Section 1 : Rapport sur les infections transmissibles sexuellement au Canada : 2012 – Chlamydia (Chlamydia trachomatis)
1. Infection à Chlamydia trachomatis
Depuis 1991 au Canada, l'infection à Chlamydia trachomatis doit être déclarée. Il s'agit de l'infection transmissible sexuellement (ITS) la plus couramment signalée au Canada. Les infections sont souvent asymptomatiques chez les hommes comme chez les femmes. En l'absence de dépistage, elles ne sont pas diagnostiquées, ce qui favorise la propagation d'infection à Chlamydia trachomatis parmi les personnes sexuellement activesNote de bas de page 1.
L'atteinte inflammatoire pelvienne est une des complications les plus courantes associées à l'infection à Chlamydia trachomatis non traitée et récurrente chez les femmes, et elle peut être à l'origine de douleurs pelviennes chroniques, de grossesses ectopiques et de cas de stérilité. Chez les hommes, les complications sont plus rares, mais elles comprennent des cas d'orchi-épididymite et de stérilité. Chez les femmes enceintes, l'infection à Chlamydia trachomatis non traitée peut être transmise au bébé à l'accouchement et causer une conjonctivite ou une pneumonie néonatales. Comme c'est le cas pour les autres infections transmissibles sexuellement, l'infection à Chlamydia trachomatis accroît le taux d'infection et de transmission du virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Elle recrute des cellules cibles pour le VIH dans le tractus génital et fait augmenter l'excrétion de cellules infectées au VIHNote de bas de page 2,Note de bas de page 3.
1.1 Tendances nationales
Tendances au fil du temps
Entre 1991 et 1997, le taux de cas déclarés d'infection à Chlamydia trachomatis a constamment diminué chez les hommes et chez les femmes, pour ensuite recommencer à augmenter de façon continue (figure 1). En 2012, 103 716 cas d'infection à Chlamydia trachomatis ont été signalés, ce qui correspond à un taux de 298,7 par 100 000 habitants. Le taux en 2012 représentait une hausse de 57,6 % par rapport au taux de 189,6 par 100 000 habitants en 2003. Chez les hommes, les taux ont augmenté de 74,8 %, passant de 121,3 à 212,0 par 100 000 habitants; chez les femmes, ils ont augmenté de 49,5 %, de 256,5 à 383,5 par 100 000 habitants.
Tendances selon le groupe d'âge et le sexe
Dans le passé, les taux d'infection à Chlamydia trachomatis signalés chez les femmes étaient considérablement plus élevés que les taux correspondants chez les hommes (figure 1). En 2012, les taux étaient presque deux fois plus élevés chez les femmes que chez les hommes et la majorité des infections à Chlamydia trachomatis signalées (80,2 %) touchaient des personnes de moins de 30 ans. En 2012, les taux les plus élevés ont été signalés chez les femmes de 20 à 24 ans, suivies des femmes âgées de 15 à 19 ans. Chez les hommes, les taux les plus élevés étaient aussi observés dans le groupe d'âge de 20 à 24 ans, bien que les taux chez les femmes étaient plus du double des taux observés chez les hommes de ce groupe d'âge (2 151,7 par 100 000 habitants c. 1 073,9 par 100 000 habitants, respectivement). Dans les groupes plus âgés, l'écart entre les sexes était moins prononcé et s'est même inversé; en 2012, les taux de cas déclarés étaient plus élevés chez les hommes que chez les femmes dans les groupes d'âge de 40 à 59 ans et de 60 ans et plus (figure 2).
Entre 2003 et 2012, les taux de cas déclarés d'infection à Chlamydia trachomatis n'ont cessé d'augmenter tant chez les hommes que chez les femmes âgés de 10 ans et plus. Entre 2003 et 2012, chez les hommes, la plus forte augmentation relative des taux a été observée chez les sujets âgés de 10 à 14 ans (167,0 %) (figure 3), alors que la plus forte augmentation relative des taux chez les femmes a été observée dans le groupe de 60 ans et plus (266,8 %), suivi du groupe de 40 à 59 ans (190,9 %) (figure 4).
Tendances par province et par territoire
En 2012, comme au cours de l'année précédente, le taux le plus élevé de cas déclarés d'infection à Chlamydia trachomatis a été observé dans les Territoires du Nord-Ouest (2 193,9 cas par 100 000 habitants). Des taux d'infection à Chlamydia trachomatis supérieurs à la moyenne nationale, qui est de 298,7 par 100 000 habitants, ont également été observés au Manitoba, en Saskatchewan, au Yukon et en Alberta (527,1, 526,0, 485,6 et 398,8 cas par 100 000 habitants, respectivement). Entre 2003 et 2012, toutes les provinces et tous les territoires ont connu une augmentation relative du taux de cas déclarés d'infection à Chlamydia trachomatis, à l'exception du Yukon, où une baisse relative de 16,5 % a été observée. La plus forte augmentation relative des taux a été observée en Ontario (74,7 %), suivi des Territoires du Nord-Ouest (71,0 %) (tableau 1).
1.2 Lymphogranulome vénérien
Le lymphogranulome vénérien (LGV) est une infection transmissible sexuellement causée par les sérotypes L1, L2 L2b et L3 de Chlamydia trachomatis. Les infections dues à ces sérotypes envahissent de préférence les tissus lymphatiques et elles ont tendance à plus se propager que celles causées par les souches de Chlamydia trachomatis autres que celles du LGV. Ces infections non traitées peuvent entraîner des complications graves, notamment la destruction des tissus rectaux et génitaux; dans des cas plus rares, il peut y avoir une méningoencéphalite ou une hépatite, et la maladie peut se solder avec le décès de l'individu concerné.
Bien que le LGV soit endémique dans certaines régions de l'Afrique, de l'Asie, de l'Amérique latine et des Caraïbes, il était relativement rare au Canada jusqu'en 2003Note de bas de page 4. Par la suite, on a commencé à observer des éclosions de LGV (sérotype L2b) chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH) dans des centres urbains canadiensNote de bas de page 5. Des éclosions chez les HARSAH ont également été signalées dans des pays européens et aux États-UnisNote de bas de page 6-Note de bas de page 9. Des données récentes semblent indiquer que l'infection est devenue endémique dans la population des HARSAH de certains paysNote de bas de page 10.
En réponse à l'apparition du LGV en Europe, le Canada a lancé la surveillance accrue de ce dernier en 2005. Les tests de confirmation des cas soupçonnés de LGV sont effectués par le Laboratoire national de microbiologie (LNM). Lorsque c'est possible, les autorités provinciales et territoriales de la santé utilisent un formulaire standardisé de déclaration de cas pour recueillir des données épidémiologiques améliorées sur chaque cas, puis soumettent les données à l'Agence.
Jusqu'en décembre 2012, 170 cas ont été signalés à l'Agence par les autorités provinciales de la santé au moyen des formulaires de déclaration de cas (dont 104 cas confirmés et 66 cas probables). Les cas confirmés ont été signalés par le Québec, l'Ontario, et la Colombie-Britannique; les cas probables ont été signalés par ces mêmes provinces ainsi que par la Nouvelle-Écosse (un cas). Le LNM dispose des dossiers de 128 cas confirmés, de 2004 à 2005, et de 2010 à 2012 (les dossiers du LNM de 2006 à 2009 n'étant pas disponibles) (tableau 2). Tous les cas confirmés étaient des hommes, principalement des HARSAH.
1.3 Résumé
Les taux de cas déclarés d'infection à Chlamydia trachomatis ont augmenté au Canada en dépit de nombreuses interventions de santé publique conçues pour prévenir, diagnostiquer et traiter ces infections. Toutefois, selon certaines théories, l'augmentation réelle de l'incidence pourrait n'être qu'une explication partielle à la hausse des taux, qui pourrait également être attribuable à un dépistage plus efficace.
L'adoption au milieu des années 1990 de tests d'amplification des acides nucléiques (TAAN) plus sensibles a certainement entraîné une augmentation du nombre de cas d'infection à Chlamydia trachomatis détectés. En fait, ce changement dans la pratique diagnostique coïncide avec le début de l'augmentation des taux de cas déclarés d'infection à Chlamydia trachomatis. Les tests d'amplification des acides nucléiques permettent d'utiliser des échantillons d'urine, qui sont plus faciles à recueillir; la méthode est également plus acceptable pour les patients que l'écouvillonnage. Par conséquent, en plus de la sensibilité accrue des tests, le nombre de personnes qui se soumettent à un test a probablement augmenté aussi, surtout chez les hommes. Un dépistage plus efficace et une meilleure notification des partenaires ont peut-être eu un effet similaireNote de bas de page 11,Note de bas de page 12. Selon une récente estimation du fardeau d'infection à Chlamydia trachomatis au Canada, l'augmentation de la prévalence de cette maladie pourrait s'expliquer par un dépistage efficace et par l'élargissement des programmes de dépistageNote de bas de page 13.
Au fil du temps, le taux de cas déclarés d'infection à Chlamydia trachomatis atoujours été environ deux fois plus élevé chez les femmes que chez les hommes; cependant, cette disparité est beaucoup plus prononcée chez les groupes d'âge plus jeunes et, chez les personnes âgées de 40 ans et plus, les taux sont plus élevés chez les hommes. Les jeunes femmes sont biologiquement plus vulnérables à l'infection à Chlamydia trachomatis en raison d'une prévalence plus élevée d'ectopie cervicaleNote de bas de page 14,Note de bas de page 15. En outre, les femmes sont plus susceptibles de passer un test de dépistage des infections transmissibles sexuellementNote de bas de page 16,Note de bas de page 17, alors que les recherches révèlent que les hommes ont tendance à remettre à plus tard l'obtention de soins de santé, quelle que soit la causeNote de bas de page 18.
Des différences de comportements en matière de dépistage des infections transmissibles sexuellement entre les provinces et territoires peuvent également contribuer à expliquer une partie de la variation des taux par zone géographique. Par exemple, il existe des données probantes montrant que le taux de dépistage d'infection à Chlamydia trachomatis au Yukon pourrait être plus élevé que le taux dans les autres provinces et territoires, ce qui pourrait contribuer à élever le taux de cas signalés au YukonNote de bas de page 17.
L'hypothèse de la réponse immunitaire arrêtée, selon laquelle le diagnostic et le traitement précoces des infections à Chlamydia trachomatis peuvent en fait empêcher le déclenchement d'une réponse immunitaire efficace, pourrait également expliquer en partie l'augmentation des taux d'infection à Chlamydia trachomatis. Selon cette hypothèse, en l'absence de tout changement de comportement, les sujets traités qui n'ont pas développé de réponse immunitaire sont susceptibles d'être réinfectés en retournant à leur réseau de partenaires sexuelNote de bas de page 19. Des données corroborant cette théorie ont été recueillies en Colombie Britannique, où il a été démontré que le risque relatif de réinfection à Chlamydia trachomatis avait augmenté entre 1989 et 2003Note de bas de page 20, et en Finlande, où les taux d'infection à Chlamydia trachomatis signalés ont augmenté malgré une baisse de la séroprévalenceNote de bas de page 21.
Des taux élevés et croissants d'infections à Chlamydia trachomatis ont été observés partout dans le monde. Tout comme au Canada, l'infection à Chlamydia trachomatis était l'infection bactérienne transmissible sexuellement la plus couramment signalée en 2012 aux États-UnisNote de bas de page 22,Note de bas de page 23, en AustralieNote de bas de page 24 et en AngleterreNote de bas de page 25, des pays dont la situation socio-économique et la composition ethnoculturelle sont semblables à celles du Canada. En outre, les profils d'infections à Chlamydia trachomatis (p. ex. taux significativement plus élevés chez les femmes que chez les hommes) étaient similaires dans les quatre pays. Toutefois, il existe des différences notables d'un pays à l'autre, en particulier en ce qui concerne l'ampleur des taux de cas signalés. Comparativement au taux de 298,7 par 100 000 habitants dans l'ensemble du Canada, les taux en Australie, en Angleterre et aux États-Unis étaient significativement plus élevés (355,1, 389,6 et 456,7 par 100 000 habitants, respectivement). Les différences relevées dans les taux signalés doivent être interprétées avec prudence en raison des disparités entre les pays en matière des définitions de cas, des sources de données, de programmes et de taux de dépistage, de groupes d'âge et d'autres facteurs.
Au Canada, le cycle 2 de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS)Note de bas de page 26 a estimé la prévalence d' infection à Chlamydia trachomatis dans la population générale en utilisant des échantillons d'urine recueillis chez un échantillon de répondants âgés de 14 à 59 ans dans des centres mobiles d'examen. La prévalence estimée était de 0,7 % (intervalle de confiance à 95 %, de 0,4 % à 1,3 %), une estimation pondérée de 158 000 individusNote de bas de page 27. Des mesures répétées de la prévalence d'infection à Chlamydia trachomatis lors des cycles futurs de l'ECMS faciliteront l'interprétation des données de surveillance de routine reçues et pourraient contribuer à expliquer les facteurs favorisant une croissance continue du nombre de cas signalés.
Les tendances concernant le lymphogranulome vénérien au Canada sont difficiles à interpréter. Les efforts de surveillance précoce ont été intensifs, suivis d'une période (2007-2009) où peu de cas étaient signalés par les autorités provinciales de la santé; cette diminution peut être due à la sous-déclaration ou au sous-diagnostic par les fournisseurs de soins de santé plutôt qu'à une réelle diminution de l'incidence. L'augmentation la plus récente des cas, qui a commencé en 2010 et s'est poursuivie en 2012, était largement due à l'amélioration de la recherche et du signalement des cas en Colombie BritanniqueNote de bas de page 28.
Somme toute, il est difficile de savoir quels facteurs sont les plus responsables de l'augmentation des taux d'infection à Chlamydia trachomatis observée au Canada. Il s'agit probablement d'une combinaison d'éléments, et la possibilité d'une réelle augmentation de l'incidence ne peut être écartée. Une surveillance continue des taux d'infection à Chlamydia trachomatis et l'étude des raisons de l'évolution observée aideront à évaluer les interventions de santé publique face aux infections transmissibles sexuellement. Les lignes directrices nationales en ce qui concerne la prévention et la prise en charge des cas d'infection à Chlamydia trachomatis sont actualisées à mesure que de nouvelles données se dégagent afin de fournir aux utilisateurs l'information la plus juste possible sur les infections transmissibles sexuellement au CanadaNote de bas de page 2,Note de bas de page 29.
Figure 1 : Taux de cas d'infection à Chlamydia trachomatis signalés dans l'ensemble, et selon le sexe, 1991-2012, Canada

Équivalent textuel - Figure 1
Année | Taux par 100 000 Hommes | Taux par 100 000 Femmes | Taux par 100 000 Totale |
---|---|---|---|
1991 | 63,6 | 190,4 | 164,0 |
1992 | 76,9 | 247,1 | 163,4 |
1993 | 74,7 | 230,5 | 153,4 |
1994 | 69,6 | 212,8 | 142,0 |
1995 | 62,6 | 192,2 | 128,2 |
1996 | 56,6 | 174,0 | 115,9 |
1997 | 58,7 | 167,8 | 113,9 |
1998 | 73,7 | 183,1 | 129,0 |
1999 | 81,4 | 193,6 | 138,2 |
2000 | 88,9 | 211,6 | 150,9 |
2001 | 99,2 | 221,9 | 161,4 |
2002 | 112,3 | 245,1 | 179,5 |
2003 | 121,3 | 256,5 | 189,6 |
2004 | 131,8 | 267,7 | 200,5 |
2005 | 140,2 | 270,8 | 206,2 |
2006 | 145,8 | 278,1 | 212,7 |
2007 | 151,7 | 285,5 | 221,0 |
2008 | 165,5 | 321,2 | 244,2 |
2009 | 173,0 | 336,0 | 255,4 |
2010 | 186,9 | 358,8 | 273,7 |
2011 | 201,1 | 379,8 | 291,6 |
2012 | 212,0 | 383,5 | 298,7 |
Figure 2 : Taux de cas d'infection à Chlamydia trachomatis signalés par sexe et par groupe d'âge, 2012, Canada

Équivalent textuel - Figure 2
Sexe | 10-14 | 15-19 | 20-24 | 25-29 | 30-39 | 40-59 | 60+ |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Hommes | 6,1 | 454,9 | 1 073,9 | 704,1 | 271,9 | 61,6 | 6,3 |
Femmes | 55,6 | 1 800,4 | 2 151,7 | 937,1 | 332,1 | 54,8 | 3,2 |
Figure 3 : Taux d'infection à Chlamydia trachomatis signalés chez les hommes par groupe d'âge, 2003-2012, Canada

Équivalent textuel - Figure 3
Année | 10-14 | 15-19 | 20-24 | 25-29 | 30-39 | 40-59 | 60+ |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2003 | 2,3 | 265,9 | 656,5 | 385,5 | 138,7 | 27,1 | 2,9 |
2004 | 2,1 | 284,8 | 717,0 | 423,4 | 145,8 | 32,2 | 3,8 |
2005 | 2,2 | 287,1 | 742,1 | 457,6 | 168,0 | 36,1 | 4,0 |
2006 | 2,5 | 298,8 | 761,8 | 464,6 | 182,6 | 39,1 | 4,7 |
2007 | 3,5 | 311,9 | 792,6 | 492,0 | 185,3 | 40,9 | 5,0 |
2008 | 4,9 | 356,6 | 867,1 | 525,3 | 200,7 | 44,6 | 4,0 |
2009 | 5,5 | 394,7 | 890,5 | 548,6 | 205,7 | 46,4 | 4,9 |
2010 | 5,3 | 415,9 | 951,5 | 588,7 | 232,7 | 50,0 | 6,3 |
2011 | 5,0 | 437,2 | 1 066,3 | 645,7 | 249,4 | 55,2 | 6,1 |
2012 | 6,1 | 454,9 | 1 073,9 | 704,1 | 271,9 | 61,6 | 6,3 |
Figure 4 : Taux d'infection à Chlamydia trachomatis signalés chez les femmes par groupe d'âge, 2003-2012, Canada

Équivalent textuel - Figure 4
Année | 10-14 | 15-19 | 20-24 | 25-29 | 30-39 | 40-59 | 60+ |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2003 | 54,6 | 1 429,6 | 1 453,3 | 546,8 | 148,5 | 18,8 | 0,9 |
2004 | 53,5 | 1 458,0 | 1 518,3 | 574,9 | 166,0 | 22,5 | 1,5 |
2005 | 51,9 | 1 431,3 | 1 545,0 | 602,6 | 171,3 | 23,5 | 1,4 |
2006 | 45,2 | 1 407,2 | 1 582,8 | 649,3 | 189,5 | 26,4 | 1,7 |
2007 | 46,7 | 1 440,8 | 1 622,3 | 664,3 | 200,4 | 27,2 | 1,8 |
2008 | 50,3 | 1 636,6 | 1 783,9 | 750,2 | 236,1 | 33,4 | 1,4 |
2009 | 55,0 | 1 718,4 | 1 845,0 | 773,8 | 257,3 | 39,2 | 2,2 |
2010 | 55,9 | 1 794,1 | 1 983,9 | 838,8 | 283,0 | 46,4 | 2,3 |
2011 | 60,8 | 1 847,8 | 2 126,1 | 886,2 | 313,9 | 50,0 | 3,0 |
2012 | 55,6 | 1 800,4 | 2 151,7 | 937,1 | 332,1 | 54,8 | 3,2 |
Autorité compétente | Nombre de cas | Taux pour 100 000 habitants | Évolution du taux (%)Tableau 1 - Note 1 | ||
---|---|---|---|---|---|
2003 | 2012 | 2003 | 2012 | 2003 à 2012 | |
Canada | 59 983 | 103 716 | 189,6 | 298,7 | 57,6 |
C.-B. | 8 133 | 12 416 | 197,3 | 273,3 | 38,5 |
Alb. | 7 902 | 15 509 | 248,2 | 398,8 | 60,7 |
Sask. | 3 749 | 5 721 | 376,2 | 526,0 | 39,8 |
Man. | 3 688 | 6 589 | 316,9 | 527,1 | 66,3 |
Ont. | 19 076 | 36 513 | 155,8 | 272,2 | 74,7 |
Qc | 12 212 | 20 169 | 163,1 | 249,5 | 52,9 |
N.-B. | 1 382 | 1 932 | 184,4 | 255,2 | 38,4 |
N.-É. | 1 552 | 2 613 | 165,5 | 276,5 | 67,0 |
Î.-P.-É. | 186 | 257 | 135,5 | 177,0 | 30,6 |
T.-N.-L. | 642 | 864 | 123,8 | 164,0 | 32,5 |
Yn | 180 | 176 | 581,3 | 485,6 | -16,5 |
T.N.-O. | 546 | 957 | 1 282,9 | 2 193,9 | 71,0 |
Nt | 735 | Tableau 1 - Note § | 2 506,8 | Tableau 1 - Note § | Tableau 1 - Note * |
Année | Cas confirmés Laboratoire national de microbiologieTableau 2 - Note 1 |
Cas confirmés (Formulaire de déclaration de cas)Tableau 2 - Note 2 |
Cas probables (Formulaire de déclaration de cas)Tableau 2 - Note 2 |
||
---|---|---|---|---|---|
2004 | 1 | 3 | 7 | ||
2005 | 37 | 36 | 21 | ||
2006 | S.O. | 26 | 16 | ||
2007 | S.O. | 1 | 7 | ||
2008 | S.O. | 1 | 4 | ||
2009 | S.O. | 9 | 0 | ||
2010 | 18 | 9 | 2 | ||
2011 | 34 | 11 | 5 | ||
2012 | 38 | 8 | 4 | ||
Total | 128 | 104 | 66 |
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