OTTAWA, le 9 mars 2015 – L'honorable Steven Blaney, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile du Canada, a émis la déclaration suivante après sa comparution devant le Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense cet après-midi et en préparation de sa comparution devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes, le mardi 10 mars.
« Aujourd’hui, j'ai comparu devant le Comité sur la Loi sur la protection du Canada contre les terroristes (C-44) pour réaffirmer la façon dont ce projet de loi assurera que le SCRS dispose des outils nécessaires pour prévenir les menaces contre notre pays. Ce projet de loi clarifie le mandat du SCRS sur les activités d’enquête au Canada et à l’extérieur du Canada, lorsque, par exemple, des terroristes ont proféré des menaces contre le Canada et ont quitté notre pays pour prendre part à une série d’activités liées à des menaces. C’est pourquoi nous avons présenté cette mesure législative, qui permettra au SCRS de s’acquitter pleinement de son mandat en enquêtant sur les menaces suivant leur apparition.
Mardi, je comparaîtrai devant le Comité pour promouvoir l’adoption de la Loi antiterroriste de 2015. Je plaiderai vigoureusement la nécessité de doter les organismes de sécurité et d’application de la loi des outils dont ils ont besoin pour contrer la radicalisation, prévenir le recrutement et mettre fin à la promotion du terrorisme. J’exhorterai les parlementaires à appuyer la disposition permettant aux agences de sécurité de prévenir les complots terroristes. Nous sommes persuadés que les Canadiens veulent que notre gouvernement prenne les mesures nécessaires pour restreindre la mobilité des terroristes et pour contrecarrer les efforts déployés pour utiliser le Canada comme terre de recrutement, ainsi que pour empêcher les attaques prévues sur notre territoire. La Loi antiterroriste de 2015 permettra de mieux protéger nos droits et nos libertés. Ces mesures donneront un contrôle judiciaire additionnel et amélioreront les mécanismes de nos agences de surveillance qui sont responsables du respect de la conformité avec nos lois, notre Constitution et de la protection de la vie privée des Canadiens.
Conformément aux mesures adoptées par nos alliés, nous croyons que notre projet de loi comble des lacunes et contribue à mieux protéger la population contre la réelle menace que constitue le terrorisme. Comme le commissaire de la GRC l’a déclaré la semaine dernière, la nature de cette menace continue d’évoluer et de grandir, au pays comme à l’étranger. À l’étranger, la menace publique et directe proférée par l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) contre le Canada et les attaques terroristes perpétrées sur notre territoire l’automne dernier montrent que le Canada n’est pas à l’abri du terrorisme. Devant le Comité, je réaffirmerai que le gouvernement doit intervenir rapidement, et qu’il le fera, pour ne pas donner au mouvement djihadiste international la possibilité de semer la terreur parmi nos citoyens et nos intérêts.
Comme le premier ministre l’a souvent déclaré, le Canada ne restera pas en marge; nous agirons en vue d’empêcher les terroristes d’établir un refuge duquel ils comploteraient en vue de commettre des actes violents à notre endroit. »
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Jeremy Laurin
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