Syndrome inflammatoire multisystémique identifié chez les adultes

CCDR

RMTC : Volume 47-7/8, juillet/août 2021 : Botulisme infantile au Canada, 1979 à 2019

Communication rapide

Caractéristiques épidémiologiques et cliniques du syndrome inflammatoire multisystémique chez les adultes : un examen rapide

Nicole Atchessi1, Rojiemiahd Edjoc1, Megan Striha1, Lisa Waddell2, Natalie Bresee3, Thomas Dawson1

Affiliations

1 Direction générale de l’infrastructure de la sécurité de la santé, Agence de la santé publique du Canada, Ottawa, ON

2 Division des sciences du risque pour la santé publique, Laboratoire national de microbiologie, Agence de la santé publique du Canada, Guelph, ON

3 Hôpital pour enfants de l’Est de l’Ontario, Ottawa, ON

Correspondance

rojiemiahd.edjoc@canada.ca

Citation proposée

Atchessi N, Edjoc R, Striha M, Waddell L, Bresee N, Dawson T. Caractéristiques épidémiologiques et cliniques du syndrome inflammatoire multisystémique chez les adultes : un examen rapide. Relevé des maladies transmissibles au Canada 2021;47(7/8):336–47. https://doi.org/10.14745/ccdr.v47i78a03f

Mots-clés : COVID-19, SRAS-CoV-2, MIS-A, MIS-C, syndrome inflammatoire multisystémique chez les adultes

Résumé

Le syndrome inflammatoire multisystémique de l’enfant (MIS-C) est l’une des principales répercussions de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) qui a été décrite dans la littérature depuis le début de la pandémie. Bien que le MIS-C concerne les enfants, des cas ayant des caractéristiques cliniques semblables ont récemment été décrits chez les adultes. Une description des caractéristiques épidémiologiques et cliniques du syndrome inflammatoire multisystémique de l’adulte (MIS-A) est un point de départ pour une meilleure connaissance et compréhension de cette maladie émergente.

Nous avons recensé neuf cas de MIS-A dans la littérature, cinq aux États-Unis, deux en France et deux au Royaume-Uni. Les descriptions de cas ont révélé des similitudes dans les caractéristiques cliniques, y compris l’occurrence au cours de la phase post-aiguë de la maladie, la fièvre, les symptômes digestifs, des atteintes cardiaques et des marqueurs inflammatoires élevés. Tous les patients ont été hospitalisés, trois ont dû être admis à l’unité de soins intensifs et un est décédé. Les traitements les plus courants étaient l’immunoglobuline intraveineuse, la prednisolone et l’aspirine.

Ces résultats suggèrent que le MIS-A est une grave complication de la COVID-19 qui peut entraîner la mort. D’autres études visant à améliorer notre compréhension de la pathogenèse du MIS-A, qui contribueront à améliorer les décisions de traitement et à prévenir les séquelles ou la mort.

Introduction

La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une nouvelle maladie résultant d’une infection par le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2)Note de bas de page 1. En date du 29 mai 2021, le virus a infecté plus de 170 millions de personnes et causé plus de 3,5 millions de décès dans le mondeNote de bas de page 2.

Les caractéristiques cliniques de la COVID-19 varient d’asymptomatiques à graves. Les symptômes les plus courants sont la fièvre, la toux, la diarrhée et la dyspnéeNote de bas de page 3. Il y a trois étapes cliniquesNote de bas de page 4. La première étape est caractérisée par une infection par le SRAS-CoV-2, avec des symptômes semblables à ceux de la grippe dans certains cas. La deuxième étape, caractérisée par une pneumonie virale, peut-être combinée à une inflammation pulmonaire et à une coagulopathie, peut nécessiter une hospitalisation et même une ventilation mécanique. Le troisième stade de la maladie est caractérisé par la fibrose.

Le syndrome inflammatoire multisystémique a été largement signalé chez les enfantsNote de bas de page 5 et, plus récemment, chez les adultesNote de bas de page 6. Chez les enfants, le syndrome inflammatoire multisystémique (MIS-C) est une condition grave qui a été décrite dans la littérature depuis le début de la pandémie. Bien que le MIS-C soit diagnostiqué chez les enfants, des caractéristiques cliniques semblables ont été décrites chez les adultes. Connaître les caractéristiques épidémiologiques et cliniques des cas de syndrome inflammatoire multisystémique chez les adultes (MIS-A) constitue un point de départ pour une meilleure compréhension de cette maladie émergente.

Méthodes

Une base de données de l’Agence de la santé publique du Canada est mise à jour quotidiennement avec de nouvelles publications COVID-19 utilisant des algorithmes normalisés (e.g. « COVID-19 » OU « SRAS-CoV-2 » OU « SRAS-Corononavirus-2 » OU « nCov » OU « nouveau CoV » OU [« nouveau ET coronavirus »]) adaptés à chaque base de données recherchée, c’est-à-dire PubMed, Scopus, BioRxiv, MedRxiv, ArXiv, SSV et Research Square. La documentation est recoupée avec les centres d’information COVID-19 gérés par le Lancet, le BMJ, Elsevier et Wiley.

Notre recherche dans la base de données de l’Agence de la santé publique du Canada comprenait des études publiées en anglais depuis le début de la pandémie jusqu’au 13 novembre 2020. Nous avons recueilli des détails sur les études liées à la COVID-19 dans une base de données RefWorks et une feuille de calcul Excel qui peuvent être recherchées par sujet. Les termes de recherche utilisés pour extraire la littérature MIS-A des titres et des résumés dans la feuille de calcul Excel comprenaient « MIS-A », « Kawasaki », « inflam* multisystème », « inflam* multi-système », « inflammatoire multisystème », « inflammatoire multisystème », « maladie inflammatoire », « semblable à Kawasaki » et « COVID-19 ». Nous avons examiné les articles (n = 314) pour en déterminer la pertinence et avons inclus ceux qui ont décrit le MIS-A avec un lien COVID-19 (voir l’appendice A et l’appendice B). Nous avons exclu les cas et les études pédiatriques avec des cas semblables à un MIS-A, mais pas officiellement diagnostiqués comme un MIS-A selon les auteurs. Étant donné que le MIS-A est une maladie émergente, il n’existe pas encore de définition de cas. Les auteurs d’études incluses dans cet examen ont fondé la sélection des cas sur la définition du MIS-C, tout en excluant les critères d’âge (voir l’appendice C).

Résultats

Nous avons recensé neuf cas de MIS-A dans la littérature, cinq aux États-Unis, deux en France et deux au Royaume-Uni.

Les neuf cas de MIS-A se sont produits chez des adultes relativement jeunes, avec un âge médian de 31 ans (écart interquartile [EI] = 25–45 ans). Six patients étaient des hommesNote de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11. Six études ont fait état de l’appartenance ethnique : trois patients étaient d’origine africaine ou afro-américaineNote de bas de page 6Note de bas de page 8Note de bas de page 12, deux étaient d’origine hispaniqueNote de bas de page 11Note de bas de page 13 et un était blancNote de bas de page 10. Sept études sur neuf ont fait état de comorbidité. Deux patients souffraient à la fois d’hypertension et d’obésitéNote de bas de page 6Note de bas de page 12; un de ces patients était également atteint de diabèteNote de bas de page 12. Quatre patients n’avaient aucune comorbidité connueNote de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 10Note de bas de page 13; dans trois cas, le statut de comorbidité n’a pas été signaléNote de bas de page 7Note de bas de page 9Note de bas de page 14.

Les neuf patients ont subi un test de réaction en chaîne de la polymérase par transcription inverse (RT-PCR) pour la COVID-19. Cinq avaient des résultats négatifs de RT-PCR, mais des dépistages sérologiques positifsNote de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 10Note de bas de page 13. L’un d’eux avait un résultat négatif RT-PCR bien qu’il ait eu un résultat positif RT-PCR quelques jours plus tôtNote de bas de page 12. Les résultats de RT-PCR d’épreuve par écouvillonnage et de dépistage sérologie étaient tous deux positifs dans un casNote de bas de page 14. Les deux autres patients avaient un test positif de RT-PCR, mais n’avaient pas de dépistage sérologiqueNote de bas de page 9Note de bas de page 11. Ces résultats suggèrent que le MIS-A est probablement survenu pendant la phase post-aiguë de la maladie.

Tous les patients présentèrent de la fièvre. Sept avaient une fièvre de cinq à sept jours avant l’admission à l’hôpital, alors que deux n’avaient pas signalé la durée de la fièvre. La plupart (n = 7) présentaient des symptômes digestifs à l’admissionNote de bas de page 7Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 13Note de bas de page 14, avec la diarrhée la plus courante (n = 6), suivie de vomissements (n = 4) et de glandes parotides élargies bilatérales (n = 1). Les éruptions cutanées (n = 4)Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 14 et les douleurs au cou (n = 3)Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 13 avec ou sans lymphadénopathie étaient également courantes.

Dans tous les cas, plusieurs organes étaient affectés. L’implication du système cardiovasculaire était la plus courante (n = 7)Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 10Note de bas de page 12Note de bas de page 13Note de bas de page 14Note de bas de page 15 et a été documentée par échocardiographie dans quatre cas. Les quatre cas présentaient un dysfonctionnement myocardique aigu avec dysfonction systolique ventriculaire gauche et effusion péricardique. Deux avaient une fibrillation ventriculaireNote de bas de page 11Note de bas de page 12 et deux autres une veine cave inférieure dilatéeNote de bas de page 10Note de bas de page 14. Un de ces patients avait également une pression ventriculaire droite surchargée et un petit élargissement de l’artère pulmonaire principale et du ventricule gauche hyperkinétiqueNote de bas de page 14.

Les autres manifestations étaient digestives (n = 7)Note de bas de page 7Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 13Note de bas de page 14, ophtalmiques (n = 6)Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11Note de bas de page 13Note de bas de page 14, rénales (n = 4)Note de bas de page 6Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 14, dermatologiques (n = 5)Note de bas de page 6Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 14, pulmonaires (n = 2)Note de bas de page 7Note de bas de page 11 et neurologiques (n = 1)Note de bas de page 6.

Les résultats des tests de protéine C-réactive et le nombre de lymphocytes ont été signalés dans huit cas, et dans six cas, dans les cas de D-dimères et de troponines. Tous les cas avaient des marqueurs inflammatoires élevés. Les marqueurs inflammatoires les plus fréquemment élevés étaient la protéine C-réactive (n = 8)Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 13Note de bas de page 14, suivi des D-dimères (n = 6)Note de bas de page 7Note de bas de page 9Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 13Note de bas de page 14 et de la troponine (n = 6)Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11. La lymphopénie était également courante (n = 6)Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 14. Trois auteurs ont exclu les maladies rhumatismales, le VIH et l’hépatiteNote de bas de page 9Note de bas de page 11Note de bas de page 13.

L’immunoglobuline intraveineuse (IgIV); n = 4)Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 11Note de bas de page 14, la prednisolone (n = 3)Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 13 et l’aspirine (n = 3) Note de bas de page 7Note de bas de page 13Note de bas de page 14 étaient les traitements les plus courants. L’immunoglobuline n’a pas été administrée dans un cas parce que le patient a bien réagi à l’aspirineNote de bas de page 7. Dans un autre cas, la prednisolone n’a pas été fournie parce que le patient avait une aspiration concomitante de la trachéale positive pour Klebsiella aerogenes (syn : Enterobacter aerogenes) qui a ensuite été traité avec triméthoprime sulfaméthoxazoleNote de bas de page 6. Un patient n’a reçu aucun traitement particulier; elle est décédée alors qu’elle était évaluée pour l’admissionNote de bas de page 12.

Sur les neuf patients, un est décédéNote de bas de page 12 et le résultat d’un autre n’a pas été signaléNote de bas de page 9. Trois patients présentaient des symptômes graves, exigeant l’admission à l’unité de soins intensifs, mais se sont rétablisNote de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 14. Deux patients ont présenté une hypotension et une tachycardie à l’admission, mais n’ont pas exigé l’admission à l’unité de soins intensifs et ont guériNote de bas de page 11Note de bas de page 13. Un patient a subi un choc vasoplégique à son admission, a passé huit jours à l’hôpital et a été soigné sous traitementNote de bas de page 8. Un cas n’a pas montré de signes de choc et a été récupéré sous traitementNote de bas de page 9. Le cas qui est décédé avait déjà été hospitalisé pour la COVID-19 et a été renvoyé 12 jours plus tôt; à sa réadmission, elle a connu un début rapide de fièvre et a développé une instabilité hémodynamique et une fibrillation ventriculaire et n’a pu être réanimée.

Discussion

Le MIS-A semble être une complication rare de la COVID-19. Les résultats de la RT-PCR et de la sérologie et l’absence d’implication pulmonaire dans la plupart des cas sont compatibles avec le MIS-A qui se produit pendant la phase post-aiguë de la COVID-19.

Les caractéristiques cliniques du MIS-A partagent des similitudes avec le MIS-C. La pathogenèse du MIS-C implique une dysrégulation immunitaire semblable à la maladie de Kawasaki, au syndrome d’activation macrophagique et au syndrome de libération de cytokineNote de bas de page 16Note de bas de page 17. La maladie de Kawasaki est théorisée comme provenant d’une réponse immunitaire aberrante à un déclencheur infectieux possible; elle est décrite chez les enfants et moins souvent chez les adultesNote de bas de page 15Note de bas de page 18. Dans le cas du MIS-A, la pathogenèse n’est pas entièrement compriseNote de bas de page 19. Les dommages endothéliaux semblent avoir entraîné de graves complications avec l’implication de plusieurs organes dans les cas signalésNote de bas de page 12. Ce processus se produit probablement après l’infection si l’on en croit la chronologie de l’augmentation des cas de MIS-C et du pic de la COVID-19 dans les collectivités où ces cas ont été détectésNote de bas de page 16Note de bas de page 17.

Bien que nous ayons cerné certaines caractéristiques communes, les présentations cliniques dans les rapports de cas des patients atteints de MIS-A variaient. Par exemple, les signes ophtalmologiquesNote de bas de page 9 prédominaient dans un cas et les signes cardiaques dans un autreNote de bas de page 6. D’autres études sont requises sur la pathophysiologie du MIS-C et la façon dont il contribue à la pathogenèse du MIS-A.

L’approche de la gestion des enfants atteints de MIS-C évolue; la gestion exige des soins multidisciplinaires et une approche au cas par cas. Étant donné que le MIS-C est probablement une complication post-infectieuse plutôt qu’une infection active, le rôle des antiviraux n’est pas clairNote de bas de page 20. Ceux qui répondent aux critères de la maladie de Kawasaki peuvent bénéficier de l’IgIV, tout comme ceux qui ont un MIS-C modéré à graveNote de bas de page 20. Les patients qui peuvent bénéficier de ce traitement peuvent inclure ceux qui ont une atteinte cardiaque ou qui sont en état de choc. Les stéroïdes peuvent être considérés pour ceux qui ont un choc grave ou réfractaireNote de bas de page 20. D’autres thérapies auxiliaires (inhibiteurs de l’IL-1 ou plasma convalescent) et leur place dans le traitement du MIS-C sont incertainesNote de bas de page 20. On ne sait pas non plus comment ces options de traitement peuvent être appliquées aux patients atteints de MIS-A. Nous avons besoin d’études supplémentaires en dehors des essais cliniques contrôlés pour déterminer le rôle de l’IgIV, des stéroïdes et d’autres agents immunomodulateurs dans le traitement des cas présumés de MIS-ANote de bas de page 21.

Limites

Nous avons fondé cet examen actuel sur neuf rapports de cas provenant de trois pays. Bien que les rapports de cas puissent aider à cerner de nouvelles tendances ou maladies, il existe des limites. Il est difficile de généraliser l’information provenant des rapports de cas parce que les patients ont des antécédents différents et ne sont pas représentatifs de la population.

À l’heure actuelle, il n’y a pas de définition de cas pour le MIS-A. L’utilisation de la définition de cas MIS-C (moins l’âge) présente des défis, puisqu’il y a au moins quatre définitions (voir l’appendice C). De plus, la façon dont chaque cas répondait à la définition n’était pas toujours claire. Par exemple, les auteurs des rapports de cas n’ont pas toujours précisé comment ils excluaient toutes les autres causes potentielles du syndrome inflammatoire multisystémique ou signalaient la durée de la fièvre ou la présence de comorbidités. Il y avait aussi un manque d’information sur l’origine ethnique et la gravité de la maladie. Par exemple, lorsque l’hypotension a été identifiée, la présence ou l’absence de syndrome de choc n’a pas toujours été précisée.

Ce sont des constatations préliminaires; d’autres études permettront de mieux comprendre les caractéristiques épidémiologiques et cliniques communes de cette maladie.

Conclusion

Les descriptions de cas ont révélé des similitudes dans les caractéristiques cliniques, y compris l’occurrence au cours de la phase post-aiguë de la maladie, la fièvre, les symptômes digestifs, des atteintes cardiaques et des marqueurs inflammatoires élevés. Les résultats de RT-PCR et de sérologie et l’absence d’implication pulmonaire suggèrent que le MIS-A s’est produit pendant la phase post-aiguë de la COVID-19. Tous les patients ont été hospitalisés, trois ont dû être admis à l’unité de soins intensifs et un est décédé. Les traitements les plus courants étaient l’IgIV, la prednisolone et l’aspirine.

Ces résultats suggèrent que le MIS-A est une grave complication de la COVID-19 qui peut entraîner la mort. La détection précoce du MIS-A peut améliorer le rétablissement. Une définition de cas pour le MIS-A est nécessaire pour aider à normaliser les rapports et faciliter la reconnaissance des maladies. D’autres études visant à améliorer notre compréhension de la pathogenèse du MIS-A contribueront à améliorer les décisions de traitement et à prévenir les séquelles ou la mort.

Déclaration des auteurs

  • N. A. — Méthodologie, enquête, rédaction de l’ébauche originale
  • R. E. — Conceptualisation, rédaction et révision, supervision
  • M. S. — Rédaction et révision
  • L. W. — Rédaction et révision
  • N. B. — Rédaction et révision
  • T. D. — Rédaction et révision

Intérêts concurrents

Aucun.

Remerciements

Nous remercions nos collaborateurs du Groupe des sciences émergentes pour leur aide dans ce travail.

Financement

Aucun.

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Référence 24

Royal College of Paediatrics and Child Health. Paediatric multisystem inflammatory syndrome temporally associated with COVID-19 (PIMS) - guidance for clinicians. London (UK): RCPCH; (modifié 2020; accédé 2020-12-06). https://www.rcpch.ac.uk/resources/paediatric-multisystem-inflammatory-syndrome-temporally-associated-covid-19-pims-guidance

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Référence 25

Berard RA, Tam H, Scuccimarri R, Haddad E, Morin MP, Chan KJ, Dahdah NS, McCrindle BW, Price VE, Yeung RS, Laxer RM. Comité des soins aigus. Le syndrome inflammatoire multisystémique de l'enfant ayant un lien temporel avec la COVID-19. Ottawa (ON) : Société canadienne de pédiatrie; (modifié 2020-07-06; accédé 2020-12-14). https://www.cps.ca/fr/documents/position/SIME

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Appendices

Appendice A : Comparaison de neuf cas de MIS-A dans la littérature COVID-19 publiée jusqu'en novembre 2020
Caractéristiques des études et de patients Boudhabhay et al., 2020Note de bas de page 6 Chowdhary et al., 2021Note de bas de page 7 Fox et al., 2020Note de bas de page 12 Jones et al., 2020Note de bas de page 8 Kofman 2020Note de bas de page 14 Lidder et al., 2020Note de bas de page 9 Moghadam et al., 2020Note de bas de page 10 Sokolovsky et al., 2020Note de bas de page 13 Shaigany et al., 2020Note de bas de page 11
Contexte Ethnicité Africain PD Afro-américain Africain PD PD Caucasien Hispanique Hispanique
Âge (en années) 46 26 31 21 25 45 21 36 45
Sexe Homme Homme Femme Homme Femme Homme Homme Femme Homme
Présence de comorbidité X PD X PD - - PD - -
Symptômes et système/organe touché Fièvre X X X X - X X X X
Cardiovasculaire X X X - X X X X X
Digestif - X X - X X X X X
Ophtalmique - - - X X X X X X
Rénal X - X - X - - - X
Dermatologique X - - X - X X X -
Pulmonaire - X X - - - - - -
Neurologique X - - - - - - - -
Résultats des tests de RT-PCR et de sérologie RT-PCR Négatif Négatif Négatif Négatif Positif Positif Négatif Négatif Positif
Sérologie Positif Positif PD Positif Positif PD Positif Positif PD
Marqueurs inflammatoires élevés et lymphopénie protéine C-réactive X X X PD X X X X X
Troponine X X PD X - X X PD X
D-dimères PD X X PD X X PD X X
Lymphopénie PD X X X X X - - X
Exclusion des autres maladies infectieuses et inflammatoires PD PD PD X PD X X X X
Traitement Immunoglobuline - - - X X X - - X
Prednisolone - - - X - X - X -
Aspirine - X - - X - - X -
Résultat Guérison Guérison Décès Guérison Guérison PD Guérison Guérison Guérison

Appendice B : Résumé des rapports de cas sur le syndrome inflammatoire multisystémique chez les adultes (MIS-A) (n = 9)
Rapport de cas/caractéristiques démographiques et antécédents médicaux Caractéristiques cliniques et de laboratoire du MIS-A Traitement/gravité et résultat

Boudhabhay et al., 2020Note de bas de page 6

France

16 Septembre 2020

Le patient était un homme de 46 ans d'ascendance africaine avec des antécédents d'hypertension et d'obésité

Fièvre et autres signes et symptômes :
  • Admis pour une urgence hypertensive (189/123 mmHg) et la fièvre (durée non indiquée)
Signes de coagulopathie et d'implication rénale :
  • Blessure rénale aiguë : Le niveau de créatinine sérique (sCr) était de 169 µmol/L associé à une protéinurie de 1 g/jour, une pyurie aseptique, aucune hématurie et une faible natriurèse (<20 mmol/L)
  • La microscopie photonique par biopsie rénale a révélé des lésions typiques de la microangiopathie thrombotique (MAT), y compris la thrombi de fibrine dans les glomérules et les tumeurs myxoïdes des artérioles et des artères rénales de petite à moyenne taille
  • Le jour 4, le patient a présenté un érythème facial évanescent et a développé une dysfonction myocardique aiguë avec une fraction d'éjection ventriculaire gauche réduite à 40 %, effusion péricardique
  • Le jour 5, le patient a présenté une déficience neurologique. Signaux d'imagerie par résonance magnétique (IRM) supratoriale périventriculaire anormale responsables d'une restriction de la diffusion due à une vasculite aiguë
PCR et sérologie pour SRAS-CoV-2 :
  • RT-PCR négatif, IgM négatif et IgM positif (aucun symptôme COVID-19 précédent n'a été signalé)
Marqueurs inflammatoires :
  • Le niveau de protéine C-réactive était de 312 mg/L
  • Thrombocytopénie : le dénombrement des neutrophiles était de 18,7 × 109/L
  • Hauteur de la troponine haute sensibilité (hsTroponine)
  • Aucun traitement immunosuppressif n'a été introduit en raison de l'aspiration concomitante positive de la trachéale chez Klebsiella aerogenes traitée avec triméthoprime sulfaméthoxazole
  • Dobutamine et thérapie de remplacement rénal (TRR)
  • Inhibition spécifique du complément avec la thérapie de l'eculizumab (900 mg)
  • Le jour 5 de l'hospitalisation, une déficience neurologique présente avec le coma menant à l'intubation et à la ventilation mécanique
Le patient a été libéré après 30 jours à l'hôpital

Chowdhary et al., 2021Note de bas de page 7

Royaume-Uni

Septembre 2020

Le patient était un homme de 26 ans

L'origine ethnique n'a pas été signalée

La présence ou l'absence de comorbidité n'a pas été signalée

L'exposition au SRAS-CoV-2 a été signalée

Fièvre et autres signes et symptômes :
  • Le patient a été admis après cinq jours de fièvre
  • Toux sèche, myalgie, diarrhée, vomissements et douleurs abdominales
  • Le patient était hypotensif et hypoxique à l'admission
Un ou plusieurs organes impliqués (pulmonaire, cardiaque, digestif) :
  • Le tomodensitogramme a démontré des modifications bilatérales du verre dépoli basal pulmonaire et un œdème intestinal
  • Le tomodensitogramme transthoracique initiale a démontré un dysfonctionnement systolique ventriculaire gauche grave avec l'effusion péricardique
  • Le tomodensitogramme de l'abdomen démontrant une lymphadénopathie mésentérique et un petit œdème intestinal
PCR et sérologie pour SRAS-CoV-2 :
  • Sérologie positive RT-PCR, IgG et IgM
Marqueurs inflammatoires :
  • Protéine C-réactive : 419 mg/L
  • Ferritine : 3 275 lg/L (normal <322 µg/L)
  • Procalcitonine : 164 lg/L (normal <50 µg/L)
  • Troponine I : 2 030 ng/L (normal <57 ng/L)
  • D-dimères : 2 722 ng/mL (normal <220 ng/mL)
  • Traitement par vasopresseur, aspirine à haute dose et antibiotiques à large spectre en soins intensifs
  • Aucune thérapie immunomodulatoire n'a été administrée en raison de la bonne réponse à l'aspirine
Le patient a été admis aux soins intensifs et s'est rétabli après 10 jours.

Fox et al., 2020Note de bas de page 12

États-Unis

Juillet 2020

La patiente était une femme afro-américaine de 31 ans

Ses comorbidités comprenaient l'hypertension traitée avec du lisinopril, le diabète avec une faible adhérence à la metformine et au glizide, et l'obésité (indice de masse corporelle [IMC] = 36,1 kg/m2)

Elle avait été libérée 12 jours plus tôt après une hospitalisation pour la COVID-19 avec un RT-PCR positif

La patiente a été admise pour une fièvre soudaine de 39,8 °C (durée non spécifiée), tachycardie (120 battements/min), douleurs au cou gauche, nausées et vomissements
Marqueurs inflammatoires :
  • Niveau D-dimères de 2,48 nmol/L (normal <1,37 nmol/L)
  • Concentrations de Protéine C-réactive : 165 mg/L, puis 580 mg/L (normales <9 mg/L)
  • Niveau de ferritine, 411,2 μg/L (normal 10–150 μg/L)
  • Niveau d'acide lactique, 3,1 mmol/L (normal 0,3-2,0 mmol/L)
  • Lymphopénie
Un ou plusieurs organes impliqués (pulmonaire, cardiaque, parotide, rénale) :
  • Le tomodensitogramme de son cou a montré des glandes parotides élargies bilatéralement et un gonflement dans le nasopharynx postérieur à l'oropharynx
  • La tomodensitométrie de sa poitrine a montré une amélioration de l'intervalle des opacités bibasilaires en verre moulé, avec lymphadénopathie médiastinale cervicale et antérieure
  • Niveau de créatinine 202,44 µmol/L (44,20–97,24 µmol/L); débit de filtration glomérulaire 32 mL/min/1,73 m2 (>89 mL/min/1,73 m2)
PCR et sérologie pour SRAS-CoV-2 :
  • RT-PCR était positif 12 jours avant la réadmission
  • MISC-A, RT-PCR était négatif à la réadmission et la sérologie n'a pas été effectuée
La patiente a développé une instabilité hémodynamique et une fibrillation ventriculaire au cours de l'évaluation pour l'admission à l'hôpital et est décédée.

Jones et al., 2020Note de bas de page 8

Royaume-Uni

La date à laquelle l'étude a été menée n'a pas été déclarée
Septembre 2020

Le patient était un homme de 21 ans d'ascendance africaine

La présence ou l'absence de comorbidité n'a pas été signalée

Fièvre et autres signes ou symptômes :
  • Six jours de fièvre
  • Admis pour douleur abdominale associée à la constipation, anorexie
  • Une éruption de palmaire maculopapulaire transitoire quatre jours après le début de la maladie
  • Conjonctivite non exubérante
  • Lymphadénopathie cervicale
  • Lèvres fissurées et papilles gustatives proéminentes
PCR et sérologie pour le SRAS-CoV-2 :
  • La RT-PCR négative et la sérologie étaient fortement positives, ce qui suggère une exposition récente au SRAS-CoV-2
Un ou plusieurs organes impliqués :
  • Éruption cutanée
  • Conjonctivite
  • Lymphadénopathie cervicale
  • Lèvres fissurées et papilles linguales proéminentes
Marqueurs inflammatoires :
  • Lymphopénie
  • Inflammance élevée et troponine T élevée
  • D'autres maladies infectieuses et inflammatoires ont été exclues
  • IgIV
  • Méthylprednisolone
Le patient a été libéré après un séjour de huit jours à l'hôpital.

Kofman et al., 2020Note de bas de page 14

États-Unis

La date à laquelle l'étude a été menée n'a pas été déclarée

Septembre 2020

La patiente était une femme de 25 ans; son origine ethnique n'a pas été signalée

Elle était non-fumeuse, n'avait pas consommé de drogues, ne prenait pas de médicaments sur ordonnance et n'avait pas d'allergies connues

Elle avait pris de l'ibuprofène et de l'acétaminophène au cours de la semaine précédente pour soulager les symptômes

Fièvre et autres signes et symptômes :
  • Une semaine de fièvre légère, faiblesse, dyspnée, fatigue
  • A également développé de la toux légère, des maux de gorge, des vomissements, de la diarrhée et un gonflement des ganglions lymphatiques
À l'admission :
  • Elle était afébrile, avec une hypotension légère (pression artérielle 98/56 mmHg)
  • La saturation en oxygène était normale dans l'air de la pièce
  • Elle semblait malade, avec une lymphadénopathie cervicale tendre
  • Injection conjonctivale importante sans épargner le périlimbique; lèvres injectées, érythémateuses et fissurées
  • Tendance à la palpation dans le quadrant abdominal inférieur gauche
Un ou plusieurs organes impliqués (rénal, cardiaque, digestif, oculaire) :
  • Blessure rénale aiguë : Créatinine 7,74 mg/dL (normale : 0,5–1,2 mg/dL) et leucocytose
  • L'échocardiogramme au point de service a révélé une veine cave inférieure dilatée et une pression ventriculaire droite surchargée
  • Le tomodensitogramme angiogramme de la poitrine a montré un léger élargissement de l'artère pulmonaire principale
  • Le tomodensitogramme abdomino-pelvien a démontré un léger blocage de graisse péripancréatique, ressenti comme représentant possiblement une pancréatite aiguë non compliquée, ainsi qu'un échouage bilatéral de graisse périnéphrique non spécifique
  • Conjonctivite
PCR et sérologie pour le SRAS-CoV-2 :
  • Sérologie RT-PCR et IgG positive
Marqueurs inflammatoires :
  • Protéine C-réactive : 90 mg/L (normal : 0–10 mg/L)
  • D-dimères : 960 mg/L (normal : 0–574 mg/L)
  • Ferritine : 798 ng/mL (normal : 11–307 ng/mL)
  • Lymphocytes : 3 % (normal : 19–53)
  • Réanimation agressive du liquide et vasopresseur
  • IgIV, 2 g/kg divisé également entre les jours 2 et 3 de l'hôpital
  • Aspirine 325 mg par jour pendant sept jours
  • On a offert des soins de remplacement en vertu d'une autorisation d'utilisation d'urgence (AUU) à la patiente, mais elle a refusé
  • À son congé, on lui a prescrit un cours de sept jours d'apixaban pour la coagulopathie associée à la COVID-19 selon les lignes directrices de traitement contre la COVID-19 du centre hospitalier universitaire d'Emory
La patiente a été admise à l'unité de soins intensifs deux fois pendant son séjour à l'hôpital. Elle a été libérée au jour 5.

Lidder et al., 2020Note de bas de page 9

États-Unis

Mai 2020

Le cas était un homme de 45 ans sans comorbidité

L'origine ethnique n'a pas été signalée

Fièvre et autres signes et symptômes :
  • Fièvre pendant cinq jours, maux de gorge, diarrhée, rougeur oculaire, gonflement de la paupière et une éruption diffuse, y compris les paupières inférieures et supérieures bilatérales
Un ou plusieurs organes impliqués (rénal, cardiaque, digestif, oculaire) :
  • Un échocardiogramme transthoracique a démontré une hypokinèse généralisée et une fraction d'éjection réduite de 40 %
  • L'imagerie par tomodensitométrie a montré une lymphadénopathie cervicale unilatérale avec un ganglion lymphatique de 1,8 cm
  • La photophobie et les paupières enflées; aucun changement de vision, y compris une vision floue et une douleur oculaire
  • L'acuité visuelle proche non corrigée était de 20/20 sur une base bilatérale
  • Kératite ponctuée superficielle bilatérale, inflammation symétrique de la chambre antérieure avec 10–15 cellules par champ de haute puissance, et pression intraoculaire normale. L'examen du fond de l'œil sous mydriatique n'a noté qu'une petite tache de laine de coton périphérique dans chaque œil
  • Biopsie à l'emporte-pièce de son érythème polymorphe
  • Infiltration périvasculaire superficielle clairsemée de lymphocytes avec neutrophilles et éosinophiles dispersés, suggérant un syndrome de choc toxique
À l'exclusion des autres causes :
  • Le dépistage de la myosite et du VIH était négatif
  • Un examen rheumatologique exhaustif, y compris ANA, RF, anti-CCP, anti-Smith, anti-dsDNA, p-ANCA/MPO, c-ANCA/PR3, était négatif
  • Les cultures sanguines étaient négatives
PCR et sérologie pour le SRAS-CoV-2 :
  • RT-PCR positif
Marqueurs inflammatoires :
  • Lymphopénie
  • Ferritine, protéine C-réactive, VSE, D-dimères et troponine ont été élevés
  • Thérapie de lubrification ophtalmique en plus de l'acétate de prednisolone 1 % gouttes oculaires quatre fois par jour pour sa photophobie dans le cadre de l'inflammation de la chambre antérieure
  • IgIV et un inhibiteur de l'interleukine-6 (IL-6) (tocilizumab) en plus d'utiliser un onguent topique de triamcinolone pour son éruption diffuse
La durée du séjour à l'hôpital n'a pas été signalée, mais le patient n'a pas montré de signes de choc.

Moghadam et al., 2020Note de bas de page 10

France

La date à laquelle l'étude a été menée n'a pas été déclarée

Juillet 2020

Homme blanc de 21 ans qui ne fumait ni ne consommait de drogues

La présence ou l'absence de comorbidité n'a pas été signalée

Fièvre et autres signes et symptômes :
  • Fièvre et diarrhée liquide non sanglante qui durent sept jours
  • Éruption asymptomatique sur son tronc et ses paumes, composée de macules érythémateuses de forme ronde avec un bord plus sombre et surélevée, d'un diamètre de 1 à 3 cm
  • Conjonctivites bilatérales
  • Pression sanguine 80/40 mmHg
  • Le taux respiratoire était de 38 respirations/min et la saturation en oxygène était de 97 % dans l'air ambiant
Un ou plusieurs organes impliqués (cardiaques, digestifs, pleurals) :
  • L'électrocardiogramme a montré des ondes T négatives diffuses, et l'échocardiographie a montré un ventricule gauche hyperkinétique avec une fraction d'éjection normale, des cavités droites normales et une veine cave inférieure non compressible dilatée
  • Le tomodensitogramme thoraco-abdominal a montré :
    • Des signes d'insuffisance cardiaque congestive
    • Une effluence multilatérale bilatérale
    • Épaisseur des parois du côlon droit
    • Détérioration de la fonction respiratoire
PCR pour le SRAS-CoV-2 :
  • Sérologie RT-PCR négative et IgG-positive
Marqueurs inflammatoires :
  • Lymphocytes : 900/mm3
  • CRP : 365 mg/L
  • Procalcitonine : 3,4 ng/mL
  • Ferritine : 1 282 mg/L (normal <30)
  • Lactate : 2,4 mmol/L (normal <1,6)
  • Niveau de troponine : 550 ng/L (normal <34)
  • La biopsie cutanée a montré une infiltration légèrement inflammatoire dans le derme supérieur. L'immunofluorescence cutanée directe était négative
Exclusion des autres causes :
  • Une enquête infectieuse approfondie et la recherche d'anticorps antinucléaires étaient négatives
  • L'éruption était particulière et le diagnostic de l'érythème polyphorme et du lupus érythémateux subaigu a été exclu
  • Réanimation volémique
  • Noradrénaline
  • Antibiotiques (i.e. ceftriaxone et amikacine)
  • Oxygénation nasale à haut débit
Le patient est resté à l'unité de soins intensifs pendant huit jours et s'est rétabli.

Sokolovsky et al., 2020Note de bas de page 13

États-Unis

La date à laquelle l'étude a été menée n'a pas été déclarée

Juin 2020

La patiente était une femme hispanique de 36 ans sans comorbidité connue

Fièvre et autres signes et symptômes :
  • Une semaine de fièvre, de douleurs abdominales, de vomissements et de diarrhée
  • Deux jours d'éruption différée et d'arthralgie
  • Tachycardie, tachypnée, hypotension
  • Phénotype classique de la maladie complète de Kawasaki : mucosite conjunctivitique non exudative bilatérale avec lèvres fissurées, œdèmes bilatéraux des mains et des pieds, éruption maculopapulaire diffuse et lymphadénopathie cervicale
Un ou plusieurs organes impliqués (cardiaques, digestifs) :
  • Tomodensitogramme angiogramme de la poitrine : parenchyme pulmonaire normal et effraction pleurale droite à la trace
  • Tomodensitogramme abdomino-pelvien illustré d'un léger épaississement circonférentiel de la paroi de la vésicule biliaire et d'une petite zone de colite
  • L'échocardiogramme après traitement avec IgIV a révélé une fraction d'éjection de 65 % avec une régurgitation modérée de la valve tricuspide. La coronarographie par tomodensitométrie (coro-TDM) calculée subséquente était normale, sauf pour une effusion péricardique à l'état de trace
PCR et sérologie pour le SRAS-CoV-2 :
  • Sérologie RT-PCR négative et IgG-positive
Marqueurs inflammatoires :
  • Protéine C-réactive : 30 mg/dL (normal 0,0–0,9)
  • D-dimères : 652 ng/mL (normal <318 ng/mL)
Exclusion de toute autre cause :
  • Les anticorps anti-dDNA, anti-Smith, anti-RNP, SSB, RF, CCP, ANCA, ASO et anti-Jo-1 étaient négatifs
  • Les panels sur le VIH et sur l'hépatite étaient négatifs
  • Réanimation volémique en cas de choc
  • Une seule dose d'aspirine de 650 mg
  • IgIV 2 g/kg
  • Méthylprednisolone 2 mg/kg pendant cinq jours, suivi d'une diminution de prednisone
La patiente est restée au moins six jours à l'hôpital et s'est rétablie.

Shaigany et al., 2020Note de bas de page 11

États-Unis

La date à laquelle l'étude a été menée n'a pas été déclarée

Juillet 2020

Le patient était un homme hispanique de 45 ans

Il n'avait aucune comorbidité connue

Fièvre et autres signes et symptômes :
  • Six jours de fièvre, de maux de gorge, de diarrhée, de douleurs aux extrémités inférieures bilatérales, de conjonctivite et d'exanthème diffus
  • Exposition à l'infection par le SRAS-CoV-2 deux semaines plus tôt
  • Le taux respiratoire était de 25 à 33 respirations par minute
  • Hypotension (pression artérielle systolique de 80 à 90 mmHg)
  • Tachycardie avec épisodes de fibrillation auriculaire avec réponse ventriculaire rapide
  • Injection conjoncturelle bilatérale non exubérante
  • Souffle du cou gauche avec une lymphadénopathie palpable, un œdème périorbital avec érythème supraconducteur, une cheilite des lèvres et des papules érythémateuses cibles et des plaques avec une dureté centrale impliquant le dos, les paumes, le cou, le cuir chevelu, le tronc antérieur et les cuisses supérieures
Un ou plusieurs organes impliqués (rénal, cardiaque, digestif, oculaire) :
  • L'apparition d'une inflammation et d'un œdème dans le cou, impliquant la paupière inférieure bilatérale et l'espace pré-sepal, ainsi que la lymphadénopathie réactive suboccipitale
  • L'électrocardiogramme a démontré :
    • Hypertension artérielle dans les dérivations antérolatérales
    • Hypokinèse généralisée de la paroi ventriculaire gauche avec une fraction d'éjection légère à modérément réduite de 40 %
  • Diffusion de la conjonctivite avec la chimiose ainsi que la présence de cellules inflammatoires à l'intérieur de la chambre antérieure, révélant l'uvéite
    • Une biopsie à l'emporte-pièce de 4 mm de la peau a été effectuée sur une papule sur le dos, avec une histologie révélant des collections intraépithéliales rares de neutrophiles avec des kératinocytes nécrotiques et un infiltrat cutané interstitiel à cellules mixtes dispersé avec des changements d'interface vacuolaire
PCR et sérologie pour SRAS-CoV-2 :
  • RT-PCR positif
Marqueurs inflammatoires :
  • Lymphopénie (0–700 lymphocytes par µL)
  • VSE de 120 mm/heure
  • Ferritine de 21 196 ng/mL
  • Protéine C-réactive de 546,7 mg/L
  • D-dimères de 2 977 ng/mL
  • Procalcitonine de 31,79 ng/mL
  • Interleukine-6 (IL–6) 117 pg/mL
  • Troponine 8,05 g/mL
Exclusion des autres causes :
  • Les anticorps VIH-1 et VIH-2 étaient négatifs
  • Les cultures sanguines bactériennes étaient négatives
  • Dose thérapeutique héparine de faible poids moléculaire
  • IgIV de 2 g/kg sur deux jours
  • Une dose intraveineuse unique de l'inhibiteur de l'interleukine-6 (IL-6), le tocilizumab (400 mg)
Le patient était à l'hôpital pendant huit jours et n'avait pas besoin d'un soutien vasopressant ou d'un niveau de soins de l'unité de soins intensifs, et il s'est rétabli.

Appendice C : Définitions du syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants
Auteurs Définitions du MIS-C
Organisation mondiale de la Santé (OMS)Note de bas de page 22 Le diagnostic du MIS-C chez les enfants et les adolescents de moins de 19 ans comprend un test pour la COVID-19 positif ou un contact probable avec des personnes positives de la COVID-19 et plusieurs signes et symptômes. Il s'agit notamment de la fièvre qui dure plus de trois jours et de deux des symptômes suivants :
  • Éruption cutanée
  • Conjonctivite non purulente bilatérale
  • Signes d'inflammation muco-cutanée (dans la bouche ou sur les mains ou les pieds)
  • Hypotension ou choc
  • Dysfonctionnement myocardique, péricardite, valvulite ou anomalies coronaires (y compris les résultats de l'échocardiogramme ou une troponine élevée/NT-proBNP)
  • Coagulopathie (temps de prothrombine accru, temps de thromboplastine partielle activée, dimères-D élevées)
  • Problèmes gastro-intestinaux aigus (diarrhée, vomissements ou douleurs abdominales)
Il doit y avoir des preuves en laboratoire d'inflammation, comme une vitesse élevée de sédimentation érythrocytaire, de protéine C-réactive ou de procalcitonine. D'autres causes microbiennes évidentes d'inflammation, comme la septicémie bactérienne et les syndromes de choc staphylococcique ou streptococcal, doivent être exclues comme diagnostic plausible.
Centres américains de contrôle des maladiesNote de bas de page 23 Une personne de moins de 21 ans présentant une fièvre de plus de 24 heures et des preuves en laboratoire d'inflammation, comme un taux de protéine C-réactive élevé, vitesse élevée de sédimentation érythrocytaire, fibrinogène, procalcitonine, D-dimères, ferritine, acide lactique déshydrogénase (LDH) ou interleukine-6, des neutrophiles élevés, des lymphocytes réduits et une faible albumine. Le patient doit également avoir une preuve de maladie cliniquement grave nécessitant une hospitalisation, avec implication d'organes multisystémique et aucun autre diagnostic plausible. Le patient doit être positif pour l'infection actuelle ou récente du SRAS-CoV-2 par RT-PCR, sérologie ou test d'antigène; ou doit avoir été exposé à un cas COVID-19 soupçonné ou confirmé dans les quatre semaines précédant le début des symptômes.
Collège royal de pédiatrie et de santé infantile (RCPCH)Note de bas de page 24 Un enfant présentant une fièvre persistante, une inflammation (neutrophilia, taux de protéine C-réactive élevé et lymphopénie) et des signes de dysfonctionnement d'un seul ou de plusieurs organes (trouble de choc, cardiaque, respiratoire, rénal, gastro-intestinal ou neurologique) avec une fièvre persistante de plus de 38,5 °C la plupart du temps, l'exigence en oxygène, l'hypotension et d'autres caractéristiques. Les essais en laboratoire doivent montrer des fibrinogènes anormaux, l'absence d'organismes causatifs potentiels (autres que le SRAS-CoV-2), un taux de protéine C-réactive élevé, des D-dimères élevés, une ferritine élevée, une hypoalbuminémie ou une lymphopénie. Cela peut inclure les enfants qui satisfassent à des critères complets ou partiels pour la maladie de Kawasaki. Toute autre cause microbienne, y compris la septicémie bactérienne, les syndromes de choc staphylococcique ou streptococcique, les infections associées à la myocardite comme l'entérovirus, doit être exclue. Le test PCR du SRAS-CoV-2 peut être positif ou négatif.
Société canadienne de pédiatrie (SPC)Note de bas de page 25 La présence d'une fièvre élevée et persistante (au moins 3 jours) n'est pas expliquée par d'autres causes. La fièvre ainsi que les preuves en laboratoire d'une inflammation systémique marquée et d'une association temporelle avec COVID-19 qui ont été présentes dans la communauté devraient augmenter l'indice de suspicion pour le MIS-C. Les présentations cliniques décrites à ce jour ont inclus la fièvre avec hyperinflammation; un syndrome semblable à celui de Kawasaki; et états de choc ou de choc toxique, avec des signes d'hypotension et de mauvaise perfusion liés à un dysfonctionnement myocardique grave. La détresse gastro-intestinale, qui peut se produire ou non avec des signes neurologiques tels que la raideur du cou, une altération de l'état mental ou la léthargie.

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