Que faire si quelqu'un que vous connaissez est victime de violence?
Est-ce que quelqu’un que vous connaissez est victime de mauvais traitements?
Si vous croyez que quelqu’un que vous connaissez est victime de mauvais traitements infligés par un membre de la famille, il est important d’agir de façon sécuritaire et appropriée pour toutes les personnes visées.
La violence familiale n’est pas une question privée
La violence familiale peut avoir d'importantes répercussions sur la santé, voire entraîner la mort.
Vos actions pourraient améliorer la situation.
Il est possible que vous hésitiez à vous mêler de la situation parce que vous croyez que la violence familiale est un sujet privé qui ne vous concerne pas, mais il est important de se rappeler que la vie d’une personne peut en dépendre.
Signes qu’une personne subit peut-être des mauvais traitements
Soyez attentif aux signes suivants :
- quelqu’un semble triste, se retire, a peur ou agit comme une victime de mauvais traitements;
- la personne est irrationnellement fâchée ou agressive;
- elle est nerveuse lorsqu’un membre de la famille en particulier est dans les parages;
- elle excuse le comportement d’un membre de la famille;
- elle est malade ou est souvent absente de l’école ou du travail, prends des congés payés ou non payés qui semblent liés à une situation de violence;
- elle est moins productive au travail, a de la difficulté à se concentrer, fait des erreurs, travaille lentement, produit un travail de mauvaise qualité;
- elle tente de camoufler des ecchymoses;
- elle boit plus que d’habitude ou consomme de la drogue.
Vous avez observé l’une des situations suivantes :
- un membre de la famille est rabaissé par un autre;
- un membre de la famille domine la conversation lorsqu’un autre membre de la famille est présent;
- un membre de la famille tente d’éloigner un autre membre de son travail ou d’autres activités;
- un membre de la famille agit comme si l’autre personne lui appartenait;
- un membre de la famille appelle l’autre personne au travail pour lui faire peur ou l’intimider.
Ce que vous pouvez faire
La victime de violence familiale n’est jamais fautive. La chose la plus importante que vous pouvez faire est d’offrir votre soutien sans blâmer qui que ce soit ou poser un jugement.
- Assurez-vous que tout le monde est en sécurité
Choisissez un moment et un endroit où vous pouvez avoir une conversation privée
Soyez prudent — un message, un texte ou un courriel peut mettre quelqu’un en danger
Ne confrontez jamais un agresseur ou ne posez jamais de geste qui pourrait vous mettre en danger.
Obtenez de l’aide pour vos propres émotions auprès d’un ami ou d’un professionnel en qui vous avez confiance.
- Laissez l’autre personne contrôler la situation
Écoutez avec respect ce que l’autre personne a à dire, n’essayez pas d’influencer la conversation. N’expliquez pas en détail pourquoi vous êtes préoccupé; indiquez simplement que vous voulez offrir votre aide. Si l’autre personne ne veut pas parler, indiquez que vous êtes disponible en tout temps.
- Offrez votre soutien
Avant d’aborder quelqu’un, trouvez les services offerts dans votre région qui peuvent être utiles et lorsque l’autre personne est prête :
Ne vous attendez pas à avoir toutes les réponses. Étudiez ensemble les options offertes
Posez des questions directes, comme :
Est-ce que tu souhaites que je t’aide à trouver quelqu’un à qui tu peux parler? ou Veux-tu te rendre quelque part où tu seras en sécurité?
Si un enfant ou un jeune vous dit qu'il est victime de mauvais traitements
- Croyez l'enfant.
- Écoutez. Ne l'interrompez pas et ne le jugez pas.
- Réagissez calmement. Ne demandez pas de détails.
- Dites à l'enfant que ce n'est pas de sa faute et qu'il a bien fait de venir vous parler.
- Écrivez ce que l'enfant vous rapporte dans ses propres mots.
Que faire si vous soupçonnez qu’un enfant est maltraité
Si vous savez qu’un enfant est victime de violence sexuelle, communiquez immédiatement avec la police. S’il s’agit d’une urgence, composez le 911.
Chaque province et territoire a adopté une loi qui stipule que toute personne qui croit qu’un enfant est victime de violence doit déclarer la situation. Vous ne vous attirerez pas d’ennuis en déclarant que vous avez des raisons de croire qu’un enfant est maltraité, même s’il s’avère que vous aviez tort.
Si vous avez des questions sur les façons de reconnaître les mauvais traitements à l’égard des enfants, voici ce que vous pouvez faire :
- communiquez avec les services locaux de protection de l’enfance;
- parlez avec une infirmière, un travailleur social, un médecin ou un professeur;
- appelez la police;
- communiquez avec la ligne Jeunesse, j’écoute 1-888-668-6868.
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