Allocution de l’ACSP – Le vendredi 11 septembre 2020

Allocution de l'Administratrice en chef de la santé publique du Canada sur la COVID-19, le 11 septembre 2020

Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de l’importance de notre milieu bâti pour assurer une vie saine et avoir des collectivités en santé, surtout pendant la pandémie. Mais d’abord, je vais commencer, comme d’habitude, par les tous derniers chiffres.

Il y a eu 134 924 cas de COVID‑19 au Canada, dont 9 163 décès. Des personnes infectées, 88 % sont maintenant rétablies. Au cours de la dernière semaine, 47 806 personnes ont subi un test de dépistage chaque jour, et 1,1 % ont reçu un résultat positif. En moyenne, 618 nouveaux cas ont été signalés quotidiennement au cours des sept derniers jours.

Notre milieu bâti, c’est‑à‑dire les espaces physiques où nous vivons, travaillons, étudions et jouons, a une grande incidence sur notre santé. Ces milieux, s’ils sont conçus en fonction de la santé publique, peuvent favoriser notre santé mentale, notre accès aux ressources en matière d’activités physiques, d’alimentation et de soins de santé, ainsi que notre exposition aux maladies infectieuses et aux matières dangereuses.

La modification de notre milieu physique est un excellent moyen d’améliorer la santé. À titre d’exemple, au cours du siècle dernier, l’amélioration des systèmes sanitaires, la planification d’infrastructures et la prise de mesures à l’égard du surpeuplement dans les habitations ont permis de réduire les taux de maladies infectieuses au Canada.

Je suis heureuse de l’Initiative canadienne pour des collectivités en santé que le gouvernement du Canada a annoncée récemment afin d’aider les gouvernements et les partenaires communautaires à contribuer à la création de milieux de vie sains pendant la pandémie de COVID‑19.

Cette initiative pourrait faciliter la réalisation de projets locaux visant à adapter les espaces publics pour permettre aux gens de suivre plus facilement les mesures de santé publique, tout en les encourageant à faire plus d’activité physique et à améliorer leur santé mentale, et en leur offrant des occasions de le faire.

Cet été, nous avons vu de nombreux exemples où des municipalités ont adapté les espaces publics de manière à encourager les activités sociales et physiques en plein air. De nombreuses collectivités ont fermé certaines rues à la circulation pour que les piétons et les cyclistes puissent faire de l’exercice en plein air en toute sécurité. Les propriétaires de restaurants, de bars et de cafés ont aménagé des terrasses ou les ont agrandies pour que leurs clients puissent prendre un repas en toute sécurité à au moins deux mètres les uns des autres. Je m’attends à ce qu’il y ait d’autres innovations cet automne qui nous aideront à mener une vie plus saine et à maintenir des liens sociaux tout en respectant une distance physique.

La chose la plus importante à se rappeler lorsqu’on se trouve dans un espace public est encore de maintenir les mesures de santé publique, comme la distanciation physique, le lavage fréquent des mains et le port du masque lorsque la distanciation physique n’est pas possible.

Merci.