ARCHIVÉE - Rapport public GED 2006 : Santé Canada sur la voie de la réussite en matière de services en direct [Santé Canada, 2006]
Santé Canada sur la voie de la réussite en matière de services en direct
Table des matières
- Introduction
- Stratégie et vision de Santé Canada en matière de cybergouvernement
- Progrès de Santé Canada concernant le programme du GED
- Réalisation des objectifs en ligne
- Réseau canadien de la santé
- Bureau de la pratique en santé publique
- Soutien à la cybersanté pour les communautés des Premières nations et des Inuits
- Télésanté, communautés des Premières nations et des Inuits
- Liaison avec les communautés éloignées
- Programme des partenariats pour l'infostructure canadienne de la santé (PPICS)
- Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire - Système électronique de réglementation des pesticides (SERP)
- Instituts de recherche en santé du Canada - RechercheNet
- Réseau mondial d'information sur la santé publique
- Détermination des besoins des clients
- Coordonnées du groupe du GED de Santé Canada
Santé Canada sur la voir de la réussite en matière de services en direct
1. Introduction
Mission et vision de Santé Canada
Santé Canada a pour mission d'aider les Canadiens et les Canadiennes à maintenir et à améliorer leur état de santé. Le Ministère tient compte des choix et des situations personnelles et cherche à faire du Canada un des pays du monde où les gens sont le plus en santé.
Notre rôle
En partenariat avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, Santé Canada exerce un leadership national dans l'élaboration de la politique de la santé, l'application des règlements sur la santé, la promotion de la prévention de la maladie et l'adoption d'un mode de vie sain par tous les Canadiens. Le Ministère assure la disponibilité et l'accessibilité des services de santé pour les communautés des Premières nations et des Inuits. Additionnellement, Il collabore étroitement avec d'autres ministères et organismes fédéraux et d'autres intervenants en santé afin de réduire les risques pour la santé et la sécurité des Canadiens.
Relations ministérielles
Les rôles de Santé Canada, dans toutes les facettes de ses activités, sont ancrés dans deux réalités fondamentales.
Premièrement, comme un grand nombre de déterminants sociaux, comportementaux, physiques et économiques influent sur la santé des personnes, le Ministère doit utiliser un large éventail de politiques et de mesures stratégiques afin de maintenir et d'améliorer l'état de santé des Canadiens et des Canadiennes.
Deuxièmement, la réalisation de progrès en ce qui a trait aux priorités du Canada en matière de santé exige la collaboration de nombreux partenaires et la coordination de leurs activités. Par exemple, le Ministère collabore avec les responsables provinciaux et territoriaux pour assurer la viabilité à long terme du système de santé canadien tout en protégeant les principes de la Loi canadienne sur la santé. Par l'entremise de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits, Santé Canada travaille de concert avec le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien, les communautés Premières nations elles-mêmes, ainsi que les administrations provinciales et territoriales pour offrir des services de santé de qualité aux Premières nations et aux Inuits du Canada. Le Ministère collabore avec le secteur bénévole et communautaire, les professionnels de la santé, le secteur privé et les citoyens canadiens en vue de la mise en place d'un ensemble de politiques et d'activités ministérielles.
De plus, le Ministère travaille en étroite collaboration avec d'autres membres du portefeuille de la Santé, y compris l'Agence de santé publique du Canada , les Instituts de recherche en santé du Canada 1, le Conseil de contrôle des renseignements relatifs aux matières dangereuses, le Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés, l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire et l'Agence canadienne d'inspection des aliments.
1 L'Agence de santé publique du Canada (ASPC) a été créée en 2004 et est formée d'anciennes composantes organisationnelles de Santé Canada. Les initiatives en matière de GED de l'ASPC sont donc comprises dans le présent rapport.
2. Stratégie et vision de Santé Canada en matière de cybergouvernement
La vision de Santé Canada en matière de cybergouvernement est la suivante :
« Santé Canada sera à l'avant-garde de la promotion d'un service électronique, à jour, fiable et pertinent, de prestation d'information et de services de santé. »
Santé Canada réalisera cette vision :
- en transformant l'information et les services en vue d'une prestation en ligne;
- en intégrant les méthodes de prestation d'information et de services (p. ex. Internet, téléphone, en personne);
- en exerçant un leadership national dans la promotion du concept de cybergouvernement au sein du milieu de la santé;
- en maintenant une relation de confiance permanente avec les Canadiens, par la protection adéquate de leurs renseignements personnels;
- en confirmant que l'information et les services offerts sont ceux dont ont besoin les Canadiens;
- en travaillant en collaboration avec ses partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux et les intervenants du secteur privé.
Des initiatives sont entreprises dans tous les secteurs du Ministère pour réaliser cette vision. Depuis son établissement en mai 2000, le Bureau du Gouvernement en direct (GED) a coordonné et dirigé les activités du GED. Comme l'initiative du GED prend fin au terme de l'exercice 2005, Santé Canada s'occupera désormais, entre autres choses, de la Vision du service pour les Canadiens du gouvernement du Canada, qui fait des citoyens le centre des activités de transformation opérationnelle.
3. Progrès de Santé Canada concernant le programme du GED
Santé Canada appuie les objectifs de la stratégie de services du Canada en ce qui concerne la prestation de services clés en ligne et l'intégration des modes de prestation de services. Le Ministère s'organise sur le plan stratégique pour être en mesure d'offrir une information en matière de santé qui soit fiable et qui fasse autorité, peu importe la méthode de diffusion choisie par les Canadiens, que ce soit en personne ou par télécopieur, par téléphone ou par l'entremise d'Internet ou du courriel.
Plus il y a d'administrations fédérales et provinciales qui collaborent à la présentation d'information et à la prestation de services en ligne, et plus il y a de Canadiens qui consultent les services en ligne, plus Santé Canada est en mesure d'appuyer les objectifs de diffusion en ligne. Le Ministère demeure engagé à utiliser les technologies de l'information et des communications pour améliorer l'accès à des services intégrés axés sur la clientèle.
Santé Canada poursuit une vision de la prestation de services qui comprend les éléments suivants :
- repenser la diffusion de l'information et la prestation de services;
- encourager l'acceptation de demandes en ligne;
- augmenter le nombre de cyberfacilitateurs et de procédés organisationnels communs;
- assurer la viabilité des demandes de service en ligne et des sites Web intégrés;
- favoriser la participation des partenaires en ce qui concerne les services et les politiques;
- créer de nouveaux modèles de gouvernance et de reddition de comptes;
- établir un effectif souple et dynamique.
Santé Canada participe à un certain nombre d'initiatives qui appuient les objectifs de communication en ligne du gouvernement du Canada. Ces initiatives incluent les suivantes :
Portail canadien sur la santé
Aujourd'hui, le Portail canadien sur la santé met à la disposition des Canadiens un guichet unique d'accès en ligne à de l'information en matière de santé fiable et faisant autorité. Il comprend de l'information à l'intention de groupes particuliers tels que les aînés, les jeunes, les enfants, les Autochtones, les anciens combattants et les voyageurs internationaux.
En plus des dossiers de Santé Canada, le Portail canadien sur la santé donne accès à de l'information en matière de santé et à des services de santé de plusieurs autres ministères fédéraux, du Réseau canadien de la santé, des gouvernements provinciaux et territoriaux, des municipalités, d'organismes non gouvernementaux canadiens, et d'importantes organisations dans le domaine de la santé comme l'Organisation mondiale de la Santé et les Centers for Disease Control des États-Unis.
Le Portail canadien sur la santé a été lancé en mai 2002 et donnait initialement accès, à partir d'un guichet unique, à de l'information et à des services électroniques liés à la santé, lesquels étaient fournis par divers ministères et organismes fédéraux. Le Portail offre maintenant aux Canadiens une vue intégrale et faisant autorité de l'information et des services offerts par diverses sphères gouvernementales et par d'autres organismes de toutes les régions du Canada.
Le Portail canadien sur la santé a consulté régulièrement les Canadiens dans un effort soutenu pour améliorer le site en fonction de leurs besoins et de leurs préférences. En réponse à cette rétroaction de la clientèle, des caractéristiques supplémentaires ont été ajoutées, notamment des Outils modes de vie sains, tels que : des jeux questionnaires, des questionnaires et des jeux virtuels, destinés à aider les utilisateurs à faire des choix éclairés et plus sains, une Salle des médias offrant des nouvelles sur la santé diffusées par les administrations fédéral, provinciales et municipales, et des Formulaires et services en direct.
Le Portail canadien sur la santé s'est engagé dans des partenariats de collaboration au sein du gouvernement du Canada, par exemple avec (jeunesse.gc.ca), et au sein de Santé Canada, ce qui a donné lieu à la création de sections destinées spécifiquement aux jeunes et aux femmes. Une collaboration avec (prestationsducanada.gc.ca) a permis au Portail canadien sur la santé d'offrir le service Chercheur de prestations, qui fournit aux Canadiens une liste personnalisée des prestations auxquelles ils peuvent être admissibles.
Progrès en 2005-2006
Au cours de l'année, le Portail canadien sur la santé a entrepris plusieurs activités dans le but d'améliorer la diffusion de l'information en ligne, dont le perfectionnement du moteur de recherche, la hiérarchisation des ressources et la création de la page Monsieur Sait-tout et les petits calorie-futés.
- Les moteurs de recherche externes jouent un rôle important en donnant aux Canadiens accès à des sites Web. Des activités visant le perfectionnement du moteur de recherche ont permis d'améliorer la fréquence et le classement des pages du Portail canadien sur la santé figurant parmi les résultats fournis par des moteurs de recherche externes. En conséquence, les Canadiens ont un meilleur accès aux renseignements fournis par le Portail canadien sur la santé.
- Des données sur le comportement des utilisateurs d'Internet révèlent que les sites Web doivent très rapidement prouver leur valeur aux utilisateurs. Si un visiteur n'est pas capable de trouver rapidement ce qu'il cherche, il quittera le site. À la lumière de ce fait, le Portail canadien sur la santé utilise maintenant des critères de classement des liens afin de s'assurer que les ressources les plus importantes, les plus intéressantes, les plus utiles et les plus appropriées liées à un sujet sont les premières à être présentées aux utilisateurs.
- Dans la foulée des efforts déployés par Santé Canada pour contrôler l'épidémie d'obésité touchant les Canadiens, le Portail canadien sur la santé a appuyé la création de Monsieur Sait-tout et les petits calorie-futés, un livre en ligne ciblant les enfants de six à dix ans. Monsieur Sait-tout est un personnage de bandes dessinées qui aide à renseigner les enfants et les adultes au sujet de l'obésité chez les enfants et des moyens de la prévenir, de la nutrition et des exercices physiques pour les enfants. Monsieur Sait-tout raconte des histoires et fournit des liens vers d'autres sites Internet fiables.
Au cours de la dernière année, les visites au Portail canadien sur la santé ont augmenté de 71 %.
L'équipe du Portail canadien sur la santé continuera de rendre l'information plus facilement accessible aux Canadiens et de créer davantage de partenariats afin d'élargir l'éventail de questions liées à la santé qui sont abordées par le Portail.
Transformation des services
Santé Canada appuie la vision stratégique en matière de services du gouvernement du Canada, laquelle reconnaît la nécessité d'établir une vision fédérale de la prestation de services à l'intention des citoyens et des clients qui soit axée sur le client et intégrée pour l'ensemble du gouvernement et des modes de prestation. Le Ministère reconnaît qu'il existe d'importantes occasions de tirer parti des nouvelles possibilités de prestation de services pour répondre aux attentes plus grandes des clients en matière d'accès aux services et à l'information. L'exploitation réussie de ces occasions et l'élaboration d'une vision ministérielle de la prestation de services permettront aux citoyens de choisir parmi divers instruments et canaux pour obtenir un accès général à des services et à de l'information en matière de santé, chez eux, au travail, en voyage ou dans la collectivité.
Santé Canada souscrit pleinement à l'élaboration d'une nouvelle vision et d'une nouvelle stratégie pour la prestation des services, qui détermineront l'orientation stratégique que suivra le Ministère pour planifier et façonner l'avenir de la prestation de services et de l'information au moyen de l'éventail entier des modalités de service.
Initiative d'amélioration des services
L'Initiative d'amélioration des services du Conseil du Trésor s'applique aux ministères qui offrent, dans une large mesure, des services directs aux Canadiens. Elle vise une amélioration notable, mesurable et soutenue de la satisfaction des Canadiens à l'égard de la qualité des services fournis par les ministères et organismes fédéraux.
Santé Canada a amorcé cette initiative avec cinq services d'information clés : le Réseau canadien de la santé, les publications Votre santé et vous, la ligne d'information 1 800 sur la lutte antiparasitaire, le Centre d'exceptions pour les médicaments des services de santé non assurés et les lignes de renseignements généraux de Santé Canada.
Chaque année, on effectue des enquêtes sur la satisfaction des clients à propos de ces initiatives; les suggestions visant l'amélioration des services, obtenues grâce aux enquêtes, sont mises en application, et les clients en sont avisés. Les résultats de ces enquêtes forment la base des plans annuels d'amélioration des services, y compris quand il s'agit de fixer des objectifs à cet égard ainsi que des normes de service.
Bien que l'Initiative d'amélioration des services tire à sa fin, Santé Canada s'appuiera sur le succès de ces projets et continuera de déployer des efforts visant l'amélioration continue de la satisfaction de la clientèle et de faire des plans dans d'autres secteurs du Ministère qui fournissent des services directement aux clients.
Site Web de Santé Canada
Le nombre de visiteurs sur le site Web de Santé Canada augmente rapidement (une moyenne de 1,7 million de visites par mois en 2005, par rapport à un million par mois en 2004). Ce site Web est donc de toute évidence une destination de choix pour les Canadiens faisant partie de divers groupes d'intervenants qui cherchent de l'information sur leur sujet de recherche, un service pouvant faire avancer leur travail ou un moyen de communiquer avec le Ministère pour donner leur avis sur un problème ou pour poser une question. Bien que le site Web du Ministère réponde aux besoins de nos clients dans plusieurs de ces domaines depuis plus de dix ans, le lancement d'un nouveau site Web intégral, en août 2005 a amélioré de façon remarquable l'expérience d'utilisation des visiteurs. La mise en commun de plus de 140 sites Web distincts appartenant à divers organismes pour former un seul site Web organisé par sujet a fourni aux Canadiens un outil plus simple et à utilisation intuitive.
Le nouveau site garantit maintenant que Santé Canada :
- se conforme à la priorité du gouvernement du Canada qui consiste à fournir aux Canadiens un service axé sur les clients grâce à un accès facile aux renseignements et aux voies de service (c.-à-d. Service Canada, l'initiative des Passerelles et des regroupements, canada.gc.ca, etc.);
- est en mesure de collaborer étroitement avec d'autres partenaires du portefeuille de la Santé, tels que l'Agence de santé publique du Canada, le Portail canadien sur la santé et le Réseau canadien de la santé et, au bout du compte, de réaliser des économies.
Outre le renouvellement du site Web, on a fait des progrès en ce qui concerne l'amélioration de l'infrastructure de publication sur Internet afin de réaliser une plus grande cohérence, une plus grande conformité avec les normes et les lignes directrices de Santé Canada et du gouvernement du Canada, ainsi qu'une meilleure reddition de comptes en ce qui concerne la gestion du contenu Internet. L'organisation et la gestion améliorées du site Web renforceront également les liens entre le contenu Web et les experts et professionnels des secteurs de programme du Ministère, faisant en sorte que le contenu du site soit toujours actuel, pertinent et exact.
Les travaux visant à faire évoluer le site Web de Santé Canada à la suite de l'initiative GED se poursuivent à divers niveaux afin de répondre aux nouveaux besoins opérationnels du Ministère et aux attentes des utilisateurs. Les secteurs privilégiés comprennent les suivants :
- Planification stratégique - Dans le but de parachever le lancement du site Web intégral, des représentants de tous les secteurs du Ministère élaboreront un plan stratégique intégral pour le site Web qui s'étendra jusqu'à la fin de l'exercice 2007 2008.
- Recherche et évaluation - Grâce à l'analyse de statistiques portant sur le site Web et à divers outils de recherche sur l'opinion publique (p. ex. rétroaction, sondages et enquêtes en ligne, mises à l'essai, etc.), le site Web de Santé Canada continuera de répondre aux besoins des utilisateurs;
- Gestion du contenu - En tant qu'outil de communication stratégique du Ministère, le site Web doit s'adresser à tous les Canadiens (p. ex. la population générale, les universitaires, l'industrie, les professionnels de la santé, etc.). En mettant l'accent sur les différents aspects de cette communication (c.-à-d. le niveau d'alphabétisme, le ton, le niveau de détail, etc.), nous pourrons être assurés que le site est accessible à tous les destinataires.
- Technologie d'Internet - Compte tenu de l'importance grandissante de la prestation de services en ligne, le Ministère continuera de chercher des moyens technologiques novateurs pour améliorer les relations avec les clients. À titre d'exemple, la gestion des processus de réglementation en ligne, l'accès à des consultations en ligne et la transmission de messages de promotion de la santé sous forme de présentations en ligne dynamiques.
Le site Web de Santé Canada est un outil dynamique qui permettra au Ministère de continuer à atteindre ses objectifs opérationnels tout en donnant aux visiteurs un plus large éventail de possibilités de trouver les renseignements ou les services dont ils ont besoin afin de conserver ou d'améliorer leur santé.
Protection des renseignements personnels
Le domaine des soins de santé est un secteur à forte composante d'information. Par conséquent, Santé Canada doit à l'occasion assumer le rôle de dépositaire de renseignements délicats et de nature personnelle sur la santé. Le Ministère prend au sérieux son rôle d'assurer la confiance du public, surtout parce qu'il favorise la création et la mise en place de services de santé électroniques offerts au public. Pour maintenir la relation de confiance avec les Canadiens relativement au traitement de leurs renseignements personnels, le Ministère est en train d'élaborer et de mettre en ouvre des politiques ministérielles ainsi que des pratiques et des programmes de formation et de sensibilisation liés à la protection des renseignements personnels. Le Ministère travaille également en collaboration avec ses clients afin de protéger les renseignements personnels liés à la santé au sein du secteur plus large de la santé. Il travaille également à l'élaboration de politiques en partenariat avec les gouvernements provinciaux et territoriaux.
En collaboration avec ses homologues fédéraux, provinciaux et territoriaux, Santé Canada a mis au point un Cadre pancanadien de protection de la confidentialité des renseignements personnels sur la santé. L'objectif de ce cadre est de répondre aux attentes des Canadiens en matière de renseignements personnels et de confidentialité tout en permettant la circulation de l'information pour favoriser la prestation de services de santé efficaces et l'établissement de systèmes de dossiers de santé électroniques interopérables. Le cadre est un outil précieux pour l'uniformisation des dispositions relatives à l'échange des renseignements personnels, entre les administrations comme entre les secteurs de soins de santé commerciaux et non commerciaux.
4. Réalisation des objectifs en ligne
Santé Canada est bien établi sur l'autoroute de l'information à haute vitesse, avec son importante présence publique sur le Web, ses collaborations avec les principaux intervenants en santé, et ses partenariats pluri-gouvernementaux pour des initiatives comme le Portail canadien sur la santé, le Réseau canadien de la santé et le Système d'information sur la santé des Premières nations et des Inuits.
Réseau canadien de la santé
La promotion de la santé constitue un des trois piliers de l'Agence de santé publique du Canada (ASPC). En tant que programme principal de l'ASPC en matière de renseignements liés à la santé, le Réseau canadien de la santé (RCS) est un programme financé par le gouvernement fédéral qui vise la promotion et la gestion de la santé publique, ainsi que la collecte et la diffusion de données dans ce domaine. Il s'appuie sur la collaboration, à divers niveaux et dans divers secteurs, entre des organismes de santé déterminés à améliorer la santé et le bien-être des Canadiens.
La mission du RCS est d'aider les Canadiens à faire les bons choix en matière de santé en leur fournissant des renseignements fiables sur la promotion de la santé et la prévention des maladies et des blessures. Le Réseau canadien de la santé (RCS), qui est l'une des interfaces les plus directes et les plus efficaces qu'utilise l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) pour communiquer avec le public canadien, est un outil important d'intégration horizontale, de collaboration et d'information. Les citoyens qui s'engagent dans des activités saines améliorent et conservent leur qualité de vie et réduisent le risque de tomber malade. L'ASPC appuie ces efforts des Canadiens en élaborant et en proposant une série d'activités de développement sain, pour tous les groupes d'âge.
Le RCS utilise l'« approche axée sur la santé de la population et les déterminants de la santé ». Selon cette approche, divers facteurs extérieurs au système de soins de santé peuvent avoir une influence importante sur la santé. Même si les gestes posés par chaque citoyen ont une incidence sur sa santé, des questions systémiques plus larges, comme l'environnement où il travaille et où il vit, sa culture, et une multitude d'autres facteurs interreliés, aident aussi à déterminer son état de santé.
En fournissant une information précieuse, le Réseau canadien de la santé aide à promouvoir une vie saine, à s'attaquer à des facteurs de risque comme l'inactivité physique et la mauvaise alimentation, et à prévenir les blessures et les maladies. De même, les sections thématiques du Réseau canadien de la santé visent quatre maladies chroniques qui causent les deux tiers des décès au Canada (le cancer, le diabète, les maladies respiratoires et les maladies cardiovasculaires comme l'accident vasculaire cérébral).
Le Réseau canadien de la santé offre quelque 17 000 ressources ayant fait l'objet d'un contrôle de la qualité, provenant de plus de 1 200 collaborateurs du réseau, dont des universités, des hôpitaux, des bibliothèques et des organismes communautaires. Cette information plaît aux Canadiens, comme en témoigne l'augmentation constante du nombre de visiteurs du site Web depuis son lancement en 1999. Au cours des cinq dernières années, le nombre d'utilisateurs a augmenté de façon considérable, puisque le Réseau canadien de la santé continue de répondre aux besoins des Canadiens. En 2000, la moyenne mensuelle de visiteurs uniques était de plus de 38 000. Elle s'élevait à plus de 71 000 en 2002, à plus de 93 000 en 2003 et à plus de 123 000 en 2004. En 2005, le Réseau canadien de la santé a calculé que la moyenne mensuelle de visiteurs uniques s'élevait à plus de 192 000. Ce nombre continue d'augmenter chaque mois, à mesure que les gens prennent connaissance de l'existence du site Web.
Des articles d'actualité sur divers sujets et thèmes touchant la santé sont présentés tous les mois. Pour améliorer l'expérience des utilisateurs, le Réseau canadien de la santé offre un service d'abonnement bilingue et axé sur la clientèle, Bulletin santé, publié tous les 15 jours pour correspondre avec la présentation de nouveautés sur le site. L'abonnement à ce bulletin électronique gratuit est offert dans le cadre de réunions promotionnelles et autres et s'est révélé très populaire auprès des utilisateurs du RCS.
Parmi les autres caractéristiques populaires auprès des utilisateurs, mentionnons la capacité de demander directement des renseignements en santé aux organismes partenaires et de fournir une rétroaction sur l'information offerte par le Réseau canadien de la santé.
Grâce à de telles caractéristiques, le Réseau canadien de la santé continue de répondre efficacement aux besoins des utilisateurs et de demeurer très présent dans l'esprit des lecteurs.
L'analyse de l'opinion publique sur le Réseau canadien de la santé s'est révélée positive. Les Canadiens voient dans le Réseau une source d'information pertinente et utile, et les consommateurs ont une grande confiance dans le site. Les résultats d'un sondage en ligne effectué au printemps 2004 ont révélé qu'environ 95 % des utilisateurs sont satisfaits ou très satisfaits de la qualité de l'information fournie par le RCS. Le même sondage effectué en 2005 a rendu compte de taux de satisfaction semblables. Le sondage de 2004 a également montré que 92 % des utilisateurs recommanderaient le site à d'autres personnes. En 2005, ce taux atteint 94 %. Ceux qui utilisent le site le plus souvent sont également les plus susceptibles de recommander le site Web à d'autres personnes, ce qui permet de penser que le taux de satisfaction par rapport au Réseau canadien de la santé est élevé.
En moyenne, les utilisateurs du Réseau canadien de la santé ont visité le site une fois par semaine ou par mois. Un utilisateur sur cinq visite le site pour des raisons professionnelles, et 17 % des visiteurs sont des infirmiers ou des infirmières. Le site Web a enregistré en moyenne plus de 160 000 visites par mois en 2004 et plus de six millions de visites en 2003-2004. En 2005, la moyenne mensuelle de visiteurs uniques du site Web dépassait 192 000, et le nombre total de visiteurs uniques était de 2,3 millions - une augmentation de 55 % par rapport à 2004 et de 297 % par rapport à 2001.
Bureau de la pratique en santé publique
Le Bureau de la pratique en santé publique (BPSP), anciennement le Centre de coordination de la surveillance, a été créé en mai 2005 dans le cadre de la réorganisation de l'Agence de santé publique du Canada afin d'aider celle-ci à atteindre ses buts et ses objectifs. Le Bureau assiste l'Agence dans la mise en application de ses priorités et soutient l'amélioration de la santé publique au Canada et dans le monde entier en facilitant la collaboration et en renforçant les capacités en matière de santé publique. La création du BPSP a permis de garantir la poursuite des tâches les plus importantes dans le domaine de la mise en place d'infrastructure.
Le mandat du BPSP est d'améliorer les infrastructures en matière de santé publique en mettant l'accent sur la main d'ouvre, les systèmes d'information et de connaissances et les questions de droit, d'éthique et de politique d'information en matière de santé publique grâce à l'encadrement, à l'innovation et à l'action concertée. Depuis plusieurs années, les initiatives du BPSP sont axées sur la mise en place et le renforcement de l'infrastructure pour une prise de décisions fondées sur des données probantes dans le domaine de la santé publique, qui comprend des outils et des applications en ligne.
Ces solutions visent les praticiens de la santé publique qui travaillent à divers niveaux du gouvernement. Ils ont fait ample usage des technologies de l'information et des communications les plus récentes et ont mis au point des solutions en ligne qui améliorent l'échange et la circulation de renseignements à l'intention de ceux qui en ont besoin.
Au cours de la mise au point de ces solutions en ligne, le BPSP a travaillé avec tous les échelons du gouvernement et a fait l'objet d'un engagement ferme de la part d'organisations partenaires, ce qui lui a permis d'être bien accepté partout au Canada.
Les activités du BSPS comprennent notamment les suivantes :
- Projet canadien intégré de surveillance de la santé (PCISS) : Le PCISS fournit un modèle de convergence à long terme de la gestion des données sur la santé publique et d'une plus grande efficacité organisationnelle de la communauté nationale de la santé publique. Le programme comprend un certain nombre d'applications informatiques et d'applications de base de données, dont le Système de gestion des données de laboratoire et un système de gestion des cas en santé publique appelé Système d'information en matière de santé publique (SISP i).
- Le SISP i est un progiciel Web, composé d'un certain nombre de modules de gestion des renseignements sur la santé, qui a été conçu sur mesure pour les intervenants de première ligne en matière de santé publique, les gestionnaires de programme en santé, les épidémiologistes et les chercheurs dans le domaine de la santé. Les divers modules du SISP i fournissent des outils d'évaluation des patients et de gestion des cas. Le SISP i permet d'enregistrer, d'entreposer, de récupérer et de gérer les renseignements liés à la santé, aux traitements et aux issues de chaque patient.
- Après plusieurs projets pilotes de mise en ouvre exécutés avec succès dans diverses régions du Canada, le SISP i est actuellement opérationnel dans les régions suivantes :
- Colombie Britannique
- Yukon
- Territoires du Nord Ouest
- Alberta (y compris la Alberta Health and Wellness et David Thompson Health Region, Red Deer)
- Saskatchewan
- Conseil de santé régional de Winnipeg
- Ontario
- Bahamas
- Programme d'infrastructure du Système d'information géographique :
Le programme d'infrastructure du Système d'information géographique (SIG) fournit des données, des outils, des modules de formation et des services consultatifs et de cartographie afin d'améliorer la capacité des professionnels de la santé publique au Canada de travailler avec le SIG. Le programme d'infrastructure du SIG permet aux professionnels de la santé publique de représenter et d'analyser des données dans un contexte spatial, de prendre des décisions et de mener des recherches fondées sur des données probantes dans des domaines tels que la prévention et le contrôle de maladies chroniques et infectieuses, la promotion de la santé, la surveillance, les interventions et les préparatifs d'urgence et les préparatifs en vue d'une pandémie de grippe. L'infrastructure du SIG est reconnue comme étant un outil en évolution d'une importance capitale.Au cours des années, le programme d'infrastructure du SIG a consulté quelque 250 professionnels de la santé publique de 95 organismes de santé publique de partout au Canada et a collaboré avec eux. À mesure que la technologie de l'information devient courante dans le domaine de la santé publique, de plus en plus de praticiens pourront avoir accès à l'infrastructure du SIG.
Le programme met en valeur, auprès des professionnels de la santé publique, un outil en ligne convivial nommé le Générateur de cartes en santé publique. Le Générateur de cartes en santé publique est une solution économique qui répond aux besoins actuels de SIG dans le domaine de la santé publique en fournissant un site Web bilingue sur lequel les professionnels de la santé publique peuvent créer rapidement et simplement leurs propres cartes. Les professionnels de la santé publique inscrivent leurs données tabulaires liées à la santé sur une carte, en se servant des données spatiales provenant d'un entrepôt de données spatiales intégré; ils n'ont pas besoin de connaissances ou d'aptitudes préalables touchant le SIG.
Un autre service sur Internet offert par l'infrastructure du SIG est la base de données appelée Carte et échange de données. Ce lieu de collaboration réunit en réseau des praticiens de la santé publique de tout le pays avec leurs collègues et des spécialistes du SIG, ce qui leur permet de répondre à leurs besoins sur le plan des données, des services et de l'expertise dans le domaine croissant de la géomatique de la santé.
Le programme prévoit améliorer ses services liées au SIG en mettant au point un module de formation sur le SIG, pour la formation des professionnels de la santé publique.
Soutien à la cybersanté pour les communautés des Premières nations et des Inuits
Le Système d'information sur la santé des Premières nations et des Inuits (SISPNI) est un système d'information sur la santé communautaire utilisé pour appuyer l'exécution des programmes de santé dans les communautés des Premières nations et des Inuits. Il fournit un accès opportun à l'information sur la santé pour la gestion des cas, la planification des programmes et l'évaluation de la santé.
Le système a été élaboré par la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) de Santé Canada en partenariat avec les communautés des Premières nations et des Inuits, et est une initiative de l'Infostructure canadienne de la santé et du système de prestation de services électroniques de santé. La version actuelle du SISPNI comprend 12 sous systèmes, entre autres, sur l'information de base sur le client, l'immunisation, les tests, les médicaments et les maladies chroniques. L'outil permet aux professionnels de la santé des établissements de santé des réserves de prendre des décisions éclairées sur les patients. Un outil administratif pour les rapports statistiques sur la prestation des services du Programme de soins à domicile et en milieu communautaire - le Modèle électronique de préparation de rapports sur les prestations de services - a été déployé à l'automne 2003.
Afin de mieux répondre aux besoins des établissements de santé des Premières nations et des Inuits, la DGSPNI a établi une stratégie en matière de cybersanté plus large afin d'inclure la gamme croissante de technologies liées à la santé qui peuvent contribuer à l'amélioration des soins de santé primaire et, au bout du compte, les issues de santé dans les communautés des Premières nations et des Inuits. La « cybersanté » est définie comme étant l'usage coordonné et intégré de technologies de l'information pour le soutien, la gestion et l'amélioration des services et des programmes de santé. Elle englobe la gestion de l'information, la prestation de services en santé et les télécommunications.
Les technologies de la cybersanté permettent de promouvoir encore mieux l'utilisation des technologies de l'information et des communications afin de tirer un plus grand profit du temps de travail et de l'expertise des professionnels; cela permettra aussi, notamment, d'atténuer la pression liée au recrutement et au maintien de l'effectif à laquelle sont confrontées les communautés des Premières nations et des Inuits dans des domaines critiques comme les soins infirmiers. Les technologies de la cybersanté permettent également à Santé Canada de poursuivre ses efforts visant à harmoniser les nouveaux systèmes d'information en matière de santé des provinces et des territoires. Cela est essentiel pour que les systèmes de soins de santé du Canada soient en mesure d'échanger des données et des renseignements pour, par exemple, mieux gérer l'éclosion de maladies transmissibles ou lancer des initiatives de prévention des maladies à l'échelle nationale, visant tous les groupes de population et toutes les régions.
Télésanté, communautés des Premières nations et des Inuits
L'accès à des spécialistes de la santé peut être difficile pour les membres des Premières nations et les Inuits habitant des régions éloignées et parfois isolées, auxquelles on ne peut accéder que par avion. La technologie de la télésanté contribue à surmonter ce défi. Le terme « télésanté » désigne l'usage des technologies de l'information et des communications (TIC) pour fournir des services de santé, des services d'experts et des renseignements et pour franchir les barrières géographiques, temporelles, sociales et culturelles.
Dans toutes les régions du pays où la technologie est maintenant disponible, les évaluations des services de télésanté ont dégagé plusieurs avantages pour les communautés éloignées des Premières nations et des Inuits. En voici la liste :
- amélioration de l'accès aux services de spécialistes, et, en conséquence, amélioration des compétences de diagnostic du personnel de la communauté et réduction des niveaux de stress des fournisseurs de soins de santé et des patients;
- réduction du nombre de transferts de patients vers des centres spécialisés;
- réduction des périodes d'attente pour les consultations, les évaluations et les contrôles;
- amélioration de la gestion du temps grâce à l'échange de données entre les fournisseurs de soins de santé primaires à l'échelle de la communauté;
- soutien à l'intégration des services avec les provinces;
- contribution au soutien et à la formation du personnel de manière à améliorer le recrutement et à conserver l'effectif.
Le mandat initial du Projet de télésanté pour les Premières nations de l'Alberta (PTPNA) était de mettre au point l'infrastructure nécessaire pour fournir un accès à Internet et aux vidéoconférences aux travailleurs de la santé des Premières nations de l'Alberta oeuvrant dans toute la province. Cette étape est maintenant terminée. À la deuxième étape de son mandat général, le PTPNA doit faciliter la mise au point de programmes de télésanté et gérer un Portail sur la santé pour les travailleurs de la santé dans les communautés des Premières nations. Cette étape est actuellement en cours. Le portail Internet de la santé, (onehealth.ca), fournit actuellement un accès aisé au courriel, aux groupes de discussion, aux renseignements sur la santé, à des nouvelles et à la bibliothèque virtuelle de la santé - un entrepôt de documents qui fournit un accès en ligne à des milliers de documents liés à la santé. Le site Onehealth.ca compte actuellement 2 000 usagers inscrits à l'échelon national.
On compte à l'échelle nationale environ 95 sites de vidéoconférences et 80 sites de télésanté dans les communautés des Premières nations et des Inuits des diverses régions du Canada, et on planifie actuellement un certain nombre de nouvelles initiatives. La télésanté était un thème dominant du Plan directeur de la santé des Autochtones, qui a été établi récemment (réunion des premiers ministres et des dirigeants autochtones, Kelowna, 2005). Il est donc clair que les fournisseurs de soins de santé à l'échelon des communautés et les communautés autochtones elles mêmes considèrent que la télésanté est essentielle à l'amélioration de la distribution des services.
Liaison avec les communautés éloignées
« La connexion par satellite a eu des avantages énormes. Nous sommes maintenant en mesure de fournir des services de santé à des patients qui, autrement, auraient eu à quitter la communauté. »
Lilly Spray
Infirmière en santé communautaire à Deer Lake (Ontario)
En raison de l'éloignement géographique d'un grand nombre de communautés des Premières nations et des Inuits, il peut être compliqué de fournir l'infrastructure nécessaire à des connexions à Internet haute vitesse, qui peuvent en outre exiger des investissements importants.
Depuis 2002, la DGSPNI a installé 200 satellites bidirectionnels à haute vitesse pour les besoins d'établissements de santé de diverses régions éloignées et isolées du pays. De plus, des réseaux locaux sans fil ont été installés dans 85 de ces établissements. L'importance du changement est évidente, étant donné qu'il y a deux ans, en Saskatchewan, seul un établissement de santé bénéficiait d'une connexion haute vitesse. Aujourd'hui, 51 établissements de santé de la Saskatchewan ont accès à une telle connexion. Là où la technologie est disponible, la plupart des établissements de santé ont maintenant accès à Internet haute vitesse et à un service à large bande.
Un petit nombre d'établissements de santé situés dans des communautés ont toujours un accès commuté à Internet. La DGSPNI travaille donc avec d'autres ministères du gouvernement dans le but de trouver les moyens collectifs de fournir un accès à large bande à toutes les communautés et à tous les centres de santé des Premières nations et des Inuits afin de permettre l'usage des technologies actuelles et futures dans les domaines de la télésanté et de la cybersanté.
Programme des partenariats pour l'infostructure canadienne de la santé (PPICS)
Lancé en 2000, le PPICS est un programme d'encouragement à frais partagés de 80 millions de dollars qui vise à favoriser la collaboration, l'innovation et le renouvellement dans la prestation des soins de santé grâce à l'utilisation de la technologie de l'information et des communications. Le PPICS a appuyé la mise en ouvre de 29 projets pilotes de cybersanté dans tout le pays en partenariat avec les gouvernements, les hôpitaux et les autres intervenants. Les programmes mis au point ont amélioré l'accessibilité, la qualité et l'efficience des services de santé sur tout le territoire canadien, en particulier dans les régions rurales et éloignées.
Voici quelques exemples : un projet utilise les TIC pour dépister le diabète dans les communautés des Premières nations du Nord de l'Alberta; un autre a introduit des services de télémédecine dans plus de 30 disciplines au sein d'environ 60 communautés du Nord de l'Ontario; le PPICS a aussi appuyé la création d'un système de dossiers électroniques de santé fondé sur des normes en Colombie-Britannique pour aider à répondre aux besoins en gestion de l'information des fournisseurs de services de santé mentale.
Même si le PPICS a pris fin en mars 2004, la plupart des 29 projets ont reçu l'appui de leur gouvernement et ont contribué au renouvellement de la prestation des soins de santé à tous les Canadiens.
Afin de s'assurer que les connaissances acquises dans le cadre des projets du PPICS ne soient pas perdues, Santé Canada a compté sur l'expertise de chercheurs canadiens dans le domaine de la cybersanté et des soins primaires. Ces derniers ont utilisé les renseignements tirés des projets du PPICS, qui sont maintenant dans la base de données du PPICS, pour produire sept rapports de recherches stratégiques clés dans des domaines comme l'intégration de la télésanté dans le continuum des soins, la gouvernance, les modèles d'évaluation, la formation continue et l'impact sur les ressources humaines en santé. Ces rapports de recherche peuvent être obtenus auprès de Santé Canada.
Le PPICS a accompli énormément de choses. L'application au travail, l'échange de renseignements et la promotion de la collaboration dans l'exécution des projets ont valu plusieurs Prix du sous-ministre à un grand nombre d'employés, et le succès du programme a joué un rôle important dans l'établissement de l'Inforoute de la santé du Canada.
On peut trouver, sur le site Web de Santé Canada : Programme des partenariats pour l'infostructure canadienne de la santé, un résumé des 29 projets, y compris de l'information sur les personnes-ressources et leur rapport final des projets.
Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire - Système électronique de réglementation des pesticides (SERP)
Dans le cadre de l'initiative du Gouvernement en direct, Santé Canada a lancé le Système électronique de réglementation des pesticides (SERP), un service Web permettant d'effectuer des opérations en matière de réglementation des pesticides.
Le service en question permet à l'industrie de présenter des demandes, de fournir des données et de présenter des demandes d'homologation de produits dans un environnement en ligne sûr et stable. Il permet également la communication, le stockage, la consultation, la récupération, l'échange et l'usage plus efficaces des renseignements. Les personnes inscrites qui font des affaires avec le Ministère ont ainsi accès à une meilleure voie de prestation de services. En conséquence, le Ministère pourra traiter l'information sur les pesticides et en rendre compte plus rapidement et de façon plus transparente. Il en résultera une gestion plus effective et plus économique du processus de réglementation.
L'initiative GED a rempli son engagement principal lorsqu'elle a réussi à lancer le Module de gestion de l'accès du SERP en septembre 2004. Ce module permet à ceux qui ont l'intention de soumettre de l'information au Ministère de gérer leurs comptes en ligne et leurs mots de passe et de céder leurs droits et privilèges à d'autres personnes s'il y a lieu, selon leurs besoins opérationnels.
Dans le cadre du Système, le Ministère a mis au point et installé le générateur d'index électronique, qui donne aux demandeurs la capacité de créer des demandes électroniques. Le générateur d'index électronique a permis au Ministère d'automatiser le chargement et le catalogage de documents dans un système électronique de gestion de l'information. Depuis le lancement du générateur d'index électronique, en septembre 2005, l'outil a été téléchargé plus de 500 fois, et nous avons reçu plus de 200 demandes.
La prochaine étape de mise au point comprend l'intégration complète de la Voie de communication protégée afin qu'il soit possible de recevoir des demandes électroniques en toute sécurité, sur Internet, au cours de l'exercice financier 2006 2007.
Instituts de recherche en santé du Canada - RechercheNet
Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) sont le principal organisme fédéral de financement de la recherche en santé au Canada. Le milieu scientifique au Canada est vaste, diversifié et de plus en plus pluridisciplinaire. En plus du domaine de la santé, il s'intéresse à l'ingénierie ainsi qu'aux sciences naturelles et sociales. Le partage d'information est essentiel pour ce milieu à toutes les étapes de la découverte scientifique, et les services d'information novateurs comme le courriel, Internet et le Web offrent de grandes possibilités pour favoriser la collaboration et l'efficience. De plus grands avantages peuvent être obtenus si plusieurs organisations de recherche regroupent leurs ressources pour créer des outils Internet communs pour l'ensemble du milieu de la recherche.
Ce partage de l'effort organisationnel est au cour de la stratégie relative aux services électroniques des IRSC, et est l'un des volets importants de RechercheNet, portail qui servira de lieu de réunion virtuel pour le milieu des chercheurs. Grâce à un guichet unique, les chercheurs pourront chercher des possibilités de financement, présenter des demandes de fonds, collaborer avec d'autres chercheurs à des tâches administratives, effectuer des examens par les pairs des demandes et faire le suivi du cheminement de leur demande à toutes les étapes des concours, tout cela dans un environnement électronique et sécurisé.
Déjà, la vision de RechercheNet devient réalité. Le CV commun permet aux chercheurs de gérer les données de leur curriculum vitae à un seul endroit et de produire des CV qui respectent les exigences énoncées par tout membre d'une organisation qui fait partie du réseau canadien de CV commun. Depuis son lancement en 2002, plus de 30 000 chercheurs et étudiants ont affiché leur CV en ligne. Le nombre d'organismes participants est passé à 15. De même, le Système d'information sur la recherche au Canada, base de données qui permet au public d'avoir accès à des données sur le financement de nombreux organismes canadiens, compte 17 organismes participants qui ont placé environ 17 000 entrées en ligne.
Depuis 2004, RechercheNet a lancé plusieurs projets pilotes dans le but d'automatiser le processus de concours pour les subventions et les prix en ce qui concerne la présentation des demandes et l'examen par les pairs. Les outils électroniques d'examen par les pairs permettent la présentation et la distribution des examens aux évaluateurs et aux demandeurs. Trois des programmes de financement principaux des IRSC et leurs 60 comités d'examen par les pairs utilisent actuellement ce système, qui continue à susciter des réactions favorables avec 93% de taux de satisfaction. Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie et le Conseil de recherches en sciences humaines sont également en train de mettre à l'essai l'outil d'examen par les pairs. L'élément de présentation électronique de RechercheNet permet aux chercheurs de remplir tous les formulaires requis, de rassembler toutes les composantes de leur demande de subvention et de la soumettre par voie électronique. Pour les deux premiers projets pilotes des IRSC, lancés en 2005, on fait état d'un taux de participation de 98 %.
En 2006, RechercheNet prévoit lancer une base de données nationale sur les possibilités de financement qui permettra aux chercheurs de présenter des demandes auprès de sources multiples de financement de la recherche, de multiplier le nombre d'organismes qui utilisent un service partagé et d'améliorer le processus de soumissions électronique afin de fournir plus de possibilités aux demandeurs qui veulent obtenir des fonds de recherche.
Réseau mondial d'information sur la santé publique
Le Réseau mondial d'information sur la santé publique (RMISP), système d'alerte rapide pour les menaces potentielles visant la santé publique à l'échelle mondiale, est un prototype que Santé Canada a créé en 1988, en collaboration avec l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). En septembre 2004, le RMISP est devenu la responsabilité de la nouvelle Agence de santé publique du Canada (ASPC).
Le RMISP a été, à l'origine, conçu pour être un système probatoire. Cependant, son utilité comme instrument d'alerte rapide a vite été reconnue. Santé Canada et l'OMS ont ensuite commencé à s'en servir comme instrument de soutien. Le système, fondé sur Internet, a assuré la surveillance des moyens de communication à l'échelle planétaire. De plus, il a collecté et affiché des articles pertinents sur les menaces potentielles pour la santé publique. En 2002, pour son innovation et l'utilisation de technologies de l'information à la fine pointe, le RMISP a reçu une médaille d'or dans le cadre des Prix de distinction annuels remis aux projets gouvernementaux en matière de technologie de l'information. Ce système a été essentiel à la communication de renseignements préliminaires sur les menaces pour la santé publique, y compris pendant l'éclosion de SRAS en 2003.
Comme le RMISP était un prototype, il n'était pas résistant et ne possédait pas une intelligence artificielle. Le RMISP ne pouvait gérer qu'un contenu anglais et français. Les analystes du RMISP ont effectué manuellement la surveillance, la collecte, le filtrage et la diffusion aux utilisateurs des rapports des médias rédigés en chinois, en russe et en espagnol. Le RMISP ne disposait pas de capacités de traduction automatique. C'est pourquoi les analystes du Réseau ont traduit en anglais les titres des articles qui n'étaient pas en anglais avant de diffuser par courriel aux utilisateurs les articles choisis.
En 2003 2004, grâce à des fonds provenant du gouvernement canadien et de l'Initiative contre la menace nucléaire (un fonds de Ted Turner), un nouvel outil d'alerte rapide multilingue, fondé sur Internet, a été créé en collaboration avec Nstein Technologies, Inc. En novembre 2004, le système a été lancé au cours d'une conférence de presse aux Nations Unies, à New York, aux États-Unis. M. Ted Turner, en sa qualité de coprésident de l' Initiative contre la menace nucléaire, a aidé au lancement du système multilingue du RMISP. Il était accompagné de M. Ujjal Dosanjh, ancien ministre de la Santé au Canada; Dr Stephen J. Corber, gestionnaire du secteur de la lutte contre les maladies de l'Organisation panaméricaine de la santé de l'OMS, de David Butler Jones, administrateur en chef de la santé publique du Canada et, d'Ottawa, par satellite, de Dr Ron St. John, directeur général, Centre de mesures et d'interventions d'urgence, ASPC.
Le nouveau système multilingue d'alerte rapide assure une surveillance, recueille des données et produit des rapports préliminaires sur des questions d'intérêt pour la santé publique en arabe, en chinois simplifié et traditionnel, en anglais, en farsi, en français, en russe et en espagnol, et ce, quasiment en temps réel, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Ce système multilingue unique permet de surveiller les sources médiatiques mondiales comme les fils de presse et les sites Web.
Le RMISP permet aussi de faire le suivi des situations comme les éclosions de maladie, les maladies émergentes et réémergentes chez les humains, les animaux et les plantes, les aliments contaminés et l'eau contaminée, le bioterrorisme, l'exposition aux produits chimiques et aux matières radioactives, ainsi que les questions relatives à la sécurité des produits, des médicaments et des instruments médicaux.
Le RMISP est utilisé par la communauté mondiale de la santé publique, y compris par l'OMS, dans ses efforts visant à réduire au minimum les risques pour la santé en établissant des mesures et des interventions appropriées de gestion, de contrôle et de prévention des risques.
La pertinence de l'information recueillie par le RMISP est déterminée automatiquement, puis examinée par des analystes. Le résultat est catégorisé et mis à la disposition des utilisateurs. L'abonnement aux sources médiatiques mondiales et la fréquente vérification des sources d'où provient l'information assurent la crédibilité du système.
L'ajout d'autres langues, comme le portugais, et l'utilisation d'instruments avancés d'analyse feront partie des améliorations qui seront apportées au système. L'objectif est aussi d'intégrer la synthèse de la parole à partir du texte et la synthèse du texte à partir de la parole.
Détermination des besoins des clients
Santé Canada mène chaque année des recherches sur l'opinion publique. Ces recherches viennent appuyer les processus de soutien des décisions en matière de communications, d'élaboration des politiques et de gestion des programmes, et guide les orientations stratégiques du Ministère.
Outre les abonnements groupés destinés à déterminer les besoins des utilisateurs d'Internet, presque tous les sondages du Ministère comportent une composante visant les préférences des Canadiens en matière de réception d'information. De plus, le site Web de Santé Canada renferme un formulaire de rétroaction qui permet de catégoriser les visiteurs et de mesurer leur niveau de satisfaction. Ces renseignements sont analysés, résumés et intégrés à l'élaboration des plans stratégiques pour le GED.
En 2005-2006, la Division de la recherche sur l'opinion publique et de l'évaluation a amorcé de nombreuses initiatives en matière de recherche en ligne (dont certaines sont toujours en cours). Ces initiatives comprennent notamment des consultations en ligne sur le Guide alimentaire canadien auprès des clients et des membres du public, un sondage sur les rapports sur l'eau potable et les puits auprès des agents d'hygiène du milieu de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits, un sondage au sujet de l'intranet du Ministère auprès des employés de Santé Canada et un sondage en ligne sur les questions relatives au tabagisme auprès des jeunes. En outre, Santé Canada a entrepris ou est en train de planifier un certain nombre de tests d'utilisation des divers sites Web des projets du Ministère, y compris le site Web sur les modes de vie sains et la pratique des sports et le site Web sur le Guide alimentaire canadien.
6. Coordonnées du groupe du GED de Santé Canada
Vous pouvez obtenir de plus amples renseignements auprès du :
Groupe du Gouvernement en direct
Centre des stratégies de la transformation des services
Direction des services de gestion de l'information
Santé Canada
info@hc-sc.gc.ca
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