Épidémiologie de la coqueluche, 2005 à 2019
Publié par : L'Agence de la santé publique du Canada
Numéro : Volume 49-1, janvier 2023 : Veille bibliographique sur la surveillance de la COVID-19
Date de publication : janvier 2023
ISSN : 1719-3109
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Volume 49-1, janvier 2023 : Veille bibliographique sur la surveillance de la COVID-19
Étude épidémiologique
Épidémiologie de la coqueluche au Canada, 2005 à 2019
Disha Bhagat1, Myriam Saboui1, Grace Huang1, Francesca Reyes Domingo2, Susan G Squires1,3, Marina I Salvadori1, Y Anita Li1
Affiliations
1 Direction générale des programmes des maladies infectieuses, Agence de la santé publique du Canada, Ottawa, ON
2 Direction générale de la promotion de la santé et de la prévention des maladies chroniques, Agence de la santé publique du Canada, Ottawa, ON
3 Groupe de travail pour le déploiement du vaccin, Agence de la santé publique du Canada, Ottawa, ON
Correspondance
Citation proposée
Bhagat D, Saboui M, Huang G, Reyes Domingo F, Squires SG, Salvadori MI, Li YA. Épidémiologie de la coqueluche au Canada, 2005 à 2019. Relevé des maladies transmissibles au Canada, 2023;49(1):24–32. https://doi.org/10.14745/ccdr.v49i01a05f
Mots-clés : coqueluche, toux coquelucheuse, Canada, épidémiologie, surveillance, vaccination
Résumé
Contexte : Également appelée toux coquelucheuse, la coqueluche est une maladie endémique évitable par la vaccination, qui affecte les voies respiratoires et est causée par la bactérie Bordetella pertussis. Entre 1999 et 2004, la dose de rappel de la coqueluche pour les adolescents a été introduite partout au Canada. Le présent rapport décrit l'épidémiologie de la coqueluche au Canada de 2005 à 2019, période suivant la recommandation de la vaccination acellulaire chez les adolescents.
Méthodes : Nous avons analysé l'incidence de la coqueluche par année, par groupe d'âge, par sexe et par région géographique au moyen des données de surveillance nationales du Système canadien de surveillance des maladies à déclaration obligatoire. Les données sur l'hospitalisation de la Base de données sur les congés des patients ont été utilisées pour enquêter sur les hospitalisations liées à la coqueluche selon le sexe et l'âge. Les décès attribuables à la coqueluche ont été examinés au moyen des données statistiques de l'état civil de Statistique Canada. Les données sur la couverture vaccinale ont été recueillies à partir de l'Enquête nationale sur la couverture vaccinale des enfants de 2019 et de l'Enquête sur la couverture vaccinale contre la grippe saisonnière de 2018–2019.
Résultats : Entre 2005 et 2019, il y a eu un total de 33 481 cas de coqueluche, donnant un taux d'incidence moyen annuel de 6,4 cas pour 100 000 habitants. Le taux d'incidence moyen propre à âge le plus élevé était celui des nourrissons de moins d'un an (n = 68,7 cas pour 100 000 habitants). Il y a eu un total de 1 593 hospitalisations attribuables à la coqueluche; près de 80 % de ces hospitalisations étaient pour des nourrissons de moins d'un an. Les taux d'hospitalisation étaient 8,2 fois plus élevés chez les nourrissons de trois mois ou moins que chez les nourrissons de 4 à 11 mois. Il y a eu 17 décès, tous chez les nourrissons de moins d'un an.
Conclusion : Les taux de morbidité et de mortalité les plus élevés attribuables à la coqueluche étaient chez les nourrissons de moins d'un an. Il est important de prendre des mesures pour réduire la transmission aux nourrissons qui sont trop jeunes pour être vaccinés. Il est important d'augmenter la couverture vaccinale chez les enfants et les femmes enceintes afin de réduire le fardeau de la maladie.
Introduction
Également appelée toux coquelucheuse, la coqueluche est une maladie infectieuse qui affecte les voies respiratoires et est causée par la bactérie Bordetella pertussis Note de bas de page 1. Bien que la coqueluche soit une maladie évitable par la vaccination, elle est endémique dans le monde entier, y compris au Canada. La coqueluche fait l'objet d'une surveillance nationale au Canada depuis 1924. Des programmes nationaux de vaccination des enfants sont disponibles depuis 1943 et ont contribué à une réduction importante de l'incidence de la coqueluche Note de bas de page 1. À l'heure actuelle, il existe des programmes de vaccination systématique financés par les fonds publics pour les nourrissons, les adolescents, les femmes enceintes et les adultes partout au Canada; toutefois, il y a des différences dans les produits vaccinaux administrés et les calendriers de vaccination recommandés entre certaines provinces et certains territoires Note de bas de page 2 Note de bas de page 3. Entre 1999 et 2004, la dose de rappel de la coqueluche chez l'adolescent, âgé de 14 à 16 ans, a été introduite partout au Canada Note de bas de page 4. En 2018, le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) a recommandé d'offrir une dose de vaccin contre la diphtérie, la coqueluche et le tétanos (dcaT) à chaque grossesse, étant donné que l'immunisation pendant la grossesse est un moyen de fournir une protection passive par le transfert d'anticorps au nourrisson Note de bas de page 5. Le présent rapport a pour objet de fournir un résumé de l'épidémiologie de la coqueluche au Canada entre 2005 et 2019, soit la période suivant la mise en œuvre des programmes de vaccination des adolescents contre la coqueluche acellulaire.
Méthodes
Rapports de cas nationaux
Des cas de coqueluche confirmés déclarés à l'échelle nationale de 2005 à 2019 ont été extraits de la base de données du Système canadien de surveillance des maladies à déclaration obligatoire (SCSMDO) en juin 2021 Note de bas de page 6. Les définitions nosologiques nationales de la coqueluche ont été mises à jour en 2009 Note de bas de page 7. Entre 2000 et 2008, un cas confirmé de coqueluche était défini comme une confirmation en laboratoire de l'infection ou un lien épidémiologique avec un cas confirmé en laboratoire et au moins une des manifestations provenant d'une liste de symptômes cliniques Note de bas de page 8. En 2009, la définition nosologique a été affinée afin d'englober les cas pour lesquels l'acide désoxyribonucléique du B. pertussis était également détecté et présentant des symptômes cliniquement compatibles Note de bas de page 7.
Hospitalisations
Les données de 2005 à 2019 sur l'hospitalisation ont été obtenues de la Base de données sur les congés des patients (BDCP) de l'Institut canadien d'information sur la santé et ont été extraites en novembre 2021 Note de bas de page 9. La Classification internationale des maladies, dixième modification (CIM-10), a été utilisée pour coder les diagnostics. Les dossiers de la BDCP portant le code de diagnostic le plus responsable A37.0 (Coqueluche, Bordetella pertussis) ou A37.9 (coqueluche, sans précision) ont été inclus. Les transferts et réadmissions à l'hôpital, survenus dans les six semaines suivant l'admission, ont été exclus. La BDCP comprend les hospitalisations liées à la coqueluche de toutes les sorties des hôpitaux de soins aigus au Canada, à l'exception du Québec Note de bas de page 9.
Décès
Les données sur la mortalité ont été obtenues de la Base canadienne des données de l'état civil – Décès, de Statistique Canada, base de données nationale sur la mortalité dont les données sont recueillies chaque année Note de bas de page 10. Les décès ayant comme cause sous-jacente la coqueluche ont été déterminés au moyen des mêmes codes CIM-10 énumérés ci-dessus.
Vaccinations
L'Enquête nationale sur la couverture vaccinale des enfants de 2019 a été utilisée pour obtenir des données nationales sur la couverture vaccinale des enfants. Cette enquête est menée tous les deux ans par Statistique Canada, au nom de l'Agence de la santé publique du Canada, afin de déterminer les couvertures vaccinales de tous les vaccins recommandés pour les enfants et financés par l'État, y compris le tétanos, la diphtérie et les vaccins contre la coqueluche acellulaire Note de bas de page 11. L'enquête de 2019 incluait l'Enquête sur la vaccination pendant la grossesse, dans laquelle les mères biologiques d'enfants nés du 1er septembre 2018 au 1er mars 2019 ont été interrogées sur la vaccination contre la coqueluche pendant leur grossesse Note de bas de page 12. Les estimations nationales de la couverture vaccinale des adultes provenaient de l'Enquête sur la couverture vaccinale contre la grippe saisonnière de 2018–2019, qui comprend la couverture vaccinale des pour le rappel du vaccin dcaT Note de bas de page 13.
Analyse
Les taux d'incidence et les taux d'hospitalisation de la coqueluche ont été calculés pour 100 000 habitants au moyen des données démographiques de Statistique Canada Note de bas de page 14. Pour explorer les répartitions géographiques, le Canada a été divisé en quatre régions principales : le Nord, l'Atlantique, l'Ouest et le Centre. La région du Nord comprenait le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut. La région de l'Atlantique comprenait le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l'Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador. La région de l'Ouest comprenait la Colombie-Britannique, l'Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba. Enfin, la région du Centre comprenait l'Ontario et le Québec. Les taux d'incidence standardisés selon l'âge ont servi à comparer les régions géographiques. Ces taux ont été calculés au moyen de la méthode directe, qui utilise la population canadienne de 2011 comme référence. Les cas dont l'âge n'était pas déterminé ont été exclus de la standardisation selon l'âge. L'âge était manquant pour moins de 2 % des cas.
Comme le nombre de cas d'hospitalisation ne comprenait pas les cas de la province de Québec, la proportion des cas hospitalisés et des taux d'hospitalisation a été calculée en excluant respectivement les cas et la population du Québec. Pour ce qui est des taux d'hospitalisation des nourrissons de moins d'un an, des groupes d'âge ont été créés conformément aux recommandations du Comité consultatif national de l'immunisation sur l'administration d'un vaccin contre la coqueluche à deux, quatre, six mois et entre 12 et 23 mois Note de bas de page 15. Ainsi, les groupes d'âge des nourrissons de moins d'un an étaient les suivants : moins de deux mois, deux à trois mois, quatre à cinq mois et six à onze mois. Les estimations démographiques pour les intervalles d'âges d'un mois pour les nourrissons de moins d'un an n'étaient pas disponibles pour le calcul des taux d'hospitalisation; par conséquent, le dénominateur pour chaque intervalle d'âge d'un mois a été estimé en divisant la population de moins d'un an par 12, ce qui a fait que chaque nourrisson contribuait pour un mois au taux.
On a utilisé la régression binomiale négative pour estimer l'association entre les taux, le sexe, les groupes d'âge et les périodes. La signification statistique a été considérée au degré de confiance de 95 %. Toutes les analyses statistiques ont été menées à l'aide de la norme SAS 9.4.
Résultats
Cas et taux d'incidence
De 2005 et 2019, 33 481 cas de coqueluche ont été signalés, avec un taux d'incidence annuel moyen de 6,4 pour 100 000 habitants (plage : 2,0 en 2011 à 13,4 en 2012) (figure 1). L'incidence de la coqueluche a atteint un sommet en 2012 et de 2015 à 2017. Au cours de cette période de 15 ans, les femmes représentaient en moyenne 54,2 % des cas, tandis que les hommes représentaient 45,7 % des cas. La différence dans les taux d'incidence entre les sexes n'était pas statistiquement significative (valeur de p = 0,40).
Figure 1 - Équivalent textuel
Année | Nombre de cas | Taux d'incidence (pour 100 000 habitants) |
---|---|---|
2005 | 2 492 | 7,7 |
2006 | 2 346 | 7,2 |
2007 | 1 493 | 4,5 |
2008 | 1 967 | 5,9 |
2009 | 1 628 | 4,8 |
2010 | 750 | 2,2 |
2011 | 694 | 2,0 |
2012 | 4 653 | 13,4 |
2013 | 1 281 | 3,7 |
2014 | 1 531 | 4,3 |
2015 | 3 522 | 9,9 |
2016 | 3 951 | 10,9 |
2017 | 3 586 | 9,8 |
2018 | 1 467 | 4,0 |
2019 | 2 120 | 5,6 |
Les nourrissons de moins d'un an présentaient le taux d'incidence moyen le plus élevé pour 100 000 habitants par groupe d'âge (n = 68,7) et comptaient pour 13,1 % des cas. Après le groupe d'âge de moins d'un an, les taux d'incidence annuels moyens les plus élevés se situaient entre l'âge d'un à quatre ans (n = 27,2), l'âge de 10 à 14 ans (n = 24,0) et l'âge de cinq à neuf ans (n = 20,1). Le taux d'incidence moyen était plus faible chez le groupe d'âge de 15 à 19 ans (n = 6,3) et le taux moyen le plus faible était chez les adultes de plus de 20 ans (n = 2,1). Les tendances de l'incidence de la coqueluche étaient similaires chez les groupes d'âge couvrant les enfants de moins de 15 ans, avec un sommet en 2012 et de 2015 à 2017 (figure 2). Il y a également eu un sommet de l'incidence chez les groupes d'âge, notamment un sommet pour les années 2005 à 2009 chez le groupe d'âge de moins d'un an et un sommet en 2006 chez le groupe d'âge de un à quatre ans.
Figure 2 - Équivalent textuel
Année | Taux d'incidence (pour 100 000 habitants) | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Moins de 1 an | 1 à 4 ans | 5 à 9 ans | 10 à 14 ans | 15 à 19 ans | 20 ans ou plus | |
2005 | 81,1 | 29,7 | 17,2 | 34,7 | 9,1 | 2,3 |
2006 | 104,1 | 47,0 | 17,8 | 19,4 | 5,7 | 1,9 |
2007 | 81,1 | 27,3 | 10,6 | 13,4 | 2,8 | 1,2 |
2008 | 93,4 | 32,0 | 16,9 | 17,7 | 3,9 | 1,6 |
2009 | 75,2 | 26,4 | 16,3 | 14,7 | 2,9 | 1,2 |
2010 | 36,8 | 8,1 | 6,3 | 6,3 | 2,7 | 0,7 |
2011 | 39,3 | 9,7 | 6,0 | 5,5 | 1,7 | 0,5 |
2013 | 119,9 | 43,8 | 43,3 | 62,0 | 14,0 | 4,6 |
2014 | 44,4 | 11,7 | 11,6 | 12,7 | 3,4 | 1,5 |
2015 | 46,4 | 14,8 | 12,8 | 15,4 | 5,4 | 1,7 |
2016 | 74,8 | 34,5 | 33,3 | 39,6 | 11,8 | 3,8 |
2017 | 82,7 | 42,3 | 39,3 | 43,6 | 10,9 | 4,0 |
2018 | 74,2 | 40,2 | 35,4 | 38,1 | 10,6 | 3,5 |
2019 | 41,2 | 17,2 | 13,5 | 13,0 | 3,8 | 1,5 |
On a observé des variations de l'incidence normalisée selon l'âge de la coqueluche dans les quatre régions géographiques du Canada (figure 3). L'incidence annuelle moyenne normalisée selon l'âge de chaque région n'est pas statistiquement différente des autres régions ni de l'incidence nationale. Le taux d'incidence standardisé selon l'âge de la coqueluche pour 100 000 habitants a fluctué moins dans la région du Centre, où la moyenne était de 5,4 (IC à 95 % : 3,9–7,0) et dans la région de l'Ouest, où la moyenne était de 7,8 (IC à 95 % : 5.1–10.5). Les plus fortes fluctuations de l'incidence de la coqueluche et les sommets les plus élevés se sont produits dans la région du Nord, où la moyenne était de 20,1 (IC à 95 % : 2,7–37,5). La région de l'Atlantique a observé des taux d'incidence relativement stables, avec un taux d'incidence moyen de 7,9 (IC à 95 % : -1,0–16,9), à l'exception de 2012. En 2012, la région de l'Atlantique a observé une augmentation de 55 fois du taux d'incidence par rapport à l'année précédente, alors que la région représentait 31 % des cas du pays.
Figure 3 - Équivalent textuel
Année | Taux d'incidence normalisé selon l'âge (pour 100 000 habitants) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Région du Nord | Région de l'Atlantique | Région de l'Ouest | Région du Centre | Canada | |
2005 | 3,5 | 3,3 | 8,9 | 7,0 | 7,3 |
2006 | 7,5 | 3,3 | 5,4 | 8,4 | 7,1 |
2007 | 1,0 | 2,7 | 3,1 | 5,4 | 4,5 |
2008 | 4,1 | 2,2 | 4,9 | 6,7 | 5,8 |
2009 | 15,6 | 1,7 | 3,7 | 5,6 | 4,8 |
2010 | 6,6 | 1,8 | 4,5 | 1,0 | 2,2 |
2011 | 6,7 | 1,2 | 2,3 | 1,9 | 2,0 |
2012 | 45,4 | 65,4 | 8,5 | 10,4 | 13,5 |
2013 | 2,9 | 1,4 | 5,9 | 2,8 | 3,7 |
2014 | 0,7 | 4,5 | 8,3 | 2,3 | 4,4 |
2015 | 17,3 | 10,1 | 16,2 | 6,7 | 10,0 |
2016 | 112,2 | 6,3 | 14,2 | 9,2 | 11,1 |
2017 | 66,6 | 7,9 | 18,6 | 5,2 | 10,0 |
2018 | 0,0 | 1,7 | 6,2 | 3,2 | 4,1 |
2019 | 11,2 | 5,4 | 6,1 | 5,7 | 5,8 |
Hospitalisations
De 2005 à 2019, on a enregistré un total de 1 593 hospitalisations en soins actifs liées à la coqueluche, soit une moyenne de 106,2 hospitalisations par année (étendue : 66 en 2019 à 173 en 2012) (figure 4). Le taux d'hospitalisation moyen pour 100 000 habitants était de 0,4 par an (étendue : 0,2 en 2019 à 0,6 en 2012). Bien que les données sur les cas du SCSMDO et les données sur l'hospitalisation de la BDCP ne puissent être couplées, la proportion de cas de coqueluche hospitalisés a été estimée à moins de 10 % pour cette période de 15 ans. Les tendances des hospitalisations ont suivi les tendances des cas de coqueluche, alors que les sommets du nombre d'hospitalisations en 2012 et de 2015 à 2017 ont coïncidé avec les sommets du nombre de cas. Au cours de cette période, les femmes représentaient en moyenne 57,7 % des hospitalisations, tandis que les hommes en représentaient 48,5 %; une différence qui n'était pas statistiquement significative (valeur de p = 0,96).
Figure 4 - Équivalent textuel
Année | Cas | Hospitalisations |
---|---|---|
2005 | 1 666 | 138 |
2006 | 1 906 | 90 |
2007 | 1 322 | 85 |
2008 | 1 409 | 103 |
2009 | 859 | 106 |
2010 | 638 | 91 |
2011 | 523 | 87 |
2013 | 3 270 | 173 |
2014 | 916 | 84 |
2015 | 1 290 | 112 |
2016 | 2 533 | 124 |
2017 | 2 376 | 136 |
2018 | 2 961 | 122 |
2019 | 1 101 | 76 |
Les nourrissons de moins d'un an représentaient plus de 80 % de toutes les hospitalisations et avaient un taux moyen d'hospitalisation de 29,9 pour 100 000 habitants (étendue : 17,3 en 2019 à 48,6 en 2012). En se concentrant uniquement sur la population de moins d'un an, le taux d'hospitalisation était 8,2 fois plus élevé (IC à 95 % : 6,4–10,4; valeur de p < 0,01) chez les nourrissons de moins de quatre mois par rapport aux nourrissons de quatre à 11 mois au cours de la période de 15 ans (figure 5).
Figure 5 - Équivalent textuel
Année | Taux d'hospitalisation (pour 100 000 habitants) | |||
---|---|---|---|---|
Moins de 2 mois | 2 à 3 mois | 4 à 5 mois | 6 à 11 mois | |
2005 | 99,8 | 95,3 | 34,0 | 12,1 |
2006 | 63,0 | 72,0 | 18,0 | 4,5 |
2007 | 47,6 | 80,0 | 8,7 | 3,6 |
2008 | 71,0 | 54,3 | 14,6 | 8,3 |
2009 | 87,0 | 51,8 | 22,8 | 1,4 |
2010 | 60,0 | 57,9 | 16,5 | 3,4 |
2011 | 66,6 | 62,5 | 14,6 | 5,6 |
2013 | 134,6 | 107,6 | 20,7 | 9,7 |
2014 | 65,8 | 43,2 | 18,5 | 5,5 |
2015 | 88,1 | 63,5 | 20,5 | 5,5 |
2016 | 75,2 | 77,3 | 20,3 | 6,1 |
2017 | 107,2 | 80,9 | 24,3 | 5,4 |
2018 | 99,8 | 69,3 | 14,3 | 6,1 |
2019 | 67,7 | 39,0 | 6,2 | 4,1 |
En 2019, à la suite de la recommandation de 2018 en ce qui concerne la vaccination contre la coqueluche pendant la grossesse, le taux d'hospitalisation des jeunes nourrissons a diminué par rapport à la période de 2005 à 2018; les années précédant la recommandation. Le taux d'hospitalisation a diminué de la moitié en 2019 par rapport au taux moyen d'hospitalisation pour la période de 2005 à 2018 chez les nourrissons de moins de deux mois (IC à 95 % : 1.1–3.4; valeur de p = 0,02) et chez les nourrissons âgés de deux à trois mois (IC à 95 % : 1.3–4.0; valeur de p = 0,01). En revanche, la baisse n'a pas été significative chez les nourrissons âgés de quatre à cinq mois (valeur de p = 0,51) et de six à 11 mois (valeur de p = 0,24).
Décès
De 2005 à 2019, Statistique Canada a signalé 17 décès causés par la coqueluche parmi les principales causes de décès, dont zéro à trois décès déclarés par année. Les 17 décès sont tous survenus chez les nourrissons de moins d'un an. Neuf décès sont survenus chez les filles (52,9 %) et huit chez les garçons (47,1 %); une différence qui n'était pas significative (valeur de p = 0,81).
Vaccination
L'Enquête nationale sur la couverture vaccinale des enfants de 2019 a estimé que le taux de couverture vaccinale pour au moins quatre doses du vaccin contre la diphtérie, la coqueluche et le tétanos administrées avant deux ans était de 78 %, pour au moins cinq doses avant sept ans, il était de 78 %, et pour une dose de rappel à 17 ans, il était de 95 % Note de bas de page 11. Cette enquête a également révélé que, parmi les mères qui savaient si elles avaient été vaccinées contre la coqueluche pendant leur grossesse, 44 % avaient été vaccinées Note de bas de page 12. La couverture chez les adultes était plus faible, alors que seulement 33 % des adultes de plus de 18 ans avaient reçu un rappel de la coqueluche à l'âge adulte, selon les estimations de l'Enquête sur la couverture vaccinale contre la grippe saisonnière (2018–2019) Note de bas de page 13.
Discussion
Depuis l'introduction du vaccin contre la coqueluche et des programmes de vaccination systématique contre la coqueluche au Canada en 1943, le taux national d'incidence de la coqueluche a diminué dans l'ensemble Note de bas de page 16. Notre étude montre que, depuis 2004, lorsque la recommandation de vaccination d'au moins une dose adulte a été introduite, il n'y a pas eu d'augmentation ou de diminution constante de l'incidence de la coqueluche, mais plutôt des fluctuations accompagnées de sommets aux échelons national et régional. Il est important de noter que le plus gros fardeau lié à la coqueluche a été observé chez la population de moins d'un an, qui a toujours eu le taux d'incidence annuel le plus élevé, représentant près de 80 % des hospitalisations et les 17 décès liés à la coqueluche au cours de cette période de 15 ans. En revanche, les adultes de plus de 20 ans affichaient le taux d'incidence annuel le plus faible chaque année.
Des sommets sporadiques de l'incidence de la coqueluche ont été observés dans chaque région géographique. Bien que les données disponibles sur les cas de coqueluche ne comprennent pas de renseignements sur les éclosions, les sommets de l'incidence dans une région géographique peuvent être liés à des éclosions survenant au niveau régional. Par exemple, en 2012, une augmentation de 55 fois du taux d'incidence dans la région de l'Atlantique a été associée à une importante éclosion déclarée au Nouveau-Brunswick, mettant en cause 1 421 cas confirmés, dont 2 % des cas ont été hospitalisés. Plus de la moitié des cas visaient des enfants d'âge scolaire, alors que le groupe d'âge de 10 à 14 ans, suivi du groupe d'âge de cinq à neuf ans, avait les taux les plus élevés d'incidence selon l'âge. Des campagnes d'immunisation dans les écoles tenues à l'échelle de la province ont été mises en œuvre au printemps et à l'automne 2012 pour combattre cette importante épidémie Note de bas de page 17. De 2005 à 2019, les sommets les plus hauts régionaux en termes d'incidence ont été observés dans la région du Nord, ce qui peut être attribué à de grandes éclosions qui ont été accentuées par la plus faible population des territoires par rapport aux autres régions géographiques. L'augmentation en flèche de l'incidence, dans la région du Nord en 2016 et 2017, a été liée à une importante éclosion au Nunavut, survenue de mai 2016 à avril 2017, qui s'est étendu à 11 collectivités pour laquelle 163 cas ont été confirmés, et une deuxième éclosion plus petite qui s'est produite de septembre à novembre 2017 Note de bas de page 6 Note de bas de page 18. Des années de sommets sporadiques dans l'activité de la coqueluche ont été signalées dans d'autres pays, dont les États-Unis, la Grèce, la Finlande et Singapour, pour n'en citer que quelques-unes, au cours des dernières décennies Note de bas de page 19 Note de bas de page 20. Dans des études, on a émis l'hypothèse que la nature cyclique de cette maladie pourrait être attribuable à un faible nombre de vaccinations, à une diminution de l'immunité vaccinale et à des changements du Bordetella pertussis Note de bas de page 21 Note de bas de page 22 Note de bas de page 23.
Les données sur l'hospitalisation obtenues de la BDCP ne comprennent pas la province de Québec. Selon Maintenance et exploitation des données pour l'étude de la clientèle hospitalière (Med-Echo), une base de données clinique administrative québécoise, un total de 710 hospitalisations liées à la coqueluche ont été enregistrées au Québec entre le 1er avril 2006 et le 31 mars 2020 Note de bas de page 24. Au cours de la même période, 1 448 hospitalisations ont été enregistrées dans la BDCP. Alors que la population du Québec représente environ 23 % de la population canadienne, environ 33 % des hospitalisations liées à la coqueluche au Canada sont survenues au Québec pendant cette période d'étude et n'ont pas été prises en compte dans l'étude.
Le fardeau le plus important de la maladie était assumé par les nourrissons de moins d'un an. Les taux d'hospitalisation étaient plus de huit fois plus élevés chez les nourrissons de moins de quatre mois que chez les nourrissons de 4 à 11 mois, ce qui coïncide avec la première dose du vaccin contre la coqueluche administré à deux mois. Trois études différentes, dont une étude pancanadienne de Desai et al. Note de bas de page 25, une étude portant sur la Colombie-Britannique et le Québec de Skowronski et al. Note de bas de page 26 et une étude réalisée aux États-Unis par Masseria et al. Note de bas de page 27, ont toutes déclaré des résultats semblables, qui ont montré que les hospitalisations liées à la coqueluche étaient les plus élevées chez les nourrissons de moins de trois mois. Les taux d'hospitalisation plus faibles chez les nourrissons de 4 à 11 mois, par rapport aux nourrissons de moins de quatre mois, peuvent être attribués à des maladies moins graves chez les nourrissons plus âgés et à la vaccination. Cela souligne l'importance d'une vaccination opportune des enfants.
Les estimations de la couverture vaccinale nationale de 2019 montrent que l'on pourrait améliorer l'adoption du vaccin durant l'enfance, puisque les cibles de couverture vaccinale durant l'enfance de 95 % pour quatre doses ou plus à l'âge de deux ans, et de 95 % pour cinq doses ou plus à l'âge de sept ans n'ont pas été atteintes Note de bas de page 28. En revanche, la cible nationale de couverture de 90 % pour le vaccin de rappel chez les adolescents de 17 ans a été atteinte Note de bas de page 11 Note de bas de page 28.
La couverture vaccinale contre la coqueluche chez les adultes en 2019 était également faible, alors que seuls 33 % de tous les adultes ont reçu un vaccin de rappel contre la coqueluche, ce qui était le taux le plus faible parmi tous les vaccins couverts par des programmes financés par l'État, malgré les recommandations nationales visant à recevoir une dose de rappel d'un vaccin contre la coqueluche Note de bas de page 13. Les résultats d'une étude menée en 2015 auprès de plus de 1 000 fournisseurs de soins de santé à travers le Canada ont révélé que les fournisseurs de soins de santé connaissaient peu les recommandations relatives au vaccin dcaT chez les adultes, entraînant ainsi une faible probabilité qu'ils recommandent ce vaccin aux patients, conformément aux recommandations nationales Note de bas de page 29. Bien que le taux d'incidence de la coqueluche pour 100 000 chez les adultes soit faible à 2,1, la coqueluche est une maladie hautement transmissible qui entraîne un risque important de transmission des adultes infectés aux nourrissons de moins d'un an, qui sont les plus à risque de complications, d'hospitalisations et de décès liés à la coqueluche Note de bas de page 1. Cela indique la nécessité d'améliorer la sensibilisation des fournisseurs de soins de santé et du public à la vaccination des adultes afin d'améliorer l'adoption du vaccin par les adultes. On estime qu'une couverture vaccinale plus élevée chez les enfants et les adultes réduirait l'activité de la coqueluche au sein de la population vaccinée et réduirait également la transmission de l'infection aux jeunes enfants non immunisés, qui affichent la plus grande morbidité et mortalité par la maladie Note de bas de page 30.
En février 2018, le vaccin dcaT a été recommandé pour chaque femme enceinte et, en novembre 2019, toutes les provinces et tous les territoires, à l'exception de l'Ontario et de la Colombie-Britannique, ont mis en œuvre le vaccin contre la coqueluche financée par l'État pour chaque femme enceinte Note de bas de page 5 Note de bas de page 31. Dans l'année qui a suivi cette recommandation, la couverture vaccinale chez les femmes enceintes était faible (44 %), mais on s'attend à ce que les taux de couverture augmentent avec le temps, alors qu'un plus grand nombre de provinces et de territoires financent la vaccination de la mère et que la recommandation est mieux connue Note de bas de page 12 Note de bas de page 31. En avril 2022, toutes les provinces et tous les territoires ont financé le vaccin dcaT pendant chaque grossesse Note de bas de page 2 Note de bas de page 32. Même s'il faut plus de temps pour évaluer les avantages potentiels de la vaccination contre la coqueluche chez la mère au Canada, notre analyse montre les premiers signes d'une diminution importante des taux d'hospitalisation chez les nourrissons de moins de quatre mois pour 2019 par rapport aux taux moyens d'hospitalisation de 2005 à 2018. En outre, en 2019, les taux d'hospitalisation liée à la coqueluche chez les nourrissons de moins de quatre mois ont diminué, malgré une augmentation nationale des taux d'hospitalisation pour tous les âges, par rapport à l'année précédente. Il est possible d'obtenir des renseignements supplémentaires auprès d'autres pays qui procèdent à la vaccination de la mère. Dans une étude réalisée en 2020 au Brésil par Friedrich et al., on a constaté une diminution de 47,7 % de l'incidence annuelle moyenne de la coqueluche chez les enfants de moins d'un mois durant la période au cours de laquelle la vaccination contre la coqueluche de la mère a été mise en œuvre par rapport à la période précédant la mise en œuvre de la vaccination de la mère Note de bas de page 33. Comme le fardeau le plus lourd de la coqueluche est assumé par les nourrissons, qui sont trop jeunes pour être vaccinés, il est important de joindre les chiffres de couverture vaccinale à des données de surveillance solides pour évaluer l'incidence des recommandations d'immunisation pendant la grossesse.
Limites
Il existe plusieurs limites à ces résultats, car les données recueillies dans ces systèmes de surveillance sont assujetties à des contraintes. En raison de la nature passive du SCSMDO, il est probable que les cas soient sous-déclarés Note de bas de page 6. Un diagnostic de coqueluche nécessite un niveau élevé de suspicion clinique, ce qui fait que de nombreux cas chez les enfants et les adultes ne sont pas diagnostiqués. Il est probable que l'incidence de la coqueluche soit plus élevée chez les adultes que ce qui est déclaré, car les symptômes sont généralement plus doux et la réalisation de tests de dépistage du B. pertussis chez les adultes est peu fréquente. En outre, les tendances des taux d'incidence doivent être interprétées avec prudence en raison des changements apportés à la définition des cas, aux rapports provinciaux et territoriaux et aux technologies de laboratoire.
De plus, les hospitalisations liées à la coqueluche sont codées en fonction du diagnostic du médecin et ne correspondent pas nécessairement à la définition nationale du cas. Par conséquent, le nombre d'hospitalisations liées à la coqueluche provenant de la BDCP, qui figurent dans le présent rapport, peut constituer une sous-estimation du fardeau réel. De plus, la BDCP n'inclut pas la province de Québec, qui représente environ un tiers des hospitalisations liées à la coqueluche au Canada. Toutefois, nous supposons que les hospitalisations liées à la coqueluche au Québec ne modifieraient pas les interprétations générales.
Les données de 2016 à 2019 sur les décès provenant de la Base canadienne des données de l'état civil – Décès de Statistique Canada ont été considérées comme préliminaires parce que les améliorations apportées à la méthodologie et à l'actualité ont entraîné la réduction de la période de collecte des données par rapport aux années précédentes. Par conséquent, un moins grand nombre de décès peuvent avoir été saisis. De plus, les données sur les décès de 2017 à 2019 au Yukon n'étaient pas disponibles Note de bas de page 10.
Les enquêtes sur la couverture vaccinale subissent des changements méthodologiques, de sorte que les estimations de couverture ne peuvent pas être comparées entre les itérations. En outre, les données de l'Enquête nationale sur la couverture vaccinale des enfants sont recueillies à partir des dossiers de vaccination des parents dans lesquels certains renseignements peuvent être incomplets, erronés ou manquants, entraînant une sous-estimation de la couverture vaccinale Note de bas de page 34. Les données du SSCND et de la BDCP ne comprennent ni l'historique de vaccination des cas ou des patients, ce qui a limité l'analyse de l'efficacité du vaccin.
Conclusion
Après la période qui a suivi la mise en œuvre d'un vaccin de rappel contre la coqueluche chez les adolescents, la coqueluche est demeurée une maladie endémique au Canada qui a touché les personnes de tous âges. Toutefois, le fardeau le plus lourd a continué d'être assumé par les nourrissons de moins d'un an, surtout ceux de trois mois et moins, qui sont trop jeunes pour être vaccinés ou qui n'ont reçu qu'une dose du vaccin. Il est donc important de prévenir la transmission de l'infection en augmentant la couverture vaccinale afin de protéger les personnes les plus à risque de résultats graves. Il sera important de surveiller l'effet de la recommandation de vaccination contre la coqueluche chez la mère sur l'épidémiologie des nourrissons de moins de quatre mois. Des systèmes de surveillance améliorés qui tiennent compte des antécédents vaccinaux, des souches de coqueluche et des renseignements sur les éclosions permettraient de mieux comprendre l'épidémiologie de la coqueluche, qui peut être utilisée pour évaluer les changements apportés aux recommandations concernant la vaccination et éclairer d'autres mesures de santé publique.
Déclaration des auteurs
D. B. — Conceptualisation, méthodologie, logiciel, analyse officielle, enquête, rédaction de l'ébauche initiale, rédaction–révision et édition, visualisation
M. S. — Méthodologie, rédaction, révision et édition
G. H. — Méthodologie, rédaction, révision et édition
F. R. D. — Conceptualisation, méthodologie, rédaction, révision et édition
S. G. S. — Conceptualisation, méthodologie, rédaction, révision et édition
M. I. S. — Rédaction, révision et édition
Y. A. L. — Conceptualisation, méthodologie, rédaction, révision et édition
Intérêts concurrents
Aucun.
Remerciements
Les auteurs remercient leurs partenaires provinciaux et territoriaux pour avoir fourni des données et révisé le contenu du présent rapport.
Financement
Aucun.
Références
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