Ava, résidente de l’Établissement d’Edmonton pour femmes

« Le fait d’être ici m’a sauvé la vie. » Ava, une résidente de l’Établissement d’Edmonton pour femmes, explique comment son renouement avec la culture autochtone dans le cadre du programme les Sentiers autochtones a influé sur sa vie.

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Retour aux sources. Les sentiers autochtones menant à la guérison.

Ava

Résidente - Sentiers autochtones

Délinquante - Sentiers autochtones

Lorsque je suis venue ici, j’ai commencé à renouer les liens, à me purifier chaque jour. J’ai intégré un groupe de tambours. Cela m’a en quelque sorte permis de retrouver mon âme. C’est un sentiment agréable de reprendre contact avec quelque chose que j’avais perdu.

Bonjour, je m’appelle Ava.

J’avais repoussé ma spiritualité, ma culture, ma famille, et je m’en tenais à ce que je connaissais dans la ville. J’avais cessé de rentrer chez moi dans la réserve. Je ne participais plus à aucun événement qui me procurait un sentiment de plénitude. Il m’a fallu beaucoup de travail pour en arriver là. J’ai dû faire beaucoup d’effort pour me reprogrammer, me livrer à une profonde introspection pour déterminer la voie que je voulais suivre dorénavant.

Honnêtement, ma présence ici m’a sauvé la vie. Dès que je suis arrivée et que je me suis rendu compte de toutes les ressources à ma disposition, j’ai commencé à m’ouvrir dans le cadre de mes programmes. Chaque jour, j’allais voir les Aînés, les côtoyer, les écouter et apprendre d’eux. Le groupe de tambours m’a beaucoup aidée à me retrouver. Être là, jouer du tambour, sentir le rythme du tambour et des chansons, réapprendre toutes les chansons que je connaissais et que j’avais oubliées et tout simplement faire partie du groupe m’ont vraiment aidée à me calmer, à rouvrir mon cœur.

Emprunter la voie rouge nécessite beaucoup de travail. Aussi, le fait de participer à des cérémonies et à d’autres activités nous ramène à nous-mêmes et nous aide à nous concentrer sur l’équilibre de notre roue médicinale.

Il me faudra encore déconstruire beaucoup de pensées limitantes, mais ça me fait du bien de refaire partie de la collectivité, d’être en contact avec des gens qui comprennent ce dont j’ai besoin et qui savent comment m’aider. Il faut vraiment travailler pour obtenir tout ce que l’on veut. Si on veut quelque chose, on peut l’obtenir ici.

SPIRITUALITÉ

CULTURE

FAMILLE

ÉQUILIBRE

COLLECTIVITÉ

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