Vérité et réconciliation
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Écoutez Kathy Neil, la première sous-commissaire chargée des services correctionnels pour les autochtones, expliquer ce que signifie pour elle le principe de vérité et de réconciliation.
Transcription : Vérité et réconciliation
Kathy Neil, Sous-commissaire des services correctionnels pour Autochtones
Vérité et réconciliation
La vérité et la réconciliation sont des notions de taille. Selon moi, il s’agit de reconnaître ce qui s’est produit dans le passé et de faire de la sensibilisation à cet égard.
Je m’appelle Kathy Neil, et je suis la sous-commissaire des services correctionnels pour Autochtones.
Je crois que, comme je viens des Prairies et que j’y étais confinée avant d’élargir mes horizons, mon expérience était limitée à cette région. En grandissant, je me disais toujours : « Tout le monde sait ce qu’est un Métis. Tout le monde connaît la différence entre traité, statut inscrit et non inscrit. Tout le monde connaît l’histoire de la rébellion menée par Louis Riel. » Mais dès que je me suis éloignée de mon propre milieu, j’ai été étonnée de voir à quel point il y avait de gens qui ignoraient tout cela. Beaucoup n’ont aucune idée qu’il faut un laissez-passer pour quitter la réserve, et ne sont pas renseignés sur la Loi sur les Indiens ni sur toutes les répercussions, que ce soit les pensionnats ou la rafle des années 1960.
Encore une fois, la première étape est de reconnaître tout cela. La deuxième sera de trouver une façon de progresser, non pas en tant qu’acteur principal ou secondaire, mais en tant que partenaires. Il faudra trouver un moyen d’améliorer la situation actuelle des peuples autochtones, que ce soit au sein de l’établissement ou à l’extérieur.
Au fond, je crois qu’il sera question de reconstruire, de rétablir les partenariats.
Transformons des vies.
Protégeons les canadiens.
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