Évaluation de substance dangereuse – Éthylèneglycol
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Cette évaluation de substance dangereuse a été réalisée conformément à la version antérieure du Règlement sur les produits dangereux (RPD) et à ses modifications. En savoir plus sur les modifications du RPD et la période de transition.
Identification
Nom chimique :
Éthylèneglycol
No CAS :
107-21-1
Composition chimique :
C2H6O 2
Synonymes :
- 1,2-Éthanediol
- Éthane-1,2 diol
No ONU :
Aucun numéro ONU spécifique au produit chimique disponible
Pictogramme(s) :
Figure 1 - Description du texte
Le symbole contenu dans ce pictogramme est un point d’exclamation. Ce symbole indique que les produits dangereux avec ce pictogramme peuvent causer certains effets sur la santé, par exemple :
- irritation de la peau
- irritation des yeux
- sensibilisation de la peau
Figure 2 - Description du texte
Le symbole du pictogramme est une silhouette noire de la tête et de la poitrine d’une personne avec une étoile blanche qui s’étend à partir du centre de la poitrine. Ce symbole indique que les produits dangereux avec ce pictogramme peuvent causer certains effets sur la santé, par exemple :
- cancérogénicité
- effets sur certains organes cibles après une exposition unique ou répétée
- toxicité pour la reproduction
Classification du SIMDUT
- Toxicité aiguë (voie orale) – catégorie 4
- Toxicité pour certains organes cibles – exposition unique – catégorie 1
L’éthylèneglycol ne répond pas aux critères de classification.
Dangers pour la santé
Toxicité aiguë (voie orale) :
Catégorie 4
Dose létale médiane (DL50) : 1 570 milligrammes par kilogramme de poids corporel (mg/kg-pc) (humain)Référence 1.
La dose létale d’éthylèneglycol estimée est de 25 304,8 micromoles par kilogramme de poids corporel (1 570 mg/kg-pc) Référence 1. Les valeurs de la DL50 dans les études animales ne s’appliquent pas à la classification de cette substance, car l’ingestion d’éthylèneglycol est plus dangereuse pour les humains.
Les données existantes répondent aux critères de classification de la catégorie Toxicité aiguë (voie orale) - catégorie 4 [paragraphe 8.1.1(1) du RPD].
Toxicité aiguë (par contact cutané) :
Ne répond pas aux critères
DL50: 10 600 mg/kg-pc (lapin)Référence 2.
Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d’une catégorie de Toxicité aiguë (par contact cutané).
Toxicité aiguë (par inhalation – gaz) :
Sans objet
L’éthylèneglycol n’est pas un gaz. Les critères de classification de Toxicité aiguë (par inhalation – gaz) ne s’appliquent pas à cette substance.
Toxicité aiguë (par inhalation - vapeurs) :
Aucune donnée disponible
Aucune donnée n’est disponible pour déterminer si l’éthylèneglycol répond aux critères de classification d’une catégorie de Toxicité aiguë (par inhalation - vapeurs).
Toxicité aiguë (par inhalation – poussières et brouillards) :
Aucune donnée disponible
Aucune donnée n’est disponible pour déterminer si l’éthylèneglycol répond aux critères de classification d’une catégorie de Toxicité aiguë (par inhalation – poussières et brouillards).
Corrosion cutanée / irritation cutanée :
Ne répond pas aux critères
Une étude menée par BASF chez des lapins blancs de Vienne (n=2) exposés à de l’éthylèneglycol non dilué pendant 20 heures et observés pendant 8 jours a révélé une cote globale d’irritation de 0 sans signe d’irritationRéférence 3.
Une étude de Draize sur l’irritation cutanée chez des lapins (6 mâles) exposés à 0,5 ml d’éthylèneglycol non dilué durant 23 heures a révélé un indice d’irritation cutanée primaire d’environ 0Référence 3Référence 4.
Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d’une catégorie ou sous-catégorie de Corrosion cutanée / irritation cutanée.
Lésions oculaires graves / irritation oculaire :
Ne répond pas aux critères
Une étude menée par BASF chez des lapins blancs de Vienne (n=2) exposés à 0,05 ml d’éthylèneglycol non dilué pendant 24 heures et observés durant 8 jours n’a révélé aucun signe d’irritation et une cote globale d’irritation de 0Référence 3.
Une étude menée par Carpenter et Smyth chez des lapins exposés à 0,5 ml d’éthylèneglycol non dilué a révélé une cote de classe 1, ce qui indique que la substance à l’essai n’est que très peu irritanteRéférence 5.
Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d’une catégorie ou sous-catégorie de Lésions oculaires graves / irritation oculaire.
Sensibilisation respiratoire :
Aucune donnée disponible
Aucune donnée n’est disponible pour déterminer si l’éthylèneglycol répond aux critères de classification d’une catégorie ou sous-catégorie de Sensibilisation respiratoire.
Sensibilisation cutanée :
Ne répond pas aux critères
Une étude conforme à la ligne directrice n° 406 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) menée sur 20 cobayes induits par voie intradermique avec une solution aqueuse de 5 % d’éthylèneglycol et par voie épicutanée avec de l’éthylèneglycol non dilué, puis exposés à de l’éthylène glycol non dilué, n’a révélé aucun signe de sensibilisation cutanéeRéférence 3.
Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d’une catégorie ou sous-catégorie de Sensibilisation cutanée.
Mutagénicité sur les cellules germinales :
Ne répond pas aux critères
In vivo :
Un test de létalité dominante chez des rats (15 par dose) nourris avec une dose de 40, 200 ou 1 000 milligrammes par kilogramme de poids corporel par jour (mg/kg-pc/jour) d’éthylèneglycol était négatif pour la génotoxicité et n’a pas entraîné d’effets indésirables statistiquement significatifs sur aucun des paramètres mesurés dans les 3 intervalles d’accouplementRéférence 3Référence 6.
Une étude d’aberration chromosomique menée sur des cellules de moelle osseuse chez des souris suisses mâles exposées à une dose de 638 mg/kg-pc/jour d’éthylèneglycol par injection intrapéritonéale pendant 2 jours n’a révélé aucun signe d’effets génotoxiquesRéférence 7.
L’administration d’éthylèneglycol à des souris suisses par gavage à des doses allant jusqu’à 1 250 mg/kg-pc n’a entraîné qu’une légère augmentation des micronoyaux des érythrocytes qui n’était pas liée à la doseRéférence 7.
In vitro:
Une étude conforme à la ligne directrice n° 471 de l’OCDE (essai de mutation réverse sur des bactéries) sur les souches TA 1535, TA 1537, TA 98 et TA 100 de Salmonella typhimurium (S. typhimurium) et sur la souche WP2 d’ Escherichia coli s’est révélée négative avec et sans activation métaboliqueRéférence 3. Une autre étude conforme à la ligne directrice n° 471 de l’OCDE sur les souches TA 1535, TA 1537, TA 98 et TA 100 de S. typhimurium étaient également négative avec et sans activation métaboliqueRéférence 3.
Une étude conforme à la ligne directrice n° 473 de l’OCDE (essai d’aberration chromosomique in vitro chez les mammifères) sur des cellules ovariennes de hamster chinois s’est révélée négative avec et sans activation métaboliqueRéférence 3.
Un test in vitro de micronoyaux de cellules de mammifères dans des cellules de lymphome de souris L5178Y s’est également révélé négatif avec et sans activation métaboliqueRéférence 8.
Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d’une catégorie ou sous-catégorie de Mutagénicité sur les cellules germinales.
Cancérogénicité :
Ne répond pas aux critères
L’éthylèneglycol a été classé A4 par l’American Conference of Governmental Industrial Hygienists; il n’est pas classé comme cancérogène pour les humainsRéférence 9.
Dans une étude d’alimentation chronique, des souris ont reçu une dose d’éthylèneglycol jusqu’à 6 000 mg/kg-pc/jour pour les mâles et jusqu’à 12 000 mg/kg-pc/jour pour les femelles pendant jusqu’à 103 semaines. Aucun signe significatif de toxicité systémique ou preuve de cancérogénicité n’a été signaléRéférence 10.
Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d’une catégorie ou sous-catégorie de Cancérogénicité.
Toxicité pour la reproduction :
Ne répond pas aux critères
Il a été démontré que l’éthylèneglycol entraîne une toxicité pour le développement des rats et des souris à des concentrations qui n’entraînent pas de toxicité maternelle concomitanteRéférence 11Référence 12Référence 13Référence 14Référence 15Référence 16Référence 17. En revanche, des études menées chez les lapins indiquent que l’éthylèneglycol n’entraîne pas de toxicité pour la reproductionRéférence 11Référence 12Référence 13Référence 14Référence 15Référence 16Référence 17Référence 18Référence 19Référence 20Référence 21. On croit que les différents effets chez les rongeurs et les lapins sont attribuables aux différences dans les transporteurs de surface des cellules placentaires qui déplacent l’acide glycolique dans ou hors du placenta, ce qui entraîne l’accumulation ou la libération de l’acide glycolique dans l’embryonRéférence 19Référence 22. Dans le placenta humain, le mécanisme de libération de l’acide glycolique est semblable à celui des lapinsRéférence 23; par conséquent, on s’attend à ce que cela empêche l’accumulation d’acide glycolique dans le fœtus lorsqu’une mère est exposée à des concentrations d’éthylèneglycol inférieures à celles qui causent la toxicité maternelle.
Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d’une catégorie ou sous-catégorie de Toxicité pour la reproduction.
Toxicité pour certains organes cibles – exposition unique :
Catégorie 1
Exposition par voie orale : Des études montrent que l’ingestion d’éthylèneglycol entraîne des effets toxiques importants sur le système nerveux central (SNC) et les reinsRéférence 24Référence 25Référence 26Référence 27Référence 28Référence 29Référence 30Référence 31. Les cas où le traitement a été retardé ou n’était pas disponible ont entraîné une acidose métabolique et la mort en raison d’une insuffisance rénaleRéférence 32Référence 33Référence 34. De nombreux rapports sur les effets du SNC chez les humains à la suite de l’ingestion d’éthylèneglycol comprennent la somnolence, la stupeur, les convulsions, la paralysie, l’ataxie, la détérioration visuelle et le comaRéférence 24Référence 25Référence 26Référence 27Référence 28Référence 29Référence 30Référence 31.
Les données existantes répondent aux critères de classification de la catégorie Toxicité pour certains organes cibles – exposition unique – catégorie 1 sur la base des effets sur le SNC [paragraphe 8.8.1(2) du RPD]. Étant donné que les effets rénaux chez les humains peuvent entraîner la mortalité, l’effet sur cet organe cible est couvert par la classe de danger Toxicité aiguë.
Exposition par voie cutanée : Aucun effet indésirable n’a été observé dans une étude de toxicité aiguë chez les lapinsRéférence 2.
Exposition par inhalation : Les volontaires humains exposés à de l’éthylèneglycol en aérosol ne pouvaient tolérer des concentrations égales ou supérieures à 200 milligrammes par mètre cube (mg/m3) pendant plus de 1 ou 2 minutes en raison d’une forte irritation respiratoire et de la touxRéférence 35. Comme il s’agit d’effets subjectifs sans mesures objectives, les résultats de cette étude ne répondent pas aux critères de classification.
Les données disponibles répondent aux critères de classification de la catégorie Toxicité pour certains organes cibles – exposition unique – catégorie 1 [paragraphe 8.8.1(2) du RPD].
Toxicité pour certains organes cibles – expositions répétées :
Ne répond pas aux critères
Exposition par voie orale : Une étude équivalente ou similaire à la ligne directrice n° 452 de l’OCDE (études de toxicité chronique) sur des rats mâles (n=20 par dose) nourris une dose de 0, 50, 150, 300 ou 400 milligrammes d’éthylèneglycol par kilogramme de poids corporel par jour (mg/kg-pc/jour) pendant une période maximale de 12 mois a révélé que 5 rats sur 20 étaient morts à une dose de 300 mg/kg-pc/jour et que 4 rats sur 20 étaient morts à une dose de 400 mg/kg-pc/jour. Les rats mourant tôt à une dose de 300 mg/kg-pc/jour ou plus présentaient une hyperplasie des cellules transitionnelles avec inflammation et hémorragie de la paroi de la vessie. La néphropathie cristalline (foyers basophiles, dilatation des tubules ou du bassin, cristaux biréfringents dans le fornix du bassin ou hyperplasie des cellules transitionnelles) a touché la plupart des rats à partir d’une dose de 300 mg/kg-pc/jour. Aucun autre signe significatif de toxicité systémique n’a été signaléRéférence 36. Les doses auxquelles les effets se sont produits ne correspondent pas aux valeurs indicatives pour la classification dans une des catégories de cette classe de danger.
Une étude d’alimentation chronique a été menée chez des rats (16 par sexe et par dose) nourris avec une concentration de 0, 0,1, 0,2, 0,5, 1 ou 4 % d’éthylèneglycol dans le régime alimentaire pendant 2 ans. En 2 ans, il y a eu 100 % de mortalité chez les animaux mâles à la concentration de 1 % et chez les femelles à la concentration de 4 %. Les mâles au régime alimentaire de 4 % ont montré une diminution significative de la croissance. Sur les 16 femelles recevant le régime alimentaire de 4 %, 15 présentaient des calculs d’oxalate et les 12 animaux examinés pour la histopathologie présentaient une calcification du rein. En raison du manque de spécificité, la dégénérescence tubulaire à elle seule n’a pas été considérée comme indicative d’une atteinte rénale due à l’exposition à l’éthylèneglycolRéférence 37. Les doses auxquelles les effets se sont produits ne correspondent pas aux valeurs indicatives pour la classification dans une des catégories de cette classe de danger.
Une étude équivalente ou similaire à la ligne directrice n° 408 de l’OCDE (toxicité orale à doses répétées – rongeurs : 90 jours) a été menée chez des rats mâles Wistar et F344 (10 par dose) nourris à un régime alimentaire contenant de l’éthylèneglycol à une dose cible de 0, 50, 150, 500 ou 1 000 mg/kg-pc/jour pendant 16 semaines. Des dépôts de cristal dans les reins et une néphropathie ont été observés chez les rats Wistar aux doses de 500 et 1 000 mg/kg-pc/jour et chez les rats F344 à la dose de 1 000 mg/kg-pc/jourRéférence 38. Les doses auxquelles les effets se sont produits ne correspondent pas aux valeurs indicatives pour la classification dans une des catégories de cette classe de danger.
Exposition par voie cutanée : Une étude non conforme aux lignes directrices sur des souris CD-1 femelles exposées par voie cutanée à une dose de 404, 1 677 ou 3 549 mg/kg-pc/jour d’éthylèneglycol pendant 10 jours n’a révélé aucun signe significatif de toxicité systémiqueRéférence 39.
Exposition par inhalation : Lors d’une étude chronique, des souris et des rats ont été exposés à des vapeurs d’éthylèneglycol à une concentration moyenne de 398 mg/m3pendant 8 heures par jour, 5 jours par semaine durant 16 semaines, sans aucun signe significatif de toxicité systémique signaléRéférence 35. De même, une étude de 5 jours où des rats ont été exposés à une vapeur saturée d’éthylèneglycol (500 mg/m3) pendant 28 heures n’ont signalé aucun signe significatif de toxicité systémiqueRéférence 35.
Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d’une catégorie de Toxicité pour certains organes cibles – expositions répétées.
Danger par aspiration :
Aucune donnée disponible
Aucune donnée humaine n’est disponible et cette substance n’est pas un hydrocarbure liquide.
Matières infectieuses présentant un danger biologique :
Sans objet
L’éthylèneglycol n’est pas un microorganisme, ni une protéine, ni un acide nucléique.
Dangers physiques
Matières et objets explosibles :
Non évalué
Les explosifs sont exclus de la LPDet de ses règlements. Les matières explosives sont réglementées aux termes de la Loi sur les explosifs . Pour de plus amples renseignements, veuillez consultez le site Web suivant : Ressources naturelles Canada .
Gaz inflammables :
Sans objet
L’éthylèneglycol n’est pas un gaz. Les critères de classification des Gaz inflammables ne s’appliquent pas à cette substance.
Aérosols (inflammables) :
Non évalué
La classification d’un produit dangereux dans la classe de danger Aérosols inflammables ou Aérosols dépend du produit.
Gaz comburants :
Sans objet
L’éthylèneglycol n’est pas un gaz. Les critères de classification des Gaz comburants ne s’appliquent pas à cette substance.
Gaz sous pression :
Sans objet
L’éthylèneglycol n’est pas un gaz. Les critères de classification des Gaz sous pression ne s’appliquent pas à cette substance.
Liquides inflammables :
Ne répond pas aux critères
L’éthylèneglycol a un point d’éclair de 111,1°C (creuset fermé) et un point d’ébullition de 197,5°CRéférence 40. Le point d’éclair est supérieur au point d’éclair maximal (93°C) qui justifierait une classification dans une des catégories de cette classe de danger.
Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d’une catégorie des Liquides inflammables.
Matières solides inflammables :
Sans objet
L’éthylèneglycol n’est pas un solide. Les critères de classification des Matières solides inflammables ne s’appliquent pas à cette substance.
Matières autoréactives :
Ne répond pas aux critères
L’éthylèneglycol a un point d’ébullition de 197,5°CRéférence 40. Les matières autoréactives doivent présenter une température de décomposition autoaccélérée de 75 °C ou moins pour satisfaire aux critères minimaux de classification d’une catégorie de cette classe de danger [paragraphe 7.8.1(3) du RPD].
Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d’une catégorie des Matières autoréactives.
Liquides pyrophoriques :
Ne répond pas aux critères
La température d’auto-inflammation de l’éthylèneglycol est de 395°CRéférence 40. Les liquides pyrophoriques réagissent à température ambiante.
Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d’une catégorie des Liquides pyrophoriques.
Matières solides pyrophoriques :
Sans objet
L’éthylèneglycol n’est pas un solide. Les critères de classification des Matières solides pyrophoriques ne s’appliquent pas à cette substance.
Matières auto-échauffantes :
Ne répond pas aux critères
L’éthylèneglycol a une température d’auto-inflammation de 395°CRéférence 40, qui est bien supérieure à la température maximale d’inflammation spontanée de 50°C pour la classification [paragraphe 7.11.1(3) du RPD].
Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification d’une catégorie des Matières auto-échauffantes.
Matières qui, au contact de l’eau, dégagent des gaz inflammables :
Exclu de la classification
L’éthylèneglycol est un composé organique qui ne contient pas de métaux ou de métalloïdes et qui est donc exclu de la classification [alinéa 7.12.1(1)a) du RPD].
Liquides comburants :
Exclu de la classification
L’éthylèneglycol est un composé organique qui contient de l’oxygène lié chimiquement uniquement au carbone et à l’hydrogène et qui est donc exclu de la classification [alinéa 7.13.1(1)b) du RPD].
Matières solides comburantes :
Sans objet
L’éthylèneglycol n’est pas un solide. Les critères de classification des Matières solides comburantes ne s’appliquent pas à cette substance.
Peroxydes organiques :
Sans objet
L’éthylèneglycol n’est pas un peroxyde organique. Les critères de classification des Peroxydes organiques ne s’appliquent pas à cette substance.
Matières corrosives pour les métaux :
Aucune donnée disponible
Aucune donnée n’est disponible pour déterminer si l’éthylèneglycol répond aux critères de classification d’une catégorie des Matières corrosives pour les métaux.
Poussières combustibles :
Sans objet
L’éthylèneglycol n’est pas un solide. Les critères de classification des Poussières combustibles ne s’appliquent pas à cette substance.
Asphyxiants simples :
Sans objet
L’éthylèneglycol n’est pas un gaz. Les critères de classification des Asphyxiants simples ne s’appliquent pas à cette substance.
Gaz pyrophoriques :
Sans objet
L’éthylèneglycol n’est pas un gaz. Les critères de classification des Gaz pyrophoriques ne s’appliquent pas à cette substance.
Produits chimiques sous pression :
Non évalué
La classification d’un produit dangereux dans la classe de danger Produits chimiques sous pression dépend du produit.
Renseignements sur la réglementation et autres renseignements
Renseignements sur la réglementation :
Les évaluations des substances dangereuses sont préparées par Santé Canada en tant que ressources éducatives et informatives. En vertu de la LPD, les fournisseurs de produits dangereux doivent, lors de la vente ou de l’importation d’un produit dangereux, fournir une étiquette et une fiche de données de sécurité qui répondent aux exigences énoncées dans le RPD.
Autres renseignements :
Les données et les classifications contenues dans ces évaluations des substances dangereuses sont basées sur des sources accessibles au public, telles que la littérature évaluée par des pairs ou les rapports d’organismes internationaux. De nouvelles données, y compris des informations exclusives, pourraient avoir un impact sur la classification des substances ou des produits dangereux qui les contiennent. Il est de la responsabilité du fournisseur de s’assurer de l’exactitude, de la suffisance et de la fiabilité de ses classifications de produits dangereux.
Date de la dernière modification :
2024
Préparé par :
Bureau des matières dangereuses utilisées au travail, Santé Canada
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