Comparution du Secrétaire du Conseil du Trésor au Comité permanent des comptes publics (PACP) - Rapport 2, La Stratégie pour un gouvernement vert - Octobre 2022
Sur cette page
- Déclaration d’ouverture et aperçu de l’audit
- Stratégie d’écologisation du gouvernement
- Questions de l’heure pour le SCT
Note de scénario
Comparution du Secrétaire du Conseil du Trésor et de Fonctionnaires du SCT Devant Le Comité Permanent Des Comptes Publics de la Chambre des Communes Concernant le Rapport 2 – La Stratégie pour un Gouvernement Vert — Rapports 2022 du Commissaire à l’environnement et au Développement Durable
Contexte
- Le commissaire à l’environnement et au développement durable a déposé ses rapports 1 à 5 de 2022 le 26 avril 2022 et les a ensuite transmis au Comité permanent de l’environnement et du développement durable (ENVI).
- Le Comité ENVI a étudié les rapports lors d’une réunion avec des représentants de tous les ministères concernés (y compris Nick Xenos du SCT) le 28 avril 2022 aux côtés du commissaire. Le Comité a demandé des plans d’action de gestion à tous les ministères, qui seront soumis au Comité en même temps que la présentation au Comité permanent des comptes publics (PACP).
- Le SCT avait initialement été invité à comparaître devant le PACP le 31 mai 2022 avant que la réunion ne soit reportée.
- Une motion a été adoptée par le Comité le 4 octobre 2022 selon laquelle le Comité entreprendra une étude du Rapport 2 – Stratégie pour un gouvernement vert du commissaire à l’environnement et au développement durable et tiendra une réunion le mardi 18 octobre 2022.
Journée de la comparution – Scénario (OGGO)
- La réunion devrait commencer à 15 h 30, sous réserve de retards dus à des votes à la Chambre. Le secrétaire et les fonctionnaires du SCT devraient comparaître aux côtés du sous-ministre de Transports Canada et du sous-ministre de la Défense nationale, qui sont également nommés dans le rapport.
- Les fonctionnaires qui se présenteront en personne devront arriver une demi-heure à l’avance pour permettre l’exécution des vérifications de sécurité.
Cahier d’information
- Un cahier d’information a été préparé en prévision de la comparution; le bureau du délégué l’a reçu une semaine à l’avance. Le cahier donne un aperçu de l’audit et une mise à jour des principales recommandations du commissaire. Il comprend également des renseignements sur des questions clés comme la Stratégie pour un gouvernement vert, l’écologisation des achats, l’électricité propre et l’électrification du parc automobile.
Autres informations pertinentes
- Le Comité PACP devrait déposer son rapport sur les Comptes publics 2022 la semaine du 17 octobre 2022.
- Le Comité a reçu une formation sur la façon d’évaluer les rapports d’audit et de poser de manière générale des questions relatives aux détails du rapport. Le Comité sera également intéressé par les détails précis concernant la façon dont le gouvernement mettra en œuvre les recommandations énoncées dans le rapport.
- Le Comité devrait se réunir au sujet des autres rapports déposés par le commissaire à l’environnement et au développement durable dans les prochaines semaines.
Rapports du commissaire à l’environnement et au développement durable au Parlement du Canada La Stratégie pour un gouvernement vert
Ces informations ont été publiées et sont disponibles en ligne sur : Rapport 2 — La Stratégie pour un gouvernement vert
Plan d’action détaillé du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
aux recommandations du Rapport 2 de 2022 sur la Stratégie pour un gouvernement vert du Commissaire à l’environnement et au développement durable
Numéro de référence dans le rapport | Recommandation du VGC | Réponse du Ministère | Description du résultat final prévu | Date d’achèvement prévue | Jalons importants (description/dates) | Organisation responsable ou point de contact (nom, poste, no de tél.) |
Indicateur de réalisation (Pour l’usage du Comité seulement) |
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2.35 | Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada devrait recueillir les données sur l’ensemble des sources d’émissions de gaz à effet de serre produites par le gouvernement du Canada et les publier de manière claire et exhaustive dans un rapport sommaire annuel. | Recommandation acceptée. Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada est d’accord avec la nécessité de publier tous les ans des renseignements clairs et complets sur les progrès accomplis. Le Secrétariat s’efforcera d’améliorer le contenu de son rapport sommaire annuel sur les progrès accomplis qu’il publiera sur le site Web du Centre pour un gouvernement vert, conformément à cette recommandation. Le champ d’application des rapports est en voie d’être élargie pour tenir compte des exigences de la Stratégie pour un gouvernement vert de 2020, y compris la divulgation des émissions du champ d’application 3. Le Centre pour un gouvernement vert entreprendra des consultations sur la communication de données sur les émissions des sociétés d’État en vue de la prochaine mise à jour prévue de la Stratégie pour un gouvernement vert en 2023‑2024. Les mesures associées à cette recommandation seront mises en œuvre dans le cadre de la mise à jour annuelle des rapports sur les émissions de gaz à effet de serre (tous les ans environ en janvier) sur le site Web du Centre. |
Augmentation de la portée de la déclaration pour inclure toutes les sources clés au moyen de la mise à jour annuelle de la déclaration des émissions de gaz à effet de serre (GES). Cela comprendra plus de renseignements sur les émissions de portée 3. Achèvement des consultations et élaboration d’une approche sur la déclaration des émissions des sociétés d’État. | Janvier 2024 |
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Nick Xenos, Directeur exécutif Tél. : 613-863-3821 |
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2.43 | Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada devrait inclure des détails supplémentaires concernant les engagements stratégiques dans la prochaine version révisée de la Stratégie pour un gouvernement vert. | Recommandation acceptée. Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada inclura des détails supplémentaires sur les engagements stratégiques dans la prochaine révision de la Stratégie pour un gouvernement vert. | Mise à jour des engagements stratégiques dans la prochaine révision de la Stratégie pour un gouvernement vert. | Mars 2024 |
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Nick Xenos Directeur exécutif Tél. : 613-863-3821 |
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2.53 | Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada devrait définir une stratégie exhaustive de gestion des risques qui décrit comment il recensera, surveillera et atténuera de façon périodique les risques importants. | Recommandation acceptée. Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada est d’accord avec la nécessité d’élaborer une approche globale de gestion des risques qui décrit comment les risques importants seront régulièrement cernés, surveillés et atténués. Le Centre pour un gouvernement vert a amorcé ces travaux à l’été 2021 et ceux‑ci seront élargis et mis à jour, avec les commentaires des autres ministères. Les activités liées à cette recommandation seront terminées d’ici à juin 2023. |
Approche de gestion des risques mise à jour dans le cadre de laquelle les risques sont déterminés, surveillés et atténués, y compris un registre des risques et un plan de gestion des risques. | Juin 2023 |
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Nick Xenos Directeur exécutif Tél. : 613-863-3821 |
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2.56 | Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada devrait : fixer une date limite à laquelle tous les ministères devront avoir achevé leurs plans de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de carboneutralité; obliger les ministères à inclure dans leurs plans les jalons établis dans la Stratégie pour un gouvernement vert; faciliter la réalisation d’examens indépendants des plans fournis par les ministères afin de déterminer s’ils suffiront pour atteindre l’objectif de carboneutralité d’ici à 2050. | Recommandation acceptée. Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada est d’accord avec le fait qu’un échéancier clair devrait être mis en place pour les ministères afin d’élaborer des plans ministériels de réduction des émissions de gaz à effet de serre et que ces plans devraient être examinés. Le Secrétariat mettra à jour la Stratégie pour un gouvernement vert en 2023‑2024, et il veillera alors à ce que des échéanciers clairs soient prévus pour les plans de réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant des biens immobiliers. De plus, le Secrétariat collaborera avec le ministère de la Défense nationale, la Garde côtière canadienne et la Gendarmerie royale du Canada pour assurer l’achèvement des plans de décarbonisation du parc de véhicules du secteur de la sûreté et de la sécurité nationales d’ici à 2023, comme l’exige la Stratégie pour un gouvernement vert. |
Calendrier établi pour les plans de réduction des émissions de GES des biens immobiliers. Les plans ministériels de réduction des émissions de GES sont examinés. Achèvement des plans nationaux de décarbonisation des parcs de véhicules de sûreté et de sécurité. | Mars 2024 |
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Nick Xenos Directeur exécutif Tél. : 613-863-3821 |
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2.63 | Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada devrait définir une approche pour surveiller les coûts et les économies afin de fournir aux décideurs, aux parlementaires et à la population canadienne des informations suffisantes sur les économies et les coûts estimatifs liés à l’atteinte de la carboneutralité d’ici à 2050. | Recommandation acceptée en partie. Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada est d’accord avec le fait que la cible de la carboneutralité d’ici à 2050 indiquée dans la Stratégie pour un gouvernement vert devrait être mise en œuvre de la manière la plus rentable possible et qu’il faudrait fournir aux parlementaires et à la population canadienne suffisamment d’information sur l’approche à adopter pour mesurer la rentabilité. Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada n’est pas d’accord pour dire qu’il n’a pas d’approche pour assurer le suivi des coûts et des économies. Le Centre pour un gouvernement vert a élaboré une approche qui vise à assurer les coûts de mise en œuvre les plus bas possibles pendant le cycle de vie (y compris les coûts et les économies sur la durée de vie des actifs) et il a mis au point des contrôles pour atteindre cet objectif. L’approche comprend les mesures décrites au paragraphe 2.61. De plus, les ministères rendent compte au Parlement de leurs dépenses en immobilisations par l’intermédiaire du budget principal des dépenses et des comptes publics. Ils rendent aussi compte des progrès globaux en matière d’écologisation de leurs opérations par l’intermédiaire de leurs stratégies ministérielles de développement durable. Les coûts et les économies liés à l’écologisation sont intégrés dans les dépenses d’immobilisations globales liées aux biens immobiliers et aux parcs de véhicules et ne représentent qu’une partie minime de ces dépenses. Il serait extrêmement exigeant en ressources de séparer les composantes liées à l’écologisation de celles liées aux investissements en immobilisations pour toutes les dépenses en immobilisations après coup. La mise en œuvre d’une analyse des coûts du cycle de vie avec des contrôles au début des projets est un moyen efficace d’obtenir des résultats en matière d’écologisation à un coût moindre. À ce titre, le Secrétariat publiera plus d’information sur cette approche de suivi des coûts et des économies pour la population canadienne d’ici l’hiver 2023. De plus, le Secrétariat rendra compte (par l’entremise de sa Stratégie ministérielle de développement durable et de son site Web) des deux programmes qu’il exécute : le Fonds pour un gouvernemental vert et le Programme d’approvisionnement de combustibles à faible teneur en carbone. |
Plus de renseignements sont publiés sur l’approche du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) pour le suivi des coûts d’écologisation et des économies. Rapport du SCT (au moyen de sa stratégie ministérielle de développement durable et de son site Web) sur les deux programmes qu’il exécute, soit le Fonds pour un gouvernement vert et le Programme d’approvisionnement en carburant à faible teneur en carbone. | Mars 2023 |
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Nick Xenos Directeur exécutif Tél. : 613-863-3821 |
Statut des recommandations du commissaire
Objet
Le 26 avril 2022, le commissaire à l’environnement et au développement durable a publié un rapport d’audit sur la Stratégie pour un gouvernement vert. Ce rapport comprenait cinq recommandations pour le SCT.
Réponse
- Le Secrétariat du Conseil du Trésor dirige la mise en œuvre de la Stratégie pour un gouvernement vert en vue d’atteindre, d’ici 2050, l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre au chapitre des opérations du gouvernement fédéral. Nous sommes en voie d’atteindre cet objectif.
- Le SCT est d'accord avec quatre des recommandations et est partiellement d’accord avec la cinquième, et prend des mesures pour y donner suite.
- La prochaine mise à jour de la Stratégie pour un gouvernement vert, prévue pour 2023, reflétera les mesures prises pour donner suite aux recommandations du commissaire.
Contexte
Dans son audit de la Stratégie pour un gouvernement vert, le commissaire à l’environnement et au développement durable (CEDD) a inclus cinq recommandations pour le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) – le SCT en a approuvé quatre et était partiellement d’accord avec la cinquième. L’audit du CEDD a recommandé ce qui suit :
- Recommandation 2.35 : Le SCT devrait recueillir et rendre compte de toutes les sources d’émissions de gaz à effet de serre (GES) du gouvernement du Canada de façon claire et complète, dans un rapport sommaire annuel.
Le SCT a convenu d’élargir la portée des rapports afin d’inclure toutes les sources clés par l’entremise de la mise à jour annuelle des rapports sur les émissions de GES. Cela comprendra plus d’informations sur les émissions de la portée 3. Des rapports élargis sur les émissions de la portée 3 ont déjà été ajoutés au site Web. Le SCT achèvera également les consultations et élaborera une approche sur la déclaration des émissions des sociétés d’État.
- Recommandation 2.43 : Le SCT devrait inclure des détails supplémentaires sur les engagements stratégiques, dans sa prochaine révision de la Stratégie pour un gouvernement vert.
Le SCT a convenu d’inclure des détails supplémentaires sur les engagements stratégiques, dans la prochaine révision de la Stratégie pour un gouvernement vert.
- Recommandation 2.53 : Le SCT devrait élaborer une approche globale de gestion des risques qui décrit comment il cernera, surveillera et atténuera régulièrement les risques importants.
Le SCT est d’accord avec nécessité d’élaborer une approche globale de gestion des risques qui décrit comment les risques importants seront régulièrement cernés, surveillés et atténués. Ces travaux ont déjà commencé à l’été de 2021 et constitueront la base des travaux à venir.
- Recommandation 2.56 : Le SCT devrait
- fixer une date à laquelle tous les ministères doivent achever leurs plans de réduction des gaz à effet de serre et de réduction nette zéro;
- exiger des ministères qu’ils incluent les jalons cernés dans la Stratégie pour un gouvernement vert dans leurs plans; et
- faciliter l’examen indépendant des plans des ministères, afin de déterminer s’ils sont suffisants pour atteindre l’objectif de carboneutralité d’ici 2050.
Le SCT a convenu qu’un échéancier clair devrait être en place pour les ministères, afin d’élaborer des plans ministériels de réduction des émissions de gaz à effet de serre et que ces plans devraient être examinés. Le Secrétariat mettra à jour la Stratégie pour un gouvernement vert, au cours de l’exercice 2023-2024, au moment où il veillera à ce que des délais clairs soient inclus relativement aux plans d’émissions de gaz à effet de serre des biens immobiliers.
De plus, le Secrétariat collaborera avec le ministère de la Défense nationale, la Garde côtière canadienne et la Gendarmerie royale du Canada pour assurer l’achèvement des plans de décarbonisation de la flotte de sûreté et sécurité nationale d’ici 2023, comme l’exige la Stratégie pour un gouvernement vert.
- Recommandation 2.63 : Le SCT devrait élaborer une approche pour suivre les coûts et les économies afin de fournir aux décideurs, aux parlementaires et aux Canadiens suffisamment d’informations sur les coûts et les économies estimés pour atteindre l’objectif de carboneutralité d’ici 2050.
Le SCT était partiellement en accord avec cette recommandation.
Le Secrétariat est d’accord que la cible de carboneutralité d’ici 2050, indiquée dans la Stratégie pour un gouvernement vert, devrait être mise en œuvre de la manière la plus rentable possible et qu’il faudrait fournir au Parlement et aux Canadiens suffisamment d’informations sur l’approche à adopter pour mesurer la rentabilité.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor n’est pas d’accord pour dire qu’il n’a pas d’approche pour assurer le suivi des coûts et des économies. Le Centre pour un gouvernement vert a élaboré une approche qui vise à assurer les coûts de mise en œuvre les plus bas pendant le cycle de vie (y compris les coûts et les économies sur la durée de vie des actifs) et a mis au point des mesures de contrôle pour atteindre cet objectif.
Le 26 avril 2022, le commissaire à l’environnement et au développement durable a publié quatre autres rapports d’audit :
Rapport 1 : Une transition équitable vers une économie à faibles émissions de carbone
Rapport 3 : Le potentiel de l’hydrogène pour réduire les émissions de gaz à effet de serre
Rapport 4 : Le financement d’infrastructures adaptées au climat — Infrastructure Canada
Rapport 5 : La tarification du carbone — Environnement et Changement climatique Canada
Déclaration des émissions de gaz à effet de serre (y compris celles de portée 3 et des sociétés d’État)
Objet
Le Centre pour un gouvernement vert est responsable du suivi et de la divulgation de l’information sur le rendement environnemental du gouvernement de façon centralisée. L’audit que le CEDD a effectué sur la Stratégie pour un gouvernement vert a révélé que le SCT n’a pas déclaré certaines sources d’émissions de gaz à effet de serre du gouvernement fédéral.
Réponse
- Le gouvernement du Canada rend ses données sur les émissions de gaz à effet de serre accessibles sous forme numérique aux Canadiens depuis 2017.
- La première version de l’inventaire des émissions de GES du gouvernement comprenait les données de 15 ministères. Nous déclarons maintenant les données sur les émissions produites par les 27 ministères et organismes qui possèdent des biens immobiliers ou d’importants parcs de véhicules.
- Le travail se poursuit. Par exemple, en 2018-2019, nous avons ajouté les émissions de GES liées aux voyages aériens des employés de la fonction publique. Désormais, nous déclarons également les émissions liées à la sûreté et à la sécurité nationales découlant des opérations militaires et des activités de la garde côtière et de la police.
- Les sociétés d’État étant indépendantes, elles ne sont normalement pas assujetties à l’ensemble des politiques du Conseil du Trésor et ne sont donc pas tenues de faire rapport au SCT sur leurs émissions. De nombreuses sociétés d’État ont des stratégies en matière de changement climatique et déclarent publiquement leurs émissions.
- Au fil du temps, nous prévoyons d’ajouter davantage de données sur les achats, ainsi que des données sur les émissions associées aux déplacements des employés. Nous prenons en considération les recommandations du CEDD concernant la déclaration des émissions de portée 3 et des sociétés d’État.
Contexte
La première publication de l’inventaire des émissions de gaz à effet de serre du gouvernement incluait les données de 15 ministères et organismes assujettis à la stratégie fédérale de développement durable avec une cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Au moment de cette publication, il ne s’agissait que d’un inventaire partiel des émissions provenant des installations et des parcs de véhicules fédéraux; néanmoins, le gouvernement était décidé à examiner de façon plus détaillée son empreinte écologique en vue d’avancer. Nous déclarons actuellement les émissions de 27 ministères représentant l’ensemble des entités gouvernementales qui possèdent des biens immobiliers ou des parcs de véhicules significatifs.
Les émissions de GES de la portée 1 sont produites directement à partir de sources qui sont détenues ou contrôlées par le gouvernement. Par exemple, les GES qui sont émis par la combustion de combustibles dans les véhicules ou dans les bâtiments chauffants.
Les émissions de GES de la portée 2 sont celles générées indirectement par la consommation d’énergie achetée (électricité, chauffage et refroidissement).
Les émissions de GES de la portée 3 sont des émissions indirectes telles que les émissions découlant de la chaîne d’approvisionnement qui nous fournit des biens et services.
27 organismes fédéraux ont déclaré des émissions de GES pour l’exercice 2020-2021.
Les émissions émanant des installations et du parc de véhicules conventionnel pour l’exercice 2020-2021 ont totalisé 1 071 kilotonnes (kt) d’équivalent en dioxyde de carbone (éq. CO2), soit une réduction de 731 kt éq. CO2, ou 40,6 % (sans les émissions émanant des opérations de sûreté et de sécurité nationale), par rapport à l’exercice 2005-2006.
Au cours des trois derniers exercices, les émissions ont connu une tendance à la baisse pour les installations fédérales, le parc de véhicules conventionnel, le parc de véhicules lié aux opérations de sûreté et de sécurité nationales, et les transports aériens liés au travail des employés. La pandémie de COVID-19 a été l’un des principaux moteurs des réductions entre 2019-2020 et 2020-2021, les mandats de santé publique ayant réduit l’occupation des bâtiments, en plus de l’utilisation des véhicules de la flotte et des voyages en avion des employés liés au travail.
Le Centre pour un gouvernement vert déclare actuellement les émissions de la portée 3 pour les voyages en avion des employés liés au travail et, en réponse à l’audit, il a publié un résumé de l’estimation des émissions de la portée 3 de la chaîne d’approvisionnement sur le cycle de vie complet des achats.
En collaboration avec des experts, le gouvernement a estimé l’empreinte carbone intrinsèque des biens et services achetés par ses organismes centraux d’approvisionnement : Service public et Approvisionnement Canada et Services partagés Canada. Ce carbone incorporé est constitué des gaz à effet de serre libérés pendant le cycle de vie d’un bien ou la prestation d’un service.
Stratégie pour un gouvernement vert – Engagements stratégiques
Objet
L’audit du CEDD a révélé que la Stratégie pour un gouvernement vert ne contenait pas suffisamment de détails sur certains engagements stratégiques importants (recommandation 2.43), notant que des informations supplémentaires donneraient aux parlementaires et aux Canadiennes et Canadiens une image plus claire de ce qui doit être accompli.
Réponse
- La Stratégie pour un gouvernement vert a été publiée pour la première fois en 2017, puis mise à jour en 2020.
- Elle comprend des engagements relatifs aux biens immobiliers, à la mobilité et aux parcs de véhicules, et à la résilience climatique, ainsi qu’une série d’engagements transversaux liés aux politiques et à la mobilisation.
- En réponse à la recommandation du commissaire, le SCT inclura des détails supplémentaires relatifs à certains engagements stratégiques sur le site Web et dans la prochaine révision de la Stratégie pour un gouvernement vert, notamment sur les achats écologiques, les technologies propres, les partenariats, les politiques et la mesure du rendement.
- Ce projet devrait être achevé d’ici mars 2024.
Contexte
La Stratégie pour un gouvernement vert a été publiée pour la première fois en 2017, puis mise à jour en 2020. Elle comprend des engagements dans les domaines des biens immobiliers, de la mobilité et des flottes, des achats et de la résilience climatique.
Elle comprend également des engagements transversaux dans les domaines de la politique et de la mobilisation, tels que les suivants :
- continuer à harmoniser les politiques opérationnelles pertinentes afin de mieux intégrer l’écologisation et la résilience climatique;
- intégrer les priorités en matière d’écologisation dans les responsabilités des hauts fonctionnaires du ministère, qui veilleront à ce que l’écologisation, la réduction des émissions de carbone et l’adaptation soient prises en compte de manière exhaustive, tant dans la planification que dans les opérations;
- créer des lieux de travail durables, notamment par la mobilisation et l’action des employés;
- collaborer et établir des communautés de pratique avec les gouvernements provinciaux, territoriaux et municipaux, les peuples autochtones, l’industrie, le milieu universitaire et les organismes sans but lucratif pour atteindre des objectifs environnementaux communs;
- intégrer la planification de la durabilité avec les communautés locales;
- Le gouvernement du Canada veillera à rendre compte du rendement environnemental du gouvernement et s’engage à respecter les principes de transparence et d’ouverture des données.
- Afin d’assurer la surveillance, le Centre divulguera publiquement des renseignements détaillés sur le rendement environnemental des opérations gouvernementales, y compris un inventaire complet des émissions de GES fédérales.
Approche de la gestion du risque
Objet
Le commissaire recommande que (recommandation 2.53) le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada devrait définir une stratégie exhaustive de gestion des risques qui décrit comment il recensera, surveillera et atténuera de façon périodique les risques importants.
Réponse
- Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada est en accord avec la nécessité d’élaborer une approche globale de gestion des risques qui décrit comment les risques importants seront régulièrement identifiés, surveillés et atténués.
- Ce travail a été entamé par le Centre pour un gouvernement vert à l’été 2021 et sera élargi et mis à jour, avec la participation interministérielle.
- Une stratégie de gestion des risques sera en place d’ici juin 2023.
Contexte
Le Centre pour un gouvernement vert (CGV) donne la priorité aux actions dans les secteurs d’où proviennent le plus d’émissions et travaille à répondre aux défis et aux risques identifiés en vue d’atteindre les cibles du gouvernement. Toutefois, le CGV n’a pas élaboré/consigné un cadre formel de gestion du risque, mais a tout de même entamé une démarche dans ce sens. Le CEDD a précisé que pendant l’audit, le SCT a commencé à consigner les informations en lien avec son approche d’évaluation des risques. Un registre des risques a été créé et à l’intérieur de celui-ci les risques et les mesures d’atténuation proposées sont consignés.
Cependant, il a été noté que les risques déjà identifiés pour certains ministères – notamment la Défense nationale – ont été omis à l’intérieur du registre. Il a également été noté que le secrétariat n’a pas consigné le processus selon lequel il procéderait à la consultation des ministères par rapport aux risques qui leur sont propres afin de dresser une liste des risques plus juste et plus exhaustive.
Plans ministériels de réduction de gaz à effet de serre
Objet
L’audit du CEDD recommande au SCT de : définir une date à laquelle tous les ministères auront achevé la mise en œuvre de leurs plans de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de zéro émission nette; exiger des ministères qu’ils fixent dans leurs échéanciers des jalons (étapes importantes) en lien avec la stratégie pour un gouvernement vert et avec leurs plans; et faciliter des examens indépendants des plans des ministères afin de déterminer s’ils suffisent pour atteindre la cible de zéro émission nette d’ici 2050.
Réponse
- Le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) convient qu’il devrait y avoir un échéancier clair pour que les ministères élaborent des plans ministériels de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et que ces plans devraient être examinés.
- Le SCT mettra à jour la Stratégie pour un gouvernement vert en 2023-2024, et il veillera alors à ce que des échéanciers clairs pour les plans de réduction des émissions de GES des biens immobiliers soient inclus.
Contexte
La stratégie pour un gouvernement vert stipule que tous les ministères conserveront un plan à jour pour le portefeuille de biens immobiliers à zéro émission nette et résilients afin de déterminer la voie la plus rentable pour la réalisation d’opérations immobilières à zéro émission nette et résilientes au climat d’ici 2050. Cette démarche inclut de tirer parti des possibilités de simplification de leur portefeuille, de partager les installations, de maximiser l’efficacité énergétique et d’adopter des carburants à plus faible teneur en carbone.
À ce jour, 8 des 27 ministères ont créé des plans de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les biens immobiliers détenus par le gouvernement. Toutefois, ces plans représentent 81 % des émissions totales de tous les ministères, et le SCT a élaboré un plan global qui couvrait de manière approximative les 19 % restants.
Coûts de mise en œuvre de la Stratégie pour un gouvernement vert
Objet
Le CEDD recommande au SCT de mettre au point une approche pour assurer le suivi des coûts et des économies afin de fournir aux décideurs, aux parlementaires et aux Canadiens suffisamment d’information sur les coûts et les économies approximatifs requis pour atteindre la cible de zéro émission nette d’ici 2050. Le SCT est partiellement en accord avec cette recommandation.
Réponse
- L’objectif d’atteindre la cible de zéro émission nette d’ici 2050 de la Stratégie pour un gouvernement vert doit être mis en œuvre de la manière la plus rentable possible.
- L'écologisation des opérations fédérales, y compris des bâtiments et du parc automobile, exige des investissements initiaux en capital qui peuvent être plus coûteux que les options fondées sur le statu quo, plus polluantes. Cependant, les investissements pour l'écologisation sont généralement partiellement ou totalement compensés par les économies opérationnelles réalisées au fil du temps, en particulier lorsque le coût total du carbone est pris en compte.
- Le Centre pour un gouvernement vert a mis au point une approche de suivi des coûts et des économies qui vise à assurer les coûts de mise en œuvre les plus bas sur le cycle de vie (y compris les coûts et les économies sur la durée de vie des actifs) et a élaboré des contrôles pour atteindre cet objectif.
- Les coûts et les économies liés à l’écologisation sont intégrés aux dépenses d’investissement globales en matière de biens immobiliers et de parc automobile, dont ils constituent une partie mineure. La mise en œuvre de l’analyse des coûts du cycle de vie avec des contrôles au début des projets est un moyen efficace d’obtenir des résultats d’écologisation au moindre coût.
- Le Secrétariat du Conseil du Trésor publiera plus d’information sur cette approche de suivi des coûts et des économies pour la population canadienne d’ici l’hiver 2023.
Contexte
Le SCT dispose d’une gamme de mécanismes pour assurer la mise en œuvre rentable de la stratégie pour un gouvernement vert. Plus précisément, le Centre pour un gouvernement vert (CGV) adopte une approche en trois étapes pour calculer les coûts du virage écologique :
- Estimation des coûts du cycle de vie des principaux projets et initiatives, p. ex. les plans pour le portefeuille
- Prévision de garde-fous et de directives visant à assurer la rentabilité, p. ex. méthode d’analyse des coûts du cycle de vie pour les projets de biens immobiliers individuels y compris le prix implicite attribué au carbone, outil d’analyse des coûts pour le cycle de vie des parcs de véhicules
- Suivi des initiatives stratégiques propres au virage écologique, p. ex. approvisionnement en électricité renouvelable, programme d’approvisionnement en carburants à faible teneur en carbone, fonds pour un gouvernement vert, les dépenses des comptes publics au besoin
En outre, les ministères déclarent au Parlement leurs dépenses en capital à travers le budget principal des dépenses et les comptes publics, et leur progrès global dans l’adoption du virage écologique pour leurs opérations à travers les stratégies ministérielles de développement durable. Les coûts et les économies du virage écologique sont inclus, et une faible partie des dépenses en capital en biens immobiliers ou en véhicules pour les parcs.
Séparer les volets des investissements en capital pour toutes les dépenses en capital nécessiterait énormément de ressources et nous ferait passer à côté de l’essentiel. La mise en œuvre de l’analyse des coûts du cycle de vie avec des contrôles au début des projets est un moyen efficace d’atteindre les objectifs du virage écologique aux coûts le plus faibles.
Avec 32 000 bâtiments, 23 millions de mètres carrés (m2) de surface utile, environ 20 000 ouvrages d’ingénierie et 39 millions d’hectares de terrain, le gouvernement du Canada détient et gère le plus vaste portefeuille d’immobilisations au Canada. Le gouvernement dépense annuellement environ 10 milliards de dollars pour opérer ce portefeuille dont la valeur de remplacement est estimée à 100 milliards de dollars. Le SCT embauche un consultant pour regrouper les résultats des plans ministériels afin de s’assurer que les coûts différentiels pour la réalisation d’opérations immobilières à zéro émission nette au sein du gouvernement du Canada d’ici 2030 demeurent de 3 milliards de dollars ou d’environ 3 % de la valeur de remplacement du portefeuille.
Des études menées par des experts-conseils du CGV avec le Conseil du Bâtiment Durable du Canada ont montré la rentabilité des bâtiments à zéro émission nette et la valeur des importantes rénovations écoénergétiques pour les bâtiments existants. Toute rénovation de bâtiment importante doit être soumise à l’analyse des coûts du cycle de vie des projets de réduction des émissions des gaz à effet de serre qui tient compte du prix implicite attribué au carbone pour les émissions de carbone futures. Cette méthode permet d’assurer à l’État la meilleure valeur pour les investissements significatifs à long terme. Tous les nouveaux bâtiments fédéraux doivent être à zéro émission nette, les options offrant le meilleur rapport qualité-prix pour la mise en œuvre sont choisies en utilisant le calcul des coûts du cycle de vie.
Pour les opérations conventionnelles dans le parc de véhicules, le CGV a effectué des évaluations des coûts du cycle de vie qui ont permis de déterminer que l’option la plus rentable pour le gouvernement est d’obtenir des véhicules électriques. Au cours du cycle de vie des parcs de véhicules conventionnels détenus par le gouvernement, généralement de 7 ans, les coûts d’opération des véhicules électriques sont déjà inférieurs à ceux pour les véhicules à moteurs à combustion interne.
Écologisation des achats
Objet
Le gouvernement du Canada est le plus grand acheteur du secteur public du Canada. Il est donc bien positionné pour tirer parti de son pouvoir d’achat afin de stimuler la demande en produits à faible teneur en carbone (p. ex. ciment à faible teneur en carbone) et le secteur émergent des technologies propres au Canada.
Réponse
- La Stratégie pour un gouvernement vert comprend des engagements en faveur de l’approvisionnement écologique pour les biens et services qui produisent le plus d’émissions que le gouvernement achète, notamment les bâtiments, le parc automobile, les combustibles et l’électricité.
- Le Secrétariat du Conseil du Trésor travaille avec les ministères pour rendre opérationnels les achats écologiques dans des secteurs clés d’émissions, conformément à la Stratégie pour un gouvernement vert et à la Politique d’achats écologiques.
- Le gouvernement a estimé l’empreinte carbone intrinsèque des biens et services achetés par ses organismes centraux d’approvisionnement, Fonction publique et Approvisionnement Canada et Services partagés Canada, et ces estimations sont publiées sur son site Web.
- Parmi les exigences particulières en matière d’approvisionnement pour les opérations gouvernementales, mentionnons que les nouveaux bâtiments doivent être à zéro carbone, que 75 % des achats de véhicules doivent être à zéro émission ou hybrides et que 100 % des achats d’électricité doivent être propres. Nous avons également créé un fonds pour acheter du carburant à faible teneur en carbone afin de réduire les émissions de carbone du parc de véhicules de la sûreté et sécurité nationale.
- Pour s’attaquer aux émissions provenant des matériaux de construction, le gouvernement a lancé, par l’intermédiaire du Conseil national de recherches du Canada, l’initiative Sobriété en carbone par l’analyse du cycle de vie, afin d’appuyer la sélection de matériaux et de conceptions qui offrent la plus faible empreinte carbone pour les matériaux de construction.
Contexte
Nous acquérons des biens et services respectueux de l’environnement en tenant compte de la performance environnementale sur toute la durée du cycle de vie des biens et services achetés, ainsi que d’autres critères comme le prix, la disponibilité, la qualité et le rendement.
Le Centre pour un gouvernement vert collabore avec les ministères et organismes pour écologiser les approvisionnements et respecter les engagements de la stratégie pour un gouvernement vert et la politique d’achats écologiques en :
- Mettant en œuvre les éléments d’approvisionnement des initiatives et des engagements d’écologisation existants (p. ex. le programme d’approvisionnement en carburant à faible teneur en carbone, l’achat d’électricité propre)
- Procédant à l’estimation de l’empreinte carbone de l’approvisionnement fédéral
- Encourageant l’utilisation de produits écologiquement préférables
- Intégrant les considérations d’ordre environnemental au processus d’approvisionnement – de la phase de planification à l’élimination finale
- Définissant de nouvelles normes d’approvisionnement pour la divulgation et la réduction du carbone intrinsèque au matériau structural et en offrant aux grands fournisseurs des incitatifs pour la divulgation des émissions et l’établissement de cibles de réduction
- Formant des coalitions avec les principaux acheteurs publics aussi bien sur le plan national que sur le plan international (p. ex. initiative pour un gouvernement vert)
- Promouvant l’économie circulaire et les marchés publics. Services publics et Approvisionnement Canada a mis au point deux programmes destinés à promouvoir l’économie circulaire :
- Ordinateurs pour les écoles : remise à neuf d’ordinateurs qui sont ensuite utilisés dans les écoles partout au Canada
- GCSurplus : vente d’articles en bon état au grand public
- Encourageant l’approvisionnement vert par l’entremise du fonds pour un gouvernement vert. Deux projets visant à améliorer l’approvisionnement vert sont en cours :
- un projet de collecte de données et d’établissement de lignes directrices pour l’achat de matériaux de construction à faible teneur en carbone (mené par le Conseil national de recherches Canada)
- un projet pilote qui mesure les émissions de gaz à effet de serre associées aux biens et services prioritaires (mené par Services publics et Approvisionnement Canada)
Électricité propre pour les activités fédérales
Objet
La stratégie pour un gouvernement vert contient un engagement sur l’utilisation d’électricité propre à 100 % en 2022, si disponible, et d’ici 2025, au plus tard, en produisant ou en achetant de l’énergie renouvelable. En moyenne, sur le plan national, en nous basant sur l’électricité propre disponible sur le réseau de nos achats de certificats d’énergie renouvelable, 86 % de notre consommation électrique pour l’exercice 2020-2021 provenait de sources d’électricité propre.
Réponse
- Le gouvernement du Canada s’engage à utiliser une électricité propre à 100 %, là où cela est possible, d’ici 2022, et au plus tard d’ici 2025, en produisant ou en achetant de l’électricité renouvelable
- Le gouvernement déclare les émissions associées à la production de l’électricité utilisée dans ses installations.
- À l’échelle nationale, le Canada dispose d’un réseau électrique relativement propre, mais les émissions de GES liées à la production d’électricité varient d’une province à l’autre. Certaines juridictions produisent de l’électricité à partir de combustibles émettant du carbone, comme le charbon et le gaz naturel.
- Dans les quatre juridictions dont les réseaux émettent le plus de gaz à effet de serre (l’Alberta, la Saskatchewan, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick), le gouvernement travaille avec les fournisseurs d’électricité de chaque juridiction pour se procurer de l’électricité propre à partir de sources d’énergie renouvelables non émettrices de carbone, comme le vent et le soleil.
- Dans d’autres juridictions, le gouvernement se procure des certificats d’énergie renouvelable qui garantissent que de l’électricité propre est mise sur le réseau pour remplacer les émissions provenant de notre consommation d’électricité.
Contexte
Les 4 provinces ayant les réseaux aux émissions les plus élevées sont l’Alberta, la Saskatchewan, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick. Pour mettre en œuvre cet engagement, des approches uniques sont requises, car chaque province et chaque territoire a son propre cadre réglementaire et son propre modèle de livraison (public/privé/les deux secteurs).
En Alberta, le marché de l’électricité est ouvert. La demande de propositions (DP) pour l’approvisionnement en électricité a été émise par Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) pour le compte des ministères. La DP a été fermée à la fin du mois de janvier et les soumissions reçues sont en cours d’examen.
En Saskatchewan, c’est SaskPower, une société d’État qui assure ce service. SaskPower a signé un protocole d’entente (PE) avec SPAC en février pour livrer aux installations du gouvernement fédéral 25 % d’énergie solaire (fournie par des Premières Nations) en 2022 et 75 % d’énergie éolienne à partir de 2024.
En Nouvelle-Écosse, NSPower est réglementé par la province. La province a signé un PE avec SPAC en août 2019. Les négociations avec la province ont mené à la création d’un programme pour fournir de l’électricité propre aux grands émetteurs. La province ouvrira, au nom des participants à ce programme, un marché pour l’approvisionnement de cette énergie. L’échéancier exact reste à déterminer.
Au Nouveau-Brunswick, des discussions sont en cours entre SPAC et NBPower, et la province y prend part. Un cadre a été établi, mais aucune entente formelle n’a encore été signée pour le moment.
En dehors de l’Alberta, de la Saskatchewan, de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick, les réseaux électriques provinciaux sont très propres. La stratégie adoptée pour faire face aux émissions restantes en raison de la source d’énergie électrique utilisée dans ces endroits (et le peu d’électricité utilisée dans les territoires) consiste à acheter des certificats d’énergie renouvelable (CER) afin de remplacer cette énergie sale. SPAC coordonne cette DP qui est active et qui restera ouverte pendant encore 3 mois. Dans les faits, cela signifie que l’électricité renouvelable sera injectée dans le réseau à un endroit déterminé par le soumissionnaire qui remportera ce marché, le gouvernement du Canada recevra les « avantages environnementaux », les CER qui compenseront notre utilisation d’une énergie émettrice ailleurs au pays.
Électrifier le parc automobile du gouvernement fédéral
Objet
Le Gouvernement du Canada s’est fixé comme objectif de se doter de parcs de véhicules légers 100 % électriques d’ici 2030 et il est en train de tracer la voie à suivre pour atteindre cet objectif.
Réponse
- Dans le cadre de la Stratégie pour un gouvernement vert, le gouvernement du Canada s’est engagé à ce qu’au moins 75 % des nouveaux achats de véhicules légers du parc automobile soient des véhicules à émission zéro (VEZ) ou des véhicules hybrides, en accordant la priorité aux VEZ, l’objectif étant que le parc automobile léger du gouvernement soit composé à 100 % de VEZ d’ici 2030.
- Les ministères ont bien progressé par rapport à ces engagements et sont sur la bonne voie d’atteindre les objectifs pour 2030, là où les options électriques existent. D’après les rapports préliminaires, sur les 17 800 véhicules du parc fédéral de véhicules légers conventionnels, environ 10 % étaient des véhicules hybrides (environ 1 700 véhicules) et 4 % étaient des VEZ (environ 700 véhicules) au 31 mars 2022.
- Le taux d’adoption des VEZ est limité par leur disponibilité. Actuellement, il existe des options VEZ appropriées pour moins du tiers des types de véhicules utilisés par le gouvernement du Canada, et l’offre est limitée.
- Les achats fédéraux annuels de VEZ ont plus que doublé au cours des deux dernières années et continueront d’augmenter rapidement à mesure que les chaînes d’approvisionnement s’améliorent et que de nouveaux modèles deviennent disponibles.
- Les principaux ministères propriétaires de parcs automobiles élaborent des feuilles de route détaillées pour atteindre notre objectif de 2030.
Contexte
Le parc terrestre fédéral comprend environ 30 000 véhicules légers et environ 19 000 véhicules commerciaux, hors route et spécialisés. Le parc terrestre est divisé en deux catégories:
- Le parc de véhicules de sûreté et sécurité nationale (SSN) du Canada comprend les aéronefs, les navires et les véhicules terrestres tactiques que possèdent ou louent le ministère de la Défense nationale (MDN), la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et la Garde côtière canadienne dont l’usage est lié explicitement à la sûreté ou à la sécurité nationale.
Les cibles d’achat et de composition du parc de véhicules légers prévues à la Stratégie pour un gouvernement vert (SGV) ne s’appliquent pas au parc de SSN. D’ici 2023, les ministères qui ont un parc de véhicules SSN élaboreront des plans opérationnels de décarbonisation des parcs de véhicules qui décriront comment ils réduiront leurs émissions provenant de leurs activités conformément à la cible globale de 2050.
- Le parc conventionnel comprend les aéronefs, les navires et les véhicules terrestres que possèdent ou louent les ministères et organismes fédéraux et d’autres organismes gouvernementaux qui ne font pas partie du parc de SSN. Les cibles s’appliquent de cette partie du parc terrestre.
Le taux d’adoption de véhicules à émission zéro (VEZ) a été limité par la disponibilité sur le marché et l’approvisionnement de véhicules appropriés qui répondent aux exigences opérationnelles. Peu d’options de VEZ s’offrent pour les grands types de véhicules (p. ex. les fourgonnettes et camionnettes) qui constituent la majorité du parc de véhicules légers, et leur disponibilité est limitée en raison des problèmes continus de la chaîne d’approvisionnement mondiale. Le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) prévoit que les achats de VEZ augmenteront rapidement à mesure que des options plus appropriées seront offertes sur le marché d’ici trois ans.
Malgré leur coût d’achat initial plus élevé, si l’on tient compte du temps pendant lequel le gouvernement demeure propriétaire de véhicules conventionnels (habituellement sept ans), le coût d’achat et d’exploitation de la plupart des véhicules électriques est déjà inférieur à celui des véhicules à moteur à combustion interne comparables.
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