Plan ministériel 2021-2022 contexte opérationnel

Malgré le nombre relativement faible de cas de COVID-19 au Canada atlantique, la pandémie a touché l’économie de la région en 2020. En effet, la pandémie a entraîné la perte de 46 100 emplois dans la région de l’Atlantique en 2020, comparativement au gain de 16 400 emplois un an plus tôt. Bien qu’il y ait des signes de reprise dans l’ensemble de la région, certains secteurs, comme celui du gaz et du pétrole ainsi que celui du tourisme, reprendront plus lentement.
Au cours des prochaines années, la reprise et la croissance économique du Canada atlantique seront déterminées par une combinaison de facteurs :

Par conséquent, après avoir reculé en 2020, l’économie du Canada atlantique reprendra en 2021 et en 2022, mais la croissance devrait demeurer inférieure au niveau national.
En raison du contexte associé à la pandémie de COVID-19, qui change constamment, l’économie de la région continue d’être exposée à plusieurs risques à court terme qui pourraient nuire au retour à ses niveaux et à sa croissance prépandémiques. La recrudescence du virus dans la région pourrait entraîner des perturbations économiques, notamment dans les secteurs tributaires de contacts étroits. Le ralentissement de la demande de biens dans les économies avancées et émergentes, la baisse des voyages et la diminution de la capacité d’investissement des entreprises nuiront également à l’économie régionale à court terme.

La pandémie de COVID-19 a également eu une incidence importante sur les groupes habituellement sous-représentés au sein de la population active, comme les femmes et les jeunes. Depuis le début de la pandémie, le nombre d’immigrants arrivant dans la région a également diminué, ce qui a entraîné un ralentissement de la croissance démographique. Ces défis, conjugués à l’évolution démographique et à la diminution de la main-d’œuvre, auront une incidence sur les entreprises du Canada atlantique, les empêchant de se développer et de répondre aux besoins de leurs clients. L’attraction, le maintien et l’intégration des immigrants, y compris les étudiants étrangers, dans la région demeureront essentiels pour répondre aux besoins de main-d’œuvre des entreprises du Canada atlantique au fil du temps. Une hausse du taux de participation des groupes sous-représentés au sein de la population active, y compris les femmes, les jeunes, les Autochtones et les personnes handicapées, aiderait également les entreprises de la région de l’Atlantique à répondre à ces besoins et appuierait la croissance économique de la région.

Les facteurs ci-dessus exigent également des entreprises du Canada atlantique qu’elles innovent et s’adaptent davantage. L’adoption de la fabrication de pointe et d’autres technologies sera un élément essentiel pour accroître la compétitivité, la productivité, la capacité d’innover et la croissance économique de la région à long terme. Cela dit, en raison de la pandémie, de nombreuses entreprises de la région de l’Atlantique sont confrontées à des obstacles financiers qui pourraient les empêcher de s’adapter, étant donné que plus des deux cinquièmes d’entre elles ne peuvent s’endetter davantageFootnote 1.

Les entreprises du Canada atlantique éprouvent depuis longtemps de la difficulté à obtenir des investissements, notamment en raison de la nature rurale de la région, de la résistance des prêteurs traditionnels et de la nature risquée de certains projets. Le rôle de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) est d’aider ces entreprises régionales à obtenir des fonds et à créer des possibilités d’emploi locales. Toutefois, il y a toujours des risques associés aux investissements des entreprises.

Afin de faciliter l’établissement d’une forte économie novatrice au Canada atlantique, l’APECA réalise des investissements qui aident les nouvelles entreprises et les entreprises en expansion du Canada atlantique à adopter, à adapter et à acquérir des technologies innovatrices, à obtenir d’autres fonds pour mettre en œuvre leurs plans, à être concurrentielles à l’échelle mondiale ainsi qu’à trouver de nouveaux marchés d’exportation, par exemple. Bien qu’il arrive parfois qu’une entreprise ne connaisse pas le succès prévu par son propriétaire, l’APECA prend au sérieux ses obligations en matière de gestion de subventions et de contributions axées sur les entreprises et visant l’obtention de résultats pour l’argent des contribuables.

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