L'offensive des Cent Jours
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Entre le 8 août et le 11 novembre 1918, le Corps canadien a conduit l’offensive des Cent Jours, série d’attaques victorieuses des Alliés en France et en Belgique qui ont mis fin à la Première Guerre mondiale.
Les victoires canadiennes à Amiens, sur la ligne Drocourt-Quéant et au canal du Nord comptent parmi les batailles les plus difficiles que le Canada ait eu à mener pendant toute la durée de la guerre en raison des conditions pénibles du théâtre des opérations. Pendant les cent derniers jours de la guerre, les Canadiens ont fait preuve d’une grande bravoure sur le champ de bataille, ce qui a valu la Croix de Victoria à trente d’entre eux, médaille la plus prestigieuse. Hélas, ces victoires ont coûté très cher, car le Corps canadien a perdu plus de 45 000 hommes qui sont morts, blessés ou disparus au combat pendant cette offensive, ce qui représente près de la moitié de ses effectifs.
En 1918, les Alliés et l’Empire allemand sont en guerre depuis près de quatre ans. Les pertes des deux côtés du front occidental sont lourdes et la guerre ne semble pas près de se terminer. Au printemps de 1918, les Allemands entreprennent une série d’attaques, en espérant précipiter la fin de la guerre, mais les Alliés réussissent à les repousser. C’est maintenant au tour des Alliés de lancer l’offensive. Cette série de dernières batailles de la guerre est appelée « offensive des Cent‑Jours ».
Le Corps canadien, à ce stade de la guerre, est optimiste et aguerri. Il remporte des victoires chèrement acquises à la crête de Vimy et à Passchendaele, et les dirigeants des Alliés les considèrent comme une ressource précieuse. À la bataille d’Amiens (du 8 au 11 août), qui marque traditionnellement le début de l’offensive des Cent‑Jours, le Corps canadien et le Corps australien agissent comme fer de lance et mènent la Quatrième armée britannique à la victoire en prenant les positions les plus difficiles.
Au cours des cent jours suivants, les Canadiens avancent vers l’Est. Après la bataille d’Amiens, le Corps canadien devient partie intégrante de la Première armée britannique et mène toutes les offensives importantes et difficiles de cette armée jusqu’à la fin des hostilités. Lors des batailles de la Scarpe (du 26 au 30 août), de la ligne Drocourt-Quéant (les 2 et 3 septembre), du canal du Nord (du 27 septembre au 1er octobre) et de Valenciennes, le Corps canadien récolte des victoires majeures en dépit d’obstacles redoutables : soldats cachés dans des tranchées, terrains marécageux, nids de mitrailleuses dissimulés, canaux et forces allemandes résolues à se défendre bec et ongles jusqu’aux derniers instants de la guerre. Le 11 novembre, dernier jour du conflit, les Canadiens s’emparent de Mons, en Belgique, où ils sont traités en libérateurs par les citoyens de la ville.
Lors de l’offensive des Cent‑Jours, le Corps canadien joue un rôle déterminant dans la défaite des Allemands et porte sa réputation à un nouveau sommet. Les Canadiens se surpassent continuellement et ils ont combattu des unités militaires provenant de 50 divisions, ce qui représente le quart des forces allemandes sur le front occidental. Toutefois, l’offensive des Cent‑Jours se traduit aussi par plus de 45 000 pertes pour les Canadiens, essentiellement parmi les fantassins et les artilleurs. Bien que l’offensive des Cent‑Jours ait finalement conduit à la victoire, pour le Canada, les cent derniers jours de la guerre ont été marqués par des sacrifices et des pertes inestimables.
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Title de l'image: Soldats canadiens traversant un barrage allemand à l’est d’Arras
Source de l'image: Collections Canada, Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3623109
De: http://data2.archives.ca/ap/a/a003145.jpg
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