Évaluation de substance dangereuse - Éther de diéthylèneglycol et de monométhyle

Remarque importante : Les évaluations des substances dangereuses sont des documents techniques produits par Santé Canada en tant que ressources éducatives et informatives pour les fournisseurs de produits dangereux en vertu de la Loi sur les produits dangereux (LPD) et de ses règlements. Pour obtenir de plus amples renseignements concernant les rôles et responsabilités des fournisseurs, consultez les responsabilités des fournisseurs.

Cette évaluation de substance dangereuse a été réalisée conformément à la version antérieure du Règlement sur les produits dangereux (RPD). En savoir plus sur les modifications du RPD et la période de transition. 

Identification

Nom chimique :

Éther de diéthylèneglycol et de monométhyle (DEGME)

N° CAS :

111-77-3

Composition chimique :

C5H12O3

Synonymes :

Éther monométhylique du diéthylène glycol; Éther méthylique du diéthylène glycol; (nom anglais) Diethylene Glycol Monomethyl Ether.

N° ONU :

Non disponible

Pictogramme(s) :

Figure 1.

Toxicité pour la reproduction
Figure 1 - Équivalent textuel

Le symbole du pictogramme est une silhouette noire de la tête et de la poitrine d'une personne avec une étoile blanche qui s'étend à partir du centre de la poitrine. Ce symbole indique que les produits dangereux avec ce pictogramme peuvent causer certains effets sur la santé, par exemple :

  • cancérogénicité,
  • effets sur certains organes cibles après une exposition unique ou répétée, ou
  • toxicité pour la reproduction.

Classification du SIMDUT

Dangers pour la santé :

Toxicité pour la reproduction : Catégorie 2

Dangers physiques :

Liquides inflammables : Catégorie 4

Dangers pour la santé

Toxicité aiguë (voie orale) :

Ne satisfait pas aux critères

DL­50 : 7128 mg/kg (rat) note de bas de page 1.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Toxicité aiguë (voie orale).

Toxicité aiguë (voie cutanée) :

Ne satisfait pas aux critères

DL50 : 9404 mg/kg (lapin) note de bas de page 1.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Toxicité aiguë (voie cutanée).

Toxicité aiguë (par inhalation – gaz) :

Aucune donnée disponible

Toxicité aiguë (par inhalation – vapeurs) :

Ne satisfait pas aux critères

CL50 : > 1,47 mg/L, 4 h (0/10 décès – concentration de vapeurs saturées) (d'après le résumé d'étude note de bas de page 2).

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Toxicité aiguë (par inhalation – vapeurs).

Toxicité aiguë (par inhalation – poussières et brouillard) :

Aucune donnée disponible

Corrosion cutanée / irritation cutanée :

Ne satisfait pas aux critères

Dans une étude sur l'irritation cutanée conforme à la ligne directrice 404 de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), 6 lapins (3/sexe) ont reçu 0,5 mL de la substance à l'étude sur une peau intacte durant 4 h dans des conditions occlusives (d'après le résumé d'étude note de bas de page 2). On n'a observé aucune irritation, peu importe le point temporel, jusqu'à la troisième journée. Le score moyen (à 24, 48 et 72 h) de l'érythème et de l'œdème était de 0. Dans une étude selon la méthode de Draize, l'application de DEGME à une dose maximale de 20 g/kg sur la peau de lapins ou de cobayes a entraîné une légère irritation cutanée note de bas de page 1.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Corrosion cutanée / irritation cutanée.

Lésion oculaire grave / irritation oculaire :

Ne satisfait pas aux critères

Dans une étude sur l'irritation cutanée réalisée conformément à la ligne directrice 405 de l'OCDE, le DEGME n'a pas irrité les yeux lorsqu'on a appliqué 0,1 mL dans les yeux de 6 lapins (d'après le résumé de l'étude note de bas de page 2). Le score moyen (24, 48, 72 h) était de 0,1/3 pour la conjonctivite; 0,1/4 pour le chémosis et 0 pour la cornée et l'iris. L'administration d'une goutte de DEGME non dilué dans les yeux de lapin durant 6 jours consécutifs a causé une très légère irritation, sans effet sur la cornée note de bas de page 3. Dans une autre étude sur l'irritation oculaire, l'application répétée de la substance à l'étude non diluée dans les yeux de lapin quotidiennement pendant 5 jours, soit 10 fois en 2 semaines, n'a entraîné qu'une légère irritation. Aucun autre détail n'a été fourni note de bas de page 4.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Lésion oculaire grave / irritation oculaire.

Sensibilisation respiratoire :

Aucune donnée disponible

Sensibilisation cutanée :

Ne satisfait pas aux critères

Données chez l'humain : Le test épicutané chez l'humain a donné des résultats négatifs lorsqu'il est réalisé avec la substance à une concentration de 20 % dans la gelée de pétrole note de bas de page 5.

Données chez les animaux : Dans une étude de maximisation chez le cobaye conforme à la ligne directrice 406 de l'OCDE, le DEGME n'était associé à aucun signe de sensibilisation cutanée (d'après le résumé d'étude note de bas de page 2). On a effectué une induction intradermique avec du DEGME à 5 % dans une solution saline isotonique, et une induction cutanée et des tests de provocation avec la substance non diluée.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Sensibilisation cutanée.

Mutagénécité sur les cellules germinales :

Ne satisfait pas aux critères

Il n'existait aucune donnée in vivo. Le test d'Ames sur bactéries a donné des résultats négatifs, avec et sans activation métabolique note de bas de page 6. L'essai d'aberration chromosomique sur cellules ovariennes de hamster chinois a aussi donné des résultats négatifs, avec et sans activation métabolique note de bas de page 5.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Mutagénécité sur les cellules germinales.

Carcinogénicité :

Aucune donnée disponible

Le DEGME n'a pas été examinée par le Centre international de recherche sur le cancer (IARC), le National Toxicology Program (NTP) ou l'American Conference of Governmental Industrial Hygienists (ACGIH).

Toxicité pour la reproduction :

Catégorie 2

Dans une étude sur la toxicité pour le développement réalisée conformément à la ligne directrice 414 de l'OCDE, des rates gravides ont reçu DEGME par voie orale à raison de 0, 200, 600 ou 1 800 mg/kg, du 7e au 17e jour de gestation note de bas de page 7. On a observé une toxicité pour le fœtus, sans toxicité pour la mère, à la dose de 600 mg/kg et une tératogénicité accompagnée d'une légère toxicité pour la mère qui s'est manifestée par une faible diminution du poids néanmoins significative, en particulier du thymus, à la dose de 1 800 mg/kg. Le poids corporel des fœtus des deux sexes avait significativement diminué en fonction de la dose à 600 et à 1 800 mg/kg. On a constaté des malformations externes chez 14,1 % des fœtus à 1 800 mg/kg et des malformations des viscères à 600 mg/kg (2,4 %) et à 1 800 mg/kg (28,0 %). Les effets sur l'ossification étaient considérables aux doses > 600 mg/kg. Les animaux ayant reçu la dose la plus élevée présentaient des signes de toxicité pour le développement, accompagnés d'une réduction significative du nombre de petits vivants et d'un prolongement de la période de gestation d'environ 2 jours. Le gain en poids pondéral des petits au cours des 21 premiers jours avait légèrement diminué à la dose de 600 mg/kg. Dans une étude préliminaire, le DEGME, lorsqu'il était administré par voie orale à des souris à la dose de 4 000 mg/kg (10 % de mortalité maternelle – DL10) du 7e au 14e jour de gestation, a donné lieu à une réduction significative des portées viables, du nombre de petits vivants/portée et du pourcentage de survie des petits après la naissance (p < 0,05) (16 % des portées viables contre 97 % des témoins) note de bas de page 8. Cette dose a aussi entraîné une toxicité maternelle se manifestant sous la forme d'un gain de poids réduit et de changements hématologiques nocifs.

Dans des études menées avec des lapins, le DEGME a été administré par voie topique à des lapines gravides à la dose de 0, 50, 250 ou 750 mg/kg, du 6e au 18e jour de gestation note de bas de page 9. La toxicité maternelle qui se manifestait par un gain réduit de poids et des changements hématologiques a été observée dans le groupe ayant reçu la dose la plus élevée uniquement (750 mg/kg). On n'a noté aucune différence statistiquement significative dans les paramètres liés à la reproduction par rapport aux témoins, bien que la fréquence des résorptions était légèrement plus élevée dans le groupe ayant reçu cette dose. La fœtotoxicité se manifestant par un poids corporel plus faible chez les fœtus, des malformations fœtales et un retard de l'ossification du crâne et des ostéophytes cervicaux ont été constatés dans les groupes ayant reçu 250 et 750 mg/jour. L'étude n'a révélé aucun signe d'effet tératogène à des doses pouvant aller jusqu'à 750 mg/kg. Des effets similaires ont été observés dans une autre étude lorsque des lapines gravides ont reçu du DEGME par voie cutanée à la dose de 1 000 mg/kg/jour, du 6e au 18e jour de l'organogénèse note de bas de page 10.

Les données existantes satisfont aux critères de classification de la catégorie Toxicité pour la reproduction – Catégorie 2 [8.7.1(1) du RPD].

Toxicité pour certains organes cibles – exposition unique :

Ne satisfait pas aux critères

Exposition par voie orale : Il n'existe aucune donnée chez l'humain. Compte tenu de la DL50 élevée par voie orale chez le rat (7 128 mg/kg) note de bas de page 1, le DEGME ne satisfait pas aux critères de classification.

Exposition par voie cutanée : Il n'existe aucune donnée chez l'humain. Compte tenu de la DL50 élevée par voie cutanée chez le lapin (9 404 mg/kg) note de bas de page 1, le DEGME ne satisfait pas aux critères de classification.

Exposition par inhalation : Il n'existe aucune donnée chez l'humain. Dans une étude sur la toxicité aiguë chez des animaux réalisée conformément à la ligne directrice 403 de l'OCDE, on a exposé des rats à une dose unique de DEGME sous forme de vapeur saturée durant 6 heures (d'après le résumé d'étude note de bas de page 2). On n'a observé aucun signe de toxicité.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Toxicité pour certains organes cibles – exposition unique.

Toxicité pour certains organes cibles – exposition répétée :

Ne satisfait pas aux critères

Exposition par voie orale : Il n'existe aucune donnée chez l'humain. Dans des études menées sur des animaux, l'administration de 1 000 mg/kg de DEGME à des rats durant 20 jours a réduit le poids du thymus d'environ 65 % par rapport aux témoins. Cependant, on n'a observé aucun effet sur le poids des testicules ou du thymus à la dose la plus faible, soit 500 mg/kg note de bas de page 11. Une diminution du poids du foie a été signalée à la dose de 2 000 mg/kg lorsqu'on a administré du DEGME durant 20 jours à des rats note de bas de page 12. Une autre étude sur la toxicité subaiguë bien menée a donné des résultats semblables lorsqu'on a administré quotidiennement à des rats (10/groupe) une dose de 900, 1 800 ou 3 600 mg/kg de DEGME, 5 jours par semaine durant 6 semaines. Plusieurs effets nocifs ont été observés dans le groupe ayant reçu la dose la plus élevée, dont l'effet le plus remarquable était des modifications nocives des testicules. À la dose moyenne, on a signalé des augmentations ou des diminutions irrégulières du poids relatif ou absolu des organes. Aucun changement lié au traitement n'a été constaté dans le groupe ayant reçu la dose la plus faible note de bas de page 1. Puisque les effets indésirables n'ont été déclarés qu'à la dose la plus élevée, les résultats de ces études ne satisfont pas aux critères de classification.

Exposition par voie cutanée : Il n'existe aucune donnée chez l'humain. Dans une étude d'une durée de 13 semaines, on a exposé des cobayes à du DEGME à la dose de 40, 200 ou 1 000 mg/kg, à raison de 6 heures/jour et 5 jours/semaine note de bas de page 13. Les animaux exposés présentaient une diminution du poids de la rate dans les groupes ayant reçu 200 et 1 000 mg/kg uniquement. Des changements significatifs, mais isolés, ont aussi été observés dans la biochimie clinique (concentration de LDH) et l'hématologie (CCMH) du groupe ayant reçu la dose la plus élevée. Comme les effets sont survenus à des doses situées hors de l'intervalle des concentrations, les critères de classification n'ont pas été satisfaits.

Exposition par inhalation : Il n'existe aucune donnée chez l'humain. Dans une étude effectuée sur des animaux, des rats mâles et femelles ont été exposés à des vapeurs de DEGME à la concentration de 0, 30, 100 ou 216 ppm (0, 0,15, 0,49 ou 1,06 mg/L) durant 6 heures par jour, à raison de 5 jours par semaine et durant 13 semaines note de bas de page 14. La concentration la plus élevée à étude était la concentration maximale qu'il était possible d'atteindre. On n'a noté aucun effet clinique significatif.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Toxicité pour certains organes cibles – exposition répétée.

Toxicité par aspiration :

Aucune donnée disponible

Matières infectieuses présentant un danger biologique :

Sans objet

Le DEGME n'est ni un microorganisme, ni une protéine, ni un acide nucléique.

Dangers physiques

Matières et objets explosibles :

Non évalué*

* Les explosifs ne figurent pas dans la Loi sur les produits dangereux et son règlement d'application. Les matières explosives sont réglementées aux termes de la Loi sur les explosifs. Pour de plus amples informations, consultez le site Web de Ressources naturelles Canada.

Gaz inflammables :

Ne satisfait pas aux critères

L'inflammabilité du DEGME ne représente pas un danger physicochimique important. D'après les données provenant de sources secondaires, l'inflammabilité de la substance varie de 1,4 % (seuil inférieur d'explosion) à 23 % (seuil supérieur d'explosion) (d'après les résumés d'études note de bas de page 2). Cette donnée ainsi que celle sur le point d'éclair/et la pression de vapeur faible permettent de conclure que cette substance ne satisfait pas aux critères de la présente catégorie.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification des gaz inflammables.

Aérosols inflammables :

Aucune donnée disponible

Pour qu'une substance produise des aérosols inflammables, elle doit être conditionnée dans une bombe aérosol. Or, il n'existe aucune information à cet effet.

Il n'existe aucune donnée permettant de déterminer si le DEGME satisfait aux critères de classification des aérosols inflammables.

Gaz comburants :

Sans objet

Le DEGME n'est pas un gaz. Les critères de classification des gaz comburants ne s'appliquent pas à cette substance.

Gaz sous pression :

Sans objet

Le DEGME n'est pas un gaz. Les critères de classification des gaz sous pression ne s'appliquent pas à cette substance.

Liquides inflammables :

Catégorie 4

Il existe plusieurs valeurs du point d'éclair du DEGME. Toutes ces valeurs proviennent d'une source secondaire et il n'existe aucune donnée tirée d'une source d'origine. On a signalé que le point d'éclair se situait entre 91°C et 96°C (en vase clos) et 83°C (en vase ouvert) (d'après le résumé d'étude note de bas de page 2). Comme les mesures en vase clos comprennent le seuil supérieur de classification (93°C), le DEGME satisfait aux critères de classification des liquides inflammables – catégorie 4.

Les données existantes satisfont aux critères de classification des liquides inflammables – catégorie 4 [7.6.1(2) du RPD].

Solides inflammables :

Sans objet

Le DEGME n'est pas un solide. Les critères de classification des solides inflammables ne s'appliquent pas à cette substance.

Matières autoréactives :

Ne satisfait pas aux critères

Selon les sources secondaires, le DEGME présente plusieurs températures d'auto-inflammation, qui varient de 215°C à 250°C (d'après les résumés d'études note de bas de page 2). Les substances et les mélanges autoréactifs doivent présenter une température de décomposition autoaccélérée ≤ 75°C pour satisfaire les critères minimaux de classification dans la présente catégorie.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification des substances et des mélanges autoréactifs.

Liquides pyrophoriques :

Ne satisfait pas aux critères

Le DEGME ne s'enflamme pas au contact de l'air (d'après le résumé d'étude note de bas de page 2).

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification des liquides pyrophoriques.

Solides pyrophoriques :

Sans objet

Le DEGME n'est pas un solide. Les critères de classification des solides pyrophoriques ne s'appliquent pas à cette substance.

Matières auto-échauffantes :

Ne satisfait pas aux critères

Le DEGME a une température d'auto-inflammation située entre 215°C et 250°C (d'après le résumé d'étude note de bas de page 2), laquelle est supérieure à la température d'inflammation spontanée exigée pour faire partie de la présente catégorie.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification des substances et des mélanges auto-échauffants.

Matières qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables :

Sans objet

Le DEGME présente une structure chimique qui ne contient ni métaux ni métalloïdes et, par conséquent, n'a pas besoin d'être classé [7.12.1(1) du RPD]. Le DEGME ne s'enflamme pas au contact de l'air (d'après le résumé d'étude note de bas de page 2).

Liquides comburants :

Sans objet

D'après l'alinéa 7.13.1(1)b) du RPD, il n'est pas nécessaire de classer tous les liquides organiques qui contiennent de l'oxygène, du fluor ou du chlore, si ces éléments ne sont chimiquement liés qu'au carbone ou à l'hydrogène. Le DEGME contient de l'oxygène chimiquement lié au carbone et à l'hydrogène.

Solides comburants :

Sans objet

Le DEGME n'est pas un solide. Les critères de classification des solides comburants ne s'appliquent pas à cette substance.

Peroxydes organiques :

Sans objet

Le DEGME n'est pas un peroxyde organique. Les critères de classification des peroxydes organiques ne s'appliquent pas à cette substance.

Matières corrosives pour les métaux :

Ne satisfait pas aux critères

Malgré l'utilisation abondante dans des produits exposés aux métaux (comme des produits de nettoyage ou de soins pour automobile [shampooing, cire/poli, traitement pour le châssis, graisse pour les freins, etc.]), rien n'indique que le DEGME est corrosif pour les métaux.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification des matières corrosives pour les métaux.

Poussières combustibles :

Sans objet

Le DEGME n'est pas un solide. Les critères de classification des poussières combustibles ne s'appliquent pas à cette substance.

Asphyxiants simples :

Sans objet

Le DEGME n'est pas un gaz. Les critères de classification des asphyxiants simples ne s'appliquent pas à cette substance.

Gaz pyrophoriques :

Sans objet

Le DEGME n'est pas un gaz. Les critères de classification des Gaz pyrophoriques ne s'appliquent pas à cette substance.

Renseignements sur la réglementation et autres renseignements

Renseignements sur la réglementation :

Les évaluations des substances dangereuses sont préparées par Santé Canada en tant que ressources éducatives et informatives. En vertu de la LPD, les fournisseurs de produits dangereux doivent, lors de la vente ou de l'importation d'un produit dangereux, fournir une étiquette et une fiche de données de sécurité qui répondent aux exigences énoncées dans le RPD.

Autres renseignements :

Les données et les classifications contenues dans ces évaluations des substances dangereuses sont basées sur des sources accessibles au public, telles que la littérature évaluée par des pairs ou les rapports d'organismes internationaux. De nouvelles données, y compris des informations exclusives, pourraient avoir un impact sur la classification des substances ou des produits dangereux qui les contiennent. Il est de la responsabilité du fournisseur de s'assurer de l'exactitude, de la suffisance et de la fiabilité de ses classifications de produits dangereux.

Dernière mise à jour :

2020

Préparé par :

Bureau des matières dangereuses utilisées au travail, Santé Canada

Références

note de bas de page 1

Eastman Kodak Co. (1992) Initial submission: letter from Eastman Kodak Co to USEPA regarding toxicity studies of nine glycol ethers with and cover letter dated 092892. EPA/OTS Doc #: 88-920008915. NTIS/OTS0570960.

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note de bas de page 2

European Chemicals Agency (2019) 2-(2-methoxyethoxy)ethanol - REACH dossier. Accès : http://www.echa.europa.eu/

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note de bas de page 3

Dow Chem Co (1954) Results of Range Finding Toxicological Tests on Diethylene Glycol Monomethyl Ether (sanitized). EPA/OTS Doc #: 86-890001169S. NTIS/OTS0520309.

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note de bas de page 4

Dow Chemical Company (1947) Results of Range Finding Toxicological Studies on Some of the Dowanols. EPA/OTS Doc #: 86-890001227. NTIS/OTS0520737.

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note de bas de page 5

European Chemicals Bureau (2000) 2-(2-methoxythoxy)ethanol. CAS No: 111-77-3. EINECS No: 203-906-6. European Union Risk Assessment Report. 2nd Priority List. Volume 10. Office for Official Publications of the European Communities, Italy.

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note de bas de page 6

BASF Corp. (1989) Diethylene glycol monomethylether: Ames test (Standard plate test and preincubation test with salmonella typhimurium) With attachments and cover sheet dated 061289. EPA/OTS Doc #: 86-890000729. NTIS/OTS0521259.

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note de bas de page 7

Yamano, T. et al (1993) Effects of diethylene glycol monomethyl ether on pregnancy and postnatal development in rats. Archives of Environmental Contamination and Toxicology 24:228-235.

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note de bas de page 8

Schuler, R. L. et al (1984) Results of testing fifteen glycol ethers in a short-term in vivo reproductive toxicity assay. Environmental Health Perspectives 57:141-146.

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note de bas de page 9

Scortichini, B. H. et al (1986) Teratologic evaluation of dermally applied diethylene glycol monomethyl ether in rabbits. Fundamental & Applied Toxicology 7:68-75.

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note de bas de page 10

Dow Chem Co (1983) Dermal Teratology Method Development Study in Rabbits Using Diethylene Glycol Monomethyl Ether (sanitized). EPA/OTS Doc #: 86-890001170S. NTIS/OTS0520310.

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note de bas de page 11

Kawamoto, T. et al (1990) Acute oral toxicity of ethylene glycol monomethyl ether and diethylene glycol monomethyl ether. Bulletin of Environmental Contamination and Toxicology 44:602-608.

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note de bas de page 12

Kawamoto, T. et al (1990) Effect of ethylene glycol monomethyl ether and diethylene glycol monomethyl ether on hepatic metabolizing enzymes. Toxicology 62:265-274.

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note de bas de page 13

Hobson, D. W. et al (1986) A subchronic dermal exposure study of diethylene glycol monomethyl ether and ethylene glycol monomethyl ether in the male guinea pig. Fundamental & Applied Toxicology 6:2:339-348.

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note de bas de page 14

Chem Mfgs Assn (1989) Five health & safety studies on glycol ethers and notification of an ongoing study with cover letter dated 060589. Dow Chem Co. EPA/OTS Doc #: 86-890000267. NTIS/OTS0516800.

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