ARCHIVÉE - Rapport public GED 2005 - Pour une plus grande cyberefficacité à Santé Canada [Santé Canada, 2005]
Pour une plus grande cyberefficacité à Santé Canada
Table des matières
- Introduction
- Stratégie et vision de Santé Canada en matière de cybergouvernement
- Progrès de Santé Canada concernant le programme du GED
- Réalisation des objectifs en ligne
- Réseau canadien de la santé
- Centre de coordination de la surveillance
- Télésanté et les collectivités des Premières nations et des Inuits
- Applications visant l'exécution des programmes des Premières nations et des Inuits
- Liaison avec les collectivités éloignées
- Programme des partenariats pour l'infostructure canadienne de la santé (PPICS)
- Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire -- système de réglementation électronique
- Les Instituts de recherche en santé du Canada -- ResearchNet
- Réseau mondial d'information sur la santé publique
- Détermination des besoins des clients
- Communiquer avec le GED de Santé Canada
1. Introduction
Mission et vision de Santé Canada
Santé Canada a pour mission d'aider les Canadiens et les Canadiennes à maintenir et à améliorer leur état de santé. Le Ministère respecte les choix et les situations individuels et cherche à faire du Canada un des pays où les gens sont le plus en santé au monde.
Notre rôle
En partenariat avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, Santé Canada exerce un leadership national dans l'élaboration de la politique de la santé, l'application des règlements sur la santé, la promotion de la prévention de la maladie et l'encouragement à un mode de vie sain pour tous les Canadiens. Le Ministère assure la disponibilité et l'accessibilité des services de santé pour les collectivités des Premières nations et des Inuits. Il collabore aussi étroitement avec d'autres ministères et organismes fédéraux et d'autres intervenants en santé afin de réduire les risques pour la santé et la sécurité des Canadiens.
Relations ministérielles
Les rôles de Santé Canada, dans toutes les facettes de ses activités, sont ancrés dans deux réalités fondamentales.
Premièrement, comme un grand nombre de déterminants sociaux, comportementaux, physiques et économiques influent conjointement sur la santé des individus, le Ministère doit utiliser un large éventail de politiques et de mesures stratégiques afin de maintenir et d'améliorer l'état de santé des Canadiens et des Canadiennes.
Deuxièmement, la réalisation de progrès en ce qui a trait aux priorités du Canada en matière de santé exige la collaboration de nombreux partenaires et la coordination entre ceux-ci. Par exemple, le Ministère collabore avec les responsables provinciaux et territoriaux pour assurer la viabilité à long terme du système de santé canadien tout en protégeant les principes de la Loi canadienne sur la santé. Par l'entremise de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits, le Ministère travaille de concert avec le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien, les collectivités des Premières nations elles-mêmes, ainsi que les administrations provinciales et territoriales pour offrir des services de santé de qualité aux Premières nations et aux Inuits du Canada. En vue de mettre en place un ensemble de politiques et d'activités ministérielles, le Ministère collabore avec le secteur bénévole et communautaire, les professionnels de la santé, le secteur privé et les citoyens canadiens.
2. Stratégie et vision de Santé Canada en matière de cybergouvernement
La vision de Santé Canada en matière de cybergouvernement est la suivante :
« Santé Canada sera à l'avant-garde de la promotion d'un service électronique, à jour, fiable et pertinent, de prestation d'information et de services de santé. »
Santé Canada réalisera cette vision :
- en transformant l'information et les services en vue d'une prestation en ligne;
- en intégrant les méthodes de prestation d'information et de services (p. ex. Internet, téléphone, en personne);
- en exerçant un leadership national dans la promotion du concept de cybergouvernement au sein du milieu de la santé;
- en maintenant une relation de confiance permanente avec les Canadiens, par la protection adéquate de leurs renseignements personnels;
- en confirmant que l'information et les services offerts sont ceux dont ont besoin les Canadiens;
- en travaillant en collaboration avec ses partenaires fédéraux provinciaux territoriaux et les intervenants du secteur privé.
Des initiatives sont prises dans tous les secteurs du Ministère pour réaliser cette vision. Depuis son établissement en mai 2000, la Division du Gouvernement en direct (GED) a coordonné et dirigé les activités du GED. Comme l'initiative du GED prend fin à la fin de décembre 2005, ce groupe s'occupera désormais de la Vision du service pour les Canadiens du gouvernement du Canada, qui fait des citoyens le centre des activités de transformation opérationnelle.
3. Progrès de Santé Canada concernant le programme du GED
Santé Canada continue d'appuyer les objectifs de la stratégie de services en ce qui concerne la prestation de services clés en ligne et l'intégration des modes de prestation de services. Le Ministère s'organise sur le plan stratégique pour pouvoir offrir une information en matière de santé qui soit fiable et qui fasse autorité peu importe la méthode de diffusion choisie par les Canadiens, que ce soit en personne ou par télécopieur, téléphone, Internet ou courriel.
Plus il y a d'administrations fédérales et provinciales qui collaborent à la présentation d'information et à la prestation de services en ligne, et plus il y a de Canadiens qui consultent en ligne plutôt que d'une autre façon, plus Santé Canada est en mesure d'appuyer les objectifs de diffusion en ligne. Le Ministère reste engagé à utiliser les technologies de l'information et des communications pour améliorer l'accès à des services intégrés axés sur la clientèle.
Santé Canada poursuit une vision de la prestation de services qui comprend les éléments suivants :
- repenser la diffusion de l'information et la prestation des services;
- encourager l'acceptation de produits en ligne;
- augmenter le nombre de cyberfacilitateurs et de procédés organisationnels communs;
- assurer la viabilité des demandes de service en ligne et des sites Web intégrés;
- favoriser la participation des partenaires en ce qui concerne les services et les politiques;
- créer de nouveaux modèles de gouvernance et de reddition de comptes;
- établir un effectif souple et dynamique.
Santé Canada participe à un certain nombre d'initiatives qui appuient les objectifs de communication en ligne du gouvernement du Canada. Ces initiatives incluent les suivantes :
Portail canadien de la santé
Aujourd'hui, le Portail canadien de la Santé met à la disposition des Canadiens un guichet unique d'accès en ligne à de l'information en matière de santé fiable et faisant autorité, et il offrira ultérieurement des services en ligne. Il comprend de l'information à l'intention de groupes particuliers tels que les aînés, les jeunes, les enfants, les Autochtones, les anciens combattants et les voyageurs internationaux.
En plus des dossiers de Santé Canada, le Portail canadien de la santé donne accès à de l'information en matière de santé et à des services de santé de plusieurs autres ministères fédéraux, du Réseau canadien de la santé, des gouvernements provinciaux et territoriaux, des municipalités, d'organismes non gouvernementaux canadiens, et d'importantes organisations dans le domaine de la santé comme l'Organisation mondiale de la santé et les Centers for Disease Control des États-Unis.
Le Portail canadien de la santé consulte régulièrement les Canadiens dans un effort soutenu pour améliorer le site sur le plan des besoins et des préférences. En réponse à cette rétroaction de la clientèle, des caractéristiques supplémentaires ont été récemment introduites, notamment des Outils de modes de vie sains, une salle de presse et des formulaires et services en ligne.
Au cours de la dernière année, les visites au Portail canadien de la santé ont augmenté de 38 %.
Il est possible d'accéder au Portail canadien de la santé directement ou par l'entremise du site du Canada.
Transformation des services
Santé Canada appuie la vision stratégique en matière de services du gouvernement du Canada, laquelle reconnaît la nécessité d'établir une vision fédérale de la prestation des services à l'intention des citoyens et des clients qui soit axée sur le client et intégrée pour l'ensemble du gouvernement et des modes de prestation. Le Ministère reconnaît qu'il existe d'importantes occasions de tirer parti des nouvelles possibilités de prestation de services pour répondre aux attentes plus grandes des clients en matière d'accès aux services et à l'information. L'exploitation réussie de ces occasions et l'élaboration d'une vision ministérielle de la prestation des services permettront aux citoyens de choisir parmi divers instruments et canaux pour obtenir un accès général à des services et à de l'information en matière de santé, chez eux, au travail, en voyage ou dans la collectivité.
Santé Canada a entrepris l'élaboration d'une nouvelle vision et d'une nouvelle stratégie pour la prestation des services, qui détermineront l'orientation stratégique que suivra le Ministère pour planifier et façonner l'avenir de la prestation des services et de l'information au moyen de l'éventail entier des modalités de service.
Initiative d'amélioration des services
L'Initiative d'amélioration des services du Conseil du Trésor s'applique aux ministères qui offrent, dans une large mesure, des services directs aux Canadiens. Elle vise une amélioration notable, mesurable et soutenue de la satisfaction des Canadiens à l'égard de la qualité des services fournis par les ministères et organismes fédéraux.
Cinq services d'information clés sont présentement désignés comme services ministériels à améliorer : le Réseau canadien de la santé, les publications Votre santé et vous, la ligne d'information 1 800 sur la lutte antiparasitaire, le Centre d'exceptions pour les médicaments des services de santé non assurés et les lignes de renseignements généraux de Santé Canada.
Chaque année, on effectue des enquêtes sur la satisfaction des clients à propos de ces initiatives; les suggestions visant l'amélioration des services obtenues grâce aux enquêtes sont mises en application, et les clients en sont avisés. Les résultats de ces enquêtes forment la base des plans annuels d'amélioration des services, y compris quand il s'agit de fixer des objectifs à cet égard ainsi que des normes de service.
Fort du succès de ces initiatives, Santé Canada continuera à viser une amélioration continue de la satisfaction de la clientèle et à planifier en conséquence dans d'autres secteurs du Ministère qui fournissent des services directement aux clients.
Site Web de Santé Canada
Santé Canada assure une présence importante en ligne. Le site Web de Santé Canada contient une grande quantité d'information et a reçu en moyenne environ un million de visites uniques par mois en 2004. En plus de présenter de l'information, des publications et des liens en rapport avec le mandat du Ministère, le site donne accès à des formulaires qui peuvent être téléchargés, à des points d'accès pour la collecte des commentaires des clients, et à des services interactifs.
Pour appuyer les orientations du gouvernement du Canada en ce qui concerne la prestation d'information en ligne, Santé Canada a entrepris une mise à jour de son site Web. L'objectif principal consiste à organiser l'information Web du Ministère pour qu'elle soit accessible aux Canadiens de manière logique et uniforme. L'information sera organisée par sujet plutôt qu'en fonction de la structure organisationnelle. Cela permettra de regrouper sur le site Web le contenu créé par divers secteurs du Ministère. De cette façon, les clients du Ministère auront accès à l'ensemble du contenu Web sur un sujet particulier.
L'approche axée sur la clientèle favorise l'accessibilité et la diffusion de l'information du Ministère. L'organisation et la gestion améliorées du site Web renforceront également les liens entre le contenu Web et les experts et professionnels des secteurs de programme du Ministère, faisant en sorte que le contenu du site soit toujours actuel, pertinent et exact.
Protection des renseignements personnels
Le domaine des soins de santé est un secteur à forte composante d'information. Par conséquent, Santé Canada doit à l'occasion assumer le rôle de dépositaire de renseignements délicats et de nature personnelle sur la santé. Le Ministère prend au sérieux son rôle d'assurer la confiance du public, surtout parce qu'il favorise la création et la mise en place de services de santé électroniques offerts au public. Pour maintenir la relation de confiance avec les Canadiens relativement au traitement de leurs renseignements personnels, le Ministère procède à la mise à jour de ses politiques et lignes directrices et améliore les programmes de formation du personnel. De nouveaux procédés et outils favorisant la protection des renseignements personnels, comme les évaluations des facteurs relatifs à la vie privée, sont utilisés pour déterminer les risques pour la protection des renseignements personnels et les solutions pertinentes.
En collaboration avec ses homologues fédéraux, provinciaux et territoriaux, Santé Canada a mis au point un Cadre pancanadien de protection de la confidentialité des renseignements personnels sur la santé. L'objectif de ce cadre est de répondre aux attentes des Canadiens en matière de renseignements personnels et de confidentialité tout en permettant la circulation de l'information pour favoriser la prestation de services de santé efficaces et l'établissement de systèmes de dossiers de santé électroniques interopérables. Le cadre est un outil précieux pour l'uniformisation des dispositions relatives à l'échange des renseignements personnels, entre les administrations comme entre les secteurs de santé commerciaux et non commerciaux.
4. Réalisation des objectifs en ligne
Santé Canada est bien établie sur l'autoroute de l'information à haute vitesse, avec son importante présence publique sur le Web, ses collaborations avec les principaux intervenants en santé, et ses partenariats pluri-gouvernementaux pour des initiatives comme le Portail canadien de la santé, le Réseau canadien de la santé et le Système d'information sur la santé des Premières nations et des Inuits.
Réseau canadien de la santé
Le Réseau canadien de la santé (RCS), qui est l'une des interfaces de l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) avec le public canadien les plus directes et les plus efficaces, est un important outil d'intégration horizontale, de collaboration et d'information. Les citoyens qui s'engagent dans des activités saines améliorent et conservent leur qualité de vie et réduisent le risque de tomber malade. L'ASPC appuie les Canadiens dans cette entreprise en élaborant et en proposant une série d'activités de développement sain, pour tous les groupes d'âge.
Le RCS est une initiative de collaboration liée à l'Infostructure canadienne de la santé, à laquelle participent 20 importants organismes de santé du Canada, qui agissent à titre d'experts quand il s'agit de trouver et de recommander des ressources se rapportant à leur domaine d'expertise ou à leur groupe cible. Le site Web du Réseau canadien de la santé, qui couvre 23 thèmes (p. ex. vie active, alimentation saine, santé de l'environnement) ou groupes (p. ex. femmes, enfants et adolescents, Autochtones) est un outil essentiel pour l'amélioration de la santé des Canadiens.
Le RCS utilise l'« approche axée sur la santé de la population et les déterminants de la santé ». Selon cette approche, divers facteurs extérieurs au système de soins de santé peuvent avoir une influence importante sur la santé. Même si les gestes posés par chaque citoyen ont une incidence sur sa santé, des questions systémiques plus larges, comme l'environnement où il travaille et où vit, sa culture, et une multiplicité d'autres facteurs interreliés, aident aussi à déterminer son état de santé.
En fournissant une information précieuse, le Réseau canadien de la santé aide à promouvoir une vie saine, à s'attaquer à des facteurs de risque comme l'inactivité physique et la mauvaise alimentation, et à prévenir les blessures et les maladies. De même, les sections thématiques du Réseau canadien de la santé visent quatre maladies chroniques qui causent les deux tiers des décès au Canada (le cancer, le diabète, les maladies respiratoires et les maladies cardiovasculaires comme l'accident vasculaire cérébral).
Le Réseau canadien de la santé offre quelque 17 000 ressources ayant fait l'objet d'un contrôle de la qualité, provenant de plus de 1 200 collaborateurs du réseau, parmi lesquels des universités, des hôpitaux, des bibliothèques et des organismes communautaires. Cette information plaît aux Canadiens, comme en témoigne l'augmentation de 135 % du nombre de visiteurs du site entre novembre 2003 et novembre 2004.
Des articles d'actualité sur divers sujets et thèmes touchant la santé sont présentés tous les mois. Pour améliorer l'expérience des utilisateurs, le Réseau canadien de la santé offre un service d'abonnement bilingue et axé sur la clientèle, Bulletin santé, publié tous les 15 jours pour correspondre avec la présentation de nouveautés sur le site. L'abonnement à ce bulletin électronique gratuit est offert dans le cadre de réunions promotionnelles et autres et s'est révélé très populaire auprès des utilisateurs du RCS.
Parmi les autres caractéristiques populaires auprès des utilisateurs, mentionnons la capacité de demande directement des renseignements en santé aux organismes partenaires et de fournir une rétroaction sur l'information offerte par le Réseau canadien de la santé.
Grâce à de telles caractéristiques, le Réseau canadien de la santé continue de répondre efficacement aux besoins des utilisateurs et de demeurer très présent dans l'esprit des lecteurs.
L'analyse de l'opinion publique sur le Réseau canadien de la santé s'est révélée positive. Les Canadiens voient dans le Réseau une source d'information pertinente et utile, et les consommateurs ont une grande confiance dans le site. Les résultats d'un sondage en ligne effectué au printemps 2004 ont révélé qu'environ 95 % des utilisateurs sont satisfaits ou très satisfaits de la qualité de l'information fournie par le RCS.
En moyenne, les utilisateurs du Réseau canadien de la santé ont visité le site une fois par semaine ou par mois. Un utilisateur sur cinq visite le site pour des raisons professionnelles, et 17 % des visiteurs du Réseau canadien de la santé sont des infirmiers ou infirmières. Le site Web a enregistré en moyenne plus de 160 000 visites par mois en 2004 et plus de six millions de visites en 2003-2004.
Centre de coordination de la surveillance
En septembre 2004, le Centre de coordination de la surveillance a été l'un des anciens organismes de Santé Canada qui est passé à la nouvelle Agence de santé publique du Canada. Le Centre continue d'appuyer les progrès réalisés dans les systèmes de surveillance de la santé par les partenaires à l'échelle fédérale, provinciale et locale.
En collaboration avec ses partenaires, le Centre de coordination de la surveillance a participé à plusieurs projets de surveillance et de conception d'outils et offre des programmes de formation pour soutenir ces activités.
Parmi ces dernières, notons les suivantes :
- Surveillance canadienne intégrée de la santé publique (SCISP) :
Ce projet fournit un modèle pour la normalisation à long terme de la gestion des données sur la santé publique qui a organisé la communauté nationale de la santé publique à un niveau jamais atteint auparavant. Le projet comprend un certain nombre d'applications informatiques et d'applications de base de données, dont le Système de gestion des données de laboratoire (SGDL) et un système de gestion des cas en santé publique appelé Système intégré d'information sur la santé publique (SIISP). Dans le cadre du projet SCISP, Santé Canada a travaillé en coopération avec ses partenaires fédéraux, provinciaux, territoriaux et locaux pour améliorer davantage ces produits. - Infrastructure de systèmes d'information géographique (SIG) : Une infrastructure qui associe les données de différents systèmes de surveillance et de renseignements de la santé publique permettant aux travailleurs de la santé publique de visualiser et d'analyser selon un format spatial. Le Public Health Generator Service sur Internet est un de ces projets. Il offre aux professionnels de la santé publique la capacité d'ouvrir une session et d'utiliser leurs propres données sur des phénomènes de santé locaux pour générer des cartes de ces derniers. Les responsables de cette application ont réussi un déploiement pilote, et elle sera lancée en capacité de production avant la fin de l'exercice 2004-2005. Un autre service sur Internet offert par l'infrastructure du SIG est la base de données appelée Carte et échange de données. Ce lieu de collaboration réunit en réseau des praticiens de la santé publique de tout le pays avec leurs collègues et des spécialistes du SIG, ce qui leur permet de répondre à leurs besoins sur le plan des données, des services et de l'expertise dans le domaine en émergence rapide de la géomatique de la santé.
- Projet de surveillance des blessures : Le projet pilote de surveillance des blessures a été un projet conjoint fédéral et provincial qui étudiait la possibilité d'exercer une surveillance des blessures dans les services d'urgence entre décembre 2000 et mars 2003. On a évalué la faisabilité du projet au moyen d'une évaluation effectuée au cours des étapes de la mise en oeuvre et du fonctionnement. L'évaluation a permis de constater que le système de surveillance produisait des données sur les blessures qui étaient très complètes, fiables (selon les vérifications des tableaux) et susceptibles de détecter 95 % des blessures traitées dans les services d'urgence; et que cette diffusion de l'information sur la surveillance était appuyée grâce à de solides liens avec les communautés d'utilisateurs au sein des hôpitaux et des collectivités de trois régions sanitaires où le système de surveillance était en exploitation. À titre d'illustration de l'intérêt suscité, on a reçu des demandes spéciales d'analyse concernant des chutes d'aînés, des blessures infligées volontairement, des blessures causées par la pratique de sports chez les jeunes et la noyade. D'autres fonds, fournis par la province de la Colombie-Britannique, ont permis de prolonger le projet d'une année (2003-2004). La force du projet pilote résidait dans l'accent mis sur la communication avec les communautés d'utilisateurs en ce qui concerne les données des blessures fournies par le système de surveillance. Ce genre d'orientation est éclairant en ce qui concerne la diffusion de données sur les blessures de la part de services d'urgence produites par le système national de surveillance des services ambulatoires à partir d'une base de données mise à jour par l'Institut canadien d'information sur la santé.
Une autre facette du travail de collaboration du Centre de coordination de la surveillance a été l'élaboration de l'Inventaire des sources de données et surveillance des blessures qui indique une liste complète de sources importantes de données sur les blessures au Canada dans un cadre commun. Cet outil a été mis au service des professionnels de la santé publique sous forme imprimée et sous la forme d'une base de données qu'il était possible de consulter sur Internet. Cette ressource a été très bien acceptée par la collectivité cible et a été continuellement améliorée depuis ses débuts.
Télésanté et les collectivités des Premières nations et des Inuits
La télésanté correspond à la prestation de soins de santé à distance, par l'entremise de moyens électroniques. Grâce à la phase initiale de mise en oeuvre du programme fédéral-provincial de télésanté, l'Alberta a le plus important réseau de télésanté à l'intention des Autochtones au monde; tous les centres de santé et les postes de soins infirmiers des collectivités des Premières nations bénéficiant d'une connexion haute vitesse. Des programmes de télésanté sont offerts dans 21 collectivités des Premières nations, et un accès bidirectionnel par satellite donne accès au courriel et à Internet aux travailleurs de la santé dans 41 collectivités des Premières nations. Les collectivités autochtones de l'Alberta peuvent apprécier la valeur des services de télésanté et des communications électroniques non seulement pour réduire l'écart sur le plan géographique, mais aussi, et surtout, pour favoriser l'accès aux services de santé.
Le mandat initial de l'Alberta First Nations Telehealth Program (AFNTP) consistait à élaborer un infrastructure technique pour fournir aux travailleurs de la santé dans les Premières nations de l'Alberta l'accès à des vidéoconférences et à Internet. Cela est terminé. La deuxième partie du mandat prévoit que l'AFNTP facilitera l'élaboration de programmes de télésanté et maintiendra un portail de la santé pour les travailleurs de la santé dans les collectivités des Premières nations. L'Internet Health Portal donne actuellement accès, de partout, au coût réel, à des groupes de discussion, à de l'information sur la santé, à des nouvelles et à la Virtual Health Library, dépôt de documents électroniques qui permet l'accès en ligne à des milliers de documents sur la santé. Au cours de 2003-2004, ce portail comptait environ 1 000 utilisateurs inscrits, et presque tous les utilisateurs ouvraient une séance quotidiennement. D'après les statistiques actuelles, il y a plus de 2 000 visites au cours d'une semaine de travail normale, et presque 3 000 messages sont envoyés par les utilisateurs, ce qui indique une utilisation très forte. Le nombre actuel d'utilisateurs inscrits s'élève à 1 460, dont 644 en Alberta et le reste dans les autres régions.
À l'heure actuelle, d'importants volets des opérations de l'AFNTP sont dirigés vers la planification et l'organisation d'activités par vidéoconférence (formation, réunions, consultation et prestation de services). En 2003-2004, les collectivités des Premières nations ont participé à 731 séances de télésanté qui portaient surtout sur des phénomènes cliniques ou professionnels. Les estimations relatives à l'utilisation administrative étaient conformes aux chiffres de l'année précédente, soit environ 800 séances prévues et spéciales. Au total, environ 2 100 (1 700 infirmières) ont participé à des séances cliniques ou professionnelles de télésanté à partir des sites de la DGSPNI. Cent vingt-neuf événements cliniques ou professionnels ont été présentés par l'entremise de idéoconférences par la DGSPNI ou la province (Alberta Health and Wellness).
Des sondages effectués auprès des membres des collectivités des Premières nations de l'Alberta ont indiqué que ces dernières étaient très convaincues que les technologies de la télésanté avaient un effet positif sur la santé et les collectivités. Dans un sondage effectué par l'AFNTP, 80 % des répondants pensaient que la télésanté pouvait permettre un accès à beaucoup plus de spécialistes afin d'aider le médecin local à gérer les soins d'un patient; 75 % des répondants étaient d'avis que la télésanté pouvait entraîner des économies de dépenses liées aux déplacements (comme l'essence, les repas, les nuitées); et plus de 65 % ont dit que la télésanté pouvait réduire le temps passé à l'extérieur du travail et du foyer.
L'AFNTP continue de compter sur un solide modèle de télésanté qui renforce les relations entre les intervenants fédéraux (DGSPNI), les partenaires provinciaux (Alberta Health and Wellness) et les Premières nations de l'Alberta.
Applications visant l'exécution des programmes des Premières nations et des Inuits
Le Système d'information sur la santé des Premières nations et des Inuits (SISPNI) est un système d'information sur la santé communautaire utilisé pour appuyer la prestation d'un programme de santé dans les collectivités des Premières nations et des Inuits. Il fournit un accès opportun à l'information sur la santé pour la gestion des cas, la planification des programmes et l'évaluation de la santé.
Le système a été élaboré par la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) de Santé Canada en partenariat avec les collectivités des Premières nations et des Inuits, et est une initiative de l'Infostructure canadienne de la santé et du système de prestation de services électroniques de santé. Il fonctionne actuellement dans 359 sites desservant 427 collectivités. La version actuelle du SISPNI comprend 12 sous-systèmes, entre autres, sur l'information de base sur le client, l'immunisation, les tests, les médicaments et les maladies chroniques. L'outil permet aux professionnels de la santé des établissements de santé des réserves de prendre des décisions éclairées sur les patients. Un outil administratif pour les rapports statistiques sur la prestation des services du Programme de soins à domicile et en milieu communautaire (e SRPS) a été déployé à l'automne 2003.
La vision à long terme de la DGSPNI consiste à élargir le SISPNI de manière à intégrer au système des renseignements recueillis dans d'autres milieux de soins, tels que le domicile, les bureaux des médecins et les établissements de santé provinciaux et territoriaux. L'intégration créera, essentiellement, un dossier électronique de santé (DES) sur les soins primaires associés aux dossiers de santé provinciaux et territoriaux et répondra aux besoins en matière d'information dans les secteurs de priorité en santé. Le principal avantage d'utiliser des dossiers électroniques plutôt que des dossiers sur papier est que l'accès à l'information est limitée aux utilisateurs autorisés et authentifiés selon le principe du besoin de savoir. Les DES permettront aux fournisseurs d'accéder à l'information sur la santé d'un patient à partir de divers endroits et de partager cette information plus facilement avec d'autres utilisateurs potentiels tels que des spécialistes. Le DES est perçu à l'échelle internationale comme une stratégie parmi plusieurs méthodes visant à améliorer la prestation des soins de santé et à réduire potentiellement les coûts des soins.
Liaison avec les collectivités éloignées
Pour les collectivités des Premières nations et des Inuits, la capacité de communiquer en ligne à haute vitesse est essentielle à la prestation des services du gouvernement fédéral. Un certain nombre de ministères fédéraux, provinciaux et territoriaux doivent respecter cette exigence. Même si la mise en oeuvre de cette capacité ne relève pas expressément de Santé Canada, des efforts sont déployés pour coordonner les exigences d'ensemble des ministères en matière de liaison avec les collectivités éloignées.
Santé Canada a lancé le projet de distribution par satellite sous les auspices de l'Unité des solutions e santé afin d'offrir un accès Internet haute vitesse aux travailleurs de la santé dans les collectivités isolées ou semi-isolées -- les collectivités qui n'ont pas accès à des solutions communautaire à large bande et qui n'y auront pas accès dans un avenir prochain. Au total, quelque 196 collectivités éloignées ont bénéficié d'un accès bidirectionnel haute vitesse par satellite qui leur permettra d'accéder à Internet, au courriel et à de multiples outils de cybersanté. Des réseaux locaux sans fibre ont été déployés dans 86 collectivités.
Programme des partenariats pour l'infostructure canadienne de la santé (PPICS)
Lancé en 2000, le PPICS est un programme d'encouragement à frais partagés de 80 millions de dollars qui vise à favoriser la collaboration, l'innovation et le renouvellement dans la prestation des soins de santé grâce à l'utilisation de la technologie de l'information et des communications. Le PPICS a appuyé la mise en oeuvre de 29 projets pilotes de cybersanté dans tout le pays en partenariat avec les gouvernements, les hôpitaux et les autres intervenants. Les programmes mis au point ont amélioré l'accessibilité, la qualité et l'efficience des services de santé sur tout le territoire canadien, en particulier dans les régions rurales et éloignées.
Voici quelques exemples : un projet utilise les TIC pour dépister le diabète dans les collectivités des Premières nations du nord de l'Alberta; un autre a introduit des services de télémédecine dans plus de 30 disciplines au sein d'environ 60 collectivités du nord de l'Ontario; le PPICS a aussi appuyé la création d'un système de dossiers électroniques de santé fondé sur des normes en Colombie-Britannique pour aider à répondre aux besoins en gestion de l'information des fournisseurs de services de santé mentale. Même si le PPICS a pris fin en mars 2004, la plupart des 29 projets ont reçu l'appui de leur gouvernement et ont contribué au renouvellement de la prestation des soins de santé à tous les Canadiens.
On peut trouver sur le site Web de Santé Canada : Programme des partenariats pour l'infostructure canadienne de la santé un résumé des 29 projets, y compris de l'information sur les personnes-ressources et leur rapport final des projets.
Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire -- système de réglementation électronique
L'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada réglemente la vente et l'utilisation des produits antiparasitaires au Canada. Elle procède à des évaluations scientifiques au point de vue de la santé et de l'environnement et à des déterminations de la valeur (incluant l'efficacité potentielle) de chaque pesticide afin de déterminer s'il pourrait être utilisé au Canada. L'ARLA réévalue également les pesticides pour s'assurer qu'ils répondent aux normes de sécurité modernes. En tentant de réduire au minimum les risques associés aux pesticides, l'ARLA contribue à protéger la santé humaine, la sécurité et l'environnement. Afin d'appuyer ces activités de base, l'ARLA a mis sur pied, en septembre 2004, son système de réglementation électronique.
Ce système est un système Web qui regroupe l'ensemble du processus de soumission, à partir des inscrits jusqu'au public en passant par les évaluateurs. Le système de réglementation électronique permet aux demandeurs, aux inscrits et aux représentants de la réglementation de travailler de façon sécuritaire avec l'Agence au moyen d'Internet et du service Voie de communication protégée du gouvernement du Canada. Le système repose sur une capacité perfectionnée de gérer les soumissions au sein de l'ARLA qui permet d'appuyer le système réglementaire souple et transparent envisagé dans la nouvelle Loi sur les produits antiparasitaires. On obtiendra ainsi un moyen de prestation des services plus efficace pour les personnes inscrites, ce qui leur permettra de faire des transactions avec l'Agence tout en permettant à cette dernière de traiter l'information sur les pesticides et d'en informer le public d'une façon plus transparente et opportune.
La mise en oeuvre initiale du système de réglementation électronique se fera progressivement, et l'utilisation de la méthode sur Internet sera volontaire. L'inscription est en cours, et les participants ont pu préparer et mettre à l'essai un sous-ensemble précis d'applications de pesticides à l'aide des nouveaux services. L'envergure de toute la mise en oeuvre du système de réglementation électronique sera déterminée une fois que l'on aura analysé les résultats de l'étape pilote. Le système de réglementation électronique remplit les engagements pris par l'ARLA d'offrir des services de transaction aux intervenants dès 2005.
Les Instituts de recherche en santé du Canada -- ResearchNet
Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) sont le principal organisme fédéral de financement de la recherche en santé au Canada. La communauté scientifique au Canada est vaste, diversifiée et de plus en plus pluridisciplinaire. En plus du domaine de la santé, elle s'intéresse à l'ingénierie ainsi qu'aux sciences naturelles et sociales. Le partage d'information est essentiel pour cette communauté à toutes les étapes de la découverte scientifique, et les services d'information novateurs comme le courriel, Internet et le Web offre de grandes possibilités pour favoriser la collaboration et les économies. De plus grands avantages peuvent être obtenus si plusieurs organisations de recherche regroupent leurs ressources pour créer des outils Internet communs pour l'ensemble de la communauté de la recherche.
Ce partage de l'effort organisationnel est au coeur de la stratégie relative aux services électroniques des IRSC, et est l'un des volets importants de ResearchNet, portail qui servira de lieu de réunion virtuel pour la communauté des chercheurs. Grâce à un guichet unique, les chercheurs pourront chercher des possibilités de financement, présenter des demandes de fonds, collaborer avec d'autres chercheurs à des tâches administratives, effectuer des examens par les pairs des demandes et faire le suivi du cheminement de leur demande à toutes les étapes des concours, tout cela dans un environnement électronique et sécurisé.
Déjà, la vision de ResearchNet devient réalité. Le CV commun permet aux chercheurs de gérer les données de leur curriculum vitae à un seul endroit et de produire des CV qui respectent les exigences énoncées par tout membre d'une organisation qui fait partie du réseau canadien de CV commun. Depuis son lancement en 2002, environ 30 000 chercheurs et étudiants ont affiché leur CV en ligne. Le nombre d'organismes participants est passé à 13. De même, le Système d'information sur la recherche au Canada, base de données qui permet au public d'avoir accès à des données sur le financement de nombreux organismes canadiens, compte 17 organismes participants qui ont placé environ 17 000 entrées en ligne.
En 2004, deux projets pilotes de ResearchNet ont été lancés : un système électronique d'examen par les pairs et un système de soumissions électronique. Le système d'examen par les pairs a été lancé en avril et a permis de présenter et de distribuer les examens à des examinateurs et aux demandeurs. Le système a reçu une réponse favorable des membres des deux comités des IRSC qui participent au projet pilote; 92 % ont convenu qu'il était facile à utiliser et qu'il rendait le processus d'examen par les pairs plus efficace. La portion liée à la soumission électronique de ResearchNet a été lancée en décembre 2004. À l'aide du système, les chercheurs peuvent joindre tous les formulaires requis, consigner toutes les composantes de leur demande de financement et la soumettre par voie électronique. Au cours du premier mois de fonctionnement, 160 demandeurs ont créé un compte pour commencer à travailler à leurs demandes à l'aide du système.
En 2005, ResearchNet prévoit lancer une base de données nationale sur les possibilités de financement qui permettra aux chercheurs de présenter des demandes auprès de sources multiples de financement de la recherche, de multiplier le nombre d'organismes qui utilisent un service partagé et d'améliorer le processus de soumissions électronique afin de fournir plus de possibilités aux demandeurs qui veulent obtenir des fonds de recherche.
Réseau mondial d'information sur la santé publique
Le Réseau mondial d'information sur la santé publique (RMISP) a été établi par Santé Canada en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé. Le RMISP est un système multilingue par Internet d'alerte avancée qui assure une surveillance, recueille des données et produit des rapports préliminaires sur des questions d'intérêt pour la santé publique dans les sept langues officielles de l'Organisation mondiale de la santé (anglais, arabe, chinois simplifié, chinois traditionnel, espagnol, français et russe), et ce, en temps réel 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Ce système multilingue unique permet de surveiller les sources médiatiques mondiales comme les fils de presse et les sites Web.
Le RMISP permet aussi de suivre les situations comme les éclosions de maladie, les maladies infectieuses, les aliments et l'eau contaminée, le bioterrorisme, l'exposition aux produits chimiques et aux matières radioactives, ainsi que les questions relatives à la sécurité des produits, des médicaments et des instruments médicaux.
Le RMISP est utilisé par la communauté mondiale de la santé publique, y compris le Réseau mondial de vigilance et d'intervention contre les flambées épidémiques (GOARN), dans ses efforts afin de réduire au minimum les risques pour la santé en établissant des mesures et des interventions appropriées de gestion, de contrôle et de prévention des risques.
La pertinence de l'information recueillie par le RMISP est déterminée automatiquement, puis soumise à l'analyse humaine. Le résultat est catégorisé et mis à la disposition des utilisateurs. L'abonnement aux sources médiatiques mondiales et la fréquente vérification des sources d'où provient l'information assurent la crédibilité du système.
5. Détermination des besoins des clients
Santé Canada mène chaque année des recherches sur l'opinion publique. Ces recherches viennent appuyer les processus de soutien des décisions en matière de communications, d'élaboration des politiques et de gestion des programmes, et guide les orientations stratégiques du Ministère.
Outre les abonnements groupés destinés à déterminer les besoins des utilisateurs d'Internet, presque tous les sondages du Ministère comportent une composante visant les préférences des Canadiens en matière de réception d'information. De plus, le site Web de Santé Canada renferme un formulaire de rétroaction qui permet de catégoriser les visiteurs et de mesurer leur niveau de satisfaction. Ces renseignements sont analysés, résumés et intégrés à l'élaboration des plans stratégiques pour le GED.
6. Communiquer avec le GED de Santé Canada
Vous pouvez obtenir de plus amples renseignements auprès du :
Groupe du Gouvernement en direct
Centre des stratégies de la transformation des services
Direction des services de gestion de l'information
Santé Canada
info@hc-sc.gc.ca
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