d’une décision (EVD).

Portée de l’évaluation

La Division de l’évaluation du Service correctionnel du Canada (SCC) a procédé à l’évaluation de la gestion des cas des délinquants pour satisfaire aux exigences de son plan d’évaluation ministériel quinquennal et se conformer à la Politique sur les résultats du Conseil du Trésor.

L’évaluation portait sur l’évaluation initiale et le cadre de surveillance en établissement, se concentrant sur la période d’avril 2016 à mars 2020.

Le processus prélibératoire et la surveillance dans la collectivité seront évalués dans le cadre d’une deuxième évaluation de la gestion des cas des délinquants.

Questions d’évaluation

Pertinence

Rendement

À propos du programme

Voici les composantes du processus de gestion des cas :

Gestion de la peine

Définit le cadre pour la gestion des peines et des ordonnances de surveillance de longue durée imposées par le tribunal.

Évaluation initialeNote de bas de page 1

Évalue le niveau de risque et les besoins du délinquant. Inclut l’élaboration d’un Plan correctionnel initial qui définit le niveau d’intervention requis pour répondre aux besoins du délinquant, les interventions visant à gérer le risque ainsi que les obligations découlant des ordonnances du tribunal.

Surveillance en établissementNote de bas de page 2

Définit le processus de gestion de cas en établissement pour toute la période d’incarcération, ce qui inclut le suivi des progrès du délinquant par rapport aux objectifs de son Plan correctionnel.

Préparation du cas en vue de la mise en liberté

Prise de décisions prélibératoires, notamment soumettre et présenter les cas à la Commission des libérations conditionnelles du Canada et enclencher le processus prélibératoire pour préparer la mise en liberté du délinquant.

Surveillance dans la collectivité

Surveillance des délinquants dans la collectivité et l’offre d’une structure et de services liés à la libération conditionnelle, à la libération d’office et aux ordonnances de surveillance de longue durée pour contribuer à la réinsertion sociale réussie du délinquant en toute sécurité.

Méthodologie

Méthodologie

L’évaluation était fondée sur une conception de recherche à méthode mixte incorporant des méthodes qualitatives et quantitatives.

La collecte de données s’est faite par différents moyens, notamment :

Échantillon

Figure. Appartenance ethnique des délinquants dans la cohorte d’admission (données du SGD)
Texte équivalent de la figure. Appartenance ethnique des délinquants dans la cohorte d’admission (données du SGD)
Ethnique des délinquants  Pourcentage dans la cohorte d’admission
Blancs 53 %
Autochtones 27 %
Autres 10 %
Noirs  7 %
Inconnu 3 %
  (N=17 232)
Figure. Appartenance ethnique des délinquants retenus pour l’examen de dossiers de cas
Texte équivalent de la Figure. Appartenance ethnique des délinquants retenus pour l’examen de dossiers de cas
Ethnique des délinquants  Pourcentage retenus pour l’examen de dossiers de cas
Hommes blancs 18 %
Hommes autochtones 18 %
Hommes noirs 18 %
Femmes blanches 18 %
Femmes autochtones 18 %
Femmes noirs 9 %
  (N=165)

Remarque : Ces groupes ethniques ont été choisis parce qu’ils sont les plus communs au sein du SCC. On a limité le nombre de femmes noires pour éviter qu’elles soient surreprésentées, puisque seule une petite fraction des délinquantes sont noires.

Pertinence de la gestion des cas des délinquants

La gestion des cas des délinquants cadre avec la législation fédérale ainsi qu’avec les rôles, responsabilités et priorités du SCC.

Il est toujours nécessaire d’offrir des activités de gestion des cas aux délinquants.

Efficacité du processus de l’évaluation initiale

Collecte et échange de renseignements

Les renseignements sont recueillis à l’évaluation initiale à certains égards, mais on a relevé certains aspects problématiques.

Le SCC met à jour les protocoles d’entente avec ses partenaires provinciaux et territoriaux afin de corriger les lacunes au chapitre de la collecte de renseignements.

Il y a des lacunes dans les Registres des interventions relatifs aux entrevues sur l’identification des besoins immédiats et à l’admission.

Figure. Pourcentage des dossiers examinés qui avaient un Registre des interventions pour ce qui suit (N=164-165)
Texte équivalent de la figure. Pourcentage des dossiers examinés qui avaient un Registre des interventions pour ce qui suit (N=164-165) 

54% des dossiers incluaient un registre d'intervention pour l'entrevue sur l'identification des besoins immédiats.

88% des dossiers incluaient un registre d'intervention pour l'entrevue à l'admission.

Remarque : Comprend les Registres des interventions dans le SGD, avec le type d’interaction et toutes les mentions pertinentes.

Élaboration des Plans correctionnels

Les Plans correctionnels ont été établis en temps voulu, mais les évaluations supplémentaires ont posé certains problèmes.

Figure. Pourcentage d’évaluations supplémentaires faites à temps, en retard ou non enregistré
Texte équivalent de la figure. Pourcentage d’évaluations supplémentaires faites à temps, en retard ou non enregistré
Type d'évaluation supplémentaire Faites à temps Faites en retard Non enregistré
Risque de violence familiale (N=15 877) 92 % 6 % 2 %
Évaluation pédagogique (N=17 232) 86 % 7 % 7 %
Toxicomanie (N=17 232) 36 % 37 % 27 %
Figure. Système informatisé de dépistage des troubles mentaux à l’évaluation initiale (SIDTMEI) : pourcentage d’évaluations faites à temps, en retard, refusées ou pas faites
Texte équivalente de la figure. Système informatisé de dépistage des troubles mentaux à l’évaluation initiale : pourcentage d’évaluations faites à temps, en retard, refusées ou pas faites
  Faites à temps Faites en retard Refus Pas faits
Avant le changement de politique en avril 2018 62 % 15 % 12 % 12 %
Après le changement de politique en avril 2018 39 % 15 % 20 % 25 %

Remarque : Les données du SIDTMEI, fournies par les Services de santé, comprennent les admissions du 1er avril 2016 au 31 décembre 2019. Or depuis le 1er avril 2018, le SIDTMEI n’est plus obligatoire pour les délinquants déjà aiguillés vers des services en santé mentale avant que le test leur soit offertNote de bas de page 3 .

Les lignes directrices sur le contenu donnent une orientation utile, mais les Plans correctionnels pourraient être simplifiés.

Plans correctionnels et besoins des délinquants issus de la diversité

Les Plans correctionnels et les facteurs de réceptivité

Il est moins probable que les Plans correctionnels répondent aux besoins des délinquants issus de la diversité.

Seules quelques sections du Plan correctionnel tiennent compte des antécédents sociaux des Autochtones.

Utilisation des résultats des outils d’évaluation pour prendre les décisions de gestion des cas

Les résultats obtenus avec les outils d’évaluation sont inclus dans les décisions de gestion des cas.

Figure. Degré d’utilisation des outils pour la cote de sécurité (N = 118)
Texte equivalent de la Figure. Degré d'utilisation des outils pour la cote de sécurité
Outil Justification Référence Mention Aucune mention
Cote pour le risque pour la sécurité du public 1 % 79 % 20 %  
Cote pour l'adaptation à l'établissement 5 % 75 % 20 % 1 %
Cote pour le risque d'évastion 2 % 77 % 21 %  
CSD indiquée par l'ECNS 3 % 73 % 24 % 1 %
Adaptation à l'établissement 2 % 33 % 62 % 3 %
Cote du risque pour la sécurité (ECNS) 1 % 33 % 63 % 3 %

Remarque : Justification = Le résultat obtenu à l’aide de l’outil a été associé à la CSD recommandée, et la pertinence de celui-ci a été décrite. Référence = Le résultat a été associé à la CSD recommandée, mais sans aucune explication de la pertinence du résultat. Mention = Le résultat a été mentionné, mais sans aucun lien avec la CSD recommandée. Aucune mention = Le résultat n’est pas mentionné.

ECNS et décisions sur la cote de sécurité initiale

Efficacité du cadre de surveillance en établissement

Prise en compte des risques et des besoins dans la gestion des délinquants

Les décisions de réévaluation du niveau de sécurité tiennent compte des résultats obtenus avec les outils d’évaluation, mais sans toujours en expliquer la pertinence.

Presque tous les reclassements à des niveaux de sécurité inférieurs sont un succès.

20 % des délinquants ont obtenu une réduction de leur cote de sécurité et 95 % des reclassements ont été un succès
Texte équivalent de la Figure. 

20 % des délinquants ont obtenu une réduction de leur cote de sécurité et 95 % des reclassements ont été un succès

Les délinquants autochtones ont accès à des Centres d’intervention pour Autochtones.

Figure. Pourcentage des Autochtones admissibles qui ont participé dans un Centre d’intervention durant au moins 120 joursNote de bas de page 5 
Texte équivalent de la Figure. Pourcentage des Autochtones admissibles qui ont participé dans un Centre d’intervention durant au moins 120 jours 

84 % des Femmes autochtones admissibles ont participé dans une Centre d'intervention durant au mois 120 jours

62 % des Hommes autochtones admissibles ont participé dans un Centre d'intervention durant au moins 120 jours

Le personnel a suggéré des ressources et des formes de soutien supplémentaires pour mieux répondre aux besoins des délinquants.

Utilisation des Plans correctionnels pour surveiller le comportement des délinquants

Bien que les conférences de cas soient considérées comme efficaces, moins de la moitié se sont tenu dans les délais impartis.

Figure. Pourcentage de conférences de cas pour mener l'entrevue initiale effectuées à temps, soit dans les 10 jours ouvrables suivant le transfèrement
Texte équivalent de la Figure. Pourcentage de conférences de cas pour mener l'entrevue initiale effectuées à temps, soit dans les 10 jours ouvrables suivant le transfèrement
Gendre Pourcentage de conférences de cas pour mener l'entrevue initiale effectuées à temps
Hommes (N=28 176) 47 %
Femmes (N=2 238) 13 %

Les inscriptions structurées au Registre des interventions et les Mises à jour du plan correctionnel posent problème.

Les Aînés et les ALA ont été consultés, dans une certaine mesure.

Autres aspects du cadre de surveillance en établissement

Les délinquants sont presque toujours impliqués dans la gestion de leur cas.

Les pratiques d’échange de renseignements au sujet des progrès des délinquants ont été largement perçues comme efficaces.

Le personnel a rendu compte de l’usage qu’il faisait de son temps et des difficultés au chapitre des ressources humaines.

La COVID-19 a changé les pratiques, selon le sondage

  • Beaucoup de participants au sondage (71 %) ont affirmé que la pandémie a miné leur capacité de travail, pour diverses raisons :
    • accès limité aux délinquants et aux établissements,
    • problèmes informatiques,
    • difficultés à communiquer avec les collègues.
  • Certaines personnes interviewées ont rapporté des difficultés, mais la plupart affirment que le télétravail a été une bonne chose pour la gestion des cas, puisqu’il donne une plus grande souplesse. 

Conclusions

Collecte de renseignements

Communication des changements de politiques et de procédures

Évaluations supplémentaires

Besoins des délinquants issus de la diversité

Documentation

Recommandations

Recommandation 1 : La commissaire adjointe, Opérations et programmes correctionnels (CAOPC) devrait se pencher sur les problèmes documentaires mis au jour par l’évaluation, afin que les futurs protocoles d’entente sur l’échange de renseignements, en cours de négociation avec les partenaires provinciaux et territoriaux, prévoient des clauses pour l’obtention en temps utile de documents comme les commentaires du procureur de la Couronne, la déclaration de la victime, la section des empreintes digitales, le rapport présentenciel, le rapport psychiatrique et les rapports psychologiques. De plus, les protocoles d’entente devraient prévoir des mesures de rendement adéquates pour savoir si les documents sont effectivement obtenus à temps, les données de rendement devant aussi être communiquées aux cosignataires des protocoles d’entente.

Position/réponse de la direction :

▣ Acceptée        ▢ Acceptée en partie     ▢ Refusée

Réponse de la direction : La CAOPC est d'accord avec cette recommandation. La finalisation des protocoles d'entente est la principale responsabilité des Relations intergouvernementales (RI), et des négociations sont en cours avec les partenaires provinciaux et territoriaux. Le Secteur des Opérations et programmes correctionnels (OPC) collaborera avec les RI afin d'organiser des discussions avec les provinces et les territoires sur l'importance de la collecte en temps opportun des informations pour le SCC et de comprendre les problèmes mis au jour par l'évaluation afin de déterminer les options de résolution possibles. Il s'agira également d'étudier la faisabilité de l'élaboration de mesures de rendement qui permettraient de surveiller le respect des délais de collecte des documents.

Il convient de noter que la Directive du commissaire 705-2 – Collecte de renseignements a été récemment modifiée et que les Lignes directrices 705-2-1 – Processus de collecte de renseignements ont été élaborées. De plus, une stratégie a été mise en œuvre pour s'assurer que les cas sont examinés régulièrement afin de confirmer qu'il n'y a pas de documents en suspens et que les informations relatives à chaque cas de délinquant sont exactes et mises à jour avec tous les détails pertinents requis.

Produit(s) livrable(s) Responsabilité Délai de mise en œuvre 
Achèvement des protocoles d’entente restants - Communication des renseignements provenant des tribunaux  RI en collaboration avec OPC Avril 2024

Recommandation 2 : La CAOPC devrait définir un mécanisme pour l’identification adéquate des Registres des interventions (surtout pour les documents d’entrevue à l’admission et d’entrevue initiale). De plus, il faudrait que l’exactitude de l’identification soit en surveillance continue, au même titre que la complétude des Registres des interventions.

Position/réponse de la direction :

▣ Acceptée        ▢ Acceptée en partie     ▢ Refusée

Réponse de la direction : La CAOPC est d'accord avec cette recommandation et travaillera avec les Services de gestion de l’information (SGI) afin de déterminer la meilleure option pour remédier aux lacunes cernées par l'évaluation en ce qui concerne l’identification adéquate des Registres des interventions utilisés par le personnel, surtout pour les documents d’entrevue à l’admission et d’entrevue initiale. En attendant, un Bulletin de la gestion des cas sera publié pour rappeler au personnel l'importance de documenter l'entrevue à l’admission ou l'entrevue initiale de façon appropriée dans les Registres des interventions.

Produit(s) livrable(s) Responsabilité Délai de mise en œuvre 
Consultation avec les SGI pour discuter des améliorations potentielles au SGD. CAOPC en collaboration avec les SGI 31 mars 2024
Publication d'un Bulletin de la gestion des cas  CAOPC 30 septembre 2023

Recommandation 3 : La CAOPC devrait s’assurer que la révision des gabarits pour les Évaluations en vue d’une décision et les Mises à jour du plan correctionnel incluent des modifications pour combler le contenu habituellement manquant (Évaluation en vue d’une décision : plan de gestion du délinquant; Mise à jour du plan correctionnel : discussion des antécédents sociaux des Autochtones en regard des facteurs dynamiques contributifs, facteurs de réceptivité, progrès dans l’obtention de papiers d’identité, mise à jour des buts et des objectifs).

Position/réponse de la direction :

▢ Acceptée        ▣ Acceptée en partie     ▢ Refusée

Réponse de la direction : La CAOPC est partiellement d'accord avec cette recommandation. Les « aperçus de rapport » présentés dans les annexes de la plupart des DC sur la gestion des cas ont pour but d'offrir des conseils utiles à l'équipe de gestion des cas pour la rédaction de ses rapports. Ils ne sont pas fournis à l'usage du personnel de la gestion de cas en tant que modèles standardisés. Chaque Évaluation en vue d'une décision et chaque Plan correctionnel/Mise à jour du plan correctionnel sont particuliers à chaque cas, et l'EGC prend en considération le contenu pertinent fourni en tant qu'orientation utile lorsqu'il est pertinent aux cas traités. Les politiques de gestion des cas demandent aux agents de libération conditionnelle de consulter tous les membres de l'EGC, y compris les Aînés pour discuter des antécédents sociaux des Autochtones dans la préparation de tous les rapports de gestion des cas, y compris l'élaboration du Plan correctionnel ou la mise à jour des progrès réalisés. En ce qui concerne les progrès réalisés dans l'obtention de pièces d'identité pour les délinquants, en avril 2019, plusieurs directives du commissaire (705-6, 710-1, 712-1, 715-1 et 715-2) ont été modifiées pour renforcer la responsabilité de l'agent de libération conditionnelle en ce qui concerne l'aide apportée aux délinquants pour obtenir les pièces d'identité manquantes dès le début de leur peine ainsi qu'à différents moments au cours de leur peine (avant la mise en liberté, au moment de la mise en liberté et après la mise en liberté).

Néanmoins, afin de s'assurer que toutes les informations pertinentes sont incluses dans l'Évaluation en vue d’une décision et la Mise à jour du plan correctionnel, OPC publiera un Bulletin de la gestion des cas pour rappeler aux cadres intermédiaires l'importance des discussions lors des conférences de cas et des examens de la qualité dans le cadre du processus de gestion des cas.

Produit(s) livrable(s) Responsabilité Délai de mise en œuvre 
Publication d'un Bulletin de la gestion des cas CAOPC 30 septembre 2023

Recommandation 4 : Le sous-commissaire principal (SCP) et la CAOPC devraient chercher des façons de faciliter l’obtention et la communication des évaluations initiales par un Aîné, afin qu’elles soient intégrées en temps utile au processus d’évaluation initiale.

Position/réponse de la direction :

▣ Acceptée        ▢ Acceptée en partie     ▢ Refusée

Réponse de la direction : Nous sommes d'accord avec cette recommandation. Il est essentiel qu'en tant qu'organisation, nous créions des efficiences liées à l'élaboration et à la distribution des évaluations par un Aîné dans les délais prévus. Cela permettra de s'assurer que les interventions culturelles en dehors des programmes correctionnels sont correctement prises en compte et discutées dans le cadre de toutes les décisions concernant les délinquants autochtones tout au long de leur parcours correctionnel. En conséquence, un examen des ressources disponibles et nécessaires pourrait être requis.

Produit(s) livrable(s) Responsabilité Délai de mise en œuvre 
Note de service du SCP clarifiant les exigences Direction des initiatives pour les Autochtones (DIA) 29 septembre 2023
Outil qui explique clairement comment utiliser le système de dates de rappel du SGD pour respecter les exigences de la politique relative aux évaluations par un Aîné.  DIA et OPC avec le soutien des SGI  29 mars 2024

Nouveaux indicateurs possibles pour les services offerts par les Aînés, ce qui donne suite aux mesures prises dans le PAG en réponse à l'audit de la gestion des services d’Aînés.

Nouveaux indicateurs possibles pour les ALA.

DIA en collaboration avec les Finances  29 mars 2024

Recommandation 5 : La CAOPC devrait enquêter plus à fond sur ce qui empêche de respecter le délai de 21 jours pour l’évaluation de la toxicomanie.

Position/réponse de la direction :

▣ Acceptée        ▢ Acceptée en partie     ▢ Refusée

Réponse de la direction : La CAOPC est d'accord avec cette recommandation et communiquera les résultats de l'évaluation et travaillera avec les régions pour déterminer les défis et élaborer des plans d'action pour relever ces défis, le cas échéant.

Produit(s) livrable(s) Responsabilité Délai de mise en œuvre 

Une note de service envoyée aux sous-commissaires régionaux.

Les régions élaboreront un plan pour relever les défis identifiés et en rendront compte à la CAOPC le cas échéant. 

CAOPC 30 septembre 2023

Recommandation 6 : La CAOPC devrait voir à ce que la planification correctionnelle intègre différentes considérations liées au délinquant (vieillissement, appartenance ethnoculturelle, identité et expression de genre, orientation sexuelle, etc.). Elle pourrait s’assurer entre autres que les agents de libération conditionnelle connaissent leur responsabilité d’inclure les renseignements pertinents sur les considérations liées au délinquant et la fixation d’objectifs adaptés aux besoins du délinquant. Elle devrait aussi envisager de modifier les processus de soutien informatique pour en tenir compte.

Position/réponse de la direction :

▣ Acceptée        ▢ Acceptée en partie     ▢ Refusée

Réponse de la direction : La CAOPC est d'accord avec cette recommandation. Les Plans correctionnels sont élaborés et mis à jour en consultation avec les délinquants. L'agent de libération conditionnelle, en consultation avec le délinquant et l'équipe de gestion du cas, établit le Plan correctionnel en tenant compte des antécédents et des besoins du délinquant et détermine les principales cotes, notamment la responsabilisation, la motivation, la réceptivité et l'engagement du délinquant. Les Plans correctionnels sont propres à chaque délinquant et la planification correctionnelle intègre différentes considérations relatives aux délinquants (par exemple, le vieillissement, l'appartenance ethnoculturelle, l'identité et l'expression de genre, les antécédents sociaux et l'orientation sexuelle). L'équipe de gestion des cas, en consultation avec le délinquant, établit les objectifs et les événements importants pour le délinquant afin d'obtenir un soutien en vue de la réduction éventuelle de la cote de sécurité, ainsi que l’obtention de permissions de sortir, de placements à l'extérieur et/ou de la mise en liberté sous condition. Les objectifs et les événements importants doivent être individualisés, structurés et encadrés dans le temps. Un module du Programme de perfectionnement continu des agents de libération conditionnelle (PCALC) a été élaboré et présenté au cours de l'exercice 2022-2023. Ce module porte sur la collaboration entre les agents de libération conditionnelle et les agents des programmes correctionnels pour la gestion des délinquants ayant des besoins particuliers. L'objectif de cette formation était d'aider le personnel de gestion des cas à améliorer les interventions en identifiant des stratégies de rechange possibles pour répondre aux besoins spécifiques/de réceptivité des délinquants dans le cadre du processus de planification correctionnelle. Le contenu de la formation comprend la promotion de la communication de renseignements, l'importance de la collaboration et la description des rôles et des responsabilités dans la gestion des délinquants ayant des besoins en matière de réceptivité.

Produit(s) livrable(s) Responsabilité Délai de mise en œuvre 

Module du PCALC offert au personnel ciblé identifié dans les Normes nationales de formation. 

CAOPC en collaboration avec la Gestion des ressources humaines 31 mars 2023

Recommandation 7 : Le commissaire adjoint, Politiques devrait mener des recherches pour savoir comment intégrer à la gestion de cas et à la planification correctionnelle les questions d’orientation sexuelle, d’identité et d’expression de genre.

Position/réponse de la direction :

▣ Acceptée        ▢ Acceptée en partie     ▢ Refusée

Réponse de la direction : Nous sommes d'accord avec cette recommandation. D'ici le 31 décembre 2023, le commissaire adjoint, Politiques veillera à la réalisation d'un examen de la documentation de recherche internationale sur le sujet afin de fournir des informations sur la manière dont ces questions sont intégrées dans la gestion des cas et la planification correctionnelle dans d'autres juridictions. Cela pourrait contribuer à informer le SCC sur les options possibles en matière de politiques et de pratiques dans ce domaine.

Produit(s) livrable(s) Responsabilité Délai de mise en œuvre 

Publication de recherche (revue de recherche ou rapport de recherche) 

Direction de la recherche, Secteur des politiques  31 décembre 2023

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