Lignée de soya DAS-44406-6
Santé Canada a avisé Dow AgroSciences Canada inc. qu'il ne s'oppose pas à la vente d'aliments dérivés du soja DAS-44406-6 tolérant les herbicides. Le Ministère a réalisé une évaluation approfondie de cette variété, conformément à ses Lignes directrices sur l'évaluation de l'innocuité des aliments nouveaux. Ces lignes directrices sont fondées sur les principes internationalement acceptés pour l'établissement de l'innocuité des aliments comportant des caractères nouveaux.
Contexte :
Le texte qui suit résume l'avis remis par Dow AgroSciences Canada inc. ainsi que l'évaluation de Santé Canada. Il ne contient aucun renseignement commercial confidentiel.
1. Introduction
Dow AgroSciences Canada inc. a mis au point la lignée de soja DAS-44406-6 tolérant aux herbicides l'acide 2,4-dichlorophénoxyacétique (2,4-D), le glyphosate et le glufosinate. Pour y parvenir, la technologie de l'ADN recombinant a été utilisée.
Cette évaluation de l'innocuité, dont les scientifiques de la Direction des aliments se sont chargés, a été réalisée conformément aux Lignes directrices relatives à l'évaluation de l'innocuité des aliments nouveaux de Santé Canada. Ces dernières sont fondées sur les démarches visant l'harmonisation avec les directives établies par d'autres autorités réglementaires et reflètent les documents d'orientation internationaux dans ce domaine (p. ex., Codex Alimentarius). L'évaluation a pris en compte les éléments suivants : la façon dont la lignée de soja DAS-44406-6 a été mise au point, la comparaison de sa composition et de sa qualité nutritionnelle avec celles des variétés non modifiées ainsi que l'évaluation de sa toxicité ou son allergénicité éventuelle. Dow Agrosciences Canada inc. a produit des données démontrant que l'innocuité et la qualité nutritionnelle de la lignée de soja DAS-44406-6 sont semblables à celles des variétés de soja traditionnellement utilisées dans les aliments au Canada.
La responsabilité des évaluations préalables à la mise en marché des aliments et des ingrédients alimentaires nouveaux imposée par la loi incombe à la Direction des aliments comme établi au titre 28 du Règlement sur les aliments et drogues (Aliments nouveaux). La lignée de soja DAS-44406-6 est considérée comme un aliment nouveau selon la partie suivante de la définition de l'aliment nouveau (« c) aliment dérivé d'un végétal, d'un animal ou d'un micro-organisme qui, ayant été modifié génétiquement, selon le cas (i) présente des caractères qui n'avaient pas été observés auparavant […]. »).
2. Mise au point de la plante modifiée
Le requérant a communiqué des renseignements qui décrivent les méthodes utilisées pour mettre au point le soja DAS-44406-6 ainsi que les données qui caractérisent la modification génétique dont découle l'expression des protéines AAD-12, 2mEPSPS et PAT qui conférentt à l'aliment, la tolérance aux herbicides à base de 2,4-D, de glufosinate et de glyphosate.
Le soja DAS-44406-6 a été produit par la transformation des explants des nœuds des cotylédons de soja au moyen de l'Agrobacterium et du plasmide pDAB8264.
La séquence de l'ADN-T insérée dans le plasmide contient le gène 2mepsps de Zea mays, une séquence synthétique optimisée pour les végétaux du gène aad-12 de Delftia acidovorans, et le gène pat de Streptomyces viridochromogenes.
3. Caractérisation de la plante modifiée
Pour déterminer le nombre de sites d'insertion et de copies de l'ADN-T intégré de même que la présence ou l'absence de toute séquence du squelette plasmidique, l'analyse par transfert de Southern a été utilisée. Celle-ci a démontré que l'ADN-T a été inséré à un seul site et à un seul locus du génome du soja, de même qu'une seule copie fonctionnelle de l'ADN-T a été intégrée. L'ADN génomique du soja DAS-44406-6 a fait l'objet d'une analyse pour y détecter des séquences de squelette plasmidique. Le résultat n'a révélé aucune bandelette d'hybridation détectable, ce qui signifie qu'il ne contient aucune séquence de squelette plasmidique du vecteur de transformation pDAB8264.
En plus de l'analyse par transfert de Southern, l'ADN génomique extrait du soja DAS-44406-6 a fait l'objet d'une analyse du séquençage de l'ADN. Le séquençage de l'insert et de l'ADN génomique flanquant a confirmé la disposition et la liaison des divers éléments dans l'insert. Cette analyse incluait aussi la recherche de la présence d'éventuels nouveaux cadres de lecture dans le génome du soja. L'analyse bio-informatique a permis de déterminer que l'hypothèse de l'expression protéique de nouveaux cadres de lecture ouverts découlant de l'insertion du transgène dans le soja DAS-44406-6 ne suscite pas de préoccupations.
L'analyse par transfert de Southern a été effectuée en recourant à cinq générations de soja DAS-44406-6. L'ADN génomique digéré du soja DAS-44406-6 a révélé le spectre de bandes attendu à travers les générations qui ont fait l'objet de l'analyse. Les données de ségrégation ont par ailleurs confirmé la stabilité de l'insert, indiquant une ségrégation conforme aux principes de l'hérédité mendélienne. Ces résultats se sont aussi révélés cohérents avec les données de caractérisation moléculaire qui indiquait un seul site d'insertion génomique.
4. Information sur le produit
Selon la caractérisation du matériel génétique inséré, trois nouvelles protéines devraient être exprimées dans le soja DAS-44406-6. Le gène 2mepsps exprimé dans le soja DAS-44406-6 code pour une protéine de 47,5 kDa, le gène aad-12 code pour une protéine de 32 kDa et le gène pat code pour une protéine de 21 kDa.
La caractérisation de la protéine 2mEPSPS dans le soja DAS-44406-6 a été réalisée en recourant à l'électrophorèse sur gel-SDS, l'analyse par transfert de Western, l'analyse du séquençage du C terminal et du N terminal, l'analyse par spectrométrie de masse MALDI-TOF et l'analyse de la glycosylation. L'analyse de la protéine a indiqué que la protéine 2mEPSPS produite dans le soja équivaut à la protéine produite par le microbe P. fluorescens utilisé dans les études toxicologiques.
Les degrés d'expression de la protéine 2mEPSPS dans les feuilles, le grain, les racines et les tissus de fourrage du soja DAS-44406-6 ont été examinés. L'expression moyenne était comprise entre 21,86 ng/mg de poids sec dans le grain et 2583,46 ng/mg de poids sec dans les tissus des feuilles aux stades V10 à V12. Les degrés d'expressions se sont révélés comparables pour tous les traitements (2,4-D, glufosinate, glyphosate et tous les trois herbicides combinés).
La caractérisation de la protéine AAD-12 dans le soja DAS-44406-6 a été réalisée en recourant à l'électrophorèse sur gel-SDS, à l'analyse par transfert de Western, à l'analyse par spectrométrie de masse MALDI-TOF et à l'analyse de la glycosylation. L'analyse de la protéine a indiqué que la protéine AAD-12 produite dans le soja équivaut à la protéine produite par le microbe P. fluorescens utilisé dans les études toxicologiques.
Les degrés d'expression de la protéine AAD-12 dans les feuilles, le grain, les racines et les tissus de fourrage du soja DAS-44406-6 ont été examinés. L'expression moyenne était comprise entre 23,52 ng/mg de poids sec dans la racine au stade R3 et 121,22 ng/mg de poids sec dans les tissus des feuilles aux stades V10 à V12. Les degrés d'expressions se sont révélés comparables pour tous les traitements (2,4-D, glufosinate, glyphosate et tous les trois herbicides combinés).
La caractérisation de la protéine PAT dans le soja DAS-44406-6 a été réalisée en recourant à l'électrophorèse sur gel-SDS, à l'analyse par transfert de Western et à l'essai d'immuno-absorption enzymatique (ELISA). L'analyse de la protéine a démontré que la protéine PAT produite dans le soja équivaut à celle produite par le microbe E.coli, et les résultats de la caractérisation sont cohérents avec la protéine exprimée dans d'autres cultures transgéniques.
Les degrés d'expression de la protéine PAT dans les feuilles, le grain, les racines et les tissus de fourrage du soja DAS-44406-6 ont été examinés. L'expression moyenne était comprise entre 1,56 ng/mg de poids sec dans la racine au stade R3 et 10,59 ng/mg de poids sec dans les tissus des feuilles aux stades V10 à V12. Les degrés d'expressions se sont révélés comparables pour tous les traitements (2,4-D, glufosinate, glyphosate et tous les trois herbicides combinés).
5. Exposition alimentaire
La modification génétique du soja DAS-44406-6 n'a pas pour but de modifier son profile nutritionnel. Par conséquent, l'utilisation du soja DAS-44406-6 tolérant les herbicides et les produits qui en sont dérivés seront semblables à ceux issus des variétés de soja traditionnel. La mise en marché du soja DAS-44406-6 ne remplacera qu'une fraction des variétés actuelles de soja et ne devrait pas entraîner de changement dans l'apport alimentaire en soja et de ses produits dérivés.
6. Nutrition
Une étude de composition culturale du soja DAS-44406-6, un témoin transgénique quasi isogénique et six lignées commerciales de références non transgéniques ont été cultivés en 2010 dans 10 sites situés aux États-Unis. Les lignées de référence se trouvaient à un stade de maturité semblable à celle du témoin et ont été réparties de manière aléatoire à l'échelle des sites selon un plan en blocs équilibrés incomplets avec trois références à chaque site et chaque lignée de référence dans cinq sites. Les parcelles ont été organisées en blocs aléatoires complets avec une seule répartition aléatoire à chaque site. Le site d'essai était entouré d'un minimum de 4 rangs d'un cultivar de soja non transgénique à un stade de maturité équivalent. Des bonnes pratiques de contrôle des insectes, des mauvaises herbes et des maladies ont été appliquées afin d'obtenir au niveau agronomique une récolte acceptable. Le soja DAS-44406-6 a été soit traité ou non traité avec le 2,4-D seulement, traité avec le glufosinate seulement, traité avec le glyphosate seulement ou traité au moyen des trois herbicides.
L'analyse compositionnelle des graines de soja DAS-44406-6 et le soja témoin non transgéniques se présentait comme suit: la teneur en macromolécule (protéines, lipides, cendres, humidité, glucides), en fibres (fibres au détergent neutre, fibres au détergent acide et fibres alimentaires totales), en minéraux (calcium, cuivre, fer, magnésium, manganèse, phosphore, potassium, sélénium, sodium et zinc), en acides aminés (alanine, arginine, acide aspartique, cystéine, acide glutamique, glycine, histidine, isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, proline, sérine, thréonine, tryptophane, tyrosine et valine), en acides gras (caprylique, caprique, laurique, myristique, myristoléique, pentadécanoïque, pentadécénoïque, palmitique, palmitoléique, heptadécanoïque, heptadécénoïque, stéarique, oléique, linoléique, linolénique, γ-linolénique, arachidique, écosénoique, eicosadiénoïque, eicosatriénoïque, arachidonique et béhénique), vitamines (A, B1, B2, B3, B5, B6, B9, C, E, β-tocophérol, γ-tocophérol, δ-tocophérol et tocophérols totaux), en facteurs antinutritionnels (lectine, acide phytique, inhibiteur de la trypsine), en oligosaccharides (raffinose, stachyose) et en isoflavones (équivalents daidzéine totaux et équivalents génistéine totaux).
Les résultats de plusieurs analytes du soja DAS-44406-6 (17 des 88) indiquent un effet global du traitement statistiquement significatif. Cependant, ces différences sont considerées comme acceptables pour une des raisons suivantes : les valeurs des analytes se situaient à l'intérieur des intervalles figurant dans le document provisoire sur le soja publié en 2011 par l'OCDE ou à l'intérieur des intervalles documentés dans d'autres publications examinées par l'évaluateur ou encore l'ampleur de la différence était trop minime pour avoir une incidence sur les apports alimentaires et susciter une préoccupation sur le plan de l'innocuité nutritionnelle.
La composition du soja DAS-44406-6 tolérant les herbicides est semblable à celle de son témoin non transgénique.
7. Chimie et toxicologie
La toxicité de la protéine PAT a déjà été évaluée dans plusieurs autres variétés de cultures vivrières nouvelles, incluant le maïs (NF 122, 75, 34, 32, 29, 26, 13), le soja (NF 207, 60), le coton (NF 183, 105, 101) et le canola (NF 31, 7). L'innocuité de cette protéine est bien établie. Par conséquent, l'examen des études additionnelles n'est requis pour le moment. Cependant, le requérant a soumis une nouvelle étude in silico sur les similitudes entre la séquence d'acides aminés de la protéine PAT et celle de toxines connues en recourant à la base de données les plus à jour en la matière (GenBank 2011). Les résultats de cette étude se sont révélés cohérents avec les évaluations précédentes et ont démontré que la séquence d'acides aminés de la protéine PAT ne correspond pas à celle d'une quelconque toxine connue.
La protéine AAD-12 a déjà été évaluée dans une variété de soja (NF-207) et aucune préoccupation n'a été soulevée en matière d'innocuité toxicologique. Les études d'innocuité remises par le requérant au sujet de cette protéine sont les mêmes études qui ont été précédemment évaluées dans le dossier NF-207. Celles-ci comprenaient une étude de toxicité orale aiguë, une étude in vitro sur sa stabilité dans le liquide gastrique simulé (LGS), une épreuve de thermostabilité et une recherche des similitudes entre la séquence d'acides aminés de la protéine et celle de toxines et d'allergènes connues. Aucune préoccupation concernant son innocuité n'a été notée au cours des évaluations précédentes. Par conséquent, l'examen de d'autres études supplémentaires sur l'innocuité n'a pas été demandé. Cependant, le requérant a soumis une nouvelle étude in silico sur les similitudes entre la séquence d'acides aminés de la protéine AAD-12 et celle de toxines connues en recourant à la base de données la plus à jour en la matière (GenBank 2011). Les résultats de cette étude se sont révélés cohérents avec les évaluations précédentes et ont démontré que la séquence d'acides aminés de la protéine AAD-12 ne correspond pas à celle d'une quelconque toxine connue.
La protéine 2mEPSPS a également été évaluée auparavant dans une variété de graines de coton (NF 157) par la section des évaluations toxicologiques préalables à la mise en marché (SEPM) et aucune préoccupation n'a été déterminée sur le plan de l'innocuité toxicologique. Toutefois, le requérant a présenté de nouvelles études d'innocuité réalisées en 2011 sur cette protéine qui ont été examinées par la SEPM. Les nouvelles études comprenaient une étude de toxicité orale aiguë, une étude in vitro sur sa stabilité dans le liquide gastrique simulé (LGS), une épreuve de thermostabilité et une recherche sur les similitudes entre la séquence d'acides aminés avec celle de toxines ou d'allergènes connues. Ces nouvelles études ont appuyé encore davantage l'innocuité de la protéine 2mEPSPS.
Une marge d'exposition (ME) a été calculée pour chaque protéine en se fondant sur la DSENO issue des études de toxicité orale aiguë chez des souris et l'apport quotidien estimé issu de la consommation de produits fabriqués à partir du soja DAS-44406-6 en utilisant les données nord-américaines obtenues au moyen de la Continuing Survey of Food Intake by Individuals (CSFII) des États-Unis. Les valeurs des ME établies pour la population la plus sensible (les enfants âgés de 0 à 2 ans) ont été de 174 825 pour la protéine PAT, de 5 546 pour la protéine AAD-12 et de 16 694 pour la protéine 2mEPSPS. Ces valeurs de ME sont suffisamment larges pour soutenir l'innocuité de chaque protéine aux fins de leur utilisation proposée.
En se fondant sur les évidences présentées ci-dessus, la SEPM n'a soulevé aucune préoccupation sur le plan toxicologique au sujet du soja DAS-44406-6 exprimant les protéines PAT, AAD-12 et 2mEPSPS.
L'allergénicité des protéines PAT, AAD-12 et 2mEPSPS a déjà été évaluée par la SEPM lors de l'examen de d'autres variétés de récoltes génétiquement modifiées. L'absence d'homologie entre ces protéines et des allergènes connus a été démontrée. Ces proteines sont rapidement dénaturées lorsqu'elles sont exposées à des températures élevées et elles sont dégradées dans les liquides gastriques simulés (LGS). Cela permet de présumer que même si une petite quantité de ces protéines devait être ingérée, il est peu probable qu'elles soient absorbées dans le flux sanguin et causer une réaction allergique. De nouvelles études et des études actualisées sur l'allergénicité ont été présentées par le requérant. Celles-ci comprenaient une étude portant sur la thermostabilité, une autre sur la digestibilité de la protéine 2mEPSPS (comme mentionné à la section 4) et des études comparant la séquence d'acides aminés de chaque protéine à celle d'allergènes connus en utilisant la plus récente des bases de données sur les protéines (FARRP 2011). Ces nouvelles études ont produit d'autres données probantes indiquant que les trois protéines soumises aux essais ne comportent pas de risque d'allergénicité
Puisque le soja fait partie des huit aliments les plus allergiques au Canada, le requérant a mené une étude supplémentaire dans le but de déterminer si la modification génétique appliquée pour produire le soja DAS-44406-6 a modifié le contenu en allergène endogène par rapport à un témoin non transgénique. Un échantillon de sérum recueilli chez 10 personnes ayant reçu un diagnostic d'allergie au soja a été analysé au moyen de l'électrophorèse sur gel-SDS et de l'essai d'immuno-absorption enzymatique (ELISA). Il a été démontré que, par rapport au soja non transgénique, la modification génétique du soja DAS-44406-6 n'a pas modifié l'allergénicité endogène du soja chez les patients allergiques au soja.
Conclusion :
L'examen qu'a réalisé Santé Canada de l'information présentée à l'appui de l'utilisation alimentaire de la lignée de soja DAS-44406-6 tolérant les herbicides n'a pas suscité de préoccupations sur le plan de l'innocuité. De l'avis de Santé Canada, les aliments dérivés du soja DAS-44406-6 ne comportent pas davantage de danger et sont tout aussi nutritifs que les variétés de soja actuellement disponibles sur le marché.
L'opinion exprimée par Santé Canada ne porte que sur l'utilisation alimentaire du soja DAS-44406-6. Les questions relatives à son utilisation dans l'alimentation animale ont été étudiées séparément conformément aux processus réglementaires mis en œuvre par l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA). L'ACIA a conclu qu'il ne suscite pas de préoccupations en matière d'innocuité, que ce soit sur le plan de l'environnement ou de l'alimentation animale. Ce point de vue est valable pour les aliments et produits alimentaires derivés du soja DAS-44406-6 destinés à la consommation humaine et animale
Il incombe au fabricant ou à l'importateur de veiller en tout temps à ce que leurs produits soient conformes à toutes les exigences légales et réglementaires. Dans le but de veiller à l'innocuité et à l'intégrité de tous les aliments offerts sur le marché canadien, tout renseignement inédit relatif à ces produits indiquant une incidence éventuelle sur la santé et la sécurité doit être communiqué à Santé Canada aux fins d'un examen. La vente d'un aliment qui comporte un risque pour la santé des consommateurs enfreindrait les dispositions de la Loi sur les aliments et drogues.
Le présent document sur les aliments nouveaux résume l'avis sur le produit visé par la Direction des aliments, Direction générale des produits de santé et des aliments, Santé Canada. Cet avis est fondé sur l'analyse détaillée des renseignements fournis par le requérant, conformément aux Lignes directrices relatives à l'évaluation de l'innocuité des aliments nouveaux.
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