Enquête canadienne sur le cannabis de 2023 : Sommaire
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Introduction
La Loi sur le cannabis, qui est entrée en vigueur le 17 octobre 2018, assure un accès légal au cannabis tout en encadrant et en réglementant sa production, sa distribution et sa vente. Pour évaluer l'impact de la Loi sur le cannabis, Santé Canada recueille des données afin de mieux comprendre comment les Canadiens perçoivent et consomment le cannabis. Ces données permettent également d'élaborer des initiatives en matière de politiques et de programmes, notamment des activités d'éducation et de sensibilisation du public.
Santé Canada a élaboré et mis en œuvre l'Enquête canadienne sur le cannabis (ECC), en prévision de la légalisation, afin d'obtenir des informations détaillées sur les habitudes des personnes qui consomment du cannabis et leurs comportements au fil du temps.
L'ECC, qui a débuté en 2017, est réalisé chaque année. Elle examine certains aspects des modes de consommation, comme les quantités de cannabis consommées et l'utilisation du cannabis à des fins médicales; le marché du cannabis, comme les sources de cannabis et les prix; et les questions de sécurité publique, comme la conduite en état d'ébriété. Bien que le contenu de base demeure inchangé pour permettre les comparaisons, le contenu de l'enquête est revu chaque année et modifié pour combler les lacunes identifiées dans les données.
L'ECC de 2023 comprenait des questions supplémentaires portant sur des enjeux tels que :
- le signalement et survenue de réactions indésirables
- comment les gens identifient les sources légales de cannabis
- la connaissance des exigences relatives à l'emballage du cannabis
- l'évaluation de la consommation problématique de cannabis
L'ECC de 2023 a également été révisé pour supprimer les redondances. Lors des cycles d'enquête précédents, la plupart des questions sur la consommation de cannabis et les indicateurs connexes étaient posées dans deux sections portant respectivement sur la consommation de cannabis à des fins non médicales et à des fins médicales. Dans l'ECC de 2023, la majorité de ces questions ont été remplacées par une seule question portant sur la consommation de cannabis. Les répondants ont également été interrogés sur la raison de leur consommation de cannabis au cours des 12 derniers mois (à des fins non médicales uniquement, à des fins médicales uniquement, les deux, ou pas de consommation de cannabis), afin de pouvoir ventiler les résultats en fonction de la consommation à des fins médicales ou à des fins non médicales.
Résultats par thème
Les résultats de l'enquête 2023 sont présentés par thème. L'ECC est menée depuis 5 ans, depuis que la consommation du cannabis à des fins non médicales a été légalisée au Canada en octobre 2018. Afin de documenter les changements survenus au fil du temps, des comparaisons avec l'année 2018 sont présentées. Il convient de noter que pour les questions ajoutées à l'enquête au cours des cycles ultérieurs, les résultats de 2023 sont comparés à ceux de la première année au cours de laquelle la question a été posée. Les résultats sont également comparés au cycle d'enquête précédent (2022). Sauf indication contraire, les résultats sont inchangés par rapport à 2022.
Pour connaître les principales conclusions de l'ECC de 2018 à 2023 pour l'ensemble du Canada, consultez le Consommation de cannabis à des fins non médicales chez les Canadiens (de 16 ans et plus).
Toutes les augmentations et diminutions signalées dans le texte ci-dessous sont des changements statistiquement significatifs (ce qui signifie qu'ils ne sont pas susceptibles d'être le fruit du hasard seulement). Pour améliorer la lisibilité, l'expression « statistiquement significatif » ne sera pas répétée. De même, le texte indique parfois que la proportion est « inchangée » ou n'est pas différente entre deux groupes, même si les chiffres ne sont pas identiques. Cela se produit lorsque la différence entre les chiffres n'est pas statistiquement significative.
Définitions
- La consommation de cannabis comprend l'utilisation du cannabis sous sa forme sèche ou lorsqu'il est mélangé ou transformé en un autre produit, tel qu'un produit comestible, un concentré, y compris le haschisch, un liquide ou un autre produit.
- La consommation de cannabis à des fins non médicales se définit comme une utilisation pour une série de raisons non médicales (par exemple, socialement pour le plaisir, l'amusement ou pour des motifs spirituels, de style de vie et autres raisons non médicales).
- La consommation du cannabis à des fins médicales se définit comme une utilisation pour traiter une maladie ou un trouble, ou pour améliorer les symptômes.
Tableaux détaillés des résultats ont été publiés sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada. On trouvera ci-dessous un résumé des principaux résultats par thème.
Dans cette section
- Connaissances, attitudes et opinions
- Consommation de cannabis et produits utilisés
- Sources et achats
- Évaluation de la consommation problématique de cannabis
- Autres résultats
- Conduite automobile et cannabis
- Cannabis à des fins médicales
Connaissances, attitudes et opinions
Les Canadiens ont été interrogés sur leurs connaissances et leurs opinions concernant le cannabis. Parmi les sujets abordés, citons les suivants :
- Les connaissances et croyances sur les effets nocifs du cannabis
- L'accès à des informations dignes de confiance
- L'exposition messages de mise en garde pour la santé sur les produits ou emballages du cannabis légal et aux messages de santé publique
- L'exposition à des publicités ou à des promotions du cannabis
- L'acceptabilité sociale de la consommation de cannabis et d'autres substances
- Le risque perçu de la consommation de cannabis et d'autres substances
- L'identification des magasins et des sites Web légaux
- La connaissance des exigences en matière d'emballage du cannabis
Les connaissances et croyances sur les effets nocifs du cannabis
Les Canadiens ont répondu à une série de questions visant à évaluer leurs connaissances et leurs croyances sur les effets nocifs du cannabis. Les changements au fil du temps sont présentés dans la Figure 1. Toutes années confondues, plus de 80 % des Canadiens ont correctement identifié que la consommation de cannabis peut entraîner une dépendance, que la consommation pendant la grossesse ou l'allaitement peut être nocive, que les adolescents courent un plus grand risque de subir des effets nocifs de la consommation de cannabis et que la consommation de cannabis par vapotage peut être nocive (ajouté en 2023). En 2023, 68 % des personnes interrogées estiment que la consommation quotidienne ou quasi quotidienne de cannabis augmente le risque de problèmes de santé mentale. Environ la moitié des Canadiens ou moins ont correctement identifié qu'il fallait 4 heures ou plus pour ressentir pleinement les effets des boissons et des produits comestibles à base de cannabis, le lien entre les niveaux de THC et l'affaiblissement des facultés, savaient que les produits légaux à base de cannabis étaient testés pour détecter les contaminants, et étaient conscients de la durée plus longue des effets des produits comestibles par rapport aux produits de cannabis inhalés.
Les connaissances et les croyances sur les effets nocifs du cannabis varient en fonction de la consommation de cannabis (Figure 2). Par rapport à ceux qui n'avaient pas consommé de cannabis, ceux qui en avaient consommé au cours des 12 derniers mois étaient plus susceptibles de reconnaître que le cannabis peut entraîner une dépendance, étaient conscients que les effets des produits comestibles se font sentir plus tardivement, connaissaient le lien entre les niveaux de THC et l'affaiblissement des facultés, savaient que les produits de cannabis légaux sont testés pour détecter les contaminants et étaient conscients de la durée plus longue des effets des produits comestibles par rapport à ceux des produits de cannabis inhalés. D'autre part, ceux qui avaient consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois étaient moins susceptibles de reconnaître les effets nocifs de la consommation de cannabis pendant la grossesse ou l'allaitement, ou le risque de problèmes de santé mentale associé à la consommation quotidienne ou quasi quotidienne de cannabis.Figure 1 : Connaissances ou croyances concernant les effets nocifs du cannabis Figure 1 Note de bas du tableau 1, 2018 à 2023
- Note de bas du tableau figure 1
-
Formulation des questions pour les figures 1 et 2
La formulation des questions a été abrégée dans les figures 1 et 2. La formulation complète des questions est indiquée ci-dessous. Il convient de noter que toutes les questions n'ont pas été posées au cours de toutes les années de l'enquête (voir Figure 1).
- Dépendance : La consommation de cannabis peut-elle provoquer une dépendance parmi certaines personnes?
- Enceinte ou allaitante+ : Est-il acceptable de consommer du cannabis pendant la grossesse ou l'allaitement?
- Adolescents plus à risque : Les adolescents sont-ils plus à risque de préjudice découlant de la consommation de cannabis que les adultes?
- Méfaits du vapotage de cannabis : Le vapotage du cannabis peut-il être nocif?
- Méfaits du fumage du cannabis : La fumée du cannabis peut-elle être nocive?
- Interactions avec les médicaments : Le cannabis peut-il modifier l'action d'autres médicaments dans l'organisme?
- Consommation fréquente et santé mentale : Une consommation quotidienne ou quasi quotidienne de cannabis augmente le risque de problèmes de santé mentale.
- Apparition tardive des effets des produits comestibles : Est-il possible qu'il faille jusqu'à quatre heures pour ressentir le plein effet consécutif au fait d'avoir mangé ou bu du cannabis?
- Taux de THC et affaiblissement des facultés + : La consommation de produits du cannabis contenant une faible concentration de THC entraîne-t-elle un affaiblissement accru des facultés?
- Essai de produits légaux : La présence de contaminants tels que les bactéries, les moisissures et les pesticides est-elle testée dans les produits du cannabis légal?
- Durée des effets (inhalation contre consommation) + : Les effets de l'inhalation de cannabis sont-ils plus durables que ceux de l'ingestion de produits du cannabis à boire ou à manger?
+ La réponse « Non » a été codée comme « correcte » pour ces questions (les réponses « Oui » et « Ne sait pas/pas sûr » ont été codées comme « incorrectes »). Pour les autres questions, « Oui » a été codé comme réponse « correcte » (« Non » et « Ne sait pas/pas sûr » ont été codés comme « incorrectes »).
Retour à la référence de la Note de bas du tableau figure 1 - 1
- *
-
* Différence significative entre 2018 (ou la première année où la question a été posée) et 2023.
- ^
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^ Différence significative entre 2022 et 2023.
Figure 1 - Équivalent textuel
Effet nocif du cannabis | 2018 (%) |
2019 (%) |
2020 (%) |
2021 (%) |
2022 (%) |
2023 (%) |
---|---|---|---|---|---|---|
DépendanceFigure 1 Note de bas du tableau * | 82 | 90 | 90 | 89 | 89 | 90 |
Enceinte ou allaitante Figure 1 Note de bas du tableau * | s/o | 98 | 88 | 87 | 86 | 87 |
Adolescents plus à risqueFigure 1 Note de bas du tableau * | s/o | 93 | 84 | 82 | 83 | 84 |
Méfaits du vapotage de cannabis | s/o | s/o | s/o | s/o | s/o | 84 |
Méfaits du fumage de cannabis Figure 1 Note de bas du tableau *,Figure 1 Note de bas du tableau ^ | s/o | 87 | 75 | 76 | 78 | 81 |
Interactions avec les médicaments | s/o | s/o | s/o | s/o | s/o | 71 |
Consommation fréquente et santé mentaleFigure 1 Note de bas du tableau *,Figure 1 Note de bas du tableau ^ | s/o | 89 | 66 | 65 | 66 | 68 |
Apparition tardive des effets des produits comestibles | s/o | s/o | 52 | 50 | 52 | 51 |
Taux de THC et affaiblissement des facultés Figure 1 Note de bas du tableau *,Figure 1 Note de bas du tableau ^ | s/o | s/o | 45 | 41 | 42 | 40 |
Essai de produits légaux | s/o | s/o | s/o | s/o | s/o | 38 |
Durée des effets (inhalation contre consommation) Figure 1 Note de bas du tableau *,Figure 1 Note de bas du tableau ^ | s/o | s/o | 40 | 36 | 37 | 35 |
Figure 2 : Connaissances ou croyances concernant les effets nocifs du cannabisFigure 1 Note de bas du tableau 1parmi les personnes ayant consommé ou non du cannabis au cours des 12 derniers mois, 2023
- Note de bas du tableau figure 2
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Formulation des questions pour les figures 1 et 2
La formulation des questions a été abrégée dans les figures 1 et 2. La formulation complète des questions est indiquée ci-dessous. Il convient de noter que toutes les questions n'ont pas été posées au cours de toutes les années de l'enquête (voir Figure 1).
- Dépendance : La consommation de cannabis peut-elle provoquer une dépendance parmi certaines personnes?
- Enceinte ou allaitante+ : Est-il acceptable de consommer du cannabis pendant la grossesse ou l'allaitement?
- Adolescents plus à risque : Les adolescents sont-ils plus à risque de préjudice découlant de la consommation de cannabis que les adultes?
- Méfaits du vapotage de cannabis : Le vapotage du cannabis peut-il être nocif?
- Méfaits du fumage du cannabis : La fumée du cannabis peut-elle être nocive?
- Interactions avec les médicaments : Le cannabis peut-il modifier l'action d'autres médicaments dans l'organisme?
- Consommation fréquente et santé mentale : Une consommation quotidienne ou quasi quotidienne de cannabis augmente le risque de problèmes de santé mentale.
- Apparition tardive des effets des produits comestibles : Est-il possible qu'il faille jusqu'à quatre heures pour ressentir le plein effet consécutif au fait d'avoir mangé ou bu du cannabis?
- Taux de THC et affaiblissement des facultés + : La consommation de produits du cannabis contenant une faible concentration de THC entraîne-t-elle un affaiblissement accru des facultés?
- Essai de produits légaux : La présence de contaminants tels que les bactéries, les moisissures et les pesticides est-elle testée dans les produits du cannabis légal?
- Durée des effets (inhalation contre consommation) + : Les effets de l'inhalation de cannabis sont-ils plus durables que ceux de l'ingestion de produits du cannabis à boire ou à manger?
+ La réponse « Non » a été codée comme « correcte » pour ces questions (les réponses « Oui » et « Ne sait pas/pas sûr » ont été codées comme « incorrectes »). Pour les autres questions, « Oui » a été codé comme réponse « correcte » (« Non » et « Ne sait pas/pas sûr » ont été codés comme « incorrectes »).
Retour à la référence 1 de la Note de bas du tableau figure 2 - 1
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* Différences significatives entre ceux qui ont consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois et ceux qui n'en ont pas consommé.
Figure 2 - Équivalent textuel
Thème de la question | Total (%) |
Personnes n'ayant pas consommé de cannabis (12 derniers mois) (%) | Personnes ayant consommé du cannabis (12 derniers mois) (%) |
---|---|---|---|
DépendanceFigure 2 Note de bas du tableau * | 90 | 89 | 92 |
Enceinte ou allaitante Figure 2 Note de bas du tableau * | 87 | 88 | 83 |
Adolescents plus à risque | 84 | 84 | 85 |
Méfaits du vapotage de cannabis | 84 | 84 | 84 |
Méfaits du fumage de cannabis | 81 | 81 | 80 |
Interactions avec les médicaments | 71 | 71 | 72 |
Consommation fréquente et santé mentaleFigure 2 Note de bas du tableau * | 68 | 70 | 61 |
Apparition tardive des effets des produits comestiblesFigure 2 Note de bas du tableau * | 51 | 42 | 76 |
Taux de THC et affaiblissement des facultésFigure 2 Note de bas du tableau * | 40 | 30 | 68 |
Essai de produits légaux Figure 2 Note de bas du tableau * | 38 | 32 | 66 |
Durée des effets (inhalation contre consommation) Figure 2 Note de bas du tableau * | 35 | 24 | 67 |
L'accès à des informations dignes de confiance
À partir de 2019, on a demandé aux Canadiens s'ils pensaient avoir accès à suffisamment d'informations fiables sur les risques pour la santé liés à la consommation de cannabis pour prendre des décisions éclairées. Soixante-neuf pour cent (69 %) ont déclaré être plutôt d'accord ou tout à fait d'accord pour dire qu'ils disposaient de suffisamment d'informations dignes de confiance – une baisse par rapport à 2019 et 2022 (71 % et 72 %, respectivement). C'était plus fréquent parmi ceux qui avaient consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois (84 %) que parmi ceux qui n'en avaient pas consommé (63 %).
Diffusion de messages de mise en garde pour la santé
À partir de 2019, on a demandé aux Canadiens s'ils avaient vu les messages de mise en garde pour la santé sur les produits et emballages de cannabis ou sur le site Web de Santé Canada. En 2023, 32 % ont déclaré avoir vu des avertissements (une baisse par rapport à 2019, mais une augmentation par rapport à 2022), et 27 % ont déclaré ne pas être sûrs. Parmi les personnes qui ont consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, 66 % ont déclaré avoir vu des avertissements, une augmentation par rapport 58% en 2019.
Parmi celles qui avaient vu des avertissements, plus de la moitié (55 %) ont déclaré que cela leur avait permis de mieux connaître les effets nocifs liés à la consommation de cannabis, du moins dans une certaine façon – ce qui reste inchangé par rapport à tous les cycles précédents.
Exposition à des campagnes d'éducation, à des messages de santé publique ou de sécurité
À partir de 2019, on a demandé aux Canadiens s'ils avaient vu ou entendu des campagnes d'éducation, des messages de santé publique ou de sécurité sur le cannabis à divers endroits au cours des 12 derniers mois. Les répondants pouvaient choisir plus d'un endroit s'ils avaient vu ou entendu de tels messages à plusieurs endroits. Les endroits les plus fréquemment choisis en 2023 sont la télévision ou la radio (27 %), les médias sociaux (14 %), les affiches ou les panneaux d'affichage (13 %), les établissements de soins de santé (13 %) et l'intérieur ou l'extérieur d'un magasin de cannabis légal (7 %). À l'exception de la télévision ou de la radio, ceux qui ont consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois sont plus susceptibles de déclarer avoir vu ces messages à ces endroits que ceux qui n'en ont pas consommé. Le nombre de Canadiens qui ont déclaré ne pas se souvenir d'avoir vu des campagnes d'éducation ou des messages de santé publique a augmenté au fil du temps (24 % en 2019 et 50 % en 2023).
À partir de 2020, on a demandé aux personnes qui ont vu ou entendu des campagnes d'éducation ou des messages de santé publique si les informations étaient crédibles ou dignes de confiance. Parmi les personnes qui ont vu ou entendu ces messages, 68 % ont déclaré que les informations étaient crédibles ou dignes de confiance – une baisse depuis 2020 (73 %).
Exposition à des publicités ou des promotions sur le cannabis
À partir de 2022, on a demandé aux Canadiens s'ils avaient remarqué ou vu que le cannabis était annoncé ou promu à divers endroits au cours des 12 derniers mois. Les répondants pouvaient choisir plus de 1 endroit s'ils avaient remarqué ces publicités ou promotions à plusieurs endroits. Comme le montre la Figure 3, plus de la moitié des personnes interrogées n'avaient pas remarqué de telles publicités (54 %) – une augmentation par rapport à 2022 (51 %). Là où elles les avaient vues, la plupart se trouvaient à l'extérieur des magasins de cannabis. (24 %).Figure 3 : EndroitsNote de bas du tableau 1 d'exposition aux publicités ou promotions du cannabis, parmi les Canadiens, 2022 à 2023
- Note 1 de bas du tableau figure 3
-
Les répondants pouvaient sélectionner plusieurs choix de réponse.
Retour à la référence de la Note de bas du tableau figure 3 - 1
- Note ^ de bas du tableau figure 3
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^ Différence significative entre 2022 et 2023.
Figure 3 - Équivalent textuel
Endroit | 2022 (%) | 2023 (%) |
---|---|---|
Je n'ai remarqué aucune publicité ou promotion (exclusif)Figure 3, Note de bas du tableau ^ | 51 | 54 |
Télévision ou radioFigure 3, Note de bas du tableau ^ | 10 | 8 |
Sites WebFigure 3, Note de bas du tableau ^ | 13 | 9 |
Affichage public d'affiches ou de panneaux d'affichage | 10 | 10 |
À l'extérieur d'un magasin de cannabis | 13 | 12 |
Médias sociaux | 14 | 13 |
Devant un magasin de cannabis | 24 | 24 |
Acceptabilité sociale
Depuis 2018, les Canadiens sont interrogés sur l'acceptabilité sociale de la consommation régulière de diverses substances, y compris le cannabis. Parmi les substances proposées (alcool, tabac, cigarettes électroniques et cannabis), celle dont la consommation est la plus acceptable socialement est l'alcool, suivie du cannabis, puis des cigarettes électroniques et du tabac (Figure 4). L'acceptabilité sociale de la consommation régulière d'alcool (75 %), de la consommation de cannabis (58 %), du vapotage de cannabisNote de bas de page 1 (55 %) et du fait de fumer du cannabis (54 %) a augmenté par rapport à 2018 (60 %, 44 %, 44 % et 45 %, respectivement). L'acceptabilité sociale de l'utilisation des cigarettes électroniques contenant de la nicotine (46 %) et du fait de fumer du tabac (39 %) est inchangée par rapport à 2018 (46 % et 38 %, respectivement). L'acceptabilité sociale perçue de toutes les substances était plus élevée en 2023 qu'en 2022. Il convient de noter que dans le cycle 2023, l'expression « à des fins non médicales » a été supprimée des questions sur le fait de fumer, de vapoter et de manger du cannabis, ce qui pourrait avoir entraîné des changements dans les taux d'acceptabilité sociale, mais ceux-ci étaient également en augmentation avant ce changement.
Figure 4 : Acceptabilité socialeFigure 4 footnote 1 de la consommation régulière de diverses substances, parmi les Canadiens, 2018 à 2023
- Note 1 de bas du tableau figure 4
-
L'acceptabilité sociale se définit comme relativement ou entièrement acceptable sur le plan social.
Retour à la référence de la Note de bas du tableau figure 4 - 1
- Note + de bas du tableau figure 4
-
+ En 2023, le point de données sur le vapotage combine deux questions sur le vapotage de cannabis séché et d'extraits de cannabis liquides et solides.
- Note * de bas du tableau figure 4
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* Différence significative entre 2018 et 2023.
- Note ^ de bas du tableau figure
-
^ Différence significative entre 2022 et 2023.
Figure 4 - Équivalent textuel
Relativement ou entièrement acceptable sur le plan social | 2018 (%) |
2019 (%) |
2020 (%) |
2021 (%) |
2022 (%) |
2023 (%) |
---|---|---|---|---|---|---|
Manger ou boire du cannabis Figure 4 Note de bas du tableau *,Figure 4 Note de bas du tableau ^ | 44 | 43 | 48 | 49 | 52 | 58 |
Fumer du cannabis Figure 4 Note de bas du tableau *,Figure 4 Note de bas du tableau ^ | 45 | 44 | 48 | 49 | 51 | 54 |
Vapoter du cannabis Figure 4 Note de bas du tableau +,Figure 4 Note de bas du tableau *,Figure 4 Note de bas du tableau ^ | 44 | 42 | 43 | 45 | 48 | 55 |
Boire de l'alcool Figure 4 Note de bas du tableau *,Figure 4 Note de bas du tableau ^ | 60 | 55 | 61 | 62 | 62 | 75 |
Utiliser une cigarette électronique contenant de la nicotineFigure 4 Note de bas du tableau ^ | 46 | 41 | 35 | 38 | 41 | 46 |
Fumer du tabac (cigarette/cigare/tabac sans fumée)Figure 4 Note de bas du tableau ^ | 38 | 35 | 35 | 35 | 38 | 39 |
L'acceptabilité sociale de la consommation régulière d'alcool, de tabac, de cigarettes électroniques et de cannabis était plus élevée parmi les personnes ayant indiqué avoir consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois que parmi celles n'ayant pas déclaré en avoir consommé.
Perception des risques liés à la consommation de diverses substances
Depuis 2018, on a demandé aux Canadiens dans quelle mesure ils pensaient qu'une personne risquait de subir des effets nocifs en utilisant diverses substances régulièrement. Le risque perçu a été déterminé avec une échelle de Likert à 4 points, qui comportait les catégories suivantes : aucun risque, risque léger, risque modéré, grand risque et « ne sait pas ».
La majorité des personnes perçoivent un risque modéré ou élevé pour le fait de fumer du tabac (93 %), l'utilisation d'une cigarette électronique contenant de la nicotine (87 %), la consommation d'alcool (85 %), le vapotage d'extraits de cannabis liquides ou solides (75 %), le fait de fumer du cannabis (75 %), le vapotage de cannabis séché (72 %) et le fait de manger ou de boire du cannabis (63 %). Par rapport à 2018, la perception d'un risque modéré ou élevé a augmenté pour la consommation régulière d'alcool (de 78 %), l'utilisation d'une cigarette électronique (de 82 %), le fait de fumer du cannabis (de 72 %) et de vapoter du cannabis* (de 70 %). La perception d'un risque modéré ou élevé de fumer du tabac et de manger ou boire du cannabisNote de bas de page 1 du cannabis a diminué par rapport à 2018 (95 % et 66 %, respectivement) (Figure 5).
Le risque perçu de boire de l'alcool et de vapoter du cannabis était plus élevé en 2023 qu'en 2022, tandis que le risque perçu de fumer du tabac et de manger ou boire du cannabis était plus faible. Il convient de noter que dans le cycle 2023, l'expression « à des fins non médicales » a été supprimée des questions sur le fait de fumer, de vapoter et de manger du cannabis, ce qui peut avoir entraîné des changements dans les évaluations de la perception du risque.
Les répondants ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois présentaient un pourcentage plus faible qui percevaient un risque modéré ou élevé lié à la consommation régulière des substances susmentionnées par rapport à ceux n'en ayant pas consommé, à l'exception de la consommation régulière de tabac et d'alcool. La différence dans le pourcentage de personnes percevant un risque modéré ou élevé était plus faible pour l'utilisation régulière de cigarettes électroniques contenant de la nicotine que pour le vapotage régulier, le fait de fumer ou de manger ou boire du cannabis.
Figure 5 : Risque perçu de la consommation régulière de diverses substances, 2018 à 2023
- Note + de bas du tableau figure 5
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+ En 2023, le vapotage du cannabis combine deux questions sur le vapotage du cannabis séché (72 %) et des extraits de cannabis liquides ou solides (75 %).
- Note * de bas du tableau figure 5
-
* Différence significative entre 2018 et 2023.
- Note ^ de bas du tableau figure
-
^ Différence significative entre 2022 et 2023.
Figure 5 - Équivalent textuel
Risque modéré/élevé en cas de consommation régulière | 2018 (%) |
2019 (%) |
2020 (%) |
2021 (%) |
2022 (%) |
2023 (%) |
---|---|---|---|---|---|---|
Boire de l'alcool Figure 5 footnote *,Figure 5 footnote ^ | 78 | 79 | 74 | 75 | 77 | 85 |
Fumer du tabac Figure 5 footnote *,Figure 5 footnote ^ | 95 | 94 | 95 | 95 | 95 | 93 |
Utiliser une cigarette électronique contenant de la nicotine Figure 5 footnote * | 82 | 84 | 90 | 89 | 87 | 87 |
Fumer du cannabis Figure 5 footnote * | 72 | 74 | 73 | 73 | 74 | 75 |
Vapoter du cannabis Figure 5 footnote +,Figure 5 footnote *,Figure 5 footnote ^ | 70 | 72 | 75 | 75 | 75 | 78 |
Manger ou boire du cannabis Figure 5 footnote *,Figure 5 footnote ^ | 66 | 68 | 65 | 66 | 64 | 63 |
L'identification des magasins et des sites Web légaux
Nouveauté en 2023, on a demandé aux Canadiens comment ils savaient si un magasin ou un site Web vendant du cannabis était légal. Les réponses étaient des textes ouverts qui ont été codés par thèmes. Pour les magasins comme pour les sites Web, les trois thèmes les plus fréquents sont les suivants : gestion provinciale, territoriale ou gouvernementale (14 % des magasins, 7 % des sites Web), certification affichée (8 % des magasins, 3 % des sites Web), produit, emballage et étiquetage de ce qui est vendu (6 % des magasins, 1 % des sites Web). En ce qui concerne les magasins, 72 % ont déclaré ne pas consommer de cannabis ou ne pas savoir comment identifier un magasin légal. En ce qui concerne les sites Web, la proportion est encore plus élevée : 89 % des personnes interrogées déclarent ne pas commander de cannabis en ligne ou ne pas savoir comment identifier un site Web légal.
La connaissance des exigences en matière d'emballage du cannabis
Nouveauté en 2023, les Canadiens ont été invités à indiquer les éléments qui doivent figurer ou être affichés sur les emballages de cannabis légal. Toutes les options présentées ne sont pas obligatoires sur les emballages légaux. L'objectif était d'évaluer si les personnes étaient capables de choisir les bonnes options. Elles pouvaient également choisir l'option « ne sait pas ». Dans l'ensemble, 54 % ont déclaré ne pas savoir ce qui doit figurer ou être affiché sur les emballages de cannabis légaux. Ce phénomène est plus fréquent parmi les personnes qui ne consomment pas de cannabis que parmi celles qui en consomment (72 % et 16 %, respectivement). Pour les options qui auraient dû être sélectionnées, 38 % ont correctement indiqué la teneur en THC et CBD, 32 % ont indiqué les messages de mise en garde pour la santé, 28 % ont indiqué le symbole normalisé du cannabis, 28 % ont indiqué les emballages à l'épreuve des enfants et 17 % ont indiqué un timbre d'accise. Les consommateurs de cannabis sont plus susceptibles de choisir chacune de ces conditions d'emballage (78 %, 63 %, 60 %, 62 % et 40 %, respectivement) que ceux qui ne consomment pas de cannabis (21 %, 18 %, 14 %, 13 % et 7 %, respectivement).
Consommation de cannabis et produits utilisés
On a posé aux Canadiens qui ont déclaré consommer du cannabis des questions détaillées sur leur consommation. Parmi les sujets abordés, citons les suivants :
- L'âge de l'initiation à la consommation de cannabis
- Les types de produits du cannabis utilisés et fréquence d'utilisation
- Les taux typiques de THC et de CBD (cannabidiol) des produits
- L'utilisation typique en termes de dose quotidienne
- L'endroit où le cannabis est stocké à l'intérieur du domicile
Consommation de cannabis à des fins non médicales
Depuis 2018, les Canadiens sont interrogés sur leur consommation de cannabis au cours des 12 derniers mois. Vingt-six pour cent (26 %) des personnes âgées de 16 ans et plus ont déclaré avoir consommé du cannabis à des fins non médicales au cours des 12 derniers mois – une proportion inchangée par rapport au précédent cycle (27 %). La consommation de cannabis au cours des 12 derniers mois a augmenté au fil du temps, passant de 22 % en 2018 (Figure 6). Il faut noter qu'en raison de la méthodologie de la collecte des données, il peut arriver que l'ECC fournisse des estimations de la prévalence de la consommation de cannabis dans la population générale qui sont plus élevées que celles d'autres enquêtes canadiennes.
Consommation au cours des 12 derniers mois à des fins non médicales parmi les Canadiens de divers groupes démographiques
Comme les années précédentes, la consommation de cannabis à des fins non médicales au cours des douze derniers mois est la plus élevée parmi les 20 à 24 ans (48 %) – une proportion inchangée par rapport à 2018 et 2022 (Figure 6). Viennent ensuite les 16 à 19 ans (43 %), en hausse par rapport à 2018 et 2022 (36 % et 37 % respectivement), et les 25 ans et plus (23 %), en hausse par rapport à 2018, mais en baisse par rapport à 2022 (19 % et 25 % respectivement).
Les hommes (29 %) ont déclaré un pourcentage plus élevé de consommation de cannabis à des fins non médicales au cours de l'année écoulée que les femmes (23 %), tous deux en hausse par rapport à 2018 (26 % et 19 %, respectivement).
Figure 6 : Consommation de cannabis au cours des 12 derniers mois, par sexe et par groupe d'âge, 2018 à 2023.
- Note * de bas du tableau figure 6
-
* Différence significative entre 2018 et 2023.
- Note ^ de bas du tableau figure
-
^ Différence significative entre 2022 et 2023.
Figure 6 - Équivalent textuel
Groupe démographique | 2018 (%) |
2019 (%) |
2020 (%) |
2021 (%) |
2022 (%) |
2023 (%) |
---|---|---|---|---|---|---|
TotalFigure 6, Note de bas du tableau * | 22 | 25 | 27 | 25 | 27 | 26 |
HommesFigure 6, Note de bas du tableau * | 26 | 29 | 31 | 29 | 30 | 29 |
FemmesFigure 6, Note de bas du tableau * | 18 | 21 | 23 | 22 | 25 | 23 |
16 à 19 ansFigure 6, Note de bas du tableau *,Figure 6, Note de bas deu tableau ^ | 36 | 44 | 44 | 37 | 37 | 43 |
20 à 24 ans | 44 | 51 | 52 | 49 | 50 | 48 |
25 ans et plusFigure 6, Note de bas du tableau *,Figure 6, Note de bas deu tableau ^ | 19 | 21 | 24 | 22 | 25 | 23 |
Comme en 2018 et 2022, la proportion de personnes déclarant avoir consommé du cannabis à des fins non médicales au cours des 12 derniers mois est plus faible parmi les personnes s'identifiant comme hétérosexuelles (23 %) que parmi celles s'identifiant comme bisexuelles (56 %), d'une autre sexualité (54 %) ou lesbiennes ou gays (48 %).
La proportion de ceux ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois était de 29 % parmi les personnes nées au Canada, par rapport à 17 % parmi celles nées à l'étranger. Les mêmes tendances ont également été observées en 2018 et en 2022.
Les personnes ayant déclaré « aller à l'école » comme activité principale au cours de la semaine écoulée ont indiqué avoir consommé une proportion plus élevée de cannabis au cours des 12 derniers mois (36 %) que celles ayant choisi une activité autre (25 %). Celles qui ont déclaré « avoir travaillé dans un emploi ou une entreprise au cours de la semaine précédente » ou « avoir un emploi ou une entreprise, mais être actuellement en vacances », ont indiqué avoir consommé une proportion plus élevée de cannabis au cours des 12 derniers mois (30 %) que celles qui « n'ont pas travaillé dans un emploi ou une entreprise » (20 %). Cela correspond aux tendances observées en 2018 et 2022.
Les personnes ayant déclaré un niveau d'études inférieur au secondaire ou un diplôme d'études secondaires comme plus haut niveau de scolarité ont déclaré avoir consommé une proportion plus élevée de cannabis au cours des 12 derniers mois (32 %) par rapport à celles ayant un diplôme de troisième cycle (21 %) ou un autre niveau d'études (25 %). Cette tendance est similaire à celles observées en 2018 et 2022.
Les Canadiens ont été interrogés sur leur santé physique et mentale à l'aide d'une échelle de Likert en 5 points, qui comportait les catégories suivantes : excellente, très bonne, bonne, moyenne et mauvaise. La consommation de cannabis au cours des 12 derniers mois était le plus élevée parmi ceux qui ont déclaré avoir une santé physique bonne, moyenne ou mauvaise (28 %, 29 % et 28 %, respectivement), alors que cette consommation était le plus faible parmi ceux qui ont déclaré avoir une santé physique excellente (23 %) ou très bonne (25 %). En ce qui concerne l'autoévaluation de la santé mentale, le pourcentage de répondants ayant indiqué avoir consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois augmentait avec la diminution de l'état de santé mentale : excellente (15 %), très bonne (22 %), bonne (29 %), passable (42 %) et mauvaise (47 %). Il s'agissait d'une tendance similaire à celle observée lors des cycles précédents.
Âge de l'initiation
Les individus qui ont déclaré avoir déjà consommé du cannabis ont été interrogés sur l'âge de leur première expérience ou du point de départ de leur consommation. Pour des raisons de comparabilité entre les cycles d'enquête, l'âge moyen a été limité aux personnes ayant déclaré un âge de départ compris entre 5 et 70 ans. L'âge moyen du point de départ de la consommation de cannabis était de 20,8 ans, par rapport à 18,9 ans en 2018. Les femmes étaient plus âgées que les hommes lorsqu'elles ont essayé le cannabis pour la première fois (21,0 et 20,5 ans, respectivement). L'âge moyen d'initiation dépend fortement de la tranche d'âge des Canadiens participant à une enquête, ainsi que de la répartition des Canadiens au sein de groupes d'âge prédéterminés. Pour l'ECC, l'âge d'initiation est plus élevé dans le plus grand groupe d'âge des adultes de 25 ans et plus (21,3 ans) par rapport aux groupes des 16 à 19 ans (15,7 ans) et des 20 à 24 ans (17,5 ans), ce qui se traduit par un âge moyen d'initiation plus élevé dans l'ensemble.
Fréquence de la consommation du cannabis
On a demandé aux Canadiens qui ont déclaré avoir consommé du cannabis à des fins non médicales au cours des 12 derniers mois à quelle fréquence ils l'ont fait. Plus de la moitié (57 %) ont déclaré consommer du cannabis trois jours par mois ou moins, et 15 % ont déclaré en consommer quotidiennement (Figure 7). Par rapport au cycle précédent, en 2022, davantage de personnes ont consommé du cannabis 2 à 3 jours par mois, tandis que moins de personnes en ont déclaré en consommer quotidiennement ou 3 à 4 jours par semaine. Au cours de la période de 6 ans, la fréquence de la consommation de cannabis est restée généralement inchangée, à l'exception du fait que davantage de personnes ont consommé du cannabis 5 à 6 jours par semaine et que moins de personnes ont consommé quotidiennement par rapport à 2018 (Figure 7).
Figure 7 : Fréquence de la consommation de cannabis à des fins non médicales parmi les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, 2018 à 2023
- Note * de bas du tableau figure 7
-
* Différence significative entre 2018 et 2023.
- Note ^ de bas du tableau figure 7
-
^ Différence significative entre 2022 et 2023.
Figure 7 - Équivalent textuel
Fréquence | 2018 (%) |
2019 (%) |
2020 (%) |
2021 (%) |
2022 (%) |
2023 (%) |
---|---|---|---|---|---|---|
Moins d'une journée par mois | 35 | 35 | 35 | 33 | 34 | 36 |
1 jour par mois | 6 | 6 | 7 | 7 | 6 | 7 |
2 à 3 jours par mois Figure 7 Note de bas du tableau ^ | 14 | 14 | 12 | 14 | 12 | 14 |
1 à 2 jours par semaine | 10 | 12 | 13 | 11 | 13 | 11 |
3 à 4 jours par semaine Figure 7 Note de bas du tableau ^ | 10 | 9 | 9 | 9 | 11 | 9 |
5 à 6 jours par semaine Figure 7 Note de bas du tableau * | 6 | 6 | 7 | 7 | 7 | 8 |
Tous les jours Figure 7 Note de bas du tableau *,Figure 7 Note de bas du tableau ^ | 19 | 18 | 18 | 19 | 18 | 15 |
Dans l'ensemble, un pourcentage plus élevé d'hommes (25 %) a déclaré une consommation plus ou moins quotidienne (c.-à-d. 5 ou 6 jours par semaine) par rapport aux femmes (20 %), qui étaient plus susceptibles de déclarer une consommation de moins d'une (1) fois par mois (40 %) par rapport aux hommes (33 %). Il n'y avait pas de différence entre les groupes d'âge en ce qui concerne le pourcentage de personnes ayant consommé du cannabis moins d'un jour par mois ou tous les jours ou presque tous les jours. Le pourcentage de personnes déclarant une consommation quotidienne ou quasi quotidienne, par sexe et par groupe d'âge, est résumé dans la Figure 8.
Figure 8 : Fréquence d'une consommation quotidienne ou quasi quotidienne (plus de 5 jours par semaine) de cannabis parmi les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, par groupe d'âge et par sexe, 2018 à 2023
- Note ^ de bas du tableau figure 8
-
^ Différence significative entre 2022 et 2023.
Figure 8 - Équivalent textuel
Groupe démographique | 2018 (%) |
2019 (%) |
2020 (%) |
2021 (%) |
2022 (%) |
2023 (%) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total | 25 | 24 | 25 | 26 | 25 | 23 |
Hommes | 28 | 26 | 29 | 29 | 29 | 25 |
Femmes | 21 | 21 | 20 | 23 | 21 | 20 |
16 à 19 ans | 23 | 16 | 21 | 20 | 21 | 21 |
20 à 24 ansFigure 8 Note de bas du tableau ^ | 26 | 23 | 23 | 29 | 29 | 23 |
25 ans et plus | 25 | 25 | 26 | 26 | 25 | 23 |
Dans l'ensemble, 17 % des Canadiens de 16 ans et plus ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des 30 derniers jours (contre à 15 % en 2018). À partir de 2020, on a demandé aux personnes qui avaient consommé du cannabis au cours des 30 derniers jours combien de jours elles avaient consommé du cannabis au cours de cette période. Le nombre moyen de jours était de 14,4 – une proportion inchangée par rapport à 2020.
Les types de produits du cannabis utilisés et leur fréquence
Les Canadiens ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois ont été interrogés sur les types de produits du cannabis utilisés durant cette période. Les participants pouvaient choisir plus de 1 produit. L'évolution de l'utilisation des produits depuis 2018 est présentée dans la Figure 9. Les trois types de produits les plus utilisés en 2023 sont les fleurs ou feuilles séchées (60 % – une baisse par rapport à 2018 et 2022), le cannabis comestible (54 % – une augmentation par rapport à 2018) et les stylos vapoteurs et les cartouches de vapotage (34 % – une augmentation par rapport à 2018). Viennent ensuite l'huile pour administration orale (26 %; une augmentation par rapport à 2019 et 2022); les boissons (19 % – une augmentation par rapport à 2018); le haschisch ou skuff (16 % – une baisse par rapport à 2018); les produits de cannabis pour usage topique (12 % – une augmentation par rapport à 2019 et 2022); et les concentrés ou extraits (par exemple, cire, ambre de cannabis ou pâte de cannabis) (11 % – une augmentation par rapport à 2018). Il convient de noter qu'en 2023, les expressions « à des fins non médicales » et « à des fins médicales » ont été supprimées de ces questions; les personnes ayant consommé du cannabis sous quelque forme que ce soit se sont vu poser la même question. À l'exception des concentrés ou extraits, les taux de consommation diffèrent selon que le cannabis est utilisé à des fins médicales ou non (voir Figure 10). Cela a probablement contribué aux changements apparents dans l'utilisation des fleurs ou feuilles séchées, de l'huile pour administration orale et des produits de cannabis pour usage topique dans leur ensemble entre 2022 et 2023.
Figure 9 : Produits de cannabis utilisésNote de bas de page 1 parmi les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, 2018 à 2023
- Note 1 de bas du tableau figure 9
-
Les répondants pouvaient sélectionner plusieurs choix de réponse.
Retour à la référence de la Note de bas du tableau figure 9 - 1
- Note + de bas du tableau figure 4
-
+ Pas de question en 2018.
- Note * de bas du tableau figure 9
-
* Différence significative entre 2018 et 2023.
- Note # de bas du tableau figure 9
-
# Différence significative entre 2019 et 2023.
- Note ^ de bas du tableau figure 9
-
^ Différence significative entre 2022 et 2023.
Figure 9 - Équivalent textuel
Produits | 2018 (%) |
2019 (%) |
2020 (%) |
2021 (%) |
2022 (%) |
2023 (%) |
---|---|---|---|---|---|---|
Feuille ou fleur séchée Figure 9 Note de bas du tableau *,Figure 9 Note de bas du tableau ^ | 82 | 77 | 74 | 68 | 65 | 60 |
Produits comestibles Figure 9 Note de bas du tableau * | 41 | 44 | 49 | 54 | 53 | 54 |
Stylos vapoteurs/cartouches de vapotage Figure 9 Note de bas du tableau * | 16 | 26 | 22 | 29 | 33 | 34 |
Boissons Figure 9 Note de bas du tableau * | 4 | 4 | 6 | 16 | 19 | 19 |
Huile pour administration orale Figure 9 Note de bas du tableau +,Figure 9 Note de bas du tableau #,Figure 9 Note de bas du tableau ^ | n/a | 23 | 25 | 26 | 22 | 26 |
Haschisch ou skuff Figure 9 Note de bas du tableau * | 26 | 23 | 19 | 18 | 18 | 16 |
Concentrés ou extraitFigure 9 Note de bas du tableau * | 19 | 17 | 13 | 12 | 12 | 11 |
Produits pour usage topique Figure 9 Note de bas du tableau *,Figure 9 Note de bas du tableau #,Figure 9 Note de bas du tableau ^ | s/o | 8 | 7 | 10 | 8 | 12 |
Figure 10 : Produits de cannabis consommésFigure 10, Footnote 1 parmi les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, par raison de consommation, 2023
- Note 1 de bas du tableau figure 10
-
Les répondants pouvaient sélectionner plusieurs choix de réponse.
- Note * de bas du tableau figure 10
-
* Différence significative entre la consommation à des fins non médicales seulement et à des fins médicales seulement.
- Note ^ de bas du tableau figure 10
-
^ Différence significative entre l'utilisation à des fins non médicales seulement et les deux.
- Note + de bas du tableau figure 10
-
+ Différence significative entre l'utilisation à des fins médicales seulement et les deux.
Figure 10 - Équivalent textuel
Les Canadiens qui ont consommé chaque produit de cannabis au cours des 12 derniers mois ont également été interrogés sur la fréquence de consommation, allant de moins d'un jour par mois à tous les jours. La fréquence la plus couramment rapportée était de moins d'un jour par mois pour tous les produits, allant de 29 % pour les utilisateurs de produits à usage topique à 58 % pour les consommateurs de boissons à base de cannabis. Le pourcentage de ceux qui consomment des produits du cannabis quotidiennement ou presque quotidiennement varie de 2 % pour les boissons à base de cannabis à 31 % pour les fleurs ou feuilles séchées (Figure 11).
Figure 11. Fréquence de la consommation de produits cannabis parmi les personnes ayant consommé chaque produit de cannabis au cours des 12 derniers mois, 2023
Figure 11 - Équivalent textuel
Produit | Moins d'un journée par mois (%) | Tous les jours ou presque tous les jours (%) |
---|---|---|
Boissons | 58 | 2 |
Produits comestibles | 50 | 5 |
Huile pour usage oral | 42 | 17 |
Haschisch ou skuff | 41 | 8 |
Concentrés ou extraits | 38 | 14 |
Stylos ou cartouches de vapotage | 32 | 18 |
Feuille ou fleur séchée | 30 | 31 |
Produits pour usage topique | 29 | 14 |
Quantité moyenne utilisée lors d'une journée d'utilisation typique
Les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois ont été interrogées sur la quantité moyenne utilisée lors d'une journée de consommation typique. Parmi celles qui avaient utilisé des fleurs ou feuilles séchées, la quantité moyenne était de 0,9 gramme (une baisse par rapport à 2018 et 2022). Celles qui ont consommé des produits comestibles à base de cannabis en ont consommé environ 1,4 portion (une augmentation par rapport à 2018 à 2022). La quantité moyenne d'huile de cannabis pour administration orale consommée était de 2,3 millilitres (une augmentation par rapport à 2018 et 2022). Parmi les personnes ayant consommé chacun des produits suivants, la quantité moyenne consommée était de 0,5 gramme de haschisch ou skuff et de 0,3 gramme de concentrés ou extraits de cannabis. En 2023, les gens ont déclaré avoir utilisé en moyenne 10,3 bouffées d'un stylo de vapotage et 1,2 verre pour les boissons. Comme les unités utilisées pour poser des questions sur les stylos de vapotage et les boissons ont été modifiées en 2023, les montants déclarés ne sont pas comparables à ceux des années précédentes. En 2023, les gens ont déclaré avoir utilisé en moyenne 10,3 bouffées d'un stylo de vapotage et 1,2 verre pour les boissons.
Il convient de noter qu'en 2023, les expressions « à des fins non médicales » et « à des fins médicales » ont été supprimées de ces questions; les personnes ayant consommé du cannabis pour quelque raison que ce soit se sont vu poser la même question. Cela peut avoir contribué à l'augmentation de la quantité moyenne d'huile de cannabis pour administration orale déclarée. Pour les fleurs ou feuilles séchées, une nouvelle option de réponse (« 1 ou 2 bouffées ») a été ajoutée. L'ajout de cette option de réponse plus faible peut avoir contribué à la diminution de la quantité moyenne déclarée pour les fleurs ou feuilles séchées.
Culture de cannabis à domicile et préparation de produits comestibles ou boissons à base de cannabis
On a demandé aux Canadiens si quelqu'un avait fait pousser des plants de cannabis dans la maison ou aux alentours au cours des 12 derniers mois. Dans l'ensemble, 4 % des Canadiens et 10 % de ceux qui ont consommé du cannabis à des fins non médicales au cours des 12 derniers mois ont déclaré que des plantes de cannabis avaient été cultivées à l'intérieur ou aux alentours de leur domicile – ces deux chiffres en baisse par rapport à 2020 et 2022. Nous avons également demandé si la personne qui cultivait du cannabis détenait une autorisation de Santé Canada pour raisons médicales soit pour elle-même, soit pour quelqu'un d'autre. Vingt-et-un pour cent (21 % – une proportion inchangée par rapport à 2022 – première année où la question a été posée) ont indiqué que la personne qui cultive avait une autorisation. Parmi celles qui ont déclaré que des plants de cannabis étaient actuellement cultivés dans la maison ou aux alentours, le nombre moyen de plants était de 3,4. Nous avons également demandé le nombre de plants qui avaient été cultivés dans la maison ou aux alentours au cours des 12 derniers mois. Le nombre moyen de plants cultivés à l'extérieur était de 3,1, et le nombre moyen cultivés à l'intérieur était de 3,8. Les personnes ayant déclaré plus de 25 plants n'ont pas été incluses dans les moyennes afin de permettre la comparaison avec les années précédentes.
On a demandé aux Canadiens si quelqu'un avait préparé des produits comestibles ou des boissons à base de cannabis dans la maison ou aux alentours au cours des 12 derniers mois. Dans l'ensemble, 6 % des répondants ont déclaré avoir préparé des boissons ou des produits comestibles à base de cannabis à domicile – une baisse par rapport à 2020 et 2022. Parmi ceux ayant consommé du cannabis à des fins non médicales au cours des 12 derniers mois, 15 % ont déclaré avoir préparé des produits comestibles ou des boissons à base de cannabis à domicile – une baisse par rapport à 2020 (19 %) et 2022 (18 %). Parmi les personnes ayant consommé du cannabis à des fins médicales au cours des 12 derniers mois, 18 % ont déclaré avoir préparé des produits comestibles ou des boissons à base de cannabis à domicile – une baisse par rapport à 2020 (25 %) et une proportion inchangée par rapport à 2022.
Niveaux relatifs de THC et de CBD dans les produits du cannabis
À partir de 2019, les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois ont été interrogées sur les niveaux relatifs de THC et de CBD dans les produits du cannabis qu'elles consomment habituellement. Vingt-huit pour cent (28 %) ont indiqué un taux de THC plus élevé et un taux de CBD plus faible, 15 % ont indiqué un taux de CBD plus élevé et un taux de THC plus faible, 12 % ont choisi des taux égaux de THC et de CBD, 7 % ont sélectionné le THC uniquement, 4 % ont sélectionné le CBD uniquement, 17 % ont déclaré utiliser généralement un mélange de ces produits, et moins de 1 % ont répondu « autre ». Seize pour cent (16 %) ont indiqué qu'elles ne connaissaient pas les niveaux relatifs de THC et de CBD.
Les personnes ayant sélectionné des produits à teneur élevée en THC et faible en CBD ou des produits à teneur élevée en THC uniquement ont été classées comme utilisant des produits à prédominance de THC et celles ayant choisi des produits à teneur élevée en CBD et faible en THC ou des produits à teneur élevée en CBD uniquement ont été classées comme utilisant des produits à prédominance de CBD. Trente-cinq pour cent (35 %) ont déclaré utiliser des produits à prédominance de THC, contre 39 % en 2022, et 20 % ont déclaré utiliser des produits à prédominance de CBD – une augmentation par rapport à 2019 et 2022 (13 % et 15 %, respectivement). Il faut noter qu'en 2023, les expressions « à des fins non médicales » et « à des fins médicales » ont été supprimées de ces questions. On a posé la même question aux personnes ayant consommé du cannabis sous quelque forme que ce soit, ce qui a pu contribuer à des changements par rapport aux cycles précédents.
Comme le montre la Figure 12, la consommation habituelle de produits à prédominance de THC est plus fréquente parmi ceux qui consomment à la fois à des fins médicales et non médicales (41 %) ou à des fins non médicales uniquement (35 %) que parmi ceux qui consomment à des fins médicales uniquement (20 %). L'utilisation habituelle de produits à prédominance de CBD était plus fréquente parmi ceux qui consomment à des fins médicales uniquement (51 %) que parmi ceux qui consomment à la fois à des fins médicales et non médicales (16 %) ou à des fins non médicales uniquement (14 %). L'utilisation habituelle d'autres types de produits (y compris des niveaux égaux de THC et de CBD, un mélange de types de produits et « autres ») était plus fréquente parmi ceux qui consomment à la fois à des fins médicales et non médicales (34 %) qu'à des fins non médicales uniquement (24 %) ou à des fins médicales uniquement (21 %). Le fait de ne pas connaître les teneurs en THC et en CBD de ses produits de cannabis est plus fréquent parmi ceux ayant consommé uniquement à des fins non médicales (27 %) que parmi ceux ayant consommé à la fois à des fins médicales et non médicales (10 %) ou uniquement à des fins médicales (9 %).
Figure 12 : Teneurs habituelles en THC et en CBD des produits de cannabis utilisés parmi les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, selon la raison de la consommation
- Note * de bas du tableau figure 12
-
* Parmi les autres réponses, citons : Les produits contenant des niveaux égaux de THC et de CBD; un mélange de types de produits; et d'autres produits.
Figure 12 - Équivalent textuel
Type de produit | Utilisation à des fins non médicales seulement (%) | Utilisation à des fins médicales et non médicales(%) | Utilisation à des fins médicales seulement (%) |
---|---|---|---|
Produits à prédominance de THC | 35 | 41 | 20 |
Produits à prédominance de CBD | 14 | 16 | 51 |
AutresFigure 12, Note de bas deu tableau * | 24 | 34 | 21 |
Je ne sais pas/Incertain(e) | 27 | 10 | 9 |
Exposition à la fumée secondaire ou à la vapeur
À partir de 2020, les Canadiens ont été interrogés au sujet des endroits où ils ont été exposés à la fumée ou à la vapeur secondaire du cannabis au cours des 30 derniers jours. Dans l'ensemble, 57 % des personnes interrogées ont déclaré avoir été exposées dans n'importe quel endroit (une augmentation par rapport à 2020 et 2022). L'endroit le plus courant était un lieu public (48 %), suivi du domicile (20 %), du lieu de travail ou de l'école (8 %) et de la voiture (7 %). L'exposition à la fumée secondaire du cannabis était plus fréquente parmi les consommateurs de cannabis au cours des 12 derniers mois que parmi les non-consommateurs.
Consommation de cannabis avec d'autres substances
Les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois ont été interrogées sur la fréquence à laquelle elles combinaient leur consommation de cannabis avec d'autres substances, en les mélangeant ou en les consommant en même temps. Les participants pouvaient choisir plus d'une substance. Comme lors des cycles précédents, l'alcool (40 %) est la substance la plus couramment consommée en association avec le cannabis, suivie du tabac (24 %) (Figure 13). La fréquence de l'association de l'alcool ou du tabac avec le cannabis à une fréquence de « parfois », « souvent » ou « toujours » a diminué depuis 2018. La majorité des Canadiens qui ont consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois n'ont jamais combiné le cannabis avec des opioïdes (96 %), des sédatifs (96 %), des stimulants (93 %) ou des hallucinogènes ou dissociatifs (90 %).
À partir de 2023, on a également demandé aux Canadiens qui avaient consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois s'ils prenaient d'autres médicaments ou produits de santé pendant qu'ils consommaient du cannabis. Les participants pouvaient choisir plus d'un médicament. Trente-six pour cent (36 %) ont déclaré n'avoir pris aucun autre médicament pendant qu'ils consommaient du cannabis. Les cinq principaux médicaments choisis sont les vitamines ou les produits de santé naturels (44 %), les médicaments psychiatriques (22 %), les médicaments contre les maladies cardiaques (13 %), les médicaments contraceptifs ou de santé sexuelle et reproductive (11 %) et les médicaments gastro-intestinaux sur ordonnance (10 %).
Figure 13 : Consommation d'alcool et de tabac au cours des 12 derniers moisFigure 13, Footnote 1 en associationFigure 13, Footnote 2 avec du cannabis, parmi les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, 2018 à 2023
- Figure 13 footnote 1
-
Les répondants pouvaient sélectionner plusieurs choix de réponse.
- Figure 13 footnote 2
-
Le terme « en association » a été défini comme mélangé ou consommé en même temps– « parfois », « souvent » ou « toujours ».
- Note * de bas du tableau figure 13
-
* Différence significative entre 2018 et 2023.
Figure 13 - Équivalent textuel
Substance utilisée en combinaison avec du cannabis | 2018 (%) |
2019 (%) |
2020 (%) |
2021 (%) |
2022 (%) |
2023 (%) |
---|---|---|---|---|---|---|
AlcoolTable 13, Footnote * | 44 | 42 | 47 | 43 | 41 | 40 |
TabacTable 13, Footnote * | 30 | 26 | 25 | 24 | 24 | 24 |
Effets de la consommation de cannabis
À partir de 2019, les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois ont été interrogées sur les effets de leur consommation concernant divers aspects de leur vie (Figure 14). De façon générale, les gens déclarent que leur consommation de cannabis est plus bénéfique que nuisible, et ce dans toutes les catégories. Le pourcentage le plus élevé de personnes estimant que la consommation de cannabis est plutôt ou très bénéfique pour leur qualité de vie (50 %) est suivi par leur santé mentale (43 %).
À l'exception de la santé physique (11 %), le pourcentage de personnes ayant signalé des effets quelque peu ou très nocifs était de 8 % ou moins dans toutes les catégories. Comme le montre la Figure 15, à l'exception des effets sur les amitiés ou la vie sociale, qui n'ont pas changé au fil du temps, le pourcentage de personnes ayant déclaré que leur consommation de cannabis avait un effet quelque peu ou très nocif a augmenté par rapport à 2019.
Figure 14 : Effets de la consommation de cannabis au cours des 12 derniers mois, parmi les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, 2023
Figure 14 - Équivalent textuel
Effet de la consommation de cannabis | Quelque peu ou très bénéfique (%) | Aucun effet (%) | Quelque peu ou très nocif (%) |
---|---|---|---|
Amitiés ou vie sociale | 30 | 67 | 3 |
Santé physique | 28 | 62 | 11 |
Santé mentale | 43 | 49 | 8 |
Vie de famille ou mariage | 24 | 71 | 5 |
Qualité de vie | 50 | 45 | 5 |
Rendement au travail ou à l'école | 11 | 82 | 7 |
Figure 15 : Pourcentage de personnes ayant déclaré que leur consommation de cannabis a eu un effet nocif Figure 15, Footnote 1 sur leur vie, parmi les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, 2019 à 2023
- Note 1 de bas du tableau figure 15
-
Le terme « nocif » a été défini comme « quelque peu nocif » ou « très nocif ».
Retour à la référence de la Note de bas du tableau figure 15 - 1
Figure 15 - Équivalent textuel
Effet de la consommation de cannabis | 2019 (%) |
2020 (%) |
2021 (%) |
2022 (%) |
2023 (%) |
---|---|---|---|---|---|
Amitiés ou vie sociale | 3 | 3 | 3 | 4 | 3 |
Santé physique | 9 | 9 | 10 | 12 | 11 |
Santé mentale | 6 | 7 | 7 | 8 | 8 |
Vie de famille ou mariage | 4 | 4 | 4 | 5 | 5 |
Qualité de vie | 4 | 4 | 5 | 5 | 5 |
Rendement au travail ou à l'école | 5 | 5 | 7 | 7 | 7 |
L'endroit où le cannabis est stocké à l'intérieur du domicile
Les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois ont été interrogées sur l'endroit où elles stockent le cannabis à l'intérieur de la maison. Les participants pouvaient choisir plus d'une réponse. Parmi les personnes ayant des enfants de moins de 18 ans à la maison, 76 % ont stocké leur cannabis dans un contenant, une pièce ou un bâtiment à l'épreuve des enfants, verrouillé ou hors de portée. Un quart (25 %) ont stocké leur cannabis dans un contenant, une pièce ou un bâtiment non verrouillé et 2 % l'ont stocké dans un « autre » endroit.
Sources et achats
On a posé aux Canadiens ayant déclaré consommer du cannabis des questions détaillées sur la provenance du produit et sur leur habitude d'achat. Parmi les sujets abordés, citons les suivants :
- Sources utilisées pour obtenir du cannabis
- Le montant moyen dépensé chaque mois
- Type et fréquence des produits de cannabis achetés ou reçus
- Prix moyen par unité d'achat
- Proportion de personnes qui reçoivent des produits de cannabis gratuitement
Sources utilisées pour obtenir du cannabis
Les personnes qui ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois ont été interrogées pour savoir où elles se procurent habituellement le produit. La Figure 16 présente les sources utilisées pour obtenir du cannabis au fil du temps. Près des trois quarts (73 %) des personnes ont déclaré avoir acheté du cannabis auprès d'une source légale (magasin légal ou site Web légal) – une augmentation par rapport à 2019 et 2022. Quinze pour cent (15 %) des personnes ont déclaré avoir obtenu leur cannabis d'une source sociale (partagé au sein d'un groupe d'amis, par un ami, un membre de la famille ou une connaissance), et 5 % ont déclaré avoir cultivé leur propre cannabis ou l'avoir fait cultiver spécifiquement pour eux – ces deux chiffres représentent une baisse par rapport à 2018 et 2022. Seulement 3 % des personnes ont déclaré avoir eu recours à une source d'achat illégale (magasin illégal, site Web illégal ou revendeur) – une baisse par rapport à 2018. Deux pour cent (2 %) ont déclaré utiliser une autre source, une augmentation par rapport à 2022, mais une proportion inchangée par rapport à 2018; et 2 % ont déclaré obtenir leur cannabis dans un magasin situé dans une communauté des Premières Nations (nouveauté en 2023).
La Figure 17 présente les sources utilisées pour obtenir du cannabis en 2023, par sexe. Les femmes étaient plus susceptibles de déclarer acheter du cannabis auprès d'une source légale, tandis que les hommes étaient plus susceptibles de déclarer acheter du cannabis auprès d'une source illégale ou de cultiver leur propre cannabis ou de le faire cultiver spécifiquement pour eux. Les jeunes (16 à 19 ans) étaient moins susceptibles de s'approvisionner auprès d'une source légale que les deux groupes d'âge supérieurs. Cela est probablement dû au fait que beaucoup d'entre eux sont mineurs. Les jeunes sont plus susceptibles que leurs aînés de se procurer du cannabis auprès d'une source sociale.
Figure 16 : Source habituelle de cannabis parmi les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, 2018 à 2023
- Note * de bas du tableau figure 16
-
* Différence significative entre 2018 et 2023.
- Note ^ de bas du tableau figure 16
-
^ Différence significative entre 2022 et 2023.
- Note + de bas du tableau figure 16
-
+ Pour les achats légaux, les différences ont été testées par rapport à 2019, après la légalisation du cannabis à des fins non médicales.
Figure 16 - Équivalent textuel
Source de cannabis | 2018 (%) |
2019 (%) |
2020 (%) |
2021 (%) |
2022 (%) |
2023 (%) |
---|---|---|---|---|---|---|
Achat légal (magasin, site Web légal))Figure 16 Note de bas du tableau *,Figure 16 Note de bas du tableau ^,Figure 16 Note de bas du tableau + | s/o | 37 | 54 | 64 | 69 | 73 |
Achat illégal (magasin, site Web ou revendeur illégal)Figure 16 Note de bas du tableau * | 26 | 16 | 9 | 6 | 4 | 3 |
Source sociale (partage, ami, famille, connaissance)Figure 16 Note de bas du tableau *,Figure 16 Note de bas du tableau ^ | 60 | 39 | 29 | 21 | 18 | 15 |
J'ai cultivé moi-même ou on a cultivé pour moiFigure 16 Note de bas du tableau *,Figure 16 Note de bas du tableau ^ | 7 | 6 | 7 | 8 | 8 | 5 |
Autre source,Figure 16 Note de bas du tableau ^ | 2 | 2 | 1 | 1 | 1 | 2 |
Figure 17 : Source habituelle de cannabis parmi les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, par sexe et par groupe d'âge, 2023
- Note * de bas du tableau figure 17
-
* Différence significative entre les hommes et les femmes.
- Note ^ de bas du tableau figure 17
-
^ Différence significative par rapport aux jeunes (16 à 19 ans).
- Note # de bas du tableau figure 17
-
# Supprimée en raison d'un faible nombre de cellules et/ou d'une grande variabilité.
Figure 17 - Équivalent textuel
Source de cannabis | Total (%) |
Homme (%) |
Femme (%) |
16 à 19 ans (%) |
20 à 24 ans (%) |
Plus de 25 ans (%) |
---|---|---|---|---|---|---|
Achat légal (magasin, site Web légal) Figure 17 Note de bas du tableau *,Figure 17 Note de bas du tableau ^ | 73 | 70 | 75 | 41 | 75 | 75 |
Source sociale (partage, ami, famille, connaissance)Figure 17 Note de bas du tableau ^ | 15 | 14 | 16 | 43 | 19 | 12 |
J'ai cultivé moi-même ou on a cultivé pour moiFigure 17 Note de bas du tableau ^ | 5 | 7 | 4 | Footnote # | Footnote # | 6 |
Achat illégal (magasin, site Web ou revendeur illégal)Figure 17 Note de bas du tableau ^ | 3 | 4 | 3 | 1 | 3 | 3 |
Autre source | 2 | 3 | 2 | # | 2 | 2 |
À partir de 2020, on a demandé à ceux qui avaient consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois à quelle fréquence ils achetaient ou recevaient du cannabis auprès de sources légales ou autorisées. En 2023, soixante-neuf (69 %) ont déclaré obtenir « toujours » du cannabis auprès d'une source légale ou autorisée, 10 % ont répondu « principalement », 6 % ont répondu « parfois », 6 % ont répondu « rarement » et 9 % ont répondu « jamais ». La fréquence déclarée de l'obtention de cannabis auprès d'une source légale ou autorisée a augmenté au fil du temps (Figure 18) et ne diffère pas selon le sexe.
Figure 18 : Fréquence de l'obtention de cannabis auprès d'une source légale ou autorisée parmi les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, 2020 à 2023
- Note * de bas du tableau figure 18
-
* Différence significative entre 2020 et 2023.
- Note ^ de bas du tableau figure 18
-
^ Différence significative entre 2022 et 2023
Figure 18 - Équivalent textuel
Fréquence | 2020 (%) |
2021 (%) |
2022 (%) |
2023 (%) |
---|---|---|---|---|
ToujoursFigure 18 Note de bas du tableau *,Figure 18 Note de bas du tableau ^ | 37 | 43 | 48 | 69 |
PrincipalementFigure 18 Note de bas du tableau *,Figure 18 Note de bas du tableau ^ | 16 | 14 | 15 | 10 |
ParfoisFigure 18 Note de bas du tableau *,Figure 18 Note de bas du tableau ^ | 12 | 12 | 9 | 6 |
RarementFigure 18 Note de bas du tableau *,Figure 18 Note de bas du tableau ^ | 14 | 12 | 13 | 6 |
JamaisFigure 18 Note de bas du tableau *,Figure 18 Note de bas du tableau ^ | 20 | 18 | 15 | 9 |
On a également demandé aux répondants de classer les facteurs les plus déterminants dans leur choix d'une source habituelle d'approvisionnement. Les facteurs les plus fréquemment cités sont le prix (42 %), la commodité (15 %) et la teneur (9 %). Les 10 facteurs ayant obtenu le pourcentage le plus élevé de classement en priorité sont présentés dans la Figure 19.
Figure 19 : Les 10 principaux facteurs ayant influencé le choix d'une source d'approvisionnement en cannabis, parmi les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, 2023
Figure 19 - Équivalent textuel
Facteur influençant la source d'approvisionnement en cannabis | Classé 1er (%) |
Classé 2e (%) |
Classé 3e (%) |
---|---|---|---|
Prix | 42 | 39 | 23 |
Commodité | 15 | 14 | 10 |
Teneur | 9 | 10 | 10 |
Approvisionnement sécuritaire | 6 | 4 | 6 |
Qualité | 6 | 7 | 7 |
Je veux respecter la loi | 4 | 3 | 3 |
Offre d'un produit particulier | 3 | 3 | 4 |
Capacité à dialoguer avec les vendeurs | 2 | 2 | 6 |
Confiance ou loyauté | 2 | 3 | 6 |
Je peux acheter des produits comestibles contenant des quantités plus élevées de THC | 2 | 2 | 3 |
Montant moyen dépensé pour le cannabis chaque mois
Les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois ont indiqué dépenser généralement près de 63 $ à cette fin chaque mois – une baisse par rapport à 73 $ en 2018. En moyenne, les femmes ont déclaré avoir dépensé moins pour le cannabis que les hommes (58 $ contre 68 $ par mois).
Depuis 2020, les Canadiens ont également été interrogés sur leurs dépenses mensuelles auprès de sources légales ou illégales. Les personnes ont déclaré avoir dépensé environ 54 $ pour obtenir du cannabis auprès de sources légales (une baisse par rapport à 65 $ en 2022), et 8 $ auprès de sources illégales (une baisse par rapport par rapport à 47 $ en 2020 et à 19 $ en 2022). De 2020 à 2022, on a interrogé les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 30 derniers jours sur leurs dépenses au cours des 30 derniers jours. En 2023, la question a été modifiée et il a été demandé aux personnes ayant consommé au cours des 12 derniers mois ce qu'elles dépensent en moyenne au cours d'un mois. Ce changement pourrait avoir contribué à la baisse, mais les dépenses effectuées auprès de sources illégales sont en baisse depuis 2020.
Produits du cannabis achetés ou reçus, et à quelle fréquence
Les personnes qui ont consommé du cannabis au cours des 30 derniers jours ont été interrogées sur les produits de cannabis qu'elles ont achetés ou reçus et sur la fréquence à laquelle elles ont obtenu du cannabis. Les participants pouvaient choisir plus de 1 produit. L'évolution des produits obtenus depuis 2018 est présentée dans la Figure 20. La réponse la plus couramment choisie est l'achat ou la réception de fleurs ou feuilles séchées (58 % – une baisse par rapport à 2018 et 2022), suivies de cannabis comestible (28 % – une augmentation par rapport à 2018), des stylos de vapotage (22 % – une augmentation par rapport à 2018) et de l'huile de cannabis pour administration orale (13 % – inchangé par rapport à 2018 et 2022). Les produits moins fréquemment obtenus comprenaient le haschisch ou skuff (7 % – une baisse par rapport à 2018), les concentrés ou extraits (5 % – une baisse par rapport à 2018 et 2022), les boissons à base de cannabis (7 % – une augmentation par rapport à 2018) et les produits pour usage topique (4 % – une augmentation par rapport à 2018 et 2022). Pour tous les produits, la fréquence d'obtention la plus courante était de 1 jour par mois.
Il convient de noter qu'en 2023, les expressions « à des fins non médicales » et « à des fins médicales » ont été supprimées de ces questions; les personnes ayant obtenu du cannabis se sont vu poser la même question. En ce qui concerne les fleurs séchées, les stylos ou cartouches de vapotage, l'huile de cannabis pour administration orale et les produits pour usage topique, les taux d'obtention de ces produits diffèrent entre ceux qui ont consommé du cannabis uniquement à des fins médicales et ceux qui en ont consommé uniquement à des fins non médicales (voir la Figure 21).
Figure 20 : Produits du cannabis obtenusFigure 20 Note de bas du tableau 1 parmi les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 30 derniers jours, 2018 à 2023
- Note 1 de bas du tableau figure 20
-
Les répondants pouvaient sélectionner plusieurs choix de réponse.
Retour à la référence de la Note de bas du tableau figure 20 - 1
- Note + de bas du tableau figure 20
-
+ Pas de question en 2018.
- Note * de bas du tableau figure 20
-
* Différence significative entre 2018 et 2023.
- Note # de bas du tableau figure 20
-
# Différence significative entre 2019 et 2023.
- Note ^ de bas du tableau figure 20
-
^ Différence significative entre 2022 et 2023.
Figure 20 - Équivalent textuel
Produit | 2018 (%) |
2019 (%) |
2020 (%) |
2021 (%) |
2022 (%) |
2023 (%) |
---|---|---|---|---|---|---|
Feuille ou fleur séchéeFigure 20 Note de bas du tableau *,Figure 20 Note de bas du tableau ^ | 87 | 83 | 71 | 66 | 65 | 68 |
Produits comestiblesFigure 20 Note de bas du tableau * | 22 | 20 | 27 | 30 | 29 | 28 |
Stylos ou cartouches de vapotageFigure 20 Note de bas du tableau * | 8 | 10 | 11 | 18 | 22 | 22 |
Boissons Figure 20 Note de bas du tableau * | 1 | 1 | 3 | 7 | 8 | 7 |
Huile pour administration orale Figure 20 Note de bas du tableau +,Figure 20 Note de bas du tableau#,Figure 20 Note de bas du tableau ^ | s/o | 11 | 12 | 14 | 11 | 13 |
Haschisch ou skuffFigure 20 Note de bas du tableau * | 11 | 9 | 7 | 8 | 8 | 7 |
Concentrés ou extraitsFigure 20 Note de bas du tableau * | 10 | 9 | 6 | 7 | 6 | 6 |
Produits pour usage topiqueFigure 20 Note de bas du tableau *,Figure 20 Note de bas du tableau #,Note de bas de page ^ | s/o | 2 | 2 | 4 | 2 | 4 |
Figure 21 : Produits du cannabis obtenusFigure 21, Footnote 1 parmi les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 30 derniers jours, par raison de consommation, 2023
- Note 1 de bas du tableau figure 21
-
Les répondants pouvaient sélectionner plusieurs choix de réponse.
Retour à la référence de la Note de bas du tableau figure 21 - 1
- Note * de bas du tableau figure 21
-
* Différence significative entre l’utilisation à des fins non médicales seulement et à des fins médicales seulement.
- Note ^ de bas du tableau figure 21
-
^ Différence significative entre l’utilisation à des fins non médicales seulement et les deux.
- Note + de bas du tableau figure 21
-
+ Différence significative entre l’utilisation à des fins médicales seulement et les deux.
- Note # de bas du tableau figure 21
-
# Supprimée en raison d’un petit échantillon ou d’une grande variabilité.
Figure 21 - Équivalent textuel
Produit | Utilisation à des fins non médicales seulement (%) |
Utilisation à des fins médicales et non médicales (%) |
Utilisation à des fins médicales seulement (%) |
---|---|---|---|
Feuille ou fleur séchée Figure 21 Note de bas du tableau *, Figure 21 Note de bas du tableau ^, Figure 21 Note de bas du tableau + | 59 | 66 | 36 |
Produits comestibles | 28 | 31 | 24 |
Stylos ou cartouches de vapotage Figure 21 Note de bas du tableau *, Figure 21 Note de bas du tableau + | 22 | 25 | 16 |
Boissons | 7 | 10 | Figure 21 Note de bas du tableau# |
Huile pour administration orale Figure 21 Note de bas du tableau *, Figure 21 Note de bas du tableau ^, Figure 21 Note de bas du tableau + | 8 | 13 | 36 |
Haschich ou skuff | 6 | 9 | 5 |
Concentrés ou extraits Figure 21 Note de bas du tableau ^ | 3 | 8 | 4 |
Produits pour usage topique Figure 21 Note de bas du tableau *, Figure 21 Note de bas du tableau ^, Figure 21 Note de bas du tableau + | 1 | 5 | 15 |
La quantité moyenne obtenue au cours des 30 derniers jours a varié selon le type de produit. En moyenne, les personnes ayant utilisé du cannabis au cours des 30 derniers jours ont acheté ou reçu 18 grammes de fleurs ou feuilles séchées, 8 portions de produits comestibles (une augmentation par rapport à 2018), 1,3 cartouches de cannabis ou stylos de vapotage, 18 millilitres d'huile de cannabis pour administration orale, 3 boissons, 6 grammes de concentré et 59 grammes de lotions pour usage topique.
Prix moyen par unité d'achat, par type de produit
Les personnes ayant acheté du cannabis au cours des 30 derniers jours ont indiqué le prix moyen payé par unité par type de produit. Au cours des 30 derniers jours, les personnes ont dépensé le plus pour des cartouches de cannabis ou stylos de vapotage (38,00 $ par cartouche, une baisse par rapport à 2018) et des concentrés et extraits (31,98 $ par gramme). Le prix moyen à l'unité pour les types de produits les plus fréquemment utilisés était de 8,14 $ par gramme de fleurs ou feuilles séchées et de 5,35 $ par portion de cannabis comestible (une baisse par rapport à 2018). Il faut noter que les personnes ayant déclaré ne pas payer et celles ayant déclaré une valeur supérieure au 99e percentile ont été exclues du calcul du prix moyen par unité.
Proportion des personnes qui consomment du cannabis et reçoivent des produits du cannabis gratuitement
Parmi les Canadiens qui se sont procurés des produits du cannabis au cours des 30 derniers jours, certains ont déclaré avoir reçu des produits du cannabis gratuitement. Dans l'ensemble, 13 % des Canadiens ont obtenu gratuitement du cannabis comestible (en baisse par rapport à 2018) et 12 % ont obtenu gratuitement des fleurs ou feuilles séchées. Neuf pour cent (9 %) ont déclaré avoir obtenu gratuitement des stylos ou cartouches de vapotage de cannabis.
Évaluation de la consommation problématique de cannabis
Pour examiner une consommation potentiellement problématique de cannabis, on a demandé aux Canadiens s'ils avaient déjà ressenti le besoin ou reçu une aide professionnelle pour leur consommation de cannabis. On leur a également demandé de compléter 2 outils de dépistage utilisés pour évaluer une consommation potentiellement problématique de cannabis. Les femmes ont également été interrogées sur leur consommation pendant la grossesse ou l'allaitement.
Aide professionnelle pour la consommation de cannabis
Seulement 5 % des personnes ayant consommé du cannabis plus d'une fois au cours de leur vie ont déclaré avoir déjà eu besoin d'une aide professionnelle (comme un traitement ou une consultation) pour leur consommation de cannabis (une augmentation par rapport aux 4 % en 2018), et 2 % ont déjà reçu une aide professionnelle (inchangé par rapport à 2018).
Test de dépistage de la consommation d'alcool, de tabac et de substances (Alcohol, Smoking and Substance Involvement Screening Test)
On a posé aux personnes qui ont consommé du cannabis au cours des 3 ou 12 derniers mois une série de questions sur leur consommation de cannabis, tirées de l'Alcohol, Smoking and Substance Involvement Screening Test (ASSIST) (ou Test de dépistage de la consommation d'alcool, de tabac et de substances, en français) de l'Organisation mondiale de la santé. Selon les résultats du test, les personnes qui consomment des substances sont classées en fonction de leur besoin apparent d'intervention (« pas d'intervention », « intervention brève » ou « intervention plus intensive »). Seulement 3 % des personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois ont obtenu un score dans la catégorie « intervention plus intensive nécessaire », un chiffre inchangé par rapport à 2018. Cette proportion était plus élevée parmi les personnes qui consomment à la fois à des fins médicales et non médicales (5 %) qu'à des fins non médicales uniquement (3 %). Le pourcentage des personnes qui ont consommé à des fins médicales uniquement n'a pas pu être rapporté en raison du faible nombre de cellules qui n'a pas permis de faire une estimation.
Échelle de gravité de dépendance
Nouveau en 2023, on a également posé aux personnes qui ont consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois une série de questions sur ce qu'elles pensent de leur consommation de cannabis, tirées de l'échelle de gravité de dépendance au cannabis (Severity of Dependence Scale ou échelle SDS). L'échelle SDS a été ajoutée à l'enquête comme une mesure alternative de la consommation problématique potentielle de cannabis. Cette échelle a été utilisée parce qu'elle ne comporte pas de question sur la fréquence de la consommation, ce qui est une critique de nombreux outils, en particulier lorsqu'il s'agit d'évaluer des personnes qui consomment du cannabis à des fins médicales. En outre, l'outil ASSIST utilisé dans les cycles précédents comporte une large fourchette pour la catégorie « intervention brève » et les personnes qui se trouvent à l'extrémité supérieure de cette fourchette peuvent avoir une perte de contrôle à l'égard de la consommation.
Les personnes ayant obtenu un score de 4 ou plus sur l'échelle SDS ont été considérées comme ayant une « perte contrôle » à l'égard de leur consommation de cannabis. Parmi les Canadiens qui ont consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, 11 % ont été considérés comme ayant une perte de contrôle à l'égard de leur consommation. Cette proportion a été plus élevée parmi les personnes qui consomment à la fois à des fins médicales et non médicales (16 %) ou à des fins non médicales uniquement (11 %) que parmi celles qui consomment à des fins médicales uniquement (6 %).
Grossesse et allaitement
À partir de 2018, les femmes de 16 à 50 ans ayant accouché au cours des 5 dernières années ont été interrogées sur leur consommation de cannabis pendant leur dernière grossesse. Dans l'ensemble, 93 % n'ont pas consommé de cannabis après avoir appris qu'elles étaient enceintes de leur dernier enfant. Parmi celles qui ont allaité, 91 % n'ont pas consommé de cannabis pendant l'allaitement de leur dernier enfant. Le pourcentage de personnes déclarant avoir consommé du cannabis pendant la grossesse ou l'allaitement est resté inférieur à 10 % depuis 2018.
Autres résultats
Consommation accidentelle de cannabis à domicile
À partir de 2022, on a demandé aux Canadiens si une personne ou un animal de compagnie vivant dans leur foyer avait consommé accidentellement du cannabis (par exemple, mangé ou bu quelque chose sans savoir qu'il contenait du cannabis). En 2023, 1 % des personnes interrogées ont déclaré avoir consommé accidentellement du cannabis, soit le même pourcentage qu'en 2022. Parmi les personnes ayant déclaré une consommation accidentelle à domicile, 53 % ont indiqué qu'il s'agissait d'un animal de compagnie, 25 % qu'il s'agissait d'eux-mêmes et 21 % qu'il s'agissait d'un adulte (les réponses multiples étaient autorisées). Les taux de consommation accidentelle parmi les adolescents et les enfants de moins de 13 ans n'ont pas pu être signalés en raison de nombres restreints qui n'ont pas permis de produire une estimation.
Effets indésirables
À partir de 2023, on a demandé aux Canadiens qui avaient consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois s'ils avaient subi des effets indésirables ou négatifs sur leur santé en raison de leur consommation de cannabis. Soixante-dix pour cent (70 %) ont déclaré n'avoir subi aucun effet négatif ou indésirable sur la santé. Cette proportion a été plus élevée parmi ceux qui ont utilisé le produit à des fins médicales uniquement (84 %) que parmi ceux qui l'ont utilisé à des fins non médicales uniquement (68 %) et ceux qui l'ont utilisé aux deux fins (64 %). Dans l'ensemble, les 5 principaux effets indésirables ou négatifs sur la santé sélectionnés ont été l'anxiété, crise de panique ou rapidité du rythme cardiaque (14 %), la somnolence ou léthargie (12 %), la dissociation ou dépersonnalisation (6 %), les nausées ou vomissements (5 %) et les maux de tête (5 %).
Trente pour cent (30 %) ont déclaré avoir subi une réaction indésirable ou un effet négatif sur la santé au cours des 12 derniers mois, ce qui était plus élevé parmi ceux qui ont déclaré choisir habituellement des produits à prédominance de THC (34 %) que parmi ceux qui choisissaient habituellement des produits à prédominance de CBD (26 %).
Conduite automobile et cannabis
Les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois ont été interrogées sur leurs habitudes de conduite par rapport à la consommation de cannabis. On a demandé aux personnes si elles avaient déjà été passagères d'un véhicule conduit par une personne ayant consommé du cannabis dans les 2 heures précédentes, et de donner leur opinion sur le cannabis au volant. Il convient de noter que pour ces questions, en 2023, les répondants ont été interrogés sur la consommation de cannabis en général plutôt que sur la consommation de cannabis à des fins médicales et non médicales séparément.
Personnes ayant conduit un véhicule après avoir consommé du cannabis, et à quelle fréquence
Les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois ont été interrogés sur la conduite dans les 2 heures après avoir fumé ou vapoté du cannabis et sur la conduite dans les 4 heures après avoir ingéré du cannabis.
Douze pour cent (12 %) ont déclaré avoir conduit dans les 2 heures après avoir fumé ou vapoté du cannabis au cours des 12 derniers mois et 8 % ont déclaré avoir conduit dans les 4 heures après avoir ingéré du cannabis au cours des 12 derniers mois. Comme le montre la Figure 22, 17 % des personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois ont déclaré avoir conduit dans les 2 heures après avoir fumé ou vapoté du cannabis ou dans les 4 heures après avoir ingéré du cannabis, une baisse par rapport aux 27% en2018. Comme les années précédentes, un pourcentage plus élevé d'hommes que de femmes ont signalé ce comportement (19 % contre 14 %, respectivement), mais cette différence entre les sexes semble s'atténuer.
Figure 22 : Conduite d’un véhicule au cours des 12 derniers mois dans les 2 heures après avoir fumé ou vapoté du cannabis et/ou dans les 4 heures après avoir ingéré du cannabis, parmi les personnes ayant consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, par sexe, 2018 à 2023
Figure 22 - Équivalent textuel
Sexe | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Total (%) | 27 | 24 | 19 | 16 | 18 | 17 |
Homme (%) | 33 | 28 | 24 | 20 | 24 | 319 |
Femme (%) | 16 | 16 | 13 | 11 | 12 | 14 |
Les personnes ayant été passagères d'un véhicule conduit par une personne ayant consommé du cannabis dans les 2 heures précédentes
On a demandé aux Canadiens s'ils avaient déjà été passagers d'un véhicule conduit par une personne qui avait consommé du cannabis dans les 2 heures précédentes. Comme le montre la Figure 23, 9 % des personnes ont déclaré l'avoir fait au cours des 12 derniers mois (en baisse par rapport 13 % en 2018). Douze pour cent supplémentaires l'avaient fait il y a plus de 12 mois, 71 % ne l'avaient pas fait et 9 % n'étaient pas sûrs. En 2023, les taux d'adoption de ce comportement au cours des 12 derniers mois n'ont pas différé entre les hommes et les femmes (9 % dans les deux cas). Toutefois, c'était plus fréquent parmi les personnes ayant consommé elles-mêmes du cannabis au cours des 12 derniers mois (24 %) que parmi celles qui n'en avaient pas consommé (4 %).
Figure 23 : Au cours des 12 derniers mois, avoir été passager d’un véhicule dont le conducteur avait consommé du cannabis, tous les répondants, par sexe, 2018 à 2023
Figure 23 - Équivalent textuel
Sexe | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|
Total (%) | 13 | 11 | 9 | 7 | 10 | 0 |
Homme (%) | 16 | 13 | 10 | 9 | 11 | 9 |
Femme (%) | 10 | 10 | 7 | 6 | 9 | 9 |
Opinions sur la consommation de cannabis et la conduite automobile
On a demandé aux répondants si la consommation de cannabis nuit à la capacité de conduire ou d'utiliser un véhicule. Dans l'ensemble, 86 % ont répondu « oui », une augmentation par rapport à 2018 (81 %) et 2022 (82 %). Parmi ceux qui ont consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, 79 % ont estimé que la consommation de cannabis nuit à la capacité de conduire, une augmentation par rapport à 2018 et 2022 (61 % et 76 %). Treize pour cent (13 %) ont répondu que cela dépendait,une baisse par rapport à 2018 (22 %) et une proportion inchangée par rapport à 2022, et 5 % ont répondu que cela ne nuisait pas à la capacité de conduire,une baisse par rapport à 2018 et 2022 (12 % et 7 %).
On a également demandé aux personnes de donner leur opinion sur le temps qu'il faut avant que ce soit sécuritaire de conduire après avoir consommé du cannabis. On leur a d'abord demandé à quel moment il serait sécuritaire de conduire après avoir inhalé (fumé ou vapoté) du cannabis et à quel moment il serait sécuritaire de conduire après avoir ingéré (mangé ou bu) du cannabis. Très peu de Canadiens ont pensé qu'il était prudent de conduire immédiatement après avoir inhalé (2 %) ou ingéré (1 %) du cannabis. Les réponses les plus courantes ont été « Ne sais pas » et « Plus de 8 heures » (Figure 24).Figure 24 : Opinions sur le moment où il est sécuritaire de conduire après avoir consommé du cannabis, tous les répondants
- Note * de bas du tableau figure 24
-
* La réponse « Cela dépend » est une réponse courante à la catégorie « Autre – Veuillez préciser ».
Figure 24 - Équivalent textuel
Temps après avoir consommé du cannabis | Fumer ou vapoter du cannabis (%) |
Manger ou boire du cannabis (%) |
---|---|---|
Immédiatement | 2 | 1 |
30 minutes à 1 heure | 1 | 1 |
1 à 3 heures | 4 | 2 |
3 à 5 heures | 14 | 6 |
5 à 7 heures | 11 | 9 |
7 à 8 heures | 6 | 8 |
Plus de 8 heures | 21 | 32 |
Ne sais pas | 37 | 39 |
Autre | 1 | 1 |
Autre – « Cela dépend » Footnote * | 2 | 1 |
Opinions sur la probabilité d'être pris en flagrant délit de conduite automobile sous influence
On a demandé aux Canadiens dans quelle mesure ils pensaient qu'il était probable qu'une personne soit arrêtée par la police si elle conduisait sous l'influence de l'alcool ou du cannabis. La probabilité a été déterminée à l'aide d'une échelle de Likert en 5 points, qui comportait les catégories suivantes : pas du tout probable, pas probable, assez probable, probable et extrêmement probable.
Dans l'ensemble, la plupart des gens estimaient « assez probable » qu'une personne soit arrêtée par la police si elle conduit sous l'influence de l'alcool (41 % – une augmentation par rapport à 2018) ou du cannabis (37 % – une baisse par rapport à 2018 et 2022). Tandis que 41 % (une baisse par rapport à 2018 et 2022) des gens estimaient « probable » ou « très probable » qu'un conducteur soit pris au volant sous l'influence de l'alcool, comparativement à moins de 1 quart (24 % – une proportion inchangée par rapport à 2018 et 2022) qu'un conducteur soit pris au volant sous l'influence du cannabis.
Cannabis à des fins médicales
La consommation de cannabis à des fins médicales a été définie dans l'ECC comme le cannabis utilisé pour traiter une maladie ou un trouble ou pour en améliorer les symptômes. Dix pour cent (10 %) des Canadiens âgés de 16 ans et plus ont indiqué avoir consommé du cannabis à des fins médicales – une baisse par rapport à 2018 et 2022 (13 % dans les deux cas). Il convient de noter que lors des cycles précédents, les personnes ayant consommé du cannabis à des fins médicales avaient la possibilité de répondre à la section de l'enquête consacrée au cannabis à des fins médicales, alors qu'en 2023, les questions sur le cannabis à des fins médicales ont été montrées à toutes les personnes ayant consommé du cannabis à des fins médicales. Ce changement a probablement affecté les taux de réponse aux questions sur la consommation de cannabis à des fins médicales.
À partir de 2019, on a également demandé aux Canadiens ayant consommé du cannabis à des fins médicales si cette consommation était accompagnée ou non d'un document médical délivré par un professionnel de santé et autorisant la consommation du cannabis à des fins médicales. Dix-huit pour cent (18 %) ont déclaré l'avoir fait avec un document délivré par un professionnel de la santé – une baisse par rapport à 2019 et 2022 (27 % dans les deux cas).
Fréquence de la consommation de cannabis à des fins médicales
On a demandé aux personnes qui ont consommé du cannabis à des fins médicales au cours des 12 derniers mois à quelle fréquence elles le faisaient habituellement. La fréquence la plus courante était moins d'un jour par mois (28 %) – une hausse par rapport à 2018 et 2022, suivie de « tous les jours » (27 %) – une baisse par rapport à 2018, et de « 2 à 3 jours par mois » (15 %) – une proportion inchangée au fil du temps (Figure 25).
Figure 25 : Fréquence de la consommation de cannabis à des fins médicales au cours des 12 derniers mois, 2018 à 2023
- Note * de bas du tableau figure 25
-
* Différence significative entre 2018 et 2023.
- Note ^ de bas du tableau figure 25
-
^ Différence significative entre 2022 et 2023.
Figure 25 - Équivalent textuel
Fréquence | 2018 (%) |
2019 (%) |
2020 (%) |
2021 (%) |
2022 (%) |
2023 (%) |
---|---|---|---|---|---|---|
Moins que 1 jour par mois Figure 25 Note de bas du tableau *,Figure 25 Note de bas du tableau ^ | 15 | 15 | 14 | 19 | 21 | 28 |
1 jour par mois | 5 | 6 | 6 | 5 | 5 | 7 |
2 à 3 jours par mois | 14 | 15 | 16 | 16 | 17 | 15 |
1 à 2 jours par semaine | 11 | 11 | 13 | 13 | 10 | 10 |
3 à 4 jours par semaine | 10 | 11 | 9 | 10 | 11 | 8 |
5 à 6 jours par semaine | 6 | 7 | 8 | 6 | 6 | 5 |
Tous les jours Figure 25 Note de bas du tableau * | 37 | 35 | 35 | 32 | 31 | 27 |
Symptômes, maladies et troubles traités par le cannabis à des fins médicales
On a demandé aux Canadiens qui avaient consommé du cannabis à des fins médicales au cours des 12 derniers mois quels symptômes, maladies ou troubles ils utilisaient du cannabis pour traiter. Les participants pouvaient sélectionner tous les éléments qui s'appliquaient. Les symptômes les plus courants sélectionnés étaient les problèmes de sommeil ou l'insomnie (45 %), la douleur chronique (33 %) et l'anxiété (31 %). La Figure 26 montre les 10 premiers symptômes sélectionnés; les autres options de réponse ont été choisies par 10 % ou moins de personnes.
Figure 26 : Symptômes, maladies et troubles traités par le cannabis, parmi les personnes ayant consommé du cannabis à des fins médicales au cours des 12 derniers mois
Figure 26 - Équivalent textuel
Symptôme, maladie ou trouble | Pourcentage (%) |
---|---|
Problèmes de sommeil ou insomnie | 45 |
Douleur chronique | 33 |
Anxiété | 31 |
Arthrite (y compris les douleurs articulaires) | 24 |
Dépression | 22 |
Douleur aiguë | 17 |
Maux de tête ou migraines | 17 |
Trouble du déficit de l’attention (hyperactivité) (TDAH/TDA) | 12 |
Trouble de stress post-traumatique (TSPT) | 12 |
Spasmes musculaires | 11 |
Changements dans l'utilisation d'autres médicaments
On a demandé aux Canadiens qui avaient consommé du cannabis à des fins médicales au cours des 12 derniers mois si la consommation de cannabis à des fins médicales leur permettait de diminuer leur consommation d'autres médicaments. Quarante-quatre pour cent (44 %) ont déclaré que la consommation de cannabis les avait aidés à diminuer leur consommation d'autres médicaments – une baisse par rapport à 2018 (68 %) et à 2022 (53 %). Plus d'un quart (28 %) ont déclaré que le cannabis ne les avait pas aidés à diminuer leur consommation d'autres médicaments, et 27 % ont déclaré que la question n'était pas applicable.
On a demandé aux personnes qui ont déclaré que leur consommation de cannabis à des fins médicales leur permettait de diminuer la consommation d'autres médicaments quels médicaments elles avaient pu diminuer. Les cinq médicaments les plus fréquemment choisis étaient les analgésiques non opioïdes comme l'acétaminophène (56 %), les anti-inflammatoires comme l'ibuprofène (54 %), les analgésiques opioïdes (26 %), les sédatifs (23 %) et les antidépresseurs (16 %).
Méthodes
L'ECC utilise un protocole de recrutement en 2 étapes. Tout d'abord, les répondants sont recrutés par téléphone (fixe ou mobile) à partir de listes de numéros de téléphone aléatoires. Les répondants qui avaient bien répondu à un ensemble de questions de sélection ont par la suite reçu un lien menant à un sondage en ligne, par courriel ou par SMS (service de messagerie texte) sur leur téléphone mobile. Le temps moyen pour remplir l'ECC de 2023 était de 25 minutes pour les répondants qui ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois et de 14 minutes pour ceux qui ont déclaré ne pas en avoir consommé.
Ce résumé présente les résultats de l'enquête du 7e cycle de collecte de données, qui a débuté le 2 mai 2023 pour se terminer le 20 juillet 2023. Ces résultats ont été pondérés par province et territoire, groupes d'âge et sexe à la naissance. Les résultats de l'enquête sont basés sur les réponses de 11 690 répondants de 16 ans et plus répartis dans l'ensemble des provinces et territoires. Pour plus de détails, voir le Rapport méthodologique publié sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada.
L'ECC a été conçue pour obtenir un nombre suffisant de répondants dans les principales sous-populations. Pour garantir la pertinence statistique des résultats et la représentativité, des tailles minimales d'échantillon ont été déterminées et respectées pour ces sous-populations. Sur toutes les réponses reçues, environ 3 160 provenaient de personnes ayant déclaré avoir consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois à des fins médicales ou non médicales. Le Tableau 1 résume la taille de l'échantillon représenté par l'enquête.
Province | Femmes | Hommes | 16 à 19 ans | 20 à 24 ans | 25 ans et plus | Total |
---|---|---|---|---|---|---|
Canada | 6 010 | 5 680 | 732 | 1 401 | 9 557 | 11 690 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 235 | 177 | 23 | 31 | 358 | 412 |
Île-du-Prince-Édouard | 217 | 191 | 17 | 30 | 361 | 408 |
Nouvelle-Écosse | 246 | 242 | 30 | 48 | 410 | 488 |
Nouveau-Brunswick | 244 | 233 | 18 | 46 | 413 | 477 |
Québec | 1 323 | 1 118 | 108 | 317 | 2 016 | 2 441 |
Ontario | 1 586 | 1 616 | 262 | 562 | 2 378 | 3 202 |
Manitoba | 249 | 243 | 27 | 35 | 430 | 492 |
Saskatchewan | 291 | 268 | 37 | 50 | 472 | 559 |
Alberta | 706 | 697 | 91 | 135 | 1 177 | 1 403 |
Colombie-Britannique | 782 | 781 | 108 | 138 | 1 317 | 1 563 |
TerritoiresTableau 1 Note du tableau 1 | 131 | 114 | 11 | 9 | 225 | 245 |
Facteurs à prendre en considération
Au moment du recrutement, les répondants étaient informés que l'enquête portait sur le cannabis. Cette information aurait pu avoir généré un biais de participation dans la mesure où les personnes qui consomment du cannabis auraient pu être plus susceptibles de participer à l'enquête. Pour cette raison et pour d'autres raisons méthodologiques, l'ECC est susceptible de fournir des estimations de la prévalence de la consommation de cannabis plus élevée que d'autres enquêtes canadiennes à l'échelle de la population.
En 2023, les expressions « à des fins non médicales » et « à des fins médicales » ont été supprimées de plusieurs questions de l'enquête; les personnes ayant consommé du cannabis à quelque fin que ce soit au cours des 12 derniers mois se sont vu poser les mêmes questions. Cela a permis de raccourcir considérablement l'enquête tout en permettant de désagréger les réponses en fonction de la consommation de cannabis.
Santé Canada surveille la prévalence de la consommation de cannabis parmi les Canadiens au moyen de diverses enquêtes : l'Enquête canadienne sur l'alcool et les drogues (ECAD), l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) et l'Enquête canadienne sur le tabac, l'alcool et les drogues parmiles élèves (ECTADE). L'ECAD de 2019 indique que 21 % des Canadiens de 15 ans et plus (soit 6,4 millions) ont consommé du cannabis au cours des 12 mois précédents (22 % parmi les 15 à 19 ans, 45 % parmi les 20 à 24 ans et 19 % parmi les 25 ans et plus). De même, l'ESCC de 2021 indique que 22 % des Canadiens de 15 ans et plus (ou 6,8 millions) ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des 12 mois précédents. L'ECTADE de 2021 à 2022 indique pour sa part que 18 % des élèves de la 7e à la 12e année (environ 383 000) avaient consommé du cannabis au cours des 12 mois précédents.
Liens additionnels
- Enquête canadienne sur le cannabis de 2022 : Sommaire des résultats
- Enquête canadienne sur le cannabis de 2021 : Sommaire des résultats
- Enquête canadienne sur le cannabis de 2020 : Sommaire des résultats
- Enquête canadienne sur le cannabis de 2019 : Sommaire des résultats
- Enquête canadienne sur le cannabis (ECC) de 2018 : Sommaire des résultats
- Enquête canadienne sur le cannabis (ECC) de 2017 : Sommaire des résultats
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