Rencontre d’un membre d’un CCRE: Sherman Chan

le 1 juin, 2018

Les comités consultatifs régionaux ethnoculturels (CCRE) conseillent le SCC sur les programmes, les services et les interventions qui aident à répondre aux besoins des délinquants de minorités ethnoculturelles et renseignent le personnel du SCC, les bénévoles et les citoyens sur les intérêts culturels et les besoins particuliers de ces délinquants.

Sherman Chan est coprésident de l’équipe du CCRE de la région du Pacifique qui conseille le SCC sur les services à fournir aux délinquants de minorités ethnoculturelles et les façons d’intervenir auprès d’eux.


Image de Sherman Chan souriante

Comme tous les autres membres de CCRE, Sherman participe au comité de façon volontaire.

Sherman dirige les services offerts aux familles et aux nouveaux arrivants pour les aider à s’établir dans un organisme multilingue à but non lucratif nommé MOSAIC, spécialisé dans la résolution des problèmes qui touchent les immigrants et les réfugiés pendant leur établissement et leur intégration à la société canadienne. Il détient une maîtrise en sciences et en études sociales appliquées du Royaume-Uni et est travailleur social autorisé depuis plus de 30 ans. Il a acquis son expérience au Canada, à Hong Kong, aux États-Unis et en Grande-Bretagne.  

Sherman joue un rôle de leader dans la gestion des questions d’immigration touchant couramment les groupes ethnoculturels au Canada et est très actif dans ce domaine. En plus de son rôle au MOSAIC, il etait également trésorier au Conseil canadien pour les réfugiés et membre du Conseil national de l'établissement. Il a également dirigé le conseil d’administration de Pro Bono Law BC et celui de l’Affiliation of Multicultural Societies and Service Agencies. Il a comparu trois fois devant le Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration de la Chambre des communes pour discuter d’enjeux liés à la réinstallation des immigrants, et a été chercheur principal de la première étude canadienne analysant l’« itinérance cachée » et les problèmes de logement chez les immigrants et les réfugiés au Canada.

Sherman est un champion du travail social et un défenseur de la justice sociale. « Pour moi, mon rôle est de bâtir des ponts entre les immigrants et la société canadienne. Mes activités visent à attirer l’attention des institutions publiques et du gouvernement sur les questions qui touchent les migrants. Comme travailleurs sociaux, nous devons voir au-delà des services offerts pour pouvoir mieux comprendre les répercussions des politiques sur les immigrants et les réfugiés. »

Une de ces répercussions est l’accès aux transports en commun. À titre de « chef du conseil communautaire » de la Police des transports en commun du Grand Vancouver, Sherman conseille les autorités sur la façon de mieux expliquer aux nouveaux arrivants comment utiliser le système de transport de façon sécuritaire. Il souligne ceci : « De nombreux Vancouvérois utilisent les transports en commun tous les jours; c’est de l’acquis pour eux, mais pour certains nouveaux arrivants (cela dépend d’où ils viennent), cela peut être un casse-tête. Nous nous efforçons de sensibiliser nos partenaires communautaires afin qu’ils utilisent un langage simple pour mieux communiquer avec les nouveaux arrivants du Grand Vancouver. »

Comme conseiller au CCRE, Sherman met à profit sa vaste expérience pour aider à bâtir des ponts entre le personnel du SCC, les délinquants et les collectivités et assurer la réinsertion sociale en toute sécurité et en temps opportun des délinquants issus de minorités ethnoculturelles. « Nous (membres des CCRE) allons périodiquement visiter des établissements fédéraux pour veiller à ce que les besoins des délinquants de minorités ethnoculturelles soient satisfaits et à ce que la continuité de leurs soins et leur réinsertion dans la collectivité soient bien planifiées. » Sherman est particulièrement fier des projets pilotes mis en place dans sa région avec la collaboration du SCC.

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