Le Canada renforce la protection des mammifères marins en modifiant sa réglementation sur l’observation des baleines et les distances d’approche des mammifères marins

Communiqué de presse

Ottawa (Ontario) - Observer les baleines et les autres mammifères marins dans leur habitat naturel offre aux Canadiens une occasion d’apprécier davantage ces magnifiques animaux, mais en nous approchant trop de la faune dans son habitat, nous risquons de perturber et même de blesser la faune marine.

Aujourd’hui, l’honorable Dominic LeBlanc, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, a annoncé que les modifications au Règlement sur les mammifères marins ont été publiées dans la Partie II de la Gazette du Canada.

Les nouvelles règles pour l’observation des baleines et les distances d’approche des mammifères marins, qui sont désormais en vigueur, prévoient une distance d’approche minimale de 100 mètres pour la plupart des baleines, des dauphins et des marsouins, dans le but de protéger légalement ces animaux contre les perturbations anthropiques.

De plus, la distance à respecter sera plus grande pour certains mammifères marins, comme les épaulards en Colombie-Britannique et les bélugas de l’estuaire du Saint-Laurent au Québec, en raison des menaces auxquelles ils sont déjà confrontés ou de la géographie locale. Ces variations de distance comprennent les suivantes :

  • 200 mètres pour toutes les populations d’épaulards vivant en C.-B. et dans l’océan Pacifique·       
  • 400 mètres des espèces de baleines, dauphins et marsouins en voie de disparition ou menacés dans l’estuaire du Saint-Laurent et la rivière Saguenay
  • 200 mètres pour toutes les baleines, dauphins et marsouins dans une certaine partie de l’estuaire du Saint-Laurent
  • 50 mètres pour certains secteurs de l’estuaire Churchill (qui comprend la rivière Churchill) et certains secteurs de la rivière Seal

D’autres renseignements sur les distances d’approche adaptées à des circonstances particulières sont spécifiés dans le Règlement.

L’observation responsable des mammifères marins permet au public de découvrir ces animaux et leur habitat essentiel, et ainsi de s’associer aux efforts de conservation à l’échelle locale, régionale, nationale et internationale. Pêches et Océans Canada s’évertue également à trouver le juste équilibre entre la nécessité de protéger les mammifères marins et la contribution économique que les activités d’observation des baleines et les industries connexes apportent aux collectivités côtières.

Nous sommes déterminés à collaborer avec les exploitants d’entreprises touristiques, les organisations environnementales et les autres ministères du gouvernement afin d’informer les Canadiens sur la conservation des mammifères marins et de veiller à ce que tous les Canadiens puissent continuer à profiter de notre milieu marin.

Citations

« Notre gouvernement s’est engagé à protéger nos océans et les mammifères marins qui y vivent. Cette réglementation plus rigoureuse permettra d’assurer que nos baleines et nos mammifères marins peuvent toujours nous émerveiller, mais à une distance sécuritaire. Modifier cette réglementation pour l’améliorer ne constitue qu’une autre mesure concrète prise par notre gouvernement en vue d’assurer que notre vie marine soit protégée pour les générations futures. »

L’Honorable Dominic LeBlanc, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

Faits en bref

  • Ces modifications comprennent des mesures visant à réduire les perturbations liées à la présence de navires, ce qui constitue un objectif de rétablissement pour l’épaulard résident du Sud, pour le béluga de l’estuaire du Saint-Laurent et pour la baleine noire de l’Atlantique Nord.

  • Les mammifères marins sont confrontés à un ensemble complexe de menaces, telles que le manque de disponibilité des proies, l’augmentation du niveau de bruit créé par le passage des navires, les collisions avec les navires, l’empêtrement dans les engins de pêche et la pollution de l’eau. Ces menaces représentent particulièrement des  problèmes pour les populations de baleines en voie de disparition – notamment l’épaulard résident du Sud, la baleine noire de l’Atlantique Nord et le béluga de l’estuaire du Saint-Laurent.

  • Les modifications au Règlement précisent ce qu’il faut entendre par « perturbation d’un mammifère marin », notamment : le nourrir; nager ou interagir avec lui; le déplacer (ou l’obliger à se déplacer); le séparer de son groupe ou se placer entre une femelle et son petit; piéger des mammifères marins entre un navire et le rivage, ou entre des bateaux; l’étiqueter ou le marquer.

  • Avant ces modifications réglementaires, des directives volontaires existaient, mais ne pouvaient pas être imposées. Ces modifications permettent d’accuser quiconque enfreint le Règlement d’avoir commis une infraction à la Loi sur les pêches.

  • Ces modifications sont étayées par les résultats issus de consultations passées tenues avec diverses industries, la communauté scientifique, et les organisations non gouvernementales à vocation écologique.

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Vincent Hughes                            
Attaché de presse                        
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et de la Garde côtière canadienne                
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