Rapport ministériel sur le rendement, 2015-16
Table des matières
- Message du ministre
- Message du premier dirigeant
- Les résultats en bref
- Section I : Survol de l’organisation
- Profil de l’organisation
- Contexte organisationnel
- Priorités organisationnelles
- Section II : Vue d’ensemble des dépenses
- Dépenses réelles
- Sommaire du rendement budgétaire
- Tendances relatives aux dépenses du ministère
- Dépenses par crédit voté
- Harmonisation des dépenses avec le cadre pangouvernemental
- États financiers et Faits saillants des états financiers
- Section III : Analyse des programmes et des Services internes
- Programmes
- Programme 1.1 : Sciences et technologie pour le Nord
- Programme 1.2 : Application des connaissances polaires
- Commission canadiennes des affaires polaires
- Services internes
- Section IV : Renseignements supplémentaires
- Tableaux de renseignements supplémentaires
- Dépenses fiscales fédérales
- Coordonnées de l’organisation
- Annexe : Définitions
- Notes de fin de document
Message du ministre
Le 1er juin 2015, le gouvernement a promulgué la Loi sur la Station canadienne de recherche dans l’Extrême‑Arctique; dans la foulée de cette démarche, Savoir polaire Canada (POLAIRE) a officiellement été mis sur pied à titre de nouvel organisme de recherche fédéral au sein du portefeuille d’Affaires autochtones et du Nord Canada. Ce nouvel organisme fédéral combine le mandat et les ressources de l’ancienne Commission canadienne des affaires polaires et du programme pan‑nordique de sciences et technologie associé à l’initiative de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême‑Arctique (SCREA) d’Affaires autochtones et du Nord Canada.
À cette étape précoce de l’inauguration de POLAIRE à titre de nouvel organisme axé sur le Nord du gouvernement du Canada, on constate que l’engagement de POLAIRE auprès des établissements de recherche fédéraux, territoriaux, nationaux et internationaux et des réseaux d’expertise circumpolaire s’est révélé crucial pour ce qui est de sensibiliser davantage le milieu aux activités en question et d’établir des relations de collaboration ainsi que des partenariats à long terme. Les efforts associés aux partenariats ont supposé une mobilisation de haut niveau de la communauté scientifique par l’intermédiaire d’ateliers techniques, de tables rondes, de conférences et de l’élaboration d’ententes de même que d’initiatives propres à des projets dans le Nord.
Des partenariats ont été établis avec d’autres ministères et organismes fédéraux, notamment Technologies du développement durable Canada et Services publics et Approvisionnement Canada, afin de déployer des énergies renouvelables et de remplacement dans le Nord. POLAIRE s’est également affairé activement à établir des ententes de partenariat avec des établissements de recherche étrangers; à titre d’exemple, on peut penser aux travaux de POLAIRE liés à ceux de l’équipe de la NASA sur la vulnérabilité de la région boréale de l’Arctique (ABoVE). Grâce à des investissements stratégiques dans les infrastructures de l’Arctique au profit des communautés de sciences et technologie nationales et internationales, ces ententes de collaboration permettront de réaliser des recherches et de générer des connaissances qui se rapportent expressément au Nord.
Par ailleurs, l’un des principaux objectifs de Savoir polaire Canada était de mobiliser les Autochtones du Nord afin de collaborer et d’établir des partenariats avec eux, et ce, que ce soit par l’intermédiaire de la dotation de postes au sein de la SCREA, située à Cambridge Bay, de la participation d’habitants du Nord aux projets de recherche et de technologie, ou encore de la formation ou de l’exercice d’un leadership communautaire dans le cadre des projets.
Ultimement, la réussite de POLAIRE pour ce qui est d’accroître les connaissances du Canada sur les régions polaires permettra d’améliorer les possibilités économiques, la gestion de l’environnement de même que la qualité de vie des résidants du Nord ainsi que de l’ensemble des Canadiens. La SCREA sera un élément clé dans les efforts visant à améliorer nos connaissances sur l’Extrême-Arctique. Durant les dix premiers mois d’activité de POLAIRE, on a établi des priorités claires de même qu’une programmation scientifique et technologique dans le but de renforcer la qualité de l’information de base, ce qui favorisera une meilleure prise de décisions, en plus de permettre de mieux comprendre la cryosphère et les changements qui touchent la glace, et de mettre à l’essai les technologies liées aux énergies renouvelables et de remplacement ainsi que les infrastructures connexes pour déterminer la façon optimale de les adapter aux conditions nordiques.
En conclusion, je tiens à souligner l’excellent travail réalisé par le personnel de la Commission canadienne des affaires polaires et d’AANC dans le cadre de la mise sur pied de POLAIRE. Avec son programme pan‑nordique de sciences et technologie, ses installations de recherche de classe mondiale, dont les activités s’amorceront en 2017, et sa fonction de mobilisation du savoir hérité de la Commission, POLAIRE renforcera la position du Canada à titre de chef de file international en matière de sciences et technologie polaires.
L’honorable Carolyn Bennett, C.P., députée
Ministre des Affaires autochtones et du Nord
Message du premier dirigeant
Depuis sa mise sur pied le 1er juin 2015, POLAIRE met en œuvre un nombre grandissant de projets qui s’harmonisent avec les secteurs prioritaires à cet égard approuvés par le conseil d’administration. Ces secteurs prioritaires sont les suivants : les énergies renouvelables et de remplacement dans le Nord; la préparation de l’information de base pour la viabilité nordique; la prévision des répercussions du changement de l’état des glaces, du pergélisol et de la neige sur la navigation, l’infrastructure et les collectivités; la stimulation de l’amélioration de la conception, de la construction et de l’entretien de l’infrastructure bâtie dans le Nord.
L’un des principaux objectifs durant les premiers dix mois d’activité de POLAIRE, jusqu’au 31 mars 2016, était de bien faire connaître l’organisme aux intervenants et aux partenaires, de consulter ceux‑ci pendant la définition des priorités relatives aux projets et des plans axés sur l’avenir et de tirer parti des programmes en place pouvant être adaptés aux exigences nordiques.
Allant de l’avant, POLAIRE s’emploiera dans une mesure de plus en plus grande à faciliter l’accès à l’information scientifique, à offrir des produits de connaissance de grande valeur pour aider les décideurs, à mieux faire connaître les sciences et la technologie se rattachant à l’Arctique, autant au Canada qu’à l’étranger, et à renforcer les capacités des collectivités nordiques (et des jeunes) en les faisant participer à des projets de sciences et technologie. De façon générale, POLAIRE appuiera les objectifs du gouvernement du Canada touchant divers secteurs, notamment les changements climatiques, la gérance environnementale, l’innovation, les technologies durables et les données ouvertes, le tout pour soutenir une prise de décision fondée sur des données probantes.
POLAIRE continue d’appuyer les projets de recherche et de technologie par l’intermédiaire de processus de financement concurrentiels et de soutenir activement les efforts de coordination comme le Comité international sur la science arctique (IASC) et le Réseau canadien d’opérateurs de recherche nordique (RCORN), ainsi qu’une vaste gamme de comités consultatifs sur les sciences et la technologie. POLAIRE mène les efforts du Canada visant à mettre sur pied un programme national sur l’Antarctique et a agi à titre de représentant du Canada au sein du Comité scientifique pour les recherches antarctiques (CSRA).
POLAIRE a établi des politiques, des processus et des systèmes organisationnels dans les secteurs des ressources humaines, des finances, de la technologie de l’information, de la sécurité et de l’administration des subventions et des contributions. En outre, POLAIRE travaille en étroite collaboration avec les Affaires autochtones et du Nord afin de se préparer à opérer la SCREA à Cambridge Bay (Nunavut) en 2017.
L’un des jalons importants pour accroître la capacité interne de POLAIRE était de lancer une initiative de dotation nationale pour la SCREA à Cambridge Bay, Nunavut, en décembre 2015. En plus, de doter des postes dans les secteurs des ressources humaines, des finances et du soutien administratif; et d’entreprendre la dotation des équipes internes de sciences et technologie responsables de diriger les travaux associés aux secteurs prioritaires à cet égard.
Enfin, malgré les défis associés à la mise sur pied d’une nouvelle organisation, POLAIRE a continué d’accorder toute l’importance due à la création d’un environnement de travail sain, encourage la conciliation travail‑vie ainsi qu’au bien‑être général des employés, le tout en mettant l’accent sur la promotion du travail d’équipe et sur l’adhésion à des valeurs communes qui correspondent au context opérationnel de POLAIRE.
David J. Scott, Ph. D.
Président et directeur général
Les résultats en bref
En 2015-2016, le montant total des dépenses réelles s’est élevé à 8 286 711$; cela englobe quelque 28 équivalents temps plein (ETP).
Voici les principales réalisations de POLAIRE depuis son lancement en juin 2015 :
- POLAIRE a veillé à bien faire connaître son mandat et son rôle aux intervenants et, à titre d’intermédiaire, a mobilisé de manière proactive des partenaires potentiels afin de dégager des occasions de recherche et de tirer parti des programmes en place dans le Nord. Au cours de l’automne 2015, et a tenu une série de rencontres préliminaires avec les différents intervenants, en plus de donner des présentations à l’intention de ces derniers. POLAIRE a établi des liens avec d’autres ministères et organismes fédéraux, la communauté autochtone, la communauté scientifique canadienne, des organismes de recherche étrangers, de même qu’avec de multiples groupes multilatéraux et groupes de travail en vue d’accroître la coopération scientifique dans l’Arctique et dans l’Antarctique.
- POLAIRE a déployé des efforts et est parvenu à établir des ententes de partenariat fondées sur les priorités cernées avec un large éventail d’intervenants dans l’ensemble des secteurs prioritaires des sciences et de la technologie. Ces partenariats, et les investissements qui leur sont associés, permettront de réaliser des recherches et de générer des connaissances dans ces secteurs; ils sont mis en évidence dans les pages qui suivent.
- POLAIRE a travaillé avec ses partenaires du secteur privé et du gouvernement afin d’amener les technologies associées aux énergies renouvelables et de remplacement dans le Nord, de désigner des sites, de mettre à l’essai ces technologies et de les adapter aux conditions environnementales extrêmes du Nord, en plus de démontrer leur viabilité et les économies que les collectivités pourront réaliser grâce à elles. Des projets pilotes sont actuellement en cours dans certaines collectivités. Parmi les technologies associées aux énergies renouvelables figurent celles qui se rapportent à l’énergie solaire, à l’énergie éolienne, au chauffage alimenté par la biomasse, aux centrales hydroélectriques au fil de l’eau, à la cogénération de chaleur et d’électricité, au méthane provenant du pergélisol et aux compteurs intelligents.
- POLAIRE a réalisé d’importants progrès en ce qui a trait au renforcement de ses capacités internes, notamment en ce qui touche :
- l’établissement de structures, de processus et de systèmes organisationnels;
- la dotation des postes dans les installations de Cambridge Bay et au sein des équipes responsables de chacun des secteurs prioritaires liés aux sciences et à la technologie, ainsi que des postes de spécialistes fonctionnels au niveau organisationnel;
- les travaux réalisés en collaboration avec AANC dans le but de faciliter le transfert des installations de la SCREA et de garantir l’état de préparation voulu;
- la promotion d’un milieu de travail sain qui se prête au bon rendement.
Section I : Survol de l’organisation
Profil de l’organisation
Ministre de tutelle : L’honorable Carolyn Bennett, C.P., député
Président du conseil : M. Richard Boudreault, président du conseil d’administration
Administrateur général : David J. Scott, Ph. D., président et premier dirigeant
Portefeuille ministériel : Affaires autochtones et du Nord
Instrument habilitant : Loi sur la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctiquei
Année d’incorporation ou de création : 2015
Site Web : https://www.canada.ca/fr/savoir-polaireii
Autre : La gouvernance de Savoir polaire Canada (POLAIRE) est assurée par un conseil d’administration de neuf membres, dont un président et un vice-président. Le conseil d’administration approuve le plan en matière de sciences et de technologie de l’organisation et les plans de travail et budget annuels. Le conseil d’administration relève du ministre des Affaires autochtones et du Nord. Tous les postes sont attribués par décret pour des mandats ne dépassant pas cinq ans et sont admissibles à un renouvellement pour un deuxième mandat. Les membres du conseil d’administration occupent des postes à temps partiel.
Contexte organisationnel
Raison d’être
Savoir polaire Canada est un nouvel organisme fédéral (établissement public) constitué en vertu de la Loi sur la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique, laquelle est entrée en vigueur le 1er juin 2015.
Les objectifs de POLAIRE, tels qu’ils sont énoncés dans la Loi, sont :
- d’approfondir les connaissances sur l’Arctique canadien en vue d’améliorer les perspectives économiques, la gérance environnementale et la qualité de vie des personnes qui y résident et de tous les autres Canadiens;
- de promouvoir le développement et la diffusion des connaissances relatives aux autres régions circumpolaires, y compris l’Antarctique;
- de renforcer le leadership du Canada relativement aux enjeux touchant l’Arctique;
- d’établir un centre névralgique de recherche scientifique dans l’Arctique canadien.
Responsabilités
POLAIRE doit assumer les fonctions suivantes :
- effectuer des recherches scientifiques et développer des technologies;
- mettre en œuvre des programmes et projets liés à des recherches scientifiques et au développement de technologies;
- promouvoir la mise à l’essai, l’application, le transfert, la diffusion et la commercialisation de technologies;
- publier et diffuser des études, des rapports ou d’autres documents;
- compléter des réseaux nationaux et internationaux d’expertise et d’installations.
POLAIRE aura son siège dans la SCREA à Cambridge Bay, au Nunavut, lorsque la Station sera opérationnelle en 2017. Le campus de la SCREA comprend un édifice de recherche principal, une structure d’entretien, ainsi que des logements triplex qui hébergeront les chercheurs et les scientifiques en visite. La construction de la SCREA se poursuivra sous la direction d’AANC jusqu’à ce que la mise en service soit achevée.La Station deviendra ensuite une partie intégrante de POLAIRE. Voici les principaux éléments de l’entente de gouvernance :
- POLAIRE relève du ministre des Affaires autochtones et du Nord;
- un conseil d’administration composé de neuf membres est responsable de la supervision, de l’orientation stratégique à long terme ainsi que des décisions relatives au budget annuel et aux plans de travail de l’organisation;
- le président et directeur général, à titre d’administrateur général de l’organisme, assure la gestion courante de POLAIRE;
- Sciences et technologie est responsable de gérer la mise en œuvre du programme des sciences et de la technologie; Gestion des connaissances et mobilisation est responsable de la mobilisation des connaissances, des communications, de la sensibilisation et du renforcement des capacités; Ressources humaines et services généraux est responsable des services internes.
Résultats stratégiques et architecture d’alignement des programmes
Résultat stratégique : Le Canada a une science et une technologie arctiques de calibre mondial qui appuient le développement et la gérance du Nord canadien, et il est reconnu comme un chef de file dans les questions associées à la recherche circumpolaire.
- 1.1 Programme : Sciences et technologie pour le Nord
- 1.1.1 Sous-programme : Science et surveillance
- 1.1.2 Sous-programme : Développement et transfert de technologies
- 1.2 Programme : Application des connaissances polaires
- 1.2.1 Sous-programme : Gestion des connaissances
- 1.2.2 Sous-programme : Sensibilisation et renforcement des capacités
Services internes
L’architecture d’alignement des programmes est présentée dans l’organigramme ci-dessous.
Environnement opérationnel et analyse des risques
Environnement opérationnel
Le Nord canadien subit des changements importants causés par un ensemble de facteurs complexes, certains de nature mondiale, d’autres enracinés dans la dynamique de l’histoire unique de la région et d’autres encore issus de l’appropriation croissante de la part des peuples autochtones d’un pouvoir d’agir découlant du règlement des revendications territoriales globales. Parmi les facteurs clés qui influent actuellement sur le développement de la recherche scientifique et technologique figurent les suivants :
- les transformations environnementales rapides dans l’Arctique qui ont une incidence sur le système terrestre dans son ensemble, y compris des conditions climatiques et météorologiques extrêmes, des températures qui s’élèvent et la disparition continue des glaces, des glaciers, de la neige et du pergélisol. Les changements qui s’opèrent dans l’Arctique nous poussent à étudier leurs conséquences pour être en mesure d’informer les décideurs;
- les nouveaux intérêts économiques dans l’Arctique, qui ont fait de la région un acteur plus important dans l’économie mondiale, mais qui ont également entraîné des répercussions locales considérables. Malgré les changements environnementaux et sociaux rapides, l’Arctique demeure une région où règne une stabilité géopolitique, ce qui constitue une condition préalable à la recherche à cet endroit;
- l’autonomie politique et économique croissante des résidants du Nord, illustrée par le transfert des responsabilités aux gouvernements territoriaux en ce qui a trait à la gestion des terres et des ressources, et par le transfert graduel du contrôle des priorités de recherche vers le Nord;
- la progression continue de l’autonomie gouvernementale autochtone dans toute la région et ses effets positifs sur les politiques du gouvernement, notamment sur la façon dont les recherches sont effectuées;
- l’intérêt accru des Canadiens à l’égard du Nord.
- il sera essentiel de développer les capacités techniques locales et d’obtenir l’acceptation et la participation des collectivités pour voir au développement et au transfert des technologies dans le Nord. Le secteur privé doit également être incité à pénétrer les plus petits marchés du Nord en ce qui a trait à ces nouvelles technologies.
Principaux risques
Risque | Stratégie d’atténuation du risque | Lien avec les programmes de POLAIRE |
---|---|---|
Pannes technologiques. Les technologies mises à l’essai peuvent ne pas convenir aux conditions extrêmes du Nord et, par conséquent, ne pas être considérées comme des options viables. | Évaluer le risque et planifier les projets de manière rigoureuse; réévaluer périodiquement les projets; consulter les chefs de file en matière de technologies; mettre à l’essai de multiples technologies; mettre à profit les travaux précédents et les leçons apprises. | 1.1.2 Développement et transfert de technologies |
Acceptation par les collectivités. Les collectivités des régions nordiques peuvent ne pas être disposées à accueillir favorablement à certaines technologies. | Sensibiliser et mobiliser les collectivités; faire participer les collectivités aux projets; renforcer les capacités locales. | 1.2.2 Sensibilisation et renforcement des capacités |
Capacité technique locale limitée. Certains projets pilotes ou projets de démonstration requerront des capacités techniques issues des collectivités et leur réalisation sera compromise si ces capacités ne sont pas disponibles. | Planifier la participation des collectivités aux projets; offrir une formation ou des programmes de stages; mener des activités continues de sensibilisation et de communication à l’intention des collectivités. | 1.2.2 Sensibilisation et renforcement des capacités |
Manque d’intérêt de la part du secteur privé à l’égard des marchés du Nord. Manque d’intérêt en ce qui touche l’établissement de partenariats si le potentiel des marchés pour les technologies est jugé insuffisant. | Les programmes de contributions de POLAIRE serviront de mesure incitative pour susciter l’intérêt du secteur privé. Il y aura aussi d’autres mesures d’intervention, notamment l’évaluation des marchés et la mise à l’échelle des projets en fonction du potentiel du marché visé. | 1.2.1 Gestion des connaissances 1.1.2 Développement et transfert de technologies |
Capacité d’attirer en temps opportun du personnel possédant les qualifications requises et de le maintenir en poste. Ce risque découle de l’éloignement de Cambridge Bay et de la forte demande et concurrence entre les organismes basés dans le nord pour du personnel hautement qualifié. | Mettre en œuvre des processus de dotation collective et anticipée; avoir recours à des processus de dotation accélérée; établir des partenariats avec des établissements d’enseignement; planifier les besoins en matière de ressources humaines; établir des profils de compétences; mettre sur pied des programmes de ressources humaines novateurs pour attirer du personnel et le maintenir en poste. | Services internes |
Priorités organisationnelles
Réduire la dépendance à l’égard de l’énergie importée à coût élevé, explorer la faisabilité d’exploiter des sources locales et améliorer l’application de technologies de remplacement dans le Nord. Collaborer avec des chefs de file nationaux et internationaux en matière de technologies pour veiller à ce que les plus récentes technologies énergétiques soient mises à l’essai dans des conditions arctiques de manière à ce que les résidants du Nord puissent y avoir accès dans une mesure sans cesse croissante. (Nouvelle priorité)
Principales initiatives contribuant à la priorité
Initiatives prévues | Date de début | Date de fin | État | Lien avec les programmes de POLAIRE |
---|---|---|---|---|
« Nordification » de technologies existantes. Adapter, utiliser et mettre à l’essai des prototypes à Cambridge Bay afin de développer des systèmes intégrés d’énergie de remplacement aptes à alimenter les ménages en milieu urbain ou dans des régions éloignées. | Juin 2015 | À déterminer | Sur la bonne voie | 1.1.2 Développement et transfert de technologies |
Évaluation des sources d’énergie locales. Étudier les possibilités ayant trait à l’utilisation des énergies solaire et éolienne, de la biomasse, du méthane provenant du pergélisol et des compteurs intelligents afin d’éclairer la prise de décisions en ce qui touche les technologies énergétiques pour les collectivités. | Juin 2015 | À déterminer | Sur la bonne voie | 1.1.2 Développement et transfert de technologies |
Solutions de stockage d’énergie. Travailler avec des partenaires de l’industrie et des gouvernements afin d’adapter des solutions technologiques de stockage d’énergie aux conditions prévalant dans le Nord. | Juin 2015 | À déterminer | Sur la bonne voie | 1.1.2 Développement et transfert de technologies |
Progrès réalisés pour atteindre la priorité | ||||
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Priorité : Préparation de l’information de base pour la viabilité nordique
Améliorer le soutien à la prise de décisions visant à assurer la viabilité des collectivités et le développement responsable dans le Nord. (Nouvelle priorité)
Principales initiatives contribuant à la priorité
Initiatives prévues | Date de début | Date de fin | État | Lien avec les programmes de POLAIRE |
---|---|---|---|---|
Consolider la base d’information pour améliorer la prise de décisions sur le milieu terrestre. Amélioration de la caractérisation des composantes valorisées de l’écosystème, des connaissances associées à celles-ci, de la compréhension de ces éléments et de leur surveillance; collecte de renseignements sur une grande surface à l’aide de la télédétection aérienne et par satellite; modélisation de données. | Juin 2015 | À déterminer | Sur la bonne voie | 1.1.1 Science et surveillance |
Consolider la base d’information pour améliorer la prise de décisions en milieu marin. Amélioration de la caractérisation, des connaissances et de la surveillance; observation sur place et par télédétection; modélisation de données. | Juin 2015 | À déterminer | Sur la bonne voie | 1.1.1 Science et surveillance |
Progrès réalisés pour atteindre la priorité | ||||
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Priorité : Prévision des répercussions du changement de l’état des glaces, du pergélisol et de la neige sur la navigation, l’infrastructure et les collectivités
Parfaire la connaissance des éléments gelés de la cryosphère terrestre et marine afin de soutenir les mesures d’adaptation et d’améliorer les modèles climatiques. Collaborer avec les acteurs principaux pour renforcer la recherche sur la cryosphère afin de comprendre comment et pourquoi des changements surviennent dans l’état des glaces, de la neige et du pergélisol partout dans l’Arctique et d’étudier les répercussions de ces changements sur la navigation, l’infrastructure et les processus planétaires. (Nouvelle priorité)
Principales initiatives contribuant à la priorité
Initiatives prévues | Date de début | Date de fin | État | Lien avec les programmes de POLAIRE |
---|---|---|---|---|
Comprendre l’évolution de la cryosphère terrestre. Mieux comprendre les changements touchant la cryosphère terrestre et améliorer la capacité de prévoir les répercussions de ces changements. | Juin 2015 | À déterminer | Sur la bonne voie | 1.1.1 Science et surveillance |
Comprendre l’évolution des conditions de glace. Comprendre l’évolution des conditions de glace marine et les répercussions de celles-ci sur les régimes climatiques, le climat local et la navigation maritime. | Juin 2015 | À déterminer | Sur la bonne voie | 1.1.1 Science et surveillance |
Amélioration de la capacité de prévision. Intégrer les données canadiennes concernant la cryosphère ainsi que la glace marine dans des modèles prévisionnels mondiaux. | Juin 2015 | À déterminer | Sur la bonne voie | 1.1.1 Science et surveillance |
Progrès réalisés pour atteindre la priorité | ||||
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Priorité : Stimulation de l’amélioration de la conception, de la construction et de l’entretien de l’infrastructure bâtie dans le Nord
Appliquer des conceptions, des techniques et des matériaux novateurs afin d’améliorer l’efficacité énergétique et la qualité de l’infrastructure du Nord, et de réduire le coût de son cycle de vie. (Nouvelle priorité)
Principales initiatives contribuant à la priorité
Initiatives prévues | Date de début | Date de fin | État | Lien avec les programmes de POLAIRE |
---|---|---|---|---|
Effectuer des recherches sur les habitations écoénergétiques pour le Nord, élaborer le concept et le mettre à l’essai. Effectuer des recherches sur les dernières avancées en matière d’habitations écoénergétiques pour le Nord, développer le concept et le mettre à l’essai. | Juin 2015 | À déterminer | Sur la bonne voie | 1.1.2 Développement et transfert de technologies |
Adapter les systèmes de traitement des déchets à l’environnement du Nord. Appliquer des conceptions, des techniques et des matériaux novateurs afin d’améliorer l’efficacité énergétique et de réduire le coût du cycle de vie. | Juin 2015 | À déterminer | Sur la bonne voie | 1.1.2 Développement et transfert de technologies |
Progrès réalisés pour atteindre la priorité | ||||
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Priorité : Gestion des connaissances et mobilisation
Mobiliser les intervenants clés et les collectivités autochtones, et produire et diffuser des résultats scientifiques et technologiques à l’aide de divers médias afin de soutenir la transposition des connaissances en résultats tangibles. (Nouvelle priorité)
Principales initiatives contribuant à la priorité
Initiatives prévues | Date de début | Date de fin | État | Lien avec les programmes de POLAIRE |
---|---|---|---|---|
Mobiliser les intervenants au pays et les collectivités autochtones, et encourager la collaboration afin de soutenir la production et la diffusion de résultats scientifiques et technologiques. Tenir des ateliers sur divers sujets, notamment les océans, les infrastructures et l’Antarctique, et mener des activités de suivi connexes pour faciliter les discussions sur les principales lacunes en matière de recherche et les secteurs où une collaboration est possible. | Juin 2015 | À déterminer | Sur la bonne voie | 1.2.1 Gestion des connaissances |
Accroître la collaboration et les partenariats internationaux afin de soutenir la production de résultats scientifiques et technologiques. Organiser la réunion du Groupe de travail sur le renforcement de la coopération scientifique dans l’Arctique du Conseil de l’Arctique, participer à des activités sur la recherche polaire et à des conférences internationales afin d’établir des liens et conclure des ententes de coopération avec diverses institutions. | Juin 2015 | À déterminer | Sur la bonne voie | 1.2.1 Gestion des connaissances |
Faciliter l’accès aux données et à l’information. Collaborer avec les responsables du Polar Data Catalogue, établir des politiques garantissant l’accès ouvert aux données et faire la synthèse de l’information scientifique pour produire une documentation de grande valeur à l’appui de la prise de décisions. | Avril 2016 | À déterminer | Sur la bonne voie | 1.1.2 Développement et transfert de technologies |
Progrès réalisés pour atteindre la priorité | ||||
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Priorité : Sensibilisation et renforcement des capacités
Travailler avec des partenaires dans le but de renforcer la sensibilisation scientifique et technologique liée à l’Arctique et à l’Antarctique, à l’échelle nationale et internationale, et renforcer les capacités par la formation, la sensibilisation et les perspectives d’emploi. (Nouvelle priorité)
Principales initiatives contribuant à la priorité
Initiatives prévues | Date de début | End Date | État | Lien avec les programmes de POLAIRE |
---|---|---|---|---|
Faire connaître à un public plus large le mandat de POLAIRE et les recherches scientifiques et technologiques dans les régions polaires. Utiliser des produits et des outils de communication externe, notamment la vidéo intitulée « Qu’est‑ce que Savoir polaire Canada? », l’application Savoir polaire et le blogue polaire. | Juin 2015 | À déterminer | Sur la bonne voie | 1.1.2 Développement et transfert de technologies |
Faire progresser et soutenir la prochaine génération de chercheurs et de personnel hautement qualifié. Évaluer les initiatives courantes de renforcement des capacités dans les régions nordiques, afin de repérer les lacunes que POLAIRE est en mesure de combler, et contribuer à la mise en place de camps scientifiques à l’intention des jeunes du Nord. | Juin 2015 | À déterminer | Sur la bonne voie | 1.1.2 Développement et transfert de technologies |
Progrès réalisés pour atteindre la priorité | ||||
Les communications avaient surtout pour but de mieux faire connaître POLAIRE :
Dans le cadre de ses activités de sensibilisation, POLAIRE a mis l’accent sur les intervenants du milieu des sciences et de la technologie, sur la collectivité de Cambridge Bay et sur le public en général :
En plus du processus de dotation en cours à Cambridge Bay, POLAIRE a entrepris d’autres activités afin de renforcer les capacités dans le Nord; voici des exemples à cet égard :
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Pour obtenir de plus amples renseignements sur les priorités organisationnelles, veuillez consulter la Lettre de mandat du ministreiii
.Section II : Vue d’ensemble des dépenses
Dépenses réelles
Veuillez noter que puisque POLAIRE a été établi le 1er juin 2015, les tableaux ci dessous ne contiennent aucune donnée pour la période allant de 2013 à 2015. De même, il n’y a aucune donnée concernant le budget principal des dépenses de 2015 2016 ni les dépenses prévues pour 2015 2016, étant donné que POLAIRE a été créé après l’achèvement des processus à ces égards.
Ressources financières budgétaires (en dollars)
Budget principal des dépenses 2015-2016 | Dépenses prévues 2015-2016 | Autorisations totales pouvant être utilisées 2015-2016 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2015-2016 | Écart (réelles moins prévues) |
---|---|---|---|---|
0 | 0 | 9,866,693 | 8,286,711 | 8,286,711 |
Ressources humaines (équivalents temps plein [ETP])
Prévu 2015-2016 | Réel 2015-2016 | Écart (réel moins prévu) 2015-2016 |
---|---|---|
0 | 28 | 28 |
Sommaire du rendement budgétaire
Sommaire du rendement budgétaire pour les programmes et les Services internes (en dollars)
Program(s) and Services internes | Budget principal des dépenses 2015-2016 | Dépenses prévues 2015-2016 | Dépenses prévues 2016-2017 | Dépenses prévues 2017-2018 | Autorisations totales pouvant être utilisées 2015-2016 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2015-2016 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2014-2015 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2013-2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1.1 Sciences et technologie pour le Nord | 0 | 0 | 13,679,282 | 12,811,623 | 6,709,512 | 5,391,920 | 0 | 0 |
1.2 Application des connaissances polaires | 0 | 0 | 2,993,760 | 3,298,843 | 1,204,015 | 1,088,049 | 0 | 0 |
Total partiel | 0 | 0 | 16,673,042 | 16,110,466 | 7,913,527 | 6,479,969 | 0 | 0 |
Total partiel services internes | 0 | 0 | 2,802,232 | 3,014,536 | 1,953,166 | 1,806,742 | 0 | 0 |
Total | 0 | 0 | 19,475,274 | 19,125,002 | 9,866,693 | 8,286,711 | 0 | 0 |
Tendances relatives aux dépenses du ministère
Veuillez noter que puisque POLAIRE a été établi le 1er juin 2015, les données pour les périodes 2013-2014 et 2014-2015 dans les tendances relatives aux dépenses n’existent pas.
L’augmentation au niveau des dépenses votées en 2018-2019 est attribuable au transfert à POLAIRE des installations de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique (SCREA) des Affaires autochtones et du Nord Canada. POLAIRE sera responsable de la gouvernance et de la maintenance de toutes les installations et du programme.
Dépenses par crédit voté
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet des dépenses votées et législatives de Savoir polaire Canada, veuillez consulter les Comptes publics du Canada 2016iv.
Harmonisation des dépenses avec le cadre pangouvernemental
Harmonisation des dépenses réelles pour 2015‑2016 avec le cadre pangouvernementalv (en dollars)
Programme | Secteur de dépenses | Résultat du gouvernement du Canada | Dépenses réelles 2015-2016 |
---|---|---|---|
1.1 Sciences et technologie pour le Nord | Affaires économiques | Un environnement propre et sain | 5,391,920 |
1.2 Application des connaissances polaires | Affaires économiques | Une économie axée sur l’innovation et le savoir | 1,088,049 |
Total des dépenses par secteur de dépenses (en dollars)
Secteur de dépenses | Total des dépenses prévues | Total des dépenses réelles |
---|---|---|
Affaires économiques | 0 | 6,479,969 |
Social affairs | 0 | 0 |
International affairs | 0 | 0 |
Government affairs | 0 | 0 |
États financiers et Faits saillants des états financiers
États financiers
Les états financiers sont disponibles sur le site Web de POLAIREvi.
Faits saillants des états financiers
État condensé des opérations (non audité)
Pour l’exercice se terminant le 31 mars 2016 (en dollars)
Information financière | Résultats prévus 2015-2016 | Réels 2015-2016 | Réels 2014–2015 | Écart (réels 2015-2016 moins prévus 2015-2016) | Écart (réels 2015-2016 moins réels 2014-2015) |
---|---|---|---|---|---|
Total des charges | 0 | 8,687,741 | 0 | 8,687,741 | 8,687,741 |
Total des revenus | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts | 0 | 8,687,741 | 0 | 8,687,741 | 8,687,741 |
État condensé de la situation financière (non audité) Au 31 mars 2016 (en dollars)
Information financière | 2015–16 | 2014-15 | Difference (2015–16 minus 2014–15) |
---|---|---|---|
Total des passifs nets | 1,315,375 | 0 | 1,315,375 |
Total des actifs financiers nets | 1,100,802 | 0 | 1,100,802 |
Dette nette du ministère | 214,573 | 0 | 214,573 |
Total non-financial assets | 136,154 | 0 | 136,154 |
Situation financière nette du ministère | (78,419) | 0 | (78,419) |
Section III : Analyse des programmes et des Services internes Programs
Programmes
Programme 1.1 : Sciences et technologie pour le Nord
Description
Ce programme a pour objet de créer des conditions qui permettront à POLAIRE d’établir une forte présence au chapitre de la recherche dans l’Arctique canadien. Grâce à des partenariats et à des activités internes de sciences et technologie, POLAIRE disposera de toute la gamme des renseignements nécessaires pour trouver des solutions efficaces aux problèmes touchant l’Arctique, élaborer des politiques et des programmes de recherche dans le Nord et faire valoir le Canada comme nation arctique de premier plan. L’ampleur des connaissances obtenues grâce à la formation et aux recherches et scientifiques et technologiques favorisera l’utilisation durable des terres et des ressources naturelles du Nord.
Analyse du rendement du programme et leçons retenues
- La deuxième campagne sur le terrain dans le cadre du programme quinquennal de sciences et technologie s’est déroulée à différents endroits dans le Nord canadien ainsi que dans les environs de Cambridge Bay, au Nunavut.
- L’instrumentation scientifique nécessaire a été acquise, tous les instruments ont été livrés à Cambridge Bay et des permis de recherche ont été obtenus en vue du déploiement dans le cadre de la campagne estivale de travail sur le terrain.
- POLAIRE a mis à jour ses priorités en matière de sciences et technologie à l’automne 2015 et a élaboré des plans de travail en vue d’appuyer leur réalisation. POLAIRE continue de renforcer ses capacités scientifiques et technologiques en se dotant de personnel interne pour l’exécution du programme en question et la réalisation de ses priorités stratégiques. De plus, quatre stagiaires d’été ont été embauchés pour aider le personnel de POLAIRE à exécuter ses travaux sur le terrain dans les environs du campus de la SCREA.
- En 2015‑2016, POLAIRE a soutenu 21 projets de recherche au moyen d’accords de contribution conclus avec diverses organisations dans le domaine de la surveillance nordique ainsi qu’en vue de la réalisation de projets dans des régions où l’exploitation des ressources est importante.
- Le personnel de POLAIRE a participé à de multiples conférences et ateliers nationaux et internationaux importants afin d’échanger des connaissances et d’établir des liens en vue de l’exécution du programme de sciences et technologie. POLAIRE a ainsi pu recueillir des commentaires à propos de lacunes notables dans le domaine des sciences de l’Arctique et solliciter du soutien technologique concernant l’énergie et les infrastructures dans l’Arctique, ce qui lui permettra de mieux coordonner la communauté canadienne des sciences et de la technologie arctiques et de voir à son intégration au sein d’un cadre international plus large, et ce, afin de tirer davantage parti du programme de sciences et technologie.
- On s’est employé à établir divers partenariats avec l’industrie, le milieu universitaire, des organisations non gouvernementales et des gouvernements pour contribuer à l’exécution d’un programme de recherche solide dans l’Arctique. POLAIRE a notamment participé à l’expérience de la NASA sur la vulnérabilité de la région boréale de l’Arctique, au projet de capteurs solaires SolarSIM, parrainé par l’intermédiaire du Programme d’innovation Construire au Canada, et à l’Initiative écoÉNERGIE sur l’innovation pour les projets d’énergie propre.
Ressources financières budgétaires (en dollars)
Budget principal des dépenses 2015-2016 | Dépenses prévues 2015-2016 | Autorisations totales pouvant être utilisées 2015-2016 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2015-2016 | Écart (réelles moins prévues) 2015-2016 |
---|---|---|---|---|
0 | 0 | 6,709,512 | 5,391,920 | 5,391,920 |
Ressources humaines (équivalents temps plein [ETP])
Prévu 2015-2016 | Réel 2015-2016 | Écart 2015-2016 (réel moins prévu) |
---|---|---|
0 | 14 | 14 |
Résultats du rendement
Résultats attendus | Indicateurs de rendement | Cibles | Résultats réels |
---|---|---|---|
L’utilisation durable des terres et des ressources de l’Arctique est soutenue grâce à des activités de recherche et de formation scientifiques et technologiques menées par la Station canadienne de recherche dans l’Extrême Arctique. | Pourcentage d’habitants du Nord participant à des camps de formation scientifique et technologique et tirant parti d’autres possibilités de formation offertes par POLAIRE. | À déterminer | À déterminer |
1.2 Programme : Application des connaissances polaires
Description
Guider la mise en pratique des sciences et de la technologie polaires. POLAIRE analysera et diffusera le savoir polaire obtenu par l’entremise de son programme de sciences et de technologie ainsi que des intervenants fédéraux, territoriaux et autres, et il réalisera des investissements afin d’orienter la gestion, les programmes et les politiques; il fera la promotion des sciences et de la technologie arctiques à l’échelle nationale et internationale; il renforcera les capacités grâce à des possibilités de formation, de diffusion et d’apprentissage. Ainsi, l’accent sera mis sur le savoir polaire qui est utile aux intervenants et aux collectivités autochtones, et qui permet d’établir au Canada une culture scientifique qui intègre le savoir local et autochtone.
Analyse du rendement du programme et leçons retenues
- L’objectif premier de POLAIRE était faire de la sensibilisation au moyen de produits de communication comme la vidéo intitulée « Qu’est‑ce que Savoir polaire Canada? », en participant à des conférences scientifiques et à des événements polaires, en accentuant son utilisation des médias sociaux et en assurant une forte présence dans la collectivité de Cambridge Bay.
- POLAIRE se concentrera de plus en plus sur la synthèse de renseignements scientifiques concernant le Nord, sur la communication de ceux‑ci au public, aux élèves et aux décideurs, et sur la collaboration avec diverses organisations, notamment le Musée canadien de la nature et le comité consultatif sur l’Arctique du Musée des sciences et de la technologie du Canada.
- Des cartes révisées du Nord circumpolaire et de l’Antarctique ont été produites en mars 2016 par Savoir polaire Canada et le personnel du Programme du plateau continental polaire et du programme de l’Atlas du Canada de Ressources naturelles Canada, en collaboration avec Affaires mondiales Canada et le British Antarctic Survey.
- On a réalisé diverses activités de renforcement des capacités; plus particulièrement, on a lancé des initiatives de dotation et d’embauche de stagiaires d’été à Cambridge Bay, on a continué à appuyer l’apprentissage au moyen de programmes comme le Programme de formation scientifique dans le Nord, on a organisé et prévu des ateliers (p. ex. l’atelier sur le lien entre l’océan et le climat dans l’Arctique et le prochain atelier canadien sur la recherche antarctique, qui aura lieu au Musée canadien de la nature), et on a offert un soutien ciblé à groupes comme l’Association des scientifiques polaires en début de carrière.
Ressources financières budgétaires (en dollars)
Budget principal des dépenses 2015-2016 | Dépenses prévues 2015-2016 | Autorisations totales pouvant être utilisées 2015-2016 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2015-2016 | Écart (réelles moins prévues) 2015-2016 |
---|---|---|---|---|
0 | 0 | 1,204,015 | 1,088,049 | 1,088,049 |
Ressources humaines (équivalents temps plein [ETP])
Prévu 2015-2016 | Réel 2015-2016 | Écart 2015-2016 (réel moins prévu) |
---|---|---|
0 | 6 | 6 |
Résultats du rendement
Résultats attendus | Indicateurs de rendement | Cibles | Résultats réels |
---|---|---|---|
Les politiques et les programmes scientifiques et technologiques du Canada sont améliorés grâce aux sciences de l’Arctique, aux connaissances sur la technologie et à l’intégration des connaissances autochtones et locales. | Pourcentage de projets directement liés aux investissements nationaux et étrangers se rattachant aux programmes et aux politiques qui touchent l’Arctique. | 100% |
Commission canadiennes des affaires polaires
Résultat stratégique : Accroissement du savoir polaire canadien
Programme : Facilitation et communication de la recherche
Description
Ce résultat stratégique se rapporte à la mise en place des conditions nécessaires pour que le Canada acquière le large éventail de renseignements dont il a besoin en vue de l’élaboration de politiques et de programmes de recherche efficaces dans les régions polaires et du maintien de la position du pays en tant que de nation arctique de premier plan. La Commission canadienne des affaires polaires est le principal organisme de savoir polaire du Canada. Elle crée et maintient des réseaux de connaissances actifs, synthétise le savoir polaire en vue de dégager des occasions, des questions d’intérêt et des tendances, et communique ce savoir.
Analyse du rendement du programme et leçons retenues
- Lorsque la Loi sur la Station canadienne de recherche dans l’Extrême‑Arctique est entrée en vigueur le 1er juin 2015, le mandat et les fonctions de la Commission ont été fusionnés avec ceux de Savoir polaire Canada. Le présent rapport porte sur les mois d’avril et de mai 2015.
- Une part importante des efforts déployés la Commission, en collaboration avec AANC, a été consacrée à la création du nouvel organisme Savoir polaire Canada. Soutenue par une vision et une orientation claires établies par le conseil d’administration, cette démarche a exigé une planification et une préparation méticuleuses, le tout pour veiller à ce que le nouvel organisme, POLAIRE, permette de renforcer la position du Canada en tant que chef de file international des sciences et de la technologie polaires.
- La Commission a continué de stimuler l’établissement de partenariats avec des organisations de recherche nationales d’autres pays arctiques au moyen de sa collaboration continue avec l’Arctic Research Commission des États‑Unis et de son travail avec l’IASC et le CSRA.
- La Commission a continué de renforcer le profil du savoir polaire par l’entremise des médias sociaux, de l’application Savoir polaire et du blogue polaire.
Ressources financières budgétaires (en dollars)
Budget principal des dépenses 2015-2016 | Dépenses prévues 2015-2016 | Autorisations totales pouvant être utilisées 2015-2016 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2015-2016 | Écart (réelles moins prévues) 2015-2016 |
---|---|---|---|---|
2,574,085 | 2,574,085 | 1,287,927 | 1,287,927 | (1,286,158) |
Ressources humaines (équivalents temps plein [ETP])
Prévu 2015-2016 | Réel 2015-2016 | Écart 2015-2016 (réel moins prévu) |
---|---|---|
0 | 19 | 10 |
Résultats du rendement
Résultats attendus | Indicateurs de rendement | Cibles | Résultats réels |
---|---|---|---|
La Commission aide le Canada à s’imposer pleinement en tant que nation polaire. | Des réseaux de savoir polaire sont maintenus, élargis et renforcés. | Des instituts de recherche établis dans le Nord et le Sud échangent des connaissances et collaborent en tant que membres actifs de réseaux de recherche polaire. |
|
Des experts canadiens de l’Arctique et de l’Antarctique contribuent à la production et à la diffusion du savoir mondial en participant aux activités liées à des mécanismes de coordination de la recherche internationale ainsi qu’aux travaux de groupes de travail et de sous‑comités connexes. |
|
||
Produits d’analyse et de synthèse des questions polaires prioritaires utilisés par les publics cibles. | Mise au point de produits qui fournissent une analyse et une synthèse de questions prioritaires liées au savoir polaire, notamment l’analyse des sites de surveillance environnementale au Canada (2014‑2015) et le bulletin présentant les résultats de cette surveillance. |
|
|
Promotion et distribution des produits mis au point. |
|
||
Le large éventail de voies de communication utilisé par la Commission canadienne des affaires polaires pour communiquer le savoir polaire aux Canadiens est maintenu et renforcé. | Le site Web de la Commission canadienne des affaires polaires, les sites Web des divers partenaires, les médias sociaux de même que l’application Savoir polaire et le blogue polaire qui s’y rattache permettent d’établir un lien avec un nombre accru de Canadiens et de voir à ce qu’ils soient sensibilisés aux questions polaires dans la plus grande mesure possible. |
|
Services internes
Description
Les services internes sont des groupes d’activités et de ressources connexes qui sont gérés de façon à répondre aux besoins des programmes et des autres obligations générales d’une organisation. Les services internes comprennent uniquement les activités et les ressources qui visent l’ensemble d’une organisation et non les activités et les ressources qui s’appliquent à un programme particulier. Les groupes d’activités sont les suivants : services de gestion et de surveillance, services de communications, services juridiques, services de gestion des ressources humaines, services de gestion des finances, services de gestion de l’information, services de technologies de l’information, services de gestion des biens, services de gestion du matériel et services de gestion des acquisitions.
Analyse du rendement du programme et leçons retenues
- L’un des principaux objectifs visés par POLAIRE en 2015‑2016 était de se doter de capacités internes sur les plans du personnel, des processus et des systèmes, et de mettre en place les structures internes requises. Cela englobait ce qui suit :
- la préparation de plans stratégiques et de plans d’activités visant une période de trois ans, ainsi que l’élaboration de plans de travail détaillés pour l’exercice 2016‑2017;
- la mise au point de la structure organisationnelle, la préparation de descriptions de travail pour tous les postes, l’élaboration de plans de ressources humaines et de dotation, et la dotation initiale de postes permanents, notamment en ce qui touche le soutien au chapitre de l’administration et des ressources humaines, les postes de gestionnaire des programmes de subventions et contributions et la fonction de spécialiste des finances;
- le lancement d’un processus de dotation à l’échelle du pays en décembre 2015 afin de pouvoir divers postes à Cambridge Bay, au Nunavut, dans les domaines du soutien administratif, des sciences et de la technologie environnementales ainsi que du soutien à la recherche et du soutien technique. Ce processus a exigé un important travail préparatoire, plus particulièrement la mise au point d’outils de dotation et d’évaluation de même que l’évaluation et la présélection des candidats.
- De nouveaux processus organisationnels ont été établis dans le cadre de la mise sur pied de POLAIRE; voici des exemples à cet égard :
- des processus de gestion financière se rattachant à l’établissement de budgets, de prévisions et de rapports afin de soutenir la planification et la prise de décisions à l’interne, de satisfaire aux exigences en matière de rapports financiers destinés à l’externe et de voir à ce que des contrôles financiers adéquats soient en place;
- des politiques et des processus concernant l’approbation des demandes de voyage, le traitement des demandes de remboursement des frais de voyage et l’adoption de pratiques économiques et cohérentes en ce qui touche les déplacements;
- un cadre, des politiques et des procédures de sécurité, ce qui englobe l’établissement d’un protocole d’entente sur la sécurité du personnel avec AANC, afin d’atténuer les risques pour la sécurité, de voir à la conformité avec la Politique sur la sécurité du gouvernement et de garantir la sécurité de l’information;
- des politiques et des processus en matière de subventions et contributions pour permettre l’exécution continue et sans heurt des programmes à cet égard, le soutien des projets de recherche à venir (en temps opportun) et le lancement de nouveaux programmes de subventions et contributions, le tout en conformité avec les normes s’appliquant à l’échelle du gouvernement. Ainsi, au cours de l’exercice 2015‑2016, on a conçu un modèle d’exécution des programmes de subventions et contributions, mis au point des processus, des outils et des procédures de fonctionnement, défini les rôles et responsabilités, et élaboré des programmes de formation et de communication.
- POLAIRE a mis en place la structure de technologie de l’information requise avec l’aide de Services partagés Canada et de Services publics et Approvisionnement Canada. À cette fin, il a fallu procéder à ce qui suit :
- évaluer les besoins et les exigences en matière de technologie aux sites de Cambridge Bay et d’Ottawa;
- déterminer le soutien requis au chapitre des télécommunications, mettre à jour l’inventaire des biens et examiner les ententes contractuelles en vigueur;
- mettre au point et tenir à jour le site intranet;
- mettre en œuvre le système de paye Phénix (mars 2016).
- Les installations demeureront un important sujet de préoccupation :
- POLAIRE a travaillé en collaboration avec AANC afin de préparer le transfert, prévu en 2017, des installations de la SCREA à Cambridge Bay, qui seront placées sous sa responsabilité, et de s’assurer d’être bien prêt en ce qui a trait aux autorisations légales, aux conventions d’occupation, aux procédures de fonctionnement, à la santé et à la sécurité au travail de même qu’aux compétences, entre autres choses.
- En ce moment, la plupart des employés de Savoir polaire Canada occupent des bureaux temporaires à Ottawa; mais à mesure que des installations deviendront disponibles, les employés seront réinstallés, progressivement, à Cambridge Bay. Entre‑temps, on pourra compter sur les plans qui ont été élaborés en 2015‑2016 en vue de regrouper les espaces à bureaux à Ottawa.
- Garantir un milieu de travail sain pour la nouvelle organisation :
- on a mis l’accent, dans une mesure particulièrement importante, sur la promotion du travail d’équipe, le bien‑être, la conciliation travail‑vie, la santé mentale et l’accès à des programmes d’aide aux employés par l’intermédiaire de Santé Canada;
- il faut définir et adapter des valeurs et des codes d’éthique pour l’environnement scientifique de POLAIRE et voir à ce que le personnel participe aux démarches en ce sens dans le cadre de séminaires et d’ateliers;
- il faut atteindre les objectifs liés à l’équité en matière d’emploi et aux langues officielles.
- Il reste de nombreux défis à relever, entre autres : acquérir l’expertise nécessaire en ce qui touche le travail dans le Nord, étant donné que les pratiques courantes ou normalisées s’appliquant à des fonctions comme celles relatives aux ressources humaines, à la gestion des installations ou encore à la santé et à la sécurité, par exemple, ne sont souvent pas applicables dans le contexte unique du Nord; recruter des employés et les maintenir en poste à Cambridge Bay; demeurer au fait des changements apportés à la gamme de politiques du Conseil du Trésor s’appliquant à l’échelle du gouvernement, dans un contexte où chacun des employés assume de multiples fonctions, ce qui est souvent le cas au sein de petits organismes.
Ressources financières budgétaires (en dollars)
Budget principal des dépenses 2015-2016 | Dépenses prévues 2015-2016 | Autorisations totales pouvant être utilisées 2015-2016 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2015-2016 | Écart (réelles moins prévues) 2015-201616 |
---|---|---|---|---|
0 | 0 | 1,953,166 | 1,806,742 | 1,806,742 |
Ressources humaines (équivalents temps plein [ETP])
Prévu 2015-2016 | Réel 2015-2016 | Écart 2015-2016 (réel moins prévu) |
---|---|---|
0 | 8 | 8 |
Section IV : Renseignements supplémentaires
Tableaux de renseignements supplémentaires
Les tableaux de renseignements supplémentaires suivants sont disponibles sur le site Web de POLAIREvii.
- • Stratégie organisationnelle de développement durable
Dépenses fiscales fédérales
Il est possible de recourir au régime fiscal pour atteindre des objectifs de la politique publique en appliquant des mesures spéciales, comme de faibles taux d’impôt, des exemptions, des déductions, des reports et des crédits. Le ministère des Finances Canada publie annuellement des estimations et des projections du coût de ces mesures dans une publication intitulée Rapport sur les dépenses fiscales fédéralesviii. Ce rapport donne aussi des renseignements généraux détaillés sur les dépenses fiscales, y compris les descriptions, les objectifs, les renseignements historiques et les renvois aux programmes des dépenses fédéraux connexes. Les mesures fiscales présentées dans ladite publication relèvent de la seule responsabilité du ministre des Finances.
Coordonnées de l’organisation
Bureau de POLAIRE à Ottawa
2e étage
170, avenue Laurier ouest
Ottawa (Ontario) K1P 5V5
Canada
Bureau temporaire du Programme de sciences et technologie de POLAIRE
360, rue Albert, 17e étage
Ottawa (Ontario) K1R 7X7
Tél. : 613-943-8605
David J. Scott, Ph. D., président et premier dirigeant
Tél. : 613-943-8605
Courriel : info@polar.gc.ca
Annexe : Définitions
architecture d’alignement des programmes (Program Alignment Architecture) : Répertoire structuré des programmes des organisations qui illustre les liens hiérarchiques entre les programmes et les résultats stratégiques auxquels les programmes contribuent.
cadre pangouvernemental (whole-of-government framework) : Schéma représentant la contribution financière des organisations fédérales qui dépendent de crédits parlementaires en harmonisant leurs programmes avec un ensemble de 16 secteurs de résultat pangouvernementaux de haut niveau regroupés sous 4 secteurs de dépenses.
cible (target) : Niveau mesurable du rendement ou du succès qu’une organisation, un programme ou une initiative prévoit atteindre dans un délai précis. Une cible peut être quantitative ou qualitative.
crédit (appropriation) : Autorisation donnée par le Parlement d’effectuer des paiements sur le Trésor.
dépenses budgétaires (budgetary expenditures) : Les dépenses budgétaires comprennent les dépenses de fonctionnement et en capital; les paiements de transfert à d’autres ordres de gouvernement, à des organisations ou à des particuliers; les paiements à des sociétés d’État.
dépenses législatives (statutory expenditures) : Dépenses qui ont été approuvées par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi, autre qu’une loi de crédits. La loi établit l’objet des dépenses et les dispositions en vertu desquelles elles peuvent être engagées.
dépenses non budgétaires (non-budgetary expenditures) : Dépenses engagées et encaissements liés aux emprunts, aux investissements et aux avances qui modifient la composition des actifs financiers du gouvernement du Canada.
dépenses prévues (planned spending) : En ce qui a trait aux rapports sur les plans et les priorités (RPP) et aux rapports ministériels sur le rendement (RMR), les dépenses prévues s’entendent des montants approuvés par le Conseil du Trésor au plus tard le 1er février. Elles peuvent donc comprendre des montants qui s’ajoutent aux dépenses prévues indiquées dans le budget principal des dépenses.
Un ministère est censé être au courant des autorisations qu’il a demandées et obtenues. La définition des dépenses prévues relève du ministère, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans son RPP et son RMR.
dépenses votées (voted expenditures) : Dépense approuvée annuellement par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi de crédits. Le libellé d’un crédit constitue les dispositions qui régissent l’engagement de ces dépenses.
équivalent temps plein (full-time equivalent) : Mesure utilisée pour déterminer dans quelle mesure un employé représente une année-personne complète dans le budget ministériel. L’équivalent temps plein est calculé en fonction du coefficient des heures de travail assignées et des heures normales de travail. Les heures normales de travail sont établies dans les conventions collectives.
indicateur de rendement (performance indicator) : Moyen quantitatif ou qualitatif de mesurer un résultat ou un extrant, dans l’intention d’évaluer le rendement d’une organisation, d’un programme, d’une politique ou d’une initiative.
plan (plan) : Exposé des choix stratégiques qui montre comment une organisation centrale entend réaliser ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous-tend les stratégies retenues et tend à mettre l’accent sur des mesures qui se traduisent par des résultats attendus.
priorités (priorities) : Plans ou projets qu’une organisation a choisi de cibler et dont elle rendra compte au cours de la période de planification. Il s’agit de ce qui importe le plus ou qui doit être fait en premier pour appuyer la réalisation du ou des résultats stratégiques souhaités.
production de rapports sur le rendement (performance reporting) : Processus de communication d’information sur le rendement fondée sur des éléments probants. La production de rapports sur le rendement contribue à la prise de décisions, la responsabilisation et la transparence.
programme (program) : Ensemble de ressources et d’activités liées qui est géré dans le but de répondre à plusieurs besoins particuliers afin d’atteindre les résultats prévus, et qui est considéré comme une unité budgétaire.
programme temporisé (sunset program) : Programme ayant une durée fixe et dont le financement et l’autorisation politique ne sont pas permanents. Ce programme est aussi appelé programme à durée temporaire ou programme à élimination graduelle. Lorsqu’un tel programme arrive à échéance, une décision doit être prise quant à son maintien. Dans le cas d’un renouvellement, la décision précise la portée, le niveau de financement et la durée.
rapport ministériel sur le rendement (Departmental Performance Report) : Rapport traitant des réalisations concrètes d’une organisation qui dépend de crédits parlementaires au regard des plans, des priorités et des résultats attendus exposés dans le rapport sur les plans et les priorités correspondant. Ce rapport est déposé au Parlement à l’automne.
rapport sur les plans et les priorités (Report on Plans and Priorities) : Rapport fournissant des renseignements au sujet des plans et du rendement prévu sur trois ans d’une organisation qui dépend de crédits parlementaires. Ces rapports sont déposés au Parlement au printemps.
rendement (performance) : Utilisation qu’une organisation a faite de ses ressources en vue d’obtenir ses résultats, mesure dans laquelle ces résultats se comparent aux résultats prévus par l’organisation et mesure dans laquelle les leçons retenues ont été cernées.
résultat (result) : Conséquence externe attribuable en partie aux activités d’une organisation, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative. Les résultats ne relèvent pas d’une organisation, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative unique, mais ils s’inscrivent dans la sphère d’influence de l’organisation.
résultat stratégique (Strategic Outcome) : Avantage durable et à long terme pour les Canadiens qui est rattaché au mandat, à la vision et aux fonctions de base d’une organisation.
résultats du gouvernement du Canada (Government of Canada outcomes) : Ensemble de 16 objectifs généraux définis pour l’ensemble du gouvernement, regroupés dans 4 secteurs de dépenses du Cadre pangouvernemental : affaires économiques, affaires sociales, affaires internationales et affaires gouvernementales.
Structure de la gestion, des ressources et des résultats (Management, Resources and Results Structure) : Cadre exhaustif comprenant l’inventaire des programmes, des ressources, des résultats, des indicateurs de rendement et de l’information de gouvernance d’une organisation. Les programmes et les résultats sont présentés d’après le lien hiérarchique qui les unit, et les résultats stratégiques auxquels ils contribuent. La Structure de la gestion, des ressources et des résultats découle de l’architecture d’alignement des programmes.
Notes de fin de document
- iLoi sur la Station canadienne de recherche dans l’Extême-Arctique,, http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/C-17.8/page-1.html
- iiSavoir polaire Canada, https://www.canada.ca/fr/savoir-polaire
- iiiLettre mandate de la ministre, http://pm.gc.ca/fra/lettre-de-mandat-de-la-ministre-des-affaires-autochtones-et-du-nord
- ivComptes publics du Canada 2016, http://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/recgen/cpc-pac/index-fra.html
- vCadre pangouvernemental, http://www.tbs-sct.gc.ca/hgw-cgf/finances/rgs-erdg/wgf-ipp-fra.asp
- viÉtats financiers, https://www.canada.ca/fr/savoir-polaire/rapports.html
- viiTableaux de renseignements supplémentaires, https://www.canada.ca/fr/savoir-polaire/rapports.html
- viiiRapport sur les dépenses fiscales fédérales, http://www.fin.gc.ca/purl/taxexp-fra.asp
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