Évaluation du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs

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Organisation : Santé Canada ou Agence de la santé publique du Canada

Date publiée : Décembre 2022

Rapport définitif
Décembre 2022

Préparé par le Bureau de l'audit et de l'évaluation
Agence de la santé publique du Canada

Table des matières

Liste des acronymes

ACSP
Administratrice en chef de la santé publique
ASPC
Agence de la santé publique du Canada
CASDP
Centre d'analyse et de synthèse des données probantes
CMFC
Collège des médecins de famille du Canada
DSMLD
Division de la santé mondiale et des lignes directrices
É.-U
États-Unis
GRADE
Classement de l'analyse, de l'élaboration et de l'évaluation des recommandations (de l'anglais Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation)
LPC
Leaders en prévention clinique
RCP-GEC
Réseau des conseillers publics du Groupe d'étude canadien
R.-U.
Royaume-Uni
S et C
Subventions et contributions
VHC
Virus de l'hépatite C

Résumé

Contexte

Le Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs (le Groupe d'étude) a été reconstitué par l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) en 2009 pour élaborer des lignes directrices cliniques visant à guider les fournisseurs de soins primaires dans la prestation de soins de santé préventifs.

Le Groupe d'étude établit des lignes directrices nationales sur les soins de santé préventifs en se fondant sur les examens systématiques des données scientifiques et sur l'avis d'un éventail de spécialistes et d'intervenants clés, y compris des patients et des membres du public. Le Groupe d'étude est assisté des centres d'analyse et de synthèse des données probantes (CASDP) d'Edmonton et d'Ottawa, qui effectuent les examens systématiques des données. Le Groupe d'étude collabore également avec le programme d'application des connaissances de l'hôpital St. Michael's, à Toronto, aux fins de ses activités de diffusion. En plus de ces groupes, le Groupe d'étude peut compter sur le soutien scientifique et technique de la Division de la santé mondiale et des lignes directrices (DSMLD) de l'ASPC.

La présente évaluation porte sur les activités du Groupe d'étude d'avril 2017 à juillet 2022. Elle s'appuie sur diverses sources de données pour évaluer l'expertise, la méthodologie, la structure de gouvernance et le mode de financement du Groupe, ainsi que l'efficacité de ses activités d'application des connaissances.

Constatations

Depuis sa reconstitution, le Groupe d'étude a recours à un ensemble équilibré d'expertise clinique et méthodologique pour l'élaboration de ses lignes directrices en consultant des intervenants et des partenaires internes et externes de tous ordres. Il subsiste toutefois des lacunes en ce qui concerne les populations autochtones, les médecins en milieu rural et éloigné et les infirmières et infirmiers praticiens, de même qu'un certain nombre de postes vacants au sein du Groupe. Outre l'expertise, les CASDP utilisent la méthode GRADE (de l'anglais Grading of Recommendations, Assessment, Development and Evaluation – Classement de l'analyse, de l'élaboration et de l'évaluation des recommandations), qui est considérée comme la norme internationale dans ce domaine, pour analyser les données.

Conformément à son mandat envers le Groupe d'étude, l'ASPC a su maintenir un juste milieu entre la surveillance et l'indépendance du Groupe. De même, le Groupe d'étude a su maintenir son indépendance par rapport aux organismes extérieurs, surtout grâce à sa politique rigoureuse en matière de conflits d'intérêts.

Les processus de gouvernance et les rôles et responsabilités à l'appui de l'élaboration des lignes directrices sont généralement bien établis. Cela dit, il y a une certaine confusion quant au rôle de l'ASPC par rapport à celui des CASDP, surtout en ce qui concerne la définition de la portée et la réalisation des examens des données probantes.

Il semble que les nombreuses activités d'application des connaissances aient permis de faire connaître les lignes directrices ainsi que les outils et ressources d'application des connaissances. Il y a également des signes de l'utilisation des lignes directrices et de leur incidence sur la pratique des professionnels de la santé. Le processus d'élaboration des lignes directrices a toutefois été jugé lent et, depuis trois ans, le Groupe d'étude ne parvient pas à respecter son engagement de produire trois lignes directrices par an. L'un des principaux défis est son incapacité à élargir ses activités de diffusion et à recruter certains types de professionnels des soins primaires en raison de ses problèmes de financement actuels.

Recommandations

Plusieurs sources de données ont été utilisées pour l'évaluation, dont des dossiers et des documents, des données sur le rendement et des données issues d'entrevues avec des informateurs clés internes et externes. Trois recommandations ont été formulées.

Recommandation 1 : Trouver des façons d'accélérer le processus d'élaboration des lignes directrices.

Le Groupe d'étude s'est engagé à produire trois lignes directrices par an, mais il n'a pas atteint cet objectif depuis 2018. Plusieurs facteurs ont nui à sa capacité à produire les lignes directrices, y compris le décès soudain du nouveau président, le roulement du personnel à la DSMLD, la charge de travail accrue ainsi que la participation des membres du Groupe d'étude et de la DSMLD à la lutte contre la pandémie de COVID-19. D'autres facteurs ont eu une incidence sur la production des lignes directrices en temps voulu, notamment l'incapacité de certains membres du Groupe d'étude à se porter volontaire en raison de l'absence de rémunération, le trop grand nombre d'examens internes et de réunions, et le temps requis pour rédiger les questions liées à la portée. L'ASPC, en concertation avec le Groupe d'étude, doit continuer à chercher des façons d'accélérer le processus d'élaboration des lignes directrices pour atteindre l'objectif de trois lignes directrices par an.

Recommandation 2 : Compte tenu des défis, explorer les changements pouvant être apportés pour régler les problèmes de financement et adapter convenablement le modèle de financement du Groupe d'étude :

L'absence de rémunération nuit à la capacité du Groupe de recruter de nouveaux membres. Sans rémunération, certains professionnels de la santé, comme les médecins en milieu rural et éloigné, ne sont pas en mesure de participer. L'absence de rémunération limite également le temps que les membres peuvent consacrer aux activités du Groupe, ce qui a une incidence sur le respect des délais en général.

L'ASPC est l'unique source de financement du Groupe d'étude, et la plupart des personnes interrogées estiment qu'elle devrait le rester, afin d'éviter que des organismes extérieurs compromettent l'indépendance du Groupe. Toutefois, le financement n'a pratiquement pas changé alors que les salaires et les activités prévues ont augmenté en raison des efforts déployés pour faire connaître les lignes directrices et en accroître l'utilisation ainsi que pour faire participer le public au processus d'élaboration. En conséquence, les partenaires du Groupe d'étude (les CASDP et le programme d'application des connaissances) ont dû réduire certaines activités et diminuer le nombre d'employés en poste.

Recommandation 3 : Clarifier le rôle de l'ASPC par rapport à celui des CASDP en ce qui concerne le cadrage et la réalisation d'examens systématiques.

Les rôles et responsabilités sont décrits clairement dans les documents du Groupe d'étude, comme le manuel des méthodes, mais il subsiste une certaine confusion quant au rôle de l'ASPC par rapport à celui des CASDP. L'ASPC travaille en étroite collaboration avec les CASDP, leur fournissant un soutien scientifique et technique. Cependant, le rôle de l'ASPC dans la définition de la portée et la réalisation des examens systématiques n'est pas clair. Pour certains, ce rôle ne fait aucun doute, alors que pour d'autres, l'ASPC intervient trop dans les examens, qui sont considérés comme une responsabilité des CASDP.

Objet de l'évaluation

L'évaluation portait sur la structure et le financement du Groupe d'étude, ainsi que sur l'efficacité de ses activités.

La Division de la santé mondiale et des lignes directrices, qui fait partie de la Direction générale de la promotion de la santé et de la prévention des maladies chroniques de l'ASPC, a demandé cette évaluation pour s'assurer que le Groupe d'étude exerce ses activités de façon aussi efficace que possible et pour évaluer les possibilités d'amélioration, le cas échéant. Il s'agit de la première évaluation du Groupe d'étude par l'ASPC.

Approche et portée de l'évaluation

L'évaluation portait sur les activités du Groupe d'étude d'avril 2017 à juillet 2022. Plusieurs sources de données ont été utilisées pour répondre aux questions suivantes :

  1. Dans quelle mesure la structure du Groupe d'étude permet-elle de garantir que :
    • • les membres ont recours au niveau approprié d'expertise externe?
    • • l'indépendance du Groupe est préservée?
  2. Le mode de financement actuel est-il toujours approprié et viable?
    • • D'autres structures et méthodes de financement seraient-elles mieux adaptées aux objectifs de l'ASPC?
  3. Le rôle et la participation actuels de l'ASPC dans le cadre du Groupe d'étude sont-ils appropriés?
    • • L'ASPC devrait-elle modifier ou élargir son rôle? Le cas échéant, de quelle manière?
    • • Comment l'ASPC maintient-elle un juste milieu entre la surveillance et l'indépendance?
  4. Les lignes directrices et les activités d'application des connaissances du Groupe d'étude sont-elles efficaces?
    • • Les principaux publics cibles connaissent-ils et utilisent-ils les lignes directrices du Groupe d'étude?
    • • Que peut-on faire de plus pour accroître la portée et l'utilisation des lignes directrices, en particulier auprès de la population canadienne?
    • • Les lignes directrices sont-elles utiles et diffusées au moment voulu?

Voir l'annexe 1 pour plus de détails.

Contexte

Le Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs est un groupe indépendant de spécialistes des soins primaires et de la prévention créé et financé par l'ASPC. Il a comme mandat d'élaborer des lignes directrices cliniques fondées sur des données probantes pour aider les fournisseurs de soins primaires à offrir des soins de santé préventifsNote de bas de page 1. Le Groupe d'étude élabore des lignes directrices nationales sur les soins de santé préventifs en se fondant sur les plus récentes données et sur l'avis d'un éventail de spécialistes et d'intervenants clés, dont des patients et des membres du publicNote de bas de page 2.

Les membres du Groupe d'étude agissent à titre bénévole. Au fil du temps, le Groupe a été composé de médecins de famille, de spécialistes de la santé mentale, de pédiatres et autres médecins spécialistes, de spécialistes de la prévention, de spécialistes de la méthodologie et d'autres fournisseurs de soins primaires. Selon un examen de structures similaires au Royaume-Uni (R.-U.) et aux États-Unis (É.-U.), le National Screening Committee du R.-U. compte douze membres et le Preventive Services Task Force des É.-U. en compte seize, tous bénévoles. L'annexe 2 présente un résumé d'une comparaison des trois organismes en fonction de certains critères.

La DSMLD de l'ASPC fournit un soutien scientifique et technique au Groupe d'étude et assure la liaison entre celui-ci et les organismes provinciaux et territoriaux, comme le Conseil des médecins hygiénistes en chef et le Conseil du Réseau de santé publique.

Grâce au financement accordé par l'ASPC, le Groupe d'étude peut compter sur l'appui des CASDP d'Edmonton et d'Ottawa ainsi que du programme d'application des connaissances de l'hôpital St. Michael's. Les CASDP effectuent des examens systématiques sur lesquels s'appuient les recommandations des lignes directrices du Groupe d'étude. Le programme d'application des connaissances produit divers outils et mène diverses activités de diffusion pour faire mieux connaître les lignes directrices qui sont publiées et en favoriser l'utilisation.

Principales constatations : Expertise

Le Groupe d'étude consulte un large éventail d'intervenants détenant différents champs d'expertise tout au long du processus d'élaboration des lignes directrices. Ces partenaires et intervenants apportent une expertise clinique et méthodologique équilibrée. Cependant, certaines spécialités et certains groupes sont actuellement sous-représentés au sein du Groupe d'étude.

Des experts de tous ordres sont consultés dans le cadre de l'élaboration des lignes directrices cliniques.

Le Groupe d'étude élabore ses lignes directrices avec le concours de plusieurs partenaires et intervenants, dont les CASDP d'Edmonton et d'Ottawa, la DSMLD de l'ASPC, des intervenants internes, externes et cliniques, des patients et des membres du public.

Les processus de consultation des partenaires et des intervenants sont décrits dans le manuel des méthodes du Groupe d'étudeNote de bas de page 3. Selon les entrevues avec des informateurs clés et un examen des procès-verbaux des réunions, il semble que le Groupe d'étude suive les étapes du processus d'élaboration des lignes directrices qui sont énoncées dans le manuel des méthodes. L'évaluation a permis de constater que le Groupe d'étude suit ces étapes tout au long du processus d'élaboration des lignes directrices, que ce soit pour le choix du sujet, la définition de la portée, l'élaboration du protocole, la rédaction des recommandations et des lignes directrices, le processus externe d'évaluation par les pairs ou la diffusion et l'application des connaissances. L'annexe 3 expose plus en détail le processus d'élaboration des lignes directrices.

L'élaboration des lignes directrices du Groupe d'étude s'appuie sur une combinaison appropriée d'expertise.

Le mandat du Groupe d'étude comprend une liste détaillée des compétences techniques et de l'expérience requises pour faire partie du Groupe, y compris de l'expertise en prévention des maladies et en promotion de la santé, ainsi qu'une expérience de la réalisation d'examens systématiques et de la production de lignes directrices.

La plupart des personnes interrogées à l'interne et à l'externe estiment que les différents champs d'expertise sont bien représentés au sein du Groupe d'étude, qualifiant celui-ci de groupe équilibré de professionnels dévoués possédant une expertise clinique et méthodologique diversifiée. Il ressort de l'examen des biographies des membres que ceux-ci possèdent une combinaison de connaissances cliniques et méthodologiques. Selon certains informateurs clés, tous les domaines n'ont pas à être représentés puisque le Groupe d'étude fait appel à des experts tout au long du processus d'élaboration des lignes directrices.

De plus, la plupart des personnes interrogées à l'interne et à l'externe ont fait remarquer que les CASDP possèdent l'expertise nécessaire pour soutenir l'élaboration des lignes directrices, par exemple une expérience de la bibliothéconomie ainsi que de la réalisation d'examens systématiques et d'analyses statistiques précises. De l'avis de la plupart des répondants, les CASDP sont réputés dans leur domaine. En 2019, M. David Moher, directeur du CASDP de l'Université d'Ottawa, a été intronisé à l'Académie canadienne des sciences de la santé pour sa contribution à la recherche en santéNote de bas de page 4,Note de bas de page 5. En 2014, il figurait au palmarès des plus importants chercheurs au monde pour ses travaux de recherche visant à améliorer les examens systématiquesNote de bas de page 6.

En ce qui concerne l'équipe d'application des connaissances de l'hôpital St. Michael's, la plupart des personnes interrogées considèrent que cette équipe est composée de grands spécialistes reconnus à l'échelle nationale et internationale pour leur expérience en matière d'échange et de courtage des connaissances. En 2021, la Dre Sharon Straus, directrice du programme d'application des connaissances, a été nommée membre de l'Ordre du Canada en raison notamment de son travail de diffusion de la rechercheNote de bas de page 7. L'équipe d'application des connaissances est également reconnue pour sa capacité à communiquer avec les publics cibles et à produire des rapports.

En plus de l'expertise du Groupe d'étude et de ses partenaires (les CASDP et l'équipe d'application des connaissances), certains répondants ont mentionné l'expertise de la DSMLD, des experts en la matière et du grand public. Les personnes interrogées s'entendent en général pour dire que l'équipe scientifique de la DSMLD est composée d'un personnel assidu et coopératif. D'après elles, la présence de divers experts en la matière sur les comités d'élaboration des lignes directrices est une bonne stratégie. On consulte les patients depuis l'automne 2020 (de 15 à 20 patients, soignants et membres du public). Selon les répondants, la participation de patients et de membres du public était essentielle pour accroître l'utilisation des recommandations des lignes directrices.

Une grande diversité d'experts est consultée pour élaborer les lignes directrices, mais il y a quelques lacunes importantes.

Comme nous l'avons vu dans la section précédente, si la plupart des personnes interrogées estiment que les membres du Groupe d'étude possèdent une combinaison appropriée d'expérience clinique et d'expérience en soins primaires, plusieurs d'entre elles ont noté des lacunes importantes :

Les membres du Groupe d'étude sont conscients de ces lacunes et de la nécessité d'accroître la diversité au sein du Groupe. Par conséquent, on élabore actuellement une stratégie de recrutement visant à favoriser la diversité, en fonction de l'emplacement géographique, du lieu de résidence (milieu rural ou urbain), du sexe, de l'appartenance ethnoculturelle, des communautés marginalisées (p. ex., sans-abri, situation de handicap), du domaine de spécialisation et de la langue.

Le Groupe d'étude a entrepris l'élaboration de la stratégie de recrutement en décembre 2021; celle-ci vise à accroître l'action d'information et à créer un bassin de candidats potentiels au moyen d'une sensibilisation accrue, de messages à l'intention des groupes ciblés sur les compétences requises, les attentes et le temps à consacrer aux activités du Groupe, de la mise en évidence des initiatives de recrutement lors des conférences et d'une promotion accrue à l'aide de publications et de programmes de bourses.

En plus de décrire les besoins au sein du Groupe d'étude, la stratégie de recrutement souligne les défis suivants :

De même, la plupart des personnes interrogées ont fait observer que l'absence de rémunération des membres représente un défi de taille pour le recrutement et le maintien en poste, en particulier en ce qui concerne les membres de certaines professions médicales, comme les infirmières et infirmiers praticiens et les médecins en milieu rural et éloigné.

Principales constatations : Méthodologie

La méthode GRADE est considérée comme « la » référence en matière de méthodologie de recherche, et la plupart des personnes interrogées pensent que le Groupe d'étude devrait continuer à l'utiliser tout en cherchant des façons de l'améliorer.

La méthode GRADE est ce qui se fait de mieux.

Les CASDP appliquent la méthode GRADE (de l'anglais Grading of Recommendations, Assessment, Development and Evaluation) pour mener leurs examensNote de bas de page 8. Cette méthode a été mise au point au Canada afin d'offrir une méthode d'évaluation des données probantes transparente et rigoureuse. Elle est considérée par la plupart des personnes interrogées à l'interne et à l'externe comme « la » référence en matière de méthodologie de recherche, ce qui confère de la crédibilité aux lignes directrices du Groupe d'étude. La méthode GRADE sert à évaluer la qualité des données pour les examens systématiques et les lignes directrices cliniquesNote de bas de page 9. De plus, avant de publier des lignes directrices, certaines revues exigent que des outils tels que la méthode GRADE soient utilisés pour établir la qualité des données et la valeur des recommandations.

La méthode GRADE n'est pas utilisée qu'au Canada. Selon le groupe de travail international GRADE, cette méthode est utilisée par plus de 110 organisations dans 19 pays, y compris par d'importantes organisations comme l'American Academy of Family Physicians, l'Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, le National Institute for Health and Care Excellence de l'Angleterre et du Pays de Galles et l'Organisation mondiale de la Santé. Soulignons également que le Preventive Services Task Force des É.-U. utilise une méthode s'apparentant à la méthode GRADE pour ses examens des données probantes, alors que le National Screening Committee du R.-U. ne semble pas utiliser cette méthode.

Si la plupart des personnes interrogées considèrent la méthode GRADE comme « la » référence, certaines signalent que le travail d'évaluation des évaluateurs peut être subjectif. De plus, les recommandations peuvent porter à confusion et une explication est parfois nécessaire pour bien les comprendre. Quelques répondants ont mentionné qu'il existe d'autres méthodes de recherche, mais que celles-ci ne représentent pas une amélioration par rapport à la méthode GRADE.

La plupart des personnes interrogées à l'interne et à l'externe pensent que le Groupe d'étude devrait continuer à utiliser la méthode GRADE, puisqu'il s'agit de la norme internationale dans ce domaine.

Les questions d'équité sont prises en compte dans l'élaboration des lignes directrices.

Le Groupe d'étude examine et élabore des recommandations pour des populations particulières. Par exemple, l'inclusion de groupes à haut risque est prise en compte au moment de peaufiner le sujet. On consulte pour ce faire des organisations nationales. Avant d'inclure des groupes à haut risque dans le protocole, on consigne la décision à cet effet dans les rapports de décisions. Les sous-groupes suivants sont systématiquement pris en compte dans le cadre de l'examen : les Autochtones, les habitants des régions rurales ou éloignées, les femmes, les enfants et les adolescents, les personnes âgées, les immigrants et les sous-groupes ethniques du Canada, entre autres.

La décision d'inclure ou non des sous-groupes dépend de la qualité des données et de la possibilité d'inclure celles-ci. Il n'est pas rare qu'on dispose de données uniquement pour un ou deux résultats critiques, ce qui peut rendre impossible l'ajout de sous-groupes. Le Groupe d'étude tente d'évaluer si ses recommandations ont des répercussions en matière d'équité pour certains sous-groupes, dans le but d'identifier les sous-groupes pour lesquels il existe des écrits attestant d'inégalités sur le plan du fardeau, de l'efficacité, des méfaits ou de la mise en œuvre et justifiant l'ajout de recommandations les concernant dans la version définitive des lignes directrices. Le Groupe d'étude a également mis sur pied un groupe de travail sur l'équité pour aborder plus efficacement et systématiquement ces questions dans ses lignes directrices.

L'évaluation a permis de constater qu'entre 2017 et 2022, le Groupe d'étude a produit dix lignes directrices. De ce nombre, cinq s'adressaient aux hommes et aux femmes adultes, une s'adressait aux personnes âgées de sexe masculin et féminin, une s'adressait aux femmes adultes, une s'adressait aux enfants des deux sexes et une s'adressait aux adultes et aux personnes âgées de sexe féminin.

Principales constatations : Gouvernance

Les processus de gouvernance sont bien établis et les rôles et responsabilités sont définis clairement dans les documents du Groupe d'étude. Il subsiste malgré tout une certaine confusion quant au rôle de l'ASPC par rapport à celui des CASDP. Les organismes extérieurs n'ont soulevé aucune préoccupation quant à l'indépendance du Groupe, en grande partie en raison du fait que celui-ci applique une politique rigoureuse en matière de conflits d'intérêts.

Le processus de sélection des membres du Groupe d'étude est bien défini.

Les membres du Groupe d'étude sont choisis par un comité de sélection mixte composé des dirigeants du Groupe d'étude, de deux autres membres du Groupe, de l'administratrice en chef de la santé publique (ACSP) de l'ASPC et du directeur général, Développement professionnel et soutien à la pratique, du Collège des médecins de famille du Canada (CMFC). Le comité de sélection formule des recommandations au sujet des nominations au Groupe d'étude, qui vote ensuite sur celles-ci. Après avoir reçu la confirmation du Groupe d'étude, l'ACSP et le représentant du CMFC nomment les nouveaux membres en fonction des recommandations formulées. Les membres du Groupe d'étude sont nommés pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois.

Des processus de gouvernance sont en place pour soutenir l'élaboration des lignes directrices.

Le Groupe d'étude est généralement composé de quinze spécialistes des domaines de la prévention et des soins primaires, dont un président et un vice-président. Le manuel des méthodes énonce clairement les processus de gouvernance et décrit les rôles du président, du vice-président et des membres, de même que la structure de gouvernance du Groupe d'étude.

Le Groupe d'étude applique un processus décisionnel indépendant fondé sur le consensus, c'est-à-dire qu'il doit obtenir l'accord d'une majorité de ses membres, soit au moins les deux tiers (66 %). Le personnel de l'ASPC et les personnes qui ne font pas partie du Groupe d'étude n'ont pas le droit de vote.

Conformément à son mandat, le Groupe d'étude se réunit en personne environ trois fois par année et mène des activités entre ces réunions par téléconférence ou groupe de travail. Au cours de la pandémie, cette fréquence est passée à une vidéoconférence et deux réunions en personne par année. Les membres doivent assister aux réunions. Les remplacements ne sont pas autorisés.

Selon un examen des procès-verbauxNote de bas de page 10 des réunions en personne et virtuelles du Groupe d'étude, le Groupe a tenu dix-sept réunions entre 2017 et 2022, avec en moyenne quarante-huit participants par réunion, dont : les présidents, le vice-président et les membres du Groupe d'étude, les membres du Bureau du Groupe d'étude, des représentants de la DSMLD de l'ASPC, des CASDP et du programme d'application des connaissances, des membres de l'équipe des communications du Groupe d'étude, de même que des employés de l'hôpital où travaille le président, des diplômés, des invités, des résidents et des chercheurs universitaires. En moyenne, 93 % des personnes invitées ont assisté aux réunions du Groupe d'étude. Parmi ces participants, environ 35 % sont des membres du Groupe.

L'objectif général de ces réunions était d'informer les membres de l'état d'avancement des diverses lignes directrices, des critères de recrutement des nouveaux membres, du choix des sujets des lignes directrices, des délais de réponse, de la procédure de communication, des faits nouveaux de la DSMLD (p. ex., le manuel des méthodes) ainsi que des activités d'application des connaissances (p. ex., les évaluations annuelles). Outre la communication d'informations, près de la moitié des points à l'ordre du jour étaient axés sur les grands domaines suivants : rétroaction sur le choix des sujets, portée et questions clés des examens de synthèse et recommandations des lignes directrices.

Les documents du Groupe d'étude décrivent clairement les rôles et responsabilités.

Comme il a été mentionné précédemment, le manuel des méthodes du Groupe d'étude expose les étapes du processus d'élaboration des lignes directrices et indique clairement les rôles et responsabilités à chaque étape.

Le manuel des méthodes précise également les rôles et responsabilités des participants au processus d'élaboration des lignes directrices. Le Groupe d'étude est chargé de sélectionner les sujets et d'en établir l'ordre de priorité, d'élaborer les questions de recherche, d'éclairer les méthodes d'examen des données et de fournir des avis sur les soins primaires. Il est également responsable de l'élaboration, de la publication et de la diffusion des recommandations des lignes directrices. Le Groupe d'étude collabore avec le programme d'application des connaissances, qui aide à la diffusion des lignes directrices. De plus, l'équipe d'application des connaissances effectue une évaluation annuelle des activités du Groupe d'étude. La DSMLD de l'ASPC fournit un soutien scientifique et technique au Groupe d'étude, ainsi qu'un soutien administratif (p. ex., pour les accords de contribution et la surveillance connexe). L'ASPC fournit également un soutien scientifique au Groupe d'étude en affectant un gestionnaire de la recherche scientifique à chaque sujet pour coordonner le processus, fournir un soutien scientifique et méthodologique pendant l'élaboration des examens systématiques et des recommandations, et diriger les discussions des groupes de travail. L'ASPC travaille en étroite collaboration avec les CASDP, qui s'occupent des examens systématiques. L'équipe scientifique de l'ASPC rédige également la première version des lignes directrices.

Bien que considéré comme approprié, le rôle de l'ASPC pourrait être mieux défini.

La plupart des répondants externes considèrent que le rôle de l'ASPC est approprié, affirmant que cette dernière joue un bon rôle de coordination en soutenant les CASDP et le Groupe d'étude dans le processus d'élaboration des lignes directrices. Il semblerait toutefois que le rôle de l'ASPC dans la définition de la portée et la réalisation des examens des données probantes ne soit pas défini clairement. Quelques personnes interrogées sont d'avis que le rôle de l'ASPC est clair, alors que d'autres pensent qu'il pourrait être mieux défini. Certains ont remis en question la participation de l'ASPC aux examens systématiques, estimant que l'ASPC en faisait trop dans ce domaine. On a l'impression que l'ASPC a réalisé certains examens systématiques à la place des CASDP.

Comme il a été mentionné précédemment, l'un des principaux défis a été le roulement de personnel à l'ASPC, qui a donné lieu à des changements au sein de la direction et à des retards dans les processus. Par exemple, d'après quelques répondants externes, l'ASPC tarde à mettre à jour le manuel des méthodes, alors que le travail est en cours depuis quelques années déjà.

En ce qui concerne l'élargissement du rôle de l'ASPC, beaucoup pensent que celle-ci pourrait jouer un rôle plus important en établissant des liens avec les provinces et territoires, puisqu'elle entretient déjà des liens avec ceux-ci. Des relations avec les provinces et les territoires permettraient de faire mieux connaître les lignes directrices et d'en accroître l'utilisation. Si, de l'avis de plusieurs, l'ASPC pouvait aider davantage à faire connaître les lignes directrices, les avis sont partagés quant à la possibilité d'élargir son rôle dans la diffusion de celles-ci. D'après quelques répondants, l'ASPC pourrait aider à diffuser activement les lignes directrices pour qu'elles soient mieux connues et davantage utilisées. Toutefois, beaucoup ont laissé entendre que l'ASPC ne devrait pas augmenter ses efforts de diffusion, car cela pourrait influencer la perception de l'indépendance du Groupe d'étude.

Le Groupe d'étude est considéré comme un organisme indépendant.

Le Groupe d'étude se veut un organisme d'élaboration de lignes directrices indépendant. Selon la plupart des personnes interrogées, tant à l'interne qu'à l'externe, l'indépendance du Groupe d'étude et des participants au processus d'élaboration des lignes directrices est une valeur fondamentale, confirmée par une politique rigoureuse en matière de conflit d'intérêts. La plupart des répondants considèrent l'utilisation de cette politique comme une pratique exemplaire.

La politique sur les conflits d'intérêts s'applique à tous les membres actuels et futurs du Groupe d'étude, ainsi qu'aux groupes et aux personnes qui fournissent un soutien externe au GroupeNote de bas de page 11,Note de bas de page 12. Les membres remplissent un formulaire de déclaration des affiliations et des intérêts pour déclarer par écrit tout conflit d'intérêts. Les membres du Groupe d'étude doivent signer le formulaire avant chaque réunion en personne. Les déclarations sont mises à jour régulièrement et affichées sur le site Web du Groupe. Avant de prendre part à un nouveau projet, chaque participant doit également signer une entente de confidentialité, par laquelle il s'engage à ne pas utiliser les renseignements confidentiels à d'autres fins que celles indiquées par l'ASPC ou le Groupe d'étude. De plus, les participants doivent informer l'ASPC de tout changement depuis leur déclaration initiale.

Le Groupe d'étude est considéré comme libre de tout lien avec l'industrie, et seuls les membres du Groupe ont le droit de vote. Les experts en la matière, les représentants de l'ASPC et les personnes en situation potentielle de conflit d'intérêts sont exclus du vote. Cette information a été confirmée par les répondants, qui ont réitéré que ces groupes ne sont pas autorisés à voter. Un bel exemple du respect de la politique sur les conflits d'intérêts a été donné par une personne interrogée, qui a rapporté qu'un membre du Groupe d'étude quittait la salle chaque fois qu'il était question d'une ligne directrice particulière parce qu'un membre de sa famille était le cinquième chercheur d'une petite étude liée au sujet de la ligne directrice. De plus, plusieurs répondants externes ont mentionné que l'ASPC ne se mêle pas des activités du Groupe d'étude et n'essaie pas de les influencer. Comme il a été mentionné précédemment, les membres du Groupe sont nommés par l'ACSP, et la plupart des répondants externes ne voient aucun problème dans la façon dont celle-ci approuve le choix des membres, indiquant que l'ASPC n'a jamais remis en question les recommandations du comité de sélection.

Outre la politique sur les conflits d'intérêts et les ententes de confidentialité, quelques répondants externes estiment que l'indépendance du Groupe d'étude est renforcée par la transparence de ses processus (p. ex., la publication des procès-verbaux des réunions sur Internet).

Principales constatations : Financement du Groupe d'étude

La plupart des répondants externes estiment que l'ASPC devrait demeurer la seule source de financement du Groupe d'étude pour éviter que des organismes extérieurs compromettent l'indépendance du Groupe. Les principaux défis découlent du fait que l'absence de rémunération des membres du Groupe nuit à la participation de certains professionnels de la santé et que le financement global n'a pas augmenté au même rythme que les activités et les salaires.

Les activités du Groupe d'étude sont financées par l'ASPC dans le cadre d'un accord de contribution.

L'ASPC est la seule source de financement du Groupe d'étude. L'Agence finance le Groupe au moyen d'un accord de contribution visant à soutenir la diffusion élargie des lignes directrices du Groupe, les communications publiques, les évaluations et les CASDP, ainsi qu'à assurer un soutien administratif. Le bénéficiaire de l'accord de contribution actuel est l'établissement d'appartenance du coprésident par intérim, soit le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Ouest-de-l'Île-de-Montréal. Le Groupe d'étude reçoit environ 2 millions de dollars par an. En comparaison, le National Screening Committee du R.-U. a reçu environ 3,6 millions de livres sterling en 2019-2020 et le Preventive Services Task Force des É.-U. dispose d'un budget annuel de 11,5 millions de dollars américains.

La DSMLD de l'ASPC collabore étroitement avec le Centre de S et C de l'ASPC et le Bureau du Groupe d'étude pour gérer l'accord de financement et soutenir le Groupe d'étude. L'ASPC est responsable de l'approbation des dépenses et des rapports annuels. Par exemple, l'équipe scientifique de la DSMLD examine et approuve les produits livrables avant l'émission des paiements.

La plupart des répondants externes sont d'avis que l'ASPC devrait continuer à financer le Groupe d'étude et qu'il n'y a pas d'autre bailleur de fonds possible pour ce travail. Tout autre bailleur de fonds (p. ex., l'industrie) pourrait être en situation de conflit d'intérêts et, étant donné l'indépendance du Groupe d'étude, le financement de l'ASPC maintient celui-ci à l'abri des conflits. De plus, l'ASPC est le seul organisme pancanadien dans ce domaine.

Défis liés au financement du Groupe d'étude.

Même si, d'après quelques personnes interrogées, l'instauration d'un modèle de paiement par anticipation a été utile, permettant le transfert des fonds inutilisés à l'exercice suivant, la plupart des répondants à l'interne et à l'externe ont mentionné certains problèmes liés au financement du Groupe d'étude qui nuisent à la capacité de celui-ci d'attirer des membres et de réaliser certaines activités.

À titre d'exemple, les activités du Groupe d'étude ont changé depuis que celui-ci a été reconstitué en 2009Note de bas de page 13 (p. ex., la création du RCP-GEC et d'autres initiatives de participation des patients et du public). Cependant, le financement accordé n'a pas augmenté pour tenir compte de cet accroissement des activités. Les activités du Groupe d'étude ont été augmentées pour obtenir les résultats escomptés et donner suite aux recommandations formulées dans les évaluations annuelles du Groupe d'étude. Ainsi, l'équipe d'application des connaissances peut seulement planifier les consultations du RCP-GEC pour une ligne directrice à la fois, ce qui peut causer des retards dans leur élaboration. De même, le programme d'application des connaissances n'a pas la capacité de mener d'autres activités de consultation, ce qui peut avoir une incidence sur la diffusion et l'adoption des lignes directrices.

Malgré l'augmentation des salaires du personnel des CASDP et du programme d'application des connaissances (hausse d'environ 10 % selon l'un des CASDP), les montants de financement sont restés sensiblement les mêmes de 2012 à 2021. Il y a donc eu moins de personnel affecté aux activités du Groupe d'étude, compliquant ainsi la tâche d'accomplir toutes les activités prévues ou souhaitées.

Le Groupe d'étude a reçu des fonds supplémentaires occasionnels, dont 840;000 $ lors de la séance d'affectation de fonds de l'ASPC de 2019-2020, mais ces fonds n'ont pas été constants et ne sont pas garantis dans l'avenir.

L'absence de rémunération des membres du Groupe d'étude nuit à sa capacité à attirer certains praticiens, comme des médecins en milieu rural et éloigné. Comme il a été mentionné précédemment, étant donné que les membres du Groupe agissent à titre bénévole et que leur participation exige beaucoup de temps, certains membres ne sont pas en mesure de consacrer une partie de leurs heures de travail au Groupe d'étude. Quelques répondants internes et externes ont par conséquent suggéré que l'ASPC étudie la possibilité d'offrir une certaine forme de rémunération aux présidents et aux membres du Groupe d'étude pour leur travail. Il est intéressant de noter que si les membres du Groupe d'étude ne sont pas rémunérés, les membres du RCP-GEC le sont pour encourager la participation du grand public.

Cette absence de rémunération limite également le temps que les membres peuvent consacrer aux activités du Groupe d'étude, ce qui a une incidence sur le respect des délais en général. Dans le cas des organismes consultatifs externes de l'ASPC, la rémunération est établie au cas par cas et peut être accordée dans des circonstances exceptionnelles, comme le besoin d'une expertise particulièreNote de bas de page 14.

Outre le problème de la rémunération, certains répondants internes et externes ont fait remarquer que, étant donné que le président intérimaire du Groupe d'étude réside au Québec, il faut en plus obtenir l'approbation du gouvernement du Québec (M-30)Note de bas de page 15, ce qui retarde l'obtention du financement.

Principales constatations : Efficacité – Application des connaissances, respect des délais et utilité

Le Groupe d'étude et ses partenaires effectuent diverses activités d'application des connaissances pour faire mieux connaître les lignes directrices et les outils et ressources d'application des connaissances connexes et en accroître l'utilisation et l'incidence.

Le programme d'application des connaissances mène diverses activités d'application des connaissances.

Le Groupe de travail sur l'application des connaissances établit et entretient des relations avec des intervenants et des pairs évaluateurs externes (p. ex., des praticiens de soins primaires, le public, des organismes généraux et des organismes voués à des maladies particulières, des décideurs), et cerne les possibilités de participation à toutes les étapes du processus d'élaboration et de diffusion des lignes directrices.

Le programme d'application des connaissances élabore des stratégies et noue des partenariats pour améliorer l'échange des connaissances, l'adoption des lignes directrices et la diffusion de celles-ci auprès des intervenants au moyen d'outils de décision, de publications, de présentations (30 entre 2017 et 2020), de balados (21 187 visionnements entre 2017 et 2020), d'entrevues avec les médias (68 entre 2017 et 2020) et du site Web (1 620 886 visites entre 2017 et 2020). Entre 2017 et 2020, la ligne directrice sur le dépistage du cancer du sein a été la ligne directrice la plus consultée sur le site Web du Groupe d'étude.

Le Groupe d'étude mène également des activités visant à faire connaître ses lignes directrices et ses outils d'application des connaissances, comme des essais de convivialité, la présentation et la distribution de copies papier des outils d'application des connaissances lors de conférences, des présentations, la publication de modules d'apprentissage en ligne, la tenue à jour de son site Web, l'annonce de nouvelles lignes directrices dans les bulletins trimestriels et sur son compte Twitter et l'accès à tous les documents du Groupe à partir d'applications mobiles (Calculate et Read de QxMD).

L'équipe d'application des connaissances évalue chaque année les activités d'application des connaissances du Groupe d'étude. Bien qu'aucun objectif précis de sensibilisation n'ait été établi, le rapport d'évaluation de 2021 indique dans quelle mesure les praticiens de soins primaires connaissent les ressources d'application des connaissances suivantes :

Il est à noter que seulement 7 % des praticiens de soins primaires connaissent le compte Twitter du Groupe d'étude.

Le réseau de leaders en prévention clinique (LPC) a été créé en 2017 pour favoriser la diffusion et l'adoption des lignes directrices du Groupe d'étude et éliminer les obstacles à leur mise en œuvre. Selon l'évaluation annuelle des activités du Groupe d'étude effectuée par l'équipe d'application des connaissances en 2020, le projet pilote de réseau de LPC a permis de réaliser les principaux objectifs, c'est-à-dire renforcer les capacités des praticiens de soins primaires en matière de médecine factuelle et d'application des connaissances, et favoriser la diffusion des lignes directrices et des outils du Groupe d'étude dans le domaine des soins primaires. Plus précisément, les participants au projet pilote ont fait état d'une meilleure connaissance des processus d'élaboration des lignes directrices ainsi que des lignes directrices, des outils et des activités d'application des connaissances du Groupe d'étude. À l'issue du projet, ils étaient également mieux à même de discuter des lignes directrices avec des collèges et des patients, d'appliquer les recommandations dans leur travail ainsi que de cerner et d'éliminer les obstacles à la mise en œuvre, entre autres avantages.

Les partenaires et les intervenants connaissent les produits et les utilisent dans leur travail.

Les évaluations annuelles effectuées par l'équipe d'application des connaissances ont permis de mesurer le degré de connaissance et de satisfaction à l'égard des lignes directrices ainsi que les retombées de celles-ci. L'annexe 4 fournit des précisions à ce sujet. De 2017 à 2021, trois lignes directrices sur le dépistage du cancer ont fait l'objet d'un suivi et, comme le montrent les deux graphiques suivants, les taux de connaissance et de satisfaction étaient constamment élevés.

Graphique 1 : Connaissance des lignes directrices du Groupe d'étude, de 2017 à 2022
Graphique 1. Version texte ci-dessous.

Source : Évaluations annuelles du Groupe d'étude

Graphique 1 - Descriptions détaillées

Le graphique 1 est un graphique linéaire montrant la connaissance des lignes directrices du GECSSP, de 2017 à 2021 : celle du cancer du sein, celle du cancer du col de l’utérus et celle du cancer de la prostate. Le cancer du sein est représenté par la ligne bleue, le cancer du col de l’utérus est représenté par la ligne orange et le cancer de la prostate est représentée par la ligne grise. Les résultats dans le graphique sont les suivants :

La connaissance de la ligne directrice du cancer du sein était à 90 % en 2017, à 75 % en 2018, à 84 % en 2019, à 90 % en 2020 et à 88 % en 2021.

La connaissance de la ligne directrice du cancer du col de l’utérus était à 89 % en 2017, à 82 % en 2018, à 83 % en 2019, à 87 % en 2020 et à 88 % en 2021.

La connaissance de la ligne directrice du cancer de la prostate était à 88 % en 2017, à 81 % en 2018, à 84 % en 2019, à 82 % en 2020 et à 86 % en 2021.

Graphique 2 : Satisfaction à l’égard des lignes directrices du Groupe d’étude, de 2017 à 2022
Graphique 2. Version texte ci-dessous.

Source : Évaluations annuelles du Groupe d'étude

Graphique 2 - Descriptions détaillées

Le graphique 2 est un graphique linéaire montrant la satisfaction à l’égard des trois lignes directrices du GECSSP, de 2017 à 2021 : celle du cancer du sein, celle du cancer du col de l’utérus et celle du cancer de la prostate. Le cancer du sein est représenté par la ligne bleue, le cancer du col de l’utérus est représenté par la ligne orange et le cancer de la prostate est représentée par la ligne grise. Les résultats dans le graphique sont les suivants :

Le taux de satisfaction à l’égard de la ligne directrice du cancer du sein était de 89 % en 2017, de 83 % en 2018, de 83 % en 2019, de 84 % en 2020 et de 80 % en 2021.

Le taux de satisfaction à l’égard de la ligne directrice du cancer du col de l’utérus était de 90 % en 2017, de 86 % en 2018, de 84 % en 2019, de 86 % en 2020 et de 86 % en 2021.

Le taux de satisfaction à l’égard de la ligne directrice du cancer de la prostate était de 80 % en 2017, de 81 % en 2018, de 79 % en 2019, de 81 % en 2020 et de 81 % en 2021.

De 2017 à 2021, la majorité des praticiens de soins primaires interrogés ont soit suivi les lignes directrices du Groupe d'étude, soit modifié leur pratique pour s'y conformer. Les répondants se conformaient déjà aux lignes directrices du Groupe dans les proportions suivantes : cancer du sein (de 44 % à 57 %), cancer du col de l'utérus (de 25 % à 47 %), cancer de la prostate (de 36 % à 51 %). Comme l'indique le tableau ci-dessous, une forte proportion des répondants ont modifié leur façon de faire pour se conformer aux diverses lignes directrices sur le cancer publiées par le Groupe d'étude.

Tableau 1 - Modification de la pratique pour se conformer aux lignes directrices du Groupe d'étude, par année

Ligne directrice

2017

2018

2019

2020

2021

Cancer du sein

47%

49%

32%

29%

41%

Cancer du col de l'utérus

61%

58%

42%

34%

45%

Cancer de la prostate

47%

53%

36%

38%

42%

Source : Évaluations annuelles du Groupe d'étude

Les rapports d'évaluation annuels font également état du pourcentage de praticiens de soins primaires qui utilisent principalement les lignes directrices du Groupe d'étude plutôt que d'autres lignes directrices ou aucune ligne directrice. Les praticiens utilisent les lignes directrices sur le dépistage du cancer dans les proportions suivantes : cancer du sein (de 33 % à 49 %), cancer du col de l'utérus (de 22 % à 34 %), cancer de la prostate (de 55 % à 66 %).

Entre 2017 et 2021, on disposait d'une ou deux années de données pour les lignes directrices suivantes qui ont été publiées :

On observe des écarts importants dans les taux de connaissance et de modification de la pratique chez les praticiens de soins primaires :

Selon les évaluations annuelles, certains facteurs influent sur l'utilisation des lignes directrices par les praticiens de soins primaires, notamment :

Données non scientifiques témoignant de l'utilisation et améliorations suggérées pour accroître l'utilité des lignes directrices

Certains répondants externes ont raconté que des médecins utilisent les lignes directrices du Groupe d'étude. Quelques personnes interrogées à l'interne et à l'externe ont également indiqué que les lignes directrices sur le dépistage du cancer sont populaires dans les provinces et les territoires. D'après quelques répondants externes, les médecins trouvent que les résumés d'une page des lignes directrices facilitent la prise de décisions communes.

Selon une recherche dans les sites Web des provinces et des territoires, la majorité d'entre eux renferment des liens vers au. moins une ligne directrice du Groupe. Les lignes directrices sont également mentionnées sur les sites Web d'autres associations et organisations (p. ex., le Partenariat canadien contre le cancer, Choisir avec soin et le Collège des médecins de famille du Canada).

Selon plusieurs répondants, le principal facteur influant sur l'utilité des lignes directrices est leur diffusion limitée, ce qui peut être corrigé en augmentant les activités de diffusion :

Améliorations suggérées pour accroître la portée et l'utilisation des lignes directrices

Des recommandations ont été formulées dans les évaluations annuelles pour améliorer la portée et l'utilisation des lignes directrices chez les praticiens de soins primaires, notamment :

Le Groupe d'étude a pris des mesures pour faire participer la population canadienne.

En 2020, le Groupe d'étude a entrepris d'élaborer une nouvelle initiative de participation des patients afin de déterminer les valeurs et les préférences des patients dans le cadre de l'élaboration des lignes directrices. Le RCP-GEC vise à favoriser une réelle participation du public dès le début du processus : le Groupe d'étude sollicite l'avis du public tout au long du processus d'élaboration et de diffusion des lignes directrices.

Les membres du RCP-GEC reçoivent des renseignements généraux sur les activités du Groupe d'étude et sur les types de méthodes et de processus utilisés pour élaborer les lignes directrices sur les soins de santé préventifs, afin qu'ils puissent participer en toute connaissance de cause à l'élaboration des lignes directrices. Les membres du RCP-GEC forment un groupe de consultation des intervenants qui contribue aux différentes étapes de l'élaboration des lignes directrices, à la discrétion des présidents du groupe de travail chargé des lignes directrices et en fonction des besoins et du contexte de celles-ci.

À la base, le RCP-GEN est constitué d'environ 20 membres du public qui ont reçu une formation sur le Groupe d'étude et le concept des soins préventifs. Il existe également un réseau élargi de plus de 75 membres du public qui, bien que n'ayant pas reçu la formation, peuvent participer à des projets spéciaux.

Comme il a été mentionné précédemment, le RCP-GEC est considéré comme une initiative positive. De plus, selon certaines personnes interrogées, la participation de patients et de membres du public confère de la crédibilité aux recommandations des lignes directrices. Ce groupe apporte des expériences de vie et peut aider à la formulation de recommandations claires pour le public. Cependant, les membres du RCP-GEC interrogés ont indiqué que le réseau n'a pas encore joué un rôle actif et qu'il n'a pas eu de nouvelles du Groupe d'étude depuis un certain temps.

Le Groupe d'étude n'a pas toujours été en mesure de respecter son engagement de produire trois lignes directrices par an.

Le Groupe d'étude s'est engagé à produire trois lignes directrices par an. Trois lignes directrices ont été rédigées en 2017 et en 2018, mais seulement une en 2019, en 2020, en 2021 et en 2022 (jusqu'à présent). Plusieurs personnes interrogées à l'interne et à l'externe ont fourni des explications à ce sujet :

Selon un examen des lignes directrices et des recommandations publiées chaque année au R.-U. et aux É.-U., le R.-U. a publié en moyenne 16,75 recommandations sur une période de quatre ans, tandis que les É.-U. en ont publié 12 en moyenne sur une période de six ans. Cela dit, la majorité des recommandations des É.-U. étaient des mises à jour et non des revues intégrales. En revanche, on ne sait pas exactement combien de recommandations britanniques provenaient de mises à jour ou de revues complètes.

Plusieurs facteurs ont contribué à la lenteur de production des lignes directrices.

Le processus d'élaboration des lignes directrices est en général considéré comme lent. Si certaines personnes interrogées à l'interne et à l'externe ont souligné la lenteur excessive des processus, quelques-unes estiment tout de même que les lignes directrices sont disponibles au moment voulu.

Selon les personnes interrogées à l'interne et à l'externe, les facteurs suivants ont nui à la production des lignes directrices au moment voulu :

Les suggestions suivantes ont été faites pour améliorer les délais :

Conscient de la nécessité d'améliorer la rapidité de ses activités, le Groupe d'étude a fait appel à un expert externe pour réaliser un examen de ses processus et de ses délais.

Conclusions

Dans l'ensemble, il semble que les lignes directrices du Groupe d'étude aient été élaborées avec le concours de partenaires et d'intervenants internes et externes de tous ordres, qui apportent au processus une expertise clinique et méthodologique diversifiée. Malgré tout, le processus d'élaboration présente des lacunes, notamment une représentation insuffisante des Autochtones, des médecins en milieu rural et éloigné et des infirmières et infirmiers praticiens.

En plus de l'expertise, les CASDP utilisent la méthode GRADE, qui est considérée comme la norme internationale dans ce domaine, pour analyser les données probantes.

Les processus de gouvernance et les rôles et responsabilités à l'appui de l'élaboration des lignes directrices sont généralement bien établis. Il subsiste toutefois une certaine confusion quant au rôle de l'ASPC par rapport à celui des CASDP, surtout en ce qui concerne la définition de la portée et la réalisation des examens des données probantes. Le Groupe d'étude a su maintenir son indépendance par rapport aux organismes extérieurs, principalement grâce à sa politique rigoureuse en matière de conflits d'intérêts.

Il semble que les nombreuses activités d'application des connaissances aient permis de faire mieux connaître les lignes directrices ainsi que les ressources et les outils d'application des connaissances. De plus, selon les indications disponibles, les lignes directrices sont utilisées et ont une incidence sur la pratique. Cependant, le processus d'élaboration est considéré comme lent et, au cours des trois dernières années, le Groupe d'étude n'a pas été en mesure de respecter son engagement de produire trois lignes directrices par an. Une diffusion accrue permettrait d'améliorer l'utilisation et les retombées des lignes directrices.

Les problèmes de financement ont nui à la capacité du Groupe d'étude d'élargir ses activités de diffusion et de recruter certains types de professionnels des soins primaires.

Recommandations

Plusieurs sources de données ont été utilisées pour l'évaluation, dont des examens des dossiers et des documents, des examens des données sur le rendement et des entrevues auprès d'intervenants internes et externes. Trois recommandations ont été formulées.

Recommandation 1 : Trouver des façons d'accélérer le processus d'élaboration des lignes directrices.

Le Groupe d'étude s'est engagé à produire trois lignes directrices par an, mais il n'a pas atteint cet objectif depuis 2018. Plusieurs facteurs ont nui à sa capacité à produire les lignes directrices, y compris le décès soudain du nouveau président, le roulement du personnel à la DSMLD, la charge de travail accrue ainsi que la participation des membres du Groupe d'étude et de la DSMLD à la lutte contre la pandémie de COVID-19. Tout cela a entraîné des retards dans l'élaboration des lignes directrices. D'autres facteurs ont eu une incidence sur la production des lignes directrices en temps voulu, notamment l'incapacité de certains membres du Groupe d'étude à se porter volontaires en raison de l'absence de rémunération, le trop grand nombre d'examens internes et de réunions, et le temps requis pour rédiger les questions liées à la portée. L'ASPC, en concertation avec le Groupe d'étude, doit continuer à chercher des façons d'accélérer le processus d'élaboration des lignes directrices pour atteindre l'objectif de trois lignes directrices par an.

Recommandation 2 : Compte tenu des défis, explorer les changements pouvant être apportés pour régler les problèmes de financement et adapter convenablement le modèle de financement du Groupe d'étude :

L'absence de rémunération nuit à la capacité du Groupe de recruter de nouveaux membres. Sans rémunération, certains professionnels de la santé, comme les médecins en milieu rural et éloigné, ne sont pas en mesure de participer. L'absence de rémunération limite également le temps que les membres peuvent consacrer aux activités du Groupe, ce qui a une incidence sur le respect des délais en général.

L'ASPC est l'unique source de financement du Groupe d'étude, et la plupart des personnes interrogées estiment qu'elle devrait le rester, car cela permet d'éviter que des organismes extérieurs compromettent l'indépendance du Groupe. Cependant, le financement n'a pratiquement pas changé alors que les salaires et les activités prévues ont augmenté en raison des efforts déployés pour faire connaître les lignes directrices et en accroître l'utilisation ainsi que pour faire participer le public au processus d'élaboration. En conséquence, les partenaires du Groupe d'étude (les CASDP et le programme d'application des connaissances) ont dû réduire certaines activités et diminuer le nombre d'employés en poste.

Recommandation 3 : Clarifier le rôle de l'ASPC par rapport à celui des CASDP en ce qui concerne le cadrage et la réalisation d'examens systématiques.

Les rôles et responsabilités sont décrits clairement dans les documents du Groupe d'étude, comme le manuel des méthodes, mais il subsiste une certaine confusion quant au rôle de l'ASPC par rapport à celui des CASDP. L'ASPC travaille en étroite collaboration avec les CASDP, leur fournissant un soutien scientifique et technique. Cependant, le rôle de l'ASPC dans la définition de la portée et la réalisation des examens systématiques n'est pas clair. Pour certains, ce rôle ne fait aucun doute, alors que pour d'autres, l'ASPC intervient trop dans les examens, qui sont considérés comme une responsabilité des CASDP.

Réponse et plan d'action de la direction

Évaluation du Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs
de 2017-2018 à 2021-2022

Recommandation 1

Trouver des façons d'accélérer le processus d'élaboration des lignes directrices

Réponse de la direction

La direction est d'accord

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a également commencé à examiner les processus d'élaboration de lignes directrices dont elle est responsable (p. ex., cadrage des lignes directrices) et à mettre à l'essai de nouvelles approches (p. ex., détermination de la portée des prochains sujets dans la mesure du possible).

Plan d'action

 

Produits livrables

Date d'achèvement prévue

Responsabilité

Ressources

Déterminer les options pour traiter les tâches d'élaboration de lignes directrices qui présentent un risque élevé de retard et les proposer au Groupe d'étude

Rapport faisant la comparaison des échéanciers de cadrage (de l'élaboration initiale de lignes directrices au document d'orientation définitif) au moyen d'une approche traditionnelle par rapport à une approche pilote recourant au soutien des étudiants aux fins de recherches avancées en vue de cadrer les sujets à venir. Le rapport comprendra également une analyse des avantages et des inconvénients de cette approche, les leçons retenues et des recommandations pour les prochaines étapes.

Novembre 2023

Directeur exécutif, CPMCES

Ressources actuelles

Rapport sur les échéanciers prévus par rapport aux échéanciers observés des principales étapes des lignes directrices faisant l'objet d'un suivi dans Microsoft Project, accompagné d'un examen rétrospectif des facteurs communs menant à des échéanciers plus longs que prévu, avec la possibilité d'aborder les facteurs déterminés.

Mars 2024

Directeur exécutif, CPMCES

Ressources actuelles

Recommandation 2

Compte tenu des défis, explorer les changements pouvant être apportés pour régler les problèmes de financement et adapter convenablement le modèle de financement du Groupe d'étude :

Réponse de la direction

La direction est d'accord

Plan d'action

 

Produits livrables

Date d'achèvement prévue

Responsabilité

Ressources

Examiner les types de modèles de rémunération possibles.

Examiner le financement requis pour toutes les activités et le comparer à celui que reçoivent d'autres organisations normatives comme le Preventive Services Task Force des États-Unis.

Rapport sur les options de rémunération possibles et recommandation d'une option privilégiée.

Mai 2023

Directeur exécutif, CPMCES

Ressources actuelles

Rapport sur le financement des activités initiales par rapport à celui des activités actuelles afin de déterminer l'écart de financement, et recommandation à la haute direction concernant de nouvelles sources de financement possibles ou concernant la réaffectation ou la redéfinition des priorités des activités.

Novembre 2023

Directeur exécutif, CPMCES / VP, PSPMC

Ressources actuelles

Recommandation 3

Clarifier le rôle de l'ASPC par rapport à celui des centres d'analyse et de synthèse des données probantes (CASDP) en ce qui concerne le cadrage et la réalisation d'examens systématiques.

Réponse de la direction

La direction est d'accord

Plan d'action

 

Produits livrables

Date d'achèvement prévue

Responsabilité

Ressources

Examiner et mettre à jour les documents sur les méthodes normalisées, ainsi que les outils de gestion de projet en collaboration avec les CASDP afin de s'assurer qu'ils décrivent clairement les responsabilités.

Publication du manuel des méthodes mis à jour du Groupe d'étude, qui décrit clairement les domaines de responsabilité de l'ASPC ainsi que des CASDP, et dont les principaux chapitres ont fait l'objet d'un examen par le personnel des CASDP.

Mars 2023

Directeur exécutif, CPMCES

Ressources actuelles

La plateforme de gestion de projet MS Project a été mise à jour de manière à énoncer les principales étapes des lignes directrices, la partie responsable étant indiquée à chaque étape.

Novembre 2023

Directeur exécutif, CPMCES

Ressources actuelles

Rencontrer le personnel des CASDP pour examiner le manuel des méthodes mis à jour et tenir une discussion ouverte sur la clarté des rôles ainsi que des responsabilités dans le but de cerner et de clarifier les ambiguïtés et d'élaborer conjointement des solutions.

Rapport de décision d'une première réunion et d'au moins une réunion de suivi subséquente à distribuer au personnel de la DSMLD et des CASDP ainsi qu'aux dirigeants du Groupe d'étude. Il comprendra des suggestions de clarification des rôles ou de modification des processus et toute recommandation de mise à jour des chapitres du manuel des méthodes.

Avril 2023 (première réunion)

Décembre 2023

Directeur exécutif, CPMCES

Ressources actuelles

Annexe 1 – Méthodes de collecte et d'analyse des données

Les évaluateurs ont recueilli et analysé des données provenant de différentes sources. Le processus de collecte des données s'est déroulé de mai à juillet 2022. Les données ont été analysées par la triangulation des informations recueillies à partir des différentes méthodes énumérées ci-dessous. Le recours à plusieurs sources de données et à la triangulation avait pour but d'accroître la fiabilité et la crédibilité des constatations et des conclusions de l'évaluation.

Examen des données sur le rendement

Une série de rapports d'évaluation annuels réalisés par l'équipe d'application des connaissances a été évaluée pour étayer les conclusions relatives à l'efficacité.

Entrevues avec des informateurs clés

Des entrevues avec des informateurs clés ont été menées pour recueillir des renseignements détaillés sur la gouvernance, le financement, la méthodologie, l'expertise et l'efficacité. Un guide d'entrevue a été établi à l'avance à cette fin. Au total, 23 entrevues ont été réalisées avec 29 répondants, dont :

Les thèmes qui sont ressortis des entrevues ont été recensés et quantifiés à l'aide du logiciel d'analyse qualitative NVIVO.

Examen des dossiers et des documents

L'examen des dossiers et des documents a porté sur les documents affichés sur le site Web du Groupe d'étude. Environ 85 dossiers et documents ont été examinés.

Même si les données recueillies à l'aide de ces méthodes ont été analysées par triangulation, l'évaluation comportait des limites qui ont eu une incidence sur la validité et la fiabilité des constatations et des conclusions. Le tableau qui suit présente les limites rencontrées lors de la mise en œuvre des méthodes sélectionnées pour l'évaluation et les stratégies d'atténuation adoptées pour veiller à ce que les résultats de l'évaluation soient suffisamment rigoureux.

Limite

Incidence

Stratégie d'atténuation

Le recours à des données sur le rendement secondaires (évaluations annuelles)

Le fait de s'appuyer sur des évaluations réalisées par d'autres a compliqué la tâche, car nous n'avons pas participé à l'élaboration des questions d'évaluation et des points à examiner.

Les informations ont été triangulées avec d'autres sources de données afin de compléter les données disponibles.

Les entrevues avec les informateurs clés sont de nature rétrospective; ils offrent une perspective récente sur des événements passés.

Cela peut avoir une incidence sur la validité des évaluations des activités ou des résultats qui peuvent avoir changé avec le temps.

La triangulation avec d'autres sources de données a permis de corroborer les données recueillies lors des entrevues ou de fournir des renseignements supplémentaires sur ces données. De plus, l'examen des documents a permis d'obtenir des renseignements organisationnels.

Une démarche d'analyse comparative fondée sur le sexe et le genre plus (ACSG+) a été appliquée à l'évaluation des activités du Groupe d'étude, y compris un examen des questions liées à l'équité dans l'élaboration des lignes directrices. La question des langues officielles n'a pas été examinée spécifiquement, mais celle-ci ne semble pas être un problème pour les activités du programme. De plus, les objectifs de développement durable n'ont pas été examinés étant donné qu'ils ne s'appliquaient pas à l'évaluation.

Pour réaliser l'évaluation, un guichet unique a été mis sur pied au sein de la Division de la santé mondiale et des lignes directrices, avec lequel le Bureau de l'audit et de l'évaluation a travaillé en étroite collaboration tout au long de l'évaluation. Le Comité de la mesure du rendement et de l'évaluation (CMRE) a été informé par correspondance de la portée de l'évaluation en juin 2022. Les constatations préliminaires ont été présentées au CMRE le 28 septembre 2022, et le rapport définitif sera présenté au Comité en décembre 2022.

Annexe 2 – Comparaison avec des organismes similaires du Royaume-Uni et des États-UnisNote de bas de page 16,Note de bas de page 17,Note de bas de page 18,Note de bas de page 19

Critères clés

Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs

Preventive Services Task Force des É.-U.

National Screening Committee du R.-U.

Rémunération

Membres bénévoles

Membres bénévolesNote de bas de page 20

Membres bénévoles

Nombre de membres

15 (10 membres au moment de l'évaluation)

16Note de bas de page 21

18 (en moyenne entre 2017 et 2021)

Nombre de lignes directrices produites par année

1.7

(entre 2017 et 2022)

12Note de bas de page 22

(entre 2017 et 2022)

16.75Note de bas de page 23Note de bas de page 24Note de bas de page 25Note de bas de page 26

(entre 2017 et 2021)

Processus

Méthode GRADE

N'utilise pas la méthode GRADENote de bas de page 27

Ne semble pas utiliser la méthode GRADENote de bas de page 28

Budget

2 M$ par an

$11, 5 M$ par an

3,6£ par an

(2019-20)

Annexe 3 – Processus d'élaboration des lignes directrices du Groupe d'étude - Méthodologie

Annexe 3. Version texte ci-dessous.

Source : Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs

Annexe 3 - Descriptions détaillées

L’organigramme fonctionnel illustre le processus d’élaboration des lignes directrices du Groupe d’étude. Chaque étape du processus est écrite dans un bloc bleu, et les étapes subséquentes sont placées directement en dessous. Les étapes sont liées par des lignes rouges et bleues.

Le processus d’élaboration des lignes directrices commence par le choix du sujet. Ce choix est écrit à l’intérieur d’un cercle bleu et il est placé au milieu de l’organigramme. Il y a, autour du cercle, six lignes pointant vers six blocs blancs. Chaque bloc représente les partenaires desquels le groupe d’étude reçoit de la rétroaction quand il choisit un sujet. Voici ce qui est écrit dans les blocs : Gouvernements; Associations de professionnels de la santé; Collège des médecins de famille du Canada; Patients et membres du public; Établissements universitaires; Organisations non gouvernementales.

Après le choix du sujet par le groupe d’étude, la définition de la portée est la prochaine étape du processus d’élaboration des lignes directrices.

L’étape suivante du processus d’élaboration des lignes directrices est la détermination des avantages et des inconvénients. Le groupe d’étude reçoit les commentaires des patients (Participation des patients) et, avec ces commentaires, le groupe élabore un protocole d’examen. L’icône pour cette étape est une représentation de trois personnes au-dessus desquelles se trouvent des boîtes de texte.

La prochaine étape consiste en un examen systématique des données probantes. Les constatations de l’examen aideront aussi à l’élaboration du protocole d’examen du groupe d’étude. Il est écrit, dans un bloc rouge, « Élaboration du protocole ». Ce bloc lie le bloc « Détermination des avantages et des inconvénients » au bloc « Examen systématique des données probantes ».  

La prochaine étape du processus d’élaboration des lignes directrices est « Rédaction des recommandations ». Le groupe d’étude élabore des recommandations au moyen des commentaires des patients (Participation des patients). L’icône pour cette étape est une représentation de trois personnes au-dessus desquelles se trouvent des boîtes de texte.  

La prochaine étape est « Rédaction de la ligne directrice ». Au moment de la rédaction des recommandations et de la ligne directrice, le groupe d’étude doit tenir compte de l’équité, de la faisabilité, de l’acceptabilité et du coût.  

La prochaine étape du processus d’élaboration des lignes directrices est la réception de la rétroaction des experts cliniques, des pairs évaluateurs et des intervenants. L’icône pour cette étape est une représentation de trois boîtes de texte contenant chacune le profil d’une personne.

Une fois que le groupe de travail a reçu la rétroaction des partenaires et qu’il a apporté les modifications nécessaires à la ligne directrice, le groupe de travail passe à la prochaine étape. Les experts de l’application des connaissances créent des outils pour les professionnels des soins primaires, et ils le font au moyen des commentaires des patients (Participation des patients). L’icône pour cette étape est une représentation de trois personnes au-dessus desquelles se trouvent des boîtes de texte.

La publication de la ligne directrice est la prochaine étape du processus d’élaboration des lignes directrices. Le Centre d’analyse et de synthèse des données probantes effectue, de manière indépendante, un examen systématique des données disponibles en fonction du protocole final approuvé.

La prochaine étape du processus d’élaboration des lignes directrices est la publication de la ligne directrice à l’intention des partenaires clés, notamment les cliniciens, les patients, les décideurs et le public. Chacun de ces partenaires clés figure dans un cercle blanc.

Une fois la ligne directrice publiée, les recommandations de la ligne directrice sont mises en œuvre dans la pratique clinique. L’icône pour cette étape est la représentation d’un patient assis dans une chaise ainsi que de son fournisseur de soins de santé, portant un stéthoscope, qui l’accueille. On y voit la croix d’un hôpital au-dessus d’eux.

L’évaluation est la dernière étape du processus d’élaboration des lignes directrices. Effectuée par le programme d’application des connaissances de l’Hôpital St. Michael’s, l’évaluation porte sur l’incidence et la mise en œuvre des ressources et des outils pour l’application des connaissances, ainsi que des lignes directrices cliniques du groupe de travail. L’icône pour cette étape est un papier attaché à une planchette à pince. Il y a des boîtes à cocher, du côté gauche, et de l’écriture, du côté droit.

Annexe 4 – Application des connaissances

Réponses des praticiens de soins primaires aux sondages d'évaluation annuels du Groupe d'étude

Connaissance des diverses lignes directrices du Groupe d'étude, par année

Ligne directrice

2017

2018

2019

2020

2021

Cancer du sein

90%

(N=198)

75%

(N=244)

84%

(N = 263)

90%

(N = 271)

88%

(N = 162)

Cancer du col de l'utérus

89%

(N = 198)

82%

(N = 244)

83%

(N = 263)

87%

(N = 271)

88%

(N = 162)

Cancer de la prostate

88%

(N = 198)

81%

(N = 244)

84%

(N = 263)

82%

(N = 271)

86%

(N = 162)

Prévention et traitement du tabagisme chez les enfants et les adolescents

16%

(N=198)

N/A

N/A

N/A

N/A

Dépistage du VHC

38%

(N=198)

N/A

N/A

N/A

N/A

Dépistage de l'anévrisme de l'aorte abdominale

63%

(N=198)

N/A

N/A

N/A

N/A

Bactériurie asymptomatique

N/A

33%

(N=244)

48%

(N=263)

N/A

N/A

Troubles de la vision

N/A

17%

(N=244)

N/A

N/A

N/A

Dysfonctionnement thyroïdien

N/A

N/A

62%

(N=263)

44%

(N=271)

N/A

Adénocarcinome œsophagien

N/A

N/A

N/A

27%

(N=271)

N/A

Chlamydia et gonorrhée

N/A

N/A

N/A

N/A

53%

(N=162)

Connaissance : pourcentage de répondants qui connaissent la ligne directrice du Groupe d'étude.

Utilisation des diverses lignes directrices du Groupe d'étude, par année

Ligne directrice

2017

2018

2019

2020

2021

Cancer du sein

33%

(N=55)

49%

(N=199)

38%

(N = 263)

44%

(N = 268)

42%

(N = 166)

Cancer du col de l'utérus

22%

(N = 167)

29%

(N = 199)

23%

(N = 263)

32%

(N = 268)

34%

(N = 166)

Cancer de la prostate

55%

(N = 166)

59%

(N = 199)

59%

(N = 263)

66%

(N = 268)

66%

(N = 166)

Prévention et traitement du tabagisme chez les enfants et les adolescents

22%

(N=166)

N/A

N/A

N/A

N/A

Dépistage du VHC

44%

(N=167)

N/A

N/A

N/A

N/A

Dépistage de l'anévrisme de l'aorte abdominale

49%

(N=167)

N/A

N/A

N/A

N/A

Bactériurie asymptomatique

N/A

31%

(N=198)

38%

(N=263)

N/A

N/A

Troubles de la vision

N/A

16%

(N=199)

N/A

N/A

N/A

Dysfonctionnement thyroïdien

N/A

N/A

51%

(N=263)

48%

(N=267)

N/A

Adénocarcinome œsophagien

N/A

N/A

N/A

37%

(N=268)

N/A

Chlamydia et gonorrhée

N/A

N/A

N/A

N/A

37%

(N=167)

Utilisation : pourcentage de répondants qui utilisent principalement les lignes directrices du Groupe d'étude plutôt que d'autres lignes directrices ou aucune ligne directrice

Satisfaction à l'égard des lignes directrices du Groupe d'étude, par année

Ligne directrice

2017

2018

2019

2020

2021

Cancer du sein

89%

(N=179)

83%

(N = 140)

83%

(N = 223)

84%

(N = 241)

80%

(N = 133)

Cancer du col de l'utérus

90%

(N = 146)

86%

(N = 155)

84%

(N = 218)

86%

(N = 233)

86%

(N = 128)

Cancer de la prostate

80%

(N = 149)

81%

(N = 158)

79%

(N = 220)

81%

(N = 219)

81%

(N = 124)

Prévention et traitement du tabagisme chez les enfants et les adolescents

80%

(N=26)

N/A

N/A

N/A

N/A

Dépistage du VHC

83%

(N=26)

N/A

N/A

N/A

N/A

Dépistage de l'anévrisme de l'aorte abdominale

86%

(N=26)

N/A

N/A

N/A

N/A

Bactériurie asymptomatique

N/A

83%

(N=55)

83%

(N=127)

N/A

N/A

Troubles de la vision

N/A

83%

(N=28)

N/A

N/A

N/A

Dysfonctionnement thyroïdien

N/A

N/A

86%

(N=162)

87%

(N=116)

N/A

Adénocarcinome œsophagien

N/A

N/A

N/A

86%

(N=71)

N/A

Chlamydia et gonorrhée

N/A

N/A

N/A

N/A

84%

(N=83)

Satisfaction : pourcentage de répondants qui sont satisfaits de la ligne directrice.

Conformité de la pratique actuelle avec les diverses lignes directrices du Groupe d'étude, par année

Ligne directrice

2017

2018

2019

2020

2021

Cancer du sein

45%

(N=113)

44%

(N=125)

51%

(N=223)

57%

(N=239)

53%

(N=137)

Cancer du col de l'utérus

27%

(N=113)

25%

(N=143)

37%

(N=218)

47%

(N=232)

40%

(N=137)

Cancer de la prostate

36%

(N = 118)

41%

(N=143)

37%

(N=220)

51%

(N=217)

47%

(N=133)

Prévention et traitement du tabagisme chez les enfants et les adolescents

33%

N=27)

N/A

N/A

N/A

N/A

Dépistage du VHC

30%

N=70)

N/A

N/A

N/A

N/A

Dépistage de l'anévrisme de l'aorte abdominale

23%

N=115)

N/A

N/A

N/A

N/A

Bactériurie asymptomatique

N/A

49%

(N=71)

42%

(N=128)

N/A

N/A

Troubles de la vision

N/A

46%

(N=37)

N/A

N/A

N/A

Dysfonctionnement thyroïdien

N/A

N/A

62%

(N=116)

N/A

N/A

Adénocarcinome œsophagien

N/A

N/A

N/A

51%

(N=223)

N/A

Chlamydia et gonorrhée

N/A

N/A

N/A

N/A

35%

(N=83)

Conformité de la pratique actuelle : pourcentage de répondants qui se conformaient déjà à la ligne directrice du Groupe d'étude dans leur travail.

Modification de la pratique pour se conformer aux diverses lignes directrices du Groupe d'étude*, par année

Ligne directrice

2017

2018

2019

2020

2021

Cancer du sein

47%

(N=113)

49%

(N=125)

32%

(N=223)

29%

(N=239)

41%

(N=137)

Cancer du col de l'utérus

61%

(N=113)

58%

(N=143)

42%

(N=218)

34%

(N=232)

45%

(N=137)

Cancer de la prostate

47%

(N = 118)

53%

(N=143)

36%

(N=220)

38%

(N=217)

42%

(N=133)

Prévention et traitement du tabagisme chez les enfants et les adolescents

33%

N=27)

N/A

N/A

N/A

N/A

Dépistage du VHC

53%

N=70)

N/A

N/A

N/A

N/A

Dépistage de l'anévrisme de l'aorte abdominale

48%

N=115)

N/A

N/A

N/A

N/A

Bactériurie asymptomatique

N/A

34%

(N=71)

43%

(N=128)

N/A

N/A

Troubles de la vision

N/A

22%

(N=37)

N/A

N/A

N/A

Dysfonctionnement thyroïdien

N/A

N/A

31%

(N=116)

N/A

N/A

Adénocarcinome œsophagien

N/A

N/A

N/A

33%

(N=223)

N/A

Chlamydia et gonorrhée

N/A

N/A

N/A

N/A

40%

(N=83)

Incidence : pourcentage de répondants qui ont modifié leur façon de faire pour se conformer expressément à la ligne directrice du Groupe d'étude depuis sa publication.

Notes de fin de texte

Note de bas de page 1

Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs. (2019). À propos du GECSSP. Sur Internet : https://canadiantaskforce.ca/wp-content/uploads/2020/01/CTFPHC-Infographic-2019-FR-Final-2.pdf

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Note de bas de page 2

Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs. (2021). Processus d'élaboration des lignes directrices du Groupe d'étude canadien. Sur Internet : https://canadiantaskforce.ca/wp-content/uploads/2021/03/CTFPHC_OrgProcesses_FinalFRs.pdf

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Note de bas de page 3

Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs. (2014-03). Canadian Task Force on Preventive Health Care Procedure Manual. Sur Internet : https://canadiantaskforce.ca/wp-content/uploads/2016/12/procedural-manual-en_2014_Archived.pdf

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Note de bas de page 4

Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs. (2019-12-13). Bulletin du GECSSP, numéro 23. Sur Internet : https://canadiantaskforce.ca/bulletin-de-decembre-2019-numero-23/?lang=fr

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Note de bas de page 5

L'Hôpital d'Ottawa. (2019-10-02). David Moher et Dawn Stacy intronisés à l'Académie canadienne des sciences de la santé. Sur Internet : https://www.irho.ca/newsroom/story/view/1166?l=fr

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Note de bas de page 6

L'Hôpital d'Ottawa. (2014-07-16). Le Dr David Moher nommé l'un des plus importants chercheurs au monde. Sur Internet : https://www.ottawahospital.on.ca/fr/salle-de-presse/le-dr-david-moher-nomme-lun-des-plus-importants-chercheurs-au-monde/

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Note de bas de page 7

Unity Health Toronto. (2021-12-29). Order of Canada appoints Dr. Sharon Straus, physician-in-chief and scientist at St. Michael's Hospital. Sur Internet : https://unityhealth.to/2021/12/order-of-canada-dr-sharon-straus/

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Note de bas de page 8

Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs. (2011). GRADE – Classement des Recommendations, Evaluation, Dévelopment & Evaluation. Sur Internet : https://canadiantaskforce.ca/wp-content/uploads/2019/01/GRADE-Info-for-website-blue-format-v2_FR.pdf

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Note de bas de page 9

Malmivaara, Antti. (2015). Methodological considerations of the GRADE method. Annals of Medicine, 47:1-5. Sur Internet : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4364259/pdf/sann47_1.pdf

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Note de bas de page 10

Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs. (2022-09-20). Procès-verbaux. Sur Internet : https://canadiantaskforce.ca/a-propos-du-gecssp/proces-verbaux/?lang=fr

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Note de bas de page 11

Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs. (2014-03). Canadian Task Force on Preventive Health Care Procedure Manual. Sur Internet : https://canadiantaskforce.ca/wp-content/uploads/2016/12/procedural-manual-en_2014_Archived.pdf

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Note de bas de page 12

Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs. (2020-08). Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs – Politique sur la divulgation des intérêts et la gestion des conflits d'intérêts. Sur Internet : https://canadiantaskforce.ca/wp-content/uploads/2020/10/COI-Policy-202008-FR-Final.pdf

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Note de bas de page 13

Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs. (2022-09-20). Historique du Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs. Sur Internet : https://canadiantaskforce.ca/wp-content/uploads/2020/02/TF_InfographicHistory_FR.pdf

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Note de bas de page 14

Agence de la santé publique du Canada. (2021-05-17). Organismes consultatifs externes. Sur Internet : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/organisation/mandat/a-propos-agence/organismes-consultatifs-externes/politique.html

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Note de bas de page 15

Gouvernement du Québec - Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale. (2022-05-10). Chapitre M-30 : Loi sur le ministère du Conseil exécutif. Sur Internet : https://www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/document/lc/M-30

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Note de bas de page 16

UK National Screening Committee. (2018). Screening in the UK: making effective recommendations 1 April 2017 to 31 March 2018. Retrieved from: https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/733226/Screening_in_the_UK_making_effective_recommendations_2017_to_2018.pdf

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Note de bas de page 17

UK National Screening Committee. (2021-07-30). Screening in the UK: making effective recommendations 1 April 2018 to 31 March 2019. Retrieved from: https://www.gov.uk/government/publications/uk-national-screening-committee-recommendations-annual-report/screening-in-the-uk-making-effective-recommendations-1-april-2018-to-31-march-2019

Retour à la référence de la note de bas de page 17

Note de bas de page 18

UK National Screening Committee. (2021-07-30). Screening in the UK: making effective recommendations 1 April 2019 to 31 March 2020. Retrieved from: https://www.gov.uk/government/publications/uk-national-screening-committee-recommendations-annual-report/screening-in-the-uk-making-effective-recommendations-1-april-2019-to-31-march-2020

Retour à la référence de la note de bas de page 18

Note de bas de page 19

UK National Screening Committee. (2021-07-30). Screening in the UK: making effective recommendations 1 April 2020 to 31 March 2021. Retrieved from: https://www.gov.uk/government/publications/uk-national-screening-committee-recommendations-annual-report/screening-in-the-uk-making-effective-recommendations-1-april-2020-to-31-march-2021

Retour à la référence de la note de bas de page 19

Note de bas de page 20

U.S. Preventive Services Task Force. (2021-05). U.S. Preventive Services Task Force Procedure Manual. Sur Internet : https://www.uspreventiveservicestaskforce.org/uspstf/sites/default/files/inline-files/procedure-manual-2022.pdf

Retour à la référence de la note de bas de page 20

Note de bas de page 21

U.S. Preventive Services Task Force. (2022-10). Our Members. Sur Internet : https://www.uspreventiveservicestaskforce.org/uspstf/about-uspstf/current-members

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Note de bas de page 22

U.S. Preventive Services Task Force. (2022-10-17). Published Recommendations. Retrieved from: https://www.uspreventiveservicestaskforce.org/uspstf/topic_search_results?topic_status=P

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Note de bas de page 23

UK National Screening Committee. (2021-07-30). Screening in the UK: making effective recommendations 1 April 2020 to 31 March 2021. Retrieved from: https://www.gov.uk/government/publications/uk-national-screening-committee-recommendations-annual-report/screening-in-the-uk-making-effective-recommendations-1-april-2020-to-31-march-2021

Retour à la référence de la note de bas de page 23

Note de bas de page 24

UK National Screening Committee. (2021-07-30). Screening in the UK: making effective recommendations 1 April 2019 to 31 March 2020. Retrieved from: https://www.gov.uk/government/publications/uk-national-screening-committee-recommendations-annual-report/screening-in-the-uk-making-effective-recommendations-1-april-2019-to-31-march-2020

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Note de bas de page 25

UK National Screening Committee. (2021-07-30). Screening in the UK: making effective recommendations 1 April 2018 to 31 March 2019. Retrieved from: https://www.gov.uk/government/publications/uk-national-screening-committee-recommendations-annual-report/screening-in-the-uk-making-effective-recommendations-1-april-2018-to-31-march-2019

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Note de bas de page 26

UK National Screening Committee. (2018). Screening in the UK: making effective recommendations 1 April 2017 to 31 March 2018. Retrieved from: https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/733226/Screening_in_the_UK_making_effective_recommendations_2017_to_2018.pdf

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Note de bas de page 27

Seedat F, Cooper J, Cameron L, Stranges S, Kandala NB, Burton H, Taylor-Phillips S. (2014-10). International comparisons of screening policy-­‐making: A systematic review. Retrieved from:

https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/444227/FINAL_REPORT_International_Screening.pdf

Retour à la référence de la note de bas de page 27

Note de bas de page 28

Seedat F, Cooper J, Cameron L, Stranges S, Kandala NB, Burton H, Taylor-Phillips S. (2014-10). International comparisons of screening policy-­‐making: A systematic review. Retrieved from:

https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/444227/FINAL_REPORT_International_Screening.pdf

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