Comparution devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale (SECU), 27 novembre 2023

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  1. Mot d’ouverture
  2. Politique et réglementation
  3. Messages
  4. Établissement La Macaza
  5. Réglementation proposée
  6. Membre du SECU et citations pertinentes

Format substitut

1. Mot d’ouverture

Monsieur le Président, membres du Comité, bonjour.

Je vous remercie de m’avoir invitée à prendre la parole dans le cadre de votre étude sur les droits des victimes d’actes criminels ainsi que sur le classement par niveau de sécurité et le transfèrement des délinquants.

Ces questions ont grandement attiré l’attention du public à la suite du transfèrement, l’été dernier, du délinquant Paul Bernardo d’un établissement à sécurité maximale vers un établissement à sécurité moyenne. J’aimerais prendre le temps aujourd’hui d’expliquer plus en détail comment nous procédons au classement par niveau de sécurité et à la réévaluation de la cote de sécurité ainsi que la façon dont nous nous y prenons pour assurer le respect des droits des victimes ce faisant.

Alors que nous sommes réunis ici, mes pensées accompagnent les victimes de ce délinquant ainsi que les membres de leurs familles. Ce qu’ils ont subi est inimaginable et ce délinquant a commis des crimes horribles. Le fait d’entendre des détails au sujet de cette affaire ces derniers mois a suscité de vives émotions, et à juste titre. Je déplore la douleur et les inquiétudes que la situation a suscitées. La sécurité du public, et des victimes, demeure un facteur prépondérant dans toutes les décisions que nous prenons.

Monsieur le Président, membres du Comité, je travaille au Service correctionnel du Canada depuis 40 ans. J’ai consacré ma carrière au service de la population canadienne et au maintien de la sécurité publique.

Je peux attester par expérience personnelle que notre système correctionnel peut uniquement fonctionner si nous exerçons nos fonctions dans le respect de la loi.

Au Canada, la réhabilitation des délinquants constitue l’un des rôles fondamentaux de notre système correctionnel et fait partie intégrante du mandat qui lui est conféré par la loi. Cela vaut pour toutes les personnes dont nous avons la charge et la garde, y compris les délinquants susceptibles de demeurer incarcérés pour le reste de leurs jours.

Lorsqu’un délinquant est admis dans un établissement fédéral, il fait l’objet d’une évaluation et se voit attribuer une cote de sécurité pour aider à déterminer son niveau de risque et l’établissement où il sera placé.

La loi oblige le SCC à réévaluer régulièrement la cote de sécurité des délinquants. Plus précisément, nous devons réévaluer la cote de sécurité des détenus incarcérés dans des établissements à sécurité moyenne et maximale au moins une fois tous les deux ans.

Le SCC s’assure ainsi que les détenus sont toujours placés au bon niveau de sécurité et qu’il se conforme au principe du recours aux mesures les moins privatives de liberté pour assurer la protection de la société, du personnel et des délinquants, lequel est décrit dans la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Notre approche à l’égard du classement par niveau de sécurité et de la réévaluation de la cote de sécurité est très rigoureuse. Elle repose sur des outils d’évaluation fondés sur des données probantes et le jugement professionnel d’employés spécialisés.

Dans le cadre de l’évaluation, nous tenons entre autres compte de la cote de sécurité selon l’Échelle de classement par niveau de sécurité ou l’Échelle de réévaluation de la cote de sécurité. Ce sont des outils actuariels qui génèrent un score en fonction des antécédents du détenu, qui peuvent inclure des incidents de sécurité, des évasions antérieures et la gravité des infractions.

Dans le cadre de l’évaluation, nous tenons aussi compte de trois facteurs prévus dans la loi et les politiques, soit le degré de surveillance et de contrôle requis au sein de l’établissement, qu’on appelle également l’adaptation à l’établissement, le risque d’évasion et le risque pour la sécurité publique.

Les détenus possédant une cote de sécurité maximale sont ceux qui ont une cote Élevé au chapitre de l’adaptation à l’établissement ou une cote Élevé à la fois au chapitre du risque d’évasion et du risque pour la sécurité du public. Les détenus possédant une cote de sécurité minimale sont ceux qui ont une cote Faible pour chacun des trois éléments. Tout autre score obtenu par un détenu entraîne l’attribution de la cote de sécurité moyenne. Aucun détenu qui présente un risque élevé pour la sécurité du public ne peut être placé dans un établissement à sécurité minimale.

Les détenus doivent être placés dans un établissement qui correspond à leur cote de sécurité.

Il est important de souligner qu’un détenu peut être placé ou renvoyé dans un établissement de niveau de sécurité supérieur à tout moment, si cela est jugé nécessaire, pour assurer la sécurité d’un établissement ou du public.

Au moment de déterminer l’établissement qui convient le mieux pour gérer un détenu, la loi exige que le SCC tienne compte d’un certain nombre de facteurs, dont la disponibilité des programmes et des services pertinents ainsi que le degré et le type de contrôle requis pour assurer la sécurité continue du public, des délinquants, du personnel et des victimes.

Le SCC a toujours exigé la prise en compte de l’information relative aux victimes dans la prise de décisions et la formulation de recommandations. À tout moment au cours de la peine d’un délinquant, une victime peut présenter une nouvelle déclaration au SCC ou mettre à jour sa déclaration. Avant la prise de toute décision, l’équipe de gestion de cas est tenue de prendre en compte ces déclarations dans le cadre de l’évaluation globale menée en vue d’un transfèrement.

Au SCC, nous sommes déterminés à respecter les droits des victimes et à adopter une approche axée sur les victimes dans la prise de décisions et la formulation de recommandations touchant les délinquants. Nous nous efforçons de communiquer aux victimes les renseignements dont elles ont besoin pour se faire entendre de manière efficace au sein du système correctionnel et de mise en liberté sous condition fédéral. De plus, nous veillons à ce que les victimes soient traitées avec compassion et respect et de manière équitable.

J’ai entendu de nombreux points de vue différents après le transfèrement de Paul Bernardo. C’est la raison pour laquelle j’ai cru bon d’ordonner la tenue d’un examen supplémentaire. J’ai ainsi voulu m’assurer que les décisions qui ont mené à son passage à une cote de sécurité inférieure et à son transfèrement étaient judicieuses et fondées sur des données probantes, qu’elles avaient été prises dans le respect de la loi, des politiques et des procédures qui régissent notre travail, et que les préoccupations des victimes avaient été adéquatement prises en compte.

Bien que le comité d’examen ait conclu que le SCC a agi conformément aux lois et politiques pertinentes, il a aussi conclu que le SCC aurait pu communiquer avec les victimes de façon plus proactive et constructive.

Il a été recommandé que je mette sur pied un comité de travail multidisciplinaire chargé d’améliorer les politiques et les pratiques touchant les victimes. J’ai accueilli cette recommandation et j’y ai donné suite.

Le comité est composé de 11 membres, dont des victimes, des membres du Comité consultatif régional sur les victimes dirigé conjointement par le SCC et la Commission des libérations conditionnelles du Canada, des experts du domaine correctionnel et l’Ombudsman fédéral des victimes d’actes criminels.

Le Comité multidisciplinaire sur les services aux victimes a entamé ses travaux le 17 novembre. Au cours des prochains mois, il se penchera sur la façon dont nous fournissons des services aux victimes d’actes criminels ainsi que sur d’autres domaines où des améliorations peuvent être apportées.

Nous avons récemment entrepris un examen de nos politiques afin de déterminer comment nous pouvons mieux servir les victimes et leur communiquer plus rapidement de l’information sur les délinquants qui leur ont causé du tort.

Monsieur le Président, membre du Comité, les transfèrements contribuent de manière importante à la capacité du SCC à gérer la population carcérale en conformité avec son cadre juridique, et ils sont essentiels à la réalisation de la mission et du mandat du Service.

Nous devons continuer de prendre des décisions éclairées dans le respect de la loi pour assurer le succès de notre système correctionnel.

J’aimerais conclure en saluant nos employés. Ils sont confrontés à des circonstances difficiles, mais je demeure persuadée que les employés du SCC sont en mesure de mener des évaluations et de prendre des décisions de manière éclairée tout en assurant le respect de la loi et la protection de nos établissements et de nos collectivités.

Merci.

2. Politiques et lois

Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition

Règlement sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition

Cote de sécurité maximale

Cote de sécurité moyenne

Directive du commissaire 710-2 – Transfèrement de détenus

3. Messages

Délinquants dangereux

Données

À la fin de l’exercice 2022 à 2023, il y avait 919 détenus sous responsabilité fédérale actifs ayant une désignation de délinquant dangereux (DD). De ce nombre, 726 étaient incarcérés dans un établissement du SCC, 150 étaient sous surveillance dans la collectivité, 10 étaient en détention temporaire dans un établissement du SCC, trois étaient en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, sept étaient en détention provisoire dans un établissement du SCC, 21 étaient en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC, un s’était retrouvé illégalement en liberté pendant moins de 90 jours et un était sous surveillance et détenu par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada. Source : Mesure du rendement et rapports de gestion, données à jour jusqu’à la fin de l’exercice 2022-2023.

Au cours des 10 dernières années, il y a eu deux évasions de détenus déclarés délinquants dangereux. Source : Mesure du rendement et rapports de gestion.

Évasions (généralités)

Statistiques

Évasions des établissements du SCC

Les données qui suivent représentent le nombre de détenus qui se sont évadés d’un établissement du SCC au cours de chaque exercice financier, du 1er avril 2013 au 31 mars 2023.

Tableau 1: Répartition des évasions des établissements du SCC par année, de 2013-2014 à 2022 à 2023.
Année 2013 à 2014 2014 à 2015 2015 à 2016 2016 à 2017 2017 à 2018 2018 à 2019 2019 à 2020 2020 à 2021 2021 à 2022 2022 à 2023
Total des détenus 13 15 18 10 18 16 12 11 5 11

Il convient de noter que le niveau de sécurité de l’établissement où les évasions se sont produites n’est pas disponible.

Ces chiffres pourraient changer lorsque de nouveaux renseignements deviennent disponibles. Source : Mesure du rendement et rapports de gestion, données à jour jusqu’à la fin de l’exercice 2022 à 2023.

Délinquants notoires

Services et notifications aux victimes

Cote de sécurité des détenus

Niveaux de sécurité

Sécurité minimale

Le périmètre d’un établissement à sécurité minimale est délimité, mais pas directement contrôlé. Les déplacements des détenus et les contacts entre eux sont réglementés, mais avec peu ou pas de surveillance directe de la part du personnel. Des armes ne sont pas gardées dans l’établissement.

Sécurité moyenne

Le périmètre d’un établissement à sécurité moyenne est bien délimité, sécurisé et contrôlé. Les déplacements des détenus et les contacts entre eux sont réglementés et surveillés. Les contrôles périmétriques qui sont en place dans les établissements à sécurité moyenne comprennent des systèmes périmétriques de détection des intrusions qui utilisent la surveillance par caméra, la surveillance électronique des mouvements, des patrouilles mobiles armées et des tours de surveillance en hauteur.

Sécurité maximale

Le périmètre d’un établissement à sécurité maximale est bien délimité, sécurisé et contrôlé. Les déplacements des détenus et les contacts entre eux sont strictement réglementés et directement surveillés. Des armes sont conservées dans l’établissement et elles peuvent être déployées à l’intérieur du périmètre. Les contrôles périmétriques qui sont en place dans les établissements à sécurité maximale comprennent des systèmes périmétriques de détection des intrusions qui utilisent la surveillance par caméra, la surveillance électronique des mouvements, des patrouilles mobiles armées et des tours de surveillance en hauteur.

Transfèrement de détenus

Admissibilité à un transfèrement vers un pavillon de ressourcement

Changements apportés aux politiques de transfèrement du SCC

Mise en liberté sous condition

Réduction des méfaits

Objets interdits

Tragédie meurtrière en Saskatchewan

Réponse proposée

4. Établissement de La Macaza

Aperçu

Programmes

Établissement de La Macaza
Établissement de Millhaven

5. Mesures législatives proposées

Projet de loi C-320 – Loi modifiant la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (communication de renseignements à la victime)

Faits en bref

Projet de loi C-342 – Loi modifiant la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (délinquants ayant une cote de sécurité maximale)

Faits en bref

Projet de loi C-351 – Loi modifiant la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (délinquants ayant une cote de sécurité maximale)

Projet de loi C-357, Loi modifiant la Loi sur l’indemnisation des agents de l’État

6. Membre du SECU et citations pertinentes

Aperçu du comité (SECU)

Parti Membres
LIBÉRAL

Heath MacDonald (président)

Peter Schiefke

Iqwinder Gaheer

Chris Bittle

Ron McKinnon

Jennifer O’Connell

CONSERVATEUR

Dane Lloyd

Eric Melillo

Doug Shipley (vice-président)

Glen Motz

BLOC QUÉBÉCOIS Kristina Michaud (vice-présidente)
NOUVEAU PARTI DÉMOCRATIQUE Peter Julian

Parti libéral du Canada (PLC)

Heath MacDonald, Parti  libéral du Canada

Heath MacDonald, Président du Comité, Malpeque, Île-du-Prince-Édouard

  • Élu au Parlement en 2021
  • Interventions récentes présentant un intérêt pour le SCC : 0
  • Récentes visites du SCC : 0
  • Questions parlementaires récentes du SCC : 0

Jennifer O'Connell, Parti libéral du Canada

Jennifer O’Connell, Pickering–Uxbridge, Ontario

  • Élue au Parlement en 2015
  • Secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales
  • Interventions récentes présentant un intérêt pour le SCC :
    • Le SCC continue d’insister sur la transparence du système de justice pénale.
    • Le SCC déploiera des efforts supplémentaires pour s’assurer qu’il adopte une approche tenant compte des traumatismes et considérant les victimes dans les cas de transfèrement et de réévaluation de la cote de sécurité.
    • Le SCC examinera et prendra davantage en considération les commentaires des victimes au cours de ces processus décisionnels.
    • En septembre 2023, elle a souhaité proposer une modification pour que le comité tienne une réunion sur les droits des victimes d’actes criminels et sur la réévaluation de la cote de sécurité et le transfèrement des délinquants au sein du SCC. Ce comité inviterait la commissaire Anne Kelly, le sous-ministre Shawn Tupper et des représentants du ministère de la Justice et de la Sécurité publique.
    • La modification est adoptée.
  • Récentes visites du SCC : 0
  • Questions parlementaires récentes du SCC : 0

Chris Bittle, Parti libéral du Canada

Chris Bittle, St Catharines, Ontario

  • Élu au Parlement en 2015
  • Interventions récentes présentant un intérêt pour le SCC :
    • En septembre 2023, en réponse à la suggestion d’inclure les observations des victimes dans l’étude, il a demandé si les victimes avaient été consultées au sujet de leur désir d’être incluses dans l’étude.
  • Il représente la région de St Catharines, où les crimes ont été commis.
  • Récentes visites du SCC : 0
  • Questions parlementaires récentes du SCC : 0

Ron McKinnon, Parti libéral du Canada

Ron McKinnon, Coquitlam–Port Coquitlam, Colombie-Britannique

  • Élu au Parlement en 2015
  • Élu président de la SECU en septembre 2022
  • Ancien président du Comité permanent de la santé (HESA)
  • Interventions récentes présentant un intérêt pour le SCC : 0
  • Récentes visites du SCC : 0
  • Questions parlementaires récentes du SCC : 0

Peter Shiefke, Parti libéral du Canada

Peter Shiefke, Vaudreuil–Soulanges, Québec

  • Élu au Parlement en 2015
  • Interventions récentes présentant un intérêt pour le SCC : 0
  • Récentes visites du SCC : 0
  • Questions parlementaires récentes du SCC : 0

Iqwinder Gaheer, Parti libéral du Canada

Iqwinder Gaheer, Mississauga–Malton

  • Élu au Parlement en 2021
  • Interventions récentes présentant un intérêt pour le SCC : 0
  • Récentes visites du SCC : 0
  • Questions parlementaires récentes du SCC : 0

Parti conservateur du Canada (PCC)

Doug Shipley, Parti conservateur du Canada

Doug Shipley, (vice-président) Barrie – Springwater – Oro-Medonte, Ontario

  • Élu au Parlement en 2019
  • Interventions récentes présentant un intérêt pour le SCC :
    • En septembre 2023, il a fait circuler une motion demandant une étude sur le transfèrement de Paul Bernardo (PB). Cette motion propose que l’ancien ministre Marco Mendicino, la commissaire Anne Kelly, le sous-ministre Shawn Tupper et le ministre Dominic LeBlanc fassent de brèves apparitions pour discuter de ce transfèrement et de la façon d’empêcher de tels transfèrements à l’avenir.
    • Il a lu une lettre du conseil municipal de Thorold demandant au maire d’envoyer une lettre au SCC pour exprimer son appui au maintien de PB dans un établissement à sécurité maximale.
    • Il a lu deux lettres adressées à la commissaire Anne Kelly et au premier ministre, qui ont également exprimé leur appui au maintien de PB dans un établissement à sécurité maximale, et il a demandé une modification de la réglementation afin d’assurer une plus grande transparence du système de libération conditionnelle et d’examiner les lignes directrices concernant le transfèrement des délinquants dangereux.
  • Récentes visites du SCC : 0
  • Questions parlementaires récentes du SCC : Oui

Dane Lloyd, Parti conservateur du Canada

Dane Lloyd, Sturgeon River–Parkland, Alberta

  • Élu au Parlement en 2017
  • Interventions récentes présentant un intérêt pour le SCC :
    • En juin 2023, il a affirmé qu’il avait un document de la Bibliothèque du Parlement qui contenait une description du projet de loi C-83, qui stipule que le SCC doit fournir les « conditions les moins privatives de liberté » aux délinquants.
    • Il affirme également que le transfert de PB était une conséquence directe du projet de loi C-83.
    • En septembre 2023, il suggère que le comité entende les familles des victimes au sujet de ce transfèrement pendant l’étude.
    • Il remet en question les communications entre le SCC et le cabinet du ministre (CM) (dans le contexte de la raison pour laquelle l’ancien ministre n’a pas été avisé).
    • Il a proposé une autre modification pour inclure les observations des familles des victimes, du cabinet du ministre et des représentants du gouvernement cités dans la modification précédente.
    • Il a proposé une sous-modification prévoyant trois réunions auxquelles participeraient des représentants des victimes et le cabinet du ministre de la Sécurité publique.
  • Récentes visites du SCC : 0
  • Questions parlementaires récentes du SCC : Non

Glen Motz, Parti conservateur du Canada

Glen Motz, Medicine Hat–Cardston–Warner, Alberta

  • Élu au Parlement en 2016
  • Interventions récentes présentant un intérêt pour le SCC :
    • Une question inscrite au Feuilleton a été posée au SCC pour demander le nombre de délinquants dangereux dans les établissements à sécurité minimale et moyenne, et le nombre de délinquants ayant été condamnés pour plusieurs meurtres dans les établissements à sécurité moyenne.
    • Il a fait écho à la demande du chef du Parti conservateur au premier ministre de publier une directive exigeant que tous les auteurs de massacres restent dans des prisons à sécurité maximale pendant toute la durée de leur peine ou que le Parlement adopte un projet de loi conservateur comportant la même exigence.
    • Il a déclaré que c’est le projet de loi C-83 qui a ouvert la voie au transfèrement de PB et a réitéré que ce projet de loi donne la priorité à un environnement le moins privatif de liberté possible pour les prisonniers.
    • Il a fait écho à la nécessité d’une nouvelle directive sur la façon dont le SCC traite les auteurs de massacres (c.-à-d. en les plaçant dans un établissement à sécurité maximale pendant toute la durée de leur peine).
    • Introduction du projet de loi d’initiative parlementaire de M. Baldinelli (C-342), qui attribuerait de façon permanente une cote de sécurité maximale aux auteurs de meurtres multiples et aux délinquants dangereux visés par une ordonnance du tribunal.
    • Il a demandé au ministre de diffuser une directive et d’annuler le transfèrement de PB.
  • Récentes visites du SCC : 0
  • Questions parlementaires récentes du SCC : Oui

Eric Melillo, Parti conservateur du Canada

Eric Melillo, Kenora, Ontario

  • Élu au Parlement en 2019
  • Interventions récentes présentant un intérêt pour le SCC :
    • En septembre 2023, il a réitéré la demande des députés conservateurs de tenir plus d’une réunion sur le transfèrement de PB.
  • Récentes visites du SCC : 0
  • Questions parlementaires récentes du SCC : 0

Bloc Québécois (BQ)

Kristina Michaud, Bloc Québécois

Kristina Michaud, (vice-présidente), Avignon–La Mitis–Matane–Matapédia, Québec

  • Élue au Parlement en 2019
  • Elle a précédemment été membre du comité SECU au cours de la dernière législature en tant que critique du BQ pour la sécurité publique
  • Interventions récentes présentant un intérêt pour le SCC :
    • Elle a demandé à l’ancien ministre Marco Mendicino pourquoi il n’a pas été informé du transfèrement de PB lorsque la note d’information a été envoyée à son bureau.
    • Elle a réitéré que le CM était au courant du transfèrement de PB trois mois auparavant et a demandé pourquoi les ministres n’étaient pas au courant des questions brûlantes.
    • En septembre 2023, elle a fait écho à la nécessité de maintenir les discussions sur le transfèrement de PB non partisanes.
  • Récentes visites du SCC : visite de Port-Cartier en septembre avec l’ancien secrétaire parlementaire.
  • Questions parlementaires récentes du SCC : 0

Nouveau Parti démocratique (NPD)

Peter Julian, Nouveau Parti démocratique

Peter Julian, New Westminster–Burnaby, Colombie-Britannique

  • Élu au Parlement en 2004
  • Il est devenu le porte-parole du NPD en matière de sécurité publique le 3 février 2023, en remplacement d’Alistair MacGregor.
  • Interventions récentes présentant un intérêt pour le SCC :
    • Dans une motion distincte, il a suggéré que le ministre de la Sécurité publique comparaisse devant le comité pour être interrogé sur un certain nombre de questions.
  • Récentes visites du SCC : il a visité l’Établissement de Kent et l’Établissement de Mountain aux côtés du SESJ en août 2023.
  • Il a demandé l’ajout de partenaires syndicaux.
  • Il a présenté le projet de loi C-357, Loi modifiant la Loi sur l’indemnisation des agents de l’État.
  • Questions parlementaires récentes du SCC : 0

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