Comité canadien de recherches antarctiques (CCRA)
Le Comité canadien de recherches antarctiques (CCRA) fournit des conseils et des orientations à POLAIRE sur des questions relatives à l'Antarctique, y compris les possibilités de renforcer les activités de recherche antarctique canadienne. De plus, il agit à titre de comité national du Canada sous l'égide du Comité scientifique de la recherche antarctique (SCAR).
Membres du Comité canadien de recherches antarctiques
Thomas James (président)

Thomas James est chercheur scientifique à la Commission géologique du Canada, au sein de Ressources naturelles Canada. Il est titulaire d’un doctorat en géophysique de l’Université Princeton et d’un poste de professeur associé à l’Université de Victoria. M. James étudie l’ajustement isostatique glaciaire, qui est une réaction de la croûte terrestre aux changements dans les glaciers et les calottes glaciaires. Il s’intéresse particulièrement aux changements du niveau de la mer passés, présents et futurs. Il a travaillé sur des modèles d’ajustement isostatique glaciaire pour l'Antarctique qui ont été utilisés dans l'analyse des données satellitaires pour déterminer la contribution actuelle de l'Antarctique au changement du niveau de la mer. M. James a effectué des travaux dans les monts Transantarctiques, au sein d'une équipe étasunienne, et il prend part à des groupes et des programmes du Comité scientifique pour la recherche en Antarctique depuis 2004. En tant que président du Comité canadien de recherches antarctiques, M. James s’emploie à mettre sur pied un programme canadien de recherche sur l’Antarctique. Il a dirigé récemment la planification de l'expédition canadienne de recherche sur l’Antarctique dans les îles Shetland du Sud et la péninsule antarctique, à bord du NCSM Margaret Brooke.
Karen Alley

Karen Alley est titulaire d'un doctorat en sciences géologiques de l'Université du Colorado à Boulder et est professeure adjointe à l'Université du Manitoba, où elle contribue aux efforts de la communauté glaciologique mondiale pour déterminer la contribution des glaciers et des calottes glaciaires à l'élévation du niveau de la mer en période de réchauffement climatique. Elle emploie la télédétection et les données prélevées sur le terrain pour comprendre les mécanismes de dislocation de la banquise de l'Antarctique. Elle a travaillé en Antarctique, au Groenland et dans l'archipel Arctique canadien et elle est membre de l'International Thwaites Glacier Collaboration ainsi que du groupe consultatif de la veille mondiale de la cryosphère mis sur pied par l'Organisation météorologique mondiale.
Jacqueline Goordial

Jacqueline Goordial est professeure adjointe à l'école des sciences de l'environnement de l'Université de Guelph. Spécialiste de l’écologie microbienne polaire, elle se concentre principalement sur l'écologie microbienne du pergélisol en Antarctique et en Arctique. Ses travaux portent sur le rôle des micro-organismes adaptés au froid, qui sont encore mal connus, dans la régulation du cycle des nutriments (en particulier le carbone) par des températures froides, parfois inférieures au point de congélation, ainsi que sur la modification de ces processus sous l’action du réchauffement ou d'autres perturbations. Mme Goordial combine des approches expérimentales du cycle des nutriments et du séquençage génomique avec des mesures prises sur le terrain afin de comprendre la régulation des flux de carbone dans l'environnement par les microbes. En outre, elle est membre du programme de science et d'exploration du sous-sol Terre 4D de l'Institut canadien de recherches avancées.
Bonnie Hamilton

Bonnie Hamilton est écotoxicologue et chercheuse postdoctorale au Département de géographie, environnement et géomatique de l'Université d'Ottawa. Ses travaux de recherche intègrent les principes de l'écologie aquatique, de la chimie analytique environnementale et de la biologie de conservation pour étudier le transport dans l’environnement, le devenir écologique et les effets biologiques des nouveaux contaminants dans le contexte des changements climatiques. Elle est également experte technique au sein des groupes d'experts sur les déchets et les microplastiques et sur les polluants organiques persistants du programme de surveillance et d'évaluation de l'Arctique du Conseil de l'Arctique.
Denis Lacelle

Denis Lacelle est professeur au Département de géographie, environnement et géomatique de l'Université d'Ottawa, où il est titulaire d'une chaire de recherche universitaire sur les environnements périglaciaires durables. Ses travaux de recherche portent sur les effets des perturbations de la couche supérieure du pergélisol sur la qualité de l'eau sous l’action des changements climatiques, ainsi que sur l'origine, la stabilité et l'habitabilité de la glace de sol ancienne et du pergélisol. Il étudie en outre les environnements polaires sous l’angle de leur similitude avec la surface d’autres planètes. Il a travaillé dans les vallées sèches de McMurdo, au lac Untersee et sur la Terre de la Reine-Maud, principalement en collaboration avec les États-Unis.
Patrick Maher

Patrick Maher est professeur à l'école d’éducation physique et d’éducation sur la santé de l'Université de Nipissing. Ses travaux de recherche portent sur le sens que les gens donnent à leurs expériences de visite des régions polaires et sur les changements de comportement et de valeurs qui résultent de ces visites, en lien avec les problèmes mondiaux de durabilité. M. Maher est boursier du Commonwealth et est également soutenu financièrement par Antarctica New Zealand pour ses travaux de recherche doctorale à l'Université Lincoln (Nouvelle-Zélande).
Lisa Miller

Lisa Miller est géochimiste du climat à Pêches et Océans Canada. Elle étudie l’action des mécanismes d'échange air-mer dans les océans polaires sur le cycle du dioxyde de carbone et la production d'aérosols à l’échelle de la planète. Sa première expédition en Antarctique a eu lieu lors du voyage inaugural du Nathaniel Palmer en 1992. À cette occasion, elle a étudié la formation des eaux profondes dans la mer de Weddell. Depuis lors, elle a passé de nombreux mois sur la banquise pour en étudier la biogéochimie.
Randy Scharien

Randall (Randy) Scharien est professeur associé à l'Université de Victoria. Ses travaux de recherche, effectués sur le terrain et par télédétection, portent notamment sur la glace de mer polaire ainsi que sur la variabilité des calottes glaciaires et les changements qui s’y produisent, dans les contextes climatique et écosystémique. M. Scharien se consacre actuellement au développement de nouveaux outils d'observation pour l'analyse multi-échelle des composants de la cryosphère, de manière à pouvoir intégrer des mesures prises au sol avec des mesures atmosphériques et satellitaires, en particulier au moyen de la diffusiométrie radar, de l'altimétrie et du radar à synthèse d'ouverture. M. Scharien est titulaire d'un doctorat en télédétection par micro-ondes de la glace de mer de l'Université de Calgary et a précédemment bénéficié d'une bourse de l'Agence spatiale européenne.
Christian Schoof

Christian Schoof est un glaciologue qui combine les observations sur le terrain avec la modélisation mathématique basée sur la physique pour améliorer la compréhension que nous avons des glaciers et des calottes polaires. Il s’intéresse particulièrement à la dynamique de la calotte glaciaire antarctique. Il s’est joint à l'Université de Colombie-Britannique en 2002, après avoir obtenu des diplômes en physique et en mathématiques appliquées au Royaume-Uni, et il est membre du corps professoral de cette université depuis 2007.
Chris Watson

Chris Watson est chercheur au Laboratoire de radiophysique et cosmophysique de l'Université du Nouveau-Brunswick. Ses travaux de recherche portent sur la structure et le comportement dynamique de l'ionosphère à haute latitude, sur les mécanismes de couplage géospatial qui façonnent ce comportement et sur l'amélioration de la résilience du Canada à la variabilité ionosphérique et aux conditions météorologiques qui en résultent. Il est le chercheur principal du réseau canadien d’observation des phénomènes ionosphériques et cosmiques ayant une incidence sur les conditions météorologiques (SWINCan). Ce réseau emploie des instruments radio dans l'Arctique et l'Antarctique pour observer l'ionosphère et le géoespace. M. Watson est titulaire d'un doctorat en cosmophysique de l'Université du Nouveau-Brunswick.
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