Besoins essentiels pour une réinsertion sociale en toute sécurité : stabilité financière et du logement
Faits saillants de la recherche : Les délinquants sous responsabilité fédérale, en particulier les femmes autochtones, déclarent souvent qu’ils ont eu besoin d’argent et d’un logement.
Pourquoi nous avons effectué cette étude
De nombreux délinquants pris en charge par le Service correctionnel du Canada (SCC) présentent des antécédents d’instabilité financière et de logement précaire dans la collectivité. Une compréhension de leurs besoins essentiels peut contribuer à formuler des approches efficaces pour favoriser leur réinsertion sociale réussie.
Publication
No RIB-21-25
2022
Recherche en bref - PDF
Autochtones | Non-Autochtones | Dans l’ensemble | |
---|---|---|---|
Incarcérations | 2 407 / 3 163 (76,1 %) |
3 698 / 6 218 (59,5 %) |
5 756 / 9 381 (64,6 %) |
Hommes | 2 228 / 2 946 (75,6 %) |
3 528 / 5 960 (59,2 %) |
5 756 / 8 906 (64,6 %) |
Femmes | 179 / 217 (82,5 %) |
170 / 258 (65,9 %) |
349 / 475 (73,5 %) |
Admissions | 699 / 936 (74,7 %) |
1 067 / 1 850 (57,7 %) |
1 766 / 2 786 (63,4 %) |
Hommes | 616 / 839 (73,4 %) |
989 / 1 742 (56,8 %) |
1 605 / 2 581 (62,2 %) |
Femmes | 83 / 97 (85,6 %) |
78 / 108 (72,2 %) |
161 / 205 (78,5 %) |
Le tableau 2 illustre le nombre et le pourcentage d’hommes et de femmes incarcérés et admis qui ont connu une instabilité du logement. Ce qui est frappant est l’observation selon laquelle les femmes sont beaucoup plus susceptibles que les hommes incarcérés de déclarer avoir eu des problèmes de logement précaire. Fait alarmant, le pourcentage de femmes autochtones sous responsabilité fédérale ayant eu des besoins sur le plan du logement est beaucoup plus élevé que celui de leurs homologues non autochtones. Une fois de plus, les données indiquent que cette tendance est la même à l’admission.
Autochtones | Non-Autochtones | Dans l’ensemble | |
---|---|---|---|
Incarcérations | 1 759 / 3 157 (55,7 %) |
2 174 / 6 228 (34,9 %) |
3 933 / 9 385 (41,9 %) |
Hommes | 1 607 / 2 938 (54,7 %) |
2 059 / 5 969 (34,5 %) |
3 666 / 8 907 (41,2 %) |
Femmes | 152 / 219 (69,4 %) |
115 / 259 (44,4 %) |
267 / 478 (55,6 %) |
Admissions | 495 / 940 (52,7 %) |
640 / 1,856 (34, 5%) |
1 135 / 2 796 (40,6 %) |
Hommes | 427 / 841 (50,8 %) |
580 / 1 746 (33,2 %) |
1 007 / 2 587 (38,9 %) |
Femmes | 68 / 99 (68,7 %) |
60 / 110 (54,6 %) |
128 / 209 (61,2 %) |
Ce que cela signifie
Manifestement, les nombres et les pourcentages de délinquants et de délinquantes ayant été aux prises avec une instabilité financière et un logement précaire avant leur admission présentent des écarts importants. Il est raisonnable de croire qu’ils auront les mêmes problèmes au moment de leur mise en liberté et que cela aura une incidence sur leurs efforts de réinsertion sociale. L’ampleur de ces besoins fondamentaux auxquels sont confrontés les délinquants en général, et les femmes autochtones en particulier, mérite d’être soulignée. Ce résultat appuie la prestation de services de gestion budgétaire aux délinquants et de soutien en vue de les aider à se trouver un logement convenable.
Pour obtenir de plus amples renseignements
Vous pouvez joindre la Direction de la recherche. Vous pouvez également visiter la page des Publications de recherche pour obtenir une liste complète des rapports et des sommaires de recherche.
Préparé par : Larry Motiuk et Leslie-Anne Keown
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