Annexe A : Rapport de l'administrateur en chef de la santé publique sur l'état de la santé publique au Canada, 2014 – Santé et bien-être des Canadiens
Annexe A : Santé et bien-être des Canadiens
Un grand nombre de facteurs peuvent avoir une incidence et une influence sur la santé d'une population. Être en mesure de déterminer qui nous sommes à l'aide de caractéristiques comme l'âge et le sexe, ainsi que de facteurs pouvant avoir une influence sur la santé générale, comme l'éducation, le revenu et les comportements individuels, peut aider à expliquer certains des résultats en matière de santé.
Qui nous sommes
Population
Au cours des quarante dernières années, la population du Canada a augmenté de 56 %. En 2013, elle comptait plus de 35 millions de personnesNote de bas de page 15. Comme il est estimé dans l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011, 1,4 million de personnes déclaraient être Autochtones (61 % de membres des Premières Nations, 32 % de Métis et 4 % d'Inuits), et près de 6,8 millions de personnes affirmaient être nées à l'étrangerNote de bas de page 9,Note de bas de page 415. En 2011, la majorité (61 %) des Canadiens vivaient dans de grands centres urbainsNote de bas de page 15,Note de bas de page 308.
Espérance de vie
Au cours des 75 dernières années, l'espérance de vie des Canadiens a augmenté de façon spectaculaire, soit d'environ 19 ans pour les hommes et 22 ans pour les femmesNote de bas de page 17,Note de bas de page 18.
Figure A.1 Population canadienne selon l'âge, 1973* et 2013Footnote 15
* Totaux pour la population de 90 ans et moins en 1973.
Équivalent textuel - Figure A.1
La figure illustre comment la répartition par âge de la population canadienne a varié entre le début des années 1970, époque où une proportion plus grande de la population faisait partie des groupes d’âge plus jeune, et aujourd’hui, où la majorité de la population appartient aux groupes d’âge moyen ou aux groupes plus âgés.
Figure A.2 Répartition de la population canadienne selon l'origine, 2011Footnote 9,Footnote 15,Footnote 415
Équivalent textuel - Figure A.2
En 2011, 76 % de la population totale était composée de Non Autochtones nés au Canada, 4 % de la population était des Autochtones (2,5 % s’identifiaient comme étant des Premières Nations; 1,3 %, comme étant des Métis; 0,2 %, comme étant des Inuits; et 0,1 %, comme possédant plusieurs identités autochtones ou une autre identité autochtone) et 20 % étaient des immigrants (6,3 % ont immigré dans les 10 dernières années et 13,4 %, il y a plus de 10 ans).
Figure A.3 Répartition de la population canadienne selon la densité, 2011Footnote 15,Footnote 308
Équivalent textuel - Figure A.3
En 2011, 12 % de la population totale vivait dans de petits centres de population; 9 %, dans de moyens centres de population; 61 %, dans de grands centres de population urbains; et 18 %, dans des zones rurales.
Figure A.4 Espérance de vie à la naissance selon le sexe, Canada, 1931 et 2009-2011Footnote 17,Footnote 18
Équivalent textuel - Figure A.4
L’espérance de vie chez les hommes est passée de 60 ans en 1931 à 79,3 ans en 2009-2011. L’espérance de vie chez les femmes est passée de 62,1 ans en 1931 à 83,6 ans en 2009-2011.
Facteurs ayant une incidence sur la santé
Scolarité, emploi et revenu
Scolarité
En général, un niveau de scolarité plus élevé mène à une meilleure santé généraleFootnote 124,Footnote 418,Footnote 419. Le nombre de Canadiens ayant obtenu un diplôme d'études secondaires est en constante augmentation depuis 20 ansFootnote 416. Le nombre de personnes, en particulier les femmes, ayant terminé des études postsecondaires a aussi augmentéFootnote 416.
Figure A.5 Population* ayant terminé des études secondaires ou postsecondaires selon le sexe, Canada à l'exception des territoires, 1990 à 2013Footnote 416
* Population de 25 à 44 ans.
Équivalent textuel - Figure A.5
Entre 1990 et 2013, chez les personnes âgées de 25 à 44 ans, le pourcentage de femmes ayant obtenu un diplôme d’études secondaires a augmenté, passant de 78,2 % à 94,0 %; celui des hommes ayant obtenu ce diplôme a aussi augmenté, passant de 76,5 % à 91,0 %. Entre 1990 et 2013, chez les personnes âgées de 25 à 44 ans, la proportion de femmes ayant terminé des études postsecondaires s’est accrue, passant de 42,7 % à 73,8 % et celui des hommes ayant terminé leurs études postsecondaires est passé de 46,5 % à 65,4 %. Entre 1995 et 1997, le pourcentage de femmes ayant terminé des études postsecondaires dépassait celui des hommes.
Emploi
Le chômage a été associé à de mauvais résultats de santéFootnote 124,Footnote 171. Les chômeurs sont deux fois plus susceptibles de présenter des problèmes psychologiques comme de la dépression, de l'anxiété, une mauvaise santé perçue et une faible estime de soiFootnote 419,Footnote 420.
Comme le chômage, le sous-emploi (c.-à-d. les personnes qui travaillent à temps partiel parce qu'elles n'arrivent pas à trouver d'emploi à temps plein, les chercheurs d'emploi découragés et ceux en attente de possibilités d'emploi) est réparti de façon inégale dans la populationFootnote 421. Les travailleurs plus jeunes, les femmes et les minorités visibles connaissent des taux plus élevés de sous-emploiFootnote 421.
Figure A.6 Taux de chômage et de sous-emploi selon le groupe d'âge, Canada à l'exception des territoires, 2013Footnote 417
Équivalent textuel - Figure A.6
Le taux de chômage selon le groupe d’âge était le plus élevé chez les 15 à 24 ans (13,7 %) et le moins élevé chez les 65 ans et plus (4,3 %). Le taux de chômage des 25 à 54 ans était de 5,9 % et de celui des 55 à 64 ans, de 6,4 %. Le taux de sous-emploi—les personnes qui travaillent à temps partiel parce qu’elles n’arrivent pas à trouver d’emploi à temps plein, les chercheurs d’emploi découragés et ceux en attente de possibilités d’emploi—était le plus élevé chez les 15 à 24 ans (5,5 %) et le moins élevé chez les 65 ans et plus (2,0 %). Le taux de chômage des 25 à 54 ans était de 2,5 % et de celui des 55 à 64 ans, de 3,1 %.
Revenu du ménage
Dans l'ensemble, le pourcentage de personnes vivant au sein d'un ménage à faible revenu après impôt a diminuéFootnote 109. Des recherches ont établi un lien entre le fait d'avoir un faible revenu et la diminution de l'espérance de vie, ainsi que l'augmentation du taux de suicide et du fardeau lié à des maladies, comme le diabète et les maladies cardiovasculairesFootnote 124,Footnote 419,Footnote 422-424. On dit qu'un ménage est à faible revenu lorsqu'il est susceptible de consacrer 20 % ou plus de son revenu total après impôt à des produits de première nécessité (alimentation, vêtements et chaussures, logement), comparativement à une famille moyenne de même taille vivant dans une collectivité semblableFootnote 425.
Figure A.7 Personnes vivant avec un faible revenu après impôt selon le groupe d'âge et certains types de ménage, Canada à l'exception des territoires, 1978 à 2011 Footnote 109,Footnote 426
* La famille économique est un groupe de deux personnes ou plus habitant dans le même logement et apparentées par le sang, par alliance, par union libre ou par adoption. Le couple peut être de sexe opposé ou de même sexe. Les enfants en famille d'accueil sont inclus.
Équivalent textuel - Figure A.7
Entre 1976 et 2011, le pourcentage de la population âgée de 18 ans et moins vivant dans un ménage à faible revenu a diminué, passant de 13,4 % à 8,5 % (celui de cette population vivant dans un ménage biparental est passé de 9,3 % à 5,9 %; celui de cette population vivant dans un ménage monoparental ayant des femmes à leur tête, de 58,7 % à 23,0 %; et celui de cette population vivant dans tous les autres types de ménage, de 27,4 % à 12,0 %).
Entre 1976 et 2011, le pourcentage de la population âgée de 18 à 64 ans vivant dans un ménage à faible revenu a subi une baisse, passant de 10,5 % à 9,7 % (celui de cette population vivant dans une famille est passé de 8,1 % à 5,1 %; et celui de cette population vivant seule, de 30,8 % à 32,3 %).
Entre 1976 et 2011, le pourcentage de la population âgée de 65 ans et plus vivant dans un ménage à faible revenu a chuté, passant de 29,0 % à 5,2 % (celui de cette population vivant dans une famille est passé de 15,0 % à 1,5 %; et celui de cette population vivant seule, de 64,9 % à 14,9 %).
Environnement, logement et collectivité
Concentrations d'ozone et de particules fines
Une mauvaise qualité de l'air extérieur, en particulier le smog, peut aggraver les maladies respiratoires et cardiovasculaires, de même qu'augmenter le nombre de visites aux services d'urgence, d'admissions à l'hôpital et de décès prématurésFootnote 185,Footnote 186,Footnote 427. Les deux principales composantes du smog sont l'ozone et les particules finesFootnote 185.
Figure A.8 Concentration moyenne annuelle d'ozone, Canada et certaines régions, 2000 à 2011Footnote 428-433
Équivalent textuel - Figure A.8
Figure A.9 Concentration moyenne annuelle de particules fines, Canada et certaines régions, 2000 à 2011Footnote 434-439
Équivalent textuel - Figure A.9
Conditions de logement
Figure A.10 Ménages ayant des besoins impérieux en matière de logement selon l'origine, Canada, 1996 et 2006Footnote 453-455
Équivalent textuel - Figure A.10
Entre 1996 et 2006, le pourcentage de ménages canadiens ayant des besoins impérieux en matière de logement a connu une baisse, passant de 15,6 % à 12,7 %.
Entre 1996 et 2006, le pourcentage de ménages dirigés par des Autochtones ayant des besoins impérieux en matière de logement a diminué, passant de 30,3 % à 20,4 % (celui des ménages dirigés par des Indiens inscrits est passé de 34,4 % à 24,8 %; celui des ménages d’Indiens non inscrits, de 29,9 % à 20,3 %; celui des ménages métis, de 26,0 % à 16,2 %; et celui des ménages inuits, de 32,8 % à 35,8 %).
Entre 1996 et 2006, le pourcentage de ménages dirigés par des immigrants ayant des besoins impérieux en matière de logement a diminué, passant de 20,0 % à 18,2 % (celui des ménages d’immigrants récents est passé de 42,8 % à 35,4 %; et celui des ménages d’immigrants de longue date, de 17,1 % à 16,2 %).
* Un ménage autochtone est défini comme suit : tout ménage non familial dont au moins la moitié des membres se sont déclarés Autochtones; tout ménage familial qui satisfait à au moins un des critères suivants : au moins un conjoint, conjoint de fait ou parent seul s'est déclaré Autochtone; au moins la moitié des membres se sont déclarés Autochtones. Les données ne tiennent pas compte des ménages agricoles, des ménages faisant partie d'une bande et des ménages vivant dans les réserves (le recensement ne recueillant pas de données sur les frais de logement de ces ménages), des ménages ayant un revenu inférieur ou égal à zéro, ni des ménages dont les frais de logement sont supérieurs ou égaux à leur revenu. † Les nouveaux ménages immigrants correspondent aux ménages dont le soutien principal a immigré au Canada dans les 5 ans précédant le recensement. Pour le recensement de 2006, le soutien principal devait avoir immigré entre 2001 et 2005 et, pour le recensement de 1996, entre 1991 et 1995.
Dans la Charte d'Ottawa pour la promotion de la santé de 1986, il a été établi que le logement, un des éléments essentiels de l'environnement d'une personne, représentait une exigence de base en matière de santéFootnote 124,Footnote 440. De mauvaises conditions de logement (p. ex. une pollution de l'air intérieur causée par de la moisissure, ou un dégagement gazeux provenant de matériaux modernes) sont associées à des infections respiratoires, des intoxications par le plomb, des blessures par chute et un affaiblissement de la santé mentaleFootnote 419,Footnote 441. La conception matérielle des logements peut aussi avoir une incidence sur la santé. Les fonctions d'accessibilité, comme les rampes d'accès et les barres d'appui, peuvent améliorer la qualité de vie des personnes handicapées ou fragilesFootnote 442-452. Les personnes qui n'ont pas accès à un logement abordable sont susceptibles de voir leur niveau de stress augmenter et de ressentir davantage de vulnérabilité et d'insécuritéFootnote 419.
On considère qu'un ménage a des besoins impérieux en matière de logement si son logement n'est pas conforme à au moins une des normes relatives à la qualité, à la taille et à l'abordabilité, et s'il doit consacrer au moins 30 % de son revenu avant impôt au paiement du loyer médian (y compris les coûts des services publics) d'un autre logement acceptable sur le marché local qui respecte les trois normesFootnote 456. à l'échelle nationale, le pourcentage de ménage ayant des besoins impérieux en matière de logement a diminué de 15,6 % à 12,7 % entre 1996 et 2006Footnote 456.
Figure A.11 Population ayant déclaré éprouver un sentiment d'appartenance à la collectivité assez fort ou très fort selon le groupe d'âge et le lieu, Canada, 2012Footnote 38Footnote 48
Équivalent textuel - Figure A.11
Parmi les jeunes Canadiens âgés de 12 à 19 ans, ceux en milieu urbain étaient plus nombreux à déclarer éprouver un sentiment d’appartenance à la collectivité que ceux en milieu rural (76 % comparativement à 75 %). Dans tous les autres groupes d’âge, l’inverse était aussi vrai dans la population âgée de 20 à 34 ans (56 % comparativement à 64 %), la population âgée de 35 à 44 ans (64 % comparativement à 69 %), la population âgée de 45 à 64 ans (66 % comparativement à 67 %) et la population âgée de 65 ans et plus (73 % comparativement à 75 %).
Appartenance à la collectivité
La famille, les amis et le sentiment d'appartenance à la collectivité donnent l'impression à l'individu de faire partie de quelque chose de plus grand que lui-mêmeFootnote 457. La mesure dans laquelle les personnes s'investissent dans leur collectivité et cultivent un sentiment d'appartenance peut influer positivement sur leur santé physique et mentale long termeFootnote 458.
Crimes violents
Le taux de criminalité est représentatif du sentiment de sécurité au sein d'une collectivité. Bon nombre de Canadiens pensent que le taux de criminalité est resté constant (62 %) ou a augmenté (26 %) dans leur voisinage, alors que, dans les faits, il a diminuéFootnote 459-461.
Figure A.12 Taux de crimes violents déclaré par la police, Canada, 2000 à 2012Footnote 460Footnote 461
Équivalent textuel - Figure A.12
Le taux de crimes violents déclaré a diminué, passant de 1 494 pour 100 000 habitants en 2000 à 1 190 pour 100 000 habitants en 2012.
Comportements en matière de santé
Activité physique
Des études affirment que l'inactivité physique augmente les risques de mauvais état de santé, en particulier les coronaropathies, les accidents vasculaires cérébraux, l'hypertension, le cancer du côlon, le cancer du sein, le diabète de type 2, la dépression, l'arthrite et l'ostéoporoseFootnote 462. Afin de maximiser les bienfaits pour la santé associés à l'activité physique, les lignes directrices de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du Canada préconisent que les adultes pratiquent au moins 150 minutes d'activité physique modérée à vigoureuse par semaine, et recommandent que les enfants et les jeunes de 5 à 17 ans pratiquent 60 minutes d'activité physique modérée à vigoureuse par jourFootnote 463,Footnote 464.
Figure A.13 Proportion d'enfants et de jeunes atteignant le niveau d'activité physique recommandé selon le groupe d'âge et le sexe, Canada, mars 2007 à février 2009Footnote 41
Équivalent textuel - Figure A.13
Chez les enfants âgés de 6 à 10 ans, 14 % des garçons et 7 % des filles s’adonnaient à 60 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse au moins six jours par semaine. Chez les adolescents âgés de 11 à 14 ans, 7 % des garçons et 5 % des filles pratiquaient 60 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse au moins six jours par semaine. Chez les jeunes âgés de 15 à 19 ans, 6 % des jeunes de sexe masculin et 2 % des jeunes de sexe féminin faisaient 60 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse au moins six jours par semaine.
Figure A.14 Proportion d'adultes atteignant le niveau d'activité recommandé selon le groupe d'âge et le sexe, Canada, mars 2007 à février 2009Footnote 42
Équivalent textuel - Figure A.14
Chez les adultes âgés de 20 à 39 ans, 21 % des hommes et 14 % des femmes pratiquaient 150 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse par semaine. Chez les adultes âgés de 40 à 59 ans, 15 % des hommes et 14 % des femmes s’adonnaient à 150 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse par semaine. Chez les adultes âgés de 60 à 79 ans, 14 % des hommes et 13 % des femmes faisaient 150 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse par semaine.
Figure A.15 Population* ayant déclaré consommer des fruits et des légumes au moins cinq fois par jour selon le sexe, Canada, 2007 et 2012Footnote 468
* Population de 12 ans et plus.
Équivalent textuel - Figure A.15
Le pourcentage d’hommes ayant consommé des fruits et des légumes au moins cinq fois par jour a subi une baisse, passant de 37 % en 2007 à 34 % en 2012. Celui des femmes ayant consommé des fruits et des légumes au moins cinq fois par jour est passé de 51 % en 2007 à 47 % en 2012.
Consommation de fruits et légumes
Les habitudes alimentaires jouent aussi un rôle essentiel dans l'atteinte et le maintien d'une bonne santéFootnote 465,Footnote 466. La consommation quotidienne de fruits et de légumes peut aider à prévenir une grande variété de maladies, comme le diabète de type 2, les cardiopathies, l'ostéoporose et certains types de cancerFootnote 465,Footnote 467.
Figure A.16 Nombre de portions quotidiennes recommandées par le Guide alimentaire canadienFootnote 467
Équivalent textuel - Figure A.16
Sécurité alimentaire
Au Canada, le nombre de ménages ayant déclaré des niveaux modérés à grave d'insécurité alimentaire a augmentéFootnote 469. Pour manger sainement, les personnes doivent bénéficier de sécurité alimentaire, à savoir « un accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active » à tout momentFootnote 470. L'insécurité alimentaire dans les ménages autochtones du Canada peut être de trois à six fois plus élevée que dans les ménages non autochtones (en fonction de l'étude et de la sous-population autochtone), les populations vivant dans les collectivités isolées du Nord étant particulièrement à risqueFootnote 234-236,Footnote 471,Footnote 472.
Figure A.17 Insécurité alimentaire des ménages selon le type de ménage, Canada, 2007-2008 et 2011-2012Footnote 469
Insécurité alimentaire grave : Signes de réduction de l'apport alimentaire et perturbation des habitudes alimentaires.
Insécurité alimentaire modérée : Signes que la qualité et/ou la quantité des aliments consommés est compromise.
Équivalent textuel - Figure A.17
La proportion totale de ménages en situation d’insécurité alimentaire modérée à grave a augmenté, passant de 7,8 % en 2007-2008 (modérée = 5,1 %; grave = 2,7 %) à 8,3 % en 2011-2012 (modérée = 5,8 %; grave = 2,5 %). Celle des ménages avec des enfants de moins de 18 ans en situation d’insécurité alimentaire modérée à grave est passée de 9,7 % en 2007-2008 (modérée = 6,9 %; grave = 2,8 %) à 10,2 % en 2011-2012 (modérée = 7,9 %; grave = 2,3 %). Celle des ménages sans enfant en situation d’insécurité alimentaire modérée à grave a aussi connu une hausse, passant de 6,8 % en 2007-2008 (modérée = 4,2 %; grave = 2,6 %) à 7,5 % en 2011-2012 (modérée = 4,9 %; grave = 2,6 %).
Tabagisme
Le tabagisme et l'exposition à la fumée secondaire ont été associés à une augmentation du risque d'un certain nombre de maladies et d'affections touchant les appareils cardiovasculaires et respiratoiresFootnote 475,Footnote 476. La fumée de tabac contient des substances cancérigènes reconnuesFootnote 476. Malgré une diminution globale de la prévalence du tabagisme chez les Canadiens au cours des trois dernières décennies, les taux de consommation non traditionnelle de tabac demeurent élevés au sein des populations autochtones (31 % de Métis, 58 % d'Inuits et 57 % des membres des Premières Nations vivant dans une réserve)Footnote 473,Footnote 474,Footnote 477-479.
Figure A.18 Fumeurs actuels† selon le sexe, Canada à l'exception des territoires, 1985 à 2012Footnote 473Footnote 474
* Données de 1996-1997 tirées du recensement de la même année.
† Population de 15 ans et plus.
Équivalent textuel - Figure A.18
Le taux de tabagisme chez les hommes a chuté, passant de 38 % en 1985 à 18 % en 2012. Le taux de tabagisme chez les femmes a aussi diminué, passant de 32 % en 1985 à 14 % en 2012.
Consommation d'alcool
L'intoxication à l'alcool peut nuire à la santé physique et mentale, avoir un effet sur les relations personnelles et la capacité à travailler et à étudier, et, dans les cas extrêmes, entraîner la mortFootnote 480,Footnote 481. Chez les femmes, une consommation de trois verres ou plus en une même occasion dépasse la directive de consommation d'alcool à faible risque concernant les effets aigus, alors qu'une consommation de 10 verres ou plus par semaine, à raison de plus de deux verres par jour la plupart des jours de la semaine, dépasse la directive de consommation d'alcool à faible risque concernant les effets chroniquesFootnote 482. Chez les hommes, une consommation de quatre verres ou plus en une même occasion dépasse la directive de consommation d'alcool à faible risque concernant les effets aigus, alors qu'une consommation de 15 verres ou plus par semaine, à raison de plus de trois verres par jour la plupart des jours de la semaine, dépasse la directive de consommation d'alcool à faible risque concernant les effets chroniquesFootnote 482.
Figure A.19 Qu'est-ce qu'une consommation standard?Footnote 480
NOTE : Certaines bieres contiennent davantage d'alcool qu'une consommation standard.
Équivalent textuel - Figure A.19
Figure A.19 Qu’est-ce qu’une consommation standard? Boisson Bière ordinaire Vin Vin fortifié Boisson fortement alcoolisée Volume 341 ml = 12 oz 142 ml = 5 oz 85 ml = 3 oz 43 ml = 1.5 oz % d’alcool 5 % 12 % 16 % à 18 % 40 %Figure A.20 Dépassement des directives de consommation d'alcool à faible risque concernant les effets aigus* selon le groupe d'âge et le sexe, Canada à l'exception des territoires, 2012Footnote 483
* Consommation d'alcool au cours des sept derniers jours.
Équivalent textuel - Figure A.20
En moyenne, 13 % des hommes et 7 % des femmes ont dépassé les directives de consommation d'alcool à faible risque concernant les effets aigus en 2012. Chez les hommes, ces directives ont été dépassées par 2 % des 15 à 17 ans, 22 % des 18 à 19 ans, 18 % des 20 à 34 ans, 13 % des 35 à 44 ans, 13 % des 45 à 64 ans et 7 % des 65 ans et plus. Chez les femmes, ces directives ont été dépassées par 3 % des 15 à 17 ans, 8 % des 18 à 19 ans, 10 % des 20 à 34 ans, 8 % des 35 à 44 ans, 7 % des 45 à 64 ans et 4 % des 65 ans et plus.
Figure A.21 Dépassement des directives de consommation d'alcool à faible risque concernant les effets chroniques* selon le groupe d'âge et le sexe, Canada à l'exception des territoires, 2012Footnote 483
* Consommation d'alcool au cours des sept derniers jours.
Équivalent textuel - Figure A.21
En moyenne, 17 % des hommes et 12 % des femmes ont dépassé les directives de consommation d'alcool à faible risque concernant les effets chroniques en 2012. Chez les hommes, ces directives ont été dépassées par 3 % des 15 à 17 ans, 33 % des 18 à 19 ans, 24 % des 20 à 34 ans, 18 % des 35 à 44 ans, 17 % des 45 à 64 ans et 10 % des 65 ans et plus. Chez les femmes, ces lignes directrices ont été dépassées par 4 % des 15 à 17 ans, 12 % des 18 à 19 ans, 15 % des 20 à 34 ans, 12 % des 35 à 44 ans, 13 % des 45 à 64 ans et 7 % des 65 ans et plus.
Figure A.22 Consommation de cannabis dans les 12 derniers mois selon le groupe d'âge, Canada à l'exception des territoires, 2012Footnote 483,Footnote 484
Équivalent textuel - Figure A.22
En 2012, 10 % des Canadiens ont consommé du cannabis dans les 12 derniers mois. Les Canadiens de 20 à 34 ans ont déclaré la plus grande consommation (20 %), suivis des 15 à 19 ans (19 %), des 35 à 44 ans (9 %), des 45 à 64 ans (7 %) et des 65 ans et plus (1 %).
Figure A.23 Consommation de drogues illicites* dans les 12 derniers mois, à l'exclusion du cannabis, selon le groupe d'âge, Canada à l'exclusion des territoires, 2012Footnote 483,Footnote 484
* Comprend la cocaïne, les amphétamines, l'ecstasy, l'héroïne et les hallucinogènes, notamment la salvia.
Équivalent textuel - Figure A.23
En 2012, 2 % des Canadiens ont consommé une drogue illicite (cocaïne, amphétamines, ecstasy, héroïne et hallucinogènes, dont salvia) autre que le cannabis dans les 12 derniers mois. Les Canadiens de 15 à 19 ans ont déclaré la plus grande consommation (5,5 %), suivis des 20 à 34 ans (5,0 %), des 35 à 44 ans (1,0 %), des 45 à 64 ans (0,7 %) et des 65 ans et plus (0,2 %).
Usage de drogues
La consommation de drogue (c.-à-d. abus, mauvais usage ou dépendance) peut nuire au rendement à l'école et au travail et, dans les cas les plus graves, causer la mortFootnote 485-488. La consommation de drogue a été associée à différents problèmes sociaux et de santé, notamment des crises de panique, des hallucinations, de la psychose et de la paranoïa, et à des comportements risqués ou violentsFootnote 485-488. Au Canada, le cannabis est la drogue la plus souvent consomméeFootnote 482. Les médicaments prescrits à des fins thérapeutiques, comme les analgésiques opioïdes, les stimulants, les tranquillisants et les sédatifs, peuvent aussi faire l'objet d'un mauvais usage en raison de leurs propriétés psychoactivesFootnote 482. En 2012, 6,3 % des personnes qui ont consommé des médicaments pharmaceutiques psychoactifs ont reconnu en avoir fait un usage abusifFootnote 482.
Consultation auprès d'un médecin
L'accès aux soins de santé est essentiel pour la santéFootnote 489,Footnote 490. En 2012, la majorité (85 %) des Canadiens ont déclaré avoir un médecin régulierFootnote 468. Parmi les personnes ayant déclaré ne pas avoir de médecin régulier, près de la moitié (46 %) ont affirmé ne pas avoir tenté d'entrer en communication avec un médecinFootnote 38,Footnote 48. Certains obstacles comme la langue, les différences socioculturelles, l'inaccessibilité physique et le transport peuvent aussi limiter l'accèsFootnote 419,Footnote 491-493.
Figure A.24 Accès à un médecin régulier et consultation d'un médecin selon le groupe d'âge, Canada, 2012Footnote 468
Équivalent textuel - Figure A.24
Une majorité de Canadiens a déclaré avoir un médecin régulier en 2012, soit 85 % des 12 à 19 ans, 73 % des 20 à 34 ans, 83 % des 34 à 44 ans, 90 % des 45 à 64 ans et 95 % des 65 ans et plus.
En 2012, de nombreux Canadiens ont déclaré ne pas avoir consulté un médecin dans les 12 derniers mois, soit 68 % des 12 à 19 ans, 71 % des 20 à 34 ans, 78 % des 34 à 44 ans, 83 % des 45 à 64 ans et 90 % des 65 ans et plus.
Figure A.25 Dernière consultation d'un dentiste selon certains groupes d'âge, Canada, 2012Footnote 38,Footnote 48
Équivalent textuel - Figure A.25
Consultation auprès d'un dentiste
Une bonne santé buccodentaire fait partie intégrante d'un mode de vie sain. Une mauvaise santé buccodentaire peut entraîner toutes sortes de répercussions négatives sur la santé, comme des affections gingivales, des infections pulmonaires et des cardiopathiesFootnote 494,Footnote 495. Malgré l'importance de la santé buccodentaire, un grand nombre de Canadiens ne consultent pas de professionnel de la santé dentaire chaque annéeFootnote 38,Footnote 48. Dans l'ensemble, la promotion d'habitudes favorisant une bonne santé buccodentaire, comme faire des choix alimentaires sains, se brosser les dents deux fois par jour au moyen d'un dentifrice fluoré, utiliser régulièrement la soie dentaire et consulter un fournisseur de soins dentaires, peut aider à prévenir la carie et à avoir une bouche en santé pour la vieFootnote 496.
État de santé
Santé perçue et espérance de vie ajustée en fonction de la santé
Dans l'ensemble, la majorité des Canadiens estiment que leur santé est soit très bonne, soit excellenteFootnote 468. Entre 2003 et 2012, la proportion de personnes jugeant leur santé très bonne ou excellente a augmenté dans la plupart des groupes d'âgeFootnote 468. Bien que l'espérance de vie et la santé perçue aient connu des améliorations, les gens ne sont pas toujours en bonne santé au cours de leur vieFootnote 468,Footnote 497,Footnote 498.
Figure A.26 Santé perçue très bonne ou excellente selon le groupe d'âge, Canada, 2003 et 2012Footnote 468
Équivalent textuel - Figure A.26
Entre 2003 et 2012, la proportion des personnes ayant déclaré percevoir leur santé comme très bonne ou excellente a augmenté chez les 12 à 19 ans (67 % comparativement à 70 %), chez les 35 à 44 ans (64 % comparativement à 65 %), chez les 45 à 64 ans (53 % comparativement à 56 %) et chez les 65 ans et plus (37 % comparativement à 44 %). La proportion des 20 à 34 ans ayant déclaré percevoir leur santé comme très bonne ou excellente a diminué (69 % comparativement à 68 %) au cours de la même période.
Figure A.27 Espérance de vie à la naissance et espérance de vie à la naissance ajustée en fonction de la santé selon le sexe, Canada à l'exception des territoires, 2000-2002 et 2005-2007Footnote 497
Équivalent textuel - Figure A.27
Entre 2000-2002 et 2005-2007, l’espérance de vie ajustée en fonction de la santé a subi une hausse à la fois chez les hommes (de 67,5 ans à 68,9 ans) et chez les femmes (de 69,9 ans à 71,2 ans). L’espérance de vie générale a aussi connu une augmentation autant chez les hommes (de 77,0 ans à 78,3 ans) que chez les femmes (de 82,0 ans à 83,0 ans) au cours de la même période.
Taux de natalité chez les adolescentes
Figure A.28 Taux de natalité chez les adolescentes*, Canada, 1930 à 2011Footnote 499-501
* Femmes de 15 à 19 ans.
Équivalent textuel - Figure A.28
Entre 1930 et 1959, le taux de natalité chez les adolescentes (âgées de 15 à 19 ans) a grimpé, passant de 29,0 à 60,4 naissances vivantes pour 1 000 adolescentes. De 1960 à 2011, le taux a diminué et est passé à 59,8 à 12,6 naissances vivantes pour 1 000 adolescentes.
Les taux de natalité chez les adolescentes sont en baisse depuis la fin des années 1950Footnote 499-501. Cette baisse peut être attribuable à plusieurs facteurs, notamment une augmentation de la disponibilité et de l'utilisation des méthodes de contraception, l'avortement légal, la modification des valeurs sociales et une plus grande sensibilisation à l'égard des risques associés aux relations sexuelles non protégéesFootnote 502-504.
Problèmes de santé chroniques
Bien que les problèmes de santé chroniques apparaissent plus souvent chez les personnes âgées, et qu'ils soient fréquemment associés à ce groupe d'âge, plus de la moitié (55 %) des Canadiens de 12 ans et plus ont déclaré, en 2012, vivre avec au moins un problème de santé chroniqueFootnote 38,Footnote 48.
Incidence du cancer
En 2013, on s'attendait à ce que 187 600 nouveaux cas de cancer soient diagnostiquésFootnote 505. On prévoyait que les cancers du poumon, du sein, du côlon ou du rectum et de la prostate représenteraient plus de la moitié (52 %) de tous les cancers diagnostiqués cette même annéeFootnote 505. Bien que les taux de mortalité aient diminué tant chez les hommes que chez les femmes, le taux d'incidence normalisé selon l'âge de tous les cancers a augmenté chez les femmes de 1984 à 2013 et est resté relativement stable chez les hommesFootnote 505.
Figure A.29 Proportion de personnes ayant déclaré au moins un problème de santé chronique* selon le groupe d'âge, Canada, 2012Footnote 38,Footnote 48
* Les problèmes de santé chroniques sont l'asthme, l'arthrite, les problèmes de dos, l'hypertension, les migraines, la bronchite chronique, le diabète, les cardiopathies, le cancer, les ulcères, les effets d'un accident vasculaire cérébral, l'incontinence urinaire, les maladies de l'intestin, la maladie d'Alzheimer, les troubles de l'humeur et les troubles de l'anxiété.
Équivalent textuel - Figure A.29
Figure A.29 Proportion de personnes ayant déclaré au moins un problème de santé chronique selon le groupe d’âge, Canada, 2012
Les problèmes de santé chroniques comprennent l’asthme, l’arthrite, les problèmes de dos, l’hypertension, les migraines, la bronchite chronique, le diabète, les cardiopathies, le cancer, les ulcères, les effets d’un accident vasculaire cérébral, l’incontinence urinaire, les maladies de l’intestin, la maladie d’Alzheimer, les troubles de l’humeur et les troubles de l’anxiété. Groupe d’âge Une problème Deux problèmes Trois problèmes Quatre ou plus problèmes 15 à 19 ans 20 à 34 ans 35 à 44 ans 45 à 64 ans 65 ans et plus
Figure A.30 Taux d'incidence normalisé selon l'âge (TINA)† de tous les cancers et taux de mortalité normalisé selon l'âge (TMNA)* par cancer, tous les cancers confondus, selon le sexe, Canada, 1984 à 2013Footnote 505
* Les taux TMNA de 2010 à 2013 sont estimés pour l'ensemble des provinces et des territoires. Les données réelles sont disponibles jusqu'en 2009. Ces estimations sont basées sur les tendances à long terme et peuvent ne pas refléter les changements récents.
† Les taux TINA de 2011 à 2013 sont estimés pour l'ensemble des provinces et des territoires. Les données réelles sur l'incidence sont disponibles jusqu'en 2010 pour toutes les provinces, à l'exception du Québec (2007). Ces estimations sont basées sur les tendances à long terme et peuvent ne pas refléter les changements récents.
Équivalent textuel - Figure A.30
Entre 1984 et 2013, le taux d’incidence normalisé selon l’âge de tous les cancers chez les hommes est demeuré relativement constant (452,3 comparativement à 437,0 pour 100 000 habitants). Au cours de la même période, ce taux chez les femmes a légèrement augmenté (329,9 comparativement à 370,6 pour 100 000 habitants).
Entre 1984 et 2013, le taux de mortalité normalisé selon l’âge par cancer, tous les cancers confondus, chez les hommes a décliné (248,1 comparativement à 178,2 pour 100 000 habitants). Au cours de la même période, ce taux chez les femmes a aussi diminué (151,8 comparativement à 131,7 pour 100 000 habitants).
Prévalence du diabète
Figure A.31 Cas de diabète diagnostiqués selon le groupe d'âge, Canada, 2004-2005 et 2008-2009Footnote 39Footnote 506
Équivalent textuel - Figure A.31
Figure A.31 Cas de diabète diagnostiqués selon le groupe d’âge, Canada, 2004-2005 et 2008-2009 Groupe d’âge 2004-2005 2008-2009 1 à 19 ans 0,3 % 0,3 % 20 à 24 ans 0,6 % 0,7 % 25 à 29 ans 0,9 % 1,0 % 30 à 34 ans 1,4 % 1,6 % 35 à 39 ans 2,1 % 2,6 % 40 à 44 ans 3,0 % 4,0 % 45 à 49 ans 4,6 % 5,6 % 50 à 54 ans 7,1 % 8,4 % 55 à 59 ans 10,3 % 12,3 % 60 à 64 ans 14,1 % 16,6 % 65 à 69 ans 17,6 % 20,7 % 70 à 74 ans 19,9 % 24,1 % 75 to 79 ans 21,3 % 25,5 % 80 à 84 ans 20,7 % 25,2 % 85 ans et plus 17,3 % 21,0 %D'après les données du Système national de surveillance des maladies chroniques de 2008-2009, près de 2,4 millions de Canadiens âgés d'un an et plus avaient reçu un diagnostic de diabèteFootnote 39. Outre le fait que le diabète de types 1 et 2 a été lié à des anomalies génétiques, le diabète de type 2 est également associé à l'embonpoint ou à l'obésitéFootnote 39,Footnote 507. Les diabétiques courent un plus grand risque de souffrir de problèmes cardiovasculaires, de maladies rénales, de cécité et d'ulcères plantaires diabétiquesFootnote 508.
Obésité
L'obésité est un phénomène complexe qui met en jeu un éventail de facteurs biologiques, comportementaux et sociétauxFootnote 33,Footnote 509. L'activité physique, les comportements sédentaires, le temps passé devant un écran, l'alimentation et le statut socioéconomique peuvent tous contribuer à l'augmentation du poidsFootnote 509. En outre, des liens ont été établis entre l'obésité et certains problèmes de santé chroniques (diabète de type 2, asthme, troubles de la vésicule biliaire, arthrose, douleurs chroniques au dos), des cancers et des maladies cardiovasculairesFootnote 509-511. L'indice de masse corporelle (IMC) est une mesure courante calculée en fonction du poids et de la taille qui sert à déterminer le poids santé et les poids malsains. Bien que l'IMC soit considéré comme une mesure adéquate pour une partie de la population, les catégories types d'IMC pourraient ne pas indiquer avec précision les taux d'embonpoint et d'obésité dans l'ensemble des populations, en particulier les Inuits et les personnes âgéesFootnote 512-514.
Figure A.32 Taux d'embonpoint et d'obésité mesurés chez les enfants et les adolescents* selon le sexe, Canada à l'exception des territoires, 1978-1979 et 2009-2011Footnote 40,Footnote 515
* Enfants et jeunes de 5 à 17 ans.
Équivalent textuel - Figure A.32
Les taux d’embonpoint et d’obésité chez les enfants et les adolescents âgés de 5 à 17 ans ont augmenté entre 1978-1979 (embonpoint = 12,0 %; obésité = 3,1 %) et 2009-2011 (embonpoint = 16,4 %; obésité = 8,4 %). Chez les garçons, les taux d’embonpoint ont augmenté et sont passés de 12,4 % en 1978-1979 à 15,9 % en 2009-2011, et les taux d’obésité ont subi une hausse, passant de 3,0 % à 9,5 % au cours de la même période. Chez les filles, les taux d’embonpoint ont augmenté et sont passés de 11,5 % en 1978-1979 à 17,0 % en 2009-2011, et les taux d’obésité ont connu une hausse et sont passés de 3,2 % à 7,1 % au cours de la même période.
Figure A.33 Taux d'embonpoint et d'obésité mesurés chez les adultes* selon le sexe, Canada à l'exception des territoires, 1978-1979 et 2009-2011Footnote 40,Footnote 515
* Adultes de 18 à 64 ans.
Équivalent textuel - Figure A.33
Les taux d’embonpoint et d’obésité ont augmenté chez les adultes de 18 à 64 ans entre 1978-1979 (embonpoint = 31,5 %; obésité = 11,8 %) et 2009-2011 (embonpoint = 33,6 %; obésité = 24,8 %). Chez les hommes, les taux d’embonpoint sont demeurés stables à 39,0 % en 1978-1979 et 39,5 % en 2009-2011, et les taux d’obésité ont grimpé, passant 11,1 % à 26,1 % au cours de la même période. Chez les femmes, les taux d’embonpoint ont subi une hausse, passant de 24,2 % en 1978-1979 à 27,8 % en 2009-2011, et les taux d’obésité ont grimpé, passant de 12,5 % à 23,6 % au cours de la même période.
Figure A.34 Cas d'arthrite selon le groupe d'âge et le sexe, Canada, 2012Footnote 468
Équivalent textuel - Figure A.34
Chez les hommes, 2 % des 20 à 34 ans, 4 % des 35 à 44 ans, 16 % des 45 à 64 ans et 32 % des 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu un diagnostic d’arthrite chez le médecin. Chez les femmes, 3 % des 20 à 34 ans, 8 % des 35 à 44 ans, 24 % des 45 à 64 ans et 47 % des 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu ce diagnostic chez le médecin.
Arthrite
Le terme « arthrite » sert à décrire plus de 100 affections qui touchent les articulations, les tissus qui les entourent et d'autres tissus conjonctifs.Footnote 516,Footnote 517. L'arthrose et la polyarthrite rhumatoïde sont parmi les types d'arthrite les plus fréquentsFootnote 516,Footnote 518,Footnote 519. En 2012, 15 % (4,4 millions) de Canadiens de 15 ans et plus ont déclaré avoir reçu un diagnostic d'arthriteFootnote 468. L'incapacité associée à toutes les formes d'arthrite résulte d'atteintes fonctionnelles ou structurales (mobilité réduite des articulations, douleur et raideur), de l'impossibilité ou de restrictions à pratiquer certaines activités du quotidien, en particulier les soins personnels (se doucher, faire sa toilette et s'habiller), ou à se déplacer (aller du lit à un fauteuil et marcher autour de la maison), ainsi que des problèmes qu'une personne peut éprouver lorsqu'elle s'implique dans des situations de la vie réelle (activités professionnelles ou sociales)Footnote 516,Footnote 520,Footnote 521.
Maladies de l'appareil respiratoire
Les maladies chroniques de l'appareil respiratoire sont l'asthme, la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), la fibrose kystique, l'apnée du sommeil et les maladies pulmonaires professionnellesFootnote 522,Footnote 523. L'asthme et la MPOC font partie des maladies de l'appareil respiratoire les plus importantes. L'asthme est caractérisé par de la toux, de l'essoufflement, des serrements de poitrine et une respiration sifflanteFootnote 523,Footnote 524. L'apparition précoce de l'asthme a été associée à un faible poids à la naissance et à l'exposition à la fumée de tabac, dont la fumée secondaire et le tabagisme parental, tandis que l'apparition tardive a été associée à l'obésité, à une exposition accrue à des allergènes et à des facteurs environnementaux comme la pollutionFootnote 476,Footnote 523-525. L'expression « maladie pulmonaire obstructive chronique » est l'expression générique par laquelle on désigne diverses maladies pulmonaires chroniques caractérisées par de l'essoufflement, de la toux et des expectorationsFootnote 523,Footnote 526. En 2012, 8 % de la population de 12 ans et plus a signalé être atteinte d'asthme, et 4 % de la population de 35 ans et plus a déclaré souffrir d'une MPOCFootnote 468.
Figure A.35 Cas d'asthme selon le groupe d'âge et le sexe, Canada, 2012Footnote 468
Équivalent textuel - Figure A.35
Chez les hommes, 11 % des 12 à 19 ans, 9 % des 20 à 34 ans, 6 % des 35 à 44 ans, 5 % des 45 à 64 ans et 6 % des 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu d’un médecin un diagnostic d’asthme. Chez les femmes, 10 % des 12 à 19 ans, 11 % des 20 à 34 ans, 8 % des 35 à 44 ans, 9 % des 45 à 64 ans et 9 % des 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu d’un médecin ce diagnostic.
Figure A.36 Cas de maladie pulmonaire obstructive chronique selon le groupe d'âge et le sexe, Canada, 2012Footnote 468
Équivalent textuel - Figure A.36
Chez les hommes, 1,2 % des 35 à 44 ans, 3,0 % des 45 à 64 ans et 8,3 % des 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu d’un médecin un diagnostic de maladie pulmonaire obstructive chronique. Chez les femmes, 2,2 % des 35 à 44 ans, 4,1 % des 45 à 64 ans et 7,5 % des 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu d’un médecin ce diagnostic.
Cardiopathies
Figure A.37 Cas de cardiopathie selon le groupe d'âge et le sexe, Canada, 2012Footnote 38Footnote 48
Équivalent textuel - Figure A.37
Chez les hommes, 0,5 % des 20 à 34 ans, 1,2 % des 35 à 44 ans, 6,7 % des 45 à 64 ans et 20,9 % des 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu d’un médecin un diagnostic de cardiopathie. Chez les femmes, 0,4 % des 20 à 34 ans, 1,8 % des 35 à 44 ans, 3,4 % des 45 à 64 ans et 14,0 % des 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu d’un médecin ce diagnostic.
Cardiopathie est un terme de portée générale désignant un ensemble de problèmes de santé affectant la structure et le fonctionnement du cœurFootnote 527,Footnote 528. Ces problèmes incluent la cardiopathie ischémique, l'insuffisance cardiaque, la cardiopathie rhumatismale et la cardiopathie congénitaleFootnote 528. En 2012, 5 % des Canadiens de 12 ans et plus ont déclaré être atteints d'une cardiopathieFootnote 38,Footnote 48. Les taux déclarés de cardiopathie augmentent avec l'âge, les personnes âgées de 65 à 79 ans et de 80 ans et plus ayant signalé les taux de cardiopathie les plus élevés (15 % et 24 %, respectivement)Footnote 38,Footnote 48.
Hypertension
Figure A.38 Cas d'hypertension selon le groupe d'âge et le sexe, Canada, 2012Footnote 38Footnote 48
Équivalent textuel - Figure A.38
Chez les hommes, 2,3 % des 20 à 34 ans, 9,4 % des 35 à 44 ans, 25,1 % des 45 à 64 ans et 50,1 % des 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu d’un médecin un diagnostic d’hypertension. Chez les femmes, 1,8 % des 20 à 34 ans, 6,5 % des 35 à 44 ans, 23,7 % des 45 à 64 ans et 52,3 % des 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu d’un médecin ce diagnostic.
L'hypertension, aussi appelée hypertension artérielle, augmente le risque d'accident vasculaire cérébral, de crise ou d'insuffisance cardiaque, de démence, de maladie rénale, de problèmes oculaires et de dysfonction érectileFootnote 529. En 2012, 18 % (5,4 millions) des Canadiens de 12 ans et plus ont déclaré être atteints d'hypertensionFootnote 38,Footnote 48.
Maladies infectieuses
Malgré les progrès réalisés dans la prévention et le contrôle des maladies infectieuses, ces dernières demeurent un problème de santé majeur et une préoccupation de premier plan en santé publiqueFootnote 2,Footnote 329. La plupart des infections sont mineures et ne sont pas déclarées, mais certaines peuvent être très graves, alors que bon nombre de cas sont évitablesFootnote 329,Footnote 530.
Infections transmises sexuellement
Au cours des quinze dernières années, les taux d'infections transmises sexuellement (ITS) officiellement déclarées dans le Système de surveillance des maladies à déclaration obligatoire (SSMDO) ont augmenté pour la population canadienne en généralFootnote 531. étant donné que les ITS non traitées, qu'elles soient symptomatiques ou non, peuvent avoir des effets à long terme sur la santé, leur détection et traitement précoces sont importants. Les ITS sont associées à l'atteinte inflammatoire pelvienne, à l'infertilité, aux grossesses ectopiques et à des cas de bébés ayant un faible poids à la naissance, à divers types de cancer, notamment les cancers du col de l'utérus, de l'anus et du pénis, ainsi qu'à un risque accru d'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH)Footnote 531-539. Il faut interpréter ces tendances avec prudence, car tant les méthodes d'analyse en laboratoire que les pratiques de dépistage en clinique ont évolué au fil du tempsFootnote 531.
Chlamydia
Figure A.39 Taux déclaré de chlamydiose selon le sexe, Canada, 1995 à 2011Footnote 531Footnote 540
Équivalent textuel - Figure A.39
Figure A.39 Taux déclarés de chlamydiose pour 100 000 habitants selon le sexe, Canada, 1995 à 2011 Année Total Hommes Femmes 1995 128,2 62,6 192,2 1996 115,9 56,6 174,0 1997 113,9 58,7 167,8 1998 129,0 73,7 183,1 1999 138,2 81,4 193,6 2000 150,9 88,9 211,6 2001 161,4 99,2 221,9 2002 179,5 112,3 245,1 2003 189,6 121,3 256,5 2004 200,5 131,8 267,7 2005 206,2 140,2 270,8 2006 212,7 145,8 278,1 2007 221,0 151,7 285,5 2008 244,2 165,5 321,2 2009 255,4 173,0 336,0 2010 273,7 186,9 358,8 2011 290,4 200,1 378,7La chlamydia, une infection causée par la bactérie Chlamydia trachomatis, est l'ITS bactérienne la plus couramment signalée au CanadaFootnote 531. Les infections à Chlamydia trachomatis sont souvent asymptomatiquesFootnote 535. Si aucun test de dépistage n'est effectué, l'absence de symptômes peut accroître les risques de propagation involontaire de la maladie et de complication à long terme chez les personnes infectées. Les taux de cas déclarés d'infection à Chlamydia trachomatis augmentent chaque année au Canada depuis 1997, une hausse relative de 62 % ayant notamment été observée de 2002 à 2011Footnote 531. Les infections touchent de façon disproportionnée les jeunes, en particulier les jeunes femmes, mais elles sont courantes chez les deux sexesFootnote 531.
Gonorrhée
Figure A.40 Taux déclaré de gonorrhée selon le sexe, Canada, 1995 à 2011Footnote 531Footnote 540
Équivalent textuel - Figure A.40
Figure A.40 Taux déclaré de gonorrhée pour 100 000 habitants selon le sexe, Canada, 1995 à 2011 Année Total Hommes Femmes 1995 19,5 22,9 16,1 1996 16,9 19,4 14,5 1997 14,9 17,8 12,0 1998 16,1 19,5 12,7 1999 17,6 22,0 13,3 2000 20,1 25,1 15,1 2001 21,8 27,2 16,4 2002 23,5 29,5 17,5 2003 26,0 32,1 20,1 2004 29,2 37,2 21,2 2005 28,5 36,0 21,2 2006 34,7 42,3 27,2 2007 35,7 41,9 29,5 2008 36,9 41,4 32,4 2009 31,6 35,0 28,2 2010 31,5 35,9 27,1 2011 33,1 38,4 27,8La gonorrhée, une infection causée par la bactérie Neisseria gonorrhoeae, est la deuxième ITS bactérienne la plus déclarée au CanadaFootnote 531. Au cours des 30 dernières années, diverses souches de la bactérie Neisseria gonorrhoeae se sont révélées moins sensibles à certains antibiotiques de première intention, comme la pénicilline, la tétracycline et, plus récemment, les quinolones et les céphalosporines de troisième génération sous forme orale ou injectableFootnote 531,Footnote 541-544. Les taux de cas déclarés de gonorrhée ont augmenté de façon constante au fil du temps, ayant subi une hausse globale de 41 % de 2002 à 2011Footnote 531.
Syphilis
Figure A.41 Taux déclaré de syphilis infectieuse selon le sexe, Canada, 1995 à 2011Footnote 531Footnote 540
Équivalent textuel - Figure A.41
Figure A.41 Taux déclarés de syphilis infectieuse pour 100 000 habitants selon le sexe, Canada, 1995 à 2011 Année Total Hommes Femmes 1995 0,5 0,7 0,4 1996 0,4 0,5 0,3 1997 0,4 0,4 0,3 1998 0,6 0,7 0,4 1999 0,6 0,7 0,5 2000 0,6 0,7 0,4 2001 0,9 1,2 0,7 2002 1,5 2,5 0,6 2003 2,9 4,8 0,9 2004 3,5 6,1 0,8 2005 3,4 5,8 1,0 2006 4,1 7,2 1,1 2007 3,8 6,7 1,0 2008 4,2 7,3 1,1 2009 4,7 8,5 0,9 2010 5,0 9,1 0,9 2011 5,1 9,6 0,7La syphilis est une infection causée par la bactérie Treponema pallidumFootnote 531. De 1993 à 2000, les taux des cas déclarés de syphilis infectieuse étaient relativement stables, mais ils ont commencé à augmenter de façon marquée en 2001Footnote 531. De 2002 à 2011, les taux de cas déclarés de syphilis ont augmenté de 232 %Footnote 531. L'incroyable augmentation du nombre de cas de syphilis a été particulièrement marquée chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommesFootnote 531,Footnote 539,Footnote 545. La syphilis peut accroître la vulnérabilité à l'infection par le VIHFootnote 531,Footnote 537-539. Les cas de co-infection chez les personnes atteintes du VIH et le sida sont également en hausseFootnote 531,Footnote 537-539.
VIH
Figure A.42 Estimation du nombre de nouvelles infections par le VIH* pour certaines années, CanadaFootnote 546
* Les barres indiquent l'intervalle d'incertitude.
Équivalent textuel - Figure A.42
Figure A.42 Estimation du nombre de nouvelles infections par le VIH pour certaines années, Canada Année Estimation moyenne Intervalle d’incertitude 1975 26 16 1976 47 28 1977 114 68 1978 270 162 1979 578 347 1980 1 104 662 1981 1 872 1 123 1982 2 821 1 693 1983 3 889 2 333 1984 4 510 2 706 1985 4 649 2 789 1986 4 588 2 753 1987 4 588 2 753 1988 4 334 2 600 1989 4 060 2 436 1990 3 822 2 293 1991 1992 1993 2 968 1 781 1994 1995 1996 2 276 1 366 1997 1998 1999 2 276 1 366 2000 2001 2002 3 026 1 816 2003 2004 2005 3 200 1 920 2006 2007 2008 3 335 1 930 2009 2010 2011 3 175 1 850Le VIH s'attaque au système immunitaire et peut mener à une affection chronique progressive qui expose à d'autres infections ou maladies chroniquesFootnote 547. Le VIH se transmet d'une personne à une autre par le sang ou les liquides organiques pendant des rapports sexuels non protégés ou par le partage ou l'utilisation de seringues contaminéesFootnote 547. Sans traitement antirétroviral, une mère infectée par le VIH peut transmettre le virus à son enfant pendant la grossesse, à l'accouchement ou par l'allaitementFootnote 547,Footnote 548. Le fait d'être atteint d'une ITS, comme la chlamydia ou la syphilis, peut augmenter le risque de transmettre ou de contracter le VIHFootnote 531,Footnote 537-539. En 2011, on a déclaré environ 3 175 nouveaux cas d'infection par le VIH au Canada, ce qui équivaut approximativement au nombre estimatif de nouvelles infections au cours des années précédentesFootnote 546. On estime toutefois que 25 % des Canadiens porteurs du VIH, soit 17 980 personnes, ignorent qu'ils sont infectés et, par conséquent, ne reçoivent aucun traitement et peuvent involontairement infecter d'autres personnesFootnote 546.
Au Canada, les cas d'infection par le VIH ne sont pas répartis de façon uniforme, mais plutôt concentrés dans certaines populations à risque, comme les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (47 % de tous les nouveaux cas) et les utilisateurs de drogues injectables (17 %)Footnote 546. Le taux de nouvelles infections au VIH chez les personnes originaires d'un pays où le VIH est endémique est environ neuf fois plus élevé que chez la population née au Canada; chez les Autochtones, le taux de personnes infectées est 3,5 fois plus élevé que chez les non-AutochtonesFootnote 546. Le nombre de Canadiens vivant avec le VIH est en hausse, étant donné qu'il continue à y avoir de nouveaux cas d'infection, mais que moins de personnes meurent prématurément de la maladie en raison de la disponibilité de traitements antirétroviraux efficacesFootnote 546.
Tuberculose
La tuberculose est causée par une bactérie infectieuse qui se transmet de personne à personne principalement par voie aérogèneFootnote 549-551. Les bactéries présentes dans les poumons ou les voies respiratoires sont projetées dans l'air lorsqu'une personne atteinte de tuberculose active expire, que ce soit en toussant, en éternuant ou même en parlantFootnote 549,Footnote 551. Une fois dans l'air, les bactéries peuvent demeurer en suspension pendant des heures, puis être inhalées par d'autres personnes qui pourraient à leur tour être infectéesFootnote 549,Footnote 551. Avec le temps, une personne infectée peut contracter une tuberculose activeFootnote 549,Footnote 552. Les facteurs de risque connus associés à l'infection tuberculeuse latente ou à la tuberculose active sont notamment les suivants : un système immunitaire affaibli ou une maladie sous-jacente, comme une infection par le VIH ou le diabète; un contact étroit avec des personnes atteintes ou soupçonnées d'être atteintes de tuberculose (p. ex. les personnes qui habitent sous le même toit ou qui vivent dans une collectivité où les taux d'infection ou de maladie sont élevés); des antécédents personnels de tuberculose active; un traitement antérieur contre la tuberculose active qui était inapproprié ou inadéquat; le fait de vivre dans un ménage à faible revenu, dans un logement surpeuplé et insuffisamment ventilé ou d'être sans abri; la malnutrition; des antécédents de tabagisme, d'alcoolisme ou de toxicomanie; un séjour en milieu institutionnel, comme dans un établissement de soins de longue durée ou un établissement correctionnel; le fait de travailler avec des personnes à risque de contracter la tuberculoseFootnote 552,Footnote 553. Bien que les taux d'incidence globaux de tuberculose soient faibles au Canada, le fardeau de la tuberculose est plus élevé chez les populations autochtones canadiennes et les Canadiens nés à l'étranger que chez les autres CanadiensFootnote 554-559.
Figure A.43 Nouveaux cas de tuberculose active et cas de retraitement déclarés selon l'origine, Canada, 2002 à 2012Footnote 555-559
Équivalent textuel - Figure A.43
Figure A.44 Nouveaux cas de tuberculose active et cas de retraitement déclarés selon le statut d'Autochtone, Canada, 2012Footnote 555
Équivalent textuel - Figure A.44
En 2012, les taux de nouveaux cas de tuberculose active et les cas de retraitement étaient de 23,3 pour 100 000 habitants chez les Premières Nations inscrits vivant dans une réserve, de 17,3 pour 100 000 habitants chez les Premières Nations inscrits vivant hors réserve, de 3,1 pour 100 000 habitants chez les Métis et de 262,2 pour 100 000 habitants chez les Inuits.
Santé mentale et maladie mentale
Figure A.45 Santé mentale perçue comme étant très bonne ou excellente selon le groupe d'âge, Canada, 2003 et 2012Footnote 38Footnote 48Footnote 563Footnote 564
Équivalent textuel - Figure A.45
Entre 2003 et 2012, la proportion des personnes ayant déclaré percevoir leur santé mentale comme très bonne ou excellente a augmenté chez les 15 à 19 ans (75,5 % comparativement à 76,9 %) et chez les 65 ans et plus (68,5 % comparativement à 69,2 %). Au cours de la même période, la proportion des personnes ayant déclaré percevoir leur santé mentale comme très bonne ou excellente a diminué chez les 20 à 34 ans (76,6 % comparativement à 73,7 %), chez les 35 à 44 ans (74,1 % comparativement à 70,8 %) et chez les 45 à 64 ans (72,5 % comparativement à 70,4 %).
La santé mentale représente un aspect important de la santé et du bien-être général de tous les CanadiensFootnote 74. Les maladies mentales touchent diverses personnes, sans égard à leur âge, leur niveau de scolarité, leur revenu et leur culture. Cependant, les personnes ayant des antécédents familiaux de maladie mentale, des problèmes d'alcoolisme ou de toxicomanie, certains problèmes de santé chroniques ou qui vivent des situations stressantes sont plus à risqueFootnote 560,Footnote 561. Un nombre considérable d'études soutient le concept selon lequel la santé mentale et la maladie mentale ne représentent pas les deux extrêmes d'un spectre uniqueFootnote 560. On estime plutôt que la santé mentale et la maladie mentale se trouvent sur des spectres distincts, mais reliés, et que, par conséquent, la santé mentale serait plus que l'absence de maladie mentaleFootnote 562.
Santé mentale perçue
Comme les données sont limitées, il est difficile de déterminer l'état de la santé mentale et les taux de maladie mentale dans la population. Néanmoins, les données tirées d'enquêtes, d'études et de bases de données nous permettent de mieux comprendre l'état de santé mentale des Canadiens. Selon l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2012, la majorité des Canadiens de 15 ans et plus ont déclaré avoir une très bonne ou une excellente santé mentale (72 %)Footnote 38,Footnote 48.
Troubles de l'humeur et dépression majeure
Les troubles de santé mentale les plus souvent autodéclarés sont les troubles de l'humeur comme la dépression, le trouble bipolaire, la manie ou la dysthymieFootnote 38,Footnote 48. Les troubles de l'humeur peuvent provoquer des sentiments de détresse ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou domestique, ainsi que dans d'autres domaines importants de la vie quotidienneFootnote 560. Le trouble dépressif majeur, un des types de trouble de l'humeur, est généralement une maladie récurrente avec récidives : plus les symptômes initiaux sont graves et durables, moins la personne atteinte est susceptible de se rétablir complètementFootnote 560,Footnote 565.
Figure A.46 Troubles de l'humeur et épisodes dépressifs majeurs selon le groupe d'âge et le sexe, Canada, 2012Footnote 44
Équivalent textuel - Figure A.46
Chez les hommes, 6,7 % des 15 à 24 ans, 5,3 % des 25 à 44 ans, 3,7 % des 45 à 64 ans et 1,5 % des 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu d’un médecin un diagnostic de trouble de l’humeur, quel que soit le type. Chez les femmes, 9,7 % des 15 à 24 ans, 7,6 % des 25 à 44 ans, 6,3 % des 45 à 64 ans et 1,9 % des 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu d’un médecin un diagnostic de trouble de l’humeur, peu importe le type.
Chez les hommes, 5,3 % des 15 à 24 ans, 4,1 % des 25 à 44 ans, 3,4 % des 45 à 64 ans et 1,4 % des 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu d’un médecin un diagnostic d’épisode dépressif majeur. Chez les femmes, 9,0 % des 15 à 24 ans, 6,8 % des 25 à 44 ans, 5,6 % des 45 à 64 ans et 1,8 % des 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu d’un médecin ce diagnostic.
Figure A.47 Trouble d'anxiété généralisée selon le groupe d'âge et le sexe, Canada, 2012Footnote 44
Équivalent textuel - Figure A.47
Chez les hommes, 1,1 % des 15 à 24 ans, 2,6 % des 25 à 44 ans, 2,2 % des 45 à 64 ans et 1,0 % des 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu d’un médecin un diagnostic de trouble d’anxiété généralisée. Chez les femmes, 3,8 % des 15 à 24 ans, 3,3 % des 25 à 44 ans, 3,8 % des 45 à 64 ans et 1,3 % des 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu d’un médecin ce diagnostic.
Anxiété
La plupart des gens ont déjà ressenti de l'anxiété à un moment ou à un autre de leur vie, mais pour les personnes atteintes d'un trouble anxieux, ce sentiment est amplifié et peut nuire à ses relations, à son rendement à l'école ou au travail, ainsi qu'à ses activités sociales et récréativesFootnote 560. Les personnes vivant avec un trouble anxieux peuvent éviter les situations qui intensifient leur anxiété ou adopter des rituels compulsifs qui atténuent leur anxiétéFootnote 560. Les symptômes des troubles anxieux se manifestent souvent tôt dans la vieFootnote 560.
Figure A.48 Taux d'hospitalisations attribuables à la schizophrénie* dans un hôpital de soins de courte durée selon le groupe d'âge et le sexe, Canada, 2010Footnote 15Footnote 567
* Fondé sur le diagnostic principal.
Équivalent textuel - Figure A.48
Figure A.48 Taux d’hospitalisations attribuables à la schizophrénie dans un hôpital de soins de courte durée pour 100 000 habitants selon le groupe d’âge et le sexe, Canada, 2010 Groupe d’âge Hommes Femmes 10 à 19 ans 22,3 5,8 20 à 24 ans 88,3 22,4 25 à 29 ans 103,9 22,3 30 à 34 ans 88,7 27,2 35 à 39 ans 65,5 24,1 40 à 44 ans 53,4 25,8 45 à 49 ans 51,9 26,9 50 à 54 ans 39,9 29,8 55 à 59 ans 33,7 23,7 60 à 64 ans 28,8 25,3 65 à 69 ans 19,9 21,6 70 à 74 ans 10,7 17,8 75 à 79 ans 7,8 16,3 80 à 84 ans 3,2 9,1 85 ans et plus 2,5 5,7Schizophrénie
La schizophrénie a un profond effet sur la capacité de la personne à fonctionner efficacement dans tous les aspects de la vie — capacité d'autonomie, relations familiales, revenu, études, emploi, logement, vie communautaire et socialeFootnote 560,Footnote 566. Au début du processus de la maladie, les schizophrènes peuvent perdre leur capacité à se détendre, à se concentrer ou à dormir, ils peuvent s'éloigner de leurs amis, et même ne pas reconnaître qu'ils sont maladesFootnote 560,Footnote 566. Avec un traitement précoce efficace pour contrôler les symptômes, les personnes peuvent prévenir d'autres symptômes et optimiser leur chance de mener une vie satisfaisante et productiveFootnote 560,Footnote 566. Bien que les taux de schizophrénie soient sensiblement les mêmes chez les hommes et les femmes, les hommes développent la maladie plus tôt dans la vieFootnote 560,Footnote 566.
Figure A.49 Prévalence prévus de maladie d'Alzheimer et d'autres démences selon le groupe d'âge, Canada, 2011 et 2031Footnote 81
Équivalent textuel - Figure A.49
Figure A.49 Prévalence (personnes-années) prévus de maladie d’Alzheimer et d’autres démences selon le groupe d’âge, Canada, 2011 et 2031 Groupe d’âge 2011 2031 40 à 45 ans 958 1 170 45 à 50 ans 3 432 3 380 50 à 55 ans 6 024 5 850 55 à 60 ans 8 377 9 110 60 à 65 ans 11 343 14 778 65 à 70 ans 17 440 31 085 70 à 75 ans 29 420 65 073 75 à 80 ans 51 324 115 974 80 à 85 ans 75 899 158 525 85 ans et plus 135 953 269 047Maladie d'Alzheimer
La maladie d'Alzheimer et les autres démences sont des affections neurologiques dégénératives plus fréquentes chez les personnes âgéesFootnote 76,Footnote 80. La maladie d'Alzheimer progresse d'un stade bénin à un stade avancéFootnote 568. Les personnes atteintes de la maladie à un stade bénin peuvent se perdre, avoir de la difficulté à gérer leur argent ou à payer leurs factures, prendre du temps à effectuer des tâches routinières, se répéter, faire preuve de mauvais jugement et montrer de légers changements d'humeur ou de personnalitéFootnote 568. À son stade modéré, la maladie d'Alzheimer est associée à des lésions dans les régions du cerveau qui contrôlent le langage, le raisonnement, la perception sensorielle et la pensée, ce qui entraîne davantage de pertes de mémoire et de confusionFootnote 568. Chez les personnes ayant reçu un diagnostic de maladie d'Alzheimer à un stade avancé, une réduction importante de la taille du cerveau mène à l'incapacité de communiquer et à une dépendance totale aux soins d'autruiFootnote 568. En 2011, on estimait à 340 200 le nombre de Canadiens de 40 ans et plus qui avait reçu un diagnostic de la maladie d'Alzheimer ou d'une autre démence, et ce chiffre sera sans doute appelé à doubler d'ici 20 ansFootnote 76.
Causes de décès
Figure A.50 Taux de mortalité infantile, Canada, 1921 à 2011Footnote 569-571
Équivalent textuel - Figure A.50
Entre 1921 et 2011, le taux de mortalité infantile a baissé et est passé de 102 à 4,8 pour 1 000 naissances.
Mortalité infantile
Au cours du dernier siècle, le taux de mortalité infantile est passé de 100 décès pour 1 000 naissances vivantes en 1920 à 4,8 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2011Footnote 569,Footnote 570,Footnote 572. La diminution importante des taux de mortalité infantile a été attribuée à l'amélioration de l'hygiène, de l'alimentation, du niveau de vie, du niveau de scolarité et de la planification familialeFootnote 504,Footnote 573. Les principales causes de mortalité infantile sont liées à des malformations congénitales (p. ex. syndrome de Down et malformations cardiaques), ainsi qu'à des problèmes dus aux naissances prématurées et au faible poids à la naissanceFootnote 574,Footnote 575.
Figure A.51 Variation du taux de mortalité normalisé selon l'âge, selon certaines causes de décès, Canada, 2000 et 2011Footnote 15Footnote 577Footnote 580Footnote 581Footnote 584Footnote 585Footnote 592
*Pour 100 000 habitants.
Équivalent textuel - Figure A.51
Figure A.51 Variation du taux de mortalité normalisé selon l’âge pour 100 000 habitants selon certaines causes de décès, Canada, 2000 et 2011 Cause 2000 2011 Cancers 181,8 155,5 Cancer du poumon et des bronches 47,3 41,9 Cancer du sein 14,0 10,7 Cancer de la prostate 10,5 7,4 Maladies de l’appareil circulatoire 213,9 129,1 Cardiopathie ischémique 119,4 66,2 Maladies cérébrovasculaires 43,1 25,5 Affections hypertensives 4,7 4,8 Maladies de l’appareil respiratoire 49,6 43,5 Maladies chroniques des voies respiratoires inférieures 27,6 22,5 Grippe et pneumonie 13,6 10,8 Blessures et intoxications 40,9 38,5 Suicide 11,4 10,1 Transport 10,1 6,6 Chutes 4,4 8,0 Maladie d’Alzheimer et démence 26,4 34,2 Toutes les autres causes 114,4 97,7Principales causes de mortalité
En 2011, les cancers représentaient la principale cause de décès au Canada (31 %), suivis des maladies de l'appareil circulatoire (27 %) et des maladies de l'appareil respiratoire (9 %)Footnote 574-593. En raison des variations dans la distribution démographique, les taux de mortalité normalisés selon l'âge (TMNA) constituent une meilleure indication du risque de mortalité au sein d'une population. De 2000 à 2011, le TMNA a diminué pour les cancers, les maladies de l'appareil circulatoire, les maladies de l'appareil respiratoire, les blessures et les intoxicationsFootnote 15,Footnote 577,Footnote 584,Footnote 585,Footnote 592. Au cours de la même période, les décès attribuables à la maladie d'Alzheimer et à d'autres démences ont connu une hausseFootnote 15,Footnote 580.
Années potentielles de vie perdues
S'il est important de connaître le nombre de décès associés à une maladie ou à une affection pour comprendre l'état de santé de la population canadienne, il est également important de déterminer à quel âge surviennent ces décès. La mesure du nombre d'années potentielles de vie perdues (APVP) en raison d'un décès prématuré donne une meilleure idée des répercussions d'une maladie ou d'une affection sur la santé de la population. Par exemple, si un Canadien meurt du cancer à 45 ans, il a potentiellement perdu 30 années de vie (en supposant une espérance de vie de 75 ans à la naissance, une valeur prudente communément utilisée dans ce type de calcul)Footnote 594. En 2009, la plupart des années de vies perdues étaient attribuables à des décès prématurés associés aux cancers, aux maladies de l'appareil circulatoire et aux blessures accidentellesFootnote 595.
Figure A.52 Taux d'années potentielles de vie perdues normalisé selon l'âge, selon certaines causes, Canada, 2000-2002 et 2005-2007Footnote 594
*Pour 100 000 habitants.
Équivalent textuel - Figure A.52
Figure A.52 Taux d’années potentielles de vie perdues normalisé selon l’âge pour 100 000 habitants selon certaines causes, Canada, 2000-2002 et 2005-2007 Cause 2000-2002 2005-2007 Cancers 1 405,9 1 255,3 Maladies de l’appareil circulatoire 766,5 649 Blessures accidentelles 646,6 620,2 Suicide et blessures auto-infligées 389,6 345,8 Maladies de l’appareil respiratoire 153,7 154,4 Infection à VIH 43,7 37,6Résumé
Bien que la santé de la population canadienne soit considérée comme très bonne par rapport aux normes internationales, un examen plus poussé des taux de mortalité, de maladie et d'incapacité de différents groupes révèle que certains Canadiens jouissent d'une moins bonne santé et d'une moins bonne qualité de vie que d'autres. De nombreux facteurs influent sur les résultats de santé, notamment le vieillissement de la population, l'accroissement des taux de survie pour des affections potentiellement mortelles et la modification des comportements par rapport à l'alimentation, à l'activité physique, à la consommation d'alcool et à l'usage de tabac et de drogues. Toutefois, ce ne sont pas les seuls facteurs en jeu. Les faits montrent que le revenu, la scolarité, l'emploi et les conditions de travail peuvent également avoir une incidence sur les comportements et les résultats en matière de santé.
Qui nous sommes (en millions de personnes) | Année | |
---|---|---|
Population (au 1er juillet 2013) | 35,2 | 2013 |
Peuples autochtones | 1,40 | 2011 |
Premières Nations (identité unique) | 0,85 | 2011 |
Inuits (identité unique) | 0,06 | 2011 |
Métis (identité unique) | 0,45 | 2011 |
Identités autochtones multiples | 0,01 | 2011 |
Autres identités autochtones | 0,03 | 2011 |
Immigrants | 6,78 | 2011 |
Selon le lieu de naissance | ||
Afrique | 0,49 | 2011 |
Amérique centrale | 0,15 | 2011 |
Amérique du Sud | 0,29 | 2011 |
Asie | 3,04 | 2011 |
Caraïbes et Bermudes | 0,35 | 2011 |
États-Unis | 0,26 | 2011 |
Europe | 2,13 | 2011 |
Océanie et autresTable A.1 - Footnote * | 0,07 | 2011 |
Selon le nombre d'années depuis l'immigration | ||
Récente (≤ 10 ans) | 2,15 | 2011 |
De longue date (> 10 ans) | 4,62 | 2011 |
Résidents de centres de population | 28,1 | 2011 |
Espérance de vie à la naissance (années de vie prévues, femmes) | 83,6 | 2009-2011 |
Espérance de vie à la naissance (années de vie prévues, hommes) | 79.3 | 2009-2011 |
Note : Les définitions et les sources de données se trouvent à l'annexe B. Source : Statistique Canada. |
Facteurs influant sur notre santé | IC à 95 % | Année | |
---|---|---|---|
Scolarité, emploi et revenu | |||
Diplôme d'études secondaires (%)Table 2 - Footnote * | 84,4 | — | 2013 |
Études postsecondaires partielles (%)Table 2 - Footnote * | 64,6 | — | 2013 |
Diplôme d'études postsecondaires (%)Table 2 - Footnote * | 59,6 | — | 2013 |
Taux de chômage (%)Table 2 - Footnote † | 7,1 | — | 2013 |
Personnes à faible revenu, après impôt (% de la population, selon le seuil de faible revenu de 1992) | 8,8 | — | 2011 |
Environnement, logement et collectivité | |||
Concentrations d'ozone (parties par milliard) | 33,0 | — | 2011 |
Concentrations de particules fines (microgrammes par mètre cube) | 6,6 | — | 2011 |
Besoin impérieux en matière de logement (% des ménages) | 12,7 | — | 2006 |
Besoin impérieux en matière de logement dans les régions urbaines (% des ménages urbains) | 13,2 | — | 2010 |
Sentiment d'appartenance à la collectivité, plutôt fort ou très fort (%)Table 2 - Footnote ‡Table 2 - Footnote § | 66,1 | (65,3-66,8) | 2012 |
Incidents criminels violents (pour 100 000 habitants par année) | 1 190,1 | — | 2012 |
Comportements en matière de santé | |||
Activité physique durant les loisirs, modérément actif ou actif (%)Table 2 - Footnote ‡Table 2 - Footnote § | 53,9 | (53,1-54,6) | 2012 |
Consommation de fruits et légumes, cinq fois ou plus par jour (%)Table 2 - Footnote ‡Table 2 - Footnote § | 40,6 | (39,8-41,3) | 2012 |
Ménages déclarant une insécurité alimentaire, de modérée à grave (%)Table 2 - Footnote ‡Table 2 - Footnote § | 8,3 | (8,0-8,7) | 2011/2012 |
Fumeur actuel (%)Table 2 - Footnote † | 16,1 | (15,0-17,3) | 2012 |
Dépassement des directives de consommation d'alcool à faible risque concernant les effets aigus (%)Table 2 - Footnote †Table 2 - Footnote ‡ | 9,9 | (8,8-11,0) | 2012 |
Dépassement des directives de consommation d'alcool à faible risque concernant les effets chroniques (%)Table 2 - Footnote †Table 2 - Footnote ‡ | 14,4 | (13,1-15,7) | 2012 |
Usage de drogue dans l'année précédente (%)Table 2 - Footnote †Table 2 - Footnote ‡ | 10,6 | (9,4-11,8) | 2012 |
Consultation auprès d'un médecin (%)Table 2 - Footnote ‡Table 2 - Footnote § | 78,7 | (78,1-79,4) | 2012 |
Consultation auprès d'un dentiste (%)Table 2 - Footnote ‡Table 2 - Footnote § | 65,5 | (64,6-66,4) | 2012 |
Note : Les définitions et les sources de données se trouvent à l'annexe B. |
Notre état de santé | IC à 95 % | Année | |
---|---|---|---|
Espérance de vie ajustée en fonction de la santé et santé perçue | |||
Santé perçue, très bonne ou excellente (%)Table 3 - Footnote *Table 3 - Footnote † | 59,9 | (59,2-60,6) | 2012 |
Espérance de vie à la naissance ajustée en fonction de la santé (nombre d'années d'espérance de vie en bonne santé, femmes) | 71,2 | (71,0-71,4) | 2005/2007 |
Espérance de vie à la naissance ajustée en fonction de la santé (nombre d'années d'espérance de vie en bonne santé, hommes) | 68,9 | (68,7-69,0) | 2005/2007 |
Taux de natalité chez les adolescentes (naissances vivantes pour 1 000 femmes de 15 à 19 ans) | 12,6 | — | 2011 |
Problèmes de santé chroniques | |||
Incidence du cancer (nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants par année, taux normalisé selon l'âge) | 398,6 | — | 2013 |
Prévalence du diabète (%)Table 3 - Footnote ‡ | 6,8 | (6,83-6,85) | 2008/2009 |
Obésité (%)Table 3 - Footnote § | 26,2 | (25,3-27,1) | 2009/2011 |
Arthrite (%)Table 3 - Footnote *Table 3 - Footnote || | 15,4 | (15,0-15,9) | 2012 |
Asthme (%)Table 3 - Footnote *Table 3 - Footnote † | 8,1 | (7,7-8,5) | 2012 |
Maladie pulmonaire obstructive chronique (%)Table 3 - Footnote *Table 3 - Footnote ¶ | 4,2 | (3,9-4,5) | 2012 |
Cardiopathies (%)Table 3 - Footnote *Table 3 - Footnote † | 4,9 | (4,5-5,3) | 2012 |
Hypertension (%)Table 3 - Footnote *Table 3 - Footnote † | 18,4 | (17,6-19,2) | 2012 |
Maladie infectieuse | |||
Chlamydia (nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants par année) | 290,4 | — | 2011 |
Gonorrhée (nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants par année) | 33,1 | — | 2011 |
Syphilis infectieuse (nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants par année) | 5,1 | — | 2011 |
Nouveaux cas d'infection par le VIH (nombre de résultats positifs au test du VIH) | 2 062 | — | 2012 |
Tuberculose (nouveaux cas actifs et cas de retraitement pour 100 000 habitants par année) | 4,8 | — | 2011 |
Santé mentale et maladie mentale | |||
Santé mentale perçue, très bonne ou excellente (%)Table 3 - Footnote *Table 3 - Footnote † | 71,7 | (71,0-72,4) | 2012 |
Épisode dépressif majeure (%, 12 derniers mois)Table 3 - Footnote *Table 3 - Footnote || | 4,7 | (4,3-5,1) | 2012 |
Abus d'alcool ou dépendance à l'alcool (%, 12 derniers mois)Table 3 - Footnote *Table 3 - Footnote || | 3,2 | (2,8-3,5) | 2012 |
Trouble d'anxiété généralisée (%, 12 derniers mois)Table 3 - Footnote *Table 3 - Footnote || | 2,6 | (2,3-2,8) | 2012 |
Schizophrénie ou psychose (diagnostiquée)Table 3 - Footnote *Table 3 - Footnote || | 1,3 | (1,1-1,5) | 2012 |
Maladie d'Alzheimer et autres démences (pour 1 000 habitants)Table 3 - Footnote *Table 3 - Footnote # | 3,6 | — | 2011 |
Causes de mortalité | |||
Taux de mortalité infantile (décès à moins d'un an pour 1 000 naissances vivantes) | 4,8 | — | 2011 |
Principales causes de mortalité (décès pour 100 000 habitants par année) | |||
Cancers | 211,0 | — | 2011 |
Maladies de l'appareil circulatoire | 192,7 | — | 2011 |
Maladies de l'appareil respiratoire | 64,3 | — | 2011 |
Causes de mortalité prématurée, population âgée de 0 à 74 ans (nombre d'années potentielles de vie perdues pour 100 000 habitants par année) | |||
Cancers | 1 504,0 | — | 2009 |
Maladies de l'appareil circulatoire | 755,4 | — | 2009 |
Blessures accidentelles | 546,3 | — | 2009 |
Suicide et blessures auto-infligées | 322,2 | — | 2009 |
Maladies de l'appareil respiratoire | 208,0 | — | 2009 |
Infection par le VIH | 28,3 | — | 2009 |
Note : Les définitions et les sources de données se trouvent à l'annexe B.. |
Détails de la page
- Date de modification :