Co-présidence et membres du Groupe consultatif externe sur la création et la diffusion d’information scientifique en français

Linda Cardinal est professeure titulaire et vice-rectrice adjointe à la recherche à l’Université de l’Ontario français. Elle y a préparé le plan d’action pour la recherche et mis en place le service d’appui et de coordination de la recherche. Spécialiste des politiques linguistiques comparées, elle a dirigé et publié plus de 200 travaux sur le sujet. Professeure émérite à l’École d’études politiques et ancienne titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie et les politiques publiques à l’Université d’Ottawa, Linda Cardinal est reconnue pour sa contribution à la diffusion des savoirs scientifiques en français. Elle est responsable de la revue Enjeux et société et siège au comité éditorial de Politea aux Presses de l’Université de Montréal. Elle a également dirigé Politique et sociétés et la collection sur les politiques publiques aux Presses de l’Université d’Ottawa. Membre de la Société royale du Canada, de l’Ordre du Canada et de l’Ordre de la Pléiade, elle détient un doctorat en sociologie de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris.

Vincent Larivière est professeur titulaire à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal (Québec). Il est également directeur scientifique de la plateforme de diffusion de revues savantes Érudit. Spécialiste de la transformation des modes de production et de diffusion des connaissances scientifiques et technologiques, il est l’un des chercheurs les plus cités au monde sur le sujet. Anciennement titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les transformations de la communication savante, il est actuellement titulaire de la Chaire UNESCO sur la science ouverte et de la Chaire de recherche du Québec sur la découvrabilité des contenus scientifiques en français. Vincent Larivière a siégé à titre de représentant de l’Amérique du Nord et de l’Europe de l’Ouest au Comité consultatif sur la science ouverte de l’UNESCO et participe activement aux débats publics sur la question. Il détient un doctorat en sciences de l’information de l’Université McGill.

Danielle de Moissac est professeure titulaire en sciences biologiques à l’Université de Saint-Boniface (Manitoba). Spécialiste des questions liées à l’accès à la santé et aux services sociaux en contexte francophone minoritaire, elle a obtenu près de 40 subventions de recherche qui lui ont notamment permis de mener des enquêtes auprès de populations marginalisées. Investie dans différents réseaux de recherche, dont le Groupe de recherche interdisciplinaire sur les pratiques d’offre active de services en français, et le Réseau interdisciplinaire de recherche en santé des minorités francophones, elle co-dirige le Groupe de recherche et d'intervention sur le bien-être en milieux éducatifs. Danielle de Moissac a également siégé sur différents comités de planification stratégique de son université et s’intéresse depuis quelques années à la mobilisation des connaissances en milieu universitaire et au transfert des savoirs scientifiques en santé vers différentes parties prenantes. Elle est titulaire d’un doctorat en physiologie de l’Université du Manitoba.

Mamadou Fall est professeur éminent et directeur du département de génie civil de l'Université d'Ottawa (Ontario). Titulaire de la Chaire de recherche de l’université d’Ottawa en génie géotechnique pour la neutralité carbone, il dirige une équipe de recherche qui se consacre à des études de pointe sur le stockage profond des déchets nucléaires, l'extraction durable des ressources et la conception de structures robustes pour la production d'énergie propre. Profondément engagé dans la promotion de la diversité linguistique dans la recherche scientifique, il s'implique pleinement dans la formation de la relève scientifique francophone en génie. Son excellence en matière de formation, ainsi que sa passion pour l'avancement et la transmission des connaissances, ont été reconnues par le Prix d'excellence en éducation de l'Université d'Ottawa. Expert de renommée internationale, il est lauréat du Prix d'excellence en recherche de l'Université d'Ottawa, en plus d’être fellow de l’Institut canadien des ingénieurs. Il est titulaire d’un doctorat en génie géotechnique de l’Université Freiberg (Allemagne).

Michelle Landry est professeure agrégée de sociologie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les minorités francophones et le pouvoir à l’Université de Moncton. Ses recherches portent sur les mobilisations des communautés francophones en situation minoritaire, ainsi que leurs rapports aux gouvernements, à la majorité anglophone et au Québec. Elle a piloté d’importants projets de diffusion de connaissances et de recherches, dont des études partenariales avec des associations communautaires. Sa connaissance approfondie des défis liés à la production et à la diffusion des savoirs scientifiques en français dans différents contextes linguistiques et milieux de recherche lui valent d’être invitée à intervenir sur le sujet dans différents forums y compris à l’occasion du dernier congrès de l’Association internationale des sociologues de langue française. Michelle Landry a par ailleurs été nommée présidente du sous-comité d’affaires francophones de la Société canadienne de sociologie lors de sa première année d’existence en 2022-2023. Elle est titulaire d’un doctorat en sociologie de l’Université Laval.

Valérie Lapointe-Gagnon est professeure agrégée d’histoire à la Faculté Saint-Jean de l’Université de l’Alberta (Alberta). Elle s’intéresse à l’histoire intellectuelle et politique du Canada et du Québec contemporains, à l’histoire des femmes, aux francophonies canadiennes, aux questions constitutionnelles et aux relations canado-québécoises. Elle est présidente du Comité pancanadien de la recherche en français de l’Acfas et a contribué au rapport de l’Acfas sur les défis de la recherche en français en contexte francophone minoritaire au Canada. Elle est lauréate du Prix de la présidence de l’Assemblée nationale du Québec et du prix du meilleur livre en histoire politique de l’Institut d’histoire de l’Amérique française, en plus d’avoir été finaliste pour le prix du meilleur livre savant en histoire de la Société historique du Canada, pour son ouvrage Panser le Canada : une histoire intellectuelle de la Commission Laurendeau-Dunton. Elle détient un doctorat en histoire de l’Université Laval.

Rémi Léger est professeur titulaire de sciences politiques à l’Université Simon Fraser (Colombie-Britannique). Auteur de plus d’une quarantaine de contributions scientifiques, ses recherches portent principalement sur les politiques linguistiques canadiennes et les relations entre la francophonie canadienne et l’État. Entre 2018 et 2022, il a été directeur de la revue Francophonies d’Amérique. Il a également représenté la Colombie-Britannique au Comité pancanadien de la recherche en français de l’Acfas et contribué au comité de création du Service d’aide à la recherche en français. Rémi Léger est l’auteur de plusieurs rapports d’expertise pour les tribunaux en Nouvelle-Écosse, au Québec et en Ontario et de rapports de recherche pour la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, le Conseil des ministres sur la francophonie canadienne et les gouvernements de la Colombie-Britannique et de la Nouvelle-Écosse. Il détient un doctorat en science politique de l’Université Queen’s.

Anne Leis est professeure titulaire au département de Santé publique et Épidémiologie de la Faculté de Médecine de l’Université de la Saskatchewan dont elle a été directrice entre 2015 et 2023. Depuis plus de vingt ans, ses recherches portent sur la langue et la culture comme déterminants de la santé et sur l’accès aux services de santé en français, en contexte francophone minoritaire. Co-fondatrice du chapitre Saskatchewan de l’Acfas, elle a également été membre du Comité consultatif des communautés francophones en situation minoritaire de Santé canada. Anne Leis a participé à la constitution de la Société Santé en français et en a été la présidente pendant six ans. Nommée à deux reprises au Palmarès Francopresse des personnalités les plus influentes de la francophonie canadienne, elle a aussi reçu les insignes de l’Ordre des francophones d’Amérique du Conseil supérieur de la langue française du Québec. Elle détient un doctorat en psychologie de la santé de l’Université Louis Pasteur, Strasbourg I.

Gary Slater est professeur de physique à l’Université d’Ottawa, où il s’est spécialisé dans l’étude de la dynamique des polymères. Ancien vice-doyen, doyen et vice-recteur associé de l’Université d’Ottawa, il y a contribué à la création de nombreux programmes d’études en français et acquis une connaissance approfondie des défis du français dans les sciences naturelles et le génie. Gary Slater a siégé sur divers comités du CRSNG et a travaillé pendant plusieurs années au Xerox Research Centre of Canada. Il a également fait partie du comité éditorial des Presses de l’Université d’Ottawa et a présidé le comité scientifique du congrès de l’Acfas. Il a écrit des chroniques de vulgarisation scientifique pour le journal La Tribune et l’hebdomadaire francophone L’Express de Toronto. Fellow de l'American Physical Society et membre de la Société royale du Canada, il est chercheur en résidence au Bureau de la Conseillère scientifique en chef du Canada. Il est titulaire d’un doctorat en physique de l’Université de Sherbrooke.

Patrick Poirier est Directeur général des Presses de l’Université de Montréal. Il cumule plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’édition, dont dix années consacrées à la publication d’ouvrages scientifiques en français. Avant de devenir directeur général des Presses de l’Université de Montréal, Patrick Poirier a été coordonnateur scientifique du Centre de Recherche interuniversitaire sur la Littérature et la Culture Québécoises à l’Université de Montréal, directeur de la collection « Nouveaux Essais Spirale » (Nota Bene) et du magazine Spirale. Au fil de ses expériences, il a acquis une connaissance approfondie des défis économiques, techniques et logistiques liés à la production, la diffusion et la commercialisation de contenus scientifiques en langue française. Il est titulaire d’une maîtrise en Études françaises de l’Université de Montréal.