Définition nationale de cas : Maladie de Lyme

Date de la mise à jour : novembre 2024

Sur cette page

Déclaration à l'échelle nationale

Les cas confirmés et les cas probables de la maladie doivent être déclarés.

Type de surveillance

Déclaration systématique de chaque cas aux autorités fédérales.

Classification du cas

Cas confirmé

Manifestations cliniques de la maladie avec confirmation en laboratoire par l'une des méthodes suivantes :

OU

Manifestations cliniques de la maladie et antécédents de résidence, ou de voyage dans une zone à risqueNote de bas de page * de la maladie de Lyme et résultats de laboratoire indiquant une infection sous forme d'un test sérologique positif selon les critères de l'approche de sérologie à deux volets standard (SDVS) ou l'approche de sérologie à deux volets modifiée (SDVM)Note de bas de page 3Note de bas de page 4 (voir les commentaires de laboratoire).

Cas probable

Un cas qui présente des résultats de laboratoire indiquant une infection (en utilisant l'une des méthodes définies ci-dessus dans la rubrique « cas confirmé », voir également les commentaires de laboratoire), avec des antécédents de résidence ou de voyage dans une zone à risqueNote de bas de page * de la maladie de Lyme et sans manifestations cliniquesNote de bas de page **.

OU

Manifestations cliniques de la maladie en l'absence d'antécédents de résidence ou de voyage dans une zone à risqueNote de bas de page *; et résultats de laboratoire indiquant une infection sous la forme d'un test sérologique positif selon les critères définis ci-haut sous « cas confirmé » (voir les commentaires de laboratoire).

OU

Érythème migrant observé par un clinicien en l'absence de résultats de laboratoire indiquant une infection, mais avec antécédents de résidence ou de voyage dans une zone à risqueNote de bas de page *.

Critères de laboratoire

Les critères relatifs aux tests sérologiques sont décrits dans les lignes directrices de l'Association of Public Health LaboratoriesNote de bas de page 3Note de bas de page 4. Les résultats sérologiques ne permettent de confirmer le diagnostic que chez les patients présentant des manifestations cliniques objectives de maladie de Lyme disséminée ainsi que des antécédents de résidence ou de voyage dans une région où il existe un risque de contracter la maladie de Lyme. Les tests sérologiques ne sont pas recommandés chez les patients atteints de maladie de Lyme localisée précoce qui se sont rendus dans une dans une zone à risque.

L'approche SDVS consiste en un test ELISA de dépistage suivi d'un test immunoblot. L'approche SDVM consiste en un test ELISA de dépistage, suivi d'un autre test ELISA séquentiel, remplaçant un immunoblot. Les immunoblots comprennent les traditionnels Western blotsNote de bas de page 3 ou les nouveaux line blots, et les deux formats ciblent les protéines immunoréactives de B. burgdorferiNote de bas de page 5.

Les tests de laboratoire doivent être effectués par un laboratoire de santé publique agréé et accrédité. Il n'est pas recommandé de :

  • effectuer des tests par l'intermédiaire de laboratoires non agréés ou de laboratoires privés qui n'utilisent pas les tests approuvés par la Food and Drug Administration des États-Unis ou par Santé Canada, ni
  • utiliser d'autres critères d'interprétation.

Manifestations cliniques

Les informations cliniques présentées ci-dessous n'ont pas pour but de décrire l'ensemble des manifestations cliniques et symptômes pouvant servir à poser un diagnostic clinique de la maladie de Lyme. Les symptômes de la maladie de Lyme disséminée précoce ou tardive sont décrits dans la littérature scientifiqueNote de bas de page 1Note de bas de page 2. Les autres symptômes qui sont associés à la maladie de Lyme (le syndrome post maladie de Lyme) ne sont pas jugés suffisamment propres à la maladie pour servir à la définition des cas aux fins de surveillance, alors même qu'ils soient causés par une infection à B. burgdorferi.

Les manifestations cliniques objectives de la maladie de Lyme sont les suivantes lorsqu'aucune autre explication n'est trouvée :

  • En termes simples, la maladie de Lyme comporte trois stades si elle n'est pas traitée :
    1. le stade précoce de la maladie de Lyme, caractérisé par l'apparition de plaques rouges (de plus de 5 cm, appelées érythème migrant) qui se propagent dans la région de l'éruption cutanée provoquée par la tique (de la façon décrite ci-dessous);
    2. le stade disséminé précoce de la maladie de Lyme, caractérisé par de nombreuses éruptions d'érythème migrant et/ou des manifestations neurologiques (paralysie faciale ou manifestations apparentées à la méningite) et/ou des problèmes cardiaques (palpitations causées par un blocage cardiaque) qui peuvent durer plusieurs semaines, voire des mois; et
    3. le stade disséminé tardif de la maladie de Lyme, qui est le plus souvent caractérisé par des manifestations intermittentes d'arthrite et qui peut durer des mois, voire plus d'un an.
  • Les signes et symptômes suivants constituent les manifestations cliniques objectives de la maladie aux fins de la surveillance de la maladie de Lyme. De façon détaillée, les manifestations sont les suivantes :
  • Érythème migrant : Lésion cutanée érythémateuse expansive, de forme ronde ou ovale, ayant un diamètre supérieur à 5 cm, qui s'étend lentement sur une période de quelques jours à quelques semaines. L'érythème migrant apparaît une ou deux semaines (intervalle : 3 à 30 jours) après l'infection et peut durer jusqu'à huit semaines. Certaines lésions sont uniformément érythémateuses, tandis que d'autres présentent un éclaircissement central ou une forme annulaire distinctive. Aux membres inférieurs, la lésion peut être partiellement purpurique. Les signes d'inflammation aiguë ou chronique ne sont pas prédominants. Habituellement, la douleur, le prurit, l'œdème, la desquamation, l'exsudation ou la formation de croûtes, l'érosion ou l'ulcération sont peu importants, mais une certaine inflammation liée à la morsure de tique elle-même peut être présente en plein centre de la lésion. Remarque : Une lésion cutanée érythémateuse présente alors que la tique vectrice est toujours fixée à la peau ou qui apparaît moins de 48 heures après le retrait de la tique est probablement une réaction d'hypersensibilité à la morsure de tique (c.-à-d. un processus non infectieux), plutôt qu'un érythème migrant. Les réactions d'hypersensibilité à la morsure de tique ont généralement un diamètre inférieur à 5 cm, ont parfois un aspect urticarien et commencent habituellement à s'estomper au bout de 24 à 48 heures. Le diagnostic de l'érythème migrant nécessite un examen minutieux par un médecin pour éliminer les autres types d'éruptions cutanées. Il est recommandé que les médecins traitent normalement les patients atteints d'un érythème migrant sans recourir à un test sérologique puisque des anticorps spécifiques ne sont souvent pas détectables au stade précoce de la maladie de LymeNote de bas de page 1Note de bas de page 5.

Les manifestations cliniques objectives de la maladie de Lyme disséminée sont les suivantes lorsqu'aucune autre explication n'est trouvée :

  • Érythème migrant multiple : Lésions d'érythème migrant, semblables aux lésions d'érythème migrant uniques décrites ci-dessus, mais présentes à de nombreux endroits du corps et pouvant être de plus petite taille (moins de 5 cm).
  • Manifestations neurologiques : Maladie de Lyme neurologique précoce : atteinte aiguë du système nerveux périphérique, comprenant une radiculopathie, une neuropathie crânienne et une mononeuropathie multiple (atteinte multifocale de nerfs anatomiquement non reliés), et atteinte du système nerveux central comprenant une méningite lymphocytaire et, rarement, une encéphalomyélite (inflammation du parenchyme cérébral et/ou de la moelle épinière accompagnée d'anomalies focales). La maladie de Lyme neurologique tardive peut se manifester par une encéphalomyélite, une neuropathie périphérique ou une encéphalopathie.
  • Manifestations musculosquelettiques : L'arthrite de Lyme est une forme monoarticulaire ou oligoarticulaire d'arthrite qui touche surtout le genou, mais peut aussi toucher d'autres grosses articulations ou l'articulation temporomandibulaire. Un épanchement important et démesuré par rapport à la douleur, est caractéristique. Non traitée, l'arthrite de Lyme est souvent intermittente et évolue par poussées d'inflammation articulaire pouvant durer de quelques semaines à quelques mois. Une inflammation persistante de la même articulation pendant 12 mois et plus constitue un tableau clinique inhabituel.
  • Manifestations cardiaques : L'atteinte cardiaque associée à la maladie de Lyme comprend un bloc auriculoventriculaire intermittent, souvent au niveau du nœud auriculoventriculaire (quoique le siège du bloc soit variable), et elle est parfois associée à une myopéricardite. Une cardite peut survenir aux premiers stades de la maladie.

Code(s) de la CIM

Code de la CIM-10
A69.2 Maladie de Lyme (Érythème chronique migrateur à Borrelia burgdorferi)

Commentaires

Il s'agit de définitions à des fins de surveillance et d'épidémiologie seulement, et non de définitions de cas cliniques utilisées à des fins de diagnostic.

Notes de bas de page

Note de bas de page *

Par zone à risque, on entend une localité dans laquelle des preuves de la présence de populations reproductrices des espèces de tiques vectrices connues (particulièrement Ixodes scapularis et Ixodes pacificus) ont été observées, de même que la transmission probable de B. burgdorferi déterminée par l'une des méthodes suivantes :

  1. surveillance active sur le terrain comprenant la capture de rongeurs sauvages servant de réservoir et l'échantillonnage par la méthode de la flanelle à de multiples reprises pour s'assurer que les tiques se sont établies (comme en témoigne la présence des trois stades actifs de la tique sur une période de plus d'un an) et que B. burgdorferi est transmis (comme en témoigne la détection moléculaire ou la culture des tiques ou des échantillons de rongeurs)Note de bas de page 6;
  2. surveillance active sur le terrain comprenant seulement l'échantillonnage des tiques par la méthode de la flanelleNote de bas de page 7;
  3. preuve de surveillance passive des tiques lorsque l'on utilise des méthodes d'analyse des données validées sur le terrain pour améliorer leur spécificité en ce qui a trait à la détection des populations de tiques (celles-ci peuvent comprendre un nombre élevé de tiques soumisesNote de bas de page 8, des tiques immatures et de nombreuses tiques qui ont été collectées sur des humains ou des animaux);
  4. alertes fournies par la surveillance de cas d'infection humaine et validées sur le terrain;
  5. modèles écologiques/de niche validés sur le terrain qui prédisent le risqueNote de bas de page 9.

La méthode i) est recommandée pour confirmer la première apparition d'une zone à risque dans les provinces et les territoires où la présence de telles zones n'avait pas encore été établie. Pour ces provinces et territoires, les méthodes ii), iii), iv) et v) sont recommandées uniquement après l'apparition d'une ou de plusieurs populations reproductrices de tiques vectrices de la maladie de Lyme et après que la transmission de B. burgdorferi a été confirmée en employant la méthode i).

Pour connaître les emplacements spécifiques des zones à risque, consultez zones à risque de la Maladie de Lyme ou les sites Web des organismes de santé publique provinciaux ou territoriaux concernés.

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Note de bas de page **

Cette catégorie de la définition de cas n'inclut pas de critères de preuves cliniques. Cette exclusion ne signifie pas que le patient n'a pas présenté de manifestations cliniques; elle indique plutôt qu'aucune enquête sur les manifestations cliniques n'a été menée à des fins de surveillance.

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Appendice : Description de la modification apportée à la définition nationale

En 2024, le groupe de travail sur les maladies transmises par les tiques du comité directeur sur les maladies transmissibles et infectieuses (CDMTI) du réseau pancanadien de santé publique a proposé plusieurs changements qui ont été intégrés à la définition de cas, notamment :

  1. l'introduction de la sérologie à deux volets modifiée (SDVM) comme alternative aux tests sérologiques;
  2. l'ajout de cas en laboratoire dans les zones à forte incidence; et
  3. la mise à jour de la référence aux lignes directrices sur les tests sérologiques.

Ces mises à jour visent à améliorer la flexibilité et la précision de la surveillance de la maladie de Lyme, en tenant compte des différentes approches de surveillance de la maladie de Lyme dans les différentes juridictions.

Justification de la modification

  • En 2007-2008, la définition nationale de cas aux fins de surveillance de la maladie de Lyme a été élaborée par un groupe de travail du Réseau pancanadien de santé publique. La définition de cas a intégrée des preuves d'exposition à un risque environnemental (« résidence ou visite dans une zone endémique ») pour classer les cas déclarés dans les catégories « confirmés » ou « probables », afin de limiter le nombre de cas déclarés pouvant être dus à des résultats de tests faussement positifs. La maladie de Lyme est devenue une maladie à déclaration obligatoire au niveau national en 2009.
  • En 2016, la définition des cas de surveillance de la maladie de Lyme a été mise à jour pour remplacer le terme « zone endémique » par « zone à risque » et spécifier cinq méthodes d'identification des zones à risque pour la maladie de Lyme.
  • En 2024, la définition de cas de la maladie de Lyme a été révisée pour tenir compte des changements apportés aux diagnostics de laboratoire et pour refléter les dernières avancées scientifiques et les tendances émergentes dans l'épidémiologie de la maladie de Lyme au Canada. Ces mises à jour s'inscrivent dans le cadre de notre engagement permanent à améliorer la santé publique et à veiller à ce que nos méthodes de diagnostic et de surveillance restent à jour avec les avancées scientifiques.
  • L'approche SDVM a été ajoutée en tant qu'alternative à la méthode de sérologie à deux volets standard (SDVS). L'approche SDVM remplace les immuno-empreintes par une deuxième série de tests immuno-enzymatiques (EIA). Les cas identifiés uniquement sur la base des résultats des tests de laboratoire ont été intégrés dans la définition de cas afin de faciliter la transition vers une surveillance basée sur les résultats de laboratoire dans les régions où l'incidence de la maladie de Lyme est élevée. Cette modification vise à simplifier la déclaration des cas par les organismes de santé publique dans les régions à forte incidence où le suivi de chaque cas, pour obtenir des informations sur l'exposition environnementale et les manifestations cliniques comme l'exige la définition existante, est très lourd pour les organismes de santé publique. Cette modification facilitera la déclaration de nombres de cas plus précis dans les régions à forte incidence.

Effet escompté sur le nombre de cas déclarés

  • La définition de cas révisée permettra aux provinces et aux territoires de détecter et de déclarer les cas de la maladie de Lyme de manière plus rapide, plus normalisée, et qui exige moins de ressources, ce qui permettra plus de déclarations de cas.
  • Certaines provinces et territoires pourront également déclarer des cas basés sur les résultats de laboratoire comme cas probables, alors qu'ils ne pouvaient pas le faire auparavant.

Processus de consultation suite au changement

  • En février 2024, une révision de la définition de cas de la maladie de Lyme a été ajoutée au plan de travail du Comité directeur sur les maladies transmissibles et infectieuses (CDMTI).
  • Le groupe de travail sur les maladies transmises par les tiques a été chargé en février 2024 de réviser et d'atteindre un consensus sur la définition de cas de surveillance de la maladie de Lyme.
  • Le groupe de travail sur les maladies transmises par les tiques était composé de vingt-six participants dans dix provinces (dont des épidémiologistes, des spécialistes du diagnostic en laboratoire de la maladie de Lyme et des spécialistes des maladies infectieuses du Réseau des laboratoires de santé publique du Canada).
  • La définition de cas révisée a été approuvée par le Réseau des laboratoires de santé publique du Canada en octobre 2024.
  • La définition de cas révisée a été approuvée par le CDMTI en novembre 2024.

Provinces et territoires mettant en œuvre le changement

Toutes les provinces et tous les territoires ont approuvé la définition de cas révisée.

Date de mise en œuvre

février 2025

Les définitions de cas précédentes

Définition de case de la maladie de Lyme (2016)
Définition de case de la maladie de Lyme (2009)

Références

Note de bas de page 1

Lantos PM, Rumbaugh J, Bockenstedt LK, Falck-Ytter YT, Aguero-Rosenfeld ME, Auwaerter PG, et al. Clinical practice guidelines by the Infectious Diseases Society of America (IDSA), American Academy of Neurology (AAN), and American College of Rheumatology (ACR): 2020 guidelines for the prevention, diagnosis and treatment of Lyme disease. Clin Infect Dis. 2021;72(1):e1-e48.

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Note de bas de page 2

Hatchette TF, Davis I, et Johnston BL. 2014. La maladie de Lyme : Diagnostic clinique et traitement. Commun Dis Rep. 2014;40(11):194.

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Note de bas de page 3

Association of Public Health Laboratories (APHL). Suggested reporting language, interpretation and guidance regarding Lyme disease serologic test results. 2024. https://www.aphl.org/aboutAPHL/publications/Documents/ID-2024-Lyme-Disease-Serologic-Testing-Reporting.pdf.

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Note de bas de page 4

Davis IR, McNeil SA, Allen W, MacKinnon-Cameron D, Lindsay LR, Bernat K, et al. Performance of a modified two-tiered testing enzyme immunoassay algorithm for serologic diagnosis of Lyme disease in Nova Scotia. J Clin Microbiol. 2020;58(7):10.1128/jcm. 01841-19.

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Note de bas de page 5

Centers for Disease Control Prevention (CDC). Recommendations for test performance and interpretation from the Second National Conference on Serologic Diagnosis of Lyme Disease. Morb Mortal Wkly Rep. 1995;44(31):590-1.

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Note de bas de page 6

Health Canada. Consensus Conference on Lyme disease. Can Med Assoc J. 1991;144:1627-32.

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Note de bas de page 7

Ogden NH, Koffi JK, Pelcat Y, Lindsay LR. Environmental risk from Lyme disease in central and eastern Canada: a summary of recent surveillance information. Can Commun Dis Rep. 2014;40(5):74-82.

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Note de bas de page 8

Koffi JK, Leighton PA, Pelcat Y, Trudel L, Lindsay LR, Milord F, N.H. Ogden. Passive Surveillance for I. scapularis ticks: enhanced analysis for early detection of emerging Lyme Disease risk. J Med Entomol. 2012;49(2):400-9.

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Note de bas de page 9

Mak S, Morshed M, Henry B. Ecological niche modeling of Lyme disease in British Columbia, Canada. J Med Entomol. 2010;47(1):99-105.

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