Aperçu démographique de la fonction publique du Canada, 2018

1. Nombre d’employés

• 273 571 employés actifs (211 925 en 2000)
• 0,74 % de la population canadienne (0,69 % en 2000)

2. Lieu

• 58,7 % des employés sont situés dans les régions (64,5 % en 2000)
• 41,3 % des employés sont dans la région de la capitale nationale (35,5 % en 2000)

3. Situation d’emploi

• 83,6 % sont des employés nommés pour une durée indéterminée (79,8 % en 2000)
• 10,6 % sont des employés nommés pour une durée déterminée (16,8 % en 2000)
• 5,8 % sont des employés occasionnels et des étudiants (3,4 % en 2000)

4. Femmes

• 55,3 % des employés sont des femmes (52,0 % en 2000)
• 48,1 % des membres du personnel de la direction sont des femmes (28,0 % en 2000)

5. Langues officielles

• 70,9 % des employés ont indiqué que l’anglais était leur première langue officielle (70,3 % en 2000)
• 29,1 % des employés ont indiqué que le français était leur première langue officielle (29,7 % en 2000)

6. Âge

• L’âge moyen des employés est de 44,6 ans (43,1 ans en 2000)
• L’âge moyen du personnel de la direction est de 50,2 ans (50,0 ans en 2000)

Taille relative et dépenses

De 2000 à 2018 :

• la population du Canada est passée d’environ 30,6 millions de personnes à 36,8 millions de personnes (soit une augmentation de 20,6 %)^{Voir la note en bas de page 1};
• le nombre de fonctionnaires fédéraux est passé de 211 925 à 273 571 (29,1 %)^{Voir la note en bas de page 2}.

La fonction publique fédérale représentait 0,74 % de la population canadienne en 2018. Ce ratio est nettement inférieur aux ratios observés dans les années 1980 et au début des années 1990, lesquels étaient très près de 1 % et légèrement supérieurs à 0,79 % en 2008.

De 2000 à 2018 :

• le produit intérieur brut (PIB) réel du Canada a augmenté de 46,5 %^Footnote3;
• les dépenses réelles consacrées aux programmes fédéraux se sont accrues de 86,4 % (en dollars indexés)^Footnote4.

Plus récemment, de l’exercice de 2016 à 2017 à l’exercice de 2017 à 2018 les augmentations suivantes ont eu lieu :

• le PIB réel a augmenté de 3,0 %;
• les dépenses réelles consacrées aux programmes fédéraux se sont accrues de 6,5 %.

Depuis la période de 2010 à 2015, au cours de laquelle l’effectif a diminué en raison des compressions budgétaires, on observe une augmentation de l’effectif de la fonction publique fédérale.

La figure 1 présente les tendances au chapitre de l’économie, de la population canadienne, des dépenses consacrées aux programmes fédéraux et de la taille de la fonction publique fédérale, de 2000 à 2018.

Figure 1 - Version textuelle

Figure 1 : tendances au chapitre de l'économie, de la population canadienne, des dépenses de programmes fédérales et de la taille de la fonction publique fédérale, de 2000 à 2018

Année	Indice de la population canadienneVoir la note 1 du tableau 1	Indice de l'effectif de la fonction publique fédéraleVoir la note 2 du tableau 1	Indice du PIB réelVoir la note 3 du tableau 1 (en dollars de 2007)	Indice des dépenses de programmes réellesVoir la note 4 du tableau 1 (en dollars de 2002)
Notes du tableau 1 Note 1 du tableau 1 Selon les données en date du 1er avril pour chaque année. Reàur à la référence de la note 1 du tableau 1 Note 2 du tableau 1 Employés actifs seulement et selon les données en date du 31 mars pour chaque année., Reàur à la référence de la note 2 du tableau 1 Note 3 du tableau 1 Selon les données de l'année civile. Reàur à la référence de la note 3 du tableau 1 Note 4 du tableau 1 Selon les données de l'exercice, Les dépenses de programmes comprennent les transferts et ont été corrigées en fonction de l'indice des prix à la consommation. Reàur à la référence de la note 4 du tableau 1
2000	100	100	100	100
2001	101	106	105	107
2002	102	112	107	109
2003	103	115	110	115
2004	104	115	112	119
2005	105	115	116	133
2006	106	118	119	130
2007	107	120	123	137
2008	108	124	125	142
2009	110	129	126	145
2010	111	134	123	170
2011	112	133	126	163
2012	113	131	130	159
2013	114	124	133	158
2014	116	121	136	158
2015	117	121	140	159
2016	118	122	141	167
2017	120	124	142	175
2018	121	129	147	186

Diversité au sein de la fonction publique fédérale

Selon le sexe

Comme le montre la figure 2, en 2018, les femmes représentaient 55,3 % de la fonction publique fédérale, une augmentation de 3,3 % depuis 2000. Il s’agit aussi d’une importante augmentation (32,2 %) depuis 1990.

Figure 2  - Version textuelle

Figure 2 : fonction publique fédérale, selon le genre, 2000 et 2018

Genre	2000	2018
Hommes	48,0 %	44,7 %
Femmes	52,0 %	55,3 %

Source : Bureau de la dirigeante principale des ressources humaines, Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.

Notes

Population :Comprend seulement les employés de toutes les périodes d’affectation et exclut les employés en congé sans solde.

L’information est fondée sur les données en date du 31 mars.

Selon la première langue officielle

Comme l’illustre la figure 3, la répartition des fonctionnaires fédéraux par première langue officielle en 2018 est presque la même qu’en 2000.

Figure 3  - Version textuelle

Figure 3 : première langue officielle des fonctionnaires fédéraux, 2000 et 2018

Langue	2000	2018
Anglais	70,3 %	70,9 %
Français	29,7 %	29,1 %

Source : Bureau de la dirigeante principale des ressources humaines, Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.

Notes

Population : comprend tous les employés actifs, peu importe la durée de l’emploi, à l’exception des employés en congé sans solde.

L’information est fondée sur les données en date du 31 mars.

Âge des fonctionnaires fédéraux

La figure 4 montre la répartition des fonctionnaires fédéraux en 2010, 2015 et 2018 selon le groupe d’âge. De 2010 à 2018, la répartition a légèrement changé de la façon suivante :

• une réduction de la proportion des employés des groupes d’âge de 34 ans et moins et de 50 à 54 ans;
• une hausse de la proportion des employés des groupes d’âge de 35 à 39 ans et de 40 à 44 ans.

L’âge moyen des fonctionnaires fédéraux a augmenté légèrement, passant de 43,9 ans en 2010 à 45,0 ans en 2015, et à 44,6 ans en 2018.

Figure 4  - Version textuelle

Figure 4 : fonctionnaires, selon la catégorie d'âge, 2010, 2015 et 2018, en pourcentage de l'effectif de la fonction publique

Catégorie d'âge	2010	2015	2018
Moins de 20	0,3 %	0,2 %	0,3 %
20 à 24	4,2 %	3,2 %	4,5 %
25 à 29	8,9 %	6,6 %	7,4 %
30 à 34	11,4 %	10,7 %	10,1 %
35 à 39	12,0 %	13,7 %	13,3 %
40 à 44	13,2 %	14,1 %	14,7 %
45 à 49	16,4 %	14,7 %	14,4 %
50 à 54	16,7 %	17,2 %	15,1 %
55 à 59	11,1 %	12,2 %	12,3 %
60 à 64	4,4 %	5,4 %	5,7 %
65 et plus	1,3 %	2,0 %	2,2 %

La figure 5 montre la répartition des fonctionnaires fédéraux selon le groupe d’âge en 2000, 2010 et 2018. Jusqu’en 2015, les baby-boomers (personnes nées au cours de la période de 1946 à 1966) constituaient le groupe le plus important des fonctionnaires fédéraux. Toutefois, ils sont maintenant remplacés par les membres de la génération X (personnes nées au cours de la période de 1967 à 1979) et les milléniaux (personnes nées après 1979). Le groupe de la génération X représente maintenant le groupe le plus important (40,6 %).

Figure 5  - Version textuelle

Figure 5 : fonctionnaires fédéraux, selon la catégorie d'âge, 2000, 2010 et 2017

Catégorie d'âge	Âge	2000	2010	2018
Moins de 25	Moins de 17	7	14	2
	17 à 18	137	155	157
	19 à 20	1,207	1,783	1,995
	21 à 22	2,663	4,194	4,652
	23 à 24	3,927	6,571	6,248
25 à 34	25 à 26	4,950	8,977	7,668
	27 à 28	5,950	10,472	8,335
	29 à 30	7,035	11,970	8,861
	31 à 32	7,877	12,687	10,605
	33 à 34	9,538	13,518	12,304
35 à 44	35 à 36	11,689	13,327	13,537
	37 à 38	13,263	13,585	15,069
	39 à 40	15,219	14,318	15,859
	41 à 42	16,223	14,393	16,340
	43 à 44	16,858	15,676	15,722
45 à 54	45 à 46	17,432	17,912	15,766
	47 à 48	17,250	18,729	15,952
	49 à 50	16,480	19,439	15,421
	51 à 52	14,526	19,270	15,995
	53 à 54	10,254	18,352	17,708
55 à 64	55 à 56	6,802	14,792	15,210
	57 à 58	5,150	11,731	13,001
	59 à 60	3,320	8,497	9,910
	61 à 62	1,768	5,577	6,593
	63 à 64	1,083	3,359	4,564
65 and over	65 à 66	575	1,665	2,704
	67 à 68	342	967	1,561
	69 et plus	398	1,048	1,827

Embauche dans l’administration publique centrale

La figure 6 présente le nombre d’employés embauchés pour une durée indéterminée dans l’administration publique centrale (APC) au fil des années. Le nombre de nouveaux employés embauchés pour une durée indéterminée augmente depuis l’exercice 2012 à 2013. Au cours de l’exercice 2017 à 2018, le nombre d’embauches a augmenté de 33,1 %, pour s’établir à 14 751, alors qu’il était de 11 085 au cours de l’exercice 2016 à 2017.

Figure 6  - Version textuelle

Figure 6 : embauche de nouveaux employés pour une durée indéterminée dans l'administration publique centrale (APC), de l'exercice 2000 à 2001 à l'exercice 2017 à 2018

Exercice	Nombre de nouveaux employés embauchés pour une durée indéterminée	Milléniaux	Non-milléniaux
2000 à 2001	9,986	0,4 %	99,6 %
2001 à 2002	12,365	1,1 %	98,9 %
2002 à 2003	14,130	2,4 %	97,6 %
2003 à 2004	14,084	4,2 %	95,8 %
2004 à 2005	9,395	7,7 %	92,3 %
2005 à 2006	11,092	13,7 %	86,3 %
2006 à 2007	13,342	19,6 %	80,4 %
2007 à 2008	17,258	25,9 %	74,1 %
2008 à 2009	19,968	31,5 %	68,5 %
2009 à 2010	16,304	36,3 %	63,7 %
2010 à 2011	11,677	40,9 %	59,1 %
2011 à 2012	8,642	43,7 %	56,3 %
2012 à 2013	2,865	44,8 %	55,2 %
2013 à 2014	4,315	47,7 %	52,3 %
2014 à 2015	6,093	53,7 %	46,3 %
2015 à 2016	7,698	54,1 %	45,9 %
2016 à 2017	11,085	60,6 %	39,4 %
2017 à 2018	14,751	37,8 %	62,2 %

Figure 7  - Version textuelle

Figure 7 : embauche de nouveaux employés pour une durée indéterminée dans l'administration publique centrale durant l'exercice 2016 à 2017, selon l'âge

Âge	Nombre de nouveaux employés nommés pour une durée indéterminée
	Baby boomers	Génération X	Milléniaux
17			5
18			33
19			17
20			50
21			118
22			404
23			595
24			646
25			684
26			735
27			680
28			695
29			588
30			553
31			578
32			531
33			508
34			489
35			452
36			457
37		92	333
38		386	20
39		390
40		379
41		338
42		314
43		285
44		299
45		282
46		270
47		233
48		222
49		228
50	51	163
51	187	3
52	206
53	209
54	215
55	152
56	130
57	124
58	97
59	69
60	78
61	59
62	36
63	18
64	15
65	20
66	9
67	6
68	3
70	4
Plus de 70	4
Âge médian	34

Départs à la retraite dans la fonction publique fédérale

La figure 8 montre les faits suivants sur le taux de départ à la retraite :

• il a légèrement augmenté de l’exercice 2014 à 2015 à l’exercice 2015 à 2016 (de 3,2 % à 3,6 %);
• il a diminué, pour s’établir à 3,4 % au cours de l’exercice 2016 à 2017.

L’estimation préliminaire du taux de départ à la retraite pour l’exercice 2018 à 2019 est de 3,3 %.

Figure 8  - Version textuelle

Figure 8 : taux de départ à la retraite historiques et prévus pour la fonction publique fédérale, de l’exercice 2014-2015 à l’exercice 2022-2023

Type de taux	Exercice	Taux de départ à la retraite
Antérieurs	2011 à 2012	3,2 %
	2012 à 2013	2,9 %
	2013 à 2014	3,1 %
	2014 à 2015	3,2 %
	2015 à 2016	3,6 %
	2016 à 2017	3,4 %
	2017 à 2018	3,3 %
Estimé	2018 à 2019	3,3 %
Prévus	2019 à 2020	3,3 %
	2020 à 2021	3,3 %
	2021 à 2022	3,4 %
	2022 à 2023	3,4 %

Années d’expérience dans la fonction publique fédérale

La figure 9 ci-dessous montre la répartition des fonctionnaires fédéraux nommés pour une durée indéterminée par années d’expérience. De mars 2017 à mars 2018 :

• les employés possédant de 0 à 4 années d’expérience ont représenté la plus importante augmentation (de 11,9 % en mars 2017 à 15,4 % en mars 2018);
• les employés possédant de 5 à 14 années d’expérience ont représenté la plus importante réduction (de 49,3 % en mars 2017 à 43,2 % en mars 2018).

Selon les estimations pour mars 2019 (ligne pointillée sur le diagramme)

• la proportion des employés possédant de 0 à 4 années d’expérience sera de 18,9 %;
• la proportion des employés possédant de 5 à 14 années d’expérience sera de 40,1 %;
• la proportion des employés possédant de 15 à 24 années d’expérience sera de 28,2 %;
• la proportion des employés possédant 25 années d’expérience ou plus sera de 12,8 %.

En date de mars 2029, on estime que ces proportions passeront à 17,4 %, 37,3 %, 29,4 %, et 16,0 %, respectivement.

Figure 9  - Version textuelle

Figure 9 : pourcentage de fonctionnaires fédéraux nommés pour une durée indéterminée, selon les années d'expérience, de 2000 à 2017 et pour 2028 (prévision)

Année	0 à 4 années	5 à 14 années	15 à 24 années	25 années et plus
2000	13,1 %	35,3 %	34,1 %	17,5 %
2001	16,8 %	32,5 %	31,9 %	18,8 %
2002	21,4 %	30,1 %	29,0 %	19,5 %
2003	23,8 %	29,1 %	27,4 %	19,8 %
2004	23,7 %	29,2 %	27,1 %	20,0 %
2005	21,5 %	30,6 %	27,8 %	20,0 %
2006	19,7 %	32,1 %	27,4 %	20,7 %
2007	18,0 %	35,0 %	26,0 %	21,0 %
2008	18,8 %	36,0 %	24,8 %	20,4 %
2009	22,1 %	35,7 %	23,1 %	19,2 %
2010	24,0 %	36,3 %	21,3 %	18,4 %
2011	23,7 %	38,4 %	20,3 %	17,6 %
2012	21,7 %	41,2 %	20,2 %	17,0 %
2013	17,2 %	45,3 %	21,0 %	16,6 %
2014	13,2 %	48,7 %	21,6 %	16,4 %
2015	11,0 %	49,4 %	22,9 %	16,7 %
2016	10,4 %	48,2 %	24,6 %	16,8 %
2017	11,9 %	49,3 %	25,2 %	13,6 %
2018	15,4 %	43,2 %	28,0 %	13,5 %
2019	18,9 %	40,1 %	28,2 %	12,8 %
2029	17,4 %	37,3 %	29,4 %	16,0 %

Le figure 9 montre également le pourcentage de fonctionnaires fédéraux nommés pour une période indéterminée, selon les années d’expérience, pour 2018

0 à 4 années	5 à 14 années	15 à 24 années	25 années et plus
11,9 %	49,3 %	25,2 %	13,6 %

Effectif axé sur le savoir au sein de l’administration publique centrale

En 1990, l’effectif était principalement composé d’employés de bureau et de travailleurs opérationnels. Depuis, les employés entreprenant des travaux plus axés sur le savoir forment une part toujours croissante des employés au sein de l’administration publique centrale. Cet ensemble de travailleurs du savoir est hautement qualifié, et tire son savoir-faire d’une combinaison d’études, de formation et d’expérience. La transformation du travail découle des éléments suivants :

• un environnement de plus en plus exigeant;
• de nouveaux défis à relever;
• des avancées technologiques survenues depuis 2000.

                            
Comme l’illustre la figure 10, le nombre d’employés au sein des cinq plus importants groupes professionnels axés sur le savoir dans l’administration publique centrale a augmenté depuis 2000. Ces groupes sont les suivants :

• Services administratifs (AS);
• Administration des programmes (PM);
• Systèmes d’ordinateurs (CS);
• Économique et services de sciences sociales (EC);
• Direction (EX).

En 2018, ces groupes professionnels représentaient 43,4 % de l’effectif de l’administration publique centrale et, en 2000, ils n’en représentaient que 31,8 %.

Figure 10  - Version textuelle

Figure 10 : les cinq plus importants groupes professionnels dans l'administration publique centrale (APC) aux années données, de 2000 à 2017, en pourcentage de l'APC

Groupe professionnel	2000	2005	2010	2015	2018
AS	9,9 %	12,2 %	13,8 %	14,5 %	14,7 %
PM	9,7 %	12,8 %	11,3 %	10,8 %	11,8 %
CS	5,5 %	6,6 %	6,4 %	7,0 %	6,8 %
EC	4,4 %	5,3 %	5,9 %	6,6 %	7,4 %
EX	2,2 %	2,4 %	2,5 %	2,5 %	2,5 %

Taille de l’effectif de la direction

En date du 31 mars 2018, il y avait 6 678 membres du personnel de la direction dans la fonction publique fédérale :

• près de la moitié (50,7 %) d’entre eux étaient des employés de niveau EX‑01;
• seulement 6,4 % des membres étaient aux niveaux EX-04 et EX-05.

De 2000 à 2018, la taille de l’effectif de la direction de la fonction publique fédérale s’est accrue de 60,9 % pour les raisons suivantes :

• une augmentation globale du nombre d’employés au sein des groupes professionnels axés sur le savoir;
• une augmentation du nombre de postes de directeurs désignés EX;
• le contrôle de la taille du groupe de direction exercé par les administrateurs généraux.

Au cours de la même période, la taille de l’ensemble de la fonction publique fédérale a augmenté de 29,1 %. De 2017 à 2018, le nombre de membres de la direction a augmenté de 3,1 %. En 2018, les membres de la direction représentaient 2,4 % de l’ensemble de la fonction publique fédérale, une hausse par rapport à 2008 (2,3 %) et à 2000 (2,0 %).

Diversité du personnel de la direction

Selon la première langue officielle du personnel de la direction

Comme le montre la figure 11, de 2000 à 2018, la proportion du personnel de la direction dans la fonction publique fédérale qui a indiqué que le français était sa première langue officielle a augmenté de 26,2 % à 32,3 %. Cependant, pour l’ensemble de la fonction publique fédérale, les données comparables montrent une baisse de 29,7 % et de 29,1 %, respectivement.

Figure 11  - Version textuelle

Figure 11 : personnel de la direction de la fonction publique fédérale, selon la première langue officielle, 2000 et 2018

Langue	2000	2018
Anglais	73,8 %	67,7 %
Français	26,2 %	32,3 %

Source : Bureau de la dirigeante principale des ressources humaines, Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.

Notes

Population : Comprend tous les membres de la direction de la fonction publique fédérale, c’est-à-dire les membres de la direction au sein de l’administration publique centrale et leurs équivalents au sein des organismes distincts (comme les classifications du Groupe de la direction [EX] et du Groupe de gestion [MG]) pour toutes les périodes d’affectation (indéterminée, déterminée et occasionnelle). Elle ne comprend pas les membres du personnel de la direction en congé sans solde ou ceux pour lesquels il n’y a pas de données sur la première langue officielle.

L’information est fondée sur les données en date du 31 mars.

Âge du personnel de la direction dans la fonction publique fédérale

La figure 12 montre la répartition selon l’âge des membres du personnel de la direction de la fonction publique fédérale pour 2010, 2015 et 2018. L’âge moyen des membres du personnel de la direction dans la fonction publique fédérale est demeuré relativement stable de 2010 à 2018, soit à 50,2 ans. La proportion du personnel de la direction âgée de moins de 50 ans est restée plus ou moins inchangée de 2010 à 2018, à près de 46,7 % et 47,6 %, respectivement.

Figure 12  - Version textuelle

Figure 12 : distribution de la population des membres du personnel de la direction de la fonction publique fédérale, selon la catégorie d'âge, 2010, 2015 et 2018

Année	Catégorie d'âge
	25 à 29	30 à 34	35 à 39	40 à 44	45 à 49	50 à 54	55 à 59	60 à 64	65 et plus
2010	0,0 %	1,4 %	7,4 %	15,6 %	22,4 %	28,0 %	18,4 %	5,8 %	1,0 %
2015	0,0 %	0,8 %	6,9 %	15,6 %	22,8 %	27,7 %	19,2 %	5,8 %	1,2 %
2018	0,0 %	0,9 %	6,2 %	17,1 %	23,5 %	27,5 %	17,6 %	6,0 %	1,2 %

Voici ce qu’indique la figure 13 pour les années 2000 à 2018 :

• l’âge moyen des cadres subalternes aux niveaux EX-01 à EX-03 dans la fonction publique fédérale est resté stable, soit à environ 50 ans;

• l’âge moyen des cadres supérieurs aux niveaux EX-04 à EX-05 oscillait entre 53 et 54 ans.

Figure 13  - Version textuelle

Figure 13 : âge moyen des cadres subalternes et supérieurs dans la fonction publique fédérale, années données, de 2000 à 2018

Niveau	2000	2005	2010	2015	2018
EX 01 à EX 03	49,8	50,6	49,9	50,1	50,0
EX 04 and EX 05	52,5	53,9	53,5	53,7	53,4

Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux de 2018

Le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux (SAFF) est mené tous les trois ans depuis 1999. Le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines (BDPRH),  Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT), a remplacé son sondage triennal par un sondage annuel en 2018, ce qui permettra aux ministères et aux organismes d’évaluer et de suivre les progrès plus fréquemment. Le SAFF annuel comprendra :

• des questions de base qui seront posées chaque année;
• des questions qui seront posées à tour de rôle;
• des questions liées aux priorités gouvernementales de l’heure et émergentes;
• des questions propres à l’organisation.

Le BDPRH a élaboré le SAFF de 2018, qui a été réalisé du 20 août au 5 octobre.

Au total, 163 121 employés au sein de 84 ministères et organismes fédéraux ont répondu au SAFF de 2018, ce qui représente un taux de réponse de 57,7 %.

D’après les résultats, les employés s’investissent dans leur travail. Tout comme le SAFF de 2017, 80 % des employés ont affirmé qu’ils aiment leur emploi.

L’opinion à l’égard de la haute direction correspond de près à celle du SAFF de 2017. En 2018, 58 % des employés ont affirmé qu’ils avaient confiance en la haute direction (57 % en 2017).

Les employés sont plus positifs au sujet de la formation, mais moins positifs lorsqu’il s’agit de l’appui pour leur perfectionnement professionnel qu’ils obtiennent :

• 70 % des employés ont indiqué qu’ils ont reçu la formation nécessaire pour exécuter leurs tâches, ce qui représente une amélioration par rapport à 2017 (66 %);

• seuls 53 % des employés ont indiqué que leur organisme mettait tout en œuvre pour appuyer le perfectionnement professionnel des employés, ce qui représente une baisse par rapport à 2017 (57 %).

Au cours des 12 derniers mois, 15 % des employés ont dit qu’ils avaient été victimes de harcèlement au travail et 8 %, de discrimination.

Les problèmes liés au système de paye, qui n’ont pas vraiment changé depuis 2017, restent le principal facteur de stress chez les employés. À cet égard, 70 % des employés ont indiqué qu’ils ont été touchés par des problèmes liés au système de paye, et seuls 36 % d’entre eux se disent satisfaits du soutien qu’ils ont reçu de leur ministère pour résoudre ces problèmes.

La plupart des employés considèrent leur milieu de travail comme étant respectueux, et les résultats à cet égard se sont améliorés légèrement par rapport à ceux de 2017. De plus, 78 % des employés ont indiqué que leur organisation met en place des activités et des pratiques qui favorisent un milieu de travail diversifié, ce qui représente une légère augmentation depuis 2017 (76 %).

Les résultats liés à la santé psychologique dans le milieu de travail étaient plus positifs que ceux de 2017. En effet, 71 % des employés ont déclaré que leur organisation a fait un bon travail de sensibilisation à la santé mentale en milieu de travail, comparativement à 67 % en 2017. De plus, 59 % des employés ont décrit leur milieu de travail comme étant sain sur le plan psychologique, ce qui représente une amélioration depuis 2017 (56 %).

Les résultats liés à la diversité et l’inclusion sont restés relativement les mêmes par rapport à ceux de 2017, 78 % des employés ayant indiqué que leur organisation met en place des activités et des pratiques qui favorisent un milieu de travail diversifié, ce qui représente une légère amélioration depuis 2017 (76 %).

Pour plus de renseignements, veuillez consulter les résultats du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux de 2018.

Sondage de fin d’emploi étudiant de 2018

Le Sondage de fin d’emploi étudiant a été mis sur pied afin :

• d’orienter les stratégies de recrutement et d’intégration;
• de contribuer à l’amélioration du processus de demande d’emploi des étudiants;
• de favoriser une meilleure attribution des tâches aux étudiants.

Le sondage a été mené du 7 août au 7 septembre 2018, et comprenait des questions sur les différentes étapes du stage étudiant, par exemple :

• le processus de demande d’emploi;
• l’intégration;
• le milieu de travail;
• la qualité du travail.

Au total, 65 organisations ont participé au sondage, pour un total de 6 515 questionnaires remplis. Plus de la moitié des répondants au sondage (57 %) ont déclaré qu’ils avaient effectué à l’été 2018 leur premier stage de travail étudiant. Une proportion semblable (54 %) a indiqué qu’ils avaient été embauchés dans le cadre du Programme fédéral d’expérience de travail étudiant (PFETE).

Dans l’ensemble, les résultats du Sondage de fin d’emploi étudiant étaient très positifs et semblables à ceux de 2017 :

• neuf étudiants sur dix (90 %) étaient d’accord pour dire que, dans l’ensemble, ils avaient eu une expérience de travail positive;
• presque tous les étudiants ont déclaré qu’ils ont été traités comme un membre de l’équipe (92 %) ou qu’ils ont eu l’occasion d’assister régulièrement aux réunions d’équipe (86 %);
• trois étudiants sur quatre (76 %) ont indiqué que le travail qui leur a été attribué était intéressant;
• la majorité des étudiants (82 %) estiment qu’ils ont acquis une compréhension du fonctionnement du gouvernement;
• trois étudiants sur quatre (76 %) ont indiqué qu’ils chercheraient à faire carrière dans la fonction publique fédérale, et 82 % des répondants ont dit qu’ils recommanderaient une carrière dans la fonction publique à d’autres étudiants.

Cependant, à l’instar de 2017, les réponses des étudiants étaient moins positives au sujet de certains aspects de leur travail ou de leurs conditions de travail :

• près d’un étudiant sur quatre (23 %) estime qu’on lui a donné trop peu de travail;
• plus de la moitié du groupe de répondants (54 %) a été touchée par les problèmes de paye liés à Phénix, et 49 % d’entre eux se sont dits satisfaits du soutien qu’ils ont reçu de leur ministère ou organisme pour régler leurs problèmes de paye.

On a demandé aux étudiants d’indiquer les trois facteurs les plus importants et les moins importants pour le choix d’emploi futur après les études. Voici les trois facteurs les plus importants :

• travail intéressant (47 %);
• salaires concurrentiels (41 %);
• possibilité d’occuper un poste lié à leur domaine d’études (41 %).

Voici les trois facteurs les moins importants choisis :

• lieu de travail (40 %);
• modalités de travail flexibles (31 %);
• flexibilité de travailler dans différents secteurs de l’organisation (35 %).

On a aussi demandé aux étudiants d’indiquer dans quelle mesure ils étaient en accord avec certains énoncés au sujet de la fonction publique fédérale :

• neuf étudiants sur dix (88 %) ont dit que la fonction publique fédérale a un plan de retraite et des avantages sociaux excellents;
• seuls 45 % des répondants sont d’avis que la fonction publique fédérale dispose de processus opérationnels efficaces .