Évaluation de substance dangereuse - Hydroxyde de sodium
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Cette évaluation de substance dangereuse a été réalisée conformément à la version antérieure du Règlement sur les produits dangereux (RPD). En savoir plus sur les modifications du RPD et la période de transition.
Identification
Nom chimique :
Hydroxyde de sodium
N° CAS :
1310-73-2
Composition chimique :
NaOH
Synonymes :
Hydroxyde de soude; Soude caustique; (nom Anglais) Sodium hydroxide.
N° ONU :
1823 (solide), 1824 (liquide)
Pictogramme :
Classification du SIMDUT
Dangers pour la santé :
Corrosion cutanée / irritation cutanée : Catégorie 1
Lésions oculaires graves / irritation oculaire : Catégorie 1
Dangers physiques :
L'hydroxyde de sodium ne satisfait pas aux critères de classification.
Dangers pour la santé
Toxicité aiguë (voie orale) :
Aucune donnée disponible.
Toxicité aiguë (voie cutanée) :
Aucune donnée disponible.
Toxicité aiguë (par inhalation – gaz) :
Ne satisfait pas aux critères.
L'hydroxyde de sodium n'est pas un gaz.
Toxicité aiguë (par inhalation – vapeurs) :
Aucune donnée disponible.
Toxicité aiguë (par inhalation – poussières et brouillard) :
Aucune donnée disponible.
Corrosion cutanée / irritation cutanée :
Catégorie 1
Données obtenues chez les humains : Une étude de cas a montré qu'une seule exposition peut induire une altération permanente du processus de maturation de l'épiderme et provoquer une hyperkératose de la peau (d'après le résumé de l'étude note de bas de page 1). Selon une autre étude de cas, un sujet humain a subi de graves brûlures chimiques après une exposition à l'hydroxyde de sodium note de bas de page 2. Une solution d'hydroxyde de sodium à 0,5 % s'est révélée irritante pour les humains lors d'un test épicutané de 4 heures note de bas de page 3 et chez 30 volontaires exposés pendant 1 heure, la moitié environ des volontaires ayant réagi après 1 heure de traitement note de bas de page 4. La réponse a été si vive qu'aucune exposition de plus longue durée n'a été entreprise sur quelque site que ce soit. Les données existantes obtenues chez les humains satisfont aux critères de classification de la catégorie Corrosion cutanée / Irritation cutanée – catégorie 1 [8.2.2(1) du RPD].
Données obtenues chez les animaux : Dans un essai in vitro CORROSITEX, l'hydroxyde de sodium a été testé comme substance corrosive de la catégorie B1 (substances qui produisent un changement important du pH lorsqu'elles sont ajoutées au tampon pour la détection des bases, comme le révèle un changement de couleur marqué de la solution tampon) et du groupe d'emballage II (échantillons de catégorie A1 et B1 qui produisent un changement de couleur détectable dans le Système de détection chimique [CDS] après plus de 3 minutes, et jusqu'à 30 minutes) note de bas de page 5. Dans une étude menée conformément à la Ligne directrice 404 de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l'hydroxyde de sodium a présenté des effets corrosifs à des concentrations entre 5 et 30 % note de bas de page 6. Dans une étude menée chez le lapin, une solution à 2 % était corrosive, alors qu'à 1 % elle ne l'était pas note de bas de page 7.
Les données existantes sur les humains et les animaux satisfont aux critères de classification de la catégorie Corrosion cutanée / Irritation cutanée – catégorie 1 [8.2.2 du RPD].
Lésions oculaires graves / irritation oculaire :
Catégorie 1
Données obtenues chez les humains : Dans une étude de cas, il a été démontré que l'hydroxyde de sodium causait très rapidement des lésions extrêmes dans le segment antérieur de l'œil note de bas de page 8. Dans les cas de brûlures très graves, la cornée a tendance à s'ulcérer et à se perforer. Dans les cas de brûlures moins graves, la cornée peut devenir densément vascularisée et opaque, ce qui entraîne la cécité. Selon une autre étude de cas, les séquelles des brûlures alcalines à l'œil incluent une vascularisation et la formation de cicatrices, légères à graves, de la cornée, la formation d'une escarre cornéenne précoce dans les cas de brûlures massives et la formation d'une escarre conjonctivale précoce note de bas de page 9. Une lésion cornéenne tardive peut également se produire des années après la lésion initiale et inclure une perforation de la cornée, suivie d'un prolapsus de l'iris (affaissement ou enfoncement de l'iris) et d'un leucome adhérent (opacité dense, opaque et blanche de la cornée). D'autres complications peuvent survenir ultérieurement : cataractes, inflammation de l'uvée (couche moyenne vasculaire de l'œil), glaucome, décollement de la rétine, inversion de la paupière inférieure et des cils, épithélialisation squameuse des tissus conjonctifs formant l'œil, adhérence entre la paupière et le globe oculaire, atrophie de l'œil. Les données sur les sujets humains satisfont aux critères de classification de la catégorie 1, Lésion oculaire grave / Irritation oculaire.
Données obtenues chez les animaux : Selon un rapport du Centre européen d'écotoxicologie et toxicologie des produits chimiques (ECETOC, rapport no 48, avec des données provenant d'études réalisées conformément à la Ligne directrice 405 de l'OCDE), une solution à 10 % d'hydroxyde de sodium causait des lésions oculaires qui n'étaient pas entièrement réversibles en deçà de 21 jours note de bas de page 10. Dans une autre étude, une solution d'hydroxyde de sodium à 3 % a causé des lésions oculaires chez le lapin avec une cote moyenne supérieure au seuil de 3 dans le test de Draize, pour l'opacité cornéenne, et de 1,5 pour l'iritis note de bas de page 11. Les données obtenues chez les animaux ont montré qu'une solution à 1 % satisfait aux critères de classification de la catégorie 2B [8.3.2(3) du RPD] note de bas de page 10,note de bas de page 12. Une solution à 2 % a donné lieu à une opacité cornéenne et des cotes d'iritis inférieures au seuil de la catégorie 1. Cependant, il n'y avait aucune donnée après 96 heures et, par conséquent, aucune confirmation de réversibilité après 21 jours note de bas de page 12. Une étude réalisée par Smyth et Carpenter a obtenu une cote indiquant de graves lésions oculaires note de bas de page 13. Les données sur les animaux satisfont aux critères de classification de la catégorie 1 pour les solutions d'hydroxyde de sodium en concentrations supérieures à 1 %.
Les données existantes satisfont aux critères de classification de la catégorie Lésion oculaire grave / Irritation oculaire – catégorie 1 [8.3.2(1) du RPD] pour les solutions d'hydroxyde de sodium en concentrations supérieures à 1 % note de bas de page 10,note de bas de page 11.
Sensibilisation respiratoire :
Aucune donnée disponible.
Sensibilisation cutanée :
Ne satisfait pas aux critères.
Dans une étude dans laquelle de jeunes adultes en bonne santé (sans antécédents d'atopie ou de maladie particulière) ont été exposés à différentes concentrations d'hydroxyde de sodium puis soumis à un test de provocation avec une solution d'hydroxyde de sodium à 0,125 % après 7 jours, la réponse d'irritation était bien corrélée avec la concentration d'hydroxyde de sodium, mais l'essai n'a provoqué aucune sensibilisation note de bas de page 14.
Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Sensibilisation cutanée.
Mutagénicité sur les cellules germinales :
Ne satisfait pas aux critères.
L'hydroxyde de sodium s'est révélé négatif lors d'un test de réversion d'Ames in vitro sans activation métabolique note de bas de page 15. Dans une autre étude in vitro, l'exposition de cellules d'ovaires de hamsters chinois à de l'hydroxyde de sodium avec activation métabolique a entraîné des aberrations chromosomiques dans 7,8 % des 400 cellules évaluées note de bas de page 16. La fréquence des aberrations chromosomiques a augmenté jusqu'à 17 % selon la concentration de S9, mais aucune toxicité cellulaire excessive n'a été observée, et les auteurs ont conclu que la réponse mutagène était due aux effets combinés du pH et de l'activation métabolique, et non au pouvoir mutagène de l'hydroxyde de sodium.
Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Mutagénicité sur les cellules germinales.
Cancérogénicité :
Aucune donnée disponible.
L'hydroxyde de sodium n'a pas été examiné par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), le National Toxicology Program (NTP) ou l'American Conference of Governmental Industrial Hygienists (ACGIH).
Toxicité pour la reproduction :
Aucune donnée disponible.
Toxicité pour certains organes cibles – exposition unique :
Ne satisfait pas aux critères.
Exposition par voie orale :
Données obtenues chez les humains : Des décès et des brûlures à la bouche, au pharynx, à l'œsophage et à l'estomac ont été signalés chez des humains après ingestion de solutions d'hydroxyde de sodium (résultats d'autopsie) note de bas de page 17, ainsi que dans des rapports de brûlures de la muqueuse orale note de bas de page 18 et dans un cas de traitement chirurgical après une sténose corrosive étendue de l'œsophage et de l'estomac après ingestion d'hydroxyde de sodium à concentration élevée note de bas de page 19. Les effets sont attribuables à la corrosivité de la substance.
Données obtenues chez les animaux : Dans une étude expérimentale où l'on avait administré une solution à 10 % à des rats, l'hydroxyde de sodium a causé, par son action corrosive, une œsophagite et une gastrite aiguës graves, dont certaines ont été mortelles note de bas de page 20,note de bas de page 21. Chez le lapin, des lésions corrosives de l'œsophage ont entraîné l'apparition de rétrécissements œsophagiens sous des dilatations sacciformes note de bas de page 22. La nourriture logée dans les zones de dilatation et de rétrécissement était à l'origine d'une infection chronique. L'aspiration de particules alimentaires depuis la zone de rétrécissement a provoqué des foyers pneumoniques dans les poumons. Les effets sont attribuables à la corrosivité de la substance.
Exposition par voie cutanée : Aucune donnée disponible.
Exposition par inhalation : Dans une étude de cas chez l'être humain, une irritation grave des voies respiratoires subséquente à l'inhalation d'hydroxyde de sodium à 98 % s'est manifestée par une douleur thoracique, un essoufflement et un pneumothorax (affaissement pulmonaire) note de bas de page 23. Les effets étaient réversibles 48 heures après l'intervention médicale. Les auteurs de cette étude de cas ont émis l'hypothèse que les effets étaient attribuables à la corrosivité de la substance sur une alvéole distale (adjacente à la plèvre) ou sur une lésion pulmonaire préexistante.
Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Toxicité pour certains organes cibles – exposition unique.
Toxicité pour certains organes cibles – exposition répétée :
Ne satisfait pas aux critères.
Exposition par voie orale : Dans une étude expérimentale où l'on avait administré une solution à 10 % à des rats, l'hydroxyde de sodium a causé une œsophagite et une gastrite aiguës corrosives graves, dont certaines mortelles note de bas de page 20. Les effets étaient attribuables à la corrosivité de la substance.
Exposition par voie cutanée : Aucune donnée disponible.
Exposition par inhalation : Dans une étude de cas, l'hydroxyde de sodium a causé une obstruction irréversible des voies respiratoires chez un travailleur après une exposition régulière non protégée de longue durée (pendant 20 ans, et sans équipement de protection respiratoire) note de bas de page 24. Les auteurs ont émis l'hypothèse que ce résultat était dû à une réaction inflammatoire bronchique causée par l'effet corrosif de l'hydroxyde de sodium au fil des ans. Les effets sont jugés attribuables à la corrosivité de la substance.
Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Toxicité pour certains organes cibles – exposition répétée.
Danger par aspiration :
Ne satisfait pas aux critères.
Aucune donnée sur l'humain n'existe. L'hydroxyde de sodium n'est pas un hydrocarbure liquide.
Matières infectieuses présentant un danger biologique :
Sans objet.
L'hydroxyde de sodium n'est ni un micro-organisme, ni une protéine, ni un acide nucléique.
Dangers physiques
Matières et objets explosibles :
Non évalué*
* Les explosifs ne figurent pas dans la Loi sur les produits dangereux et son règlement d'application. Les matières explosives sont réglementées aux termes de la Loi sur les explosifs. Pour de plus amples informations, consultez le site Web de Ressources naturelles Canada.
Gaz inflammables :
Sans objet.
L'hydroxyde de sodium n'est pas un gaz (son point d'ébullition est de 1 388 °C) note de bas de page 20. Les critères de classification des gaz inflammables ne s'appliquent pas à cette substance.
Aérosols inflammables :
Sans objet.
L'hydroxyde de sodium est un solide et ne peut produire des aérosols (son point de fusion est de 323 °C) note de bas de page 20. Les critères de classification des aérosols inflammables ne s'appliquent pas à cette substance.
Gaz comburants :
Sans objet.
L'hydroxyde de sodium n'est pas un gaz (son point d'ébullition est de 1 388 °C) note de bas de page 20. Les critères de classification des gaz comburants ne s'appliquent pas à cette substance.
Gaz sous pression :
Sans objet.
L'hydroxyde de sodium n'est pas un gaz (son point d'ébullition est de 1 388 °C) note de bas de page 20. Les critères de classification des gaz sous pression ne s'appliquent pas à cette substance.
Liquides inflammables :
Sans objet.
L'hydroxyde de sodium n'est pas un liquide (son point de fusion est de 323 °C) note de bas de page 20. Les critères de classification des liquides inflammables ne s'appliquent pas à cette substance.
Solides inflammables :
Ne satisfait pas aux critères.
L'hydroxyde de sodium ne réagit pas avec l'oxygène, car aucun groupe chimique associé aux propriétés comburantes n'est présent dans la molécule note de bas de page 20.
Matières autoréactives :
Aucune donnée disponible.
Il n'existe aucune donnée permettant de déterminer si l'hydroxyde de sodium satisfait aux critères de classification des substances et mélanges autoréactifs.
Liquides pyrophoriques :
Sans objet.
L'hydroxyde de sodium n'est pas un liquide (son point de fusion est de 323 °C) note de bas de page 20. Les critères de classification des liquides pyrophoriques ne s'appliquent pas à cette substance.
Solides pyrophoriques :
Aucune donnée disponible.
Il n'existe aucune donnée permettant de déterminer si l'hydroxyde de sodium satisfait aux critères de classification des solides pyrophoriques.
Matières auto-échauffantes :
Aucune donnée disponible.
Il n'existe aucune donnée permettant de déterminer si l'hydroxyde de sodium satisfait aux critères de classification des substances et des mélanges auto-échauffants.
Matières qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables :
Ne satisfait pas aux critères.
L'hydroxyde de sodium est une substance alcaline forte qui se dissocie complètement dans l'eau en ions sodium (Na+) et en ions hydroxyde (OH-).
Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification des substances et des mélanges qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables.
Liquides comburants :
Sans objet.
L'hydroxyde de sodium n'est pas un liquide (son point de fusion est de 323 °C) note de bas de page 20. Les critères de classification des liquides comburants ne s'appliquent pas à cette substance.
Solides comburants :
Ne satisfait pas aux critères.
L'hydroxyde de sodium ne possède pas de groupe chimique associé aux propriétés comburantes note de bas de page 20.
Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification des solides comburants.
Peroxydes organiques :
Sans objet.
L'hydroxyde de sodium n'est pas un peroxyde organique note de bas de page 20. Les critères de classification des peroxydes organiques ne s'appliquent pas à cette substance.
Matières corrosives pour les métaux :
Ne satisfait pas aux critères.
Selon les données, l'hydroxyde de sodium est corrosif pour plusieurs métaux (aluminium, zinc, laitons et bronzes contenant du zinc, acier au carbone de types 1010, 1020, 1075 et 1095, cuivre et alliages cuivre-silicium). Cependant, les données sont insuffisantes pour que ces matières satisfassent aux critères de classification dans la catégorie 1 note de bas de page 25.
En fait, les « tables de résistance à la corrosion » de Schweitzer classent la corrosivité de l'hydroxyde de sodium en utilisant un seuil de 50 mils/année (1 mil équivaut à un millième de pouce), soit l'équivalent de 1,27 mm/année, ce qui est inférieur au seuil de 6,25 mm/année pour que la matière soit classifiée comme corrosive.
Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification des matières corrosives pour les métaux.
Poussières combustibles :
Sans objet.
L'hydroxyde de sodium est un cristal orthorhombique blanc et il est hygroscopique note de bas de page 20.
Asphyxiants simples :
Sans objet.
L'hydroxyde de sodium n'est pas un gaz (son point d'ébullition est de 1 388 °C). Les critères de classification des asphyxiants simples ne s'appliquent pas à cette substance.
Gaz pyrophoriques :
Sans objet.
L'hydroxyde de sodium n'est pas un gaz. Les critères de classification des gaz pyrophoriques ne s'appliquent pas à cette substance.
Renseignements sur la réglementation et autres renseignements
Renseignements sur la réglementation :
Les évaluations des substances dangereuses sont préparées par Santé Canada en tant que ressources éducatives et informatives. En vertu de la LPD, les fournisseurs de produits dangereux doivent, lors de la vente ou de l'importation d'un produit dangereux, fournir une étiquette et une fiche de données de sécurité qui répondent aux exigences énoncées dans le RPD.
Autres renseignements :
Les données et les classifications contenues dans ces évaluations des substances dangereuses sont basées sur des sources accessibles au public, telles que la littérature évaluée par des pairs ou les rapports d'organismes internationaux. De nouvelles données, y compris des informations exclusives, pourraient avoir un impact sur la classification des substances ou des produits dangereux qui les contiennent. Il est de la responsabilité du fournisseur de s'assurer de l'exactitude, de la suffisance et de la fiabilité de ses classifications de produits dangereux.
Dernière mise à jour :
2020
Préparé par :
Bureau des matières dangereuses utilisées au travail, Santé Canada
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