Lettre de mandat de la commissaire du Service correctionnel du Canada émise par le ministre Goodale

OTTAWA (Ontario), le 5 septembre 2018 – Aujourd’hui, l’honorable Ralph Goodale, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, a fait la déclaration qui suit :

« Le 27 juillet 2018, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé la nomination d’Anne Kelly au poste de commissaire du Service correctionnel du Canada (SCC), à compter du 30 juillet 2018. Aujourd’hui, je suis heureux de publier sa lettre de mandat, marquant la première fois qu’un commissaire du SCC a reçu un mandat public.

Dans cette lettre de mandat, le gouvernement du Canada donne des directives claires sur ses priorités et sa vision : que la sécurité du public est mieux protégée par une réadaptation efficace et une réintégration sécuritaire des personnes purgeant une peine fédérale.

Le mandat souligne que les partenariats externes et la mobilisation seront essentiels à la réussite de notre système correctionnel qui assure la sécurité de nos collectivités. L’établissement de relations avec des groupes communautaires, les peuples autochtones, les bénévoles et autres est d’une valeur inestimable en vue de résultats positifs de réadaptation qui aident à prévenir les cas de récidive. L’étude de nouvelles utilisations supervisées de la technologie de l’information peut aider à préparer les délinquants au marché du travail d’aujourd’hui et leur permettre de maintenir les liens familiaux et les liens avec la collectivité qui favorisent leur éventuelle réinsertion sociale sécuritaire en tant que citoyens canadiens respectueux des lois. Les suggestions de chercheurs indépendants peuvent aider à déterminer ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, renforçant les approches correctionnelles pour protéger les Canadiens.

En outre, la lettre souligne que différents groupes de délinquants, y compris les Canadiens de race noire, les femmes, les jeunes adultes, les membres de la communauté LGBTQ2 et les délinquants vieillissants, ont des besoins différents et des expériences différentes, qui exigent des approches adaptées. En l’occurrence, il reste encore beaucoup plus à faire pour répondre aux besoins des peuples autochtones, qui sont surreprésentés dans le milieu carcéral fédéral. Cela comprend augmenter le nombre de pavillons de ressourcement gérés par les collectivités et réexaminer la structure de gouvernance du SCC afin de mieux intégrer les besoins des Autochtones ainsi que leurs points de vue.

La commissaire du SCC a quatre responsabilités essentielles. Aux Canadiens : veiller à ce que les délinquants soient bien équipés pour mener une vie productive et respectueuse des lois lors de leur retour en collectivité. Aux employés : veiller à ce qu’ils aient un milieu de travail sécuritaire et favorable. Aux victimes d’actes criminels : veiller à ce qu’elles obtiennent la compassion et l’information auxquelles elles ont droit. Aux délinquants : veiller à ce qu’ils reçoivent les programmes et les traitements dont ils ont besoin dans un environnement sécuritaire et humain.

La commissaire Kelly s’appuiera sur les progrès importants en cours au SCC afin de promouvoir la sécurité publique et la réadaptation, notamment : une meilleure réponse aux besoins des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale; la réduction du taux de maladies infectieuses; la modernisation de l’approche du SCC à l’égard de l’identité et à l’expression sexuelle; le lancement de nouvelles mesures pour mieux réadapter et réintégrer les anciens détenus autochtones et le rétablissement des fermes pénitentiaires.

J’espère établir une relation de travail productive et collaborative avec la commissaire Kelly afin de tirer le meilleur parti de ses 35 années d’expérience dans le domaine des services correctionnels. »

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