Rapport du Système canadien de surveillance des maladies chroniques : L’ostéoporose et les fractures connexes au Canada, 2020

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(6,67 Mo, 89 pages)

Organisation : Agence de la santé publique du Canada

Publiée : Février 2024

ISBN : 978-0-660-68809-1

Cat. : HP35-123/2023F-PDF

Pub. : 230576

Table des matières

Sommaire

Introduction

L'ostéoporose, une maladie osseuse métabolique caractérisée par une faible densité osseuse et un risque accru de fracture, est un problème de santé publique majeur au Canada et dans le monde. Elle est plus fréquente chez les personnes âgées et chez les femmes. Étant donné l'augmentation et le vieillissement de la population canadienne, la prévalence de l'ostéoporose devrait augmenter. Le plus grand défi en matière de santé publique réside dans les fractures liées à la maladie. Ces fractures sont associées à une morbidité, une mortalité et des coûts importants. Malgré les interventions qui réduisent manifestement le risque de fractures ostéoporotiques, la plupart des personnes à haut risque de fractures ne bénéficient pas d'un dépistage ou d'un traitement appropriés.

Objet du présent rapport

Le but de ce rapport est de fournir un aperçu national de l'ostéoporose diagnostiquée, des fractures connexes et de l'écart dans les soins de l'ostéoporose chez les Canadiens âgés de 40 ans et plus. Le rapport présente des données administratives sur la santé provenant du Système canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC) pour l'année financière 2015–2016, ainsi que des données sur les tendances sur une période de surveillance de 15 ans (de 2000–2001 à 2015–2016). Cette information vise à améliorer la compréhension de l'ostéoporose et des fractures connexes au sein de la population canadienne et à établir la base de données probantes nécessaire pour orienter les mesures de santé publique.

Principales conclusions

Le fardeau de l'ostéoporose

L'ostéoporose touche une grande proportion de la population canadienne adulte. En 2015–2016, environ 2,2 millions (ou 11,9 %) de Canadiens âgés de 40 ans et plus vivaient avec de l'ostéoporose diagnostiquée, dont environ 80 % étaient des femmes. La prévalence de l'ostéoporose diagnostiquée augmentait avec l'âge, et la prévalence de l'ostéoporose diagnostiquée standardisée selon l'âge a augmenté au cours de la période de surveillance.

Principales complications

Durant la période de surveillance, plus de 1,8 million de fractures aux sites squelettiques les plus souvent touchés par l'ostéoporose ont été dénombrées dans la population canadienne de 40 ans et plus. En 2015–2016, un total de 130 000 fractures ont été dénombrées, les fractures de l'avant–bras étant les plus fréquentes, suivies des fractures de la hanche, de la colonne vertébrale, de l'humérus et du bassin. Les taux de fracture étaient plus élevés chez les femmes que chez les hommes et augmentaient avec l'âge chez les deux sexes. Les fractures de l'avant-bras étaient les plus fréquentes chez les adultes de 40 à 79 ans, tandis que les fractures de la hanche étaient les plus fréquentes chez les personnes de 80 ans et plus.

Les fractures de la hanche comptent parmi les fractures les plus graves en raison des complications potentiellement mortelles qui en découlent souvent. Il y a eu 147 fractures de la hanche par tranche de 100 000 Canadiens de 40 ans et plus en 2015–2016. Près du quart (22,8 %) des personnes ayant subi une fracture de la hanche sont décédées d'une cause quelconque dans l'année suivant leur fracture. Alors que les femmes étaient deux fois plus susceptibles de se fracturer la hanche, les hommes étaient 1,3 fois plus susceptibles de mourir d'une cause quelconque dans l'année suivant une fracture de la hanche.

Durant la période de surveillance, les taux annuels standardisés selon l'âge de fractures ont diminué pour ce qui est de l'avant-bras et de la hanche, sont demeurés stables en ce qui a trait à l'humérus, et ont augmenté en ce qui concerne la colonne vertébrale et le bassin. Par contre, le nombre absolu de fractures de chacun de ces types a augmenté. Les taux de mortalité standardisés selon l'âge (toutes causes confondues) à la suite d'une fracture ont diminué au cours de la période d'observation.

Écart dans les soins de l'ostéoporose

Parmi les personnes qui ont subi une fracture liée à l'ostéoporose, moins de 20 % ont reçu un diagnostic d'ostéoporose, subi un test de densité minérale osseuse (DMO) ou reçu une ordonnance de médicament contre l'ostéoporose dans l'année suivant la fracture. À 7,8 %, le pourcentage de personnes ayant subi un test de DMO dans l'année suivant une fracture était particulièrement faible. Les hommes étaient moins susceptibles que les femmes de bénéficier d'une intervention à la suite d'une fracture.

Compte tenu de la croissance et du vieillissement de la population canadienne, la prévention et des soins appropriés sont essentiels pour réduire le nombre de fractures liées à l'ostéoporose. Bien que la prévention des fractures secondaires soit logiquement la première étape (c.-à-d. cibler d'abord les personnes ayant subi une nouvelle fracture, car elles constituent le groupe le plus facilement identifiable et le plus à risque de futures fractures), peu de Canadiens reçoivent le suivi approprié. Des efforts accrus avec un accent sur l'éducation de tous les intervenants et l'intégration des services de santé hospitaliers et communautaires sont essentiels pour améliorer les soins pour l'ostéoporose suite à une fracture. De plus, il est nécessaire de promouvoir l'adoption d'un mode de vie sain pour les os à tous les âges afin de prévenir l'apparition de l'ostéoporose et des fractures connexes.

L'ostéoporose et les fractures connexes au Canada

L'ostéoporose se produit lorsque la perte de tissu osseux est plus rapide que la normale, ce qui entraîne une faiblesse des os et un risque accru de fracture. Souvent, les gens ne savent pas qu'ils sont atteints d'ostéoporose avant de subir une fracture. Les fractures les plus courantes sont celles de l'avant-bras, de la hanche, de la colonne vertébrale, de l'humérus et du bassin. Les fractures de la hanche sont parmi les plus graves.

infographic

Équivalent textuel

Le fardeau de l'ostéoporoseNote de bas de page 1

  • En 2015–2016, 2,2 millions de Canadiens de 40 ans et plus vivaient avec un diagnostic d'ostéoporose
  • Environ 80 % des personnes atteintes d'ostéoporose diagnostiquée étaient des femmes
  • 2X tous les 5 ans - Le risque d'un diagnostic d'ostéoporose double tous les 5 ans, entre 40 et 60 ans

Principales complicationsNote de bas de page 1

  • En 2015–2016, il y a eu 147 fractures de la hanche pour 100 000 Canadiens de 40 ans et plus
  • Les femmes étaient deux fois plus susceptibles de se fracturer la hanche que les hommes
  • Environ 25 % des personnes souffrant d'une fracture de la hanche décèdent, quelle que soit la cause, dans l'année qui suit la fracture
  • Les hommes sont 1,3 fois plus susceptibles de mourir, quelle que soit la cause, suivant une fracture de la hanche

Écart dans les soins de l'ostéoporoseNote de bas de page 2

  • Moins de 20 % des personnes qui subissent une fracture reçoivent un diagnostic d'ostéoporose, subissent un test de DMO ou reçoivent une ordonnance de médicament contre l'ostéoporose dans l'année qui suit
  • Les hommes sont moins susceptibles de recevoir une intervention

Stratégies de promotion de la santé des os

Prévenir, retarder ou réduire la perte osseuse en adoptant un mode de vie sain. La santé osseuse de base comprend :

  • Alimentation équilibrée, idéalement dès l'enfance
  • Apport adéquat en calcium et en vitamine D
  • Activité physique et exercices de résistance
  • Éviter de fumer et de consommer trop d'alcool

Source des données : Note de bas de page 1Système canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC), juillet 2018 : les taux ne comprennent pas les données du Yukon ni de la Saskatchewan pour la dernière année de données de déclaration. Note de bas de page 2SCSMC, août 2022 : la couverture des résultats de l'écart des soins de l'ostéoporose varie d'une province ou d'un territoire à l'autre. Les données du SCSMC sont basées sur des données administratives sur la santé et tiennent compte des personnes atteintes d'ostéoporose qui ont été en contact avec le système de santé pendant la période de collecte des données. Cela peut sous-estimer le nombre total de personnes ayant reçu un diagnostic d'ostéoporose au cours de leur vie.

Remerciements : Ce travail a été rendu possible grâce à la collaboration entre l'ASPC et tous les gouvernements provinciaux et territoriaux du Canada et à la contribution d'experts du groupe de travail sur l'ostéoporose du SCSMC.

1. Introduction

1.1 Définition de l'ostéoporose

Nos os sont constamment renouvelés grâce à un processus naturel durant lequel de nouvelles cellules osseuses remplacent les vieux os. Avec l'âge, cependant, ce processus devient moins efficace et nous perdons progressivement du tissu osseux. L'ostéoporose est une maladie métabolique qui entraîne une perte osseuse plus rapide que la normale, les os devenant minces et fragiles avec le temps. L'ostéoporose est souvent appelée « le voleur silencieux », car les os peuvent se détériorer au fil des ans sans qu'aucun symptôme soit apparent.

Équivalent textuel

La figure de gauche montre la coupe transversale d'un os normal. Il révèle une structure d'échafaudage avec des liens serrés ayant l'apparence de nids d'abeilles. La figure de droite montre la coupe transversale d'un os ostéoporotique. La structure osseuse est plus poreuse que l'os normal. Il présente des nids d'abeilles plus gros, ce qui entraîne une densité et une qualité osseuses réduites.

Lorsque les os sont gravement affaiblis par l'ostéoporose, un simple mouvement (comme se pencher pour ramasser un sac d'épicerie) ou un traumatisme mineur (comme une chute lorsque vous êtes debout) peut entraîner une fracture ou une fissure de l'os. Les sites les plus fréquents de telles fractures de fragilisation sont l'avant-bras, la hanche, la colonne vertébrale, l'humérus et le bassin.

1.2 Facteurs de risque

Bien que l'ostéoporose soit plus fréquente chez les femmes et les personnes âgées, elle peut toucher des personnes de tout âge. Plusieurs facteurs jouent un rôle dans l'apparition de l'ostéoporose, et plus une personne présente de facteurs de risque, plus son risque est élevé.

Les facteurs de risque modifiables associés à l'ostéoporose comprennent une alimentation pauvre en calcium, en vitamine D et en autres nutriments importants pour la santé des os, un faible poids corporel (moins de 60 kg) ou une perte de poids importante (plus de 10 % du poids corporel consigné à 25 ans), l'inactivité physique, le tabagisme et la consommation excessive d'alcool (plus de trois verres par jour).

Les facteurs de risque non modifiables comprennent des antécédents personnels de fracture de fragilisation après l'âge de 40 ans ou de fracture de la hanche chez un parent, un âge plus avancé, le fait d'être une femme et l'appartenance à certains groupes ethniques. Parmi les autres facteurs de risque, mentionnons les déficits hormonaux tels que l'hypogonadisme (c.-à-d. la réduction ou l'absence de sécrétion d'hormones ou d'autres activités physiologiques des testicules ou des ovaires) ou la ménopause prématurée (avant 45 ans), la prise prolongée de certains médicaments (comme les glucocorticoïdes) et certains troubles médicaux (p. ex. hyperparathyroïdie primaire, maladies inflammatoires chroniques, malabsorption)Note de bas de page 1.

Comme la perte osseuse n'entraîne pas de symptômes, un test de densité minérale osseuse (DMO) est souvent effectué pour confirmer un diagnostic d'ostéoporose. La DMO doit être mesurée par absorptiométrie à rayons X en double énergie (DXA) lorsqu'une personne présente l'un des indicateurs de faible densité osseuse indiqués au tableau 1:

Tableau 1 : Indicateurs de mesure de la densité minérale osseuse (DMO)Note de bas de page 1

Jeunes adultes (<50 ans)

  • Fracture de fragilisation
  • Utilisation prolongée de glucocorticoïdes ou d'autres médicaments à risque élevé
  • Hypogonadisme ou ménopause prématurée (<45 ans)
  • États ou troubles de malabsorption
  • Hyperparathyroïdie primaire
  • Autres troubles fortement associés à une perte osseuse rapide et/ou à des fractures

Adultes plus âgés (50–64 ans)

  • Fracture de fragilisation
  • Utilisation prolongée de glucocorticoïdes ou d'autres médicaments à risque élevé
  • Fracture parentale de la hanche
  • Fracture vertébrale ou ostéopénie identifiée à la radiographie
  • Consommation excessive d'alcool
  • Tabagisme
  • Faible poids corporel (<60 kg) ou perte de poids importante (>10 % du poids corporel à 25 ans)
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Autres troubles fortement associés à l'ostéoporose

Personnes âgées (65 ans et plus)

  • Tous les hommes et toutes les femmes

1.3 Répercussions

Les fractures attribuables à l'ostéoporose peuvent avoir de graves conséquences sur le bien-être général et la qualité de vie d'une personneNote de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 4. Ces conséquences peuvent varier considérablement et dépendre de nombreux facteurs, notamment l'âge, le sexe et le site de la fracture Note de bas de page 5.

Les effets physiques peuvent inclure des douleurs chroniques, une mobilité réduite, réduction de la taille, une incapacité et un décès prématuréNote de bas de page 3Note de bas de page 6Note de bas de page 7. Il arrive souvent que des conséquences psychologiques s'ensuivent égalementNote de bas de page 8. L'une des plus fréquemment signalées est l'anxiété attribuable à la crainte de subir d'autres fractures, à l'incapacité qui en résulte et à la peur de tomber. La dépression, une autre réaction émotionnelle courante chez les personnes atteintes d'une maladie chronique, est également associée à l'ostéoporose. On note également des conséquences sociales, notamment la perte du rôle social et l'isolement social. Ces deux aspects sont fortement influencés par les difficultés physiques et psychologiques associées à la maladie et à ses complications.

Les fractures résultant de l'ostéoporose représentent également un fardeau socioéconomique important en raison de la forte prévalence de l'hospitalisation et de la réadaptation post-fracture ainsi que du risque accru d'invalidité à long terme et de soins de longue duréeNote de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11. En 2014, le fardeau économique total de l'ostéoporose était estimé à 4,6 milliards de dollarsNote de bas de page 6. Les coûts directs des soins de santé, y compris les soins actifs, les services médicaux, les médicaments sur ordonnance, la réadaptation, les soins continus complexes, les soins à domicile, les soins de longue durée et les appareils de mobilité, se sont élevés à environ 4,3 milliards de dollars, tandis que les coûts indirects attribuables aux pertes de productivité ont atteint près de 305 millions de dollars.

Malgré les graves conséquences des fractures ostéoporotiques, il existe des interventions pharmacologiques et non pharmacologiques qui peuvent réduire le risque de fractureNote de bas de page 1. Malheureusement, la plupart des personnes à risque élevé de fracture ne font pas l'objet d'une évaluation adéquate ou d'un traitement appropriésNote de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11.

1.4 Objet du présent rapport

Le présent rapport a pour but de fournir une perspective nationale sur l'ostéoporose diagnostiquée, les fractures connexes et l'écart dans les soins de l'ostéoporose chez les Canadiens âgés de 40 ans et plus. Il présente des données administratives sur la santé provenant du Système canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC) pour l'année financière 2015–2016, ainsi que des données sur les tendances sur une période de 15 ans (de 2000–2001 à 2015–2016). Les données de toutes les provinces et de tous les territoires, à l'exception du Yukon et du Nunavut avant 2005–2006, ainsi que de la Saskatchewan pour 2015–2016, ont été utilisées pour préparer ce rapport.

Le SCSMC s'appuie sur un réseau collaboratif de systèmes de surveillance provinciaux et territoriaux soutenu par l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Des données sont recueillies sur tous les résidents admissibles à l'assurance maladie provinciale ou territoriale, et des estimations ainsi que des tendances nationales au fil du temps peuvent être établies pour plus de 20 maladies chroniques et d'autres résultats de santé. Pour dénombrer le nombre de personnes atteintes de maladies chroniques, des définitions de cas validées sont appliquées à des bases de données administratives jumelées (c.-à-d. les fichiers des registres d'assurance maladie provinciaux et territoriaux, les réclamations de facturation des médecins et les dossiers de sorties d'hôpital) au moyen d'un identifiant unique.

L'information contenue dans le présent rapport aide l'ASPC à respecter son engagement à surveiller les maladies chroniques au Canada et à établir la base de données probantes nécessaire pour appuyer la planification des services de santé, ainsi que l'élaboration des politiques et des programmes de santé. Des notes techniques et méthodologiques sur le SCSMC, y compris les définitions utilisées pour dénombrer les cas d'ostéoporose et de fractures connexes, se trouvent aux annexes A à E. Les données présentées et les mises à jour subséquentes peuvent être consultées en ligne au moyen de l'Infobase de la santé publique de l'ASPC.

2. Le fardeau de l'ostéoporose

L'ostéoporose, une maladie osseuse métabolique caractérisée par une faible densité osseuse et un risque élevé de fracture, touche une grande proportion de la population canadienne adulte. La prévalence et l'incidence (nouveaux cas) de l'ostéoporose diagnostiquée, ainsi que la mortalité toutes causes confondues chez les personnes atteintes et non atteintes de cette maladie sont présentées dans ce chapitre pour les Canadiens de 40 ans et plus. Les estimations sous-évaluent probablement le fardeau réel de l'ostéoporose puisque les cas admissibles ne sont pas tous inclus dans le SCSMC, notamment les personnes qui n'ont pas demandé de soins et qui n'ont pas été diagnostiquées, celles qui ont reçu un diagnostic avant la période d'observation mais qui n'ont pas reçu de soins pendant cette période, celles qui ont demandé des soins mais qui n'ont pas obtenu un code de diagnostic pertinent, celles qui ont été examinées par un médecin salarié ne faisant pas de facturation pro forma, et celles qui n'ont reçu que des soins au privé (voir l'annexe E pour obtenir plus de renseignements). Les définitions utilisées pour dénombrer les cas d'ostéoporose se trouvent à l'annexe B.

2.1 Prévalence de l'ostéoporose diagnostiquée

2.1.1 Distribution par âge et par sexe en 2015–2016

  • Environ 2,2 millions de Canadiens (1,8 million de femmes; 400 000 hommes), ou 11,9 % des Canadiens de 40 ans et plus, vivaient avec de l'ostéoporose diagnostiquée (données excluant le Yukon et la Saskatchewan) (figure 1).
  • La prévalence de l'ostéoporose diagnostiquée augmentait avec l'âge, le risque de recevoir un tel diagnostic doublant tous les cinq ans de 40 à 60 ans. La prévalence globale la plus élevée a été observée chez les personnes âgées de 90 ans et plus (38,2 %).
  • La prévalence de l'ostéoporose diagnostiquée était plus élevée chez les femmes que chez les hommes en général et dans tous les groupes d'âge. La différence relative la plus importante a été observée chez les personnes âgées de 65 à 69 ans (ratio des sexes de 5,0).

Figure 1. Prévalence de l'ostéoporose diagnostiquée chez les Canadiens de 40 ans et plus, selon le groupe d'âge et le sexe, CanadaFigure 1 Note de bas de page a, 2015–2016

figure 1

Figure 1 Note de bas de page a

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon et la Saskatchewan.

Figure 1 Retour à la référence de la note de bas de page a

Remarque : L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, juillet 2018.

Équivalent textuel
  Groupe d'âge (années)
Tous (40+) 40–44 45–49 50–54 55–59 60–64 65–69 70–74 75–79 80–84 85–89 90+
Femmes 18,9 0,8 2,6 6,1 12,9 21,7 30,1 36,2 41,4 45,6 48,1 47,6
Hommes 4,4 0,5 1,2 2,3 3,5 4,7 6,0 7,8 10,0 12,4 14,6 16,2
Total 11,9 0,6 1,9 4,2 8,2 13,4 18,3 22,6 26,8 31,0 35,0 38,2
Ratio des sexes (femmes : hommes) 4,3 1,8 2,1 2,7 3,7 4,6 5,0 4,6 4,1 3,7 3,3 2,9

2.1.2 Tendances au fil du temps

Dans l'ensemble, la prévalence de l'ostéoporose diagnostiquée standardisée selon l'âge chez les Canadiens de 40 ans et plus est passée de 6,0 % en 2000–2001 à 11,0 % en 2015–2016 (figure 2). Les tendances au fil du temps étaient différentes pour les femmes et les hommes.

  • Chez les femmes, la prévalence standardisée selon l'âge a augmenté considérablement au cours des trois premières années [variation annuelle en pourcentage (VAP) = 12,9 %, p < 0,001] et dans une moindre mesure de 2003–2004 à 2008–2009 (VAP = 4,5 %, p < 0,001), puis a légèrement diminué pendant le reste de la période de surveillance (VAP = -0,4 %, p = 0,01).
  • Chez les hommes, la prévalence standardisée selon l'âge a augmenté au cours de la période de surveillance : considérablement au cours des quatre premières années (VAP = 13,1 %, p < 0,001), dans une moindre mesure de 2004–2005 à 2008–2009 (VAP = 6,7 %, p < 0,001), puis légèrement par la suite (VAP = 1,4 %, p < 0,001).
  • La prévalence standardisée selon l'âge était, en moyenne, environ 4,5 fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes au cours de la période de surveillance. Toutefois, les différences selon le sexe diminuaient avec le temps.

Figure 2. Prévalence standardisée selon l'âgeFigure 2 Note de bas de page a de l'ostéoporose diagnostiquée chez les Canadiens de 40 ans et plus, selon le sexe, CanadaFigure 2 Note de bas de page b, de 2000–2001 à 2015–2016

Figure 2

Figure 2 Note de bas de page a

Standardisée selon l'âge en fonction de la population canadienne de 2011 et des groupes d'âge au cours de la vie.

Figure 2 Retour à la référence de la note de bas de page a

Figure 2 Note de bas de page b

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon. Les données du Nunavut antérieures à l'année financière 2005–2006 ont été exclues. Les données de la Saskatchewan n'étaient pas disponibles pour 2015–2016.

Figure 2 Retour à la référence de la note de bas de page b

Remarque : L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, juillet 2018.

Équivalent textuel
  Année financière
2000–2001 2001–2002 2002–2003 2003–2004 2004–2005 2005–2006 2006–2007 2007–2008 2008–2009 2009–2010 2010–2011 2011–2012 2012–2013 2013–2014 2014–2015 2015–2016
Femmes 9,5 11,0 12,4 13,5 14,6 15,4 16,2 16,7 17,1 17,4 17,6 17,5 17,3 17,2 17,0 16,9
Hommes 1,8 2,1 2,4 2,7 3,0 3,2 3,5 3,7 3,8 4,0 4,1 4,1 4,2 4,2 4,3 4,3
Total 6,0 6,9 7,7 8,5 9,2 9,8 10,2 10,6 10,9 11,1 11,2 11,2 11,2 11,1 11,0 11,0
Ratio des sexes (femmes : hommes) 5,3 5,2 5,2 5,0 4,9 4,8 4,7 4,6 4,5 4,4 4,3 4,2 4,2 4,1 4,0 3,9

2.1.3 Répartition provinciale et territoriale en 2015–2016

Dans l'ensemble du Canada, la prévalence de l'ostéoporose diagnostiquée variait selon la province ou le territoire. Toutes les différences par rapport à la moyenne nationale présentée ici sont statistiquement significatives.

  • La prévalence standardisée selon l'âge de l'ostéoporose diagnostiquée variait de 5,3 % au Nunavut à 13,9 % en Alberta (figure 3).
  • Les taux étaient supérieurs à la moyenne nationale dans les Territoires du Nord-Ouest, en Alberta et au Québec, et inférieurs à la moyenne nationale au Nunavut, en Colombie-Britannique, au Manitoba, en Ontario, et dans les provinces de l'Atlantique.

Figure 3. Prévalence standardisée selon l'âgeFigure 3 Note de bas de page a de l'ostéoporose diagnostiquée chez les Canadiens de 40 ans et plus, par province ou territoire, CanadaFigure 3 Note de bas de page b, 2015–2016

Figure 3

Figure 3 Note de bas de page a

Standardisée selon l'âge en fonction de la population canadienne de 2011 et des groupes d'âge au cours de la vie.

Figure 3 Retour à la référence de la note de bas de page a

Figure 3 Note de bas de page b

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon et la Saskatchewan.

Figure 3 Retour à la référence de la note de bas de page b

Remarques : % = pourcentage. n.d. : non disponible. L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, juillet 2018.

Équivalent textuel
Province ou territoire Prévalence standardisée selon l'âgeFigure 3 Note de bas de page a (%) Intervalle de confiance à 95 %
Yn n.d. n.d.
T.N.-O. 12,6 12,0–13,2
Nt 5,3 4,6–6,0
C.-B. 9,2 9,1–9,2
Alb. 13,9 13,8–13,9
Sask. n.d. n.d.
Man. 8,8 8,7–8,9
Ont. 11,0 11,0–11,0
Qc 12,5 12,5–12,5
N.-B. 6,3 6,2–6,3
N.-É. 8,6 8,5–8,7
Î.-P.-É. 7,2 7,0–7,3
T.-N.-L. 7,1 7,0–7,2
CanadaFigure 3 Note de bas de page b 11,0 11,0–11,0

2.2 Incidence (nouveaux cas) de l'ostéoporose diagnostiquée

2.2.1 Distribution par âge et par sexe en 2015–2016

  • Environ 119 000 Canadiens de 40 ans et plus (ou 7,2 pour 1 000) ont reçu un diagnostic d'ostéoporose (données excluant le Yukon et la Saskatchewan) (figure 4).
  • L'incidence de l'ostéoporose diagnostiquée augmentait avec l'âge, l'incidence globale étant la plus élevée chez les personnes âgées de 90 ans et plus (20,4 nouveaux cas pour 1 000).
  • L'incidence de l'ostéoporose diagnostiquée était plus élevée chez les femmes que chez les hommes en général et dans tous les groupes d'âge. La plus grande différence relative dans l'incidence a été relevée chez les personnes âgées de 55 à 59 ans (ratio des sexes de 4,6).

Figure 4. Incidence de l'ostéoporose diagnostiquée chez les Canadiens de 40 ans et plus, selon le groupe d'âge et le sexe, CanadaFigure 4 Note de bas de page a, 2015–2016

Figure 4

Figure 4 Note de bas de page a

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon et la Saskatchewan.

Figure 4 Retour à la référence de la note de bas de page a

Remarque : L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, juillet 2018.

Équivalent textuel
  Groupe d'âge (années)
Tous (40+) 40–44 45–49 50–54 55–59 60–64 65–69 70–74 75–79 80–84 85–89 90+
Femmes 11,1 2,8 3,3 7,0 11,0 13,7 18,9 20,7 22,8 25,7 27,5 25,7
Hommes 3,6 1,5 1,6 2,0 2,4 3,2 5,0 6,5 7,9 9,6 11,8 12,6
Total 7,2 2,2 2,4 4,4 6,5 8,1 11,1 12,6 14,3 16,8 19,5 20,4
Ratio des sexes (femmes : hommes) 3,1 1,9 2,1 3,5 4,6 4,2 3,8 3,2 2,9 2,7 2,3 2,0

2.2.2 Tendances au fil du temps

Dans l'ensemble, l'incidence standardisée selon l'âge (pour 1 000) de l'ostéoporose diagnostiquée chez les Canadiens de 40 ans et plus est passée de 13,2 en 2000–2001 à 7,3 en 2015–2016 (figure 5). Cette diminution est en grande partie attribuable à une baisse du nombre de nouveaux cas chez les femmes.

  • Chez les femmes, l'incidence standardisée selon l'âge a légèrement diminué au cours des cinq premières années (VAP = -1,8, p = 0,04) et de façon plus marquée de 2005–2006 à 2012–2013 (VAP = -7,2, p < 0,001), puis s'est stabilisée.
  • Chez les hommes, l'incidence standardisée selon l'âge a augmenté au cours des quatre premières années (VAP = 4,7, p < 0,001), a diminué de 2004–2005 à 2013–2014 (VAP = -3,8, p < 0,001), puis s'est stabilisée pendant le reste de la période de surveillance.
  • En moyenne, l'incidence standardisée selon l'âge était environ 4,1 fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Toutefois, les différences selon le sexe ont progressivement diminué au cours de la période de surveillance.

Figure 5. Incidence standardisée selon l'âgeFigure 5 Note de bas de page a de l'ostéoporose diagnostiquée chez les Canadiens de 40 ans et plus, selon le sexe, CanadaFigure 5 Note de bas de page b, de 2000–2001 à 2015–2016

Figure 5

Figure 5 Note de bas de page a

Standardisée selon l'âge en fonction de la population canadienne de 2011 et des groupes d'âge au cours de la vie.

Figure 5 Retour à la référence de la note de bas de page a

Figure 5 Note de bas de page b

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon. Les données du Nunavut antérieures à l'année financière 2005–2006 ont été exclues. Les données de la Saskatchewan n'étaient pas disponibles pour 2015–2016.

Figure 5 Retour à la référence de la note de bas de page b

Remarque : L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.
Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, juillet 2018.

Équivalent textuel
  Année financière
2000–2001 2001–2002 2002–2003 2003–2004 2004–2005 2005–2006 2006–2007 2007–2008 2008–2009 2009–2010 2010–2011 2011–2012 2012–2013 2013–2014 2014–2015 2015–2016
Femmes 22,0 22,4 22,8 21,6 20,9 20,4 18,6 17,7 16,7 16,0 14,5 13,1 11,9 11,8 11,4 11,5
Hommes 4,1 4,3 4,5 4,7 4,8 4,9 4,5 4,4 4,3 4,1 3,9 3,8 3,5 3,5 3,6 3,6
Total 13,2 13,5 13,6 13,0 12,7 12,4 11,3 10,8 10,2 9,7 8,9 8,2 7,4 7,3 7,2 7,3
Ratio des sexes (femmes : hommes) 5,3 5,2 5,0 4,6 4,3 4,2 4,1 4,0 3,9 3,9 3,7 3,4 3,4 3,4 3,2 3,2

2.2.3 Répartition provinciale et territoriale en 2015–2016

Dans l'ensemble du Canada, l'incidence de l'ostéoporose diagnostiquée variait selon la province ou le territoire. Toutes les différences par rapport à la moyenne nationale présentées ici sont statistiquement significatives.

  • L'incidence standardisée selon le sexe de l'ostéoporose diagnostiquée variait de 3,9 pour 1 000 au Nouveau-Brunswick à 9,5 pour 1 000 en Alberta (figure 6).
  • Les taux étaient supérieurs à la moyenne nationale en Alberta et au Québec, tandis qu'en Colombie-Britannique, au Manitoba, en Ontario et dans les provinces de l'Atlantique, ils étaient inférieurs à la moyenne nationale. Les taux dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut n'étaient pas statistiquement différents de ceux de l'ensemble du Canada.

Figure 6. Incidence standardisée selon l'âgeFigure 6 Note de bas de page a de l'ostéoporose diagnostiquée chez les Canadiens de 40 ans et plus, par province ou territoire, CanadaFigure 6 Note de bas de page b, 2015–2016

Figure 6

Figure 6 Note de bas de page a

Standardisée selon l'âge en fonction de la population canadienne de 2011 et des groupes d'âge au cours de la vie.

Figure 6 Retour à la référence de la note de bas de page a

Figure 6 Note de bas de page b

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon et la Saskatchewan.

Figure 6 Retour à la référence de la note de bas de page b

E Interpréter avec prudence, coefficient de variation de 16,6 % à 33,3 %.

Remarques : % = pourcentage. n.d. : non disponible. L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, juillet 2018.

Équivalent textuel
Province ou territoire Incidence standardisée selon l'âgeFigure 6 Note de bas de page a (par 1 000) Intervalle de confiance à 95 %
Yn n.d. n.d.
T.N.-O. 7,1 5,6–9,1
Nt 4,5E 2,8–7,5E
C.-B. 6,9 6,7–7,0
Alb. 9,5 9,3–9,6
Sask. n.d. n.d.
Man. 6,1 5,9–6,3
Ont. 6,5 6,4–6,6
Qc 9,1 9,0–9,2
N.-B. 3,9 3,7–4,1
N.-É. 5,0 4,8–5,2
Î.-P.-É. 5,2 4,8–5,8
T.-N.-L. 4,8 4,5–5,0
CanadaFigure 6 Note de bas de page b 7,3 7,2–7,3

2.3 Mortalité toutes causes confondues chez les personnes atteintes ou non d'ostéoporose diagnostiquée

2.3.1 Distribution par âge et par sexe en 2015–2016

  • Environ 65 000 (ou 29,3 pour 1 000) Canadiens de 40 ans et plus ayant reçu un diagnostic d'ostéoporose sont décédés, quelle que soit la cause du décès (données excluant le Yukon et la Saskatchewan).
  • Les décès, toutes causes confondues, indépendamment de l'état de la maladie, étaient plus fréquents dans les groupes plus âgés. Cependant, en comparant les personnes atteintes d'ostéoporose diagnostiquée et celles n'en étant pas atteintes, on constate que les rapports des taux de mortalité toutes causes confondues sont plus élevés dans les groupes d'âge plus jeunes (figure 7).
  • Les taux de mortalité toutes causes confondues et les rapports des taux étaient plus élevés chez les hommes que chez les femmes, quel que soit le groupe d'âge. La plus grande différence relative dans les rapports des taux entre les hommes et les femmes se situait chez les personnes âgées de 50 à 64 ans.

Figure 7. Taux de mortalité toutes causes confondues et ratio des taux chez les Canadiens de 40 ans et plus atteints ou non d'ostéoporose, selon le groupe d'âge et le sexe, CanadaFigure 7 Note de bas de page a, 2015–2016

Figure 7

Figure 7 Note de bas de page a

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon et la Saskatchewan.

Figure 7 Retour à la référence de la note de bas de page a

Remarques : OP = ostéoporose. L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, juillet 2018.

Équivalent textuel
  Groupe d'âge (années)
40–49 50–64 65–79 80+
Femmes avec OP 2,9 5,1 13,7 76,1
Femmes sans OP 1,0 3,4 13,0 72,3
Hommes avec OP 6,3 11,9 29,3 107,0
Hommes sans OP 1,6 5,2 18,7 81,8
Ratio des taux (femmes avec OP par rapport aux femmes sans OP) 2,8 1,5 1,1 1,1
Ratio des taux (hommes avec OP par rapport aux hommes sans OP) 3,9 2,3 1,6 1,3

2.3.2 Tendances au fil du temps

  • Chez les Canadiens de 40 ans et plus atteints d'ostéoporose diagnostiquée, les taux de mortalité toutes causes confondues standardisés selon l'âge ont diminué au cours des cinq premières années (VAP = -3,1 %, p < 0,001), mais se sont stabilisés par la suite, tandis que chez ceux sans ostéoporose diagnostiquée, ils ont diminué durant toute la période (VAP = -1,7 %, p < 0,001) (figure 8).
  • Dans l'ensemble, les ratios des taux de mortalité toutes causes confondues standardisés selon l'âge (c.-à-d. avec diagnostic comparativement à sans diagnostic d'ostéoporose) étaient relativement faibles (ratio des taux moyen de 1,1). Cependant, ils ont augmenté significativement de 2007–2008 à 2015–2016.

Figure 8. Taux de mortalité toutes causes confondues standardisés selon l'âgeFigure 8 Note de bas de page a et ratios des taux chez les Canadiens de 40 ans et plus avec ou sans diagnostic d'ostéoporose, CanadaFigure 8 Note de bas de page b, de 2000–2001 à 2015–2016

Figure 8

Figure 8 Note de bas de page a

Standardisés selon l'âge en fonction de la population canadienne de 2011 et des groupes d'âge au cours de la vie.

Figure 8 Retour à la référence de la note de bas de page a

Figure 8 Note de bas de page b

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon. Les données du Nunavut antérieures à l'année financière 2005–2006 ont été exclues. Les données de la Saskatchewan n'étaient pas disponibles pour 2015–2016.

Figure 8 Retour à la référence de la note de bas de page b

Remarques : OP = ostéoporose. L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, juillet 2018.

Équivalent textuel
  Année financière
2000–2001 2001–2002 2002–2003 2003–2004 2004–2005 2005–2006 2006–2007 2007–2008 2008–2009 2009–2010 2010–2011 2011–2012 2012–2013 2013–2014 2014–2015 2015–2016
Avec OP 16,5 15,9 15,4 15,3 14,5 14,2 14,3 13,9 13,9 13,9 13,9 13,7 14,0 13,4 14,0 13,7
Sans OP 14,8 14,6 14,5 14,5 14,1 13,4 13,5 13,2 13,1 12,6 12,6 12,1 12,1 11,7 12,0 11,7
Ratios des taux (personnes avec OP par rapport à celles sans OP) 1,1 1,1 1,1 1,1 1,0 1,1 1,1 1,0 1,1 1,1 1,1 1,1 1,2 1,1 1,2 1,2

On a observé des différences selon le sexe dans les taux de mortalité toutes causes confondues standardisés selon l'âge et les rapports des taux tant chez les personnes atteintes d'ostéoporose que chez les personnes non atteintes (figure 9).

  • Chez les femmes atteintes d'ostéoporose diagnostiquée, les taux ont diminué au cours des cinq premières années de la période de surveillance (VAP = -2,8, p < 0,001), mais se sont stabilisés par la suite, tandis que chez les femmes sans ostéoporose diagnostiquée, ils ont diminué sur toute la période (VAP = -1,4, p < 0,001).
  • Chez les hommes atteints d'ostéoporose diagnostiquée, les taux ont diminué au cours de la période de surveillance (VAP = -5,3, p < 0,001 de 2000–2001 à 2005–2006 et VAP = -1,5, p < 0,001 par la suite); chez les autres hommes, ils ont diminué pendant les 13 premières années (VAP = -2,3, p < 0,001) mais se sont stabilisés par la suite.
  • Les ratios des taux de mortalité toutes causes confondues standardisés selon l'âge (c.-à-d. avec diagnostic comparativement à sans diagnostic d'ostéoporose) étaient considérablement plus élevés chez les hommes que chez les femmes pendant toute la période de surveillance (ratios des taux moyens de 1,6 et de 1,1, respectivement).

Figure 9. Taux de mortalité toutes causes confondues standardisés selon l'âgeFigure 9 Note de bas de page a et ratios des taux chez les Canadiens de 40 ans et plus avec et sans diagnostic d'ostéoporose, par sexe, CanadaFigure 9 Note de bas de page b, de 2000–2001 à 2015–2016

Figure 9

Figure 9 Note de bas de page a

Standardisés selon l'âge en fonction de la population canadienne de 2011 et des groupes d'âge au cours de la vie.

Figure 9 Retour à la référence de la note de bas de page a

Figure 9 Note de bas de page b

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon. Les données du Nunavut antérieures à l'année financière 2005–2006 ont été exclues. Les données de la Saskatchewan n'étaient pas disponibles pour 2015–2016.

Figure 9 Retour à la référence de la note de bas de page b

Remarque : OP = ostéoporose. L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, juillet 2018.

Équivalent textuel
  Année financière
2000–2001 2001–2002 2002–2003 2003–2004 2004–2005 2005–2006 2006–2007 2007–2008 2008–2009 2009–2010 2010–2011 2011–2012 2012–2013 2013–2014 2014–2015 2015–2016
Femmes avec OP 14,3 13,7 13,4 13,5 12,7 12,4 12,4 12,1 12,2 12,2 12,1 12,0 12,2 11,8 12,4 11,9
Femmes sans OP 12,3 12,2 12,2 12,2 11,8 11,4 11,5 11,2 11,2 10,7 10,9 10,4 10,4 10,1 10,5 10,1
Hommes avec OP 31,6 30,5 27,9 27,1 25,1 24,6 24,2 23,3 23,0 22,6 22,4 21,9 22,2 20,6 21,4 21,4
Hommes sans OP 17,8 17,3 17,0 16,9 16,3 15,5 15,6 15,1 14,9 14,3 14,2 13,6 13,5 13,0 13,2 13,0
Ratio des taux (femmes avec OP par rapport aux femmes sans OP) 1,2 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,2 1,2 1,2 1,2
Ratio des taux (hommes avec OP par rapport aux hommes sans OP) 1,8 1,8 1,6 1,6 1,5 1,6 1,6 1,5 1,5 1,6 1,6 1,6 1,6 1,6 1,6 1,6

2.4 Discussion

L'ostéoporose, une maladie liée à l'âge et au sexe

L'ostéoporose touche une grande partie de la population adulte canadienne. En 2015–2016, environ 2,2 millions (ou 11,9 %) de Canadiens de 40 ans et plus avaient reçu un diagnostic d'ostéoporose, dont 80 % étaient des femmes. La prévalence de l'ostéoporose diagnostiquée augmentait avec l'âge, le risque de recevoir un tel diagnostic doublant tous les cinq ans de 40 à 60 ans.

Avec l'âge, le processus de remodelage osseux (c.-à-d. la formation et la résorption osseuses) devient moins efficace et nous perdons graduellement de la masse osseuse. Cette perte osseuse due au vieillissement augmente le risque de développer de l'ostéoporose. Les femmes sont particulièrement vulnérables en raison d'un certain nombre de facteurs, y compris les différences dans les paramètres suivantsNote de bas de page 12Note de bas de page 13 :

  • Densité osseuse – Les femmes ont tendance à avoir une densité osseuse inférieure à celle des hommes.
  • Production d'hormones sexuelles – En particulier la diminution rapide chez les femmes durant la ménopause de l'œstrogène, une hormone qui protège les os.
  • Espérance de vie – Les femmes vivent généralement plus longtemps que les hommes, ce qui augmente le risque de perte osseuse liée à l'âgeNote de bas de page 14.

Bien que l'ostéoporose soit plus fréquente chez les femmes postménopausées, les hommes plus âgés ont plus de problèmes de santé liés aux fractures ostéoporotiquesNote de bas de page 14Note de bas de page 15Note de bas de page 16. De plus, les hommes sont moins susceptibles que les femmes d'être évalués ou traités pour l'ostéoporose après une fractureNote de bas de page 17. Ces questions sont traitées plus loin dans le rapport.

Le fardeau de l'ostéoporose est sous-estimé

La stabilisation de la prévalence de l'ostéoporose diagnostiquée au cours des sept dernières années de la période de surveillance est en grande partie attribuable à la baisse importante de l'incidence observée de 2004–2005 à 2013–2014, laquelle pourrait être attribuable à une combinaison de facteurs, notamment :

  • le passage du diagnostic de l'ostéoporose fondé sur des tests de DMO à l'évaluation du risque de fractureNote de bas de page 18;
  • l'attention accordée par les médias aux rares effets secondaires associés à certains antirésorptifs qui ralentissent la perte osseuse (en particulier les bisphosphonates), et l'absence de preuves solides à l'appui de leur utilisation à long termeNote de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11– si les médecins sont moins susceptibles de traiter, ils sont moins susceptibles de dépister l'ostéoporose ou de poser un diagnostic;
  • l'amélioration des facteurs de risque sous-jacents, à savoir la DMO, dans l'ensemble de la population, comme en témoigne la diminution des fractures de la hanche à l'échelle mondialeNote de bas de page 19Note de bas de page 20.

À la lumière de ces observations et du fait que toutes les personnes atteintes d'ostéoporose ne sont pas dénombrées dans le SCSMC (voir l'annexe E), les conclusions du présent rapport sous-estiment probablement le fardeau total (réel) de l'ostéoporose au Canada.

3. Principales complications

Les fractures sont la conséquence clinique de l'ostéoporose. Les fractures les plus souvent attribuables à l'ostéoporose touchent l'avant-bras, la hanche, la colonne vertébrale, l'humérus et le bassinNote de bas de page 21Note de bas de page 22. Les fractures de la hanche comptent parmi les plus graves en raison des complications potentiellement mortelles qui en découlent souvent. Dans ce chapitre, nous présentons les taux annuels de fractures de l'avant-bras, de la hanche, de la colonne vertébrale, de l'humérus et du bassin ainsi que les taux de mortalité toutes causes confondues 12 mois après une fracture de la hanche chez les Canadiens de 40 ans et plus.

Même si nous nous sommes penchés sur les fractures les plus susceptibles d'être attribuables à l'ostéoporose en fonction du site de la fracture, nous ne connaissions pas la gravité du risque de fracture ostéoporotique ou de blessure au sein de cette population. Cependant, ce manque d'information est moins préoccupant compte tenu :

  • que la grande majorité des fractures à ces sites (plus de 80 %) sont associées à une faible densité osseuse et présagent de futures fracturesNote de bas de page 23Note de bas de page 24
  • de l'incertitude entourant l'utilité des classifications de traumatismes ­– fractures à impact faible ou élevé, par exemple – pour déterminer si une fracture est liée à une faible densité osseuse ou indique un risque accru de futures fracturesNote de bas de page 25
  • de la nouvelle philosophie clinique voulant que les fractures chez les personnes âgées nécessitent une évaluation attentive dans le but de diminuer le risque de futures fracturesNote de bas de page 26, (voir l'annexe E pour obtenir plus de renseignements).
Les définitions utilisées pour identifier les fractures liées à l'ostéoporose présentées dans ce chapitre se trouvent à l'annexe B. Un événement de fracture a été défini comme étant une période d'épisodes de six mois au cours de laquelle des codes de fracture semblables ont été considérés comme faisant partie du même événement. Par conséquent, une personne peut compter pour plus d'une fracture au cours d'une année financière donnée.

3.1 Fractures liées à l'ostéoporose

3.1.1 Distribution par âge et par sexe en 2015–2016

  • Les Canadiens de 40 ans et plus (données excluant le Yukon et la Saskatchewan) ont subi environ 40 200 fractures de l'avant-bras (215,1 pour 100 000), 27 500 fractures de la hanche (146,6 pour 100 000), 29 400 fractures de la colonne vertébrale (157,4 pour 100 000), 19 700 fractures de l'humérus (105,2 pour 100 000) et 15 200 fractures du bassin (81,1 pour 100 000).
  • Les taux de fractures augmentaient avec l'âge. Les fractures de l'avant-bras étaient les plus fréquentes chez les Canadiens de 40 à 79 ans, et les fractures de la hanche étaient les plus fréquentes chez les personnes de 80 ans et plus (figure 10).
  • Les femmes affichaient des taux de fractures plus élevés que les hommes, quel que soit le site de la fracture. Les femmes étaient trois fois plus susceptibles de se fracturer l'avant-bras et l'humérus, plus de deux fois plus susceptibles de se fracturer le bassin et la hanche, et 1,3 fois plus susceptibles de se fracturer la colonne vertébrale que les hommes.

Figure 10. Taux annuels de fractures liées à l'ostéoporose chez les Canadiens de 40 ans et plus, selon le sexe, le site de fracture et le groupe d'âge, CanadaFigure 10 Note de bas de page a, 2015–2016

Figure 10

Équivalent textuel
Femmes
  Groupe d'âge (années)
Tous (40+) 40–49 50–64 65–79 80+
Avant-bras 310,6 115,6 300,0 416,3 588,8
Hanche 198,7 4,1 35,4 200,6 1312,6
Colonne vertébrale 179,9 49,0 90,1 235,8 723,8
Humérus 150,2 31,0 104,6 227,1 444,6
Bassin 112,1 15,9 28,1 111,4 679,5

Figure 10 hommes

Équivalent textuel
Hommes
  Groupe d'âge (années)
Tous (40+) 40–49 50–64 65–79 80+
Avant-bras 113,7 104,7 110,9 114,7 161,7
Hanche 91,3 10,2 31,0 118,0 667,0
Colonne vertébrale 133,5 67,5 102,5 166,9 457,5
Humérus 57,6 31,5 46,1 74,7 167,9
Bassin 48,3 13,9 23,4 61,6 281,9
Figure 10 Note de bas de page a

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon et la Saskatchewan.

Figure 10 Retour à la référence de la note de bas de page a

Remarque : L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, juillet 2018.

3.1.2 Tendances au fil du temps

  • Les taux annuels standardisés selon l'âge de fractures chez les Canadiens de 40 ans et plus étaient les plus élevés pour l'avant-bras, suivis de la hanche, de la colonne vertébrale, de l'humérus et du bassin, bien que les taux de fractures de la hanche et de la colonne aient convergé au cours des cinq dernières années, les taux de fractures de la colonne dépassant ceux de la hanche en 2015–2016 (figure 11).
  • Les taux annuels standardisés selon l'âge de fractures chez les Canadiens de 40 ans et plus ont diminué au cours de toute la période pour l'avant-bras (VAP = -0,7 %, p < 0,001) et la hanche (VAP = -1,4 %, p < 0,001), sont demeurés stables pour l'humérus, et ont augmenté pour la colonne vertébrale (VAP = 0,9 %, p < 0,001 jusqu'en 2010–2011 et VAP = 3,0 %, p < 0,001 par la suite) et le bassin (VAP = 0,7 %, p = 0,003 jusqu'en 2009–2010 et VAP = 2,6 %, p < 0,001 par la suite). Cependant, le nombre absolu de fractures à chaque site a augmenté au cours de la période de surveillance.

Figure 11. Taux annuels standardisés selon l'âgeFigure 11 Note de bas de page a de fractures liées à l'ostéoporose chez les Canadiens de 40 ans et plus, par site de fracture, CanadaFigure 11 Note de bas de page b, de 2000–2001 à 2015–2016

Figure 11

Figure 11 Note de bas de page a

Standardisés selon l'âge en fonction de la population canadienne de 2011 et des groupes d'âge au cours de la vie.

Figure 11 Retour à la référence de la note de bas de page a

Figure 11 Note de bas de page b

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon. Les données du Nunavut antérieures à l'année financière 2005–2006 ont été exclues. Les données de la Saskatchewan n'étaient pas disponibles pour 2015–2016.

Figure 11 Retour à la référence de la note de bas de page b

Remarque : L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, juillet 2018.

Équivalent textuel
  Année financière
2000–2001 2001–2002 2002–2003 2003–2004 2004–2005 2005–2006 2006–2007 2007–2008 2008–2009 2009–2010 2010–2011 2011–2012 2012–2013 2013–2014 2014–2015 2015–2016
Avant-bras 231,8 221,8 226,8 228,4 231,6 222,2 221,1 226,7 223,2 204,1 210,2 210,3 204,9 217,6 211,6 207,9
Hanche 174 167,7 163,3 164,3 161,6 153,8 152,6 150,9 149 145,3 144,9 141,8 141,4 145,3 144,0 132,5
Colonne vertébrale 116,8 116,0 121,9 122,0 122,4 126,8 124,8 124,9 126,8 125,0 129,1 134,4 135,4 144,8 146,2 148,3
Humérus 102,4 99,1 101,7 100,5 102,0 100,8 98,7 99,9 100,2 95,2 96,5 98,3 96,4 100,8 99,8 99,1
Bassin 61,7 61,7 60,4 62,1 62,2 61,6 61,8 63,9 65,0 63,0 66,6 68,6 69,8 72,3 73,0 74,4

3.1.3 Répartition provinciale et territoriale en 2015-2016

Les taux annuels standardisés selon l'âge de fractures chez les Canadiens de 40 ans et plus variaient grandement d'un bout à l'autre du pays (données excluant le Yukon et la Saskatchewan) (figure 12). Les taux (pour 100 000) pour chacun des sites de fracture variaient comme suit :

  • Avant-bras : plus élevé en Alberta (288,3) et plus faible à Terre-Neuve-et-Labrador (104,3)
  • Hanche : plus élevé dans les Territoires du Nord-Ouest (188,3) et plus faible au Québec (124,7)
  • Colonne vertébrale : plus élevé en Alberta (212,5) et plus faible à Terre-Neuve-et-Labrador (68,9)
  • Humérus : plus élevé à l'Île-du-Prince-Édouard (127,0) et plus faible au Nouveau-Brunswick (52,1)
  • Bassin : plus élevé en Ontario (89,7) et plus faible à Terre-Neuve-et-Labrador (23,2)

Figure 12. Taux annuels standardisés selon l'âgeFigure 12 Note de bas de page a de fractures liées à l'ostéoporose chez les Canadiens de 40 ans et plus, par site de fracture et province ou territoire, CanadaFigure 12 Note de bas de page b, 2015–2016

Figure 12

Figure 12 Note de bas de page a

Standardisés selon l'âge en fonction de la population canadienne de 2011 et des groupes d'âge au cours de la vie.

Figure 12 Retour à la référence de la note de bas de page a

Figure 12 Note de bas de page b

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon et la Saskatchewan.

Figure 12 Retour à la référence de la note de bas de page b

F Non communicable en raison de données insuffisantes ou de coefficients de variation supérieurs à 33,3 %.

Remarque : L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, juillet 2018.

Équivalent textuel
  Province ou territoire
T.N.-O. Nt C.-B. Alb. Man. Ont. Qc N.-B. N.-É. Î.-P.-É. T.-N.-L. Can.
Avant-bras 260,1 200,3 235,8 288,3 242,7 216,3 152,1 155,1 181,6 230,5 104,3 207,9
Hanche 188,3 F 136,6 143,8 157,6 128,1 124,7 154,7 139,3 132,0 158,6 132,5
Colonne vertébrale 153,3 F 198,4 212,5 125,3 116,6 156,6 183,1 97,8 136,8 68,9 148,3
Humérus 97,0 F 111,1 117,4 109,6 93,2 100,8 52,1 94,5 127,0 57,6 99,1
Bassin F F 73,7 97,6 47,2 89,7 55,7 49,0 67,6 61,1 23,2 74,4

Les taux provinciaux et territoriaux de fractures de l'avant-bras, de la colonne vertébrale, de l'humérus et du bassin étant fondés sur les registres de sorties d'hôpital ou les données de facturation des médecins, les différences peuvent être en partie attribuables aux variations dans les pratiques de codage. Étant donné que les taux de fractures de la hanche, qui sont calculés uniquement à partir des registres de sorties d'hôpital, sont moins susceptibles de varier en fonction des différences dans les pratiques de codage provinciales et territoriales, nous avons choisi d'examiner plus en détail la répartition géographique des fractures de la hanche.

Dans l'ensemble du Canada (données excluant le Yukon et la Saskatchewan), les taux de fractures de la hanche variaient selon la province ou le territoire (figure 13). Toutes les différences par rapport à la moyenne nationale présentée ici sont statistiquement significatives.

  • Les taux annuels de fractures de la hanche standardisés selon l'âge étaient les plus faibles au Québec (124,7 pour 100 000) et les plus élevés dans les Territoires du Nord-Ouest (188,3 pour 100 000).
  • Les taux étaient supérieurs à la moyenne nationale en Alberta, au Nouveau-Brunswick et à Terre-Neuve-et-Labrador, et inférieurs à la moyenne nationale en Ontario et au Québec. Les taux dans les autres provinces et territoires (c.-à-d. Territoires du Nord-Ouest, Colombie-Britannique, Manitoba, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard) n'étaient pas statistiquement différents de ceux du Canada dans son ensemble.

Figure 13. Taux annuels standardisés selon l'âgeFigure 13 Note de bas de page a de fractures de la hanche chez les Canadiens de 40 ans et plus, par province et territoire, au CanadaFigure 13 Note de bas de page b, 2015–2016

Figure 13

Figure 13 Note de bas de page a

Standardisés selon l'âge en fonction de la population canadienne de 2011 et des groupes d'âge au cours de la vie.

Figure 13 Retour à la référence de la note de bas de page a

Figure 13 Note de bas de page b

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon et la Saskatchewan.

Figure 13 Retour à la référence de la note de bas de page b

E Interpréter avec prudence, coefficient de variation de 16,6 % à 33,3 %.

F Non communicable en raison de données insuffisantes ou de coefficients de variation supérieurs à 33,3 %.

Remarques : % = pourcentage. n.d. : non disponible. L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, juillet 2018.

Équivalent textuel
Province ou territoire Taux annuels standardisés selon l'âgeFigure 13 Note de bas de page a de fractures de la hanche (pour 100 000) Intervalle de confiance à 95 %
Yn n.d. n.d.
T.N.-O. 188,3E 114,6–297,2E
Nt F F
C.-B. 136,6 132,4–140,9
Alb. 143,8 138,4–149,3
Sask. n.d. n.d.
Man. 157,6 148,6–167,0
Ont. 128,1 125,7–130,5
Qc 124,7 121,7–127,9
N.-B. 154,7 143,9–166,1
N.-É. 139,3 130,3–148,8
Î.-P.-É. 132,0 109,7–157,8
T.-N.-L. 158,6 144,9–173,2
CanadaFigure 13 Note de bas de page b 132,5 131,0–134,1

3.2 Mortalité toutes causes confondues 12 mois après une fracture de la hanche

La première année suivant une fracture de la hanche est considérée comme la période la plus critique pour ce qui est du risque accru de mortalité. Cette section présente le nombre de Canadiens de 40 ans et plus qui sont décédés, quelle que soit la cause de décès, dans les 12 mois suivant une fracture de la hanche. Nous avons omis la dernière année de données (2015–2016) pour nous assurer que toutes les personnes ayant subi une fracture de la hanche ont pu faire l'objet d'un suivi comparable pendant une période complète de 12 mois.

3.2.1 Distribution par âge et par sexe en 2014–2015

  • Environ 6 600 Canadiens de 40 ans et plus (227,5 pour 1 000 ou 22,8 %) sont décédés, toutes causes confondues, dans les 12 mois suivant une fracture de la hanche (données excluant le Yukon et la Saskatchewan) (figure 14).
  • Les décès, toutes causes confondues, augmentaient avec l'âge, le taux de mortalité global le plus élevé se situant chez les personnes âgées de 80 ans et plus (286,1 pour 1 000 ou 28,6 %).
  • Dans l'ensemble, les hommes étaient 1,3 fois plus susceptibles que les femmes de mourir, quelle qu'en soit la cause, dans les 12 mois suivant une fracture de la hanche, les hommes ayant des taux de mortalité toutes causes confondues considérablement plus élevés que les femmes à partir de 65 ans.

Figure 14. Taux de mortalité toutes causes confondues chez les Canadiens de 40 ans et plus ayant subi une fracture de la hanche au cours des 12 mois précédents, selon le groupe d'âge et le sexe, au CanadaFigure 14 Note de bas de page a, 2014–2015

Figure 14

Figure 14 Note de bas de page a

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon et la Saskatchewan.

Figure 14 Retour à la référence de la note de bas de page a

F Non communicable en raison de données insuffisantes ou de coefficients de variation supérieurs à 33,3 %.

Remarque : L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, juillet 2018.

Équivalent textuel
  Groupe d'âge (années)
Tous (40+) 40–49 50–64 65–79 80+
Femmes 270,9 F 72,6 189,0 379,5
Hommes 209,1 F 72,5 120,0 254,5
Total 227,5 27,8 72,5 144,2 286,1
Ratio des sexes (femmes : hommes) 1,3 F 1,0 1,6 1,5

3.2.2 Tendances au fil du temps

Dans l'ensemble, le taux de mortalité toutes causes confondues (pour 1 000) et standardisés selon l'âge chez les Canadiens de 40 ans et plus ayant subi une fracture de la hanche au cours des 12 mois précédents a diminué de 244,8 en 2000–2001 à 227,5 en 2014–2015 (figure 15). Les tendances au fil du temps étaient différentes pour les femmes et les hommes.

  • Les taux de mortalité toutes causes confondues standardisés selon l'âge ont diminué chez les hommes au cours de la période de surveillance (VAP = -1,3 %, p < 0,001), tandis que les taux ont diminué chez les femmes seulement de 2008–2009 à 2014–2015 (VAP = -1,6 %, p = 0,004).
  • En moyenne, les taux de mortalité toutes causes confondues standardisés selon l'âge étaient environ 1,6 fois plus élevés chez les hommes que chez les femmes pendant la période de surveillance.

Figure 15. Taux de mortalité toutes causes confondues standardisés selon l'âgeFigure 15 Note de bas de page a, chez les Canadiens de 40 ans et plus ayant subi une fracture de la hanche au cours des 12 mois précédents, selon le sexe, au CanadaFigure 15 Note de bas de page b, de 2000–2001 à 2014–2015

Figure 15

Figure 15 Note de bas de page a

Standardisés selon l'âge en fonction de la population canadienne de 2011 âgée de 40 ans et plus ayant subi une fracture de la hanche et des groupes d'âge au cours de la vie.

Figure 15 Retour à la référence de la note de bas de page a

Figure 15 Note de bas de page b

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon. Les données du Nunavut antérieures à l'année financière 2005–2006 ont été exclues. Les données de la Saskatchewan n'étaient pas disponibles pour 2014–2015.

Figure 15 Retour à la référence de la note de bas de page b

Remarque : L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, juillet 2018.

Équivalent textuel
  Année financière
2000–2001 2001–2002 2002–2003 2003–2004 2004–2005 2005–2006 2006–2007 2007–2008 2008–2009 2009–2010 2010–2011 2011–2012 2012–2013 2013–2014 2014–2015
Femmes 345,9 349,8 359,0 350,5 343,6 329,1 340,8 322,6 321,3 331,6 323,3 311,7 307,2 293,3 300,0
Hommes 214,6 216,5 219,6 221,5 215,3 213,9 216,4 212,2 217,8 210,8 209,9 202,6 201,6 191,5 200,6
Total 244,8 247,3 253,3 251,4 246,8 241,7 247,8 239,6 243,8 241,8 238,9 231,2 229,7 219,0 227,5
Ratio des sexes (femmes : hommes) 1,6 1,6 1,6 1,6 1,6 1,5 1,6 1,5 1,5 1,6 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5

3.3 Discussion

Les taux de fractures se stabilisent, mais le fardeau associé aux fractures demeure élevé

Au cours de la période de surveillance, les taux de fractures de l'avant-bras et de la hanche ont diminué (les taux de fractures de la hanche diminuant plus rapidement que les taux de fractures de l'avant-bras), les taux de fractures humérales étaient relativement stables, et les taux de fractures de la colonne et du bassin ont augmenté.

Des études portant sur les tendances temporelles ont également démontré que les taux de fractures de la hanche diminuent au CanadaNote de bas de page 20Note de bas de page 27Note de bas de page 28 et dans de nombreux autres paysNote de bas de page 19. Bien que moins d'études aient examiné les tendances des taux de fractures autres que celles de la hanche, des tendances similaires à la baisse des taux de fractures de l'avant-brasNote de bas de page 29Note de bas de page 30 ainsi que des tendances à la hausse des taux de fractures de la colonne vertébraleNote de bas de page 30Note de bas de page 31 et du bassinNote de bas de page 31Note de bas de page 32 ont été observées. L'augmentation apparente des taux de fractures de la colonne vertébrale peut refléter les efforts récents pour promouvoir et faciliter le diagnostic et la déclaration de ces fracturesNote de bas de page 33. L'augmentation des taux de fractures du bassin peut également être attribuable à l'amélioration de la détection du fait de l'utilisation accrue de l'imagerie médicaleNote de bas de page 34.

En général, les augmentations spectaculaires des taux de fractures observées il y a des décennies semblent s'être stabilisées et, pour certains types de fractures, les taux ont commencé à diminuerNote de bas de page 30. De nombreux facteurs contribuent probablement aux tendances observéesNote de bas de page 19, notamment :

  • changement dans la prévalence des facteurs de risque associés aux fractures (propres au site) plus tard dans la vie;
  • changement dans la fréquence des facteurs de risque qui influent sur la solidité des os au début de la vie;
  • évolution de la structure démographique de la population.

La mesure dans laquelle ces facteurs contribuent aux tendances n'est pas claire. Néanmoins, étant donné la croissance et le vieillissement de la population canadienne, le nombre absolu de fractures de l'avant-bras, de la hanche, de la colonne vertébrale, de l'humérus et du bassin a augmenté au cours de la période de surveillance de 15 ans (de 95 000 en 2000–2001 à 132 000 en 2015–2016). Le besoin en ressources thérapeutiques continuera donc à être élevé.

Risque élevé de mortalité toutes causes confondues 12 mois après une fracture de la hanche, bien que les taux de mortalité s'améliorent constamment

Les fractures de la hanche sont particulièrement préoccupantes en raison de la morbidité, de la mortalité et des coûts pour le système de soins de santé associésNote de bas de page 7Note de bas de page 35Note de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 38. Près du quart (227,5 pour 1 000 ou 22,8 %) des personnes qui se sont fracturé la hanche en 2014–2015 sont décédées, quelle que soit la cause de décès, au cours des 12 mois suivants. Une récente méta-analyse a révélé que le risque de décès chez les personnes âgées était de cinq à huit fois plus élevé au cours des trois premiers mois suivant une fracture de la hanche et, bien que ce risque diminuait considérablement après les deux premières années suivant la fracture, il demeurait élevé même après dix ans de suivi comparativement aux témoins du même âge et du même sexeNote de bas de page 39. Les facteurs contribuant à ce risque élevé de décès comprennent les complications post-fracture et de multiples affections comorbides prédisposant aux fracturesNote de bas de page 39Note de bas de page 40.

Alors que les femmes étaient deux fois plus susceptibles de se fracturer la hanche, les hommes étaient 1,3 fois plus susceptibles de mourir, quelle que soit la cause, dans les 12 mois suivant leur fracture de la hanche. Le risque accru de décès à la suite d'une fracture de la hanche chez les hommes par rapport aux femmes est bien documenté. Par contre, les facteurs contribuant à cette différence entre les sexes nécessitent un examen plus approfondiNote de bas de page 39.

Les taux de mortalité toutes causes confondues standardisés selon l'âge et le sexe à la suite d'une fracture de la hanche se sont améliorés au cours de la période de surveillance. D'autres études ont également révélé des tendances à la baisse des taux de mortalité toutes causes confondues dans l'année suivant une fracture de la hancheNote de bas de page 41. Ces résultats laissent entendre que des améliorations ont été apportées dans le traitement et la réadaptation des patients souffrant d'une fracture de la hanche, ainsi que dans la prévention de nouvelles fractures de la hanche. Cependant, le risque de mortalité demeure élevé.

4. Écart dans les soins de l'ostéoporose

Étant donné le vieillissement de la population canadienne, la prévention et des soins appropriés sont essentiels pour réduire le nombre de fractures liées à l'ostéoporose. La prévention des fractures secondaires est une première étape logique, c'est-à-dire qu'il faut cibler les personnes qui ont déjà subi une fracture ou qui en ont subi une nouvelle, car elles sont les plus à risque de futures fracturesNote de bas de page 42Note de bas de page 43Note de bas de page 44.

La figure 16 illustre une méthode pour évaluer le risque de fracture au sein d'une population entière en s'appuyant sur une simple recherche de cas. Il s'agit de diviser la population en deux groupes : ceux qui ont déjà subi une fracture (prévention secondaire) et ceux qui n'ont pas encore subi de fracture (prévention primaire)Note de bas de page 45. Les personnes qui subissent de nouvelles fractures consulteront un médecin, ce qui fournira une occasion d'intervenir immédiatement.

Bien qu'il ait été démontré qu'une gamme de traitements contre l'ostéoporose sont bénéfiques et rentables aux fins de prévention secondaireNote de bas de page 1, une grande proportion des personnes ayant subi des fractures liées à l'ostéoporose ne reçoivent pas les soins dont elles ont besoin.

Figure 16. Recherche de cas et pyramide des risques de fracture

Figure 16

Adaptation de la figure 2 dans Mitchell et coll., 2011Note de bas de page 45

Équivalent textuel

La pyramide s'intitule « Recherche de cas et pyramide des risques de fracture » et montre cinq niveaux de risque répartis en deux catégories de prévention. De la base au pic, les trois premiers niveaux sont inclus dans la catégorie « Prévention primaire »:

  • Niveau 1, personnes à faible risque de fracture.
  • Niveau 2, personnes à risque modéré de fracture.
  • Niveau 3, personnes à risque élevé de fracture.

Les deux derniers niveaux sont inclus dans la catégorie « Prévention secondaire »:

  • Niveau 4, patients ayant déjà subi fracture.
  • Niveau 5, patients ayant une nouvelle fracture.

Dans ce chapitre, nous soulignons l'écart dans les soins de l'ostéoporose au Canada en indiquant le pourcentage de Canadiens de 40 ans et plus qui ont reçu un diagnostic d'ostéoporose, un test de DMO ou (chez les personnes de 65 ans et plus) une ordonnance de médicament contre l'ostéoporose dans les 12 mois suivant une fracture de l'avant-bras, de la hanche, de la colonne, de l'humérus ou du bassin. Tous les résultats relatifs à l'écart dans les soins excluent les décès, c'est-à-dire que les personnes décédées au cours de la période de suivi de 12 mois suivant la fracture ne sont pas incluses. De plus, la dernière année de données (2015–2016) a été exclue pour s'assurer que tous les cas de fracture ont pu être suivis pendant une période complète de 12 mois.

La disponibilité des données sur la DMO et la prescription de médicaments contre l'ostéoporose variait beaucoup d'un bout à l'autre du Canada. Par conséquent, la généralisabilité de ces résultats à l'ensemble du Canada est limitée. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les méthodes de collecte des données sur les résultats relatifs à l'écart dans les soins de l'ostéoporose, voir l'annexe C.

4.1 Soins de l'ostéoporose après une fracture

En 2014–2015, quelque 124 500 Canadiens de 40 ans et plus (82 000 âgés de 65 ans et plus) ont subi une fracture aux sites les plus touchés par l'ostéoporose, soit l'avant-bras, la hanche, la colonne vertébrale, l'humérus et le bassin (figure 17). Dans l'année suivant la fracture, seulement 19,2 % des patients ont reçu un diagnostic d'ostéoporose, subi un test de DMO ou reçu une ordonnance de médicament contre l'ostéoporose. Le pourcentage de personnes qui ont subi un test de DMO dans l'année suivant une fracture était faible (14,7 %). Les hommes étaient moins susceptibles de bénéficier d'une intervention après une fracture que les femmes.

Figure 17. Nombre de personnes ayant subi une fracture liée à l'ostéoporose (avant-bras, hanche, colonne vertébrale, humérus ou bassin)Figure 17 Note de bas de page a et pourcentage ayant reçu un diagnostic d'ostéoporoseFigure 17 Note de bas de page b, subi un test de DMOFigure 17 Note de bas de page c ou reçu une ordonnance de médicament contre l'ostéoporoseFigure 17 Note de bas de page d dans l'année suivant la fracture, 2014–2015.

Figure 17

Figure 17 Note de bas de page a

Les données n'étaient pas disponibles pour les Territoires du Nord-Ouest en ce qui concerne les fractures liées à l'ostéoporose.

Figure 17 Retour à la référence de la note de bas de page a

Figure 17 Note de bas de page b

Les données n'étaient pas disponibles pour les Territoires du Nord-Ouest en ce qui concerne le diagnostic d'ostéoporose.

Figure 17 Retour à la référence de la note de bas de page b

Figure 17 Note de bas de page c

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut, la Saskatchewan et la Nouvelle-Écosse en ce qui concerne le test de DMO.

Figure 17 Retour à la référence de la note de bas de page c

Figure 17 Note de bas de page d

Les données n'étaient pas disponibles pour les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut et le Nouveau-Brunswick en ce qui concerne la prescription de médicaments contre l'ostéoporose.

Figure 17 Retour à la référence de la note de bas de page d

Remarques : DMO = densité minérale osseuse; OP = ostéoporose.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, août 2022.

Équivalent textuel

La figure s'intitule « Nombre de personnes ayant subi une fracture liée à l'ostéoporose (avant-bras, hanche, colonne vertébrale, humérus ou bassin) et pourcentage ayant reçu un diagnostic d'ostéoporose, subi un test de DMO ou reçu une ordonnance de médicament contre l'ostéoporose dans l'année suivant la fracture, 2014–2015 ».

En 2014-2015, environ 124 500 Canadiens âgés de 40 ans et plus (82 000 âgés de 65 ans et plus) ont subi une fracture.

De ces 124 500 Canadiens:

15,5 % ont reçu un diagnostic d'OPFigure 17 Note de bas de page b (40 ans et plus):

  • 9,4 % étaient des hommes;
  • 18,5 % étaient des femmes.

14,7 % ont subi un test de DMOFigure 17 Note de bas de page c (40 ans et plus):

  • 7,9 % étaient des hommes;
  • 19,6 % étaient des femmes.

19,2 % ont reçu une ordonnance de médicament contre l'OPFigure 17 Note de bas de page d (65 ans et plus):

  • 13,2 % étaient des hommes;
  • 21,6 % étaient des femmes.

4.1.1 Distribution par âge et par sexe en 2014–2015

  • Le pourcentage de Canadiens qui ont reçu un diagnostic d'ostéoporose ou une ordonnance de médicament contre l'ostéoporose dans l'année suivant leur fracture augmentait avec l'âge (figure 18). Jusqu'à 25,0 % des femmes âgées de 80 à 84 ans et 17,6 % des hommes âgés de 85 à 89 ans ont reçu un diagnostic d'ostéoporose, et jusqu'à 24,8 % des femmes âgées de 75 à 79 ans et 18,0 % des hommes âgés de 85 à 89 ans ont reçu une ordonnance de médicament contre l'ostéoporose.
  • Dans l'année qui a suivi la fracture, le taux de tests de DMO le plus élevé a été observé chez les femmes âgées de 65 à 69 ans (30,7 %) et chez les hommes âgés de 70 à 74 ans (15,8 %). C'est dans les groupes d'âge les plus jeunes (hommes) et les plus âgés (les deux sexes) que les pourcentages de tests étaient les plus faibles.

Figure 18. Pourcentage de CanadiensFigure 18 Note de bas de page a ayant reçu un diagnostic d'OPFigure 18 Note de bas de page b, subi un test de DMOFigure 18 Note de bas de page c ou reçu une ordonnance de médicament contre l'OPFigure 18 Note de bas de page d dans l'année suivant une fracture liée à l'OP (avant-bras, hanche, colonne vertébrale, humérus ou bassin), par groupe d'âge et sexe, 2014–2015

Figure 18

Figure 18 Note de bas de page a

Âgés de 40 ans et plus pour le diagnostic d'OP et le test de DMO. Âgés de 65 ans et plus pour l'ordonnance d'un médicament contre l'OP.

Figure 18 Retour à la référence de la note de bas de page a

Figure 18 Note de bas de page b

Les données n'étaient pas disponibles pour les Territoires du Nord-Ouest en ce qui concerne le diagnostic d'ostéoporose.

Figure 18 Retour à la référence de la note de bas de page b

Figure 18 Note de bas de page c

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut, la Saskatchewan et la Nouvelle-Écosse en ce qui concerne le test de DMO.

Figure 18 Retour à la référence de la note de bas de page c

Figure 18 Note de bas de page d

Les données n'étaient pas disponibles pour les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut et le Nouveau-Brunswick en ce qui concerne la prescription de médicaments contre l'ostéoporose.

Figure 18 Retour à la référence de la note de bas de page d

Remarques : DMO = densité minérale osseuse; OP = ostéoporose; n.d. = non disponible. L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, août 2022.

Équivalent textuel
  Groupe d'âge (années)
40–44 45–49 50–54 55–59 60–64 65–69 70–74 75–79 80–84 85–89 90+
Femmes – Médicament contre l'OP n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. 17,0 21,1 24,8 24,8 23,9 18,4
Hommes – Médicament contre l'OP n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. 7,2 11,1 15,1 16,6 18,0 13,3
Femmes – Diagnostic d'OP 3,5 4,0 9,8 12,4 15,9 17,9 21,0 22,3 25,0 24,9 24,4
Hommes – Diagnostic d'OP 2,6 3,1 4,7 6,1 8,0 9,0 12,6 14,4 15,7 17,6 16,9
Femmes – Test de DMO 7,3 10,8 21,1 26,5 29,0 30,7 27,3 20,3 13,6 8,0 3,6
Hommes – Test de DMO 1,9 3,2 5,5 8,0 11,0 13,6 15,8 15,2 13,5 8,7 3,1

4.1.2 Tendances au fil du temps

De 2000–2001 à 2014–2015, le pourcentage de Canadiens qui ont reçu ou subi :

  • un diagnostic d'ostéoporose dans l'année suivant la fracture était stable chez les femmes entre 2000–2001 et 2011–2012, mais a augmenté entre 2011–2012 et 2014–2015 (VAP = 2,4 %, p = 0,042) et a augmenté chez les hommes au cours de la période de surveillance de 14 ans (VAP = 1,9 %, p < 0,001) (figure 19);
  • un test de DMO dans l'année suivant la fracture a augmenté chez les femmes de 2000–2001 à 2008–2009 (VAP = 2,0 %, p < 0,001), puis est demeuré plutôt stable entre 2008–2009 et 2011–2012, mais a augmenté par la suite (VAP = 4,8 %, p = 0,02). Chez les hommes, il a augmenté considérablement de 2000–2001 à 2004–2005 (VAP = 12,5 %, p = 0,001) et régulièrement par la suite (VAP = 1,9 %, p = 0,003);
  • une ordonnance de médicament contre l'ostéoporose dans l'année suivant la fracture a augmenté chez les femmes entre 2000–2001 et 2004–2005 (VAP = 8,3 %, p < 0,001), après quoi il a diminué (VAP = -2,4 %, p < 0,001). Chez les hommes, il a augmenté de 2000–2001 à 2003–2004 (VAP = 16,0 %, p = 0,003), est resté relativement stable de 2003–2004 à 2008–2009, puis a diminué (VAP = -3,5 %, p = 0,004).

Figure 19. Pourcentage de CanadiensFigure 19 Note de bas de page a ayant reçu un diagnostic d'OPFigure 19 Note de bas de page b, subi un test de DMOFigure 19 Note de bas de page c ou reçu une ordonnance de médicament contre l'OPFigure 19 Note de bas de page d dans l'année suivant une fracture liée à l'OP (avant-bras, hanche, colonne vertébrale, humérus ou bassin), par sexe, au Canada, de 2000–2001 à 2014–2015

Figure 19

Figure 19 Note de bas de page a

Âgés de 40 ans et plus pour ce qui est du diagnostic d'OP et du test de DMO. Âgés de 65 ans et plus pour ce qui est de la prescription de médicaments contre l'OP.

Figure 19 Retour à la référence de la note de bas de page a

Figure 19 Note de bas de page b

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon (avant 2010-2011), les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut (avant 2005–2006) et Terre-Neuve-et-Labrador (avant 2008–2009) en ce qui concerne le diagnostic d'OP.

Figure 19 Retour à la référence de la note de bas de page b

Figure 19 Note de bas de page c

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut, la Saskatchewan, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador (avant 2008 2009) en ce qui concerne le test de DMO.

Figure 19 Retour à la référence de la note de bas de page c

Figure 19 Note de bas de page d

Les données n'étaient pas disponibles pour le Yukon (avant 2010 2011), les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut, le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve-et-Labrador (avant 2008 2009) en ce qui concerne la prescription de médicaments contre l'OP.

Figure 19 Retour à la référence de la note de bas de page d

Remarques : DMO = densité minérale osseuse; OP = ostéoporose. L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.

Source : Agence de la santé publique du Canada, à partir des fichiers de données du SCSMC fournis par les provinces et les territoires, août 2022.

Équivalent textuel
  Année financière
2000–2001 2001–2002 2002–2003 2003–2004 2004–2005 2005–2006 2006–2007 2007–2008 2008–2009 2009–2010 2010–2011 2011–2012 2012–2013 2013–2014 2014–2015

Femmes – Médicament contre l'OP

20,4

20,4

22,6

25,1

24,6

25,5

24,3

24,3

25,2

23,5

21,8

21,0

21,3

21,0

21,1

Hommes – Médicament contre l'OP

8,9

9,5

11,9

13,3

14,1

13,7

13,8

14,8

15,2

15,0

13,8

13,2

12,6

13,3

12,1

Femmes – Diagnostic d'OP

12,4

12,6

12,3

12,2

12,1

12,4

12,3

12,2

12,3

11,8

12,0

11,5

12,2

12,0

12,4

Hommes – Diagnostic d'OP

6,2

6,1

6,3

6,6

7,0

6,6

6,7

6,5

7,0

6,8

7,0

6,9

6,9

7,1

7,1

Femmes – Test de DMO

18,0

18,4

18,7

19,1

19,8

19,7

20,2

20,6

20,7

19,8

19,7

18,6

18,6

19,3

19,6

Hommes – Test de DMO

4,4

4,6

5,7

6,2

6,8

7,0

7,1

7,5

7,6

7,5

7,3

7,2

7,3

7,9

7,9

4.2. Discussion

Écart dans les soins de l'ostéoporose

Les lignes directrices de pratique clinique canadiennes recommandent le test de DMO pour toutes les femmes et tous les hommes de 65 ans et plus, ainsi que les personnes qui ont subi une fracture de fragilisation après 40 ansNote de bas de page 1. De plus, le modèle de gestion recommandé est fondé sur l'évaluation du risque de fracture, qui découle en partie de la DMO mesurée. Malgré ces lignes directrices et les conséquences connues de l'ostéoporose, il existe un écart important entre les pratiques exemplaires et les soins réels : moins de 15 % des Canadiens de 40 ans et plus ont subi un test de DMO dans l'année suivant une fracture liée à l'ostéoporose, les hommes étant moins susceptibles que les femmes d'en subir un.

De plus, les lignes directrices de pratique clinique canadiennes recommandent la pharmacothérapie pour les personnes à risque élevé, dont toutes les personnes de 50 ans et plus qui ont subi une fracture de fragilisation de la hancheNote de bas de page 1. Malgré cela, nous avons constaté que moins de 20 % des Canadiens âgés de 65 ans et plus avaient reçu une ordonnance de médicament contre l'ostéoporose dans l'année suivant une fracture aux sites les plus touchés par des fractures liées à l'ostéoporose (c.-à-d. avant-bras, hanche, colonne, humérus et bassin), et moins de 26 % dans l'année suivant une fracture de la hanche (données non présentées). Quel que soit le site de la fracture, les hommes étaient moins susceptibles que les femmes de se faire prescrire un médicament contre l'ostéoporose. Ces résultats contrastent fortement avec le traitement des maladies cardiovasculaires, où environ 80 % des patients ayant subi un infarctus du myocarde (crise cardiaque) ont reçu des médicaments (bêta-bloquants, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, statines) pour prévenir un autre infarctusNote de bas de page 46.

Cet écart dans les soins de l'ostéoporose existe dans de nombreuses régions du monde. Une étude prospective internationale a révélé que seulement 27 % des patients ont reçu un traitement pharmacologique de prévention des fractures à la suite d'une fracture de la hanche dans dix pays (Australie, Autriche, Estonie, Espagne, Fédération de Russie, France, Italie, Lituanie, Mexique et Royaume-Uni)Note de bas de page 47.

De multiples facteurs contribuent à l'écart dans les soins de l'ostéoporose

De nombreux facteurs contribuent à l'écart dans les soins de l'ostéoporoseNote de bas de page 9Note de bas de page 11Note de bas de page 48. Les facteurs liés aux patients comprennent :

  • le manque de sensibilisation au risque accru de fracture subséquente;
  • le manque de connaissances sur les avantages et les risques associés aux traitements pharmacologiques, particulièrement à la suite de l'attention médiatique accordée aux rares effets secondaires liés à certains médicaments (bisphosphonates), et en l'absence de preuves solides à l'appui de leur utilisation à long terme;
  • l'accès inadéquat aux tests et aux traitements appropriés;
  • les préoccupations entourant la prise de médicaments préventifs à long terme.

Bon nombre des facteurs liés au patient s'appliquent également au clinicien, mais le facteur le plus important pour le clinicien est lié au manque de clarté entourant la « responsabilité » de la prévention des fractures secondaires, étant donné les nombreux professionnels de la santé qui interviennent à la suite d'un tel événement.

Les facteurs sociétaux et liés au système de santé comprennent :

  • le manque d'intégration entre les services de santé hospitaliers et communautaires;
  • le manque de communication entre les cliniciens;
  • l'absence de codes spécifiques dans la classification internationale des maladies (CIM), c'est-à-dire des codes de diagnostic saisissant les fractures de fragilisation utilisés à des fins épidémiologiques, cliniques et de gestion de la santé partout dans le mondeNote de bas de page 49;
  • le manque de reconnaissance du fardeau lié aux fractures de fragilisation et, par conséquent, de l'importance insuffisante que lui accordent les gestionnaires;
  • le manque d'investissements dans des stratégies coordonnées de prévention des fractures secondaires.

Combler l'écart dans les soins de l'ostéoporose

Compte tenu des nombreux facteurs qui contribuent à l'écart dans les soins de l'ostéoporose, la nécessité d'une approche multidimensionnelle qui met l'accent sur l'éducation de tous les intervenants et sur la coordination des services de santé connexes est bien démontrée dans la littérature.

Pour réduire le fardeau lié aux fractures évitables, il est essentiel d'offrir une éducation ciblée qui permet aux médecins et aux patients de mieux comprendre les avantages et les risques des médicaments disponiblesNote de bas de page 10. De plus, l'écart dans les soins de santé pourrait être comblé en sensibilisant davantage les médecins et les patients aux nouveaux médicaments potentiellement plus efficaces pour inverser la perte osseuse que les traitements existants. Il est également essentiel de comprendre la nécessité d'axer le traitement de l'ostéoporose sur la prévention des fractures plutôt que sur le traitement d'une faible DMONote de bas de page 1. Comme le soulignent les Lignes directrices de pratique clinique 2010 d'Ostéoporose Canada, l'approche intégrée visant à identifier les personnes qui devraient être évaluées pour l'ostéoporose et recommandées aux fins de traitement devrait être fondée sur un risque absolu élevé de fractures, y compris des facteurs de risque cliniques autres que la DMO. La mise à jour de ces lignes directrices créera un intérêt renouvelé pour le traitement des conséquences de l'ostéoporose (c.-à-d. les fractures) ainsi qu'une nouvelle occasion d'informer tous les intervenants.

La campagne « Capture the Fracture » de l'International Osteoporosis Foundation (IOF) vise à soutenir la mise en œuvre, partout dans le monde, de services de liaison à la suite d'une fracture (Fracture Liaison Services – FLS), une pratique exemplaire en matière de soins des fracturesNote de bas de page 50. Ce modèle de soins axé sur des coordonnateurs permet de cerner les patients à risque et de leur fournir les soins dont ils ont besoin pour réduire leur risque de fractures subséquentes. Des revues systématiques et des méta-analyses ont montré que les FLS sont plus efficaces que d'autres interventions contre l'ostéoporose post-fracture en ce qui concerne les résultats significatifs pour les patients et la réduction des coûts de soins de santéNote de bas de page 51Note de bas de page 52Note de bas de page 53.

Au Canada, cinq provinces (Colombie-Britannique, Alberta, Ontario, Québec et Nouvelle-Écosse) ont mis en œuvre des FLS, et 46 hôpitaux et établissements de soins de santé sont inscrits au registre des FLSNote de bas de page 54. Selon Ostéoporose Canada, un FLS est un modèle spécifique de soins axé sur les systèmes visant la prévention des fractures secondaires, dans lequel un coordonnateur désigné : 1) cerne de façon systématique et proactive les patients âgés de 50 ans et plus qui se présentent à l'hôpital avec une nouvelle fracture de fragilisation ou une fracture vertébrale nouvellement signalée; 2) organise les investigations appropriées pour établir le risque de fracture du patient; 3) facilite la prescription au patient des médicaments appropriés contre l'ostéoporoseNote de bas de page 55. À la lumière du succès de la prévention des fractures secondaires et des avantages économiques qui en découlentNote de bas de page 51Note de bas de page 52Note de bas de page 53, un accès accru aux FLS dans l'ensemble du pays pourrait aider à combler l'écart actuel dans les soins de l'ostéoporose.

5. Stratégies de promotion de la santé des os

L'os est un tissu vivant qui est constamment renouvelé par un processus naturel de remodelage osseux, au cours duquel les cellules osseuses sont décomposées et remplacées. Avec l'âge, ce cycle devient moins efficace et nous perdons progressivement du tissu osseux. L'ostéoporose ne fait pas partie du processus normal de vieillissement. Il s'agit d'une maladie causant une perte osseuse plus rapide que la normale, ce qui rend les os poreux et cassants. Néanmoins, il est possible de prévenir, de retarder ou de réduire la perte osseuse en modifiant son mode de vie.

La santé des os est importante à tout âge, mais surtout pendant l'enfance et l'adolescence, lorsque les os sont encore en croissance. Comme la plupart des gens atteignent leur taille et leur résistance osseuses maximales (connues sous le nom de pic de masse osseuse) avant l'âge de 30 ans, des comportements sains pour les os, idéalement dès le plus jeune âge, sont importants pour optimiser la santé des os et réduire le risque de souffrir d'ostéoporose plus tard dans la vieNote de bas de page 56.

Une bonne santé osseuse nécessite d'avoir une alimentation saine (c.-à-d. une alimentation équilibrée et un apport adéquat en calcium et en vitamine D), de pratiquer régulièrement des activités physiques et des exercices de résistance, et d'éviter le tabagisme et la consommation excessive d'alcool. Dans ce chapitre, nous donnons un aperçu des stratégies de promotion de la santé des os pour les personnes de tous âges, tout au long de la vie.

Alimentation équilibrée

Une bonne nutrition est un élément important d'un mode de vie sain. Un régime alimentaire équilibré contenant beaucoup de fruits et de légumes, de protéines et d'aliments à grains entiers nous fournit l'énergie et les nutriments nécessaires à la croissance et à la réparation quotidiennes–y compris au maintien de la santé des os–, et réduit le risque de maladies et de troubles chroniques liés à la nutritionNote de bas de page 57Note de bas de page 58.

Les nutriments retrouvés dans notre alimentation sont classés en deux groupes, soit les macronutriments et les micronutriments. Les macronutriments sont nécessaires en grandes quantités et comprennent les glucides, les lipides et les protéines, tandis que les micronutriments sont nécessaires en petites quantités et comprennent les vitamines et les minéraux. Les deux types sont requis pour assurer les fonctions cellulaires de base. À quelques exceptions près, la consommation quotidienne d'une variété d'aliments sains fournit les nutriments nécessaires à la santé générale, y compris au maintien des os. Le Guide alimentaire canadien est une bonne source d'information sur les stratégies visant une saine alimentationNote de bas de page 59.

Les protéines sont un macronutriment essentiel à la santé des os. Les os sont principalement composés de collagène et d'hydroxyapatite. Le collagène est la protéine qui donne de l'élasticité aux os, et l'hydroxyapatite, qui est composée de calcium et de phosphate, ajoute rigidité et résistance à l'osNote de bas de page 60. Bien que les mécanismes exacts ne soient pas encore clairs, on pense que les protéines alimentaires améliorent la santé des os en augmentant la réabsorption du calcium, en diminuant la résorption osseuse et en améliorant la masse et la force musculaires. Cependant, ces bienfaits ne se manifestent que si l'apport en calcium est adéquatNote de bas de page 61. Les légumineuses, les viandes maigres et les produits laitiers faibles en gras figurent parmi les nombreux types d'aliments protéinés. Le nouveau Guide alimentaire canadien met l'accent sur les aliments à base de protéines végétales comme moyen d'incorporer plus de fibres dans l'alimentation et de consommer moins de gras saturésNote de bas de page 62.

Un apport alimentaire accru en micronutriments spécifiques, dont le magnésium et la vitamine K, a été associé à une augmentation de la solidité des osNote de bas de page 63. Le magnésium est nécessaire pour stimuler la production des hormones impliquées dans la préservation des os et la régulation de la dégradation osseuse. Une carence en magnésium peut faire baisser le niveau de vitamine D et d'hormones parathyroïdiennes, ce qui réduit la formation osseuse et augmente le risque de fractureNote de bas de page 64Note de bas de page 65. Les sources de magnésium comprennent les légumineuses, les grains entiers, les noix et les grainesNote de bas de page 66. La vitamine K peut également jouer un rôle dans la santé des os, en soutenant les protéines qui composent les osNote de bas de page 67. Une carence en vitamine K est souvent associée à une faible DMO chez les femmes postménopausées et à un risque accru de fracture de la hancheNote de bas de page 63Note de bas de page 68. Le brocoli, le soja et les légumes à feuilles foncées comme le chou frisé et les épinards sont tous de bonnes sources de vitamine KNote de bas de page 69.

Apport adéquat en calcium et en vitamine D

Une alimentation saine pour les os comprend un apport suffisant de deux autres micronutriments : le calcium et la vitamine D. Il a été prouvé que le calcium et la vitamine D sont les nutriments les plus importants pour la santé des osNote de bas de page 70. Le calcium fait partie intégrante de la structure osseuse et est essentiel à la formation et au maintien des os, tandis que la vitamine D favorise l'absorption du calcium dans le corps. Ensemble, ils augmentent la solidité des os et réduisent le risque de fracturesNote de bas de page 71Note de bas de page 72.

Le calcium est essentiel à l'adolescence et au début de l'âge adulte pour assurer un bon développement osseux. L'os est principalement composé de collagène, qui constitue la structure molle de l'os, ainsi que de phosphate de calcium, qui renforce et durcit la structure. Le calcium est également nécessaire à de nombreuses fonctions corporelles, y compris la contraction musculaire et le fonctionnement normal des systèmes nerveux et cardiovasculaire. Lorsque l'apport en calcium est insuffisant pour répondre à ces besoins, l'organisme commence à utiliser le calcium se trouvant dans les os, ce qui les affaiblit.

Étant donné que le corps ne peut de lui-même produire du calcium, il est important d'en tirer de notre alimentation. Les sources alimentaires de calcium comprennent le lait et les produits laitiers (p. ex. fromage, yogourt), les produits du poisson contenant des os (p. ex. saumon et sardines en conserve), les boissons enrichies de calcium (p. ex. jus d'orange, boissons à base de soya et de noix), le tofu, les légumes à feuilles foncées et les légumineuses (p. ex. soja, pois chiches). Les apports nutritionnels de référence pour le calcium, fondés sur des données probantes liées à la santé des os, varient selon l'âge, allant de 200 mg/jour pour un nourrisson jusqu'à l'âge de six mois à 1 300 mg/jour pour les enfants de 9 à 18 ans et les femmes adultes enceintes ou qui allaitent âgées de 14 à 18 ansNote de bas de page 73.

La vitamine D, qui est liposoluble, est nécessaire à la croissance et au remodelage des os. Elle soutient le métabolisme du calcium de l'organisme en augmentant l'absorption intestinale du calcium. La vitamine D joue également un rôle actif dans le processus de formation et de remodelage osseux en régulant l'élimination et le remplacement des osNote de bas de page 71.

Une grande partie de la vitamine D du corps est produite par la peau après une exposition aux rayons ultraviolets (UVB) du soleil. La quantité de vitamine D produite par notre peau est influencée par plusieurs facteurs, dont la saison hivernale, l'utilisation d'un écran solaire, un teint plus foncé, l'âge et le port de vêtements couvrants. Étant donné qu'un excès de lumière solaire peut être nocif et causer le cancer de la peau et des lésions oculaires, les recommandations concernant la vitamine D sont formulées en supposant une exposition minimale à la lumière du soleil.

Les aliments enrichis constituent la principale source alimentaire de vitamine D. Au Canada, le lait de vache et la margarine vendus sur le marché doivent être enrichis en vitamine D. La vitamine D se trouve également dans les boissons enrichies en vitamine D (p. ex. lait de chèvre, jus d'orange, boissons à base de soya et de noix) et dans certains fromages et yogourts faits de lait enrichi. La vitamine D se trouve naturellement dans les poissons gras (p. ex. le saumon), les huiles de foie de poisson et le jaune d'œuf. Les apports alimentaires de référence pour la vitamine D, basés sur des données probantes liées à la santé des os et établis en fonction d'une exposition minimale au soleil, varient selon l'âge, allant de 400 unités internationales (UI) pour un nourrisson jusqu'à l'âge de 12 mois à 800 UI pour les adultes âgés de plus de 70 ansNote de bas de page 73.

Si l'alimentation ne permet pas d'obtenir la quantité de calcium et de vitamine D nécessaire, des suppléments alimentaires sont recommandésNote de bas de page 1Note de bas de page 57. En fait, il est difficile pour la plupart des gens d'obtenir une quantité adéquate de vitamine D par l'alimentation en raison du manque d'exposition quotidienne à la lumière du soleil. Pour cette raison, Santé Canada conseille aux personnes de plus de 50 ans de prendre un supplément quotidien de vitamine D de 400 UI en plus de respecter le Guide alimentaire canadien, car il est particulièrement difficile pour les personnes dans ce groupe d'âge de combler leurs besoins en vitamine D uniquement à partir de l'alimentationNote de bas de page 59Note de bas de page 74.

Il a été démontré que la prise de suppléments de calcium et de vitamine D ralentit la perte de DMO et réduit le risque de fractures, particulièrement de la hanche, chez les femmes ménopausées et les personnes âgéesNote de bas de page 75.

Activité physique et exercices de résistance

En plus d'aider à suivre les recommandations en matière d'activité physique quotidienne, les exercices avec le poids du corps Note de bas de page 76 (p. ex. marche, jogging, randonnée) et de résistance (p. ex. soulever des poids) ciblent spécifiquement le système musculosquelettique, ce qui renforce les muscles et améliore la résistance osseuse. Ce type d'exercice impose un stress sur les os, ce qui active les cellules qui forment les os et stimule le dépôt de calcium, rendant ainsi les os plus forts et plus densesNote de bas de page 77.

Il est également important d'améliorer l'équilibre et la coordination, en particulier chez les personnes âgées et les personnes atteintes d'ostéoporose. Le risque de chute augmente avec l'âge et demeure la principale cause de blessure chez les personnes de 65 ans et plusNote de bas de page 78. Il a été démontré que les programmes d'exercices à composantes multiples qui jumellent l'entraînement en résistance et l'équilibre sont les plus efficaces pour réduire le risque de chutes et de fractures liées à une chute chez les personnes âgéesNote de bas de page 79. Plus particulièrement, il a été démontré que le yoga et le tai-chi améliorent l'équilibre et la coordination et peuvent remplacer les programmes d'exercices plus traditionnelsNote de bas de page 80Note de bas de page 81. Par contre, certaines postures de yoga (c.-à-d. celles qui font tourner et fléchir la colonne vertébrale) ne sont pas recommandées aux personnes souffrant d'ostéoporose, car elles peuvent augmenter le risque de fractures.

Éviter de fumer et de consommer trop d'alcool

Des études ont établi un lien entre le tabagisme et la réduction de la densité osseuseNote de bas de page 82. On pense que plusieurs mécanismes prédisposent les fumeurs à la perte osseuse, y compris les changements dans l'absorption et le métabolisme du calcium. La diminution de la densité osseuse peut être le résultat du tabagisme lui-même ou d'autres facteurs de risque communs chez les fumeurs, notamment une diminution de l'activité physique et une mauvaise alimentation. Le lien entre le tabagisme et la santé des os semble influencé par le nombre de cigarettes fumées et la durée du tabagisme : un tabagisme actif prolongé est associé à une diminution accrue de la DMO et à un risque plus élevé de fracturesNote de bas de page 82.

Une relation dose-réponse entre la consommation d'alcool et la santé des os a également été démontrée. On pense que l'alcool interfère avec l'équilibre calcique de l'organisme et a des répercussions sur la production de vitamine D. Les niveaux chroniques de consommation élevée d'alcool (trois unités ou plus par jour) sont considérés comme un facteur de risque de faible DMO et de fractures ostéoporotiquesNote de bas de page 70Note de bas de page 83. Une consommation accrue d'alcool contribue également à augmenter le risque de chutesNote de bas de page 84Note de bas de page 85 et est souvent associée à une mauvaise alimentationNote de bas de page 85.

6. Conclusion

L'ostéoporose et les fractures connexes constituent un défi de santé publique majeur au Canada. Environ 2,2 millions de Canadiens de 40 ans et plus ont reçu un diagnostic d'ostéoporose, et environ 130 000 fractures surviennent chaque année. Ces fractures sont associées à une morbidité, une mortalité et des coûts importants. Bien que les taux de fractures semblent se stabiliser, le nombre absolu de fractures augmente en raison de l'augmentation et du vieillissement de la population canadienne.

L'une des principales conclusions de ce rapport est que malgré les lignes directrices de pratique clinique bien établies et les initiatives visant à promouvoir les soins de l'ostéoporose, les taux de dépistage et de début de traitement après une fracture demeurent très faibles au Canada. Pour réduire le nombre de fractures liées à l'ostéoporose, une intervention continue à multiples facettes, axée sur l'éducation de tous les intervenants et la coordination des services de santé hospitaliers et communautaires, a été proposée et est bien appuyée.

Ce rapport représente la toute première analyse de l'écart qui subsiste dans les soins de l'ostéoporose à l'échelle nationale, ce qui fait du Canada un chef de file international à cet égard. Le SCSMC offre une occasion unique de surveiller le fardeau de l'ostéoporose, les fractures associées et l'écart dans les soins de l'ostéoporose au Canada. L'information recueillie a pour but d'éclairer ou d'évaluer les approches axées sur la population visant à promouvoir la santé des os chez les personnes les plus à risque de fractures.

On espère que la méthodologie du SCSMC sera appliquée de façon plus large dans d'autres pays où des registres nationaux des fractures existent ou peuvent être créés à partir de bases de données administratives de grande qualité. La connaissance de la situation et des tendances actuelles sera utile pour améliorer la compréhension collective de l'ostéoporose diagnostiquée ainsi que des complications connexes, et permettra d'établir la base de données probantes nécessaire pour mieux orienter les mesures de santé publique visant à régler ce nouveau problème de santé chronique.

Annexe A 
Système canadien de surveillance des maladies chroniques

Le Système canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC) est le résultat d'un réseau de collaboration formé des systèmes provinciaux et territoriaux de surveillance des maladies chroniques et appuyé par l'ASPC. Il a été établi pour recueillir des données de surveillance des maladies chroniques d'une manière uniforme et comparable dans l'ensemble des provinces et des territoires (dans la mesure du possible), afin de soutenir la planification des services de santé ainsi que l'élaboration des politiques et des programmes de santé.

Le SCSMC recueille des données sur tous les résidents admissibles à l'assurance maladie provinciale ou territoriale. Des estimations et des tendances nationales au fil du temps peuvent être établies pour plus de 20 maladies chroniques et d'autres résultats en matière de santé. Bien que le SCSMC tienne compte de presque l'ensemble de la population, les personnes couvertes par les programmes de santé fédéraux, comme les membres des Forces armées canadiennes, les anciens combattants admissibles, les membres de la Gendarmerie royale du Canada, les détenus des pénitenciers fédéraux, les membres des Premières Nations vivant dans les réserves, les Inuits et les demandeurs du statut de réfugié, ne sont pas inclus.

Pour permettre de cerner les personnes atteintes de maladies chroniques au moyen du SCSMC, les dossiers des registres d'assurance maladie provinciaux et territoriaux sont jumelées aux fichiers de facturation des médecins et aux registres de sorties d'hôpital (patients hospitalisés seulement) au moyen d'un identifiant personnel unique (figure A.1). La base de données sur les médicaments d'ordonnance est également utilisée, mais uniquement pour relever les cas de démence, y compris les cas de maladie d'Alzheimer, pour le moment. Des définitions de cas validées sont appliquées à ces bases de données jumelées, et les données propres aux diverses maladies sont ensuite regroupées en groupes d'âge de cinq ans au niveau provincial et territorial, avant d'être soumises à l'ASPC aux fins d'analyse et d'élaboration de rapports. Tout au long du processus, les données sont gérées par les autorités compétentes conformément aux obligations de protection de la confidentialité des patients.

Figure A.1. Sources et ensembles de données du SCSMC.

Figure A.1

Équivalent textuel

L'extraction des données au niveau individuel est effectuée dans chaque province et territoire en reliant leur registre d'assurance-maladie respectif à la base de données sur les congés d'hôpital et à la base de données des services médicaux. Les données individuelles sont agrégées sous forme d'ensembles de données de numérateurs et de dénominateurs dans chaque province et territoire avant d'être soumises au Système canadien de surveillance des maladies chroniques de l'Agence de la santé publique du Canada. Le Système canadien de surveillance des maladies chroniques applique des macros SAS aux ensembles de données agrégées pour calculer et rendre compte des dénombrements, des taux et des rapports de taux.

En plus de servir à relever les cas, les bases de données reliées fournissent d'autres renseignements sur la santé, notamment des données démographiques (âge, sexe, province ou territoire de résidence), des données sur la mortalité toutes causes confondues, et des données sur l'utilisation des services de soins de santé (hospitalisation, consultation d'un spécialiste, consultation d'un médecin généraliste). La collecte des données a commencé durant l'année financière 1995–1996 dans toutes les provinces et tous les territoires à l'exception du Québec, où la collecte des données a commencé en 1996–1997, et du Nunavut, où les données ne sont disponibles qu'à compter de 2005–2006. Néanmoins, l'année de début de la déclaration des données aux fins du SCSMC dépend de chaque maladie, car il a fallu laisser suffisamment de temps aux administrations pour saisir tous les cas prévalents et s'assurer d'éviter de classifier comme de nouveaux cas les cas déjà existants. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le SCSMC, consulter le site Le Système canadien de surveillance des maladies chroniques – Un aperçu (fiche de renseignements).

Annexe B 
Définitions de l'ostéoporose et des fractures connexes

Le SCSMC recueille des données sur les personnes assurées qui ont reçu un diagnostic d'ostéoporose et de fractures connexes de l'avant-bras, de la hanche, de la colonne vertébrale, de l'humérus ou du bassin. Le terme « ayant reçu un diagnostic » désigne les personnes qui répondent à l'une des définitions de cas fournies dans le tableau B.1. Ces définitions de cas ont été établies à partir des résultats d'une revue de la littérature, d'études de validation canadiennesNote de bas de page 86Note de bas de page 87, d'études de faisabilitéNote de bas de page 88, d'une étude pilote nationale et des recommandations du Groupe de travail sur l'ostéoporose du SCSMC.

Les registres de sorties d'hôpital (patients hospitalisés seulement) et de la facturation des médecins ont été utilisés pour dénombrer les personnes atteintes d'ostéoporose diagnostiquée ainsi que les fractures de l'avant-bras, de la colonne vertébrale, de l'humérus et du bassin, alors que seuls les registres de sorties d'hôpital ont servi à cerner les fractures de la hanche. Les critères de cas recommandés ont été appliqués aux personnes de 40 ans et plus. La date d'identification de cas de l'ostéoporose et des fractures de l'avant-bras, de la colonne vertébrale, de l'humérus et du bassin était la date de l'hospitalisation ou de la dernière visite chez le médecin, selon la première éventualité, tandis que la date d'identification de cas des fractures de la hanche était la date de l'hospitalisation.

Les données démographiques, y compris le sexe, la date de naissance, la date de décès et la province ou le territoire de résidence, ont été extraites des registres d'assurance maladie; l'âge a été calculé à la fin de l'année financière, soit le 31 mars. Ces fichiers des registres ont également servi à calculer les dénominateurs (population à l'étude) aux fins des calculs des proportions et des taux présentés dans ce rapport.

Tableau B.1 Définitions des cas d'ostéoporose et de fractures connexes du SCSMC
Maladie chronique ou événement de santé (âge) Définition de cas Visites à l'hôpital Visites chez le médecin
CIM-9-MC CIM-10-CA CIM-9 CIM-10-CATableau B.1 Note de bas de page a
Ostéoporose (40 ans et plus) Au moins une admission à l'hôpital indiquant un code de diagnostic de l'ostéoporose, dans n'importe quel champ de diagnostic ou Au moins une réclamation de facturation présentée par un médecin indiquant un code de diagnostic de l'ostéoporose dans le premier champ de diagnostic 733 M80, M81 733 M80, M81
Fracture de l'avant-bras (40 ans et plus) Au moins une admission à l'hôpital indiquant un diagnostic de fracture de l'avant-bras dans le premier champ de diagnostic ou Au moins deux réclamations de facturation présentées par un médecin† dans un délai de trois mois, indiquant un diagnostic de fracture de l'avant-bras dans le premier champ de diagnostic (période d'épisodes de six moisTableau B.1 Note de bas de page c) 813 S52 813, 814Tableau B.1 Note de bas de page b S52, S62Tableau B.1 Note de bas de page b
Fracture de la hanche (40 ans et plus) Au moins une admission à l'hôpital indiquant un diagnostic de fracture de la hanche dans le premier champ de diagnostic (période d'épisodes de six moisTableau B.1 Note de bas de page c) 820 S72.0, S72.1, S72.2 S.O. S.O.
Fracture de la colonne vertébrale (40 ans et plus) Au moins une admission à l'hôpital indiquant un diagnostic de fracture de la colonne vertébrale dans le premier champ de diagnostic Ou Au moins une réclamation de facturation présentée par un médecin indiquant un diagnostic de fracture de la colonne dans le premier champ de diagnostic (période d'épisodes de six moisTableau B.1 Note de bas de page c) 805.2-805.5 S22.0, S22.1, S32.0 805 S42
Fracture de l'humérus (40 ans et plus) Au moins une admission à l'hôpital indiquant un diagnostic de fracture de l'humérus dans le premier champ de diagnostic ou Au moins deux réclamations de facturation présentées par un médecin dans un délai de trois mois, indiquant un diagnostic de fracture de l'humérus dans le premier champ de diagnostic (période d'épisodes de six moisTableau B.1 Note de bas de page c) 812 S42.2, S42.3, S42.4 812 S42
Fracture du bassin (40 ans et plus) Au moins une admission à l'hôpital indiquant un diagnostic de fracture du bassin dans le premier champ de diagnostic
Ou
Au moins deux réclamations de facturation présentées par un médecin dans un délai de trois mois, indiquant un diagnostic de fracture du bassin dans le premier champ de diagnostic (période d'épisodes de six moisTableau B.1 Note de bas de page c)
808, 805.6, 805.7 S32.1, S32.3, S32.4, S32.5 808 S32
Tableau B.1 Note de bas de page a

Applicable au Nunavut uniquement.

Tableau B.1 Retour à la référence de la note de bas de page a

Tableau B.1 Note de bas de page b

L'une des factures de médecin doit inclure le code 813.x, mais l'autre peut inclure le code 813.x OU 814.x (ou l'équivalent CIM-10-CA).

Tableau B.1 Retour à la référence de la note de bas de page b

Tableau B.1 Note de bas de page c

Période d'épisodes de six mois durant laquelle tous les codes de fracture semblables ont été considérés comme faisant partie du même événement. La date du premier code de fracture d'un événement de fracture est utilisée pour établir le point final de la période d'épisodes de six mois.

Tableau B.1 Retour à la référence de la note de bas de page c

Remarques :

CIM-9-MC : Classification statistique internationale des maladies, traumatismes et causes de décès, neuvième révision, modifications cliniques.

CIM-10-CA : Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes, dixième révision, adaptation canadienne.

CIM-9 : Classification statistique internationale des maladies, traumatismes et causes de décès, neuvième révision.

S.O. = Sans objet

Annexe C 
Écart dans les soins de l'ostéoporose

Le SCSMC mesure et suit le diagnostic et le traitement de l'ostéoporose jusqu'à 12 mois après une fracture de l'avant-bras, de la hanche, de la colonne vertébrale, de l'humérus ou du bassin (individuellement et pour chacun de ces types de fractures). Pour ce faire, le SCSMC consigne les renseignements suivants :

  • Nombre de personnes de 40 ans et plus ayant reçu un diagnostic d'ostéoporose. Les cas ayant reçu un diagnostic d'ostéoporose jusqu'à trois ans avant la fracture ont été retirés. (Voir le tableau B.1 pour la définition d'un cas d'ostéoporose.)
  • Nombre de personnes de 40 ans et plus ayant subi un test de DMO. Les cas qui ont subi un test de DMO jusqu'à trois ans avant la fracture ont été retirés. (Voir le tableau C.1 pour la couverture ainsi que les codes provinciaux et territoriaux associés aux tests de DMO.)
  • Nombre de personnes de 65 ans et plus ayant reçu au moins une ordonnance de médicament contre l'ostéoporose. Les cas qui avaient reçu au moins une ordonnance jusqu'à un an avant la fracture ont été retirés. (Voir le tableau C.2 pour la couverture des médicaments dans les provinces et territoires, et le tableau C.3 pour les numéros d'identification du médicament [DIN].)

Tous les résultats relatifs à l'écart dans les soins excluent les décès, c'est-à-dire que les personnes décédées au cours de la période de suivi de 12 mois suivant la fracture ne sont pas incluses.

Figure C.1. Évaluation de l'écart dans les soins de l'ostéoporose au moyen du SCSMC

Figure C.1

Adaptation de la figure 2 dans Mitchell et coll., 2011Note de bas de page 45

Équivalent textuel

La pyramide s'intitule « Évaluation de l'écart dans les soins de l'ostéoporose au moyen du SCSMC » et montre cinq niveaux de risque répartis en deux catégories de prévention. De la base au pic, les trois premiers niveaux sont inclus dans la catégorie « Prévention primaire »:

  • Niveau 1, personnes à faible risque de fracture.
  • Niveau 2, personnes à risque modéré de fracture.
  • Niveau 3, personnes à risque élevé de fracture.

Les deux derniers niveaux sont inclus dans la catégorie « Prévention secondaire »:

  • Niveau 4, patients ayant déjà subi fracture.
  • Niveau 5, patients ayant une nouvelle fracture.

La figure comprend une flèche qui part de la pyramide au cinquième niveau et contient le texte « 12 mois de suivi post-fracture ». Le suivi est effectué pour les personnes qui entrent dans la catégorie des patients avec une nouvelle fracture et porte sur le pourcentage de patients:

  • Ayant reçu un diagnostic d'ostéoporose; et/ou
  • Ayant subi un test de DMO; et/ou
  • Ayant reçu une ordonnance de médicament contre l'ostéoporose.
Tableau C.1. Renseignements sur les codes tarifaires des tests de densité minérale osseuse (DMO), par province et territoire, inclus dans les données du SCSMC de 2015–2016
Province ou territoire Incluses dans le SCSMC Nom de la base de données Code tarifaire Description du code tarifaire Couverture par année financière Couverture de la population
Yn Non S.O. S.O. S.O. S.O. S.O.
T.N.-O. Non S.O. S.O. S.O. S.O. S.O.
Nt Non S.O. S.O. S.O. S.O. S.O.
C.-B. Oui Base de données sur la facturation des médecins T08688 Densité osseuse – Une zone À partir de 1995 Tous les résidents, puis les patients admissibles :
http://www2.gov.bc.ca/assets/gov/ health/practitioner- pro/ medical-services-plan/msc-payment- schedule-2016.pdf
T08689 Densité osseuse – Deuxième zone
T08696 Densité osseuse – Corps entier
Alb. Oui Base de données sur la facturation des médecins X128 Détermination du contenu minéral osseux – DPA À partir de 1995 Tous les résidents
Sask. Non S.O. S.O. S.O. S.O. S.O.
Man. Oui Données cliniques sur la DMO 79948 Densitométrie minérale osseuse avec DXA à un ou plusieurs sites À partir de 1995 Tous les résidents
Ont. Oui Liste des prestations de l'Assurance maladie de l'Ontario x145 DXA – Par technique axiale seulement : test de base (un site) À partir de 2008 Tous les résidents, puis les patients admissibles :
http://www.health.gov.on.ca/en/ pro/programs/ ohip/sob/physserv /sob_master20181115.pdf
x146 Test de base – Deux sites ou plus À partir de 2008
x152 Deuxième test – Patient à faible risque (un site) À partir de 1998
x153 Deuxième test – Patient à faible risque (deux sites ou plus) À partir de 1998
x142 Test subséquent – Patient à faible risque (un site) À partir de 2010
x148 Test subséquent – Patient à faible risque (deux sites ou plus) À partir de 2010
x149 Test subséquent – Patient à risque élevé (un site) À partir de 1999
x155 Test subséquent – Patient à risque élevé (deux sites ou plus) À partir de 1999
Qc Oui Base de données sur la facturation des médecins 8204 Mesure de la densité osseuse À partir de 1996 Tous les résidents
8243 Examen initial
8245 Suivi : un site
8246 Suivi : deux sites
8122 Microradiographie des mains
8247 Ostéodensitométrie avec équipement périphérique de pDXA
N.-B. Oui Base de données sur la facturationdes médecins 3131 Densité osseuse (mesure du contenu minéral) À partir de 2001 Tous les résidents
3225 Sites supplémentaires
N.-É. Non S.O. S.O. S.O. S.O. S.O.
Î.-P.-É. Oui Base de données sur la facturation des médecins 8852 Densitométrie osseuse À partir de 1998 Tous les résidents
T.-N.-L. Oui Base de données sur la facturation des médecins 75084 DMO, par méthode monophotonique À partir de 1995

Tous les résidents

Cependant, 66 % des médecins sont rémunérés à l'acte; par conséquent, il se peut que tous les patients ne soient pas inclus

75086 Contenu minéral osseux par DPA (un site) À partir de 1995
75087 Contenu minéral osseux par DPA (deux sites ou plus) À partir de 1995
75088 Contenu minéral osseux par DPA (avec manipulation des données par ordinateur) À partir de 1995

DPA : absorptiométrie à double photon

DXA : absorptiométrie à rayons X en double énergie

pDXA : absorptiométrie périphérique à rayons X en double énergie

Tableau C.2. Données sur les médicaments d'ordonnance, par province et territoire, inclus dans les données du SCSMC de 2015–2016
Province ou territoire Incluses dans le SCSMC Nom de la base de données Couverture par année financière Couverture de la population
Yn Non S.O. S.O. S.O.
T.N.-O. Non S.O. S.O. S.O.
Nt Non S.O. S.O. S.O.
C.-B. Oui PharmaNet À partir de 1995 1995–1996 : tous les résidents âgés de 65 ans et plus ainsi que ceux qui reçoivent de l'aide sociale, à l'exclusion du temps passé à l'hôpital et des patients vus dans une clinique.
Depuis 1996 : tous les résidents, à l'exception du temps passé à l'hôpital et des patients vus dans une clinique.
Alb. Oui Croix Bleue de l'Alberta À partir de 1995 Tous les résidents âgés de 65 ans et plus, à l'exclusion du temps passé à l'hôpital (environ 90 % des résidents âgés de 65 ans et plus).
Sask. Oui Régime d'assurance-médicaments de la Saskatchewan À partir de 1995 Tous les résidents âgés de 65 ans et plus, à l'exclusion du temps passé à l'hôpital (environ 97 % des résidents âgés de 65 ans et plus).
Man. Oui Réseau pharmaceutique informatisé À partir de 1995 Tous les résidents, à l'exception du temps passé à l'hôpital et dans les maisons de soins infirmiers.
Ont. Oui Programme de médicaments de l'Ontario À partir de 1995 À partir de 1995 : tous les résidents âgés de 65 ans et plus, à l'exclusion du temps passé à l'hôpital (environ 11 % des résidents âgés de 65 ans et plus ont été hospitalisés en 2017).
À partir de 1997 : résidents âgés de moins de 65 ans vivant dans un foyer de soins de longue durée ou dans un foyer de soins spéciaux, recevant des soins à domicile ou inscrits à l'un des programmes suivants : Ontario au travail, Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées et Programme de médicaments Trillium (environ 6 % des résidents âgés de moins de 65 ans en 2017).
Qc Oui Régie de l'assurance maladie du Québec À partir de 1996 Tous les résidents âgés de 65 ans et plus, à l'exclusion de ceux qui travaillent encore et qui sont couverts par leur employeur et de ceux qui résident dans des établissements de soins de longue durée (environ 95 % des résidents âgés de 65 ans et plus). Les résidents âgés de moins de 65 ans, à l'exclusion de ceux qui ont une assurance privée (environ 30 à 35 % des résidents de moins de 65 ans).
N.-B. Non S.O. S.O. S.O.
N.-É. Oui Régime d'assurance-médicaments À partir de 1995 Tous les résidents âgés de 65 ans et plus, à l'exclusion du temps passé à l'hôpital et des patients qui ont une assurance privée (environ 65 % des résidents âgés de 65 ans et plus).
Î.-P.-É. Oui Système d'information sur les médicaments de l'Île-du-Prince-Édouard À partir de 2009 Tous les résidents, à l'exception du temps passé à l'hôpital.
T.-N.-L. Oui Programme de médicaments sur ordonnance de Terre-Neuve-et-Labrador À partir de 2009 Résidents âgés de 65 ans et plus qui reçoivent des prestations de la Sécurité de la vieillesse ou du Supplément de revenu garanti, et personnes/familles à faible revenu, à l'exclusion du temps passé à l'hôpital.
Tableau C.3. Identification numérique de drogue (DIN) des médicaments contre l'ostéoporose inclus dans les données du SCSMC de 2015–2016
DIN Ingrédient actif Nom du produit Dose
2176017 Étidronate disodique et carbonate de calcium Didrocal 400 mg et 500 mg
2247323 Étidronate disodique et carbonate de calcium Mylan-eti-cal carepac 400 mg et 500 mg
2263866 Étidronate disodique et carbonate de calcium Co etidrocal 400 mg et 500 mg
2353210 Étidronate disodique et calcium Etidrocal 400 mg et 500 mg
2324199 Étidronate disodique et carbonate de calcium Novo-etidronatecal 400 mg et 500 mg
2233055 Alendronate monosodique Fosamax 5 mg
2248251 Alendronate monosodique Teva-alendronate 5 mg
2248727 Alendronate monosodique Apo-alendronate 5 mg
2270110 Alendronate monosodique Gen-alendronate 5 mg
2288079 Alendronate monosodique Sandoz alendronate 5 mg
2303035 Alendronate monosodique Alendronate-5 5 mg
2201011 Alendronate monosodique Fosamax 10 mg
2247373 Alendronate monosodique Teva-alendronate 10 mg
2248728 Alendronate monosodique Apo-alendronate 10 mg
2270129 Alendronate monosodique Mylan-alendronate 10 mg
2288087 Alendronate monosodique Sandoz alendronate 10 mg
2303043 Alendronate monosodique Alendronate-10 10 mg
2245329 Alendronate monosodique Fosamax 70 mg
2248730 Alendronate monosodique Apo-alendronate 70 mg
2258110 Alendronate monosodique Act alendronate 70 mg
2261715 Alendronate monosodique Teva-alendronate 70 mg
2270889 Alendronate monosodique trihydraté Riva-alendronate 70 mg
2273179 Alendronate monosodique Pms-alendronate 70 mg
2275279 Alendronate monosodique Ratio-alendronate 70 mg
2282763 Alendronate monosodique Dom-alendronate 70 mg
2282771 Alendronate monosodique Phl-alendronate 70 mg
2284006 Alendronate monosodique Pms-alendronate-fc 70 mg
2286335 Alendronate monosodique Mylan-alendronate 70 mg
2288109 Alendronate monosodique Sandoz alendronate 70 mg
2299712 Alendronate monosodique Alendronate-fc 70 mg
2302004 Alendronate monosodique Alendronate 70 mg
2303078 Alendronate monosodique Alendronate-70 70 mg
2352966 Acide alendronique Alendronate 70 mg
2248625 Alendronate monosodique trihydraté Fosamax 70 mg/75 ml
2401126 Alendronate monosodique Accel-alendronate 10 mg
2401134 Alendronate monosodique Accel-alendronate 70 mg
2381478 Alendronate monosodique Ach-alendronate 5 mg
2381486 Alendronate monosodique Ach-alendronate 10 mg
2381494 Alendronate monosodique Ach-alendronate 70 mg
2388545 Alendronate monosodique Auro-alendronate 10 mg
2388553 Alendronate monosodique Auro-alendronate 70 mg
2385031 Alendronate monosodique Jamp-alendronate 70 mg
2394863 Alendronate monosodique Mint-alendronate 10 mg
2394871 Alendronate monosodique Mint-alendronate 70 mg
2372304 Alendronate monosodique trihydraté Q-alendronate 70 mg
2384698 Alendronate monosodique Ran-alendronate 5 mg
2384701 Alendronate monosodique Ran-alendronate 10 mg
2384728 Alendronate monosodique Ran-alendronate 70 mg
2428717 Alendronate monosodique Van-alendronate 5 mg
2428725 Alendronate monosodique Van-alendronate 10 mg
2428733 Alendronate monosodique Van-alendronate 70 mg
2314940 Alendronate et vitamine D3 Fosavance 70 mg et 5 600 unités
2403641 Acide alendronique et vitamine D3 Teva-alendronate/cholecalciferol 70 mg et 5 600 unités
2276429 Alendronate monosodique et vitamine D3 Fosavance 70 mg et 70 mcg
2403633 Acide alendronique et vitamine D3 Teva-alendronate/cholecalciferol 70 mg et 2 800 unités
2429160 Alendronate et vitamine D3 Sandoz alendronate/cholecalciferol 70 mg et 5 600 unités
2242518 Risédronate de sodium Actonel 5 mg
2298376 Risédronate de sodium Teva-risedronate 5 mg
2298392 Risédronate de sodium Teva-risedronate 35 mg
2246896 Risédronate de sodium Actonel 35 mg
2302209 Risédronate de sodium Pms-risedronate 35 mg
2319861 Risédronate de sodium Ratio-risedronate 35 mg
2327295 Risédronate de sodium Sandoz risedronate 35 mg
2353687 Risédronate de sodium Apo-risedronate 35 mg
2297787 Risédronate de sodium Actonel 75 mg
2316838 Risédronate de sodium Actonel 150 mg
2377721 Risédronate de sodium Apo-risedronate 150 mg
2397773 Risédronate de sodium Mylan-risedronate 150 mg
2413809 Risédronate de sodium Teva-risedronate 150 mg
2370417 Risédronate de sodium Actonel dr 35 mg
2406306 Risédronate de sodium Auro-risedronate 35 mg
2309831 Risédronate de sodium Dom-risedronate 35 mg
2368552 Risédronate de sodium Jamp-risedronate 35 mg
2357984 Risédronate de sodium Mylan-risedronate 35 mg
2424177 Risédronate de sodium Pms-risedronate 150 mg
2347474 Risédronate de sodium Risedronate 35 mg
2352141 Risédronate de sodium Risedronate 35 mg
2370255 Risédronate de sodium Risedronate 35 mg
2411407 Risédronate de sodium Risedronate-35 35 mg
2341077 Risédronate de sodium Riva-risedronate 35 mg
2279657 Risédronate de sodium et calcium Actonel plus calcium 35 mg et 500 mg
2247585 Calcitonine Apo-calcitonin (vaporisateur nasal) 200 unités
2261766 Calcitonine Sandoz calcitonines ns 200 unités/vaporisation
2311046 Calcitonine Pro-calcitonin – 200 200 unités/vaporisation
2240775 Calcitonine Miacalcin (vaporisateur nasal, 200 UI) 200 unités/vaporisation
2239028 Chlorhydrate de raloxifène Evista 60 mg
2358921 Chlorhydrate de raloxifène Pms-raloxifene 60 mg
2279215 Chlorhydrate de raloxifène Apo-raloxifene 60 mg
2312298 Chlorhydrate de raloxifène Teva-raloxifene 60 mg
2358840 Chlorhydrate de raloxifène Act raloxifene 60 mg
2415852 Chlorhydrate de raloxifène Raloxifène 60 mg
2254689 Tériparatide Forteo 250 mcg/ml
2269198 Acide zolédronique Aclasta 5 mg/100 ml
2408082 Acide zolédronique Injection d'acide zolédronique 5 mg/100 ml
2415100 Acide zolédronique Acide taro-zolédronique 5 mg/100 ml
2422433 Acide zolédronique Injection d'acide zolédronique 5 mg/100 ml
2343541 Dénosumab Prolia 60 mg/ml

Annexe D 
Méthodes

Provinces et territoires représentés

Les données du Yukon et du Nunavut antérieures à l'année financière 2005–2006 et de la Saskatchewan pour l'année financière 2015–2016 n'étaient pas disponibles aux fins du présent rapport. De plus, la disponibilité des données sur la DMO et les ordonnances de médicaments contre l'ostéoporose était limitée aux provinces et aux territoires ayant accès à ces données (voir les tableaux C.1 et C.2).

Années de données incluses

Les estimations contenues dans ce rapport se rapportent aux données des années financières 2000–2001 à 2015–2016, à l'exception des données sur la mortalité toutes causes confondues à la suite d'une fracture de la hanche et sur l'écart dans les soins de l'ostéoporose pour lesquelles la dernière année de données (c.-à-d. l'année financière 2015–2016) n'a pas été déclarée afin que tous les cas aient pu faire l'objet d'un suivi comparable pendant une période complète de 12 mois.

Calcul des proportions et des taux

  • La prévalence de l'ostéoporose diagnostiquée a été calculée en divisant le nombre total de cas prévalents pendant la période de saisie (du 1er avril 1995–1996 au 31 mars de l'année indiquée) par le nombre total de personnes ayant disposé d'une assurance maladie valide pendant l'année financière spécifiée, puis en multipliant par 100.
  • L'incidence de l'ostéoporose diagnostiquée a été déterminée en divisant le nombre total de cas incidents (nouveaux) au cours de l'année financière spécifiée (du 1er avril au 31 mars) par le nombre total de personnes ayant disposé d'une assurance maladie valide au cours de la même année financière, en excluant les cas prévalents au début de l'année financière, puis en multipliant par 1 000. Les cas ont été définis comme étant incidents si la personne venait d'être diagnostiquée et n'avait jamais répondu à la définition de cas d'ostéoporose au cours depuis l'année financière 1995–1996. Les résultats obtenus de 1995–1996 à 1999–2000 n'ont pas été communiqués afin d'éviter de classer à tort des cas prévalents comme des cas incidents, compte tenu du manque de données historiques sur les personnes avant l'année de référence.
  • Les taux annuels de fractures ont été calculés en divisant le nombre total d'événements de fractures au cours d'une année financière donnée (du 1er avril au 31 mars) par le nombre total de personnes ayant disposé d'une assurance maladie valide au cours du même exercice, puis en multipliant ce nombre par 100 000. Un événement de fracture a été défini comme étant une période de six mois durant laquelle des codes de fracture semblables ont été considérés comme faisant partie du même événement. La date du premier code de fracture d'un événement de fracture a été utilisée pour établir le point final de la période d'épisodes de six mois.
  • Les taux de mortalité toutes causes confondues chez les personnes atteintes d'ostéoporose diagnostiquée ont été déterminés en divisant le nombre total de personnes atteintes d'ostéoporose diagnostiquée qui sont décédées d'une cause quelconque au cours de l'année financière visée (du 1er avril au 31 mars) par le nombre total de personnes atteintes d'ostéoporose diagnostiquée à un moment donné pendant la période de saisie (du 1er avril 1995–1996 au 31 mars de l'exercice visé), puis en multipliant par 1 000. Un calcul semblable a été utilisé pour les taux de mortalité toutes causes confondues chez les personnes sans ostéoporose diagnostiquée.
  • Les rapports des taux de mortalité toutes causes confondues ont été calculés en divisant le taux de mortalité toutes causes confondues chez les personnes atteintes d'ostéoporose diagnostiquée par le taux de mortalité toutes causes confondues chez les personnes sans ostéoporose. Un ratio des taux supérieur à un indique que le fardeau de mortalité est plus élevé pour les personnes atteintes de l'ostéoporose que pour celles non atteintes de la maladie, quelle que soit la cause du décès.
  • Les taux de mortalité toutes causes confondues dans les 12 mois suivant une fracture de la hanche ont été calculés en divisant le nombre total de personnes ayant subi une fracture de la hanche au cours des 12 mois précédents qui sont décédées de toute cause au cours de l'année financière visée (du 1er avril au 31 mars) par le nombre total de personnes ayant subi une fracture de la hanche pendant la même année financière, puis en multipliant par 1 000.
  • Les estimations de l'écart dans les soins de l'ostéoporose ont été calculées en divisant le nombre total de personnes ayant subi une fracture liée à l'ostéoporose au cours des 12 mois précédents qui : 1) ont reçu un diagnostic d'ostéoporose; 2) ont subi un test de DMO; ou 3) ont reçu une ordonnance de médicaments contre l'ostéoporose durant l'année financière visée (1er avril au 31 mars) par le nombre total de personnes qui ont subi une fracture liée à l'ostéoporose pendant la même année, puis en multipliant par 100. Les estimations ont été calculées séparément pour chacun des trois résultats. De plus, les résultats n'étaient pas mutuellement exclusifs. Ainsi, une personne pouvait avoir diverses combinaisons des trois résultats dans une période de 12 mois.

Procédures relatives aux données

Aux fins du calcul des proportions, des taux et des rapports, les données ont été regroupées en fonction de groupes d'âge au cours de la vie (c.-à-d. 40 à 49 ans, 50 à 64 ans, 65 à 79 ans et 80 ans et plus), à l'exception de la prévalence et de l'incidence de l'ostéoporose ainsi que des résultats selon l'âge relatifs à l'écart dans les soins de l'ostéoporose, pour lesquels les données ont été présentées par groupes de cinq ans. Cette mesure était nécessaire pour répondre aux besoins des provinces et des territoires qui ont regroupé les données au-delà des fourchettes standard de cinq ans avant de les présenter à l'ASPC afin de respecter leurs obligations en matière de protection des renseignements personnels des patients.

De plus, afin d'éliminer la possibilité de divulgation par recoupements liée à la déclaration de petits chiffresNote de bas de page 89, tous les chiffres présentés dans le présent rapport ont été aléatoirement arrondis au multiple de 10 le plus près. Les estimations brutes ont été calculées après arrondissement aléatoire, tandis que les estimations standardisées selon l'âge ont été fondées sur des chiffres non arrondis.

Les chiffres présentés dans le texte du rapport ont été arrondis à la centaine de milliers ou à la centaine la plus proche, au besoin.

Analyse

La population canadienne de 2011 a été utilisée aux fins de la normalisation selon l'âge en fonction des groupes d'âge au cours de la vie. Les taux de mortalité toutes causes confondues 12 mois après une fracture de la hanche ont été standardisés en fonction de l'âge de la population canadienne de 2011 âgée de 40 ans et plus ayant subi une fracture de la hanche, selon les groupes d'âge au cours de la vie.

Les estimations de variance et les intervalles de confiance à 95 % (IC à 95 %) ont été calculés en utilisant une distribution gamma inverse. Les estimations dont le coefficient de variation se situe entre 16,6 % et 33,3 % doivent être interprétées avec prudence. Les estimations ayant un coefficient de variation supérieur à 33,3 % ou basées sur des chiffres inférieurs à 10 n'ont pas été présentées.

Pour quantifier objectivement les tendances au fil du temps, les fonctions exponentielles par segments ont été ajustées à l'aide d'un algorithme statistique qui cerne le nombre optimal et l'emplacement des points où la tendance change (c'est-à-dire les points de jonction)Note de bas de page 90. Les pentes estimées à partir du modèle de points de jonction ont été utilisées pour obtenir la variation annuelle en pourcentage pour chaque segment du modèle de points de jonction ou pour la période complète où aucun changement de tendance n'a été détecté. Les analyses des points de jonction ont été effectuées à l'aide du programme Joinpoint Regression (version 4.2.0.2, National Cancer Institute, 2015) avec des paramètres par défaut qui empêchent la détection de fluctuations à court terme. Dans le rapport sur les résultats relatifs aux tendances, les termes « augmentation » ou « diminution » ont été utilisés lorsque les variations annuelles en pourcentage étaient significativement différentes de zéro (p < 0,05), et le terme « stables » a été utilisé lorsque les variations annuelles en pourcentage n'étaient pas significativement différentes de zéro (p < 0,05).

Les différences entre les estimations provinciales/territoriales et les estimations pancanadiennes ont été évaluées au moyen d'un test Z et ont été signalées comme étant significativement différentes lorsque les valeurs p étaient inférieures à 0,001. Un seuil d'importance plus étroit a été utilisé pour éviter de conclure que toutes les différences étaient statistiquement significatives étant donné la couverture quasi universelle des populations provinciales et territoriales dans le SCSMC.

Enterprise Guide de SAS (version 5.1, SAS Institute Inc., 2012) a été utilisé pour toutes les analyses de données, à l'exception des analyses de tendances.

Annexe E 
Limites

Les données du SCSMC présentent plusieurs avantages, dont une couverture quasi universelle; l'utilisation de définitions de cas validées pour cerner les cas; la saisie des maladies, des affections et des événements de santé diagnostiqués médicalement; la capacité de mesurer et de surveiller l'incidence ainsi que les tendances au fil du temps. Néanmoins, les données du SCSMC comportent certaines limites, et les conclusions du présent rapport doivent être interprétées à la lumière de ces limites.

Premièrement, les résultats de ce rapport sous-estiment probablement le fardeau réel de l'ostéoporose et des fractures connexes au Canada puisque les cas admissibles ne sont pas tous inclus dans le SCSMC. Parmi ces cas se trouvent les personnes qui n'ont pas demandé de soins et qui n'ont pas fait l'objet d'un diagnostic (une difficulté particulière pour la surveillance de l'ostéoporose puisque la plupart des personnes sont asymptomatiques jusqu'à ce qu'elles subissent une fracture liée à l'ostéoporose); celles qui ont reçu un diagnostic avant la période d'observation, mais qui n'ont pas demandé de soins pendant cette dernière; celles qui ont demandé des soins, mais qui ne se sont pas fait attribuer un code de diagnostic adéquat; celles qui ont été vues par un médecin salarié qui ne fait pas de « facturation pro forma » (l'ampleur de cet effet au niveau national est inconnue pour l'instant); celles qui ont exclusivement utilisé des services privés.

Deuxièmement, malgré la validation et la sélection de définitions de cas d'ostéoporose et de fractures connexes permettant de réduire au minimum la possibilité de saisir de faux positifs (personne considérée comme étant atteinte de la maladie alors qu'elle ne l'est pas) et de faux négatifs (personne considérée comme n'étant pas atteinte de la maladie alors qu'elle l'est), la possibilité d'inclure erronément certains cas dans le SCSMC ou de l'en exclure demeure. Par exemple, les résultats d'une étude qui a validé les définitions de cas par rapport aux résultats d'un programmeNote de bas de page 86Note de bas de page 87 régional de tests de DMO ont démontré que la définition de cas d'ostéoporose diagnostiquée adoptée par le SCSMC était acceptable sur le plan du rendement, mais qu'elle ne permettait pas de dénombrer avec précision tous les cas diagnostiqués (sensibilité de 78,1 %, spécificité de 91,0 %, valeur prédictive positive de 88,4 % et valeur prédictive négative de 84,0 %).

Troisièmement, les tendances dérivées des données du SCSMC peuvent refléter de véritables changements dans l'état de santé de la population, mais elles peuvent aussi être fonction d'autres facteurs, notamment des changements dans la collecte des données, les systèmes de codage ou de classification, la pratique clinique ou les méthodes de facturation. Des travaux supplémentaires sont nécessaires pour explorer pleinement ces éléments.

Quatrièmement, la surveillance des fractures aux sites squelettiques les plus touchés par l'ostéoporose chez les Canadiens de 40 ans et plus a posé quelques problèmes. Par exemple, nous ne connaissions pas la gravité du risque de fracture ostéoporotique ou de blessure au sein de cette population. Néanmoins, ce manque d'information concernant
le risque de fractures et de blessures ostéoporotiques est moins préoccupant compte tenu que la grande majorité des fractures à ces sites (plus de 80 %) sont associées à une faible densité osseuse et présagent de futures fracturesNote de bas de page 23Note de bas de page 24; de l'incertitude entourant l'utilité des classifications de traumatismes – fractures à impact faible ou élevé, par exemple – pour déterminer si une fracture est liée à une faible densité osseuse ou indique un risque accru de futures fracturesNote de bas de page 25, ainsi que de la nouvelle philosophie voulant que toutes fractures chez les personnes âgées nécessitent une évaluation attentive dans le but de diminuer le risque de futures fracturesNote de bas de page 26.

De plus, certains codes de fracture n'étaient pas assez précis pour garantir que seuls les sites de fracture associés à l'ostéoporose étaient saisis, ce qui a pu entraîner une surestimation des fractures, surtout dans les groupes d'âge plus jeunes. Inversement, toute nouvelle fracture survenue au cours de la période d'épisodes de six mois n'a pas été comptée comme une nouvelle fracture, ce qui a pu entraîner une sous-estimation des fractures.

Enfin, en ce qui concerne l'écart dans les soins de l'ostéoporose, la disponibilité et la couverture des données sur la DMO et la prescription de médicaments varient d'une province et d'un territoire à l'autre, ce qui peut influer sur la généralisabilité des résultats. De plus, la plupart des administrations ayant accès à des données sur les médicaments ne disposaient de données que sur les personnes âgées de 65 ans et plus.

Glossaire

Code de la Classification internationale des maladies (CIM) :
classification diagnostique internationale normalisée des maladies et autres états de santé à des fins épidémiologiques, cliniques et de gestion de la santé. Elle sert notamment à surveiller l'incidence et la prévalence des maladies et d'autres problèmes de santé, et dresse un portrait de la situation générale de santé des pays et des populationsNote de bas de page 49.
Définition de cas :
dans un contexte de surveillance de la santé, critères qu'une personne doit remplir pour être considérée comme étant atteinte d'une affection particulière. Les définitions de cas plus complexes comprennent habituellement un algorithme qui spécifie, par exemple, combien de codes sont nécessaires, à partir de quelle source de données et dans quel délai, pour répondre à la définition de cas (p. ex. une hospitalisation ou deux codes de médecin ou plus pour une maladie ou un état particulier sur une période de deux ans).
Données administratives sur la santé :
ensemble de renseignements sur la prestation des services de soins de santé. Au Canada, les bases de données sur les soins de santé des gouvernements provinciaux et territoriaux recueillent et conservent de l'information relative à l'administration de l'assurance maladie universelle. Les principales sources de données administratives sur la santé concernent les services hospitaliers, la facturation par les médecins et les médicaments sur ordonnance. Selon la façon dont les données concernant des problèmes de santé spécifiques sont saisies, elles peuvent également être utilisées à des fins de surveillance, notamment pour estimer la prévalence et l'incidence des maladies.
Étude de faisabilité :
étude visant à déterminer si les données peuvent être utilisées à des fins de surveillance.
Facturation pro forma :
processus administratif par lequel les médecins salariés soumettent des renseignements sur la prestation des services en utilisant les codes d'honoraires provinciaux et territoriaux, même s'ils sont remboursés par d'autres moyens de paiement. La facturation pro forma peut être utilisée pour conserver l'historique de la prestation de services en fonction des données sur les demandes de paiement à l'acte.
Incidence :
nombre de nouveaux cas d'une maladie ou d'un état pathologique survenant au cours d'une période donnée dans une population à risque, exprimé en proportion ou en taux.
Intervalle de confiance :
mesure statistique de la fiabilité d'une estimation. La taille de l'intervalle de confiance se rapporte à la précision de l'estimation, des intervalles de confiance étroits indiquant une plus grande précision que de grands intervalles. L'intervalle de confiance à 95 % délimite une plage de valeurs estimées susceptible d'inclure la valeur réelle 19 fois sur 20.
Mortalité (toutes causes confondues) :
nombre de décès, quelle qu'en soit la cause, au cours d'une période donnée, dans une population à risque de mourir, exprimé en proportion ou en taux.
Population assurée :
nombre total de personnes qui avaient un numéro d'assurance-maladie valide dans une province ou un territoire à un moment donné au cours de l'année choisie. Les personnes qui n'ont pas bénéficié d'une année complète de couverture en raison de l'immigration, de l'émigration, de la naissance ou du décès au cours de l'année en question sont incluses dans la population.
Prévalence :
fréquence d'une maladie ou d'un état dans une population au cours d'une période définie, exprimée en tant que la proportion de cette population qui est atteinte de la maladie ou de l'état.
Proportion brute ou taux brut :
proportion ou taux déterminé en divisant le nombre total de cas dans une période donnée par le nombre total d'individus dans la population.
Proportion ou taux standardisé (e) selon l'âge :
proportion ou taux ajusté pour tenir compte des différences dans la structure par âge entre la population étudiée et une population de référence. Les proportions ou les taux standardisés selon l'âge sont couramment utilisés aux fins de l'analyse des tendances ou de la comparaison de taux entre différentes régions géographiques ou différents sous-groupes.
Proportion ou taux selon l'âge :
proportion ou taux calculé pour un groupe d'âge donné.
Ratio des taux :
ratio de deux mesures de taux connexes, par exemple, le taux de mortalité toutes causes confondues chez les personnes atteintes d'ostéoporose diagnostiquée comparativement au taux de mortalité toutes causes confondues chez les personnes non atteintes d'ostéoporose.
Ratio des sexes :
rapport d'une mesure spécifique chez les femmes comparativement à cette mesure chez les hommes dans une population, par exemple, la prévalence de l'ostéoporose diagnostiquée chez les femmes par rapport à la prévalence de l'ostéoporose diagnostiquée chez les hommes.
Rémunération à l'acte :
paiement des services médicaux individuels sur présentation de factures.
Surveillance :
dans le domaine de la santé publique, la surveillance est la collecte, l'analyse et l'interprétation systématiques et continues des données sur la santé de la population qui servent à planifier, à mettre en œuvre et à évaluer les pratiques de santé publiqueNote de bas de page 91.
Variation annuelle en pourcentage :
variation annuelle en pourcentage sur plusieurs années qui sert à mesurer les changements dans les proportions ou les taux au fil du temps. Le calcul consiste à ajuster une droite au logarithme naturel des données lorsque celles-ci sont affichées par année civile ou par année financière. La pente de la droite, exprimée en pourcentages, représente la variation annuelle en pourcentage.

Sigles et abréviations

Alb.
Alberta
ASPC
Agence de la santé publique du Canada
C.-B.
Colombie-Britannique
CIM
Classification internationale des maladies
DPA
Absorptiométrie à double photon
DXA
Absorptiométrie à rayons X en double énergie
DIN
Numéro d'identification du médicament
DMO
Densité minérale osseuse
FLS
Services de liaison à la suite d'une fracture
IOF
International Osteoporosis Foundation
Î.-P.-É.
Île-du-Prince-Édouard
Man.
Manitoba
N.-B.
Nouveau-Brunswick
n.d.
Non disponible
N.-É.
Nouvelle-Écosse
Nt
Nunavut
Ont.
Ontario
OP
Ostéoporose
pDXA
Absorptiométrie périphérique à rayons X en double énergie
Qc
Québec
Sask.
Saskatchewan
SCSMC
Système canadien de surveillance des maladies chroniques
T.-N.-L.
Terre-Neuve-et-Labrador
T.N.-O.
Territoires du Nord-Ouest
VAP
Variation annuelle en pourcentage
Yn
Yukon

Remerciements

L'Agence de la santé publique du Canada tient à remercier les personnes suivantes pour leur contribution et leur appui à tous les aspects du présent rapport, depuis le lancement et la mise à l'essai de l'idée d'utiliser des données administratives pour surveiller l'ostéoporose et les fractures connexes, jusqu'à sa révision.

Collaborateurs de l'Agence de la santé publique du Canada (anciens et actuels)

  • Siobhan O'Donnell
  • Sharon Bartholomew
  • Rick Cheung
  • Edna Tehranzadeh
  • Cynthia Robitaille
  • Catherine Pelletier
  • Yong Jun Gao
  • Su-Bin Park
  • Jennette Toews
  • Louise McRae
  • Joellyn Ellison
  • Caroline Doyon

Groupe de travail sur l'ostéoporose du SCSMC

  • William Leslie, Université du Manitoba
  • Suzanne Morin, Université McGill
  • Sonia Jean, Institut national de santé publique du Québec
  • Susan Jaglal, Université de Toronto
  • Lisa Lix, Université du Manitoba
  • Kerry Siminoski, Université de l'Alberta
  • Jacques Brown, Université Laval
  • Rolf Puchtinger, ministère de la Santé de la Saskatchewan
  • Alexandra Papaioannou, Université McMaster
  • Louis Rochette, Institut national de santé publique du Québec
  • Larry Svenson, Alberta Health and Wellness
  • Karen Tu, Université de Toronto
  • Pierre Guy, Centre for Hip Health and Mobility de l'Université de la Colombie-Britannique
  • Kim Reimer, ministère de la Vie saine et du Sport de la Colombie-Britannique
Ce travail a été rendu possible grâce à la collaboration entre l'Agence de la santé publique du Canada et les gouvernements du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest, du Nunavut, de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba, de l'Ontario, du Québec, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l'Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve-et-Labrador. Les résultats et les interprétations présentés sont ceux des auteurs, et aucune approbation de la part des provinces et des territoires n'est sous-entendue ni ne devrait être déduite.

Références

Note de bas de page 1

Papaioannou A, Morin S, Cheung AM, Atkinson S, Brown JP, Feldman S, et al. Lignes directrices de pratique clinique 2010 pour le diagnostic et le traitement de l'ostéoporose au Canada – Sommaire. JAMC nov. 2010;182(17):1864-1873.

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Note de bas de page 2

Adachi J, Ioannidis G, Pickard L, Berger C, Prior J, Joseph L, et al. The association between osteoporotic fractures and health-related quality of life as measured by the Health Utilities Index in the Canadian Multicentre Osteoporosis Study (CaMos). [Disponible en anglais seulement].Osteoporosis Int nov. 2003;14(11):895-904.

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Note de bas de page 3

Papaioannou A, Kennedy C, Ioannidis G, Sawka A, Hopman W, Pickard L, et al. The impact of incident fractures on health-related quality of life: 5 years of data from the Canadian Multicentre Osteoporosis Study. [Disponible en anglais seulement]. Osteoporosis Int nov. 2009;20(5):703-714.

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Note de bas de page 4

Tarride JE, Burke N, Leslie WD, Morin SN, Adachi JD, Papaioannou A, et al. Loss of health related quality of life following low-trauma fractures in the elderly. [Disponible en anglais seulement]. BMC Geriatr [Internet]. avril 2016 [cité le 17 avril 2019];19(16):84. Disponible : https://bmcgeriatr.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12877-016-0259-5 DOI: 10.1186/s12877-016-0259-5.

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Note de bas de page 5

Cummings SR, Melton LJ. Epidemiology and outcomes of osteoporotic fractures. [Disponible en anglais seulement]. Lancet mai 2002;359(9319):1761-1767.

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Hopkins R, Burke N, Von Keyserlingk C, Leslie W, Morin S, Adachi J, et al. The current economic burden of illness of osteoporosis in Canada. [Disponible en anglais seulement]. Osteoporos Int oct. 2016;27(10):3023-32.

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Note de bas de page 7

Ioannidis G, Papaioannou A, Hopman WM, Akhtar-Danesh N, Anastassiades T, Pickard L, et al. Relation between fractures and mortality: results from the Canadian Multicentre Osteoporosis Study. [Disponible en anglais seulement]. CMAJ sept. 2009;181(5):265-271.

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Note de bas de page 8

Gold DT. The nonskeletal consequences of osteoporotic fractures. [Disponible en anglais seulement]. Psychologic and social outcomes. Rheum Dis Clin North Am févr. 2001;27(1):255-262.

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Khosla S, Shane E. A crisis in the treatment of osteoporosis. [Disponible en anglais seulement]. J Bone Miner Res août 2016;31(8):1485-1487.

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Note de bas de page 10

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