ARCHIVÉ - Étude canadienne sur l'incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants 2008
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L'Étude canadienne sur l'incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants de 2008 est la troisième étude d'envergure nationale portant sur l'incidence des signalements de mauvais traitements infligés aux enfants et sur le profil des enfants et des familles sur lesquels enquêtent les services canadiens de protection de l'enfance.
Comparaison 1998-2003-2008 : Nombre total d'enquêtes sur des mauvais traitements
Fait à noter
En 2008, environ 235 842 enquêtes sur les mauvais traitements ont été menées au Canada. Le nombre total d'enquêtes n'a pas changé de façon significative entre 2003 et 2008.
En 2008, pour 36 % de ces enquêtes, les mauvais traitements ont été corroborés (c.-à-d. que la prépondérance de la preuve indique qu'il y a eu violence ou négligence), soit dans 85 440 enquêtes axées sur l'enfant.
Principales catégories de mauvais traitements corroborés envers les enfants
Fait à noter
Dans 18 % des enquêtes sur les mauvais traitements corroborés, plus d'une catégorie de mauvais traitements était recensée. L'incidence des mauvais traitements corroborés était presque identique pour les garçons et les filles.
Dans certains territoires et provinces, les cas de violence physique ou sexuelle impliquant des agresseurs ne faisant pas partie de la famille immédiate font uniquement l'objet d'une enquête policière, sans participation des travailleurs des services de protection de l'enfance. L'étude ne tenant pas compte de ces cas, il faut interpréter les estimations avec prudence.
Ascendance autochtone des enfants ayant fait l'objet d'une enquête sur les mauvais traitements corroborés
Fait à noter
Les enfants autochtones sont considérés comme un groupe clé en raison de leur surreprésentation dans les familles d'accueil. Le taux d'enquêtes sur les mauvais traitements corroborés envers des enfants était quatre fois plus élevé chez les enfants autochtones que chez les enfants non autochtones.
Problèmes de fonctionnement choisis chez l'enfant dans les enquêtes sur les mauvais traitements
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Le fonctionnement de l'enfant dans les domaines physique, psychologique, cognitif et comportemental a été documenté au moyen d'une liste de vérification comprenant 18 problèmes que les travailleurs des services de protection de l'enfance étaient susceptibles de constater pendant leur enquête (il est possible que le nombre de problèmes de fonctionnement chez l'enfant ait été sous-estimé). La période de six mois précédant l'enquête était utilisée comme point de référence. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter les pages 4-5 et 38-41 de l'.Étude canadienne sur l'incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants 2008: Données principales.
Dans 46 % des enquêtes sur les mauvais traitements corroborés envers les enfants (environ 39 460), au moins un problème de fonctionnement chez l'enfant était indiqué. La figure démontre les six problèmes de fonctionnement chez l'enfant rapportés le plus souvent : les difficultés scolaires (23 %), la dépression/l'anxiété/le retrait (19 %), l'agressivité (15 %), les problèmes d'attachement (14 %), le déficit de l'attention (DDA) ou trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention (THADA) (11 %) et la déficience intellectuelle ou le trouble du développement (11 %).
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Facteurs de risque relatifs à la personne prenant soin de l'enfant dans les enquêtes sur les mauvais traitements
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Pendant leur enquête, les travailleurs des services de protection de l'enfance devaient remplir une liste de vérification en indiquant les facteurs stressants observés chez la principale personne s'occupant de l'enfant. Dans 78 % des enquêtes sur les mauvais traitements corroborés envers les enfants (environ 66 282), au moins un des principaux facteurs de risque relatifs aux personnes s'occupant de l'enfant a été rapporté. Les problèmes notés le plus souvent pour ces personnes sont : le fait d'avoir été victime de violence conjugale (46 %), d'avoir peu de soutien social (39 %) et de vivre avec des troubles mentaux (27 %). Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter les pages 42-43 de l'.Étude canadienne sur l'incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants 2008: Données principales.
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Facteurs de risque choisis relatifs au ménage dans les enquêtes sur les mauvais traitements corroborés
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L'ECI-2008 a recueilli des données sur un certain nombre de facteurs de risque relatifs au logement, y compris l'aide sociale, les déménagements pendant 12 mois et les dangers liés au logement. Parmi ces derniers se trouvaient l'accès à des drogues ou à des accessoires en facilitant la consommation, les conditions de vie malsaines ou non sécuritaires et l'accès à des armes.
Au total, environ 33 % des enquêtes sur les mauvais traitements corroborés concernaient des familles recevant de l'aide sociale ou d'autres prestations comme source de revenus. Dans 20 % des enquêtes, les familles avaient déménagé une fois pendant la dernière année. Et dans 12 % des enquêtes, au moins un danger lié au logement était présent. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter les pages 44-45 de l' Étude canadienne sur l'incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants 2008: Données principales.
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Référence: Agence de la santé publique du Canada. Étude canadienne sur l'incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants - 2008 : Données principales. Ottawa, 2010.
Pour en savoir plus: Consultez www.phac-aspc.gc.ca/cm-vee/public-fra.php ou téléphonez à la Section des blessures et de la violence envers les enfants au 613-957-4689.
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