Documents d'information du sous-ministre

Août 2024

Table des matières

  1. Aperçu du ministère
    1. Résumé
    2. Les organigrammes
      1. Santé Canada
      2. Agence de la santé publique du Canada
      3. Institut canadien d’information sur la santé
      4. Agence canadienne d'inspection des aliments
    3. Directions générales de Santé Canada
      1. Direction générale des politiques de santé
      2. Direction générale des substances contrôlées et du cannabis
      3. Direction générale des produits de santé et des aliments
      4. Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs
      5. Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire
      6. Direction générale des opérations réglementaires et de l’application de la loi
      7. Direction générale de la santé buccodentaire
      8. Direction générale de la transformation numérique
      9. Direction générale du dirigeant principal des finances
      10. Direction générale des services de gestion
      11. Centre de l’ombudsman, de la résolution et de l’éthique (CORE)
      12. Direction générale des communications et des affaires publiques
      13. Bureau de l’audit et de l’évaluation (rapports à travers de l’ASPC)
      14. Bureau des affaires internationales (rapports à travers de l’ASPC)
    4. Budget du ministère et aperçu financier
      1. Aperçu financier
  2. Gouvernance et opérations
    1. Mandats législatifs
    2. Responsabilités législatives et réglementaires
    3. Présentations de l’unité des services juridiques
    4. Gouvernance du ministère
      1. Membres du comité exécutif
      2. Mandat – comité exécutif
      3. Comités consultatifs d’experts
      4. Liste des conseils d’administration avec représentation du sous-ministre de santé
  3. Acteurs du système de santé
    1. Aperçu du portefeuille de la santé
    2. Aperçu des relations fédérale-autochtones/provincial/territorial
    3. Ministres provinciaux et territoriaux responsables de la santé/ de la santé mentale et des dépendances
    4. Sous-ministres provinciaux et territoriaux responsables de la santé/ de la santé mentale et des dépendances
    5. Organisations pancanadiennes de la santé
    6. Autres acteurs et principaux intervenants
  4. Annexes
    1. Lettre de mandat du ministre de la santé
    2. Lettre du mandat du ministre de la santé mentale et des dépendances

I. Aperçu du ministère

A. Résumé

L’objectif de cette présentation est de fournir des renseignements contextuels sur Santé Canada. La présentation contient : un aperçu des directions générales et des activités de Santé Canada, un résumé des responsabilités législatives et réglementaires ainsi que de la structure de gouvernance du ministère, un aperçu des relations fédérales-provinciales et territoriales et un résumé des principaux intervenants du portefeuille de la santé.

Santé Canada et le portefeuille de la santé : Résumé

Santé Canada est le ministère fédéral chargé d’aider les Canadiens à maintenir et à améliorer leur santé. Santé Canada assure la promotion et la protection de la santé et de la sécurité des Canadiens en réglementant des produits, comme les médicaments, les instruments médicaux, les produits de consommation et les aliments. Santé Canada appuie également des soins de santé universellement accessibles et financés par l’état pour les Canadiens par l’intendance de la Loi canadienne sur la santé, l’exercice de leadership sur des enjeux émergents et la collaboration avec les provinces et les territoires sur l’amélioration du système de santé. Ces travaux sont menés sous la responsabilité du ministre de la Santé et de la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, ainsi que des partenaires du portefeuille de la santé.

Le portefeuille de la Santé comprend Santé Canada, l’Agence de la santé publique du Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada, l’Agence canadienne d’inspection des aliments et le Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés. Ces organisations cherchent à renforcer le système de soins de santé universel du Canada, à gérer les risques pour la santé, à répondre aux urgences en matière de santé publique et à soutenir la recherche en santé et la collecte de données. De plus, le portefeuille de la Santé joue un rôle important dans des domaines prioritaires comme la salubrité des aliments, les produits de consommation et les produits cosmétiques, les substances légales et illégales, le cadre légal du cannabis au Canada et la santé environnementale. Bien que la réponse à la pandémie de covid-19 ait dominé le travail du portefeuille de la Santé au cours des dernières années, les efforts du portefeuille se sont orientés vers les priorités clés qui ont une incidence sur la santé des Canadiens, notamment la résolution des problèmes systémiques et de longue date au sein du système de santé du Canada, les soins dentaires, l’assurance-médicaments, la santé mentale et la consommation de substances, et l’assurance d’un système de réglementation souple et moderne pour protéger les Canadiens.

Dans le cadre du plan « Travailler ensemble pour améliorer les soins de santé au Canada », Santé Canada collabore avec les provinces et les territoires pour faire avancer quatre priorités communes : réduire les arriérés et soutenir les travailleurs de la santé; élargir l’accès à des services de santé familiale; améliorer l’accès à des services de qualité en matière de santé mentale et de consommation de substances et moderniser le système de santé. Aider les Canadiens à vieillir dans la dignité et à rester plus près de chez eux est également une priorité. Santé Canada collabore avec les provinces et les territoires, notamment en concluant des ententes de financement bilatérales, en négociant des plans d’action et en discutant des priorités avec les partenaires autochtones pour faire progresser ces priorités communes en matière de santé afin d’améliorer la prestation des soins de santé intégrés pour les Canadiens.

Une approche intégrée et inclusive des investissements dans les équipes de services de santé, la main-d’œuvre en santé, les données et les outils numériques aidera à répondre aux besoins des Canadiens en matière de santé et de santé mentale. Santé Canada a également travaillé avec l’Institut canadien d’information sur la santé, les partenaires autochtones et les provinces et territoires à l’élaboration de nouveaux indicateurs de données sur la santé, à la résolution des défis auxquels font face les peuples autochtones pour obtenir un accès équitable aux services de santé et à l’avancement des travaux stratégiques sur les soins de longue durée et le vieillissement.

De plus, les soins dentaires et l’assurance-médicaments sont des priorités fédérales clés.  Le gouvernement a lancé le Régime canadien de soins dentaires afin de rendre les soins de santé buccodentaire plus abordables pour des millions de résidents canadiens qui n’ont actuellement pas accès à l’assurance dentaire. Le programme couvre les personnes âgées de 65 ans et plus, les enfants de moins de 18 ans et les adultes ayant un certificat valide de crédit d’impôt pour personnes handicapées.

Le 29 février, le ministre de la Santé a présenté le projet de loi C-64, Loi concernant l’assurance-médicaments (Loi sur l’assurance-médicaments), qui propose les principes fondamentaux de la première phase d’un régime national universel d’assurance-médicaments au Canada et qui décrit l’intention du gouvernement du Canada de collaborer avec les provinces et les territoires afin d’offrir une couverture universelle à payeur unique pour un certain nombre de contraceptifs et de médicaments pour le traitement de diabète. Ce projet de loi est un pas important vers l’amélioration de l’équité en santé, de l’accessibilité et des résultats et il pourrait entraîner des économies à long terme pour le système de santé. De plus, des travaux sont également en cours afin d’accroître l’accès à des médicaments efficaces contre les maladies rares, ainsi que leur abordabilité, et sont harmonisés avec la Stratégie nationale visant les médicaments pour le traitement des maladies rares.

Au cours de la dernière année, d’importants progrès ont été réalisés pour améliorer l’accès des Canadiens aux services de santé mentale financés par l’état, favoriser l’équité en santé mentale et adopter une approche holistique des services de traitement des dépendances. Ces travaux ont porté sur [CAVIARDÉE] et de normes de santé mentale, l’accès en temps opportun aux services de santé mentale et au soutien [CAVIARDÉE], la prévention du suicide (p. ex., mise en œuvre du numéro 9-8-8 pour la prévention du suicide) et l’élaboration d’une stratégie globale pour lutter contre la consommation de substances au Canada, y compris la crise des surdoses. Le ministère fait également progresser les engagements du Budget 2024 liés à un nouveau Fonds pour la santé mentale des jeunes afin d’améliorer l’accès aux soins de santé mentale et au Fonds d’urgence pour le traitement en vue d’aider les municipalités et les communautés autochtones à fournir des interventions rapides à la crise des opioïdes.

De plus, le ministère s’est concentré sur la protection de la santé des Canadiens en faisant progresser un système réglementaire moderne et souple tout en protégeant l’environnement. Ces travaux ont mis l’accent sur le renforcement de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, y compris l’introduction de l’étiquetage obligatoire des produits chimiques, l’augmentation des tests sur les produits et la protection des Canadiens contre l’exposition aux flammes toxiques; l’arrêt des tests des produits cosmétiques sur les animaux; la proposition d’une stratégie globale de lutte contre la consommation problématique de substances, y compris l’obligation pour les compagnies de tabac de payer le coût des investissements publics fédéraux dans la lutte contre le tabagisme; la modernisation et le renforcement de la Loi sur les produits antiparasitaires et la promotion d’une alimentation saine par le biais de la stratégie en matière de saine alimentation, en se concentrant particulièrement sur les restrictions à la commercialisation des aliments et des boissons auprès des enfants.

La pandémie a affecté la capacité des systèmes de santé du Canada et a exacerbé plusieurs défis liés aux systèmes de santé. À ce titre, Santé Canada a mis l’accent sur le traitement et l’élargissement de ses travaux sur de nombreux sujets d’actualité, notamment la biofabrication, préparation en cas de pandémie et la modernisation de la recherche.  De plus, le ministère continue de renforcer les ressources en santé mentale et de s’attaquer à l’impact des changements climatiques afin d’améliorer la santé humaine et la durabilité de l’environnement. Le gouvernement fédéral travaille en collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux pour faire avancer ces priorités.

Relations fédérales-provinciales-territoriales

La santé est un domaine de responsabilité partagée entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Bien que les provinces et les territoires soient responsables de la prestation des soins de santé aux Canadiens, le gouvernement fédéral joue un rôle clé dans la coordination de cette relation. Le gouvernement fédéral appuie les soins de santé universellement accessibles et financés par le secteur public pour les Canadiens au moyen de paiements de transfert aux provinces et aux territoires par l’entremise du Transfert canadien en matière de santé et de l’administration de la Loi canadienne sur la santé. Les deux ordres de gouvernement collaborent sur les priorités en matière de santé, y compris les nouvelles ententes de financement des soins de santé, les efforts d’intervention en cas de surdose, l’aide médicale à mourir, les interruptions et les pénuries d’approvisionnement en médicaments et la résistance aux antimicrobiens. De plus, ils partagent la responsabilité de la collecte et de l’analyse des informations sur la santé, ainsi que du financement des initiatives de recherche et d’innovation. Dans le système décentralisé du Canada, les organisations pancanadiennes de la santé soutiennent les intérêts communs des gouvernements fédéral et provinciaux-territoriaux à l’échelle pancanadienne.

Organisations pancanadiennes de santé et autres intervenants clés

Le gouvernement du Canada a créé des organisations pancanadiennes de santé (OPS) pour répondre aux besoins et aux problèmes précis du système de santé. Il existe actuellement huit OPS, chacune ayant son propre mandat et ses propres activités : Le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances, l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, l’Institut canadien d’information sur la santé, l’Excellence en santé Canada, l’Inforoute Santé du Canada, le Partenariat canadien contre le cancer, la Commission de la santé mentale du Canada et Effectifs de la santé Canada. En outre, Effectif de la santé Canada a été créé en décembre 2023 en tant que nouvel organisme indépendant mis sur pied par un comité directeur intérimaire avec l’appui de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). L’organisme a été créé en tant qu’entité autonome qui travaillera en étroite collaboration avec l’ICIS et tous les intervenants du système de santé afin d’améliorer la collecte et l’échange des données sur les effectifs en santé, et de partager des solutions pratiques et des pratiques novatrices.

Bien que les OPS soient indépendantes sur le plan opérationnel, elles doivent rendre compte au gouvernement du Canada et élaborer des produits et des services ciblés qui répondent aux besoins changeants en matière de santé. Ces organisations jouent un rôle de premier plan en collaboration avec des partenaires à travers le pays. Par exemple, Inforoute Santé du Canada a joué un rôle important qui consiste à appuyer la priorité fédérale afin de s’assurer que chaque Canadien contrôle ses propres renseignements sur la santé en accédant à son dossier en ligne et de l’intérêt qui en découle, à savoir, le partage en toute sécurité de ces renseignements entre les professionnels de la santé du pays. Santé Canada, en partenariat avec Inforoute Santé du Canada, a publié la Feuille de route pancanadienne commune sur l’interopérabilité, qui représente un jalon clé dans la réalisation de l’engagement du gouvernement en faveur d’un accès sécurisé aux renseignements électroniques sur la santé. La feuille de route, approuvée par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux (à l’exception du Québec), présente une vision à long terme liée à l’amélioration de l’échange des renseignements sur la santé au Canada afin d’améliorer les résultats en matière de santé pour tous. Le ministère continue également à travailler avec l’ICIS sur le processus avec les provinces, les territoires et les experts pour examiner et améliorer ces indicateurs communs existants et élaborer une liste plus large, qui comprendra de nouveaux indicateurs. Cela permettra aux administrations et à l’ICIS de rendre compte aux Canadiens, en fonction des indicateurs et des données comparables sur la manière dont les soins de santé sont offerts au Canada, de leurs performances et de la façon dont ils se positionnent à l’échelle internationale. Les ententes bilatérales donnent la priorité à l’inclusion d’indicateurs adaptés aux besoins des provinces et des territoires.

Santé Canada travaille de concert avec d’autres ministères et organismes fédéraux, des organismes non gouvernementaux, des partenaires autochtones et le secteur privé pour garantir la santé de la population canadienne. Ce travail comprend le développement des partenariats dans les domaines de la recherche, de la surveillance, de la consultation publique, de l’élaboration de politiques et de programmes, de l’échange de renseignements et de la mobilisation des personnes ayant une expérience de vie. Les intervenants des systèmes de santé, de la recherche, de l’industrie et de la santé publique offrent un soutien précieux pour répondre aux priorités du Canada en matière de santé.

Alors que nous sortons de la pandémie, Santé Canada fait en permanence preuve de leadership pour renforcer notre système public universel de santé. Le ministère applique les leçons tirées de la pandémie de COVID-19 pour régler les problèmes de santé publique, y compris la capacité des effectifs, l’analyse des données et l’équité en matière de santé, afin de s’assurer qu’il est bien préparé à affronter les futures situations d’urgence. En collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux et un large éventail de partenaires, Santé Canada continue à tenir ses engagements d’améliorer les services de santé pour tous les Canadiens au sein d’un système de santé de classe mondiale.

B. Organigramme de Santé Canada

1. Santé Canada

Sous-ministre de la Santé
Greg Orencsak

Sous-minister délégué de la Santé
Eric Costen

Direction générale de la politique de la santé (DGPS)
Jocelyne Voisin, SMA
Michelle Boudreau, SMA délégué

Direction générale des substances contrôlées et du cannabis (DGSCC)
Kendal Weber, SMA
Jennifer Saxe, SMA délégué

Direction générale des opérations réglementaires et de l’application de la loi (DGORAL)
Linsey Hollett, SMA

Direction générale du dirigeant principal des finances (DGDPF)
Serena Francis, SMA et dirigeante principale des finances

Direction générale de la santé buccodentaire
Lynne René de Côtret, SMA

Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA)
Manon Bombardier, SMA

Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA)
Pamela Aung-Thin, SMA
Celia Lourenco, SMA délégué

Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs (DGSESC)
Matt Jones, SMA

Services partagés du portefeuille de la santé avec l'ASPC

Services juridiques
François Nadeau, Directeur exécutif et avocat général principal

Direction générale de la transformation numérique (DGTN)
Joanne Shields, SMA et dirigeant principal de la transformation numérique

Centre de l’ombudsman, de la résolution et de l’éthique (CORE)
Sylvie Richard, Ombudsman par intérim et directrice exécutive

Direction générale des communications et des affaires publiques (DGCAP)
Sarah Lawley, SMA
Cathy Allison, SMA déléguée par intérim

Direction générale des services de gestion (DGSG)
Nadine Huggins, SMA

Bureau des affaires internationales du portefeuille de la santé (BAIPS)
Christine Harmston, Cheffe de la direction générale

Bureau de l’audit et de l’évaluation (BAE)
Shelley Borys, Dirigeante principale de la vérification et de l’évaluation

Conseillère médicale principale
Supriya Sharma

Conseillère scientifique ministériels
Cara Tannenbaum

2. Agence de la santé publique du Canada

Présidente
Heather Jeffrey

Première vice-présidente
Nancy Hamzawi

Administratrice en chef de la santé publique
Dr. Theresa Tam

Direction générale de la gestion des mesures d’urgence (DGGMU)
Cindy Evans, Vice-présidente

Direction générale des programmes sur les maladies infectieuses et de la vaccination (DGPMIV)
Dr. Donald Sheppard, Vice-Président

Direction générale de la promotion de la santé et de la prévention des maladies chroniques (DGPSPMC)
Michael Collins, Vice-président intérimaire

Direction générale de la politique stratégique (DGPS)
Stephen Bent, Vice-président

Direction générale du dirigeant principal des finances et des services intégrés de gestion (DGDPFSIG)
Martin Krumins, Vice-président et dirigeant principal des finances

Direction générale des données, de la surveillance et de la prospective (DGDSP) et Bureau de la conseillère scientifque en chef (BCSC)
Dr. Sarah Viehbeck, Vice-présidente et Conseillère scientifique en chef

Direction générale du laboratoire national de microbiologie (DGLNM)
Dr. Howard Njoo, Sous administrateur en chef de la santé publique

3. Les Instituts de recherche en santé du Canada

Présidente intérimaire
Tammy J. Clifford

Vice-présidente directrice
Catherine MacLeod

Priorités organisationnelles
Dwyane Martins, Chef des priorités organisationnelles

Programmes de recherche
Christian Baron, Vice-président

Programmes de recherche –Opérations
Adrian Mota, Vice-président associé

Recherche - Systèmes de santé apprenants
Rhonda Kropp, Vice-présidente à la recherche (pour Tammy Clifford)

Programmes de recherche –Stratégie
Vacante, Vice-Président

4. Agence canadienne d'inspection des aliments

Président
Paul MacKinnon

Vice-président Exécutif
Jean-Guy Forgeron

Politiques et programmes
Robert Ianiro, Vice-président
Diane Allan, Vice-présidente associée

Direction générale des opérations
Debbie Beresford-Green, Vice-présidente
Scott Rattray, Vice-président associé
Direction générale des sciences
David Nanang, Vice-président

Direction générale des services numériques
Todd Cain, Vice-président, Dirigeant principal de l'information et de l'innovation

Communications et affaires publiques
Jane Hazel, Vice-présidente

International Affairs Branch
Kathleen Donohue, Assistant Deputy Minister

Ressources humaines
Dr. Raman Srivastava, Vice-président

Direction générale de la gestion intégrée
Stanley Xu, Vice-président, Gestion intégrée et dirigeant principal des finances

Vérification et évaluation
Martin Rubenstein, Vice-président et dirigeant principal de la vérification

Services juridiques
Kristine Allen, Directrice exécutive et avocate-générale principale

C. Directions générales de Santé Canada

1. Direction générale de la politique de la santé (DGPS)

DGPS structure organisationnelle

Sous-ministre adjointe
Jocelyne Voisin
Sous-ministre adjointe déléguée
Michelle Boudreau

Direction du continuum de soins, de vieillissement, et de l'équité
Sharon Harper, Directrice générale

Direction des stratégies de soins de santé
Elizabeth Toller, Directrice générale

Direction des programmes, de la planification et des fonctions horizontales
Cindy Moriarty, Directrice générale

Division de la Loi canadienne sur la santé
Jennifer Goodyer, Directrice générale

Direction de la coordination et de la planification des politiques
Matthew Lynch, Directeur général

Direction des Relations autochtones, fédérales, provinciales et territoriales
Luke Carter, Directeur exécutif

Direction de l’intégration de la santé mentale et de la consommation de substances
Suki Wong, Directrice générale

Bureau des stratégies de gestion des produits pharmaceutiques
Daniel MacDonald, Directeur général

Direction de la coordination de la préparation aux pandémies
Melissa Sutherland, Directrice générale

Groupe de travail sur les ententes bilatérales *
Brent Lawlor, Directeur exécutif

Groupe de travail sur les ressources humaines en santé *
Michelle Owen, Directrice exécutive

* Groupe de travail non permanent

Fonctions principales de la DGPS

Point de convergence fédéral pour la politique des soins de santé

1. Systèmes de soins de santé

Plan de collaboration et ententes bilatérales

Données sur la santé et outils numériques de santé

1. Systèmes de soins de santé. Vieillir dans la dignité (suite)

Personnel de santé

2. Vieillissement et équité

Loi sur les soins de longue durée sécuritaires

Soins palliatifs et de longue durée et aide médicale à mourir

Partie VII de la Loi sur les langues officielles

Thalidomide

Dons et greffes don d’organes

Lutte contre le racisme et la discrimination dans le système de santé, y compris le racisme envers les Autochtones 

3. Politique sur les produits pharmaceutiques

Assurance-médicaments

Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés

Médicaments pour le traitement des maladies rares

Politique des soins de santé—priorités

1. Santé mentale et consommation de substances

2. Appuyer les objectifs de la politique de soins de santé du gouvernement fédéral à l’échelle pancanadienne

Programmes de subventions et de contributions

3. Fonctions stratégiques, organisationnelles et horizontales

Coordination des fonctions transversales et organisationnelles

Leadership dans les dossiers stratégiques horizontaux

Leadership en matière de coordination de la préparation aux pandémies et dossiers stratégiques scientifiques prioritaires connexes, notamment :

Aperçu financier de la DGPS (2024-2025)

Subventions et contributions (en 000 $) Montant*
Initiative des priorités communes en santé 2 500 000
Initiative d’amélioration des soins à domicile et en milieu communautaire et des services de santé mentale et de lutte contre la toxicomanie du Canada 1 800 310
Contribution à l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) 122 459
Inforoute Santé du Canada (Inforoute) 83 134
Fonds d’investissement — santé pour les territoires 35 000
Contribution au Partenariat canadien contre le cancer (Accord de partenariat stratégique) 47 500
Contribution à l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) 40 903
Programme de contribution de la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) 14 250
Contribution pour améliorer la qualité des soins de santé et la sécurité des patients (Excellence en santé Canada — anciennement appelé FCASS et ICSP) 24 600
Programme des politiques et des stratégies en matière de soins de santé (PPSSS) 78 990
Programme pour les langues officielles en santé (PLOS) 40 625
Stratégie nationale sur les médicaments pour le traitement des maladies rares 468 774
Programme du Fonds canadien de recherche sur le cerveau (Fondation Brain Canada) 15 174
Santé sexuelle et reproductive (SSR) dans le cadre du programme PPSSS 10 650
Programme canadien de soutien aux survivants de la thalidomide (PCSST) 13 219
Programme « Améliorer l’accès abordable aux médicaments sur ordonnance » 10 700
Programme d’organes, de tissus et de sang (programmes combinés de la Société canadienne du sang) 8 580
Programme sur l’usage et les dépendances aux substances (PUDS) — Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS)** 11 000
Total 5 325 867

* Selon le Budget principal des dépenses de 2024-2025.
** Le programme sur l’usage et les dépendances aux substances relève principalement de la DGSCC et la DGPS gère la partie du CCDUS.

2. Direction générale des substances contrôlées et du cannabis (DGSCC)

Objet

Fournir des renseignements de haut niveau sur ce qui suit :

Haute direction de la DGSCC

Sous-ministre adjointe
Kendal Weber

Sous-ministre adjointe déléguée
Jennifer Saxe

Programme du cannabis

Direction de la politique stratégique
John Clare, directeur général

Direction des licences et de l’accès à des fins médicales
David Pellmann, directeur général

Direction de la conformité
Benoit P Séguin, directeur général

Direction des substances contrôlées et de la réponse aux surdoses
Aysha Mawani, directrice générale

Direction de la lutte contre le tabagisme 
Sonia Johnson, directrice générale 
Direction des politiques, de la planification et des programmes horizontaux
Sheri Todd, directrice générale

Services de soutien opérationnel de la direction générale
Eric Doré, directeur

Programme des substances contrôlées : Rôles

Mandat réglementaire

Conseils stratégiques

Information sur la santé

Programme des substances contrôlées : Questions d’actualité

Crise des surdoses

Programme des substances contrôlées : Priorités ministérielles

Programme du cannabis : Rôles

Mandat réglementaire

Conseils stratégiques

Information sur la santé

Programme sur le cannabis : Priorités ministérielles

Programme de lutte contre le tabagisme : Rôles

Mandat réglementaire:

Conseils stratégiques:

Information sur la santé:

Programme de lutte contre le tabagisme : Questions d’actualité

Arômes des produits de vapotage

Programme de lutte contre le tabagisme : Priorités ministérielles

Recouvrement des coûts

Examen législatif

Fonctions habilitante

Responsabilités horizontales

Direction des politiques, de la planification et des programmes horizontaux

Subventions et contributions

Mandat:

Investissements

PUDS : Questions d’actualité et priorités ministérielles

Fonds d’urgence pour le traitement

Projets de médicaments de substitution prescrits (« Approvisionnement plus sûr ») :

[CAVIARDÉE]

Services de gestion

Services de soutien opérationnel de la direction générale

Aperçu financier de la DGSCC (exercice 2024-2025) [RÉDACTION]

3. Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA)

Mission de la DGPSA

Organigramme de la DGPSA

Sous-ministre adjointe
Pam Aung-Thin

Sous-ministre adjointe déléguée par intérim
Dre Celia Lourenco

Dirigeant principal de la réglementation
David K. Lee

Direction des médicaments biologiques et radiopharmaceutiques
Sophie Sommerer, DG

Direction des produits de santé naturels et sans ordonnance  
Stephen Norman, Director General 

Direction des produits de santé commercialisés
Kelly Robinson, DG

Direction des médicaments vétérinaires
Marilena Bassi, DG

Conseillère médicale en chef
Dr. Supriya Sharma

Direction des médicaments sur ordonnance
Karen Reynolds, DG

Direction des aliments  
Joyce Boye, Director General 

Direction des dispositifs médicaux 
Bruce Randall, Director General 

Direction des politiques, de la planification et des affaires internationales
Ed Morgan, DG

Rôles au Canada et à l’échelle internationale

Domaines de responsabilités réglementaires

Cadres législatif

Collaboration internationale

Principaux intervenants

Secteurs principaux d’activité

Produits de santé

Approche de réglementation sur le cycle de vie

Examen des essais cliniques

Examen de la présentation

Surveillance et intervention

Secteurs principaux d’activité

Aliments

Sang

Procréation assistée

Notre personnel

Personnel scientifique de la DGPSA

Prise de décision réglementaire

Les décisions réglementaires sont prises dans les cas suivants :

Délivrance de l’autorisation de mise en marché

Réponse aux situations d’urgence

Lutte contre les produits dangereux

Priorités de la DGPSA

1. Faciliter l’accès en temps utile et protéger la sécurité des patients et des consommateurs

Moderniser les cadres législatifs et réglementaires pour les produits de santé et les aliments

Faire avancer les initiatives en faveur d’une alimentation saine pour réduire le fardeau des maladies chroniques

2. Minimiser les risques pour la sûreté tout en favorisant le choix et l’accès pour les Canadiens

Améliorer la surveillance des produits de santé naturels (PSN)

3. Promouvoir de meilleurs résultats en matière de santé pour tous les Canadiens

Répondre aux besoins des populations diverses et sous-représentées

Maintenir des partenariats internationaux solides et renforcer l’harmonisation

Fondement des initiatives gouvernementales clés

La DGPSA contribue également aux principales priorités du gouvernement du Canada, telles que :

4. Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs (DGSESC)

Présentation générale de la DGSESC

Structure organisationnelle de la DGSESC

Sous-ministre adjoint
Champion des sciences, y compris de la lutte contre le racisme
Champion du développement durable et des changements climatiques
Matt Jones 

Direction de la sécurité des produits de consommation et des produits dangereux (DSPCPD)
Dennis Price, Directeur général

Direction des sciences de la santé environnementale et de la radioprotection (DSSER)
Tim Singer, Directeur général

Direction de la sécurité des milieux (DSM)
Greg Carreau, Directeur général

Direction des politiques, de la planification et de l’intégration (DPPI)
Brigitte Lucke, Directrice générale

Bureau du changement climatique et de la santé (BCCS)
Carolyn Tateishi, Directrice

Protéger la santé des personnes vivent au Canada

La DGSESC aide les personnes vivant au Canada à maintenir et à améliorer leur santé en se concentrant sur divers risques provenant de diverses sources. Les principales questions que la Direction générale doit régler sont les suivantes :

Secteur d’activité principal

1. Direction de la sécurité des produits de consommation et des produits dangereux

Contribue à maintenir et améliorer la santé de la population du Canada en identifiant, évaluant, gérant et communiquant les risques que les produits de consommation et les produits cosmétiques, ainsi que les substances chimiques sur le lieu de travail, posent pour leur santé.

Sécurité des produits de consommation

Protège la population du Canada contre les dangers liés aux produits de consommation et aux produits cosmétiques, à l’aide d’une approche post-commercialisation fondée sur les risques.

Produits dangereux sur le lieu de travail

Veille à ce que les travailleurs aient accès aux informations relatives aux dangers, à des précautions appropriées, et aux traitements de premiers soins liés aux substances chimiques en milieu de travail.

2. Direction des sciences de la santé environnementale et de la radioprotection

Contribue à protéger et à améliorer la santé des personnes vivant au Canada par le biais de l’éducation, de politiques, de réglementation et de l’application de la loi, en procédant à des recherches poussées et grâce à de la surveillance, à des analyses, à la préparation aux situations d’urgence.

Protection contre les radiations

Risques pour la santé en matière d’environnement

3. La sécurité des milieux

Contribue à maintenir et améliorer la santé de la population du Canada en identifiant, évaluant, gérant et communiquant les risques que leur environnement pose pour leur santé.

Substances chimiques et organismes vivants

Air et eau

Évaluation d’impact/ sites contaminés

Engagement international

4. Changement  climatique

Travaille à protéger la santé des Canadiens contre les effets des changements climatiques et appuie l’adaptation et les mesures visant à bâtir des systèmes de santé résilients aux changements climatiques.

Stratégie nationale d’adaptation

Adaptation du secteur de la santé

Chaleur extreme

International

Évaluation nationale

5. Bureau départementaux de la DGSEC

Bureau du développement durable

Bureau de la coordination des urgences sanitaires

Bureau des politiques en matière de sciences et d’éthique

Sécurité des milieux (AF 2021-22)

Sécurité des produits de consommation et des produits dangereux (AF 2023-24)

Sciences de la santé environnementale et de la radioprotection (AF 2023-24)

Instruments de législation et de réglementation clés

Les programmes et les politiques de la DGSESC sont principalement sous-tendus par les instruments de législation et de réglementation suivants :

Contributions aux mandats et engagements prioritaires de la DGSESC

Effets des changements climatiques sur la santé humaine et le système de santé

Interdire les tests de produits cosmétiques sur les animaux

Augmenter les essais de conformité des produits

Protéger les Canadiens contre les substances nocives

Étiquetage obligatoire des produits chimiques dans les produits de consommations

Plan d’action pour protéger les Canadiens, y compris les pompiers, contre les ignifugeants toxiques

Répartition de l’effectif de la DGSESC

Direction de la DGSESC

Catégorie profesionnelle

Année de service

Groupes d’équité en matière d’emploi

Ágé de l’effectif de la DGSESC

Propriété

Aperçu de la situation financière de la DGSESC

2024-25 budget initial par categorie (M$) (recettes et RASE exlus)

5. Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA)

Que sont les pesticide?

Les pesticides sont des produits chimiques toxiques rejetés délibérément dans l’environnement afin de détruire les organismes nuisibles visés dans les cultures, les forêts, les habitations et les lieux de travail, ainsi que dans les processus industriels. Au Canada , il existe 680 principes actifs présents dans environ 7 900 produits antiparasitaires.

Les pesticides jouent un rôle important, mais présentent aussi des risques

L’agriculture et l’agroalimentaire emploient 2,3 M de personnes et génèrent 150 G$ (~6,8 %) du PIB au Canada.

Le Canada a exporté pour ~99,1 G$ de produits agricoles en 2023.

Sans pesticides, le rendement des cultures de maïs chuterait de 50 % (impact de 56 G$) au Canada et aux États-Unis.

Que sont les pesticides?

Pourquoi avons-nous besoin de pesticides?

Les pesticides aident à lutter contre les ravageurs, les agents pathogènes et les espèces envahissantes afin de :

Pourquoi la surveillance est-elle importante?

Mandat de la direction générale

L’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) est l’autorité fédérale chargée de la réglementation des produits antiparasitaires au Canada en vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires.

Objectif principal - Prévenir les risques inacceptables que pose l’utilisation des pesticides pour la santé humaine et l’environnement.

Objectifs secondaires - promouvoir le développement durable; faciliter l’accès à des produits antiparasitaires à risque réduit; encourager la sensibilisation auprès du public; garantir que seuls les produits ayant une valeur sont approuvés.

Répartition générale des responsabilités

Fédéral

Provincial/territorial

Municipal

Structure organisationnelle de l’ARLA

Sous-ministre adjointe
Manon Bombardier

Science et opérations réglementaires
Frédéric Bissonnette, Directeur général principal

Politique horizontale et intégration
Lindsay Noad, Directrice générale principale
Affectation spéciale (avril-décembre 2024) *

Bureau du Chef de l’homologation et Direction des homologations
Jason Flint, Directeur général (affectation)

Direction de l’évaluation de la valeur et de la gestion des réévaluations
Margherita Cont, Directrice générale

Direction de l’évaluation environnementale
Heather Simmons, Directrice générale p. i

Direction de l’évaluation sanitaire
Minoli Silva, Directrice générale p. i.

Bureau de l’amélioration continue
Hubert Saindon Directeur général p. i.

Direction des politiques et des activités
Ruth Rancy, Directrice générale

*Brève affectation comme chef intérimaire du personnel au Bureau du sous-ministre (8 juillet 2024 au 31 août 2024)

Activités Principales

Examens préalables à la commercialisation du produit

Surveillance et examens postérieurs à la commercialisation

Transparence

Statistiques

Décisions fondées sur des données probantes

En raison de la nature toxique des produits antiparasitaires, la Loi sur les produits antiparasitaires exige un cadre réglementaire détaillé (avant et après la commercialisation) propre aux pesticides et à leurs utilisations.

On procède à des évaluations scientifiques afin de s’assurer que les risques pour la santé de la population canadienne et l’environnement sont acceptables et que le produit a une valeur (p. ex. un produit qui permettra de contrôler un problème d’organismes nuisibles). Ces évaluations permettent de prendre en compte les éléments suivants :

Santé humaine Environnement Valeur
Toxicité
  • Empoisonnement
  • Cancer
  • Affection neurologique ou
    trouble endocrinien
  • Anomalies congénitales
  • Mutations génétiques
  • Toxicité aiguë (empoisonnement, mort) et chronique (survie, reproduction, développement) pour les animaux, les végétaux, les poissons, les pollinisateurs, les insectes, etc.

  • Besoin du pesticide au Canada
  • Efficacité de la lutte antiparasitaire
  • Avantages pour la santé ou l’environnement (p. ex. lutte contre les maladies ou les espèces envahissantes)
  • Retombées socioéconomiques au Canada
Exposition
  • Aliments et eau potable
  • Utilisateurs de pesticides
  • Non-utilisateurs
  • Attention particulière aux femmes, aux enfants et aux aînés
  • Toxicité aiguë (empoisonnement, mort) et chronique (survie, reproduction, développement) pour les animaux, les végétaux, les poissons, les pollinisateurs, les insectes, etc.

Décision Réglementaire- Certitude raisonnable que le pesticide n’a pas d’effets nocifs sur la santé humaine, les générations futures ou l’environnement.

Partenaires fédéraux

Activités et facteurs internationaux

Accords multilatéraux sur l’environnement

Conventions de Rotterdam et de Stockholm :

Cadre mondial sur les produits chimiques (CMPC) - Pour une planète exempte de produits chimiques et de déchets nocifs (anciennement appelé l’ASGIPC)

Stratégie pour la nature 2030 du Canada et Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal (CMBKM) :

Aperçu de la situation financière de L’ARLA (2024-2025)

Sommaire du financement 2024-2025 Préalable Postérieur Soutien à la DG Sous-progr. pest. SCT/B2024 Total
Services votés 14 308 844 7 704 762 10 180 485 S.O. 32 194 091

Temporaire – Plan de gestion des produits chimiques (exp. 03/26)

S.O. 5 261 448 S.O. S.O. 5 261 448

Temporaire – Partenariat canadien pour l'argiculture/Utilisations mineures (exp 03-26)

4 251 344 S.O. S.O. S.O. 4 251 344
Temporaire – Sous-progr. pest. SCT/B2024 S.O. S.O. S.O. 13 009 403 13 009 403
Revenus - Frais d'utilisation* 5 238 486 7 857 730 13 096 216

Budget total ARLA (avec RASE)

23 798 674 20 823 939 10 180 485 13 009 403 67 812 501

Équivalents temps plein : 510
*Les frais de recouvrement des coûts postérieurs à la commercialisation sont à l’examen.

Annexe A : Partenaires et principaux intervenants

Partenaires fédéraux et provinciaux*

Santé Canada

Agriculture et Agro-alimentaire Canada

Affaires mondiales Canada

Environnement et Changement climatique Canada

Agence canadienne d’inspection des aliments

Pêches et Océans Canada

Ressources naturelles Canada

* Collaboration avec plusieurs partenaires FPT

Principaux intervenants

Associations nationales de l’industrie et de détaillants

Groupes d’utilisateurs/de producteurs

Groupes d’utilisateurs non agricoles

Organisations non gouvernementales

Organismes de réglementation internationaux

Organisations internationales de l'harmonisation réglementaire

Organismes consultatifs

Partenaires autochtones

Annexe B : Organismes consultatifs externes de l’ARLA

Conseil consultatif de la lutte antiparasitaire

Gouvernance

Création

Fournit des conseils indépendants sur :

Composition

Comité consultatif scientifique sur les produits antiparasitaires

Gouvernance

Création

Fournit des conseils indépendants sur :

Composition

6. Direction générale des opérations réglementaires et de l’application de la loi (DGORAL)

Mandat de la DGORAL

La DGORAL est la direction générale de Santé Canada consacrée à la conformité et à l’application de la loi (C&A)

Notre vision - Être un organisme de conformité et d’application de la loi de calibre mondial

Notre mission - Être un chef de file en matière de conformité et d’application de la loi pour informer les gens au Canada et les protéger contre les risques associés aux produits, aux substances et à leur environnement

Structure organisationnelle de la DGORAL

Linsey Hollett, Sous-ministre adjointe

Conformité des produits de santé
Kim Godard, Directrice générale p.i.

Conformité des instruments médicaux et en milieux cliniques
Christine Leckie, Directrice générale

Produits de consommation et substances contrôlées
Sally Gibbs, Directrice générale p.i.

Cannabis
Melanie Morris-Jenkins, Directrice générale p.i.

Pénuries de produits de santé
Greg Loyst, Directeur général

Santé environnementale et pesticides
Denise MacGillivray, Directrice générale

Laboratoires
Marie-José Loffredo-Forest, Directrice générale

Politiques et stratégies réglementaires
Robert Coleman, Directeur général p.i.

Planification et opérations
Sara O’Connor, Directrice générale

Principaux secteurs d’activités de la DGORAL

La DGORAL mène ses activités essentielles de base selon un modèle national de prestation de programmes.

Conformité et application de la loi

Analyses de laboratoire et scientifiques

Promotion, protection et sensibilisation à la santé

Coordination réglementaire, exploitation et délivrance de licences

Effectif national de la DGORAL

Employés de la DGORAL selon la région

Activités de conformité et de l’application de la loi

Comprend divers types d’inspections, la vérification de la conformité, la promotion de la conformité, le soutien à l’intégrité frontalières, les licences, et les enquêtes.

Produits de consommation

Substances contrôlées

Pesticides

Cannabis

Produits biologiques/essais cliniques et opérations frontalières

Tabac et produits de vapotage

Services d’analyse de laboratoire

Santé de l’environnement

Produits de santé

Instruments médicaux

Contexte opérationnel

La DGORAL opère dans un environnement complexe qui évolue rapidement.

Les facteurs suivants déterminent la façon dont elle mène ses activités:

Mondialisation

Innovation

Progrès technologiques

Crédibilité à titre d’organisme de réglementation

Contexte opérationnel : post-pandémie

Pré-pandémie

Pandémie

Post-pandémie

La pandémie a renforcé la nécessité d’adopter des approches souples et flexibles en matière de conformité et application et de mieux prévenir et atténuer les pénuries de produits de santé.

Principales priorités

Opérations fondamentales

Inspections:

Gestion de la non-conformité :

Communication de renseignement et des risques :

Services scientifiques et techniques :

Santé de l’environnement :

Modernisation de la conformité et de l’application de la loi

Transformation des activités de C&A :

Cadres de réglementation et modernisation des règlements

Modernisation de la réglementation et l’innovation :

*Pour la mission, vision et principes directeurs de la DGORAL, ainsi que son parcours stratégique pour 2022-2025, voir l’annexe B.

Aperçu financier de la DGORAL

Annexe A : Réponse de la DGORAL relative a COVID-19

Arrêtés d’urgence (AU):

Flexibilités réglementaires et prise de décision fondée sur le risque:

Alignement national et international :

Réserve de médicaments essentiels :

Annexe B : Réponse de la DGORAL

Vision

Mission

Objectifs stratégiques

Notre force motrice – Notre personnel

Facilitateurs

7. Dossier de présentation de la Direction générale de la santé buccodentaire

Structure organisationnelle de la DGSB

Sous-ministre adjointe
Lynne René de Cotret

Opérations
Brad Martens, Directeur général,

Politiques et programmes
Lindy VanAmburg, Directrice générale,

Sensibilisation, mobilisation et les relations fédérales-provinciales-territoriales
Marika Nadeau, Directrice générale,

Dentiste en chef du Canada
Dr James Taylor,

Évolution de la Direction générale de la santé buccodentaire

Principales fonctions de la DGSB

Direction des opérations

Mandat

Fichiers-clés

Direction des politiques et programmes

Mandat

Fichiers-clés

Direction de la Sensibilisation, mobilisation et relations fédérales-provinciales-territoriales

Mandat

Fichiers-clés

Bureau du dentiste en chef du Canada

Mandat

Fichiers-clés

Financement des soins dentaires

Budget 2022

Budget 2023

Le budget 2023 a prévu un financement ajusté :

Profil de la DGSB

Structure de la DGSB

Total ETP de la DGSB

8. La direction générale de la transformation numérique

À propos de nous

Notre façon de fonctionner

Structure organisationnelle de la DGTN

SMA intérimaire et dirigeant principal de la transformation numérique
Joann Shields

Direction générale des opérations (DGO)
François Desabrais-Boyer, Directeur par intérim

Planification et surveillance de la transformation numérique (PSTN) 
Monika Kumari, Directrice générale intérimaire

Direction de l’élaboration, de la livraison et de la gestion de produits numériques (DELGPN)
Brent Johnston, Directeur général

Prestation de services de TI (PSTI) 
Daniel McLaughlin, Directeur général

Dirigeant principal des données (DPD) 
James Van Loon, Directeur général

Notre vision et stratégie numérique

Vision

Nous offrons des services innovants de confiance à l’ère numérique.

Stratégie numerique

Notre stratégie numérique, basée sur cinq (5) piliers principaux, adopte l’innovation en explorant et en intégrant continuellement des technologies de pointe dans notre paysage numérique en constante évolution.

Points forts et défis

Nous améliorons continuellement et renforçons la façon dont nous gérons nos activités.

Nous considérons les défis auxquels nous sommes confrontés comme des occasions de croissance et d’amélioration.

Priorités clés : Feuille de route de l’excellence du service

Planification stratégique et gouvernance

Excellence opérationnelle et prestation de services

Gestion des données et stratégie numérique 

Talent et culture 

9. Directions générales de la dirigeante principale des finances (DGDPF)

Mandat de la DGDPF

La dirigeante principale des finances fournit au ministre, au sous-ministre et aux cadres ministériels des conseils stratégiques sur toutes les questions financières. Elle est la cadre principale à l’égard des organismes centraux pour ce qui est de la gestion financière dans son ensemble et a un rapport hiérarchique fonctionnel avec la contrôleure générale du Canada.

La DGDPF assure une solide intendance des ressources, soutient l’obtention de résultats et fournit des services financiers intégrés par l’entremise d’une équipe d’employés novateurs, compétents et axés sur les clients.

Priorités de la Direction générale :

Structure organisationnelle de la DGDPF

Dirigeante principale des finances et sous-ministre adjointe
Direction générale du dirigeant principal des finances
Contrôleure générale du Canada
Serena Francis 

Resource Management and Advisory Services Directorate Direction de la gestion des ressources et de services conseils
Karen Stewart, Directrice générale  

Direction des opérations financières
Hicham Agoumi, Directeur général, p.i.

Direction des présentations ministérielles et de la mesure du rendement
Naira Minto-Saeed, Directrice générale  

Direction de la gestion de l’approvisionnement et de l’investissement
Ryan Higgs, Directeur général

Direction des biens immobiliers
Mark Featherstone, Directeur general

Aperçu des secteurs organisationnels de la DGDPF

Opérations financières

Gestion des ressources et services conseils

Présentations ministérielles et mesure du rendement

Gestion de l’approvisionnement et de l’investissement

Dossiers, priorités et enjeux de la DGDPF

Questions nécessitant une attention particulière au cours des prochains mois :

Approbations et dépôts à venir

Été 2024

Automne 2024

Préstations au conseil du trésor

[CAVIARDÉE]

[CAVIARDÉE]

Prochaines productions de rapports internes

Été 2024 :

Approvisionnement et gestion de projets

Aperçu financier de Santé Canada

En raison de l’intervention de Santé Canada face à la pandémie de COVID-19, le budget de SC a connu une augmentation considérable au cours des exercices 2021-2022 et 2022-2023. À partir de la période 2023-2024 et jusqu’en 2024-2025, les efforts ont été recentrés et un financement considérable a été prévu pour les transferts relatifs à la santé pour les provinces et les territoires ainsi que pour soutenir le Programme canadien de soins dentaires.

Crédit 1 – Fonctionnement

Crédit 5 – Immobilisations

Crédit 10 – Subventions et contributions

Total des crédits

Autorisations statutaires 

Total général

Aperçu financier de la DGDPF

Budget de 2024-405 de la DGDPF par répertoire des programmes

Ressources pour 2024-2025

Remarques :

10. Vue d’ensemble de la Direction générale des services de gestion

Mandat

La DGSG joue un rôle essentiel en tant que fournisseur de services internes pour Santé Canada (SC) et l'Agence de santé publique du Canada (ASPC). Le travail de la DGSG est axé sur l'excellence dans la prestation de services, de conseils et de solutions pour faire avancer les mandats de SC et de l'ASPC. Dans un contexte en constante évolution, la DGSC cherche à optimiser les opérations de la main-d'œuvre et l'efficacité organisationnelle, et à favoriser un milieu de travail inclusif, psychologiquement sain, accessible, bilingue, moderne et sécuritaire.

Transformation de la DGSG

Pour s'adapter aux besoins changeants de SC et de l'ASPC dans un contexte post-pandémique, la DGSG se transforme activement depuis janvier 2024. Un réalignement des fonctions a été mis en œuvre le 1er avril 2024 et la transformation se poursuit par l'évaluation des gains d'efficience, de l'efficacité et de la rationalisation dans le cadre de la nouvelle structure, afin de soutenir le SC et l'ASPC de l'avenir.

Structure organisationnelle de la DGSG

Sous-ministre adjointe
Nadine Huggins 

Bureau de la Sous-ministre adjointe
Sonja Webb, Chef du personnel

Direction des services en ressources humaines
Joanna O’Reilly, Directrice générale

Direction des services de santé spécialisés
Nancy Porteous, Directrice générale

Direction des biens immobiliers et de la sécurité
Mark Featherstone, Directeur général

Direction des politiques, de la planification et des services corporatifs
Dr.Gladis Lemus, Directrice générale

Direction de la culture du travail et du talent
Fabio Onesi, Directeur general

Direction des services en ressources humaines

Rôle clé

Priorités

Direction de la culture du travail et du talent

Rôle clé

Priorités

Direction des biens immobiliers et de la sécurité

Rôle clé

Priorités

Direction des politiques, de la planification et des services corporatifs

Rôle clé

Priorités

Direction de services de santé spécialisés

Rôle clé

Priorités

Annex A : Partenariat de services partagés de SC et de l’ASPC

En juin 2012, les administrateurs généraux de SC et de l'ASPC ont signé un accord de PSP, qui a fait l'objet d'une dernière modification en août 2016. En vertu de cet accord, chaque organisation est responsable de services internes et de fonctions d'entreprise spécifiques, et doit rendre des comptes aux deux administrateurs généraux.

Responsabilités de SC :

Responsabilités de l’ASPC :

Annexe B : Aperçu financier de la DGSG

Budget initial de 2024-25 (M$)

 ** Données en date du 2 juillet 2024

Budget initial de la DGSG par fonction (183,4 M$)

*Sources de revenus:

Annexe C : Structure actuelle de la DGSG (à partir du 1er avril 2024)

Direction des services en ressources humaines, Daryl Gauthier (Joanna O’Reilly à partir du May 1, 2024)

Direction de talent et de la culture au travail, Fabio Onesi

Direction des politiques, de la planification et des services corporatifs – Dr.Gladis Lemus

Direction des services de santé spécialisés– Nancy Porteous

Direction des biens immobiliers et de la sécurité  – Mark Featherstone

11. Centre de l’ombuds et de la résolution (COR)

COR structure organisationelle

Ombuds et directrice executive
Sylvie Richard, Ph.D. 

Directrice de la gestion informelle des conflits et ombuds déléguée 
Sarah Curry 
Ombuds délégué
Thierry Casademont

Principales fonctions du COR

Ombuds

Services de gestion informelle des conflits

Ombuds

L’ombuds relève directement:

L’ombuds :

Le COR appuie les SMs dans l’établissement des priorités du greffier :

Services de gestion informelle des conflits (SGIC)

Le COR fournit les SGIC pour aider SC et l’ASPC à respecter leurs exigences législatives en vertu de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique, article 207

du Règlement sur la prévention du harcèlement et de la violence dans le lieu de travail du Code canadien du travail

Nos services :

Aperçu financier du COR (2024-25)

Le budget total du COR en 2024-25 est 1,9 M $

12. Direction générale des communications et des affaires publiques (DGCAP)

Vue d’ensemble de la DGCAP – ce que nous faisons

Vue d’ensemble de la DGCAP – à propos de nous

Organigramme de la DGCAP

Sous-ministre adjointe
Sarah Lawley

Sous-ministre adjointe déléguée (supervisant également la direction des communications stratégiques)
Cathy Allison

Direction des affaires publiques
Renée Couturier, Directrice générale

Communications numériques
Patrycja Arkuszewski, Directrice exécutive

Direction des communications ministérielles
Jaqueline Théorêt, Directrice générale

Santé publique et LNM
Laura Russo, Directrice exécutive

Santé mentale, consummation de substances, politique stratégique, et soins dentaires
Katie Kenney, Directrice exécutive

Réglementaion, ACSP, sciences et politique stratégique en santé publique
Heather Magee, Directrice exécutive

Volet de services – direction des communications stratégiques

Communications stratégiques

Communications de l’ACSP

Communications des risques

Communications scientifiques

Volets de services – direction des communications ministérielles

Relations avec les médias et surveillance des médias

Services ministériels

Communications internes

Correspondance de la haute direction

Communications régionales

Volets de services – direction des affaire publiques

Communications numériques

Marketing, publicité et partenariats

Nouveau médias et perspectives numériques

Engagement publique et recherche sur l’opinion publique

Bureau de liaison pour la Loi sur les aliments et drogues (BLLAD)

13. Bureau de l'audit et de l'évaluation

Structure organisationnelle du BAE

Le Bureau de l'audit et de l'évaluation (BAE) fournit à la haute direction l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et de Santé Canada (SC) des conseils et de l’assurance indépendants et objectifs sur l'efficacité de la gestion des risques, des contrôles et de la gouvernance, ainsi que sur la pertinence et le rendement des programmes.

Dirigeante principale de la vérification et de l’évaluation
Shelley Borys 

Division de l'évaluation des programmes et divulgation interne
Amanda Hayne-Farrell, Directrice exécutive

Audit interne et examens spéciaux
Pascal Robert, Directeur exécutif p.i.

Gestion des pratiques 
Blenda Jong, Directrice p.i.

Nos divisions

Audit interne et examens spéciaux

L'audit interne fournit une assurance indépendante, fondée sur les risques, que les processus de gouvernance, la gestion des risques et les contrôles internes d'une organisation fonctionnent comme prévu par la direction générale et aideront l'organisation à atteindre ses objectifs. Nous offrons aussi des services d’examens spéciaux pour traiter des allégations de fraude ou de pertes de fonds.

Évaluation des programmes et Divulgation interne

Les évaluations impliquent la collecte et l'analyse d'éléments probants afin d'évaluer le rendement des programmes, des initiatives et des politiques d'une manière systématique et neutre, et de fournir des considérations sur la manière dont les programmes peuvent être améliorés. Nous assurons aussi un processus sûr et confidentiel pour la divulgation d’actes répréhensibles graves dans le milieu de travail.

Gestion des pratiques

L'équipe de la Gestion des pratiques est responsable de l'assurance de la qualité, de la planification annuelle des audits et évaluations, de la gouvernance des comités d’audit et d'évaluation, de la liaison et de la coordination avec les certificateurs externes et des suivis sur les plans d'action pour répondre aux recommandations.

Notre méthode de travail (audit)

Planification des audits en fonction des risques

Réalisation des missions d’audit et de consultation

Communication des résultats des missions

Publication des rapports d’audit

Suivi relatif aux réponses et plans d’action de la direction

Notre méthode de travail (évaluation)

Planification des évaluations 

Réalisation des évaluations  

Rapports sur les résultats d’évaluation 

Publication des rapports d’évaluation 

Suivi relatif aux réponses et plans d’action de la direction 

À revoir, au besoin, selon la rétroaction du CMA

Principes Fondamentaux

Indépendamment des fonctions de surveillance, plusieurs principes orientent notre travail :

Missions d’audit récemment complétées

Les audits internes suivants comprennent une Réponse et plan d’action de la direction (RPAD) approuvée qui sert à aborder les points à améliorer cernés dans l’audit. Ces RPAD font sujet d’un suivi deux fois par le BAE qui évalue et surveille la complétion des RPAD. Nous avons aussi offert des services de consultation. Les constations clés se trouvent dans l’Annexe.

Audits internes

Consultations et autres activités

Missions d’audit en cours/planifiées

1. Audit de la santé et de la sécurité au travail à SC et à l’ASPC 

2. Audit des contrôles internes en matière de gestion financière 

3. Audit de la gestion de l’information (GI) à SC et ASPC  

4. Évaluation de l’état de préparation pour la Prestation dentaire canadienne provisoire 

5. Évaluation de l’état de préparation pour le Régime canadien de soins dentaires 

6. Audit de la gestion de projets  

7. Audit horizontal de la gouvernance en matière d’approvisionnement du BCG 

8. Audit du Partenariat de services partagés 

9. Audit de la cybersécurité – Télétravail  

Évaluations récemment complétées

Les évaluations suivantes comprennent une réponse et plan d'action de la direction (RPAD) approuvée pour aborder les domaines à améliorer cernés dans l’évaluation. Ces RPAD font l'objet d'un suivi deux fois par an par le BAE qui évalue et suit la complétion des RPAD. Nous avons aussi offert des services de consultation. Les constations clés se trouvent dans l’Annexe.

Projets provenant du Plan ministériel d’évaluation

Consultations et autres activités

Missions d’évaluation en cours/planifiées

1. Examen du financement aux réseaux des employés sur la diversité  

2. Évaluation du  Programme de Santé Canada sur les contributions à l’Accord sur la relance sécuritaire 

3. Évaluation du Programme sur l'alimentation et la nutrition 

4. Évaluation des activités des radioprotection  

5. Évaluation du Programme des médicaments biologiques et radiopharmaceutiques 

6. Évaluation du Programme canadien de soutien aux survivants de la thalidomide 

7. Évaluation horizontale du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux : Phase IV 

8. Évaluation des activités du portefeuille de la Santé liées au tabagisme et au vapotage

Principales missions d’audit externes

Missions externes actuellement en cours

Audits externes futurs

Audits du BVG présentés antérieurement

Pétitions environnementales

Comité ministériel d’audit

Au sujet du Comité ministériel d’audit (CMA)

Selon la Politique sur l’audit interne, le CMA est un organisme consultatif ayant les responsabilités suivantes :

Domaines de responsabilité du CMA :

Valeurs et éthique, gestion des risques, cadre de contrôle de gestion, fonction d’audit interne, fournisseurs externes de services d’assurance, suivi des plans d’action de la direction, rapports financiers et sur la reddition de comptes.

Composition du CMA

Le CMA est majoritairement composé de membres externes : Leah Collins, Lorraine Maheu, Linda Lizotte-MacPerson, and Aslam Bhatti. 

Membres internes : sous-ministre, sous-ministre délégué, dirigeant principal des finances, dirigeant principal de l’audit et de l’évaluation

Réunions 2024-2025

Les réunions restantes du CMA pour 2024-2025 sont prévues à ces dates :

Comité de la mesure du rendement, de l’évaluation et des résultats

Au sujet du CMRER

Réunions 2024-2025

Les réunions restantes du CMRER pour 2024-2025 sont prévues à ces dates :

100 Prochains Jours

Aperçu financier du BAE

Attribution à la direction générale par fonction

Compte du personnel du BAE

Principales contestations des audits récemment réalisés

1. Audit des activités de signalement, de conformité et de surveillance des pénuries de médicaments 

2. Audit de la cybersécurité à SC et à l’ASPC  

3. Audit de la gestion intégrée des risques à SC  

4. Mission de consultation sur la transformation de l’ARLA (Gestion des risques)   

5. Évaluation de l’état de préparation à l’audit pour le dépistage rapide de la COVID-19 

6. Évaluation de l’état de préparation à l’audit sur les mesures de réponse fédéraux à la crise des surdoses d’opioïdes 

Principales constatations des évaluations récemment réalisées

1. Organisations pancanadiennes de santé (OPS) 

2. Programme des politiques et des stratégies en matière de soins de santé 

3. Médicaments pharmaceutiques  

4. Plan de gestion des produits chimiques (PGPC)  

5. Fonds d’investissement-santé pour les territoires (FIST) 

6. Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances 

7. Transformation de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) 

8. Conseillers en santé

14. Le bureau des affaires internationales pour le portefeuille de la Santé (BAI)

Mandat du BAI

Faire progresser stratégiquement les priorités internationales du portefeuille de la Santé en vue d’appuyer la politique de santé nationale et les objectifs liés à la santé en matière de politique étrangère du Canada, et garantir que les intérêts et valeurs du Canada sont pris en compte dans les programmes prioritaires de santé mondiale.

Fonctions clés

Relations et engagements internationaux

Cohérence des politiques de santé publique

Le BAI dépend de l’ASPC et la directrice générale rend compte à la fois à Santé Canada et aux administrateurs généraux de l’ASPC. Il s’agit du guichet unique pour les affaires internationales du Portefeuille de la Santé pour les ministres, les députés, les autres ministères et les partenaires internationaux.

Structure de la Direction générale

Christine Harmston, Directrice générale  

Lynn Menard, Cheffe de cabinet

Division des relations multilatérales
Josée Roy, Directrice

Division de l’engagement bilatéral, sommets et commerce
Ranu Sharma, Directrice par intérim

Division des délégations officielles et de l’intégration stratégique  
Sameera Hussain, Directrice par intérim

Il y a également des conseillers de santé à Genève (EC-08) et à Washington (EX-01), relevant de la directrice générale
Zoe Kahn (EX-03), négociatrice en chef pour l’Accord sur les pandémies, rend compte aux administrateurs généraux de l’ASPC et de Santé Canada.

Profil financier du BAI pour 2024-2025

Financement permanent

Financement temporaire

Budget total pour 2024-2025

Remarque :

Les grandes tendances qui ont des répercussions sur la santé dans le monde, y compris au Canada

Le BAI assure la gouvernance des obligations et des objectifs clés en matière de santé internationale

Exemples de rôles du BAI

Le BAI fait progresser la cohérence des politiques et les programmes stratégiques en matière de santé grâce à un écosystème d’activités de mobilisation multilatérales et plurilatérales

Exemples de rôles du BAI

Principaux extrants et produits livrables à court terme

Partenaires

Le BAI fait progresser les programmes stratégiques en matière de santé grâce à un écosystème d’activités de mobilisation régionales et bilatérales

Exemples du rôle du BAI

Principaux extrants et produits livrables à court terme

Partenaires  

Le BAI coordonne les stratégies de portefeuille concernant les dossiers sur le commerce de la santé 

Objectif - Veiller à ce que les intérêts du portefeuille de la Santé soient compris et défendus lors des négociations d’accords commerciaux canadiens, ainsi que d’accords et de discussions liés au commerce, afin de protéger la santé et la sécurité des Canadiens. 

Résultat stratégique - Le cadre réglementaire national du Canada est préservé et les intérêts canadiens sont défendus.

Exemples du rôle du BAI – Fournir un soutien politique et des conseils sur les impacts des accords commerciaux sur la santé, les litiges et les défis liés aux principaux accords de libre-échange.

Parties prenantes actuelles 

Fonctions d’appui : programme de subventions international à la santé et protocole, services de voyage et de logistique

Le Programme de subventions internationales à la santé (PSIS)

Protocole, voyages et logistique

Aperçu des principaux événements internationaux (avril-décembre 2024)

D. Budget du ministère et aperçu financier

Santé Canada: Aperçu financier 2024-2025

Budget par responsabilité essentielle

Budget par crédit voté

Remarques: 

L’imputation externe

Régime de frais existant Direction Générale Autorisation de facturer Dernière mise à jour des frais* et le statut actuel Recettes nettes 2023-2024 2024-25 Re-spendable Forecast **
Revenu disponible :
Médicaments et dispostifs médicaux DGPSA/ DGORAL Loi sur les aliments et drogues du Canada / Loi sur la gestion des finances publique

2020
En cours d’examen pour révision

Fonds reçus disponibles : 188,9 M$
Total: 220,3 M$
198 M$
Pesticides ARLA/ DGORAL Loi sur les produits antiparasitaires

2018
Mise à jour des frais annuels de charge après le marché ciblant la consultation sur la chute dans la Gazette du Canada I. L'examen préalable au marché va bientôt commencer.

Fonds reçus disponibles:  15,1 M$
Total:  17,1 M$
15,9 M$
Services nationaux de dosimétrie DGSESC Autorité du Ministre á conclure un contrat

2024
Examen terminé en 2023

Fonds reçus disponibles : 7,0 M$
Total:  7,7 M$

6,6 M$ 
Revenu non remboursable :
Cannabis DGSCC/ DGORAL Loi sur le cannabis

2018 (Introduit)
Examen terminé en 2022.
Pas de mises à jour prévues pour le moment.

61,5 M$ s/o
Matériaux dangereux  DGSESC Loi sur les produits dangereux Examen prévu pour commencer en 2025 400 000 $ s/o

*Autre que l’ajustment annuel 
**Inclus dans le crédit 1 budget d’operationnel
Les régimes de frais potentiels comprennent les produits de santé naturels, le tabac et le Plan de gestion des produits chimiques

II. Gouvernance et opérations

A. Législation clé

1. Organisation

Lois habilitantes 

Lois attribuées  

2. Organisation 

Lois habilitantes  

Lois attribuées   

3. Organisation 

Lois habilitantes  

Lois attribuées   

4. Organisation 

Lois habilitantes  

Lois attribuées   

5. Organisation 

Lois habilitantes  

Lois attribuées   

B. Responsabilités législatives et réglementaire

Introduction

Au Canada, la santé est un domaine de compétence partagé. En vertu de la Loi constitutionnelle de 1867, les responsabilités provinciales comprennent l’établissement, l’entretien et l’administration des hôpitaux, les affaires locales ainsi que la propriété et les droits civils. Au fil du temps, les tribunaux ont interprété ces dispositions constitutionnelles de façon à affirmer que les provinces et les territoires sont principalement responsables de la prestation des soins de santé, de l’administration des régimes provinciaux et territoriaux d’assurance-maladie et de la réglementation des professions de la santé.

Les autorités fédérales en santé sont fondées sur les responsabilités constitutionnelles en matière de droit pénal et de fiscalité du gouvernement fédéral, de même que sur le pouvoir fédéral de dépenser. Ces responsabilités servent de fondement à la protection de la santé et de la sécurité des Canadiens par la réglementation des médicaments, des aliments, des instruments médicaux, des substances contrôlées, du cannabis, du tabac et des produits de vapotage, des produits de consommation et des cosmétiques, des produits antiparasitaires et de l’aide médicale à mourir.

Le Parlement a aussi le pouvoir de dépenser les sommes obtenues au moyen des taxes et impôts, et d’imposer des modalités pour les dépenses. Par conséquent, la Loi canadienne sur la santé définit les critères et les conditions que les régimes provinciaux et territoriaux d’assurancemaladie doivent respecter en vue de l’obtention de la totalité des droits en argent en vertu du Transfert canadien en matière de santé.

En se fondant sur les dispositions de la Constitution concernant la « paix, l’ordre et le bon gouvernement », le gouvernement fédéral exerce des fonctions de premier plan en ce qui concerne les interventions nationales d’urgence en santé et lorsque les questions de santé publique sont d’intérêt national. Depuis les années 1970, le pouvoir fédéral en santé publique a été interprété de manière à inclure aussi les efforts de recherche en santé et de promotion de la santé, de prévention des maladies et d’information sur la santé.

Plusieurs autres responsabilités fédérales comprennent des éléments de santé qui ne relèvent pas tous du portefeuille de la Santé. Cela comprend les pouvoirs économiques liés au commerce et aux brevets, qui s’appliquent aux médicaments, aux technologies et aux instruments médicaux; les responsabilités en matière d’affaires étrangères et d’immigration touchant la santé des migrants (p. ex. l’admission de ressortissants étrangers possédant des titres internationaux et les relations avec des organismes internationaux et des gouvernements étrangers) et les 2 avantages et services de santé supplémentaires pour certaines populations (les Premières Nations et les Inuits, les réfugiés et les militaires).

Législation et réglementation du portefeuille de la santé

Il existe une gamme de mécanismes législatifs que le gouvernement peut utiliser pour atteindre ses objectifs. Les outils législatifs comprennent les lois, les règlements et les décrets, qui sont tous pertinents dans le contexte du portefeuille de la Santé. Comme les lois promulguées par le Parlement, les règlements ont aussi un effet juridiquement contraignant. Le pouvoir d’adopter des règlements est généralement conféré par le Parlement au gouverneur en conseil (Cabinet), à un ministre ou, parfois, à un organisme.

Le ministre de la Santé doit appliquer et exécuter les volets d’une quarantaine de lois (et des règlements connexes) qui ont une incidence directe sur la santé et la sécurité des Canadiens.

Trois de ces lois sont des lois habilitantes, dont le ministre est responsable. Elles constituent le fondement des activités des trois plus importantes organisations du Portefeuille, à savoir Santé Canada, l’Agence de la santé publique du Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments.

Ces lois prévoient des responsabilités particulières assumées par ces organisations relativement aux responsabilités légales du ministre. Ces responsabilités vont de la promotion du bien-être physique, social et mental des Canadiens (Loi sur le ministère de la Santé) à la prise de mesures de santé publique, en passant par la détermination et la réduction des facteurs de risque pour la santé publique, le soutien à l’égard de la préparation nationale aux menaces pour la santé publique (Loi sur l’Agence de la santé publique du Canada), et l’établissement de normes en matière de salubrité pour les aliments vendus au Canada ainsi que l’application des dispositions sur les aliments prévues dans la Loi sur les aliments et drogues (Loi sur l’Agence canadienne d’inspection des aliments et Loi sur les restructurations et les transferts d’attributions dans l’administration publique). La Loi sur les brevets présente le fondement législatif de la création et du fonctionnement du Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés. De plus, la Loi sur les Instituts de recherche en santé du Canada a créé en 2000 les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), un organisme indépendant qui relève de son conseil d’administration et qui rend compte au Parlement par l’entremise du ministre de la Santé. L’objectif des IRSC est d’exceller dans la création de nouvelles connaissances et leur application en vue d’améliorer la santé des Canadiens, d’offrir des produits et des services de santé plus efficaces et de renforcer le système de santé du Canada.

Le ministre a aussi d’importantes responsabilités en ce qui concerne l’application de la Loi canadienne sur la santé (LCS), la loi fédérale du Canada touchant les services de santé assurés. La LCS définit les principes nationaux qui régissent le système de soins de santé du Canada et a pour premier objectif « de protéger, de favoriser et d’améliorer le bien-être physique et mental des résidents du Canada et de faciliter un accès satisfaisant aux services de santé, sans obstacle d’ordre financier ou autre ». Elle établit les critères et les conditions que les régimes provinciaux et territoriaux d’assurance-maladie doivent respecter pour recevoir une pleine contribution pécuniaire au titre du Transfert canadien en matière de santé.

La Loi sur l’Agence de la santé publique du Canada oblige l’Agence de la santé publique du Canada et l’administrateur en chef de la santé publique à assister le ministre de la Santé « dans l’exercice de ses attributions en matière de santé publique », ce qui comprend la préparation et l’intervention en cas d’urgence en santé publique. En vertu de la Loi sur la gestion des urgences, le ministre de la Santé a la responsabilité particulière de cerner les risques liés à son mandat et d’élaborer des plans pour y faire face. L’administrateur en chef de la santé publique a également des responsabilités explicites à l’égard de la législation sur les mesures d’urgence. Le portefeuille de la Santé a mis au point des plans d’urgence qui tiennent compte de divers risques pour la santé publique (p. ex. la grippe pandémique et les maladies d’origine alimentaire).

Pour prévenir l’introduction et la propagation de maladies transmissibles au Canada, la Loi sur la mise en quarantaine donne au ministre (et à d’autres responsables désignés) le pouvoir de prendre des mesures de santé publique globales. Depuis le tout début de la pandémie de COVID-19, au tournant de 2020, ce pouvoir a été utilisé pour appuyer les mesures de lutte contre la COVID-19, par exemple pour désigner des installations de quarantaine. La Loi sur la mise en quarantaine confère également au gouverneur en conseil le pouvoir d’émettre des consignes d’urgence pour interdire l’entrée aux voyageurs qui arrivent au Canada ou leur imposer des conditions.

En vertu de la Loi sur les aliments et drogues et de la Loi sur les produits antiparasitaires, le ministre a également le pouvoir de prendre des arrêtés d’urgence si une intervention immédiate est nécessaire afin de parer à un risque appréciable – direct ou indirect – pour la santé, la sécurité ou l’environnement. Pendant la pandémie de COVID-19, des arrêtés d’urgence ont été utilisés pour accélérer l’accès à d’importants médicaments, vaccins, désinfectants et instruments médicaux nécessaires à la lutte contre la COVID-19.

Pour aider à pallier certains problèmes causés par les restrictions liées à la COVID-19, qui ont eu une incidence sur l’accès aux médicaments d’ordonnance contenant des substances contrôlées, une exemption à certaines restrictions en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances a été accordée (p. ex. permettre aux pharmaciens de prolonger, de renouveler et de transférer des ordonnances et permettre aux praticiens de prescrire verbalement de tels médicaments).

Le Règlement sur le cannabis a également été modifié pour étendre la validité des documents médicaux permettant aux professionnels de la santé d’autoriser leurs patients à faire usage du cannabis pour des fins médicales.

En plus des lois habilitantes, un certain nombre de lois désignent le ministre de la Santé comme ministre responsable de leur application. Certaines lois établissent des cadres fédéraux (p. ex. sur les soins palliatifs, la maladie de Lyme ou l’état de stress post-traumatique) ou des stratégies nationales (p. ex. sur la démence) qui donnent des responsabilités précises au ministre de la Santé.

Les autres lois attribuées de droit au portefeuille de la Santé établissent les responsabilités que doit assumer le ministre de la Santé dans le contexte de la réglementation des aliments, des médicaments pharmaceutiques, des substances contrôlées, du tabac et des produits de vapotage, des produits antiparasitaires, des instruments médicaux, des produits biologiques, des toxines et agents pathogènes humains, des dispositifs émettant des radiations, des produits de consommation et des cosmétiques.

Il existe des différences importantes quant à la nature de ces divers régimes de réglementation. Toutefois, certains principes de prise de décision s’appliquent à bon nombre des lois pour lesquelles le ministre de la Santé a une responsabilité à porter. La section suivante énonce certains principes de premier plan.

« Pouvoirs et fonctions » prévus par la loi

La plupart des lois du Parlement et des règlements connexes sont appliqués par des ministres, et cette responsabilité peut comprendre divers pouvoirs et fonctions. Selon la loi (ou le règlement), le ministre responsable peut être nommé dans la loi elle-même ou désigné par le gouverneur en conseil (c.-à-d. le Cabinet).
  
En règle générale, les divers pouvoirs et fonctions énoncés dans une loi ou un règlement sont attribués au ministre responsable. Toutefois, dans certaines circonstances, des autorités particulières sont attribuées à d’autres personnes ou groupes de personnes donnés. Par exemple, le pouvoir d’établir des règlements et de modifier les annexes d’une loi est souvent attribué au gouverneur en conseil. Dans tous les cas, le ministre de la Santé continuerait de participer à l’établissement de l’orientation stratégique générale des programmes de réglementation, à l’élaboration des règlements et à l’approbation des règlements recommandés au gouverneur en conseil.

La Loi sur le ministère de la Santé prévoit que le ministre « assure la direction et la gestion du ministère » et qu’il « coordonne les activités et établit les priorités stratégiques des organismes dont il est responsable; il peut, aux conditions et selon les modalités qu’il fixe, déléguer ces attributions au sous-ministre de la Santé ».

A. Attributions du sous-ministre de la Santé

Le sous-ministre de la Santé est nommé, à titre amovible, par le gouverneur en conseil sur recommandation du premier ministre, conformément à l’article 3 de la Loi sur le ministère de la Santé. Le sous-ministre agit généralement sous l’autorité du ministre, qui demeure responsable de la gestion générale et du contrôle du ministère de la Santé. Les attributions du sous-ministre découlent de quatre sources principales de droit :

1. Le pouvoir général et implicite d’agir au nom du ministre  

Le sous-ministre est habilité à agir au nom du ministre, car l’article 24 de la Loi d’interprétation prévoit que la mention d’un ministre par son titre ou dans le cadre de ses attributions, vaut mention du sous-ministre et de toute personne nommée dans le ministère ayant la capacité voulue. Ce pouvoir reconnaît qu’un ministre n’est pas tenu d’exercer personnellement tous les pouvoirs conférés par la loi, mais qu’il est aidé à cette fin par des fonctionnaires du ministère.

2. Pouvoirs délégués par le ministre à l’administrateur général par voie législative 

De nombreux pouvoirs et responsabilités sont délégués au sous-ministre par le ministre au moyen de dispositions précises figurant dans diverses mesures législatives. Par exemple, l’article 34 de la Loi sur la gestion des finances publiques exige que le ministre habilite la personne ou les titulaires de la charge du paiement, de la détermination et de la vérification des dépenses financières au ministère. D’autres lois, comme la Loi sur la protection des renseignements personnels (article 71) ou la Loi sur l’accès à l’information (article 73), prévoient que le ministre peut déléguer ses pouvoirs à l’administrateur général.

3. Pouvoirs conférés directement aux administrateurs généraux par la loi 

À titre d’administrateur général, le sous-ministre de la Santé a des responsabilités et des pouvoirs précis qui découlent directement de la loi. Par exemple, la Loi sur la gestion des finances publiques impose à l’administrateur général des obligations précises qui ont trait au contrôle des engagements (article 32), au maintien de registres adéquats sur les biens publics (article 62) ou à l’assurance d’une capacité de vérification interne appropriée (article 16.1). L’administrateur général dispose également d’un bon nombre de responsabilités et de pouvoirs directs en matière de gestion des ressources humaines, en vertu de la Loi sur la gestion des finances publiques, de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral et de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique. Par exemple, le sous-ministre a le pouvoir, en vertu du paragraphe 12 (1) de la Loi sur la gestion des finances publiques de pénaliser financièrement un employé, de le suspendre, de le rétrograder ou de le licencier pour des motifs disciplinaires et de le licencier ou de le rétrograder pour des motifs non disciplinaires, y compris un rendement insatisfaisant. En vertu de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique, le sous-ministre a le pouvoir direct de déterminer les qualifications pour les postes à doter (article 31), de muter des employés (article 51), de mettre en disponibilité (paragraphe 64 (1)) ou de licencier des employés en cours de stage (article 62). En vertu de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral, le sous-ministre a le pouvoir direct d’établir un comité de consultation (article 8), en consultation avec les agents négociateurs, en vertu de la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles, le sous-ministre est chargé d’établir un code de conduite applicable au ministère de la Santé, de mettre en place des procédures internes pour gérer les divulgations faites en vertu de ladite loi et de désigner un haut fonctionnaire chargé de recevoir et de traiter les plaintes portant sur les actes répréhensibles.

Enfin, l’administrateur général a le pouvoir, en vertu de la loi, de recevoir des avis et des rapports de tribunaux et d’autres organismes d’enquête, y compris le Tribunal canadien du commerce extérieur, le commissaire aux langues officielles ou le Service canadien du renseignement de sécurité.

4.  Pouvoirs délégués au sous-ministre par d’autres provisions

Le pouvoir de nomination en vertu de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique appartient à la Commission de la fonction publique, mais a été délégué au vice-ministre pour les postes au sein du ministère de la Santé (article 15 de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique). Le décret (C.P. 1991/1695) prévoit que le Conseil du Trésor peut autoriser les administrateurs généraux à effectuer des paiements à titre gracieux. À ce titre, le sous-ministre peut le faire pour le ministère de la Santé.

Qui prend des décisions réglementaires?

Selon la loi, le pouvoir de prendre des décisions peut être attribué expressément au ministre, à d’autres personnes (comme les inspecteurs désignés) ou, à l’occasion, au gouverneur en conseil. La section suivante explique le fonctionnement de ces différents types de pouvoirs décisionnels.

A. Ministre de la Santé

Le pouvoir de prendre des décisions est souvent conféré par la loi au ministre. Dans le contexte du portefeuille de la Santé, ce pouvoir englobe de nombreux types possibles de décisions réglementaires, et un grand nombre de ces décisions sont prises au cours d’une journée type. Par conséquent, les fonctionnaires responsables prennent la grande majorité des décisions. Il en découle quatre avantages importants :

En tout temps, lorsque le pouvoir décisionnel conféré par la loi revient au ministre, le ministre responsable conserve le pouvoir de prendre personnellement ces décisions. Par contre, il est pratique courante dans tous les ministères et organismes chargés de la réglementation de permettre aux fonctionnaires d’exercer des pouvoirs décisionnels en réglementation correspondant à leurs fonctions.

Les décisions réglementaires peuvent être examinées de près par l’industrie, les médias, le public et l’appareil judiciaire. Par conséquent, il est essentiel que le ministre – ou les fonctionnaires compétents du portefeuille de la Santé qui prennent ces décisions au nom du ministre – soit en mesure de faire preuve d’intégrité dans ses processus décisionnels. Il est important de pouvoir démontrer que chaque décision est le résultat d’une évaluation objective – et, le cas échéant, scientifique – de toute l’information dont dispose l’autorité chargée de la réglementation.

Tous les jours, les fonctionnaires prennent des décisions réglementaires courantes et non controversées, mais, si une décision est de nature particulièrement délicate, des renseignements généraux supplémentaires peuvent être transmis de sorte que le ministre soit au courant du contexte et du fondement d’une décision.

2. Pouvoir décisionnel ministériel lorsqu’une ordonnance de délégation des pouvoirs est requise 

Dans certains cas précis, la législation peut comprendre des dispositions particulières qui permettent au ministre, en tant que responsable de l’organisation, de rendre une ordonnance déléguant des pouvoirs, devoirs et fonctions précis à des fonctionnaires ou employés de l’organisation (ou à une autre organisation du Portefeuille). La Loi sur l’accès à l’information et la Loi sur la protection des renseignements personnels sont des exemples pertinents dans le contexte du portefeuille de la Santé.

Voici quelques exemples des pouvoirs décisionnels conférés au ministre de la Santé :

B. Autres responsables

De nombreuses lois confèrent expressément des pouvoirs décisionnels à des personnes autres que le ministre. Par exemple, les pouvoirs d’inspection (accès, examen des dossiers, détention de substances, etc.) peuvent être exercés uniquement par un « inspecteur » désigné au titre de la Loi sur les aliments et drogues, de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances ou de la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines, pour n’en nommer que quelques-unes. En vertu de la Loi sur la mise en quarantaine, c’est un « agent de quarantaine » qui établit s’il convient d’exiger qu’une personne subisse un contrôle médical lorsque l’on soupçonne qu’elle pourrait être porteuse d’une maladie transmissible. L’administrateur en chef de la santé publique est chargé de prendre certaines décisions en vertu des consignes d’urgence émanant de la Loi sur la mise en quarantaine, notamment accorder des exemptions aux travailleurs essentiels et prendre des mesures de santé publique immédiates pour réduire le risque d’introduction ou de propagation de la COVID-19 en imposant des conditions aux personnes visées par les exemptions.

Dans ces cas, le ministre peut demander à être tenu au fait du processus décisionnel et en discuter avec les fonctionnaires, mais il ne peut pas prendre lui-même la décision ou y intervenir directement.

C. Tribunaux indépendants

Certaines lois autorisent la création de tribunaux qui fonctionnent de façon indépendante d’un ministre, comme le Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB) qui fait partie du portefeuille de la Santé. Le CEPMB est un organisme quasi judiciaire indépendant établi aux termes de la Loi sur les brevets. Le Conseil détermine si le prix du médicament breveté fixé par le fabricant est excessif et, le cas échéant, peut exiger une réduction du prix ou un remboursement des recettes excessives. Le Conseil peut également émettre des lignes directrices non contraignantes concernant sa propre administration. Toutefois, avant d’émettre toute ligne directrice, le Conseil doit consulter le ministre de la Santé ainsi que d’autres intervenants.

Même si le CEPMB exécute son mandat indépendamment du ministre de la Santé et de Santé Canada, la Loi sur les brevets énonce un certain nombre de rôles que joue le ministre de la Santé à l’égard du CEPMB, comme la recommandation de nouveaux règlements ou de règlements modifiés au gouverneur en conseil relatifs au régime du CEPMB et la conclusion d’accords avec les provinces en vue du versement des fonds recueillis par le Conseil.

D. Gouverneur en conseil (Cabinet)

Les lois prévoient parfois expressément que le gouverneur en conseil exerce le pouvoir décisionnel. Les consignes d’urgence qui peuvent être émises par le gouverneur en conseil en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine pour interdire l’entrée aux personnes qui arrivent au Canada ou leur imposer des conditions en sont un exemple au sein du portefeuille de la Santé. Ces consignes peuvent être émises si, par exemple, les personnes ont séjourné dans un pays aux prises avec l’éclosion d’une maladie transmissible qui pourrait constituer une menace pour les Canadiens et qu’il n’existe aucune solution de rechange raisonnable pour empêcher l’introduction ou la propagation de la maladie. Depuis février 2020, le gouverneur en conseil exerce son pouvoir d’interdire à des voyageurs l’entrée au Canada et de leur imposer l’isolement et la mise en quarantaine obligatoires afin d’empêcher l’introduction et la propagation de la COVID-19.

La Loi sur les produits antiparasitaires offre un autre exemple où le gouverneur en conseil peut, par décret, annuler ou modifier l’homologation d’un produit antiparasitaire s’il le juge nécessaire en vue de l’application d’un accord international. Ni le ministre ni les fonctionnaires responsables du Ministère ne peuvent prendre ce genre de décisions au nom du Cabinet

II. Gouvernance et opérations

Mandat

Les Services juridiques de Santé, qui font partie du ministère de la Justice, fournissent un soutien à SC, à l'ASPC et aux IRSC.

Structure organisationnel

François Nadeau 
Directeur exécutif et avocat général principal

Denise Oliver 
Directrice et avocate générale

Santé Environnemental et la sécurité des consommateurs

Substances contrôlées et Cannabis

Vanessa Brochet 
Directrice et avocate générale
Politique de la santé et affaires corporatifs

Agence de la santé publique du Canada

Robert Dufresne 
Directeur et avocat général
Direction générale des produits de santé et des aliments
Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire

Opérations réglementaires et de l'application de la loi

Matthew Zadro 
Directeur et avocat général
Réclamations et recours collectifs
Santé buccodentaire

Gamme complète des services à la clientèle

Dossiers consultatifs comportant des risques juridiques

Dossiers de litiges à incidences importantes

Aperçu financier

Services juridiques de Santé et autres secteurs de Justice

Santé Canada Protocole d'entente  avec Justice

Ministère de la Justice Avocats ETP

D. Gouvernance Ministérielle

Membres du comité exécutif

Membres

Observateurs

Comité exécutif de Santé Canada - Mandat

Pouvoir

Le Comité exécutif (CE) est sous l’autorité du sous-ministre (SM) et du sous-ministre délégué (SMD). Le CE définit l’orientation stratégique du ministère, prend des décisions clés en matière de politique et de gestion, et coordonne les activités interministérielles.

Rôle et mandat

Le CE est l’organisme principal de prise de décisions, d’établissement de directives et de surveillance de Santé Canada. Le CE se réunit deux fois par semaine : Comité exécutif et Comité exécutif – Coup d’œil sur l’avenir.
Lors des réunions du CE, les membres se concentrent généralement sur les politiques, les lois et les règlements, ainsi que sur les questions et tendances émergentes qui ont des répercussions pour le ministère, le portefeuille ou le gouvernement. Les membres assurent également la surveillance appropriée de la gestion et rendent compte des progrès, des activités et du rendement du ministère en matière de gestion financière, de prestation de programmes et de services, ainsi que de gestion des ressources humaines.
Lors des réunions prévisionnelles du CE, les membres se concentrent généralement sur la planification opérationnelle du ministère à court terme, par exemple les prochaines affaires du Cabinet, les activités parlementaires, soumissions au Conseil du Trésor et communications, de même que les questions et les activités courantes qui requièrent l’attention de la haute direction.

Le Comité exécutif fait aussi office de comité d’évaluation et de mesure du rendement du Ministère. À ce titre, il joue le rôle d’organe consultatif auprès de l’administrateur général en ce qui concerne le plan d’évaluation, l’affectation des ressources et les rapports d’évaluation définitifs du Ministère; il peut aussi jouer le rôle d’organe décisionnel pour d’autres activités d’évaluation ou connexes. (Voir annexe D : Rôles et responsabilités du Comité ministériel d’évaluation)

Principes directeurs

La structure de gouvernance de Santé Canada repose sur les principes suivants :

Le CE et ses sous-comités s’engagent à agir en tenant compte des éléments suivants :   

Place au sein de la structure de gouvernance

Le CE est soutenu par les sous-comités suivants :

Ces sous-comités peuvent examiner au préalable des points qui seront traités lors des réunions du CE. Ils peuvent également se voir déléguer des questions précises aux fins d’examen ou de décision par le CE. Ces sous-comités sont appuyés par : 

Un autre sous-comité composé de sous-ministres adjoints, dénommé le Comité ministériel de vérification des sous-ministres adjoints (CMV-SMA), se réunit tous les trimestres pour examiner les vérifications, les rapports d’étape concernant les réponses et plans d’action de la direction (RPAD) et les plans de vérification présentés au Comité ministériel de vérification (CMV).   

Il convient de noter que la structure du CE et de ses sous-comités ne doit pas empêcher la direction du Ministère de créer et de dissoudre des comités selon les besoins opérationnels. Cependant, le CE doit demeurer l’organe central de Santé Canada pour la prise de décisions horizontale.

Établissement de l’ordre du jour 

Les activités du CE sont inscrites à l’ordre du jour des prochaines réunions du CE ainsi qu’à l’ordre du jour fixe des réunions prévisionnelles du CE. Les points inscrits à l’ordre du jour des prochaines réunions du CE sont :   

Directives pour la présentation des points à l’ordre du jour du CE  

On encourage les directions générales à respecter les mêmes critères lorsqu’elles présentent des points au CE pour examen; et à communiquer avec les Services des comités exécutifs (SCE) pour obtenir des précisions, au besoin.

Composition

Président:                     

Président suppléant:               

Membres:  

Observateurs:              

Les membres doivent assister à toutes les réunions. Lorsque cela n’est pas possible, ils peuvent désigner un remplaçant du niveau de DG, sous réserve de l’approbation du président.

Des observateurs ou des présentateurs invités peuvent accompagner un membre aux fins de la présentation d’un point à l’ordre du jour, sous réserve de l’approbation du président.

Il incombe aux membres du CE de préparer et de rédiger les documents à temps aux Services des comités exécutifs (SCE).

Fréquence des réunions

Secrétariat et administration

Le directeur général, Direction de la coordination et de la planification des politiques, avec le soutien de Politique stratégique, planification et affaires du portefeuille et des SCE, est chargé d’aider en général le secrétariat dans l’organisation des réunions du CE; il s’agit notamment de :  

Procédures des réunions du Comité exécutif

1. Planification d’un point à l’ordre du jour pour une prochaine réunion du CE

Les procédures décrites ci-après s’appliquent principalement aux réunions du CE. Les réunions du Comité exécutif – Coup d’œil sur l’avenir utilisent un ordre du jour fixe pour les activités à court terme du ministère.

Proposition d’un point à l’ordre du jour au Bureau du sous-ministre aux fins d’examen lors d’une prochaine réunion du CE

Sommaire des points (requis pour tous les points)

Annulation ou report d’un point

2. Préparation des documents aux fins de discussion et de prise de décision lors des réunions du CE

Sauf indication contraire mentionnée dans la mesure à prendre, les directions générales doivent faire preuve de discernement pour déterminer les documents les plus appropriés afin de soutenir leurs points lors d’une réunion du CE.    

Les directions générales sont censées fournir des documents cohérents et bien élaborés aux fins d’examen par le CE cinq jours ouvrables avant la réunion du CE à laquelle elles sont affectées.   

Tous les documents soumis aux SCE doivent:   

Si le document est présenté à des fins de prise de décision, il doit inclure:  

3. Échéancier

Date limite Produits livrables
Lorsqu’une direction générale propose un point de l’ordre du jour au Bureau du sous-ministre Un résumé des points aux fins de planification doit être présenté dans les deux langues officielles, doit être approuvé par le SMA. 
Cinq jours ouvrables avant la réunion, avant 12 h. Tous les documents doivent être présentés dans les deux langues officielles
Deux jours ouvrables avant la réunion, avant la fin de la journée* Les documents sont diffusés électroniquement aux membres du CE via la base de données sécurisée
Deux jours ouvrables avant la réunion Les demandes de présence de remplaçants ou d’invités (le cas échéant) doivent être soumises aux fins d’approbation du président.
Deux jours ouvrables avant la réunion Les demandes d’équipement audiovisuel (le cas échéant) doivent être présentées

* Si les documents ne sont pas fournis dans les délais indiqués ci-dessus, à moins qu’il n’y ait des circonstances atténuantes, le point sera inscrit à l’ordre du jour d’une prochaine réunion du CE, à la discrétion du président.

4. Points inscrits à l’annexe

5. Présentation de points lors des réunions du CE

Les membres du CE sont censés avoir examiné les documents avant la tenue des réunions du CE et, par conséquent, les présentateurs ne feront pas une présentation complète des documents. Les présentations ne prendront pas plus de cinq à dix minutes pour préciser le but de la présentation, exposer la décision recherchée du Comité et souligner les points saillants. 

6. Participation aux réunions du CE

La procédure à suivre pour participer aux réunions du CE est résumée ci-dessous. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec les Services des comités exécutifs (SCE).

Invitation

Remplaçants

Documents

Invités

Équipement

7. Compte rendu des décisions

Annexe B –Résumé des points du CE

Point (Titre) 

  • Assurez-vous que le titre du point reflète la question présentée au CE et qu’il correspond au document de présentation. 

Date proposée 

  • Insérer la date de présentation proposée ou demandée.

Présentateurs, administrateurs et observateurs 

  • Veuillez nommer les présentateurs, l’administrateur et les observateurs.

Décision 

  • Quelles sont les décisions recherchées par le sous-ministre ou le CE?
  • Définir la question principale nécessitant une décision.
  • Quel est le résultat souhaité?

Discussion 

  • Quelle est l’orientation recherchée par le sous-ministre ou le CE?
  • Définir la question principale nécessitant une orientation.
  • Quelles sont les principales questions qui doivent être prises en considération pour aller de l’avant?
  • Définir clairement les questions pertinentes pour l’ensemble du Ministère et les questions clés qui doivent être prises en considération pour aller de l’avant.

Points de l’annexe (à titre d’information) 

  • Dans quel contexte les renseignements sont-ils communiqués?

Justification de la présentation 

Afin de permettre au secrétariat du ministère d’accorder la priorité aux points de l’ordre du jour de la réunion suivante, veuillez indiquer ce qui suit :   

  • Préciser clairement pourquoi ce point requiert l’attention des membres du CE;
  • Indiquer clairement tout impératif relatif au moment de la présentation et les répercussions qu’il pourrait y avoir si la présentation est reportée;
  • Préciser les liens entre ce point et les priorités gouvernementales (p. ex., discours du Trône, Cadre de responsabilisation de gestion [CRG] ou résultats stratégiques de l’architecture d’alignement des programmes [AAP]), le cas échéant. 

État avec le Bureau du sous-ministre (BSM) et le Cabinet du ministre 

  • État de ce point avec le Bureau du sous-ministre ou le Cabinet du ministre.
  • Veuillez indiquer si ce point a été examiné lors d’une réunion du CE.
  • Inclure la référence aux séances d’information précédentes ou futures, les mémoires ou tout autre travail soumis ou en cours aux deux bureaux les et dates d’échéance.   

État avec le sous-comité 

  • Si ce point a été examiné par un sous-comité du CE, veuillez indiquer le nom du sous-comité, la date de présentation et le résultat.
  • Veuillez indiquer si un point n’a pas été examiné lors d’une réunion d’un sous-comité. Veuillez indiquer si un point n’a pas été examiné lors d’une réunion du sous-comité pour des raisons de calendrier. 

Direction(s) générale(s) responsable(s) 

Rôles et responsabilités du Comité ministériel d’évaluation

Ce comité sert d’organe consultatif à l’administrateur général en ce qui concerne le plan ministériel d’évaluation, les ressources et les rapports d’évaluation finaux et peut également servir d’organe de décision pour d’autres activités d’évaluation et des activités liées à l’évaluation du ministère. Le Comité ministériel d’évaluation :  

Comités consultatifs d’experts

Comité consultatif canadien sur la réglementation des produits de santé pour animaux (CCCRPSA)
Conseil consultatif de la lutte antiparasitaire
Conseil consultatif scientifique sur les produits de vapotage (2021-2024)
Comité consultatif scientifique sur les produits de santé destinés aux femmes (CCS-PSDF)
Comité consultatif scientifique sur les matériels médicaux utilisés pour l’appareil cardiovasculaire (CCS-MMUAC)
Comité consultatif scientifique sur les thérapies oncologiques (CCS-TO)
Comité consultatif scientifique sur les thérapies respiratoires et le traitement des allergies (CCS-TRTA)
Comité consultatif scientifique sur les technologies numériques de la santé (CCS-TNS)
Comité consultatif scientifique sur les produits antiparasitaires
Équipe de leadership jeunesse de Santé Canada sur le tabagisme et le vapotage

Conseils d’administration avec représentation du sous-ministre de la santé

En tant que sous-ministre, vous serez membre de plusieurs conseils. Pour votre information, vous trouverez ci-dessous les conseils dont le sous-ministre est membre ou auxquels l'autorité a été déléguée.

Institute de recherche en santé du Canada (IRSC) - Conseil d’administration

Les IRSC sont dirigés par un conseil d’administration composé de 18 membres. Son rôle en ce qui concerne l'IRSC comprend: d’établir l’orientation stratégique et les objectifs, évaluer le rendement global, approuver le budget, être responsable de la création, du soutien et de la dissolution des instituts, d’examiner le mandat et le rendement des instituts et de conseiller le ministre de la Santé. Le sous-ministre de la Santé est un membre d'office du conseil d’administration.

Institut canadien d’information sur la santé (ICIS)

Le Conseil d’administration de l’ICIS est constitué proportionnellement pour créer un équilibre entre les secteurs de la santé et les régions du Canada. Formé de 17 membres, il fait le pont entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et les groupes non gouvernementaux du domaine de la santé. Le Conseil d’administration agit comme conseil coordonnateur national pour l’information sur la santé au Canada. Il remplit 4 rôles clés : intendance, consultation, obligation fiduciaire et surveillance. Le sous-ministre de la Santé est censé être membre du conseil d'administration. 

L’agence des médicaments du Canada (AMC)

Le conseil d’administration assure l’administration des affaires de l'Agence et offre de l’orientation stratégique afin d’assurer que nous soyons la source canadienne par excellence de preuves et de conseils en matière d’utilisation de médicaments et d’autres technologies de la santé. Actuellement Michelle Boudreau, sous-ministre adjointe déléguée est membre du conseil d'administration.

Inforoute Santé du Canada

Le conseil d'administration se réunit au moins quatre fois par an et assume la responsabilité générale de l’approbation des stratégies des programmes d’investissement, du plan directeur et des orientations stratégiques clés. Actuellement Jocelyne (Jo) Voisin, Sous-ministre adjointe à la Direction générale de la politique stratégique de Santé Canada est membre du conseil d'administration.

Effectif de la santé Canada

Mandat: est le centre d'excellence récemment créé pour améliorer les données sur le personnel de santé, la planification et l'application des connaissances à l'action. Sa création répond aux engagements pris par le gouvernement du Canada dans le cadre du budget 2023 de soutenir l'amélioration des données sur le personnel de santé, ainsi qu'à l'engagement des ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de la santé de prendre des mesures concrètes pour relever les défis en matière de personnel de santé. Actuellement Jocelyne (Jo) Voisin, Sous-ministre adjointe à la Direction générale de la politique stratégique de Santé Canada est membre du conseil d'administration.

Excellence en santé

Excellence en santé est l'organisation fusionnée de de l’Institut canadien pour la sécurité des patients et de la Fondation canadienne pour l’amélioration des services de santé. Elle travaille avec les patients et d'autres partenaires pour partager les innovations éprouvées et les meilleures pratiques qui conduisent à des améliorations durables de la sécurité des patients et de la qualité des soins de santé. Le conseil d'administration est un groupe bénévole composé d'un ensemble diversifié de dirigeants passionnés par l'amélioration des soins de santé, avec et pour tout le monde au Canada. Actuellement Jocelyne (Jo) Voisin, Sous-ministre adjointe à la Direction générale de la politique stratégique de Santé Canada est membre du conseil d'administration.

Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS)

Le conseil d’administration est un groupe bénévole compose de treize membres qui se rencontrent trois à quatre fois par année. Le conseil représente d’entreprises et d’organismes bénévoles, patronaux, syndicaux et professionnels. Ces organismes ont un intérêt particulier envers la consommation d’alcool et de drogue. Actuellement Eric Costen, ministre adjoint par intérim de Santé Canada est membre du conseil d'administration et a également été nommé sous-ministre adjoint de la direction générale des substances contrôlées et du cannabis.

Partenariat canadien contre le cancer

Le conseil d’administration ajoute des points de vue régionaux, professionnels et personnels à notre travail et aide à favoriser des changements mesurables qui profiteront à tous les Canadiens atteints d’un cancer.

Le conseil est composé de représentants d’organismes de santé et d’organismes de lutte contre le cancer; d’agences et de ministères fédéraux, provinciaux et territoriaux; de représentants autochtones; d’organisations de patients; de personnes et de familles touchées par le cancer; de cliniciens; de fournisseurs de soins de santé et de chercheurs. Actuellement Jocelyne (Jo) Voisin, Sous-ministre adjointe à la Direction générale de la politique stratégique de Santé Canada est membre du conseil d'administration. 

Commission de la santé mentale du Canada (CSMC)

Le conseil d'administration comprend onze membres qui partagent un objectif commun : créer un meilleur système de santé mentale pour tous les Canadiens. Actuellement Michelle Boudreau, sous-ministre adjointe déléguée est membre du conseil d'administration.

III. Acteurs du système de santé

A. Aperçu du portefeuille de la santé\

Le portefeuille santé en un coup d’œil

Responsable d’aider les Canadiens à maintenir et à améliorer leur santé

Relevant directement de vous

Santé Canada

SC promeut et aide à protéger la santé et la sécurité des Canadiens en réglementant des produits comme les médicaments, les instruments médicaux, les produits de consommation, les cosmétiques et les aliments, et en gérant les risques pour la santé associés aux substances. Il appuie des soins de santé financés par l’État et accessibles à tous les Canadiens en assurant l’intendance de la Loi canadienne sur la santé, le leadership sur des questions comme la santé mentale, la consommation de substances et la santé numérique, et la collaboration avec les provinces et les territoires pour l’amélioration du système de santé.

Agence de santé publique du Canada (ASPC) 

L’Agence fait la promotion et protège la santé publique et l’équité en santé au Canada en se préparant aux questions de santé publique et aux urgences et en y répondant par l’intermédiaire du leadership national, des sciences, des politiques, des programmes et des partenariats. Ses activités sont axées sur la prévention des maladies et des blessures et la promotion de la santé physique et mentale et du bien-être pour tous. L’ASPC facilite l’adoption d’une approche nationale en matière de politiques et de planification en santé publique et sert de point central pour le partage de l’expertise en santé du Canada, tant au Canada qu’avec des partenaires internationaux.

Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) 

L’Agence protège les Canadiens contre les risques pour la salubrité des aliments la santé des végétaux et des animaux dans l’environnement moderne, tout en appuyant les entreprises agricoles et agroalimentaires canadiennes qui font concurrence, innovent et se développent sur les marchés nationaux et mondiaux (ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire), tandis que l’administration globale de l’ACIA, y compris la salubrité des aliments, relève du ministre de la Santé.

Organisations indépendantes

Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) 

Composés de 13 instituts, les IRSC, l’organisme fédéral de financement de la recherche en santé du Canada, travaillent avec des partenaires nationaux et internationaux pour appuyer les découvertes et les innovations qui améliorent la santé des Canadiens et renforcent le système de santé du pays. Les IRSC fournissent des données scientifiques pour éclairer les décisions du gouvernement. 

Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB) 

Cet organisme quasi judiciaire protège les consommateurs et contribue aux soins de santé en s’assurant que les prix des médicaments brevetés vendus au Canada ne sont pas excessifs. Le Conseil informe aussi la population en rendant compte des tendances pharmaceutiques.

Rôle du portefeuille de la santé

Gestion des risques pour la santé

Appuyer la recherche et la science en santé, ainsi que la collecte de données et la capacité de surveillance

Assurer l’accès à des produits de santé sûrs et efficaces

Renforcer le système de soins de santé universel au Canada

Aider les Canadiens à faire des choix sains et sûrs 

Informing and engaging Canadians by being a trusted source of information on health and safety (HC, PHAC, CFIA), including:

Partenaires provinciaux et territoriaux (PTs)

Partenaires autochtones

Ministères fédéraux 

Partenaires de santé/Industrie/Les parties prenantes de la communauté

Partenaires internationaux

Aperçu des rôles et des relations autochtones, fédéral, provinciaux et territoriaux (AFPT) en matière de santé

Santé des autochtones

La prestation de services de santé aux peuples autochtones est un domaine de responsabilité partagée entre les gouvernements FPT et les partenaires autochtones. Les gouvernements provinciaux et territoriaux (PT) fournissent des services de santé accessibles à tous et assurés par l’État à tous les résidents, y compris les peuples autochtones. Alors que Services aux Autochtones Canada (SAC) finance ou fournit directement des programmes et des services de santé supplémentaires pour les Premières Nations inscrites (principalement dans les réserves) et les Inuits reconnus, en plus de ce qui est fourni par les PT. SAC administre également le programme des services de santé non assurés, qui offre aux clients admissibles des Premières Nations et des Inuits, quel que soit leur lieu de résidence, une gamme de services de santé tels que les médicaments d’ordonnance, les soins de la vue et les soins dentaires, les fournitures et équipements médicaux ainsi que le transport médical pour accéder aux services de santé. L’ASPC offre également des programmes hors réserve, tels que le Programme d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques.

De plus, les gouvernements et les communautés autochtones peuvent participer à la direction, à la gestion et à la prestation d’une série de programmes et de services de santé, qui varient selon les PT. Des exemples incluent la Régie de la santé des Premières Nations en Colombie-Britannique et le Conseil cri de la santé et des services sociaux de la Baie James au Québec.

Reconnaissant les disparités importantes dans les résultats en matière de santé des peuples autochtones par rapport à la population non autochtone, les ministères fédéraux sont déterminés à collaborer avec les PT pour veiller à ce que les partenaires des Premières Nations, des Inuits et des Métis participent aux discussions visant à améliorer l’accès aux services de santé et les résultats en matière de santé des peuples autochtones et discutent des progrès réalisés dans ces domaines.

Santé Canada assure le respect des obligations fédérales par le biais d’un engagement régulier auprès des partenaires autochtones lorsque la législation, la réglementation, la politique ou les programmes pourraient avoir une incidence sur leurs droits en vertu de l’article 35 de la Loi constitutionnelle, de la Directive du Cabinet sur l’approche fédérale pour la mise en œuvre des traités modernes (2015) et de la Politique de mise en œuvre collaborative des traités modernes (2023), et de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies (2021) de participer à la prise de décisions sur les questions qui les concernent, y compris la santé (article 18) et s’engage à consulter et à coopérer de bonne foi (article 19). De plus, le portefeuille de la Santé est conjointement responsable de quatre appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation (19, 20, 22 et 23) et des appels à la justice pour les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (FFADA) liés à la santé (3.1-3.7). Les deux s’engagent à améliorer l’équité en santé, à lutter contre la discrimination et le racisme, et à soutenir l’autodétermination et la participation active dans l’élaboration de politiques, de textes législatifs et de programmes.

Dans le cadre de la structure de gouvernance, des forums réguliers offrent une plateforme de dialogue, de rétroaction et de collaboration continue entre les partenaires autochtones et les ministres et hauts fonctionnaires. Ces mécanismes bilatéraux permanents annuels comprennent trois organisations nationales autochtones (ONAs) : Assemblée des Premières Nations; Inuit Tapiriit Kanatami (et les quatre régions Inuit Nunangat); et le Conseil national des Métis et ses membres dirigeants; et le Forum des leaders intergouvernementaux entre le Premier ministre, les ministres fédéraux appropriés et les dirigeants des gouvernements issus de traités modernes et d’autonomie gouvernementale autochtone.

Le gouvernement fédéral a également affirmé le Principe de Joyce visant à garantir que tous les peuples autochtones ont le droit d’accéder de manière équitable à tous les services sociaux et de santé, sans discrimination, ainsi que le droit de jouir de la meilleure santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle possible. En vertu du Principe de Jordan, le gouvernement fédéral veille à ce que tous les enfants des Premières Nations vivant au Canada puissent accéder aux produits, services et mesures de soutien, indépendamment de la responsabilité juridictionnelle. De plus, la politique Inuit Nunangat s’applique à tous les ministères et agences fédéraux, les guidant dans la conception, le développement et la prestation de toutes les nouvelles politiques, programmes, services et initiatives fédérales, ou renouvelées, qui s’appliquent à l’Inuit Nunangat.

Le portefeuille de la Santé participe également à une série d’activités, en collaboration avec des partenaires autochtones, fédéraux et PT, pour améliorer les résultats en matière de santé des Autochtones. Par exemple, Santé Canada travaille en étroite collaboration avec SAC pour faire avancer le Fonds d’équité en santé pour les Autochtones de 2 milliards de dollars sur dix ans qui faisait partie de l’annonce de financement en santé du 7 février 2023 par le Premier ministre. Le Fonds soutiendra les partenaires des Premières Nations, des Inuits et des Métis en aidant à combler les lacunes en matière de soins de santé auxquelles sont confrontés les peuples autochtones. Santé Canada continue également d’appuyer SAC dans l’élaboration conjointe de lois sur la santé des Autochtones et la lutte contre le racisme envers les Autochtones dans les systèmes de santé du Canada.

Rôles et responsabilités FPT en matière de santé

La santé est un domaine de responsabilité partagée entre le gouvernement fédéral et les gouvernements PT. La prestation des services de santé, l’administration des régimes d’assurance maladie des provinces et des territoires, et la réglementation des professions de santé relèvent de la compétence des PT.

Le gouvernement fédéral appuie les soins de santé universellement accessibles et financés par le secteur public pour les Canadiens au moyen de paiements de transfert aux PT par l’entremise du Transfert canadien en matière de santé (TCS) et de l’administration de la Loi canadienne sur la santé (LCS). La LCS établit les exigences que les régimes d’assurance-maladie des PT doivent respecter pour recevoir la totalité de leurs contributions en espèces en vertu du TCS. À titre de plus important transfert majeur aux PTs, le TCS vise à fournir un financement prévisible à long terme pour les soins de santé.

Les responsabilités fédérales comprennent la protection de la santé et de la sûreté par la réglementation, la sécurité de la santé et la préparation et l’intervention en cas d’urgence, la promotion de la santé et la prévention des maladies chroniques, la prévention et le contrôle des maladies infectieuses, ainsi que les mesures de soutien à la recherche et à l’innovation en santé.

Bien que les PT doivent fournir à tous les résidents des services de santé universels assurés, le gouvernement fédéral est également responsable du financement et de l’administration d’une gamme de prestations et de services de santé pour les populations fédérales (c.-à-d. les services de soins de santé primaires pour les membres des Forces armées canadiennes, les détenus dans les pénitenciers fédéraux et les demandeurs d’asile; et les prestations supplémentaires pour les membres inscrits des Premières Nations et les Inuits reconnus, la Gendarmerie royale du Canada et les anciens combattants).

Les autres domaines de responsabilité où les leviers fédéraux et PT peuvent appuyer des objectifs communs comprennent, entre autres, tous les aspects de la santé publique tels que la surveillance, la prévention et le contrôle des maladies infectieuses, la promotion de la santé et la prévention des maladies chroniques, ainsi que la sécurité sanitaire et la préparation aux situations d’urgence (y compris la coordination des efforts d’intervention en cas de pandémie). Les lignes directrices et la réglementation fédérale en matière d’hygiène du milieu fournissent également des orientations pour la mise en œuvre et les efforts d’intendance provinciaux/territoriaux. Les deux ordres de gouvernement et leurs organismes de santé respectifs se partagent la responsabilité de la collecte et de l’analyse des renseignements sur la santé, ainsi que du financement des initiatives de recherche et d’innovation.

Le diagramme ci-dessous résume les rôles et les responsabilités des gouvernements FPT, y compris les domaines de chevauchement :

Gouvernement fédéral

Provinces et territoires (PTs)

Fédéral/provincial/territorial

Collaboration FPT

Le système de santé du Canada a été façonné par des politiques et des activités législatives FPT clés s’étendant sur des décennies, et il a évolué pour répondre aux besoins changeants de la population et à la capacité fiscale. La collaboration FPT continue est cruciale, car les deux ordres de gouvernement doivent travailler ensemble pour aborder l’ensemble des priorités en matière de santé. Cela est particulièrement vrai dans les domaines où les responsabilités se recoupent, tels que le financement des services de santé, la réponse aux urgences de santé publique, la prévention des maladies chroniques et de la propagation des maladies infectieuses et transmissibles ainsi que la promotion de la santé, entre autres.

Les gouvernements FPT continuent de collaborer sur un certain nombre de priorités de premier plan, notamment l’élargissement de l’accès aux services de santé familiale, la réduction des arriérés et le soutien aux travailleurs de la santé, l’amélioration de l’accès à des services de santé mentale et de consommation de substances de qualité, la modernisation des systèmes de santé grâce à l’utilisation de données de santé et d’outils numériques, la supervision de l’assistance médicale à la mort, la gestion des interruptions et des pénuries de médicaments, l’abordabilité et l’accessibilité des médicaments d’ordonnance, la résistance antimicrobienne (RAM), et les soins dentaires, pour en citer quelques-unes. Bon nombre de ces secteurs nécessitent un engagement FPT continu et solide avec d’autres secteurs (par exemple, l’agriculture, la justice et la sécurité publique). Le portefeuille de la Santé sert également souvent de point de convergence pour la mobilisation d’autres secteurs auprès des PT sur des questions liées à la santé (par exemple, Services aux Autochtones Canada, et Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada).

Paysage des relations FPT

Le niveau de collaboration FPT pendant la pandémie de COVID-19 a été sans précédent et a contribué à assurer une réponse pancanadienne à la pandémie. Les domaines de collaboration étaient axés sur l’acquisition et la distribution d’équipement de protection individuelle, les vaccins, les orientations en matière de santé publique et clinique, les communications et la sensibilisation, les tests et le dépistage, la surveillance et la production de rapports nationaux, les mesures frontalières et la capacité du système de santé. Un financement, des programmes et des approvisionnements considérables du gouvernement fédéral ont appuyé ces efforts, y compris des investissements liés à la santé dans le cadre de l’Accord sur la relance sécuritaire, et un soutien fédéral d’appoint offert par l’entremise du guichet unique de l’ASPC pour aider les compétence en matière de main-d’œuvre en santé, d’actifs physiques et de fournitures, de vaccination et de soutien épidémiologique, entre autres.

Cependant, à la fin de 2022, le paysage et les relations FPT ont été fortement influencés par les demandes des PT pour un financement plus large du système de santé et ont été entravés par les directives du Conseil de la fédération (CDF) visant à limiter la mobilisation sur de nouvelles priorités jusqu’à ce que leurs demandes d’augmentation du TCS soient satisfaites. La réunion de travail du 7 février 2023 entre le premier ministre du Canada et les premiers ministres des PT a marqué un changement important puisque le gouvernement fédéral a annoncé son plan, prévoyant une augmentation de 2 milliards de dollars en 2022 ainsi qu’une croissance garantie de 5 % du TCS pendant 5 ans, et 25 milliards de dollars sur 10 ans (à partir de 2023-2024) en financement bilatéral pour appuyer les priorités suivantes :

Ces investissements sont disponibles pour les PT dans le cadre de deux ententes bilatérales : 

L’utilisation d’accords bilatéraux sur la santé a été un outil efficace pour promouvoir d’autres objectifs communs en matière de santé, notamment :

Une approche similaire est suivie pour acheminer les fonds aux PTs volontaires afin de soutenir la Stratégie nationale sur les maladies rares et sera également utilisée pour soutenir la Loi canadienne sur l’assurance médicaments, après la sanction royale.

En même temps, cependant, les PTs s’inquiètent du degré de l’empiètement fédéral perçu. En prévision de la récente réunion du CDF, qui s’est tenue du 15 au 17 juillet 2024 en Nouvelle-Écosse, les premiers ministres ont écrit au PM pour réitérer leur demande au gouvernement fédéral de « s’abstenir d’actions unilatérales » et de respecter la compétence des PTs en matière de soins de santé.  Ces sentiments ont été réitérés dans leur communiqué ultérieur, où ils ont précisé que « les initiatives fédérales telles que les soins dentaires, le régime d’assurance-médicaments et les soins de longue durée doivent être élaborées de manière véritablement collaborative, en harmonie avec les priorités des provinces et des territoires, et en respectant l’administration ».

Mobilisation AFPT

S’appuyant sur les engagements précédents pris dans l’énoncé de principes communs sur les priorités partagées en santé (ÉPC) de 2017, le plan Travailler ensemble du 7 février 2023 prévoyaient que les PTs « accepteraient de continuer à collaborer avec les peuples, les organisations et les gouvernements autochtones pour garantir leur droit à un accès juste et équitable à des services de santé de qualité et culturellement sûrs, exempts de racisme et de discrimination partout au Canada. »

La lettre adressée par les ministres Duclos et Bennett aux PTs le 15 février 2023 indiquait également que « les gouvernements PTs seront également encouragés à travailler en partenariat avec les organisations autochtones relevant de leur compétence afin d’appuyer des soins culturellement sûrs et appropriés pour les peuples autochtones et de tirer parti des occasions d’harmoniser les projets avec le Fonds d’équité en santé autochtone doté de 2 milliards de dollars ».

Pour appuyer ces efforts, le ministre Duclos et la ministre Hajdu (SAC) ont envoyé une lettre conjointe à toutes les compétences (à l’exception du Québec) les invitant à participer à des discussions trilatérales avec les dirigeants autochtones afin de faciliter la discussion sur les façons dont le financement peut améliorer l’accès des Autochtones aux services de santé de qualité et culturellement sûrs.
 
Santé Canada et SAC ont réussi à organiser des réunions trilatérales avec tous les PT (à l’exception du Québec) et leurs partenaires autochtones régionaux en 2023-24 afin de soutenir l’élaboration des plans d’action initiaux de trois ans des PT. Des efforts sont également en cours dans ces compétences où un engagement a été pris pour organiser des réunions de suivi, ainsi que pour planifier des rencontres avec le membre dirigeant du Conseil national des Métis (CNM) en Ontario, en Alberta et en Saskatchewan, qui étaient absents lors des réunions trilatérales initiales.
 
Santé Canada travaille également en étroite collaboration avec SAC pour veiller à ce que les PT travaillent en étroite collaboration avec les partenaires autochtones régionaux afin de faire progresser leurs plans d’action pour appuyer le nouveau financement des soins de santé dans le cadre du plan Travailler ensemble.

La santé et l’inclusion figuraient parmi les principales préoccupations soulevées par les ONA lors de leur rencontre avec les premiers ministres le 15 juin. La réunion a réuni des dirigeants de l’APN, du RNM et de l’ITK, et la participation a également été étendue à l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC), au Congrès des peuples autochtones (CPA) et aux chefs mi'kmaq de la Nouvelle-Écosse. Machinerie FPT.

Principaux mécanismes FPT en matière de santé

La collaboration continue est maintenue grâce à des structures officielles bien développées, notamment : Les réunions des ministres de la Santé FPT (RMS), les réunions des sous-ministres (connues sous le nom de Conférence des sous-ministres FPT de la Santé, ou CSM), et le Réseau pancanadien de santé publique (RSP).  

Le Forum des RMS constitue la principale table intergouvernementale par laquelle les ministres FPT de la Santé discutent et fournissent une orientation collective sur les questions de santé prioritaires et font progresser le travail de collaboration FPT. Le ministre fédéral de la Santé est le coprésident de la Réunion des ministres de la Santé, et le sous-ministre de Santé Canada agit à titre de coprésident de la Conférence des sous-ministres. Les coprésidents provinciaux et territoriaux sont nommés à l’échelon provincial ou territorial et font habituellement l’objet d’une rotation annuelle après la RMS annuelle en personne. Un réseau de comités (permanents et spéciaux) appuie la CSM et la RMS dans divers dossiers (Annexe A). En 2024, la N.-É. a officiellement assumé le rôle de coprésident en remplacement de l’Î.-P.-É. Pendant leur mandat de coprésidence, l’Île-du-Prince-Édouard a accueilli une réunion en personne des ministres de la Santé à Charlottetown les 11 et 12 octobre 2023. La prochaine réunion en personne des ministres de la Santé est prévue à Halifax, au début de novembre (semaine du 11 novembre, date à confirmer). Le moment pourrait également être influencé par les élections provinciales et territoriales prévues à la fin du mois d’octobre (notamment en Colombie-Britannique, au Nouveau-Brunswick et en Saskatchewan).   

Les ministres FPT responsables de la santé mentale et de la consommation de substances collaborent également dans le cadre de réunions ministérielles spécialisées en SMCS, appuyés par les sous-ministres et un Comité des SMA FPT récemment créé sur la santé mentale et la consommation de substances.  De concert avec la ministre fédérale de la Santé mentale et des Dépendances, 8 provinces et territoires ont maintenant des ministres distincts et dévoués (Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan, Manitoba, Ontario, Québec, Nouveau-Brunswick et Nouvelle-Écosse).   

Tout au long de la pandémie, la mobilisation au niveau de la CSM et de la RMS a atteint un sommet sans précédent, avec des téléconférences hebdomadaires de la RMS et des appels quotidiens de la CSM les premiers mois, afin d’assurer la coordination et le partage de renseignements aux échelons les plus élevés. La fréquence des réunions a été réduite après la pandémie, et les PTs continuent d’exprimer le désir de maintenir un rythme de réunion modéré (par exemple, des réunions trimestrielles des CSM FPT) avec du temps supplémentaire prévu pour la planification avancée des ordres du jour et des calendriers de réunions. En plus de la réunion annuelle en personne de la RMS à l’automne, la CDM se réunit 1 à 2 fois par an en personne. Toutes les réunions supplémentaires pour ces tables ainsi que les ministres de la SMSS sont généralement tenues virtuellement. La plus récente CSM FPT en personne du a eu lieu les 26 et 27 juin 2024 à Halifax.  

Une collaboration régulière en matière de santé publique se fait par l’entremise de la structure du RSP et de son réseau de comités de soutien. Par l’entremise du RSP, les provinces et territoires collaborent à un large éventail d’enjeux afin de renforcer la santé publique au Canada, y compris la promotion de la santé, la prévention des maladies chroniques, l’infrastructure de santé publique, la préparation et l’intervention en cas d’urgence et les maladies infectieuses. Le RSP a récemment finalisé son plan stratégique quinquennal, alors qu’il cherche à réinitialiser ses priorités stratégiques et sa structure après la pandémie. Le plan stratégique établit les priorités clés en matière de données de santé publique, de gestion des urgences, de maladies transmissibles et infectieuses, et de promotion de la santé et de prévention des maladies chroniques. Le RSP se concentre également sur des éléments fondamentaux de son travail, notamment l’engagement à respecter les droits des Autochtones et à faire progresser la réconciliation.  

Les 17 membres du Conseil du RSP (composé de représentants du gouvernement FPT au niveau des SMA chargés de la santé publique) relèvent de la CSM, qui définit une orientation et approuve les priorités en matière de politiques de santé publique pour le Canada. Le Conseil des médecins hygiénistes en chef (CMHC), qui comprend des médecins hygiénistes en chef de toutes les compétences, est également responsable de la collaboration technique et des conseils d’experts et scientifiques en santé publique sur les questions techniques, et relève du RSP. Le MHC de la Régie de la santé des Premières Nations en Colombie-Britannique est membre du CMHC, et le Conseil cherche à élargir l’adhésion à d’autres MHC autochtones. La représentante de Santé Canada au sein du Conseil du RSP et du CMHC est la Dre Supriya Sharma, conseillère médicale en chef. 

Le CRSP a le pouvoir de créer un Comité consultatif spécial (CCS) FPT qui est un mécanisme d’urgence à durée limitée pour conseiller la CSM et assurer un leadership en santé publique afin d’appuyer une approche pancanadienne coordonnée en santé publique selon les besoins. Les membres du CCS comprennent les médecins hygiénistes en chef de toutes les PTs, l’administratrice en chef de la santé publique du Canada et les médecins hygiénistes en chef des principaux ministères fédéraux, ainsi que les SMA de la santé publique des compétences. Le Comité est présidé par les coprésidents du Conseil du RSP, la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada, et l’actuel coprésident PT, le Dr Yves Léger, médecin hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick. Le CCS sur la COVID-19 a été activé en janvier 2020 et désactivé en juillet 2023. Un CCS sur la mpox a été activé en juillet 2022 et désactivé en décembre 2022. Un CCS distinct continue de s’attaquer à la crise de l’empoisonnement par les drogues toxiques. De plus, un comité ad hoc de hauts dirigeants, composé de MHC et de chefs des services vétérinaires, se réunit pour soutenir la préparation et la réponse à l’influenza aviaire hautement pathogène.

Mécanismes FPT supplémentaires

La ministre fédérale du Sport, de l’Activité physique et des Loisirs, appuyée par l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et Sport Canada, copréside la table des ministres FPT du Sport, de l’Activité physique et des Loisirs, aux côtés du ministre du Patrimoine et d’un coprésident PT (actuellement T.-N.-L.). Le tableau du SAPL comprend trois secteurs distincts, mais interreliés : le sport, l’activité physique et les loisirs. Le président de l’ASPC est l’un des trois coprésidents de la Conférence FPT des sous-ministres du SAPL, responsable des questions relatives à l’activité physique. 

Le président de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) participe aux réunions des ministres et sous-ministres de l’Agriculture du FPT sur des questions liées à l’innocuité des aliments, à la santé des végétaux et des animaux, ainsi qu’au commerce et à l’accès aux marchés pour le secteur agricole. 

Le Comité FPT de la salubrité des aliments, auquel participe Santé Canada et l’ACIA, assure le leadership des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et le partenariat en matière de sécurité alimentaire. 

D’autres comités FPT ont été mis sur pied pour la santé mentale et l’usage de substances, la légalisation et la réglementation du cannabis, la résistance aux antimicrobiens, les données en matière de santé, la démence, les problèmes de main-d’œuvre en santé, l’aide médicale à mourir, les pénuries de médicaments et les ententes interprovinciales d’assurance-maladie, entre autres.

Recherche et innovation en santé

Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) travaillent en étroite collaboration avec les membres de l’Alliance canadienne des organismes provinciaux de la recherche en santé en tant que partenaires clés dans l’écosystème canadien de la recherche en santé.

La Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) du Canada est une coalition nationale d’intervenants, voués à l’intégration de la recherche dans les soins aux patients, dirigée par les IRSC à l’échelon fédéral, en étroite collaboration avec les partenaires PT. La recherche en santé financée par la SRAP et les plateformes offrent un mécanisme FPT collaboratif, codirigé et cofinancé pour répondre aux priorités nationales et provinciales, améliorant ainsi la santé des Canadiens et les systèmes de soins de santé FPT, y compris leur rentabilité.

Pour suivre le rythme des réalités actuelles des soins de santé et de la recherche en santé, les IRSC dirigent une mise à jour de la SRAP. De l’automne 2023 au printemps 2024, les IRSC ont entrepris un processus d’engagement formel avec les partenaires et le public. Un rapport sur « ce que nous avons entendu » sera publié sur le site Web des IRSC à la fin de l’été ou au début de l’automne 2024. Après sa publication, les IRSC prévoiront d’engager des discussions avec les partenaires des FPT par le biais de tables formelles des FPT à l’automne 2024.

Les IRSC sont déterminés à collaborer avec les PT pour améliorer l’accès aux services de santé mentale et de consommation de substances, par exemple, grâce aux Services intégrés pour les jeunes (SIJ). Les SIJ représentent une approche offrant un guichet unique aux jeunes de 12 à 25 ans, réunissant des fournisseurs de services, des jeunes et leurs familles et des collectivités pour aborder et offrir des services adaptés et pertinents sur le plan culturel. Dans le cadre de l’établissement d’un réseau pancanadien de systèmes de santé d’apprentissage provinciaux et territoriaux pour les SIJ, qui permet la recherche axée sur les données et le partage des pratiques exemplaires entre les administrations, IRSC investit actuellement 9 millions de dollars sur 5 ans dans six réseaux provinciaux des SIJ et les réseaux nationaux autochtones des SIJ pour aider ces réseaux à faire plus de recherches, à recueillir, traiter et partager des données, et coordonner leur travail.  En plus du financement des partenaires, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) se sont également engagés à fournir 21 millions de dollars de financement à venir pour étendre ce réseau à tous les PT; plus de 10 millions de dollars pour permettre au réseau autochtone des Services intégrés pour les jeunes (SIJ) de se développer en un réseau intégré véritablement pancanadien, basé sur les distinctions; et 18 millions de dollars pour une plateforme de données SIJ afin de permettre des ensembles de données plus complets sur la santé mentale et l’utilisation de substances chez les jeunes.  

Enfin, les IRSC s’efforcent d’accélérer l’autodétermination des peuples autochtones dans la recherche en santé en appuyant des travaux de recherche menés par les communautés autochtones et ancrés dans celles-ci, et qui s’attaquent aux problèmes de santé et aux inégalités dont souffrent les peuples autochtones, y compris le racisme au sein des systèmes de santé du Canada.

Liste des ministres provinciaux et territoriaux responsable de la santé

Colombie-Britannique, Adrian Dix 
Ministre de la Santé et ministre responsable des Affaires francophones (nommé le 18 juillet 2017) 

Alberta, Adriana LaGrange 
Ministre de la Santé (nommée le 9 juin 2023) 

Saskatchewan, Everett Hindley 
Ministre de la Santé (nommé le 29 août 2023)

Manitoba, Uzoma Asagwara 
Ministre de la Santé et des Soins aux personnes âgées et ministre de la Santé mentale, du Mieux-être et du Rétablissement (nommée le 18 octobre 2023) 

Ontario, Sylvia Jones  
Ministre de la Santé et vice-première ministre (nommée le 24 juin 2022) 

Québec, Christian Dubé 
Ministre de la Santé et des Services sociaux (nommé le 20 octobre 2022) 

Nouveau-Brunswick, Bruce Fitch 
Ministre de la Santé (nommé le 15 juillet 2022) 

Nouvelle-Écosse, Michelle Thompson 
Ministre de la Santé et du Mieux-être et ministre responsable du Bureau de recrutement des professionnels de la santé (nommée le 31 août 2021)

Île-du-Prince-Édouard, Mark McLane 
Ministre de la Santé et du Mieux-être (nommé le 14 avril 2023) 

Terre-Neuve-et-Labrador, John Logan, K.C. 
Ministre de la Santé et des Services communautaires (nommé le 8 juillet 2024) 

Yukon, Tracy-Anne McPhee 
Ministre de la Santé et des Services sociaux (nommée le 3 mai 2021) 

Territoires du Nord-Ouest, Lesa Semmler 
Ministre de la Santé et des Services sociaux (nommée le 12 décembre 2023) 

Nunavut, John Main 
Ministre de la Santé, ministre responsable de la Prévention du suicide et ministre responsable des Aînés (nommé le 19 novembre 2021)

Liste des ministres provinciaux et territoriaux responsable de la santé mentale et des dépendances

Colombie-Britannique, Jennifer Whiteside 
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances (nommée le 7 décembre 2022) 

Alberta, Dan Williams 
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances (nommé le 9 juin 2023) 

Saskatchewan, Tim McLeod 
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances, ministre de la Santé des régions rurales et éloignées et ministre responsable des Aînés (nommé le 29 août 2023) 

Manitoba, Bernadette Smith 
Ministre du Logement, de la Lutte contre les dépendances et de la Lutte contre l’itinérance (nommée le 18 octobre 2023) 

Ontario, Michael Tibollo 
Ministre associé de la Santé mentale et des Dépendances (nommé le 20 juin 2019) 

Québec, Lionel Carmant 
Ministre responsable des Services sociaux (nommé le 18 octobre 2018) 

Nouveau-Brunswick, Sherry Wilson 
Ministre responsable de la Santé mentale et des Dépendances et responsable de l'égalité des femmes (nommée le 27 juin 2023)

Nouvelle-Écosse, Brian Comer 
Ministre responsable du Bureau de la santé mentale, de la Jeunesse et des Communications (nommé le 31 août 2021)

Île-du-Prince-Édouard 
Pas de ministre distinct responsable de la Santé mentale et les Dépendances 

Terre-Neuve-et-Labrador 
Pas de ministre distinct responsable de la Santé mentale et les Dépendances 

Yukon 
Pas de ministre distinct responsable de la Santé mentale et les Dépendances  

Territoires du Nord-Ouest 
Pas de ministre distinct responsable de la Santé mentale et les Dépendances   

Nunavut 
Pas de ministre distinct responsable de la Santé mentale et les Dépendances

Personnes-ressources supplémentaires

Colombie-Britannique, Sheila Malcolmson 
Ministre du Développement social et de la Réduction de la pauvreté (nommée le 7 décembre 2022) 

Alberta, Jason Nixon 
Ministre des Services sociaux, communautaires et aux aînés (nommé le 9 juin 2023)

Ontario, Raymond Cho 
Ministre des Services aux aînés et de l’Accessibilité (nommé le 29 juin 2018) 

Ontario, Stan Cho 
Ministre des Soins de longue durée  (nommé le 7 mai 2024) 

Québec, Sonia Bélanger 
Ministre déléguée à la Santé et aux Aînés (nommée au portefeuille 20 octobre 2022) 

Nouvelle-Écosse, Barbara Adams 
Ministre des Aînés et des Soins de longue durée (nommée le 31 août 2021) 

Nouveau-Brunswick, Kathy Bockus 
Ministre des aînés (nommée le 27 juin 2023)

Terre-Neuve-et-Labrador, Paul Pike 
(appointed June 14 2023)

Ministre des Enfants, des Aînés et du Développement social, ministre responsable de la Condition des personnes handicapées, ministre responsable du secteur communautaire et ministre responsable de la corporation du logement de Terre-Neuve-et-Labrador (nommé le 14 juin 2023)  

Île-du-Prince-Édouard, Barb Ramsay 
Ministre du Développement social et des Aînés (nommée le 14 avril 2023)

Territoires du Nord-Ouest, Lesa Semmler 
Ministre responsable des Aînés, ministre de la santé et des services sociaux et ministre responsable de la Condition des personnes handicapées (nommée le 12 décembre 2023)

Nunavut, Pamela Gross 
Vice-premier ministre/ Ministre de l'éducation, ministre de la Culture et du Patrimoine, ministre responsable de la Société d’énergie Qulliq, ministre responsable des Langues et ministre responsable des Aînés (nommée le 15 mars 2023)

Liste des sous-ministres provinciaux et territoriaux responsables de la santé

Colombie-Britannique, Stephen Brown 
Sous-ministre de Santé (nommé le 10 juin 2013) 

Alberta, Andre Tremblay 
Sous-ministre de Santé (nommé au portefeuille de la santé le 9 juin 2023) 

Saskatchewan, Tracey Smith 
Sous-ministre de Santé (nommée le 1ier juilllet 2022)

Manitoba, Scott Sinclair 
Sous-ministre de la Santé et des Aînés (nommé le 20 mars 2023)

Ontario, Deborah Richardson 
Sous-ministre de Santé (nommée le 11 mars 2024)

Québec, Daniel Paré 
Sous-ministre de la Santé et des Services sociaux (nommé le 10 juillet 2023)

Nouveau-Brunswick, Eric Beaulieu 
Sous-ministre de Santé (nommée le 1ier juillet 2022)

Nouvelle-Écosse, Dana MacKenzie 
Sous-ministre de la Santé et du Mieux-être / Sous-ministre responsable du Bureau du recrutement des professionnels de la santé (nommée le 18 janvier 2024) 

Île-du-Prince-Édouard, Lisa Thibeau 
Sous-ministre de la Santé et du Mieux-être (nommée le 11 février 2022) 

Terre-Neuve-et-Labrador, John McGrath 
Sous-ministre adjoint de la Santé et des Services communautaires (nommé le 26 mai 2023)

Yukon, Tiffany Boyd 
Sous-ministre par intérim de la Santé et des Services sociaux (nommée le 14 janvier 2023) 

Territoires du Nord-Ouest, Jo-Anne Cecchetto 
Sous-ministre de la Santé et des Services sociaux (nommée le 27 juillet 2022) 

Nunavut, Megan Hunt 
Sous-ministre de Santé (nommée le 13 janvier 2023)

Liste des sous-ministres provinciaux et territoriaux responsables de la santé mentale

Colombie-Britannique, Jonathan Dube 
Sous-ministre par intérim de la santé mentale et des Dépendances (nommé le 15 avril 2024)

Alberta, Evan Romanow 
Sous-ministre de la santé mentale et des Dépendances (nommé le 9 juin 2023) 

Saskatchewan 
Aucun sous-ministre distinct pour la Santé mentale et des Dépendances 

Manitoba, Catherine Gates 
Sous-ministre du Logement, de la Lutte contre les dépendances et de la Lutte contre l’itinérance (nommée le 19 octobre 2023) 

Ontario 
Aucun sous-ministre distinct pour la Santé mentale et des Dépendances 

Québec 
Aucun sous-ministre distinct pour la Santé mentale et des Dépendances 

Nouveau-Brunswick 
Aucun sous-ministre distinct pour la Santé mentale et des Dépendances 

Nouvelle-Écosse, Kathleen Trott 
Sous-ministre du bureau des dépendances et de la santé mentale (nommée le 14 septembre 2023) 

Île-du-Prince-Édouard 
Aucun sous-ministre distinct pour la Santé mentale et des Dépendances

Terre-Neuve-et-Labrador   
Aucun sous-ministre distinct pour la Santé mentale et des Dépendances  

Yukon 
Aucun sous-ministre distinct pour la Santé mentale et des Dépendances  

Territoires du Nord-Ouest 
Aucun sous-ministre distinct pour la Santé mentale et des Dépendances  

Nunavut 
Aucun sous-ministre distinct pour la Santé mentale et des Dépendances

Personnes-ressources supplémentaires

Alberta, Cynthia Farmer 
Sous-ministre des Aînés, des Communautés et des Services sociaux de l'Alberta (nommée le 8 novembre 2022) 

Ontario, Melissa Thomson 
Sous-ministre de soins de longue durée, des personnes aînés et de l'accessibilité (nommée le 19 juin 2023) 

Nouveau-Brunswick , Jim Mehan 
Sous-ministre de développement social (nommé le 5 juillet 2023) 

Nouvelle-Écosse, Tracy Barbrick 
Sous-ministre pour les départements des Aînés, et des soins de longue durée (nommée le 14 septembre 2023) 

Île-du-Prince-Édouard, Teresa Hennebery 
Sous-ministre du Développement social et du Logement (nommée le 5 février 2024) 

Terre-Neuve-et-Labrador, Alan Doody 
Sous-ministre des Enfants, des Aînés et du Développement social (nommé le 16 juin 2022)

Nunavut, Teresa Hughes 
Sous-ministre de la Culture et du Patrimoine (nommée le 25 octobre 2021)

Aperçu des organisations pancanadiennes de la santé

Aperçu

À différents moments pendant plus de 30 ans, le gouvernement du Canada a créé des organisations pancanadiennes de santé (OPS) pour répondre aux besoins et aux problèmes précis du système de soins de santé. Il existe actuellement huit organismes de ce genre.

Les OPS ont été créées pour répondre aux priorités du système de soins de santé canadien, en reconnaissant leur capacité à aborder les problèmes d’une manière plus ciblée, plus pancanadienne et plus souple que ce que le gouvernement fédéral – ou tout autre PT – peut faire seul ou dans le cadre de tables intergouvernementales, avec des mandats et des activités variés. Par exemple, le programme d’examen des remboursements de l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) évalue la rentabilité des médicaments; Inforoute Santé du Canada a aidé directement les provinces et les territoires (PT) à mettre en œuvre leurs besoins en matière de soins virtuels et de santé numérique; l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) produit des rapports sur le rendement du système de santé; et le Partenariat canadien contre le cancer et la Commission de la santé mentale du Canada ont élaboré des stratégies nationales sur des questions de santé urgentes (respectivement la lutte contre le cancer et la santé mentale). Bien que la plupart des OPS aient été mises sur pied exclusivement grâce aux investissements fédéraux, deux d’entre elles (l’ACMTS et l’ICIS) l’ont été en partenariat avec les gouvernements provinciaux et territoriaux.  Effectif de la santé Canada est un organisme créé récemment dans le but d’améliorer la collecte et l’échange des données sur la main-d’œuvre de la santé et de partager des solutions pratiques et des pratiques novatrices.

Le gouvernement fédéral demeure le principal bailleur de fonds de tous les OPS, représentant environ 60 % à 100 % des budgets individuels des OPS. Selon des ententes de longue date, les PT fournissent un appui financier à l’ICIS (environ 20 % de son budget) et à l’ACMTS (environ 15 % de son budget), tandis qu’Inforoute partage les coûts avec les PT pour certains des projets qu’elle finance.

En tant qu’organisations à but non lucratif, chaque OPS est régie par un conseil d’administration au sein duquel le gouvernement fédéral détient généralement un siège, certains avec droit de vote et d’autres en tant qu’observateurs (et, dans quelques cas, désigne également le président du conseil). Un haut fonctionnaire de Santé Canada agit habituellement à titre de représentant fédéral, et les PT sont généralement représentés par des fonctionnaires au sein des conseils d’administration des OPS. Bien que les OPS soient indépendantes sur le plan opérationnel, ils doivent rendre des comptes à leur principal bailleur de fonds, le gouvernement du Canada, pour les investissements fédéraux et les objectifs connexes, ils ont donc tout intérêt à mettre au point des produits et des services qui répondent aux priorités du gouvernement fédéral et de ses principaux partenaires, les PT.

Mandat et activités de base

L’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) est le principal organisme national chargé de recueillir, d’analyser et de communiquer des données sur la santé (p. ex. les temps d’attente, la qualité des soins et des résultats, les dépenses de santé, l’affectation des professionnels de la santé), y compris la collaboration avec les PT, Statistique Canada et des partenaires en matière de données pour élaborer et utiliser des indicateurs comparables sur des sujets prioritaires. Les données et les renseignements de l’ICIS contribuent à l’amélioration du système de santé et sont utilisés par les gouvernements, les décideurs et les gestionnaires du système de santé du Canada pour prendre des décisions stratégiques en matière de santé et pour appuyer une gestion efficace du système de santé. L’ICIS compte beaucoup sur les PT pour la collecte de données sur la santé. 

L’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) fournit aux décideurs des données probantes et des conseils pour aider les ministères provinciaux et territoriaux de la Santé et les régimes d’assurance-médicaments fédéraux, provinciaux et territoriaux (FPT) à prendre des décisions éclairées sur l’efficacité et l’efficience des médicaments, les instruments médicaux et les autres technologies de la santé. Les comités d’experts du Programme d’examen des remboursements de l’ACMTS formulent des recommandations non contraignantes à l’intention des régimes publics d’assurance-médicaments qui appuient les décisions relatives à l’inscription des nouveaux médicaments sur les formulaires et aux conditions de remboursement. 

Inforoute Santé du Canada (Inforoute) collabore avec les PT, les fournisseurs de soins de santé et d’autres partenaires pour accélérer l’élaboration et l’adoption de technologies numériques en santé, stimuler l’innovation en santé et améliorer les résultats en matière de santé. Inforoute vise actuellement à diriger l’élaboration d’une feuille de route pancanadienne sur l’interopérabilité afin d’appuyer l’accès sécurisé et l’échange de données sur la santé entre les solutions numériques, appuyer l’adoption de solutions normalisées en matière de santé numérique, appuyer l’adoption d’outils de santé numériques normalisés avec les PT ainsi qu’un système d’interdiction électronique. 

Excellence en santé Canada est l’organisme issu de la fusion entre l’Institut canadien pour la sécurité des patients et la Fondation canadienne pour l’amélioration des services de santé. Cette organisation collabore avec les patients et d’autres partenaires pour partager des innovations et des pratiques exemplaires éprouvées qui mènent à des améliorations durables de la sécurité des patients et de la qualité des soins de santé (au cours de la pandémie, son programme « SLD+ » [soins de longue durée] a fourni un financement de démarrage et un soutien aux programmes pour les établissements de soins de longue durée et les maisons de retraite afin de renforcer leur préparation et leur intervention en cas de pandémie). Ses domaines d’intérêt actuels comprennent : les soins plus près de la maison et de la collectivité avec des transitions sécuritaires, les soins aux aînés ayant des besoins en matière de santé et de services sociaux, le rétablissement après une pandémie et la résilience du système de santé. 

Effectif de la santé Canada est le centre d’excellence récemment établi pour améliorer les données sur les effectifs en santé, la planification et la mise en pratique des connaissances. Son établissement fait suite aux engagements pris par le gouvernement du Canada dans la cadre du budget de 2023 en vue d’appuyer l’amélioration des données sur la main-d’œuvre de la santé, ainsi qu’à l’engagement des ministres de ressort fédéral, provincial et territorial de la Santé à prendre des mesures concrètes pour relever les défis liés à la main-d’œuvre. En tant qu’organisme indépendant, à but non lucratif, Effectif de la santé Canada s’efforce de réunir des partenaires du secteur de la santé et de collaborer avec eux, notamment, l’Institut canadien d’information sur la santé, afin d’améliorer l’élaboration, la collecte et le partage en temps opportun des données sur les effectifs en santé et de promouvoir l’utilisation de ces données afin d’appuyer une planification des effectifs fondée sur des données probantes. 

Le Partenariat canadien contre le cancer (PCCC) fournit un leadership national pour mobiliser les partenaires, y compris les gouvernements et les experts du cancer, afin de réduire le fardeau du cancer par changements coordonnés au niveau du système, grâce à la mise en œuvre de la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer (la Stratégie). La Stratégie est un cadre pour la lutte contre le cancer au Canada qui reflète les points de vue des intervenants en cancérologie, y compris de tous les ordres de gouvernement. Elle touche l’ensemble du continuum de lutte contre le cancer, de la prévention au dépistage précoce, en passant par le traitement, les normes et les lignes directrices sur le cancer, en passant par le rétablissement et les soins palliatifs. 

La Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) agit comme catalyseur pour améliorer le système de santé mentale et changer les attitudes et les comportements des Canadiens à l’égard des problèmes de santé mentale (par exemple, en réduisant la stigmatisation associée à la maladie mentale et au traitement). Son travail est axé sur quatre domaines prioritaires, notamment les initiatives axées sur la population, la prévention du suicide, l’intégration de la santé mentale et de la consommation des substances et la mobilisation des Canadiens.

Le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS) facilite l’échange de connaissances et mobilise la recherche et l’expertise dans le domaine de la consommation de substances, favorise une sensibilisation accrue des Canadiens et des intervenants du système de santé à la consommation de substances et à la dépendance, réunit des intervenants de tous les secteurs (y compris ceux ayant vécu et vivant une expérience) afin de réduire les méfaits de la consommation de substances et de promouvoir l’utilisation de programmes révélés efficaces pour lutter contre la consommation problématique de substances. Le CCDUS constitue l’unique OPS créée par une loi fédérale. 

Rôle et engagement du ministre

Étant donné que les OPS sont indépendantes sur le plan opérationnel, le ministre de la Santé, la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé ne participent pas directement à leurs activités quotidiennes. L’administration des fonds de contribution à chaque organisme est déléguée aux fonctionnaires de Santé Canada. Le ministre de la Santé exerce la surveillance ultime des investissements fédéraux dans ces organisations, y compris l’utilisation du financement fédéral pour faire avancer les priorités et les demandes de nouveau financement par l’entremise du Cabinet pour appuyer les nouvelles priorités fédérales ou FPT.

La plupart des nominations aux conseils d’administration fédéraux relèvent de la prérogative du sous-ministre. Toutefois, le ministre est chargé de proposer un représentant fédéral au conseil d’administration du PCCC, le président et un représentant fédéral supplémentaire au conseil d’administration de la CSMC; et recommande les nominations par le gouverneur en conseil du président et d’au plus quatre autres représentants au conseil d’administration du CCDUS. Compte tenu de la relation étroite existant entre le ministère et les organisations, le ministre peut également s’attendre à ce que les OPS sollicitent une participation directe de temps à autre sur des questions pertinentes pour leurs organisations respectives.

Rôle des OPS dans le système de santé

Les OPS jouent un rôle important dans le système de santé. Dans le système décentralisé du Canada, elles peuvent être utiles pour promouvoir les intérêts fédéraux dans des domaines de compétence provinciale ou territoriale, à l’échelle pancanadienne. Les PT sont souvent plus réceptifs à l’engagement des OPS qu’à l’intervention directe du gouvernement fédéral. Cette situation est en partie attribuable au modèle de gouvernance partagée adopté par la plupart de ces organisations. 

En 2018, un examen externe du rôle des OPS a été mené et a donné lieu à une série de recommandations, entre autres une sur des changements structurels. Dans ce sens, les Drs PG Forest et Danielle Martin ont clairement indiqué que, même si ces organisations ont apporté une contribution importante au fil des ans, l’ensemble des OPS doit être reconfiguré ou remanié pour répondre aux besoins futurs des systèmes de santé du Canada. Depuis la publication du rapport, la pandémie de COVID-19 a renforcé davantage la nécessité pour les organisations de se concentrer sur les besoins et les objectifs fédéraux et provinciaux et d’y répondre. 

La fusion de la FCASS et de l’ICSP a constitué un changement structurel important en 2021. Santé Canada continue de renforcer les possibilités de collaboration entre le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS) et la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) sur des initiatives qui soutiennent une approche intégrée ou systémique de la politique et de la pratique en matière de santé mentale, de consommation de substances et de dépendance. Les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la santé mentale et la consommation de substances ont été profondes, amplifiant les besoins importants et croissants des personnes ayant des problèmes de santé mentale ou de consommation de substances, et l’étroite interrelation entre ces deux domaines.

En outre, Santé Canada a entrepris plusieurs améliorations de processus qui lui ont été recommandées visant à s’assurer que les OPS, individuellement et collectivement, contribuent de manière plus efficace à la réalisation des priorités fédérales et provinciales ou territoriales en ce qui a trait à l’amélioration des systèmes de santé. Par exemple, Santé Canada s’est évertué à clarifier la gestion des financements et à améliorer son efficacité; les OPS travaillent ensemble pour promouvoir la sécurité culturelle et la réconciliation avec les Autochtones.

Afin de mieux soutenir les systèmes de santé canadiens dans leur réponse à la pandémie, un panel des directeurs généraux des OPS s’est également réuni toutes les deux semaines pour apporter une réponse coordonnée aux questions prioritaires, tout en suivant les lignes directrices de Santé Canada. De plus, Santé Canada travaille en étroite collaboration avec les PT pour veiller à ce que chaque OPS reçoive les conseils et l’orientation nécessaires pour mieux appuyer le travail sur des priorités spécifiques, comme le travail d’Inforoute Santé du Canada qui a aidé les provinces et les territoires à offrir des soins virtuels pendant la pandémie de COVID-19.

Principaux intervenants dans le domaine de la santé

Le portefeuille de la Santé travaille avec divers intervenants clés du secteur de la santé, y compris les provinces et les territoires, les partenaires autochtones, les organismes de santé indépendants financés par le gouvernement fédéral, les organisations non gouvernementales, les associations professionnelles, les organismes de bienfaisance, les organisations internationales, l’industrie, le milieu de la recherche, d’autres ministères et organismes fédéraux, des organismes de réglementation étrangers et des personnes vivant au Canada. Ce travail comprend des partenariats sur la recherche, la surveillance, la consultation publique, l’élaboration concertée de politiques et de programmes, l’échange de renseignements pour appuyer l’amélioration du système de santé, l’échange de pratiques exemplaires et de connaissances et l’engagement auprès des personnes ayant vécu et vivant une expérience.

Ministères provinciaux et territoriaux de la Santé et organismes de santé publique

Organisations pancanadiennes de santé (OPS)

Équité en santé et intervenants communautaires

Organisations autochtones nationales et régionales, titulaires de traités modernes et gouvernements autonomes

Partenaires internationaux

Intervenants du système de santé

Intervenants du secteur de la recherche et du milieu universitaire

Intervenants de l’industrie

Intervenants en santé publique

IV. Annexe

Lettre de mandat du ministre de la Santé

16 décembre 2021 

Dear Minister Duclos:

Thank you for agreeing to serve Canadians as Minister of Health.

Depuis le début de la pandémie, les Canadiens ont dû faire face à un défi qui ne se produit qu’une fois par siècle. Malgré tout, les gens ont su se montrer à la hauteur, et ce, d’un océan à l’autre. Lorsque cela comptait le plus, les Canadiens se sont adaptés, se sont entraidés et ont fait preuve de compassion, de courage et de détermination, autant de valeurs qui nous sont chères. C’est ce qui a défini jusqu’à présent notre parcours dans cette pandémie. Et c’est ce qui nous permettra d’aller de l’avant.  

En cette période difficile, les Canadiens se sont prononcés de façon démocratique. Ils nous ont confié le soin de terminer la lutte contre la COVID-19 et de soutenir le rétablissement d’une classe moyenne forte. Ils nous ont, par le fait même, donné une orientation claire : prendre des mesures audacieuses et concrètes afin de bâtir un avenir où la santé et la résilience prévaudront. C’est ce que les Canadiens nous ont demandé, et c’est exactement ce que notre gouvernement est prêt à faire. Nous nous emploierons à bâtir cet avenir meilleur en continuant de miser sur la collaboration, la mobilisation, la science et la prise de décisions fondées sur des données probantes.

En nous appliquant sans relâche à obtenir des résultats, nous travaillerons de manière constructive avec les parlementaires et maintiendrons nos solides partenariats avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les administrations municipales et nos partenaires autochtones. Le début de cette nouvelle décennie a été extrêmement difficile, mais le moment est venu de rebâtir un pays plus résilient, plus inclusif et plus fort pour tous.  

La science est claire. Les Canadiens ont été clairs. Nous devons non seulement continuer d’agir concrètement à l’égard des changements climatiques, mais aussi le faire plus vite et aller plus loin à ce chapitre. Comme les Canadiens le constatent de plus en plus partout dans le pays, les changements climatiques constituent une menace existentielle. Afin de bâtir un avenir plus propre et plus vert, il nous faudra tous faire des efforts soutenus et concertés. Je m’attends à ce que vous cherchiez au sein de votre portefeuille, en votre qualité de ministre, des façons de soutenir nos efforts pangouvernementaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à créer des emplois propres et à relever les défis liés au climat avec lesquels les collectivités composent déjà.  

Cette année, les Canadiens ont été horrifiés par la découverte de sépultures non identifiées près d’anciens pensionnats autochtones. Ces découvertes nous rappellent la nécessité d’accélérer la réconciliation avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Nous savons que cette réconciliation ne peut se faire sans l’obtention de la vérité, et le gouvernement continuera d’investir dans la quête de cette vérité. À titre de ministres, nous avons le devoir de faire progresser les travaux à cet égard, tant collectivement qu’individuellement. Par conséquent, je demande à chaque ministre de mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et de travailler en partenariat avec les Autochtones pour faire mieux reconnaître leurs droits.  

Nous devons continuer de nous attaquer aux inégalités et aux disparités systémiques profondes qui demeurent présentes dans notre tissu social, notamment au sein de nos institutions fondamentales. À cet égard, il faut que les Canadiens de chacune des régions du pays puissent se reconnaître dans les priorités de notre gouvernement et dans ce que nous réalisons. Je m’attends à ce que vous collaboriez, en votre qualité de ministre, avec diverses communautés dans un souci d’inclusion et cherchiez activement à obtenir les divers points de vue des Canadiens et à les intégrer dans votre travail. Cela comprend les femmes, les Autochtones, les Canadiens noirs et racisés, les nouveaux arrivants, les groupes confessionnels, les personnes en situation de handicap et les Canadiens LGBTQ2. Bien entendu, le tout doit se faire dans le respect des deux langues officielles.  

Dans tous les aspects de notre travail, nous continuerons de nous assurer que les politiques publiques sont élaborées dans une perspective intersectionnelle, notamment par l’application de l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) et des indicateurs de qualité de vie dans la prise de décisions.  

Les Canadiens continuent de compter sur les journalistes et le journalisme pour obtenir des nouvelles exactes et en temps opportun. Je m’attends à ce que vous entreteniez des relations professionnelles et respectueuses avec les journalistes afin que les Canadiens soient bien informés et disposent des informations dont ils ont besoin pour assurer leur sécurité et celle de leur famille. 

Tout au long de la pandémie, les Canadiens et leurs gouvernements se sont adaptés à de nouvelles réalités. Les gouvernements doivent s’inspirer des leçons tirées de la pandémie pour s’adapter davantage et proposer des moyens plus flexibles et efficaces de servir les Canadiens. À cette fin, je m’attends à ce que tous les ministres se penchent sur des moyens d’actualiser nos façons de faire afin que le gouvernement puisse continuer de relever les défis d’aujourd’hui et de demain.  

Pour assurer le succès de la présente législature, il faudra que les parlementaires, tant à la Chambre des communes qu’au Sénat, travaillent ensemble, tous partis confondus, dans le but de réaliser de grandes choses pour les Canadiens. Je m’attends à ce que vous entreteniez des relations constructives avec les porte-paroles de l’opposition, et à ce que vous coordonniez toute mesure législative avec le leader du gouvernement à la Chambre des communes. Dans votre rôle de ministre, vous êtes responsable devant le Parlement à la fois individuellement, de votre style de leadership et de l’accomplissement de vos responsabilités, et collectivement, à l’appui du Conseil des ministres et des décisions prises par le Cabinet. Le document Pour un gouvernement ouvert et responsable énonce ces principes fondamentaux et les normes de conduite que votre cabinet et vous devez respecter. Je m’attends à ce que vous vous familiarisiez avec ce document, qui décrit mes attentes à l’égard de chaque membre du Conseil des ministres.  

Les engagements pris dans notre programme électoral sont ambitieux. L’achèvement de la lutte contre la pandémie doit demeurer au centre de nos préoccupations; toutefois, nous devons continuer de bâtir une classe moyenne forte et un avenir meilleur où chacun a une chance réelle et équitable de réussir et où personne n’est laissé pour compte.  

En tant que ministre de la Santé, votre priorité immédiate est d’aider à mener à terme la lutte contre la COVID-19, en collaborant étroitement avec les provinces et les territoires. Alors que nous émergeons de cette pandémie, je m’attends à ce que vous travailliez en partenariat avec les provinces et les territoires pour renforcer notre système de soins de santé public universel et les mesures de soutien à la santé publique, soutenus par une augmentation rapide des investissements dans les soins primaires et virtuels et les services de santé mentale, afin que tous les Canadiens puissent obtenir les soins dont ils ont besoin, peu importe où ils vivent. La collaboration avec les provinces et les territoires sera essentielle pour assurer le positionnement du système de soins primaires pour l’avenir, y compris l’accès aux données du système de santé, ainsi que pour travailler à l’amélioration de la qualité et de la disponibilité des soins de longue durée. 

Pour atteindre ces objectifs, je vous demande d’obtenir des résultats pour les Canadiens en vous acquittant des engagements suivants.  

Continuer de fournir un leadership pour finir la lutte contre la COVID-19 de la façon suivante :  

Travailler avec vos collègues, les provinces, les territoires, les municipalités, les communautés autochtones et les autres partenaires pour continuer le déploiement des vaccins; 

Travailler avec vos collègues pour continuer d’assurer un approvisionnement suffisant de vaccins et de produits thérapeutiques au pays, évaluer notre situation frontalière et s’assurer que du soutien en capacité d’appoint est disponible pour les provinces et territoires; 

Travailler avec les provinces et les territoires, les municipalités, les organisations autochtones, le secteur privé et les autres partenaires pour continuer d’assurer l’application des mesures de santé publique et le respect de celles-ci, et soutenir la disponibilité des tests rapides et des autotests;   

Instaurer un fonds de la preuve vaccinale pour venir en aide aux provinces et aux territoires exigeant des certificats de vaccination dans les commerces non essentiels et dans les espaces publics;  

Superviser l'Agence de la santé publique du Canada, en veillant à ce qu'elle dispose les ressources et le soutien nécessaires pour continuer à protéger la santé et la sécurité des Canadiens; et 

Continuer de travailler avec le ministre de la Sécurité publique et le ministre des Transports afin de protéger la santé et la sécurité des Canadiens par une gestion sécuritaire, responsable et empathique de la frontière avec les États-Unis et des autres points d’entrée au Canada.  

Travailler avec le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie afin de continuer à faire preuve de leadership en santé publique en améliorant la surveillance des menaces à la santé publique ainsi que la capacité de les détecter et d’y répondre, en renforçant la sécurité des chaînes d’approvisionnement dans le domaine de la santé, en travaillant avec vos collègues à faire progresser la stratégie en matière de biofabrication et de sciences de la vie, et en investissant dans l’étude des répercussions à long terme de la COVID-19 et de la COVID-19 de longue durée sur différents groupes, notamment les populations vulnérables et les enfants.  

Avec l’appui de la vice-première ministre et ministre des Finances, diriger notre engagement renouvelé à travailler en partenariat avec les provinces et territoires et à augmenter le financement qui leur est alloué afin de renforcer notre système public et universel de soins de santé, veiller à ce que les travailleurs de la santé soient soutenus et recrutés dans tout le pays et faire avancer une stratégie intégrée, complète et centrée sur le patient, en tirant profit du plein potentiel des systèmes numériques et de données, par les moyens suivants :  

Investir dans les initiatives qui contribueront à accélérer l’accès aux soins essentiels;  

Aider les provinces et territoires à embaucher de nouveaux médecins de famille, infirmiers et infirmiers praticiens;  

Étendre les soins virtuels en aidant à assurer l’infrastructure numérique et les autres améliorations au système afin que les Canadiens puissent avoir accès à des consultations virtuelles ou à un suivi à distance;  

Augmenter le nombre de médecins de famille et d’équipe de soins de santé primaires dans les collectivités rurales et travailler à assurer à celles-ci un meilleur accès à tous les professionnels des soins de santé et des services sociaux. 

Améliorer la conformité à Loi canadienne sur la santé et moderniser l’interprétation de celle-ci sur les questions touchant la surfacturation des services assurés par le régime public; et  

En consultation avec les provinces, les territoires et un large éventail de partenaires, accélérer les travaux visant à créer un système de données sur la santé de calibre mondial qui soit rapide, utilisable, ouvert par défaut, connecté et complet.  

Travailler avec la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé et avec l’appui de la vice-première ministre et ministre des Finances afin d’établir en permanence le Transfert canadien en matière de santé mentale dans le but de favoriser la prestation de services de santé mentale accessibles, gratuits et de grande qualité, notamment des services de prévention et de traitement.  

Avec l’appui de la ministre des Aînés, négocier des ententes avec les provinces et territoires pour soutenir les efforts visant à améliorer la qualité et la disponibilité des établissements et des lits de soins de longue durée. Pour ce faire, travailler avec les provinces et territoires pour améliorer les mesures de prévention et de contrôle des infections, définir les principes communs, et élaborer des normes nationales et une loi sur les soins de longue durée sécuritaires afin que les aînés reçoivent les soins qu’ils méritent. Pour mener à bien cet engagement, vous travaillerez avec la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées et avec les provinces et territoires afin de faire former jusqu’à 50 000 nouveaux préposés aux services de soutien à la personne et d’augmenter les salaires.  

Avec l’appui de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, veiller à ce que tous les Canadiens aient accès aux services de santé sexuelle et reproductive dont ils ont besoin, peu importe l’endroit où ils vivent, en assurant le respect de la Loi canadienne sur la santé, en créant un portail d’information sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive, appuyant la création de mécanismes visant à aider les familles à couvrir les coûts de la fertilisation in vitro, et en appuyant les organismes populaires dirigés par des jeunes qui répondent aux besoins uniques de ces derniers en matière de santé sexuelle et reproductive.  

Travailler avec le ministre de la Sécurité publique, le président du Conseil privé de la Reine pour le Canada et ministre de la Protection civile, la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, le ministre des Transports et d’autres collègues pour veiller à ce que le gouvernement du Canada demeure prêt à empêcher les nouveaux risques et incidents et à y réagir.  

Dans le cadre de l’adoption d’une approche distinctement canadienne inspirée du modèle de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) des États-Unis, travailler avec le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie afin d’élaborer un plan de modernisation de l’écosystème fédéral de financement de la recherche pour maximiser les retombées des investissements en matière d’excellence en recherche et d’innovation en aval en accordant une attention particulière aux relations entre les organismes subventionnaires fédéraux et la Fondation canadienne pour l’innovation.  

Avec le soutien de la Conseillère scientifique en chef, continuer à veiller à ce que la science et les données probantes soient intégrées dans notre réponse à la pandémie.  

Avec l’appui de la ministre des Affaires étrangères, travailler avec le ministre du Développement international afin de continuer à renforcer les efforts internationaux visant à ce que la population mondiale ait un accès à des mesures de lutte contre la COVID-19, y compris des vaccins, des interventions thérapeutiques et des systèmes de santé solidifiés. 

Travailler avec les partenaires afin de prendre des mesures accrues et accélérées pour surveiller, prévenir et atténuer la menace grave et croissante de la résistance aux antimicrobiens et préserver l’efficacité des antimicrobiens sur lesquels les Canadiens comptent au quotidien.  

Continuer de travailler avec les provinces et territoires qui souhaitent créer une assurance médicaments universelle nationale tout en travaillant sur une stratégie nationale sur les médicaments à coût élevé pour les maladies rares et en réalisant des progrès en vue de la création de l’agence canadienne des médicaments.  

Afin de protéger les Canadiens contre les produits chimiques nocifs, renforcer la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, rendre obligatoire l’étiquetage des produits chimiques sur les produits de consommation, déposer une loi interdisant les tests sur les animaux, augmenter les tests visant à vérifier la conformité des produits aux normes canadiennes et mettre en place un plan d’action visant à protéger les Canadiens, y compris les pompiers, contre l’exposition à des produits ignifuges toxiques que l’on retrouve dans les produits ménagers.  

Travailler avec le Leader du gouvernement à la Chambre des communes dans le cadre de son travail d'élaboration d'un plan visant à la fois à faire du Parlement un lieu plus inclusif pour les familles et pour réagir avec plus d'agilité en cas de future crise sanitaire nationale.  

Pour s’assurer que les Canadiens sont protégés contre les risques associés à l’utilisation de pesticides et pour mieux protéger la santé humaine, la faune et l’environnement, moderniser et renforcer la Loi sur les produits antiparasitaires afin qu’elle favorise la transparence, l’utilisation de données probantes scientifiques indépendantes et les contributions aux processus décisionnels.   

En reconnaissance du fait que la bonne santé de la population est primordiale pour réduire la vulnérabilité aux événements en matière de santé, promouvoir une saine alimentation en mettant de l’avant la Stratégie en matière de saine alimentation. Pour ce faire, mettre la dernière main sur l’étiquetage à l’avant des emballages qui fait la promotion des choix d’aliments sains et favoriser les restrictions dans la publicité d’aliments et de boissons destinée aux enfants.   

Pour soutenir le système d'apprentissage et garde des jeunes enfants autochtones, continuer à investir dans le Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les communautés urbaines et nordiques.  

En cela, la Décennie pour le vieillissement en bonne santé de l’ONU (2021-2030), promouvoir la santé physique et mentale des aînés afin que ceux-ci vivent plus longtemps à la maison, notamment en appuyant la ministre des Aînés dans la création d’un comité d’experts chargé de formuler des recommandations sur la mise en œuvre d’une allocation Vieillir chez soi.  

En collaboration avec les provinces et les territoires, les familles et les parties intéressées, accélérer l’élaboration de la Stratégie nationale pour le trouble du spectre de l’autisme.  

En tant que ministre, vous devez également collaborer activement avec vos collègues du Cabinet et du caucus. Pour remplir nos engagements, il faudra que les membres du Conseil des ministres continuent de collaborer et de travailler de manière constructive pour soutenir un processus décisionnel rigoureux et productif au sein du Cabinet. Je m’attends à ce que vous aidiez vos collègues à s’acquitter de leurs engagements, notamment en tirant parti de l’expertise de votre ministère et de vos propres expériences. 

Pour que les Canadiens obtiennent les meilleurs résultats possible, les ministres doivent faire preuve de rigueur et coordonner leurs efforts de mise en œuvre. Je vous prie donc de m’indiquer la démarche que vous entendez suivre pour réaliser les engagements liés à votre mandat, ainsi que les priorités que vous comptez mettre en œuvre dans les plus brefs délais. De plus, pour que nous soyons responsables de notre travail, je vous demanderai de me communiquer publiquement, ainsi qu’à tous les Canadiens, les progrès accomplis dans la réalisation de ces engagements, et ce, de façon périodique.  

Comme on nous l’a rappelé tout au long de la pandémie, il est non seulement souhaitable mais aussi impératif que le gouvernement s’adapte au changement. Alors que vous vous emploierez à concrétiser nos engagements, je m’attends à ce que vous preniez activement en considération les nouvelles idées et questions qui se font jour, que ce soit à la lumière de consultations menées auprès de la population, de votre travail avec les parlementaires ou de conseils formulés par la fonction publique. Je m’attends également à ce que vous travailliez avec votre sous-ministre pour réévaluer sans cesse les priorités à mesure que nous bâtissons un avenir meilleur pour tous les Canadiens. En plus de l’atteinte des résultats, vous êtes responsable de superviser le travail de votre ministère et de veiller au bon fonctionnement de votre portefeuille.  

Je vous demande de respecter les principes de l’équité, de la diversité et de l’inclusion lorsque vous embaucherez du personnel pour votre cabinet et mettrez en œuvre des stratégies d’information et de recrutement pour les postes de direction et de membres de conseils dont les titulaires sont nommés par le gouvernement fédéral. Nous contribuerons ainsi à faire en sorte que les milieux de travail au gouvernement fédéral soient dynamiques et représentatifs de la population que nous servons. Vous devez également veiller à ce que votre cabinet et votre portefeuille ministériel tiennent compte de notre engagement relativement à des milieux de travail sains et sécuritaires.  

Les Canadiens veulent que nous travaillions fort, que nous parlions avec franchise et que nous ayons à cœur de promouvoir leurs intérêts et aspirations. Lorsque nous commettrons des erreurs, et nous le ferons tous, les Canadiens s’attendent à ce que nous les reconnaissions et, surtout, à ce que nous en tirions des leçons. 

Je sais que je peux compter sur vous pour vous acquitter des importantes responsabilités qui vous sont confiées. Sachez que vous pouvez me consulter ainsi que la vice-première ministre, dès maintenant et souvent, pour que nous puissions vous soutenir dans votre rôle de ministre.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération respectueuse.

Cordialement,

Le très hon. Justin Trudeau, c.p., député 
Premier ministre du Canada

Lettre de Mandat du Ministre de la Santé mentale et des Dépendances

16 décembre 2021 

Madame la Ministre Bennett: 

Je vous remercie d’avoir accepté de servir les Canadiens en tant que ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé. 

Depuis le début de la pandémie, les Canadiens ont dû faire face à un défi qui ne se produit qu’une fois par siècle. Malgré tout, les gens ont su se montrer à la hauteur, et ce, d’un océan à l’autre. Lorsque cela comptait le plus, les Canadiens se sont adaptés, se sont entraidés et ont fait preuve de compassion, de courage et de détermination, autant de valeurs qui nous sont chères. C’est ce qui a défini jusqu’à présent notre parcours dans cette pandémie. Et c’est ce qui nous permettra d’aller de l’avant.  

En cette période difficile, les Canadiens se sont prononcés de façon démocratique. Ils nous ont confié le soin de terminer la lutte contre la COVID-19 et de soutenir le rétablissement d’une classe moyenne forte. Ils nous ont, par le fait même, donné une orientation claire : prendre des mesures audacieuses et concrètes afin de bâtir un avenir où la santé et la résilience prévaudront. C’est ce que les Canadiens nous ont demandé, et c’est exactement ce que notre gouvernement est prêt à faire. Nous nous emploierons à bâtir cet avenir meilleur en continuant de miser sur la collaboration, la mobilisation, la science et la prise de décisions fondées sur des données probantes.

En nous appliquant sans relâche à obtenir des résultats, nous travaillerons de manière constructive avec les parlementaires et maintiendrons nos solides partenariats avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les administrations municipales et nos partenaires autochtones. Le début de cette nouvelle décennie a été extrêmement difficile, mais le moment est venu de rebâtir un pays plus résilient, plus inclusif et plus fort pour tous.  

La science est claire. Les Canadiens ont été clairs. Nous devons non seulement continuer d’agir concrètement à l’égard des changements climatiques, mais aussi le faire plus vite et aller plus loin à ce chapitre. Comme les Canadiens le constatent de plus en plus partout dans le pays, les changements climatiques constituent une menace existentielle. Afin de bâtir un avenir plus propre et plus vert, il nous faudra tous faire des efforts soutenus et concertés. Je m’attends à ce que vous cherchiez au sein de votre portefeuille, en votre qualité de ministre, des façons de soutenir nos efforts pangouvernementaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à créer des emplois propres et à relever les défis liés au climat avec lesquels les collectivités composent déjà.

Cette année, les Canadiens ont été horrifiés par la découverte de sépultures non identifiées près d’anciens pensionnats autochtones. Ces découvertes nous rappellent la nécessité d’accélérer la réconciliation avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Nous savons que cette réconciliation ne peut se faire sans l’obtention de la vérité, et le gouvernement continuera d’investir dans la quête de cette vérité. À titre de ministres, nous avons le devoir de faire progresser les travaux à cet égard, tant collectivement qu’individuellement. Par conséquent, je demande à chaque ministre de mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et de travailler en partenariat avec les Autochtones pour faire mieux reconnaître leurs droits.   

Nous devons continuer de nous attaquer aux inégalités et aux disparités systémiques profondes qui demeurent présentes dans notre tissu social, notamment au sein de nos institutions fondamentales. À cet égard, il faut que les Canadiens de chacune des régions du pays puissent se reconnaître dans les priorités de notre gouvernement et dans ce que nous réalisons. Je m’attends à ce que vous collaboriez, en votre qualité de ministre, avec diverses communautés dans un souci d’inclusion et cherchiez activement à obtenir les divers points de vue des Canadiens et à les intégrer dans votre travail. Cela comprend les femmes, les Autochtones, les Canadiens noirs et racisés, les nouveaux arrivants, les groupes confessionnels, les personnes en situation de handicap et les Canadiens LGBTQ2. Bien entendu, le tout doit se faire dans le respect des deux langues officielles. 

Dans tous les aspects de notre travail, nous continuerons de nous assurer que les politiques publiques sont élaborées dans une perspective intersectionnelle, notamment par l’application de l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) et des indicateurs de qualité de vie dans la prise de décisions.  

Les Canadiens continuent de compter sur les journalistes et le journalisme pour obtenir des nouvelles exactes et en temps opportun. Je m’attends à ce que vous entreteniez des relations professionnelles et respectueuses avec les journalistes afin que les Canadiens soient bien informés et disposent des informations dont ils ont besoin pour assurer leur sécurité et celle de leur famille. 

Tout au long de la pandémie, les Canadiens et leurs gouvernements se sont adaptés à de nouvelles réalités. Les gouvernements doivent s’inspirer des leçons tirées de la pandémie pour s’adapter davantage et proposer des moyens plus flexibles et efficaces de servir les Canadiens. À cette fin, je m’attends à ce que tous les ministres se penchent sur des moyens d’actualiser nos façons de faire afin que le gouvernement puisse continuer de relever les défis d’aujourd’hui et de demain.  

Pour assurer le succès de la présente législature, il faudra que les parlementaires, tant à la Chambre des communes qu’au Sénat, travaillent ensemble, tous partis confondus, dans le but de réaliser de grandes choses pour les Canadiens. Je m’attends à ce que vous entreteniez des relations constructives avec les porte-paroles de l’opposition, et à ce que vous coordonniez toute mesure législative avec le leader du gouvernement à la Chambre des communes. Dans votre rôle de ministre, vous êtes responsable devant le Parlement à la fois individuellement, de votre style de leadership et de l’accomplissement de vos responsabilités, et collectivement, à l’appui du Conseil des ministres et des décisions prises par le Cabinet. Le document Pour un gouvernement ouvert et responsable énonce ces principes fondamentaux et les normes de conduite que votre cabinet et vous devez respecter. Je m’attends à ce que vous vous familiarisiez avec ce document, qui décrit mes attentes à l’égard de chaque membre du Conseil des ministres.  

Les engagements pris dans notre programme électoral sont ambitieux. L’achèvement de la lutte contre la pandémie doit demeurer au centre de nos préoccupations; toutefois, nous devons continuer de bâtir une classe moyenne forte et un avenir meilleur où chacun a une chance réelle et équitable de réussir et où personne n’est laissé pour compte.  

En tant que ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, vous travaillerez avec le ministre de la Santé pour bâtir un avenir plus sain, en veillant tout particulièrement à comprendre les inégalités en matière de santé, notamment celles touchant les Autochtones, les Canadiens noirs et les Canadiens vulnérables, et à y remédier. Vous prendrez des mesures pour faire en sorte que les soins de santé mentale soient considérés comme un élément à part entière de notre système de soins de santé universel, en collaborant étroitement avec les provinces et les territoires, et vous chapeauterez une approche pansociétale pour lutter contre la consommation problématique de substances au Canada.    

Pour atteindre ces objectifs, je vous demande d’obtenir des résultats pour les Canadiens en vous acquittant des engagements suivants.  

Travailler avec le ministre de la Santé et avec l’appui de la vice-première ministre et ministre des Finances afin d’établir en permanence le Transfert canadien en matière de santé mentale dans le but de favoriser la prestation de services de santé mentale accessibles, gratuits et de grande qualité, notamment des services de prévention et de traitement.  

Afin de favoriser la santé mentale des Canadiens, élaborer et mettre en œuvre un plan global et fondé sur des données probantes, en tirant parti des investissements existants et nouveaux, notamment pour :  

Élaborer des normes de santé mentale, en mettant l’accent sur l’équité en matière de santé;  

Soutenir l’amélioration de l’accès aux services virtuels de santé mentale avec Espace mieux-être Canada;  

Assurer un accès rapide aux services de santé mentale périnatale; 

Mettre en place une ligne téléphonique à trois chiffres pour la prévention du suicide; et 

Lancer un nouveau fonds pour la santé mentale des étudiants qui permettra d’embaucher de nouveaux conseillers en soins de santé mentale, de réduire les temps d’attente pour les services, d’augmenter l’accès en général et de permettre un soutien ciblé aux étudiants noirs et racisés dans les établissements postsecondaires partout au Canada.  

Appuyer la ministre des Services aux Autochtones afin d’élaborer conjointement une stratégie de santé mentale et de bien-être fondée sur les distinctions et d’y investir pour satisfaire aux besoins des Premières Nations, des Inuits et de la Nation métisse, notamment des services complets culturellement appropriés pour les dépendances et les traumatismes, le suicide et la promotion de la vie ainsi que la construction de centres de traitement.  

Surveiller la mise en œuvre de nos investissements dans les interventions et les soutiens en matière de santé mentale pour les personnes touchées de manière disproportionnée par la COVID-19, notamment les travailleurs de la santé, les travailleurs de première ligne, les aînés, les autochtones et les Canadiens noirs et racisés.  

Travailler avec la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social afin de veiller à ce que les enfants et les jeunes aient accès à des services de santé mentale pendant qu'ils se remettent des effets de la pandémie.  

Promouvoir une stratégie globale de lutte contre la consommation problématique de substances au Canada, qui appuie les efforts visant à améliorer l’éducation du public pour réduire la stigmatisation, et en soutenant les provinces et les territoires et en travaillant avec les communautés autochtones pour donner accès à une gamme complète de traitements fondés sur des données probantes et à la réduction des méfaits, ainsi que pour créer des normes pour les programmes de traitement de la consommation de substances.  

Obliger les fabricants de tabac à payer pour le coût des investissements fédéraux dans la santé publique liés au contrôle du tabagisme.  

Appuyer le ministre de la Sécurité publique pour qu’il continue à faire progresser le tout premier Plan d’action national du Canada sur les blessures de stress post-traumatique, y compris des investissements supplémentaires pour soutenir la santé et le bien-être des premiers intervenants.  

Appuyer le ministre des Anciens Combattants pour veiller à ce que les membres des Forces armées canadiennes et les anciens combattants aient accès à des ressources, des services et des programmes de formation adéquats en matière de santé mentale, adaptés à leurs besoins particuliers. 

Avec l’appui de la ministre du Développement économique rural, explorer des pistes pour accroître l’accessibilité des services de santé mentale dans les régions rurales.   

En tant que ministre, vous devez également collaborer activement avec vos collègues du Cabinet et du caucus. Pour remplir nos engagements, il faudra que les membres du Conseil des ministres continuent de collaborer et de travailler de manière constructive pour soutenir un processus décisionnel rigoureux et productif au sein du Cabinet. Je m’attends à ce que vous aidiez vos collègues à s’acquitter de leurs engagements, notamment en tirant parti de l’expertise de votre ministère et de vos propres expériences.  

Pour que les Canadiens obtiennent les meilleurs résultats possible, les ministres doivent faire preuve de rigueur et coordonner leurs efforts de mise en œuvre. Je vous prie donc de m’indiquer la démarche que vous entendez suivre pour réaliser les engagements liés à votre mandat, ainsi que les priorités que vous comptez mettre en œuvre dans les plus brefs délais. De plus, pour que nous soyons responsables de notre travail, je vous demanderai de me communiquer publiquement, ainsi qu’à tous les Canadiens, les progrès accomplis dans la réalisation de ces engagements, et ce, de façon périodique. 

Comme on nous l’a rappelé tout au long de la pandémie, il est non seulement souhaitable mais aussi impératif que le gouvernement s’adapte au changement. Alors que vous vous emploierez à concrétiser nos engagements, je m’attends à ce que vous preniez activement en considération les nouvelles idées et questions qui se font jour, que ce soit à la lumière de consultations menées auprès de la population, de votre travail avec les parlementaires ou de conseils formulés par la fonction publique. Je m’attends également à ce que vous travailliez avec votre sous-ministre pour réévaluer sans cesse les priorités à mesure que nous bâtissons un avenir meilleur pour tous les Canadiens. En plus de l’atteinte des résultats, vous êtes responsable de superviser le travail de votre ministère et de veiller au bon fonctionnement de votre portefeuille.  

Je vous demande de respecter les principes de l’équité, de la diversité et de l’inclusion lorsque vous embaucherez du personnel pour votre cabinet et mettrez en œuvre des stratégies d’information et de recrutement pour les postes de direction et de membres de conseils dont les titulaires sont nommés par le gouvernement fédéral. Nous contribuerons ainsi à faire en sorte que les milieux de travail au gouvernement fédéral soient dynamiques et représentatifs de la population que nous servons. Vous devez également veiller à ce que votre cabinet et votre portefeuille ministériel tiennent compte de notre engagement relativement à des milieux de travail sains et sécuritaires.  

Je sais que je peux compter sur vous pour vous acquitter des importantes responsabilités qui vous sont confiées. Sachez que vous pouvez me consulter ainsi que la vice-première ministre, dès maintenant et souvent, pour que nous puissions vous soutenir dans votre rôle de ministre.   

Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma considération respectueuse.  

Cordialement, 

Le très hon. Justin Trudeau, c.p., député 
Premier ministre du Canada

*Cette lettre de mandat a été signée par le premier ministre dans la première langue officielle de la ministre.

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