Dakar (Sénégal)
30 novembre 2014
Merci beaucoup.
Merci, mesdames et messieurs les ministres, les sénateurs, les députés, monsieur le maire, distingués invités, bonjour.
Avant tout, je remercie le personnel et les dirigeants de ce poste de santé de m’accueillir aussi chaleureusement.
Applaudissons chaleureusement encore une fois le travail formidable accompli ici.
Comme vous, le Canada veut améliorer la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants.
C'est en fait la première priorité de développement international de mon pays.
Nous sommes donc partenaires dans cette belle cause.
Je vous félicite pour le dévouement et la compassion que vous manifestez à l’égard de vos compatriotes, et j’ai voulu venir ici aujourd'hui pour vous dire une chose.
Vous pouvez compter sur notre pays, sur le Canada.
Mes amis, vous avez fait une différence dans de nombreuses régions du monde en devenant partenaires de l’Initiative pour les micronutriments.
Cette organisation internationale à but non lucratif établie au Canada est un chef de file mondial dans la lutte contre les carences en vitamines et en minéraux dans le monde.
Et il y a à peine quelques semaines, comme Christian l’a indiqué, je crois que quelqu’un a marqué un but lors d’un match de soccer.
Mais nous avons vécu de grands moments ici il y a à peine quelques instants.
J’ai eu le plaisir de donner la huit milliardième capsule de vitamine A à une enfant de la communauté.
Alors, félicitations.
Au moins quatre millions de vies ont été sauvées grâce à l’initiative de cette organisation.
Il me fait plaisir d’annoncer aussi aujourd’hui que le Canada va accorder une aide accrue à l’Initiative pour les micronutriments pour la période 2014-2019.
Pour ce faire, je suis heureux d’avoir à mes côtés M. Joel Spicer, président de l’Initiative pour les micronutriments.
Joel était parmi nous au Sommet de Toronto et a été une grande source d’encouragement au moment où nous relevons ces défis.
Cette rencontre à Toronto portait exclusivement sur la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants, une initiative lancée par le Canada lors du Sommet du G8 à Muskoka en 2010, et répétée par nous récemment lors de l’Assemblée générale des Nations unies.
Nous sommes très au fait du travail qu’il reste à faire dans l’amélioration de la santé des mères et des enfants, et nous continuerons à soulever cette question à toutes les occasions au Canada et sur la scène mondiale parce que, chers amis, l’enjeu est trop important pour que nous demeurions silencieux.
Nous savons combien de vies peuvent être sauvées.
Nous savons comment le faire, alors, mes amis, nous devons le faire.
C’est ce que nous devons faire.
L’initiative d’aujourd’hui, l’annonce d’aujourd’hui rappelle à tous l’importance cruciale de la nutrition à cet égard.
Cette situation est particulièrement cruciale dans ces pays de la Francophonie qui sont affligés des taux de malnutrition et de mortalité infantiles les plus élevés au monde.
Ce qui m’amène à parler du Sommet auquel je viens de participer.
J’aimerais dire quelques mots au sujet du 15e Sommet international de la Francophonie qui vient de se terminer.
Quelques mots maintenant sur le Sommet de la Francophonie.
Nous avons vécu un Sommet historique et fructueux.
Historique d’abord parce que le premier chapitre de l’histoire de la Francophonie a pris fin avec le départ du Secrétaire général légendaire sénégalais, Abdou Diouf. M. Diouf entre maintenant dans l’histoire comme un des pionniers de la Francophonie.
Tous les francophones du monde lui sont redevables de l’œuvre immense et de l’exemple remarquable qu’il nous laisse.
Et, mesdames et messieurs, évidemment tous les Canadiens et Canadiennes ressentent une grande fierté du fait que c’est notre compatriote, Michaëlle Jean, qui prendra la relève d’Abdou Diouf.
Nous connaissons déjà bien l’intelligence, la sensibilité et la dignité de cette femme d’exception qui a servi notre pays comme gouverneure générale de 2005 à 2010 et je n’ai aucun doute que madame Jean remplira ses nouvelles fonctions avec distinction et succès.
Je souligne aussi l’apport indispensable que nous ont apporté mes collègues canadiens, surtout le premier ministre Couillard du Québec et le premier ministre Gallant du Nouveau-Brunswick.
C’était vraiment une équipe canadienne.
Et en conclusion, mesdames et messieurs, le choix de madame Jean est aussi une reconnaissance de l’importance que nous accordons chez nous au caractère bilingue de notre pays et du rôle que joue le français, notre langue fondatrice depuis plus de quatre siècles.
Je dirai en terminant que ce Sommet a été à la fois historique et fructueux.
Historique parce que l’un des fondateurs de cette organisation a mis fin à une longue et distinguée carrière, et fructueux parce que nous avons été capables de faire valoir nos priorités, la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants, et également d’exprimer notre puissante opposition aux mariages précoces et forcés.
Nous avons aussi approfondi notre solidarité avec l’Afrique de l’Ouest dans son combat contre le virus de l’Ebola.
Alors merci beaucoup à tous d’avoir été ici pour cette formidable annonce.