Plan d'action sur les soins virtuels de la Nouvelle-Écosse

I. Aperçu des domaines d’action

Les soins virtuels sont un modèle de prestation de soins qui relie de manière transparente l’équipe de soins, y compris le patient, indépendamment de la distance, du lieu ou du temps (Groupe de travail sur l’innovation en matière de santé, juin 2017). Les soins virtuels représentent toute interaction synchrone (en temps réel) ou asynchrone (en temps différé) entre un patient et/ou un membre de son entourage, sans contact direct, en utilisant toute forme de communication ou de technologie de l’information (Inforoute Santé du Canada, 2019). Les recherches montrent que des soins virtuels bien intégrés aux modèles de soins traditionnels peuvent améliorer l’accès, la sécurité, l’expérience des patients, les résultats pour la santé de la population et l’optimisation des ressources.

Figure 1. Titre
Figure #. La version textuelle suit.
Figure 1 - Équivalent textuel

Les soins virtuels bien intégrés aux soins traditionnels peuvent améliorer la sécurité, la santé de la population, l’expérience du patient et l’accès aux soins; ceux-ci comprennent :

  • le monitorage à domicile;
  • un portail pour les patients;
  • un portail des résultats des fournisseurs;
  • des conférences de cas;
  • la consultation et l’aiguillage sur le Web;
  • l’éducation du patient;
  • un registre de clavardage; l’évaluation en ligne (IA);
  • des réservations en ligne;
  • des visites virtuelles;
  • un système de messagerie sécurisée;
  • de l’équipement médical à distance.

Les principes que la Nouvelle-Écosse adopte pour les soins virtuels sont les suivants :

  1. Accès amélioré aux soins - Les soins virtuels, en tant que partie intégrante d’un modèle de soins intégré, peuvent favoriser l’accès des patients à des soins sûrs et opportuns en permettant à divers professionnels de la santé de fournir des services de soins virtuels financés par l’État.
  2. Approche axée sur les personnes et la communauté - La collaboration et la création d’une compréhension commune de la prestation et de la réception de services de santé virtuels financés par l’État favoriseront des résultats positifs (par exemple, le choix du patient pour les soins en personne ou virtuels, l’équité numérique, la culture et l’étiquette numériques, l’importance de se préparer à un rendez-vous virtuel et la manière de soutenir la vie privée et la sécurité). Les soins virtuels peuvent réduire les disparités dans les services de santé des groupes marginalisés en augmentant l’accessibilité aux services et aux prestataires, en remédiant à l’accès inéquitable aux services de santé et en répondant respectueusement à la diversité des Néo-Écossais (notamment la race, l’origine ethnique, la langue, le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité sexuelle, la capacité, l’invalidité, la spiritualité, l’âge, la géographie, l’alphabétisation, l’éducation, le revenu).
  3. Soins de haute qualité, sûrs et appropriés - Les professionnels de la santé collaboreront avec les patients et les autres prestataires pour veiller à ce que la fourniture de soins virtuels ne limite pas l’accès aux soins nécessaires en personne et soit intégrée dans un plan global de soins.

Travaux en cours

Le réseau de télésanté de la Nouvelle-Écosse a été mis en place il y a plus de 20 ans. C’était le premier du genre au Canada à utiliser la vidéoconférence pour fournir des soins aux patients d’un établissement de soins de santé à un autre dans la province. Depuis lors, ce service a évolué et a subi une restructuration importante en fournissant un soutien à plus de 30 programmes de soins comprenant les soins de santé primaires, la santé mentale et les dépendances, la douleur chronique, la recherche et la chirurgie vasculaires, les soins palliatifs, la gériatrie, la gastroentérologie, l’interprétation du langage et la neurologie.

Afin de répondre aux besoins immédiats des patients au début de la pandémie de COVID-19, la Nouvelle-Écosse a mis en place une initiative de vidéoconférence à l’échelle de la province par l’intermédiaire du Programme de soins virtuels de la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse (RSNE), permettant aux médecins et autres prestataires de soins de fournir des soins primaires, des soins de courte durée, des soins de santé mentale, des soins pharmaceutiques, des soins dentaires, des services d’optométrie et d’ophtalmologie. Les codes d’honoraires temporaires permettent aux médecins/cliniciens utilisant le paiement à l’acte d’être payés de la même manière qu’une visite au cabinet pour traiter les patients par téléphone ou par vidéoconférence. Les codes d’honoraires ont depuis lors été étendus, afin de répondre aux besoins actuels pendant la deuxième vague de la pandémie. Pour favoriser l’accès aux soins, la province a acheté plus de 5 500 licences de vidéoconférence à divers prestataires de soins de santé de la province, avec le soutien et la participation à leur délivrance de la RSNE. Afin de permettre l’amélioration de ce service, le ministère de la Santé et du Bien-être mène une évaluation des avantages de la phase 1 en se concentrant sur la compréhension des obstacles à l’utilisation, la satisfaction, l’efficacité, la pertinence, la qualité et la sécurité des patients. Inforoute Santé du Canada a fourni le financement et l’expertise nécessaires à la mise en place et à l’évaluation de la technologie dans le cadre de l’initiative ACCÈS Atlantique.

Pendant la première vague de la pandémie, le ministère de la Santé et du Bien-être a collaboré avec nos partenaires du système de santé à d’autres initiatives importantes de soins virtuels.

II. Initiatives dans le cadre de l’accord bilatéral

S’appuyant sur les initiatives passées et les enseignements tirés, les initiatives menées dans le cadre de l’accord bilatéral sur les soins virtuels de la Nouvelle-Écosse seront axées sur les patients et viseront à étendre les soins virtuels de manière significative afin d’améliorer l’expérience des patients et des prestataires, de garantir la qualité des soins tout en offrant une valeur ajoutée et de meilleurs résultats en matière de santé. D’un point de vue technologique, la vie privée et la sécurité continueront d’être des priorités dans notre planification. Nous mesurerons, surveillerons, évaluerons et rendrons compte de l’adoption, des expériences rapportées par les patients et de la qualité des soins.

Les priorités en matière de soins virtuels définies par les sous-ministres fédéraux-provinciaux-territoriaux en mai 2020 sont les suivantes :

Les investissements de la Nouvelle-Écosse dans le domaine des soins virtuels se concentreront sur trois domaines clés :

  1. Santé mentale en ligne - Améliorer l’accès des enfants, des jeunes et des adultes à des services en santé mentale et en toxicomanie
  2. Prise de rendez-vous en ligne pour les tests de dépistage de laboratoire et les services de diagnostic
  3. Stratégie pour les soins virtuels - Vidéoconférence et messagerie sécurisée
  1. Santé mentale en ligne
    • La Nouvelle-Écosse utilisera le financement de l’accord bilatéral sur les soins virtuels pour soutenir un meilleur accès aux services en santé mentale et en toxicomanie. Chaque initiative s’harmonisera avec une ou plusieurs priorités, en utilisant la technologie de soins virtuels appropriée afin de fournir des services de santé mentale en ligne, tels que la vidéoconférence, la programmation par téléphone ou en ligne, les outils en ligne pour l’autogestion et l’encadrement.
    • En octobre 2019, la province a publié le plan directeur 2019-2021 pour la santé mentale et la toxicomanie : https://novascotia.ca/dhw/mental-health/reports/Blueprint-for-Mental-Health-and-Addiction.pdf. Le plan directeur pour la santé mentale et les toxicomanies indique : « Envisager des solutions de soins virtuels fondées sur des preuves, comme la vidéoconférence, le téléphone ou la programmation en ligne. Nous pouvons utiliser Internet pour améliorer l’accès aux services de santé mentale et de traitement de la toxicomanie en mettant en relation les prestataires de soins de santé primaires - médecins de famille et infirmières praticiennes, par exemple - des régions mal desservies avec des spécialistes, et en mettant les patients en contact avec les soins dont ils ont besoin... »
    • L’objectif premier de ces initiatives est de soutenir l’accès aux soins de manière privée et sûre, afin d’améliorer l’expérience de l’utilisateur. Le plan directeur 2019 indique : « L’utilisation de solutions virtuelles en Nouvelle-Écosse pourrait améliorer l’accès aux services en complétant ou en remplaçant les thérapies traditionnelles et en donnant aux prestataires de soins de santé primaires les connaissances et le soutien dont ils ont besoin pour gérer les patients souffrant de problèmes de santé mentale et de toxicomanie ainsi que de conditions complexes. »
      • Élaboration de la Phase 2 du site Web sur la santé mentale et la toxicomanie - Augmenter les ressources disponibles et améliorer les fonctionnalités en prévision du besoin de ressources en ligne pendant la deuxième vague.
      • Se libérer - Traitement de la toxicomanie en ligne - Logiciel de traitement de la toxicomanie/des dépendances et de la santé mentale pour les ressources et le soutien en ligne pendant la deuxième vague.
      • Applications en ligne pour les jeunes - Augmenter les ressources disponibles en ligne pour les jeunes.
      • Soutien pour les premiers intervenants/travailleurs de la santé de première ligne/des soins de longue durée - Services de soutien psychologique comprenant l’autogestion et l’encadrement en ligne. Environ 25 000 licences.
    • Ces initiatives contribueront à répondre à certains des besoins particuliers des populations sous-représentées et à améliorer l’accès équitable aux soins dans la province. Exemples :
      • Traduction du site Web sur la santé mentale et la toxicomanie en français et en langue Miꞌkmaq pour élargir l’accès aux services pendant la deuxième vague.
      • Accès à la technologie pour les populations vulnérables (résidents des foyers de soins de longue durée, clients du système de la santé mentale et de la toxicomanie, etc.) afin d’accroître l’accès aux services virtuels/en ligne en utilisant la technologie mobile et les appareils wi-fi.
    • De nombreux services de santé mentale en ligne sont actuellement disponibles ou en cours de planification, dont voici quelques exemples :
      • Service de clavardage en direct et de SMS de Jeunesse, J’écoute
      • Strongest Families, un programme d’enseignement à distance innovant et rentable qui fait appel à des entraîneurs formés pour travailler avec des enfants souffrant de problèmes de comportement et d’anxiété légers à modérés et avec leurs familles.
      • Le site Web de la RSNE sur la santé mentale en ligne a été lancé le 18 juin 2020. https://www.nshealth.ca/news/nsha-launches-new-mental-health-and-addictions-website
    • Inforoute Santé du Canada, par l’intermédiaire d’ACCÈS Atlantique, a soutenu plusieurs initiatives de santé mentale en ligne dans le Canada atlantique. La province étudiera les possibilités de financement et/ou de soutien direct pour la gestion de projets, l’acquisition conjointe de technologies, l’interfaçage, les évaluations de la protection de la vie privée et de la sécurité, ainsi que les évaluations.
  2. Prise de rendez-vous en ligne pour les tests de dépistage de laboratoire et les services de diagnostic
    • Suite à la COVID, lorsque le système de santé a commencé à ouvrir l’accès aux services, les patients ne pouvaient plus « se présenter » pour un prélèvement sanguin ou des images diagnostiques. Il y a eu des problèmes de sécurité, de prévention des infections et de distanciation physique, avec le grand nombre de patients qui se présentent aux lieux de collecte de sang dans toute la province. Un système téléphonique a été mis en place pour que les gens puissent appeler et prendre rendez-vous. Des milliers d’appels sont arrivés au centre d’appel et le temps d’attente pour prendre un rendez-vous était bien supérieur à deux heures, parfois jusqu’à quatre heures. Les gens abandonnaient également le processus par téléphone, en raison des longs délais d’attente, et choisissaient de rester plus longtemps sans faire de tests de dépistage. Les tentatives de programmation manuelle des patients ont été innombrables, malgré l’ajout de lignes téléphoniques et de personnel supplémentaires.
    • Outre les défis liés aux nouvelles précautions de sécurité liées à la COVID requises lors de la fourniture de services de diagnostic de base, il y a également des défis à relever pour réserver à temps un test de dépistage de la COVID.
    • Un système de réservation en ligne pour les diagnostics réguliers et les tests de dépistage de la COVID permettra d’accéder en temps opportun aux deux services et aux résultats des tests. En plus de la réservation en ligne pour les tests de dépistage de la COVID, la province a mis en place un accès en ligne aux résultats négatifs des tests de dépistage de la COVID.
    • La Nouvelle-Écosse utilisera le financement fédéral pour soutenir l’amélioration de l’accès aux services de collecte de sang, d’électrocardiogrammes et d’imagerie diagnostique en mettant en place une solution de prise de rendez-vous en ligne sécurisée dans toute la province.
    • Une solution de prise de rendez-vous en ligne se concentre sur une expérience utilisateur sûre. Les patients pourront prendre ou reporter leurs propres rendez-vous, en choisissant le jour et l’heure qui leur conviennent le mieux. Le modèle de rendez-vous en ligne favorise la distanciation physique dans les salles d’attente. Le système gère également le flux de patients, ce qui permet de prévoir la charge de travail et d’optimiser l’efficacité de la planification du personnel, tout en réduisant les temps d’attente. Les évaluations de la sécurité et de la protection de la vie privée ainsi que l’interopérabilité feront partie de cette initiative.
    • Ce système sera accessible à tous les Néo-Écossais. Une option de consultation téléphonique sera toujours disponible pour les patients qui n’ont pas accès à Internet ou à la technologie.
    • L’expérience précédente avec un système de prise de rendez-vous en ligne a été expérimentée au centre de santé Colchester East Hants de la zone nord et à la clinique de collecte de sang Woodlawn de la zone centrale, il y a environ quatre ans. Elle a démontré l’intérêt d’utiliser un système de prise de rendez-vous en ligne en offrant une meilleure expérience aux patients, avec une meilleure accessibilité et des temps d’attente minimaux. Les réactions des patients se sont avérées extrêmement positives. Le système de prise de rendez-vous a constamment montré un temps d’attente de sept minutes à la clinique de collecte de sang, bien moins que le temps d’attente moyen d’une heure avant le système en ligne et un taux de défection de moins de 2 %, car les patients pouvaient prendre des rendez-vous qui leur convenaient et les reporter s’ils avaient un empêchement.
    • En plus du soutien apporté dans le cadre de l’accord bilatéral sur les soins virtuels, Inforoute Santé du Canada pourrait être en mesure de fournir un soutien et un financement pour la gestion de projet, l’interfaçage, les évaluations de la protection de la vie privée et de la sécurité, ainsi que les évaluations.
  3. Stratégie pour les soins virtuels – Vidéoconférence et messagerie sécurisée
    • La Nouvelle-Écosse utilisera les fonds fédéraux pour soutenir une stratégie de santé numérique actualisée pour les soins virtuels qui inclura la vidéoconférence et la messagerie sécurisée. Les volets « vidéoconférence » et « messagerie sécurisée » de la stratégie seront initialement axés sur des groupes de médecins ciblés qui fournissent des soins aux populations prioritaires. Les populations prioritaires sont celles qui n’ont pas de prestataire de soins de santé ou dont le prestataire exige qu’elles parcourent une distance importante. Les populations prioritaires comprennent également celles qui ont besoin d’avoir accès à des spécialistes pour accélérer la prise de décision; et pour les patients souffrant de santé mentale et de toxicomanie qui peuvent éviter la stigmatisation de devoir se rendre dans un établissement de santé pour obtenir un soutien (remarque : initiatives de santé mentale proposées dans ce plan d’action).
    • L’accès aux soins est une priorité absolue pour les citoyens, la RSNE, l’IWK et le ministère de la Santé et du Bien-être. Pour soutenir les mesures de santé publique au début de la pandémie, de nombreux cabinets médicaux ont envisagé de réduire le nombre de visites en personne pour répondre aux exigences de distanciation sociale. Certains médecins rentrant chez eux après un voyage ont dû s’isoler, les cabinets disposant d’un équipement de protection individuelle limité ont dû limiter les heures de visite en personne et certains médecins retraités ont proposé de fournir des soins mais n’avaient pas de cabinet. Dans le même temps, la RSNE a commencé à étudier les cliniques de soins virtuels pour les patients seuls dans toute la province et pour les patients nécessitant des soins ambulatoires et postopératoires. Ces facteurs ont confirmé le besoin urgent d’outils de soins virtuels pour soutenir la prestation de soins dans les bureaux communautaires et les établissements de soins actifs de la province.
    • En mars et avril, la province a acheté plus de 5 500 licences de vidéoconférence pour les fournisseurs de la province. Il s’agissait d’une réponse technique rapide pour permettre la poursuite des soins aux patients. Toutefois, ce n’est peut-être pas la meilleure solution pour l’avenir. La Nouvelle-Écosse travaillera sur une stratégie visant à déterminer la meilleure solution de vidéoconférence pour les prestataires de services communautaires, de soins de courte durée et autres prestataires qui ne sont pas actuellement soutenus par ce type de solutions numériques de santé dans la province.
    • La stratégie devra non seulement aborder les solutions technologiques, y compris les exigences en matière de sécurité et de respect de la vie privée, mais aussi les considérations politiques. Les défis liés à l’extension des soins virtuels ont été bien documentés au Canada et comprennent l’établissement de modèles de financement qui équilibrent une rémunération appropriée et la responsabilité; les questions concernant l’autorisation d’exercer, la délivrance de titres et la responsabilité; la nécessité d’une technologie intégrée qui soutient le flux de travail clinique; la nécessité de la gestion du changement et d’autres soutiens pour encourager l’adoption et l’utilisation appropriée; et les solutions de gestion de l’identité qui valident les patients et les prestataires à des fins de confidentialité, de conformité réglementaire et de rémunération/vérification. Les données et les normes sont fondamentales pour évaluer les services de soins virtuels afin de garantir l’efficacité des soins dispensés virtuellement, de déterminer les possibilités d’amélioration et de promouvoir la transparence et la responsabilité.
    • La Nouvelle-Écosse a élaboré une politique provisoire de soins virtuels pour garantir que les services de santé financés par l’État qui sont fournis virtuellement complètent les services de soins en personne dans le cadre du modèle global de soins. Bien que cette politique se concentre actuellement sur les soins synchrones ou les visites virtuelles, il est important qu’une stratégie pour les soins virtuels prenne en compte le rôle de la messagerie sécurisée à l’avenir. Cette politique garantira que ces services sont fournis aux Néo-Écossais de manière sûre, équitable, de haute qualité et durable. Les soins virtuels synchrones et asynchrones aideront la Nouvelle-Écosse à surmonter les difficultés liées à la fourniture de soins primaires dans les régions géographiques rurales et éloignées.
    • Un financement est nécessaire pour achever la stratégie, l’architecture des technologies et des données, les évaluations de la confidentialité et de la sécurité des solutions et des outils de soins virtuels certifiés et approuvés par la province, pour soutenir la gestion du changement, y compris l’élaboration de programmes de formation médicale continue accrédités, et pour mettre en œuvre la phase 2 d’un programme de soins virtuels en réponse à la pandémie et à la nouvelle normalité.
    • En plus du financement de l’accord bilatéral sur les soins virtuels, la Nouvelle-Écosse explorera les possibilités de financement et de soutien d’Inforoute Santé du Canada en ce qui concerne la gestion de projet, la gestion du changement, l’évaluation de la confidentialité et des technologies et l’évaluation des avantages.

III. Tableau d’allocation des fonds

Tableau d’allocation des fonds
Financement fédéral total pour la Nouvelle-Écosse : 5 868 500 $
  2020-2021
(réel)
2021-2022
(réel)
2022-2023
(prévisions)
Total des soins virtuels bilatéraux
Santé mentale en ligne 1 336 800 $ 486 500 $ 676 600 $ 2 499 900 $
Prise de rendez-vous en ligne pour les laboratoires et les services de diagnostic 1 322 700 $ 321 000 $ 550 000 $ 2 193 700 $
Stratégie pour les soins virtuels S.O. 553 200 $ 621 700 $ 1 174 900 $
Total par exercice financier 2 659 500 $ 1 360 700 $ 1 848 300 $ 5 868 500 $

IV. Mesure du rendement et résultats prévus

Une évaluation des avantages avec des mesures sera élaborée pour chacun des trois domaines définis dans l’accord bilatéral sur les soins virtuels de la Nouvelle-Écosse.

  1. Santé mentale en ligne : La RSNE et l’IWK sont responsables de la planification et de la fourniture de services cliniques, y compris les services de santé mentale et de toxicomanie. Ils seront chargés d’élaborer un plan d’évaluation avec des mesures pour les initiatives dans le cadre de cette enveloppe de financement et le Ministère assurera la surveillance et la responsabilité du financement.
  2. Prise de rendez-vous en ligne pour les tests de dépistage de laboratoire et les services de diagnostic : S’appuyant sur l’évaluation initiale réalisée pour les projets pilotes des zones centrale et septentrionale, des données seront recueillies et communiquées, notamment les taux de défection, les temps d’attente, les laboratoires et les services de diagnostic, en utilisant l’application en ligne plutôt que le téléphone. Des données seront également recueillies sur l’expérience des patients et du personnel.
  3. Stratégie pour les soins virtuels – Vidéoconférence et messagerie sécurisée : Nouvelle-Écosse travaillera avec l’ICIS pour définir un ensemble d’indicateurs pancanadiens qui seront utilisés par l’ICIS pour normaliser et mesurer les progrès de la mise en œuvre des soins virtuels partout au Canada. Conformément aux travaux en cours, la Nouvelle-Écosse achèvera d’ici le 31 mars 2021 la première phase de l’évaluation des soins virtuels liés à la COVID-19, basée sur le modèle logique et les indicateurs de rendement approuvés. Nous avons commencé à planifier une évaluation de la deuxième phase qui permettra une évaluation plus approfondie de la qualité, de la sécurité des patients et de la pertinence.
Résumé des indicateurs et des résultats prévus propres aux administrations
Initiatives Extrants Objectif attendu
Élargissement des services de santé mentale en ligne
  • Accès aux outils et services en ligne par public cible (cohorte)
  • Expérience et satisfaction des patients par public cible (cohorte)
  • Démontrer une augmentation du nombre de patients accédant aux outils et services de soins virtuels par zone (cohorte)
  • Démontrer une expérience positive des patients en utilisant les outils et services de soins virtuels par zone (cohorte)
Prise de rendez-vous en ligne pour les tests de dépistage de laboratoire et les services de diagnostic
  • taux de défection
  • délais d’attente
  • périodes creuses
  • en utilisant l’application en ligne plutôt que le téléphone
  • expérience des patients
  • expérience du personnel
  • démontrer l’amélioration de l’efficacité pour système de santé et le patient par rapport au service sans rendez-vous
Stratégie pour les soins virtuels – Vidéoconférence et messagerie sécurisée
  • Pancanadienne - collaborer à l’élaboration d’indicateurs avec l’ICIS et produire un rapport.
  • Nouvelle-Écosse - achèvement de la phase 1 de l’évaluation des soins virtuels afin d’éclairer la stratégie et d’élaborer la phase 2 du modèle logique et des indicateurs axés sur la qualité, la sécurité des patients et la pertinence.
  • Démontrer que les soins virtuels, lorsqu’ils sont associés à des modèles de soins traditionnels, peuvent améliorer l’accès, la sécurité et l’expérience du patient.

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