Le gouvernement du Canada agrandit le laboratoire de niveau de confinement 4
Communiqué de presse
Ces travaux augmenteront la capacité de réagir aux agents pathogènes dangereux et renforceront la santé et la sécurité publiques au pays
Le 20 juillet 2017 - Winnipeg (Manitoba) - Agence de la santé publique du Canada
Le gouvernement du Canada est déterminé à assurer la santé et la sécurité des Canadiens grâce à une meilleure protection de la santé publique. Améliorer le laboratoire de niveau de confinement 4 (NC4) du Canada est essentiel pour renforcer la capacité du Canada de réagir aux événements touchant la santé publique à l’échelle mondiale et la sécurité publique au pays.
Aujourd’hui, l’honorable Jane Philpott, ministre de la Santé, a annoncé un projet de reconfiguration du Centre scientifique canadien de santé humaine et animale, qui consistera à convertir un espace de laboratoire existant en une zone de NC4, soit le niveau de biosécurité le plus élevé. Ce projet de 5 millions de dollars a pour but de reconfigurer des zones adjacentes de haut confinement à l’intérieur de la superficie existante de l’immeuble.
L’agrandissement de l’espace de laboratoire de NC4 améliorera la capacité du Canada de détecter de nouveaux agents pathogènes humains et animaux, dont le nombre augmente, et d’y réagir. Mentionnons, à titre d’exemples, le virus Ebola, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient et de nouveaux types de grippe aviaire. Le gouvernement du Canada pourra ainsi répondre en temps utile et de façon proactive à la demande mondiale croissante d’enquêtes, d'analyses et d’études sur des maladies infectieuses à risque élevé.
Le Centre scientifique canadien de santé humaine et animale abrite le Laboratoire national de microbiologie (LNM) de l’Agence de la santé publique du Canada et le Centre national des maladies animales exotiques (CNMAE) de l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Les laboratoires de NC4 ont adopté des mesures de construction et d’ingénierie très spécialisées et sont équipés pour diagnostiquer, étudier et mettre au point en toute sécurité des traitements et des vaccins contre des agents pathogènes présentant un risque élevé, comme le virus Ebola et le virus Nipah.
Citations
« Le gouvernement du Canada est déterminé à redonner de la vigueur à la recherche et aux sciences au Canada en investissant dans l’infrastructure des laboratoires fédéraux. Nous sommes fiers d’appuyer nos chercheurs, qui se classent parmi les meilleurs au monde, en leur fournissant les outils nécessaires pour protéger la santé des Canadiens. »
L’honorable Jane Philpott
Ministre de la Santé
« Le Centre scientifique canadien de santé humaine et animale est un centre de recherche de classe mondiale qui a pour mission d’améliorer la santé humaine et animale grâce au leadership en laboratoire, à l’excellence scientifique et à l’innovation en santé publique. L’agrandissement de notre espace de laboratoire de NC4 augmentera considérablement notre capacité d’effectuer des enquêtes, des analyses et des études sur les maladies infectieuses les plus mortelles. »
Dre Theresa Tam
Administratrice en chef de la santé publique, Agence de la santé publique du Canada
Faits en bref
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Les laboratoires de niveau de confinement 4 (NC4) permettent d’étudier sans danger les maladies humaines et animales les plus dangereuses et les plus mortelles et assurent la capacité du Canada de diagnostiquer toute maladie infectieuse pouvant apparaître au pays.
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Le Centre scientifique canadien de santé humaine et animale est le premier établissement au monde à avoir regroupé, sous un même toit, des laboratoires du plus haut niveau de bioconfinement pour la recherche sur les maladies humaines et animales.
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Les scientifiques du LNM ont beaucoup fait progresser les connaissances scientifiques, amélioré les outils de diagnostic et renforcé la mise au point de produits thérapeutiques contre le virus Ebola. Outre ce virus, les chercheurs mettent au point des traitements et des vaccins contre d’autres maladies de niveau 4, comme la fièvre de Lassa, la maladie à virus de Marburg et la fièvre hémorragique de Crimée-Congo.
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L’un des nombreux domaines d’intérêt des chercheurs du CNMAE est l’étude du virus Nipah, une maladie grave et potentiellement mortelle qui peut toucher les cochons et les êtres humains. Les scientifiques tentent de mieux comprendre la maladie, de trouver des moyens de protection des porcs contre l’infection et de concevoir des tests diagnostiques.
Personnes-ressources
Andrew MacKendrick
Cabinet de Jane Philpott
Ministre de la Santé
613-957-0200
Relations avec les médias
Agence de la santé publique du Canada
613-957-2983
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