Protection de l’épaulard résident du sud
Document d'information
Par où nous avons commencé | Ce que nous avons fait | Ce qui est nouveau |
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Augmentation de la disponibilité de la nourriture Les stocks de saumon quinnat dans la mer des Salish sont faibles ces dernières années. Cela signifie qu’il y a moins de nourriture disponible pour les baleines. |
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En novembre 2018, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a publié les résultats d’une évaluation de 16 stocks de saumon quinnat du sud de la Colombie-Britannique (sur 28), dont 13 provenant du fleuve Fraser. Sept d’entre eux ont été jugés en voie de disparition, quatre menacés et un préoccupant. Seul un stock a été jugé comme n’étant pas en péril. |
Des mesures de gestion de la pêche récréative difficiles, mais nécessaires, ont été mises en place pour freiner le déclin du saumon quinnat du fleuve Fraser. La pêche récréative avec rétention des prises et les pêches à des fins alimentaires, sociales et rituelles des Premières Nations, qui jouissent d’une priorité de protection constitutionnelle, a été retardée jusqu’au 15 juillet. La pêche dans le fleuve Fraser a été fermée jusqu’au 23 août au moins. La limite annuelle de prises de saumon quinnat par saison a été réduite de 30 à 10 poissons. |
Les fermetures de zones dans les principales zones d’alimentation pour la pêche récréative et commerciale du saumon entreront en vigueur après la fin des mesures de conservation du saumon quinnat et demeureront en place jusqu’à fin octobre. Des fermetures pour respecter l’espace libre autour des épaulards serontmises en place à titre d’essai dans le détroit de Juan de Fuca, les îles Gulf et l’embouchure du fleuve Fraser. On s’attend à ce que tous les pêcheurs commerciaux et récréatifs cessent temporairement leurs activités de pêche lorsque les épaulards se trouvent dans un rayon de 1 km. |
Réduction des perturbations Les niveaux de bruit marin peuvent avoir un impact négatif sur les baleines. Il faut faire plus pour améliorer immédiatement la situation des épaulards résidents du sud. |
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Le programme d’amélioration de l’habitat et d’observation des cétacés (ECHO) a été élaboré en 2014. Il s’agit d’une initiative du Port de Vancouver visant à mieux comprendre et gérer l’impact des activités maritimes sur les baleines le long de la côte sud de la Colombie-Britannique. Des directives volontaires concernant les distances d’approche existaient, mais ne pouvaient pas être imposées. |
On a réduit l’activité de pêche dans les principales zones d’alimentation afin de limiter les perturbations causées par les bateaux de pêche. Le Règlement sur les mammifères marins a été modifié pour y inclure des distances d’approche minimales obligatoires. Pour les épaulards du Pacifique, cela signifie que les navires doivent rester à 200 mètres de distance. Collaboration avec le programme ECHO de l’Administration portuaire de Vancouver Fraser, les intervenants de l’industrie et la Garde côtière américaine pour mettre en œuvre un déplacement latéral volontaire des navires dans le détroit de Juan de Fuca en juin 2018, afin de les éloigner davantage des principales zones d’alimentation de la côte de l’île de Vancouver. Collaboration avec le programme ECHO pour mettre en œuvre un ralentissement volontaire des navires dans le détroit de Haro en 2018. Déploiement d’hydrophones le long des principales routes maritimes pour mesurer l’efficacité des technologies de réduction du bruit. Collaboration avec des partenaires des États-Unis pour harmoniser les mesures de réduction du bruit des navires. Soutien au développement du système d’alerte WhaleReport pour fournir des informations en temps réel sur l’emplacement des baleines afin que les navires puissent éviter de les déranger. Élargissement de la surveillance automatisée des navires aux petits navires. Cela rend nos eaux plus sûres et aide aussi à déterminer les endroits où les baleines pourraient être perturbées par une concentration de navires. Une entente de conservation a été conclue avec l'Association canadienne des traversiers afin de faire participer les exploitants de traversiers aux efforts visant à réduire la menace de perturbation acoustique. |
Des refuges clés pour les baleines avec des zones de refuge provisoires dans d’importantes zones d’alimentation (au large de la côte sud-ouest de l’île Pender et de l’extrémité sud-est de l’île Saturna, de même qu’au banc Swiftsure) limiteront le trafic maritime entre le 1er juin et le 31 octobre, sous réserve de certaines exceptions pour les navires de secours et les navires dédiés à la pêche autochtone alimentaire, sociale et rituelle. Une distance d’approche de 400 mètres pour les petits bateaux, y compris les bateaux de plaisance et les bateaux d’observation des baleines, de tous les épaulards qui se trouvent dans l’habitat essentiel des épaulards résidents du Sud. Certaines exceptions seront faites pour les compagnies d’observation des baleines qui observent des épaulards de passage ou des épaulards de Bigg. L’accord de conservation avec l’Administration portuaire Vancouver Fraser et six autres organismes membres du programme ECHO qui représentent les grands navires commerciaux a été signé. Cet accord engage les parties à faire des efforts continus en vue de réduire les bruits sous-marins causés par les grands navires commerciaux. Le gouvernement du Canada conclura une entente avec l’Association Pacific Whale Watch, qui s'abstiendra d'offrir des excursions sur les épaulards résidents du Sud et s'engagera à prendre d'autres mesures de gérance. Cet engagement leur permettra également d'approcher d'autres types d'épaulards jusqu'à une distance de 200 mètres dans la région. Ralentissement volontaire dans les trois « zones de gestion améliorée » où l'on demande à tous les navires de réduire leur vitesse à moins de 7 nœuds s'ils sont à moins de 1 km des épaulards. Lorsqu'il est sécuritaire de le faire, on demande aux exploitants de navires d'éteindre leurs échosondeurs et de mettre les moteurs au ralenti ou au point mort si une baleine se trouve à moins de 400 mètres. Élargissement de la zone de ralentissement volontaire pour y inclure le détroit de Haro et le passage frontalier afin de réduire davantage le bruit. |
Réduction des contaminants Les contaminants présents dans nos eaux peuvent être nocifs pour les baleines. De nombreux contaminants affectant les épaulards résidants du sud sont déjà interdits au Canada, et des règlements limitant l’utilisation d’autres contaminants ont été mis en œuvre. |
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La fabrication, l'utilisation et l'importation de polluants organiques persistants tels que le DDT sont interdites depuis 1985. Les BPC sont restreints depuis 1991 et l'élimination progressive de ces substances s'est accélérée en 2008 avec la publication du Règlement sur les BPC. Depuis 2006, le Plan de gestion des produits chimiques a fait du Canada un chef de file mondial dans l'évaluation et la gestion des risques pour la santé humaine et l'environnement associés à certains produits chimiques. Le Règlement sur les effluents des systèmes d'assainissement des eaux usées réduit les menaces qui pèsent sur le poisson et son habitat en établissant des normes de rejet des effluents. Les systèmes de traitement des eaux usées qui ne satisfont pas aux normes de rejet des effluents décrites dans le Règlement sur les effluents des systèmes de traitement des eaux usées doivent mettre à niveau leurs systèmes de traitement pour y inclure un traitement secondaire qui permet d'éliminer environ 90 % de certains polluants comme les PBDE. |
Investissement accru dans la recherche sur les contaminants, y compris la surveillance des concentrations de contaminants chez les baleines et leurs principales proies. Publication d'un document de consultation décrivant l'approche réglementaire proposée pour modifier le Règlement sur certaines substances toxiques interdites, 2012 afin d'améliorer les contrôles réglementaires pour cinq polluants organiques persistants (oléophobes, hydrofuges et retardateurs de flamme) et d'interdire deux nouveaux retardateurs de flamme. Jusqu'à 423 millions de dollars pour la modernisation des usines de traitement des eaux usées de Victoria et de North Vancouver dans le cadre du plan d'infrastructure à long terme Investir au Canada. Financement d'un groupe d'experts national dirigé par le Réseau canadien de l'eau pour examiner les contaminants existants et émergents dans les réseaux d'assainissement et les technologies disponibles pour les éliminer. Les résultats de l'examen ont été publiés et peuvent être consultés sur le site Web du Réseau canadien de l'eau (en anglais seulement). |
Regulatory controls are under development to strengthen five persistent organic pollutants that are listed as toxic under section 64 of the Canadian Environmental Protection Act, 1999 (CEPA 1999) through the removal of exemptions, or provision of time limited exemptions, such that they are phased out of use. Regulatory controls will be proposed to prohibit the manufacture, import, use, sale, offer of sale and products that contain them for two new flame retardants. Proposed Regulations amending the PCTSR are expected to be published in winter 2020. |
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