Aînée Lorraine

Aînée Lorraine parle de son travail auprès de délinquantes autochtones à l'Établissement d'Edmonton pour femmes.

Transcription de la vidéo

Il faut du temps.

Les sentiers autochtones menant à la guérison.

Lorraine White
Aînée autochtone • Sentiers autochtones

Il faut du temps pour nouer des relations. Il faut du temps pour affronter les blessures. Et tant qu’on n’a pas pansé ces blessures, on ne peut pas aller de l’avant dans la vie. Voilà ce que j’enseigne aux femmes auprès de qui je travaille en ma qualité d’Aînée des Sentiers autochtones.

Je m’appelle Lorraine White. Je suis une Aînée.

En tant qu’Aînée, lorsque je travaille auprès des jeunes, je retrouve la plénitude. J’arrive à guérir ma propre roue médicinale en leur transmettant des enseignements.

Vérité et réconciliation

La vérité et la réconciliation sont des notions très importantes qui demandent un travail considérable et acharné. C’est à nous, peuples autochtones, qu’il incombe de partager nos connaissances et nos enseignements. Pour cela, nous devons diffuser cette information à tout le monde au Canada, et pas seulement aux différentes populations et tribus autochtones. Nous devons montrer à nos jeunes, à nos petits-enfants et à nos enfants qu’ils doivent aussi transmettre cette information et qu’ils doivent savoir qui ils sont en tant qu’Autochtones et en être fiers.

Chaque jour, les Aînés nous apprenaient à vivre avec la terre, à nouer des relations avec le créateur, les animaux, l’air et le feu, soit avec tous les éléments. On nous a également transmis nos cérémonies et notre langue. Telles sont mes origines. Je suis aussi gardienne de hutte. Je suis porteuse du calumet en raison de tout cela. Je continue à vivre de cette façon parce que j’ai choisi de le faire, parce que c’est ainsi que j’ai été élevée et c’est ce qu’on m’a enseigné. Aussi, je transmets mon expérience à cette institution. C’est ce que j’enseigne.

PLÉNITUDE

FIERTÉ

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