Des voix pour l'inclusion : Vidéodescription

Transcription

Transcription

(La scène débute avec la présence d’un grand nombre de participants à la vidéo dans le cadre d’une entrevue. Comme tous les autres participants à la vidéo, ils possèdent une expertise personnelle ou professionnelle en stigmatisation et en santé. Ils représentent un éventail varié de contextes culturels, ethniques et socioéconomiques, de genres, d’orientations sexuelles, d’âges, d’états de santé et de capacités.)

Participant à la vidéo 1 :

La stigmatisation brosse sur tout individuel.

(Coupure vers une nouvelle personne.)

Participant à la vidéo 2 :

We're all affected by stigma.

Texte sur l’écran : Nous sommes tous touchés par la stigmatisation. (Traduction de l’entrevue originale.)

(Coupure vers une nouvelle personne.)

Participant à la vidéo 3 :

Qu'on est stigmatisée, on sent qu'on est exclu.

(La scène change. Le visage d’une personne apparaît dans un cercle du côté droit du cadre. L’image rétrécit et se déplace vers le côté supérieur gauche du cadre. Un à un, cinq autres visages apparaissent à droite. Lorsqu’ils terminent de parler, leur image rétrécit et se déplace le long du cadre jusqu’à ce que tous les visages forment une mosaïque à l’écran.)

Participant à la vidéo 4 :

Les personnes vivant avec des problèmes de santé mentale ou une maladie mentale font partie des groupes les plus stigmatisés.

Participant à la vidéo 5 :

Les Autochtones, les personnes de couleur, les personnes ayant divers problèmes de santé.

Participant à la vidéo 6 :

L’identification stéréotypée avec des terroristes.

Participant à la vidéo 7 :

Il avait un gène d’agressivité. Ça? Non!

Participant à la vidéo 8 :

Nous devons cesser de déshumaniser les personnes vivant avec d’obésité.

Participant à la vidéo 9 :

Même le mot « réfugié » est stigmatisé.

(La scène change.)

Dre Theresa Tam :

La stigmatisation est une des causes souches de l'iniquité au niveau de la santé au Canada. Elle empêche l'accès aux services de soins de la santé et à d’autres chances de réussites dans la vie.

(Coupure vers une personne lors d’une entrevue.)

Participant à la vidéo 1/ texte sur l’écran :

Quand on t’indexe, tu te sens inférieure à quelqu’un d’autre. Donc tout ça là, ça pousse l’individu à ne pas avoir accès aux services dont la personne a besoin pour pouvoir vivre sa vie potentiellement.

Dre Theresa Tam :

Elle cause du stress chronique, ce qui peut provoquer des problèmes de santé physique et mentale.

Texte sur l’écran : La stigmatisation cause du stress chronique.

(Coupure vers une nouvelle personne.)

Participant à la vidéo 4/ texte sur l’écran :

La stigmatisation qu’ils subissent est souvent pire que la maladie elle-même.

Texte sur l’écran : Traduction de l’entrevue originale.

Dre Theresa Tam/ texte sur l’écran:

Elle expose les gens à de la haine et de la violence.

(Coupure vers une nouvelle personne.)

Participant à la vidéo 10/ texte sur l’écran :

Pour moi, la stigmatisation tue littéralement les gens.

Texte sur l’écran : Traduction de l’entrevue originale.

(La scène change. Diverses scènes changent l’une à la suite de l’autre. Dre Theresa Tam écoute et prend des notes lors d’une conférence. Une personne parle et tient un bâton d’orateur paré d’une gravure autochtone. Une personne parle en faisant de grands gestes lors d’une conférence. Gros plan sur une personne parlant avec une autre dans le cadre. Plusieurs personnes apparaissent rapidement, qui parlent ou écoutent lors d’une conférence. Une image floue montre une salle remplie de personnes se tenant la main. Plusieurs personnes apparaissent rapidement qui parlent ou écoutent lors d’une conférence. Dre Theresa Tam parle en tenant le bâton d’orateur.)

Dre Theresa Tam :

Je m’appelle Theresa Tam. En tant qu’administratrice en chef de la santé publique du Canada, j’ai l’occasion de rencontrer beaucoup de personnes partout au pays. Des travailleurs de la santé. Des chercheurs. Des parents. Des personnes avec toutes sortes d’identités, de forces, de défis et de problèmes de santé. Même si chaque histoire est unique, j’entends le plus souvent que la stigmatisation est un obstacle persistant à la bonne santé. Cette année, mon rapport est un appel à mettre en commun nos efforts pour aborder, réduire et mettre fin à la stigmatisation dans le système de santé du Canada.

(Deux cercles apparaissent dans la scène. L’un contient le mot « Stigmatisation » et l’autre « Injustice ». Une flèche courbée se dessine à partir du cercle contenant le mot « Stigmatisation » jusqu’au cercle où est inscrit « Injustice », ce qui fait vibrer ce dernier. Une autre flèche courbée se dessine à partir du mot « Injustice » pour retourner vers « Stigmatisation » et le cercle de la stigmatisation s’agrandit.)

La stigmatisation est à la fois un moteur et une conséquence des iniquités en santé et des iniquités sociales.

(La scène change. Une foule de personnes marchent dans la rue bondée d’une ville. La vidéo ralentit. Un graphique pointillé apparaît au-dessus de plusieurs personnes et suit chacune d’entre elles. Les pointillés apparaissent ensuite au-dessus d’autres personnes. Un grand point d’interrogation apparaît dans le cadre.)

Et, chaque jour, de nombreuses personnes au Canada ayant le plus besoin de services de santé ne peuvent pas y accéder, ou n’y ont pas accès. Que pouvons-nous faire?

(La scène change. Un réseau de cercles et de lignes apparaît en blanc. Ce graphique s’intitule « Formes de stigmatisation ». Les cercles affichent les termes « Maladie mentale, Racisme, Séropositivité, Âgisme, Homophobie, Maladies infectieuses, Obésité, Sexisme, Capacitisme et Transphobie ».)

Nous pouvons changer la façon de penser à la stigmatisation. Beaucoup de Canadiens sont victimes de nombreux stigmates en même temps.

(Les cercles contenant les mots « Obésité, Maladie mentale et Sexisme » et les lignes les reliant sont mis en surbrillance. Toutes les autres lignes et tous les autres cercles disparaissent en fondu. Les cercles renfermant « Séropositivité, Âgisme et Homophobie » et les lignes les reliant sont mis en surbrillance. Toutes les autres lignes et tous les autres cercles disparaissent en fondu.)

Il est donc impossible de combattre les stigmates comme ceux-ci…

(Les cercles contenant les mots « Séropositivité, Maladie mentale, Obésité et Maladies infectieuses » et les lignes les reliant sont mis en surbrillance. Toutes les autres lignes et tous les autres cercles disparaissent en fondu.)

…sans aussi combattre les stigmates comme ceux-ci.

(Les cercles contenant les mots « Âgisme, Homophobie, Transphobie, Sexisme et Capacitisme » et les lignes les reliant sont mis en surbrillance. Toutes les autres lignes et tous les autres cercles disparaissent en fondu.)

(La scène change)

Nous pouvons changer le langage déshumanisant comme celui-ci.

(Trois lignes d’un discours apparaissent dans des bulles. L’une contient le mot « toxicomanes ». Une autre, le terme « malade mental ». La dernière ligne renferme le mot « les pauvres ».)

Et nous pouvons avoir d’autres attitudes envers nos clients et les personnes que nous rencontrons.

(Les bulles du discours se remplissent de couleur. La phrase « Personnes qui consomment des drogues » remplace les « toxicomanes ». La phrase « Personnes atteintes d’une maladie mentale » remplace « malade mental ». La phrase « Personnes qui vivent en situation de pauvreté » remplace « les pauvres ».)

(La scène change. Un graphique ressemblant à une tablette électronique apparaît. Le bouton d’accueil sur la tablette est activé. Le premier élément d’une liste de contrôle apparaît. Il indique « Formation sur la sécurité culturelle » à côté d’une icône de trois formes humaines dont chacune est remplie d’une couleur ou d’un motif différents. Un autre élément de la liste s’affiche. Il indique « Améliorations inclusives » à côté d’une icône représentant la diversité de genre. Un troisième élément de la liste apparaît. Il indique « Déstigmatiser les communications » à côté de l’icône d’un document et d’un porte-voix. Un quatrième élément de la liste apparaît. Il indique « Mobiliser la collectivité et faire rapport » à côté d’une icône de six formes humaines remplies de couleurs et de motifs distincts.)

Nous pouvons modifier les systèmes qui renforcent la stigmatisation dans nos institutions. Afin que les politiques, les pratiques (et même les espaces physiques) protègent et soutiennent les personnes victimes de stigmatisation.

Ce qui implique l’importance de suivre, mesurer et communiquer les progrès de nos actions, quelles qu’elles soient.

(La scène change. Des personnes écoutent et prennent des notes lors d’une conférence).

Participant à la vidéo 4/ texte sur l’écran :

On doit amener les gens à parler de la santé mentale et à la normaliser.

Texte sur l’écran : Traduction de l’entrevue originale.

Participant à la vidéo 11/ texte sur l’écran :

Embaucher du personnel qui inspire confiance aux communautés touchées.

Texte sur l’écran : Traduction de l’entrevue originale.

(Un aîné autochtone parle à un groupe hors champ tout en tenant une plume d’aigle.)

Participant à la vidéo 10/ texte sur l’écran :

Les gens adorent quand les Aînés sont impliqués.

Texte sur l’écran : Traduction de l’entrevue originale.

(Des personnes parlent et écoutent lors d’une conférence.)

Participant à la vidéo 12/ texte sur l’écran :

Il y a eu un changement dans les lois fédérales concernant la criminalisation de la non-divulgation du VIH.

Participant à la vidéo 7/ texte sur l’écran :

On a déjà contribué énormément à la société d’aujourd’hui. Cette contribution doit être reconnue.

(Diverses scènes changent l’une à la suite de l’autre. Une personne remet le bâton d’orateur à une autre personne dans un cercle de discussion. Des personnes parlent en faisant de grands gestes avec d’autres personnes lors de la conférence. Deux personnes se serrent la main debout parmi un groupe. Une personne acquiesce en écoutant. Une large image montre des personnes les yeux fermés qui se tiennent la main.)

Dre Theresa Tam :

Trop souvent, les personnes victimes de stigmatisation sont aussi celles qui luttent contre le problème. Mais la lutte contre la stigmatisation est notre responsabilité à tous. Ensemble, nous pouvons concevoir le système de santé le plus inclusif du monde.

(La couverture d’un rapport apparaît et le rapport s’efface.)

Texte sur l’écran : Lutte contre la stigmatisation : Vers un système de santé plus inclusif. Rapport de l’administratrice en chef de la santé publique sur l’état de la santé publique au Canada 2019. Dre Tam et l’Agence de la santé publique du Canada remercient les personnes qui ont généreusement partagé leurs histoires dans le cadre de ce projet. Canada.ca/rapportACSP. Agence de la santé publique du Canada.

(Un logo du gouvernement du Canada apparaît avec un drapeau canadien animé.)

Détails de la page

Date de modification :